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1. Périodisation en histoire
A) L'antiquité
De nos jours, nous avons beaucoup récupéré des ces civilisations mais en leur
faisant parfois dire des choses qu'elles ne disent pas.
Exemple : aux Jeux Olympiques, il existe deux mythes
→ le mythe de l'amateurisme
→ le mythe de la participation
Carrière de Markos Aurélios Asclépiadès (fin IIè P.C.)
=> cette récupération est à l'origine des grandes périodes qui ont été données
à cette partie de l'histoire.
→ époque mycénienne ± 1500 A.C. - ± 1200/1150 A.C.
→ âges obscurs ± 1150 A.C. - ± 800 A.C.
→ époque archaïque ± 800 A.C. - 508 A.C.
→ époque classique 508 A.C. - 323 A.C.
→ époque hellénistique 323 A.C. - 31 A.C.
→ époque impériale 31 A.C. - 476 P.C.
Les premiers écrits étaient des comptes. Plus de 5000 tablettes en terre
cuite on été retrouvée à Uruk, en territoire sumérien. Il s'agissait d'une
écriture pictographique qui a ensuite été remplacée par le cunéiforme.
Céramique géométrique
Homère
– C'est l'apparition des cités : villes de petite taille, situées près de la mer le
long des côtes, sans roi, avec un culte commun et des murailles.
– C'est le début de la colonisation.
Les grecs fondent des cités sur tout le pourtour de la Méditerranée pour
deux raisons → fondation de comptoirs de commerce
→ recherche de terres inoccupées pour palier au manque de
terres grecques.
Cette colonisation se fait en même temps que celle des Phéniciens (à
l'origine de la création de la ville de Carthage).
– petite taille
– communautés hiérarchisées par les statuts de droit
– communautés dirigées par une élite (oligarchie), les citoyens (démocratie)
– communautés urbanisées
– communautés disposant de lois écrites
La Macédoine de Philippe II
Conclusion
On date la fin de l'Antiquité en 476 P.C., date qui correspond à la chute de l'Empire romain
d'Occident. L'Empire romain d'Orient ne chutera lui qu'en 1453.
B) Le Moyen-Age
1. Le « Moyen Âge »
4. L’Empire byzantin
6. Le monde musulman
5. Sa dislocation.
6. 962 : Otton Ier empereur du Saint Empire (royaumes de Germanie et d’Italie
[septentrionale]).
1. L’humanisme et la Renaissance
6. Lumières et Révolutions
1. Le siècle révolutionnaire
2. Périodisation et rupture
La « modernité » de 1492 :
Rupture épistémologique (magistère
église/écritures saintes)
Transformation socio-économique: villes et féodalité
Une nouvelle doctrine politique: absolutisme et
centralisation administrative
Guerres de religion, guerres dynastiques
Révolution industrielle & proto-industrielle
La « modernité » politique: nous sommes tous les
contemporains de la révolution française
3. 1789
Un processus de radicalisation :
- 1789: nationalisation des propriétés de l’Église
- 1790: suppression des ordres religieux
Émigration de l’aristocratie
Hostilité des puissances Européennes
- 1791: fuite du roi
- 1793: exécution du roi & établissement de la République
- Guerre civile & terreur
- 1794 Robespierre guillotiné
- 1794-1799: directoire, guerres révolutionnaires,
Napoléon Bonaparte
- Indigènes, « frontier »
- Esclaves (différent du statut de droit)
2. Le siècle bourgeois
1. Qu’est-ce la bourgeoisie ?
- Ni le peuple, ni l’aristocratie
- Distinction et conformisme vs. opulence ostentatoire
- Un statut non héréditaire qui fonctionne par lignage et
accumulation générationnelle
- Un capital financier, capacitaire, symbolique
- Stratégies de transmission dans la tourmente
3. La question du suffrage
- Partis de notables
- Conservateurs (rural, clérical, protectionniste)
- Libéraux (urbain, laïc, libre échange)
- Partis de Masse
- Partis socialistes / ouvriers :
- Labour Party
- Sozial Demokratische Partei Deutschlands
(SPD)
- Parti Ouvrier Belge (PoB)
- L'utopie du suffrage universel
- Première décolonisation :
- 1776-1825: l’indépendance des États américains.
