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Pomarii Palatina

Pays : Italie
Localisation : caché parmi les bâtiments (désormais ruines) du mont palatin
Spécialité(s) : Médicomagie et Divination
Histoire : L’école date de la république romaine, soit disant fondée par Jupiter, Mercure et Bacchus, plus
probablement par des sorciers se vantant de cette divine ascendance. S’il serait faux de dire que
Pomarii Palatina est la plus vieille école de sorcellerie européenne, il est certain qu’elle est la plus
ancienne encore debout. Son entrée, cachée dans de beaux jardins et vergers, lui vaut son nom. A
l’époque, le nombre de sorciers admis était limité et il ne s’agissait bien sûr que de patriciens. Les
fameux jardins et vergers étaient à la fois lieux de promenades, de discussions philosophiques et de
cours.
Avec la venue de l’empire, les jardins ont trouvé une place de choix non loin du palais impérial. Bien
évidemment, les relations entre le pouvoir, le culte et la magie étaient bien différentes de celles de nos
jours : on voyait en la poignée d’érudits séjournant dans l’école de futurs médecins ou oracles.
C’est avec la domination du christianisme puis l’effondrement de l’empire romain d’occident que l’école
fut cachée. Depuis ces jours, pour se rendre dans les vergers scellés, les élèves empruntent des tunnels
souterrains passant sous le forum et le palais.
Avec la seconde guerre mondiale et les agissements de Grindelwald, l’école à subit une grave perte
d’influence. En effet, son directeur de l’époque était à la fois un fidèle partisan de Grindelwald mais
admirait également certains aspects de l’idéologie fasciste de Mussolini, aussi moldu soit-il.
Fonctionnement : Pomarii Palatina a gardé de hauts standards d’enseignement et de discipline. Encore
maintenant, seules les familles les plus riches et les plus fortunées peuvent prétendre y envoyer leurs
enfants. On peut dénombrer une moyenne de 15 élèves par promotions venant des plus nobles familles
sorcières d’Italie et du pourtour méditerranéen oriental.
Il n’y a pas de maison à proprement parler, ni même de dortoirs communs. Chaque élève possède une
chambre, généralement austère et de petite taille, afin que son esprit ne soit pas embrumé de
distractions inutiles. Cependant, il est admis que chaque élève possède un parrain, formant une sorte de
lignage spirituel remontant à l’une des trois branches fondatrices. Il n’y a cependant là aucun traits de
personnalité partagés. On retiendra tout de même que ceux appartenant à la dynastie jupitérienne ont
tendance à s’en vanter tandis que ceux de la dynastie bachique s’en servent pour justifier quelques
comportements déplacés.

Prestige : Il s’agit sans nul doute de l’école la plus chère de toute l’Europe. Cependant, si elle est très
prestigieuse, ses enseignements ne sont pas de meilleure qualité que ceux de Poudlard ou
Beauxbâtons et elle est trop recluse et petite pour apparaître parmi les 10 grandes écoles du monde
magique : elle a fait son temps.
Trait autre : en plus des cours habituels, les cours de latin, de grec et de philosophie sont obligatoires
dans cette école.
Arpaleone
Pays : Italie
Localisation : sous Venise
Spécialité(s) : Arts magiques
Histoire : École sous-marine dans les profondeurs du vieux Venise, Arpaleone est née durant la
Renaissance, au sommet de la puissance et de la beauté vénitienne. Elle consiste en un immense
bâtiment à l’architecture évoquant celle de la tour de Pise, à ceci prêt qu’elle est droite et submergée,
ses vitres donnant sur les profondeurs de Venise et la faune sous-marine. Elle tient sur 7 étages éclairés
par d’immenses lustres de cristal.
Arpaleone fut fondée par Livandar Di Cavallo, un mage et artiste. A la fois peintre et architecte, il
envisagea la construction de ce bâtiment à la fois comme un défi et une œuvre artistique. Au départ
étant une œuvre architecturale à visiter, puis une galerie artistique, elle impressionna tellement la
noblesse et la bourgeoisie sorcière que de nombreux mécènes vinrent appuyer Di Cavallo
financièrement, tout en lui confiant l’éducation artistique de leurs enfants. Avec le temps, ce ne fut plus
un maître mais tout une équipe d'enseignants qui éduqua les jeunes générations, jusqu'à ce que cet
enseignement s’étende aux domaines plus académique de la magie.
Face aux nouvelles obligations d’Arpaleone, trois bâtiments connexes furent construits, moins
magistraux que le premier, servant de dortoirs aux élèves. Le remodelage de ces trois bâtiments est
laissé aux goûts des élèves des plus hautes années en tant que projet d’étude. Leur architecture
changent de génération en génération, telle une passation du flambeau artistique et des obligations au
sein de l’école.

