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B – Les grecs
Pendant l’époque archaïque des cités grecques sont créés autour d’Ionie. Les cités vivent en assez bon terme avec les rois
lydiens. Ce mouvement diasporique se renforce jusqu’à l’arrivé des perses. Les perses conquièrent la région d’Ionie et exigent
des cités qu’elles reversent un tribu. Ils mènent la vie politique et soutiennent la présence des tyrans. Les grecs refusent de
payer un tribu aux perses car cela est synonyme de perte de souveraineté et de liberté. Les perses installent des garnisons dans
les cités et surveillent les grecs. Les problèmes politique et économique s’aggravent dès l’arrivé des perses. Ceux-là
progressent vers le Nord en direction de la mer noire. C’est une région où des cités grecques se sont installées et servent de
base au commerce du blé. Les perses s’emparent de ces régions et contrôlent l’accès aux greniers à blé du monde grec (dès
-513 ils arrivent en Europe et s’empare de Byzance). De nombreux commerçants font faillites et on connaît de nombreux
problèmes économiques. Les cités d’Ionie vont se révolter, en particulier la cité de Milet, et c’est là que démarre la première
guerre médique. Dans le reste de la Grèce on se sent également menacé par les perses. Athènes ,par exemple, a peur que les
perses ne lui imposent un tyran.
II – Les guerres médiques
A – Prémisse à la guerre, la révolte
En -499 début la révolte des cités d’Ionie contre les perses. Le tyran de Milet, Aristagoras, décide de manière brutale de rompre
avec les perses. Il abolit la tyrannie et proclame l’isonomie, c’est à dire l’égalité de tous les citoyens face à la loi. Il chasse la
garnison perse de la cité et ce qu’il fait est imité par les cités alentours. Les cités lancent un appel aux cités du continent pour
obtenir des renforts et se fédèrent contre les perses. Sur le continent, Sparte est la cité la plus puissante militairement, mais elle
refuse d’intervenir. Il n’y a que Athènes et Érétrie qui acceptent d’aider les cités d’Ionie. Ils s’en prennent à la ville de Sardes
(où les perses ont installés leur puissance) et incendient la ville comme le sanctuaire de la déesse Cybèle. Cet acte est affreux
pour les perses et plonge le grand roi Darius 1er dans une colère monstre. Il réagit de manière brutale en envoyant une armée
très nombreuse pour assiéger les cités et les athéniens et érétriens rembarquent vers leur cité respective. Les Ioniens, seul face
aux perses, se font massacrer. En -494, la révolte est définitivement éteinte. Darius ne souhaite cependant pas en rester là, il
veut se venger et châtier Athènes et Érétrie. Commence alors la première guerre médique.
C – L’entre-deux-guerres
Entre 490 et 481 avant notre ère, il y a un entre-deux-guerres marqué par un changement de protagoniste. Miltiade, le
vainqueur de Marathon meurt en -489 et son fils Cimon lui succède. Cependant, l’homme fort à Athènes est Thémistocle et
non Cimon qui est beaucoup moins apprécié que son père. En -486 Darius 1er meurt et son fils Xerxès lui succède. Les sources
le décrive comme plus intempestif et moins réfléchis que son père. A Athènes, à l’initiative de Thémistocle, s’opère un
important changement dans la stratégie militaire. Thémistocle pousse les athéniens à construire une flotte de guerre (ils n’en
avaient pas) car il sait que la menace peut désormais être maritime. En -483 les athéniens découvrent en Attique dans les monts
du Laurion des filons argentifère qui leur procurent des revenus considérables. A Athènes, la coutume veut que, dans ce cas, on
redistribue les richesses aux citoyens mais il fait voter une loi qui, au lieu de redistribuer les richesses, utilise cette richesse
pour construire des navires. La flotte de guerre est composée de 200 bateaux appelés trières. Les trières sont des bateaux à fond
plan avec trois rangs de rameurs superposés. C’est un bateau long de 35m de large mais étroit avec 4m de large. Les trières
disposent d’un éperon pour coincer les navires ennemis après quoi les hoplites embarqués procèdent à l’abordage. Ce sont des
bateaux rapides et maniables. L’équipage es important, en plus hoplites il y a 170 rameurs par bateau. A Athènes, le nombre de
soldat se multiplie alors. Ces rameurs seront généralement des citoyens qui n’ont pas les moyens de se payer un armement
d’hoplite, donc des citoyens avec peu de richesse. Désormais, c’est toute la cité qui se défend et pas seulement les «riches»
hoplites. Xerxès prépare une expédition gigantesque avec 1.200 bateaux et 150 miles soldats si l’on croit Hérodote. En -481, il
envoi des ambassadeurs dans le Nord de la Grèce pour demander aux cités de se soumettre. Un certain nombre de cité
acceptent de peur d’un affrontement contre les perses. Juste avant le déclenchement des hostilités, des cités grecques, avec à
leur tête Athènes et Sparte, font le choix de s’unir dans la résistance à l’empire perse. En automne -481 ces cités se réunissent
en congrès à Corinthe dans le sanctuaire de Poséidon et forment une alliance militaire que les grec appelle une symmachie.
Cette alliance militaire prévoit confier le commandement en chef à Sparte qui est la cité la plus puissante. Les cités grecques
mettent leur différent de côté pour s’unir contre un ennemi commun, les perses.
B – L’émergence d’Athènes
Ces guerres marquent l’émergence d’Athènes dans le monde grec. A l’occasion des guerres médiques, les grecs interviennent
partout; elle participe à l’expédition contre Sardes, repousse les perses à Marathon, est en première ligne dans la seconde
guerre médique. Elle fabrique les bateaux qui participe à la bataille de Salamine est poursuit les bateaux perses au lendemain
de la victoire quand les spartiates se retirent. Athènes se retrouve à la tête de la ligne panhellénique. Elle exploite se conflit et
gagne en prestige et puissance sur la scène internationale. Athènes souhaite s’affirmer et dominer le monde grec. En -478 est
fondée la ligue de Délos dont le chef est Athènes. L’objectif de cette ligue est de mettre en place une force militaire capable
d’empêcher une nouvelle invasion perse mais aussi de porter la guerre dans l’empire Perse. Chaque citées verse une
contribution appelée le phoros. Le trésor de la ligue est conservé à Délos, un autre sanctuaire panhellénique au cœur de la mer
Égée. Athènes justifie sa domination par le rôle qu’elle a jouée dans les guerres médiques. Les guerres médiques modifient
l’histoire interne de la cité athénienne. La victoire athénienne est venue consacrer la victoire de la réforme de Clisthène. A
Athènes, on met en place les réformes politique de Clisthène dont le but est de renforcer la démocratie. Lors de la bataille de
Marathon c’est l’armée clisthénienne organisée en dix tribus qui gagne. Ce sont les partisans de Clisthène qui participent à la
bataille de Salamine, qui rament et pilotent les trières. Les rameurs appartiennent à des catégories inférieures de la société, ils
n’ont pas les moyens d’être hoplites. Dans le cadre de la guerre, on fait souvent appel aux rameurs qui gagnent en popularité et
en prestige dans la citée. Ils vont faire des revendications politiques, ils veulent participer à la vie politique. La démocratie
athénienne se retrouve renforcée au lendemain des guerres médiques. Ces guerres ont donc apporté aux réformes de Clisthène
la caution de la victoire. Les démocrates grecs athéniens auraient l’appuie des dieux.