- Mouvement d’unification :
- 1861: Italie
- 1871: Allemagne
4. Le siècle du colonialisme
1. Exploration et conquête
- Patriotisme
- Impôt du sang
3. Le Printemps de Républiques
2. La représentation proportionnelle
2. Défaillances systémiques
- Nouveaux pays, minorités nationales
- Fragmentation politique
4. La crise de 1929
3. Idéologie et mouvement
4. Violence et consentement
1. Totalitarisme
2. Violence
3. Consentement
4. Chiasme russo-italien
1. Deux après-guerres
2. Le parlementarisme réinventé
- Sédentariser l’électorat
- Réinventer le parti de masse
- Le pluralisme centriste
3. L'État Providence
1. Comparaisons désavantageuses
- Le consensus de 1940-1941
- Corporatisme et socialisme national
- État autoritaire/exécutif fort
- Anti-parlementarisme
- Le consensus de 1943-1946
- Pas de libération nationale sans libération sociale
- Welfare State
- Planification économique
4. L’ordre européen
A) Antiquité
Le pouvoir
1. L’invention de la politique
Les traces les plus anciennes sont la royauté avec par exemple Rome de 753
A.C. à 509 A.C. (7 rois légendaires dont le fondateur Romulus et les trois
derniers qui n'étaient pas romains mais étrusques).
Pour chaque régime il existe une version naturelle et une version dégénérée
L E S R E G I M ES S P O L I T I Q U E
V E R S I O N N A T U R E L L E V E R S I O N D E G E N E R
1 L. E P O U V O I RD ’ U A N U S X E UM L A II N DS I V I D U
Ro y a u t é D e s p o t t i y s r m a en , n i e
2 L. E P O U V O I RD ’ U A N U P X E TM I AT I NN OS M B R E
A r i s t o c r a t i e O l i g a r c h i e
3 L. E P O U V O I RD U PA E U U X P LM E A I N S
D é m ,o P c o r la i t ie e i a O c h l o c r a t i e
ochlocratie : mouvements de foule
Polybe a écrit dans son livre "Histoire" un schéma des régimes politiques :
"La forme primitive, spontanée et naturelle de gouvernement, c’est le
gouvernement d’un seul,…la royauté. Celle-ci se transforme ensuite en un
régime de même nature, mais abâtardi, le despotisme. Puis, sur les ruines de
l’un et de l’autre, s’instaure l’aristocratie qui, par une loi de nature, dégénère
en oligarchie. Puis, quand la colère du peuple a puni les abus des dirigeants,
naît la démocratie. Enfin, avec le temps, sous l’action d’une licence effrénée
et du mépris des lois, s’instaure, au terme de la série, l’ochlocratie."
- PHALARIS (Agrigente)
- PERIANDRE (Corinthe)
Il existe aussi des mélanges des différents types de régimes tels qu'à Sparte
qui combinait royauté (une dyarchie (deux dynasties ; les Agiades et les
Eurypontides) => chefs de guerre, prêtres, domaine royal, avantages fiscaux)
et démocratie
(- magistrats (Éphores) => surveillent le fonctionnement de la cité, pouvoir
législatif, collège
- assemblée des citoyens => élit les magistrats, vote les lois, fait la guerre
- conseil des anciens => nommés à vie, tribunal suprême, pouvoir législatif
(veto) )
3. La naissance de la démocratie et de la république
Pour la République romaine, il s'agit d'un roi remplacé par deux consuls élus.
B) Le Moyen-Age
1. La seigneurie et la féodalité
3. Contexte : d’abord grande fragmentation du pouvoir, puis reprise en mains par les
autorités supérieures (d'abord princes territoriaux puis roi de France).
2. La seigneurie et le seigneur
2. Remarques :
• le seigneur est lui aussi un chevalier ;
• progressivement le statut de chevalier fut valorisé et fut monopolisé par la
noblesse.
3. Un château :
• d’abord une motte, terre et bois
4. La féodalité (1)
2. La seigneurie : le plus souvent exercée sur un fief => s’intègre dans la féodalité.
3. Le fief est héréditaire, mais appartient au seigneur => l’héritier doit devenir son
vassal.
4. Rituel :
• hommage
Hommage : acte rituel par lequel le vassal fait don de lui-même au
seigneur ; il marque sa soumission.
• baiser sur la bouche
• serment de fidélité
• investiture du fief (en remettant un objet symbolique).
5. La féodalité (2)
4. « Félonie » si les obligations ne sont pas remplies. Se règle souvent par les armes.
4. Ses thèmes : bien commun, paix, concorde entre les citoyens, liberté contre la
« tyrannie ».
4. Proclamer les vertus du gouvernement des Neuf et montrer les dangers d’un
changement de régime (tyrannie).