Fonctionnement : Arpa Leone n’était pas pensée comme une école au départ. Même les premières
équipes enseignantes n’en étaient pas réellement à la base. Ils s'inspirèrent donc d’autres écoles
comme Pamarii Palatina, Beauxbâtons et Poudlard pour organiser “la vie étudiante” . Il y a trois loges à
Arpaleone : la loge du Lion (en référence au lion de St Marc, symbole de Venise), la loge du Cheval (en
référence au fondateur L. Di Cavallo) et la loge de l’Anémone (en référence à la mer adriatique et à la
nature sous-marine de l’école). Le symbole de l’école est une composition autour des têtes de ces trois
animaux.
La loge du lion est destinée aux élèves les plus fiers, les plus ambitieux mais aussi les plus pieux. La
loge du cheval est destinée aux élèves les plus épanouis, les plus inspirés, ceux qui sont enclins à
devenir de grands artistes ou des précurseurs. La loge de l’Anémone regroupe les élèves les plus
autonomes et à l’esprit polyvalent, ceux qui sont chaotiques ou astucieux, qui pensent hors du cadre.
Prestige : Arpaleone est considérée comme une école de second rang à l’exception des enseignements
en arts magiques pour laquelle elle est considérée comme n°1 mondiale. Cela lui apporte des apprentis
sorciers, artistes en herbe, venant du monde entier.

Trait autre : Arpaleone s’inonde tous les 25 ans et reste en stase pendant 3 ans.
Condorazza
Pays : Chili
Localisation : Cordillère des Andes, creusée à l’intérieur d’un glacier
Spécialité(s) : Divination et magizoologie
Histoire : L’école a connu deux naissances. La première, très ancienne, remonte au VIIIème siècle.
L’école fut fondée par les sorciers Mapuche Kawesqar. L’école portait un nom sensiblement différent
perdu dans les anciens dialectes et dans la langue mapudungun. Cette école très secrète et
particulièrement isolée n'accueillait alors que très peu d’élèves, éduqués aux rites magiques et à la
divination. La création de Castellobruxo et son rapide rayonnement international mirent peu à peu fin aux
activités de la vieille Condorazza.
La seconde naissance de Condorazza tint place au milieu du XVIème siècle, en pleine période de
colonisation. Un groupe de sorciers composé de mapuche mais aussi d’hispanique fuit la répression
moldue des colons. Un des anciens sorcier mapuche les guidant prédit qu’ils trouveraient la paix là où se
pose les condors. Une prédiction qui les mena au Sud-Ouest, haut dans les montagnes, où ils purent
retrouver l’école de magie cachée dans un glacier. Ils purent se cacher, fonder un village au-dessus du
glacier et redonner vie à l’école qui se cache en dessous. L’école fut nommée Condorazza (la terrasse
du Condor) en l’honneur de la vision qui les guida jusqu’ici.