1. L’ordre monarchique
Le royaume de France :
- un pays très peuplé entre 16 et 20 millions d’habitants au 16e siècle
- une société très hiérarchisée : trois ordres
- le clergé : le service de Dieu
- la noblesse : la défense de la
société
- le tiers-état : le travail
=> au sommet : le roi (l’homme choisi par Dieu, le premier des guerriers, le
père de tous ses sujets)
Le roi de France :
- le roi est un chef de guerre
- un roi dans un État de Droit
=> la loi salique organise la succession au trône
=> la couronne est inaliénable
=> le roi doit respecter des principes fondamentaux
(ex. la propriété)
- le roi n’intervient pas dans les affaires de droit privé sauf si elles
troublent l’ordre public.
Le pouvoir du roi n’est « absolu » que dans la sphère publique
(l’État, le gouvernement), mais la monarchie est contrôlée par les
cours de justice (les Parlements) => conflits fréquents
- le roi gouverne sans être obligé de consulter les assemblées
représentatives
- le roi est indépendant du pape et de l’empereur
2. Le développement de l’administration
La direction du Royaume :
Le Conseil du Roi, organisé en plusieurs sections
L’administration centrale :
Les ministères (Secrétariats d’État à la Guerre, à la Marine, aux
Affaires étrangères, le Contrôle général des finances)
Louis XIV en
Apollon, 1668
Montmédy
Lille
La marine royale
Les dépenses :
- dépenses pour la Cour
- la politique étrangère (ambassades, armée)
- les « comptants », soit les dépenses du roi sans autre précision :
pensions attribuées aux alliés
remboursements des prêts
=> importance des dépenses liées à la guerre.
6. Le contrôle de l’économie
Cette forme d’État centralisé permet de prendre des mesures pour encourager
le développement économique, grâce au contrôle des frontières et des flux
commerciaux.
Les Provinces-
Unies au 17e
siècle
Les sept provinces ont un haut degré d'autonomie : elles disposent chacune de
leurs propres institutions, et d’une assemblée législative, les États
provinciaux.
Le 17e siècle anglais est marqué par une tension permanente entre le roi et le
Parlement.
1. Nation et Empire
2. Coexistence et continuité :
- Structures impériales :
Empire Britannique :
colonies, dominions, crown colony
Dominion Office, Colonial Office, Commonwealth Office
Empire Français :
Algérie : départements => Ministère Intérieur
Tunisie - Maroc : Protectorat => Ministère Affaires Étrangères
reste: Ministère des colonies
2. La fabrique du citoyen
1. Démocratie bourgeoise
Révolutions nationales
Conflit État-église
Conflit Centre-périphérie
Révolution industrielle
Conflit primaire/secondaire (agraire/industriel)
Conflit capital/travail
3. Le Printemps de Républiques
2. La représentation proportionnelle
2. Défaillances systémiques
4. La crise de 1929
A window of opportunities
4. Violence et consentement
Totalitarisme
Violence
Consentement
Chiasme russo-italien
(il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger )
Totalitarisme ?
Violence et consentement
Consentement et violence
1. Deux après-guerres
2. Le parlementarisme réinventé
Sédentariser l’électorat
=> Éliminer les extrêmes
L’épuration
Un fascisme de régime
Un fascisme de collaboration
- Épuration judiciaire
- Épuration administrative
- Épuration professionnelle
- Innere Emigration
L’anticommunisme
Italie, France : triangolo, cintura…
Allemagne, Pays-Bas : Berufsverbot
Réinventer le parti de masse
Le parti, du berceau à la tombe
La « famille politique » : syndicat, mutuelle, coopérative,
associations culturelles, sportives, vacances, mouvements de
jeunesse, maternités et maisons de retraite
Le parti, premier guichet de l’État Providence : argent public, gestion
privée : pluralisme étatisé
Spoils-system, ou politique de quotas
fonctionnaires et nominations politiques
Mobilisation culturelle : pacte culturel 1972 (historiographie :
représentation proportionnelle du passé)
tangentopoli : représentation proportionnelle et marchés
publics
Le pluralisme centriste
Modèles interprétatifs
Totalitarisme (polycratie, consentement, Eigensinn)
Orientalisme et pédigrée démocratique
Modèles prescriptifs
Une « transitologie » normative : la société civile introuvable et
l’Ostalgie
La myopie de la « transitional justice »
La thérapie de choc : le stalinisme des Chicago boys
Exporter un modèle en crise ?
Une clôture?
A) Antiquité
Définir la religion
- en matière de DOGME : le monothéisme est une religion du livre, basée sur des
écrits (Bible, Tora, Coran)
- en matière d’IMAGE DU DIEU : les dieux sont figurés à l'image des hommes dans
les polythéismes
1. Religions du mythe
- fonction idéologique
- fonction historique
- fonction éthique/morale
- fonction étiologique
2. Mythes et mythologie
Le mythe de Penthée
Le démembrement de Penthée
Le mythe de la fondation de Rome
1. L’anthropomorphisme
therianthropie, zooanthropie
3. Panthéons
2. Cosmogonies et théogonies
- Religions éthiques
orthodoxie : idée ou opinion exacte, conforme.
- Religions ritualistes
orthopraxie : exécution correcte des rites prescrits.
3. L’omniprésence du religieux
4. Sanctuaires et temples
1. Le monachisme : essor
Il désigne
• le bâtiment (dans ce cas on l’écrit avec une minuscule) ;
• la communauté des croyants, le peuple chrétien dans son ensemble ;
• la part institutionnelle de la communauté, c’est-à-dire le clergé (dans
les deux derniers cas on met une majuscule).
1. XIe –XIIIe siècle : contexte de croissance et essor des villes. Mentalité plus
individualiste.
2. Recherche d’une vie religieuse plus personnelle. Certains laïcs ne veulent plus être
les objets passifs de l’enseignement et de l’instruction des prêtres.
3. Critiques d’un clergé trop riche et puissant en opposition avec les exemples de
l’Évangile et de l’Église primitive.
4. Dissidences : refus de reconnaître l’autorité de clergé et parfois un christianisme
fort différent.
5. Intolérable pour l’Église, qui veut une société chrétienne homogène. Elle montre
une sévérité croissante à l’égard de l’hérésie, en exagérant le danger pour renforcer
son emprise.
6. Un redoutable instrument de répression créé au XIIIe siècle: l’inquisition.
1. Une nécessité : reprendre en main les laïcs et tâcher de répondre à leur aspiration.
2. La papauté favorise la création au XIIIe siècle des ordres (grands groupements
bien structurés) de religieux mendiants.
3. Comme les moines, les « frères » font vœux de chasteté, de pauvreté et
d’obéissance, et vie en groupe (dans des couvents), mais, contrairement aux
moines, un idéal d’ouverture au monde.
4. Prêcher dans les villes par la parole (discours reconnaissant une valeur aux laïcs et
à leurs activités), et par l’exemple d’une humilité et d’une pauvreté allant jusqu’à
mendier pour vivre.
5. Les deux premiers et principaux ordres mendiants : dominicains fondé par un
prêtre espagnol Dominique († 1221) et des franciscains fondé par un laïc italien
François († 1226).
9. François d’Assise
1. François (fin 1181 ou début 1182 - 1226) fils d’un riche marchand d’Assise
(Ombrie). Jeunesse dorée.
2. Changement radical : charité et baiser aux lépreux, renonciation à ses biens.
3. Prêche dans la joie en exhortant à mener une vie chrétienne.
4. Petite fraternité itinérante et pauvre dans laquelle clercs et laïcs se trouvent sur un
pied d’égalité.
5. Mouvement évangélique suspect. François demande l’approbation du pape qui
donne un accord verbal.
6. Accroissement considérable du nombre de frères (vers 1220, déjà entre 3500 et
5000).
1. Le Concile de Trente
Char de triomphe exécuté en 1770 par les écoliers du collège des Jésuites, à
l’occasion de la cavalcade organisée en commémoration du 400ème anniversaire du
miracle du Saint-Sacrement à Bruxelles.
Dans les Pays-Bas, les 17 collèges jésuites sont remplacés par des collèges
royaux : début de l’organisation d’un enseignement officiel.
D) Epoque contemporaine
1. Introduction
- 1492 et la Reconquista
- L’inquisition, l’obsession des conversos, la naissance de l’absolutisme
- Cuius regio eius religio: guerre des 80 ans, guerre des 30 ans…
- Le modèle ottoman
3. L’Etat-Nation et la réligion
Etat-Nation et laicité :
- Vivre avec la diversité confessionnelle: l’Etat neutre
- L’Etat contre l’Eglise: Kulturkampf
(Robbespierre, Jules Féry, Otto von Bismarck, Giuseppe Mazzini,
Theodore Herzl, Kemal Mustapha…)
1. Thessalonique
2. Vilnius
2. L’effondrement de l’Empire
1912
2. Expulsions et ingénérie démographique
1. Génocide en 1915
- 2m., dont 1,5m déportés, dont 1m meurent
- Hommes, femmes, enfants <-> hommes en âge de combattre
- « modernité » du génocide : nationalisme <-> théocratie
3. Un effet domino ?
- La Guerre de Crimée 1853-1856 (2m.)
- La Crise orientale 1878
- Les guerres des Balkans, 1912-1913
1. Crise politique :
2. La Révolution Kémaliste
- Salonika, 1881
- Gallipoli, 1915
- Smyrne, 1919
Réformes Kémalistes