Fonctionnement : Condorazza est une vieille école de magie du sud du Chili, creusée à l'intérieur d’un
titanesque glacier au sommet de montagnes. C’est l’école de magie la plus au Sud de la planète, ainsi
que l’une des plus hautes en altitude, se localisant quelque part dans la Cordillère des Andes. On y parle
essentiellement espagnol même si la langue mapudungun tente de perdurer.
Les élèves de Condorazza viennent de tout le Chili et du sud-ouest de l’Argentine. Pour ces derniers,
c’est une question de simplicité : entre la langue et la distance, Castellobruxo n’est pas nécessairement
le choix le plus pertinent. Pour les chiliens, et même s’il est vrai que beaucoup préfèrent la qualité
d’enseignement de l’école brésilienne, c’est une question d’honneur et de patriotisme que de se rendre à
Condorazza. Chaque année, c’est près d’une trentaine d'élèves qui rejoint les bancs de cette école ;
moins que Poudlard ou n’importe laquelle des grandes écoles du top 8, mais tout de même
impressionnant pour une école de second ordre. L’acheminement des nouveaux venus était autrefois
difficile mais ce fait désormais par train et téléphérique (magique).
L’école est spécialisée dans la divination et la magizoologie, avec une spécialité historique dans la
lecture des présages dans le vol des oiseaux. On ne peut pas prétendre que l’école vole la vedette aux
grands établissements dans quelque discipline que ce soit cependant. On considère que son
enseignement en botanique et en potion est un peu en-dessous de la moyenne des autres instituts,
faute de moyens et de serres dignes de ce nom.

Trait autre : Le symbole de Condorazza est bien évidemment le condor et sa devise « el hielo endurece,
la altura libera y los cóndores educan » : La glace endurcit, l’altitude libère et les condors éduquent.
Laputa
Pays : Laputa
Localisation : École magique volante traversant le monde
Spécialité(s) : Magie météorologique, Étude des moldus
Histoire : Laputa est l’une des plus récentes écoles de magie créées. Dans un élan d’humanisme
s’inscrivant dans le siècle des lumières, une poignée de mages d’europe de l’ouest (principalement
français, anglais et prusse) façonna ce château volant trois décennies après l’édition du livre « les
voyages de Gulliver » du moldu Jonathan Swift en 1721. Le but était simple : une école de magie
nouvelle et clairvoyante au service de l’ensemble du monde sorcier. Depuis, Laputa voyage à travers
cinq continents cachée derrière une panoplie d’enchantement la dissimulant dans une immense masse
nuageuse anticyclonique et accueillant de jeunes sorciers de tous les recoins du monde.

Fonctionnement : Laputa accueille tous les enfants sorciers ou cracmol qui le désirent ou qui n’ont pas
été acceptés dans les autres écoles de magie, dans la limite de ses capacités. Les futurs élèves
reçoivent une lettre apportée par les cigognes élevées à Laputa. Ils peuvent alors, la veille de la rentrée,
rejoindre l’école en prenant une montgolfière dont la piste de décollage leur est indiquée dans la lettre
d’admission.
L’école accueille une centaine d'élèves chaque année, pour un corps professoral de 13 enseignants
comprenant le directeur. Les élèves sont donc à 15 par classe et par année et, malgré les insistances de
quelques fondateurs britanniques, il n’y a aucune répartition au sein de maison.
Laputa n’est pas qu’une école, c’est aussi une communauté. Pour ne pas avoir à se poser, l’école se doit
d’être au maximum autonome. À l'abri de ses murailles, en plus du château central servant à
l’enseignement, des parcs et des serres, on retrouve villages, fermes et vergers qu’il est possible de
rejoindre par de petits tramway. Les élèves sont tenus, dès leur arrivée à Laputa, de participer à l’effort
de la communauté, leurs responsabilités croissants avec l’âge. Celles-ci peuvent être une participation à
une ferme, le nettoyage du château (on ne trouve que des elfes libres sur Laputa), le soin des cigognes
ou encore la calibration des appareils astronomiques et météorologiques permettant de définir le cap
que prend la forteresse.
L’une des grandes difficultés de Laputa est la multitude de langues parlées. Bien que des potions
permettent de communiquer, les élèves et enseignants essayent souvent de s’ouvrir à des langages
communs. De façon amusante, on parle assez couramment l'espéranto sur la forteresse volante.

Trait autre : Laputa demande régulièrement de l’aide des autres écoles concernant certains matériaux
scolaires. Un représentant descend alors en montgolfière pour dialoguer avec la directrice et certains
élèves en profitent pour explorer des écoles de magie plus classiques. Laputa ne fait néanmoins plus de
halte à Durmstrang depuis que cette dernière lui a fourni du matériel ensorcelé de magie noire.
Ne disposant ni de place, ni de forêt, les cours de botanique et de soins aux créatures magiques sont un
peu limités. Néanmoins, Laputa est fière de sa récente acquisition d’un couple de licornes.

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