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Cours

Selon la légende, Rome est fondée en 753 avant JC par Romulus. Mais ce n’est
qu’entre le VIIe et le Vie siècle que Rome devient une ville sous l’autorité des rois étrusques
venus du nord. En 509 avant JC, le peuple romain se révolte et fonde la République
romaine. Du Ve siècle au Ier siècle avant JC, grâce à sa puissante armée, Rome fait la
conquête de toute l’Italie et d’une grande partie du bassin méditerranéen.

Pbq : Comment les empereurs ont-ils unifié et étendu la domination romaine sur la
Méditerranée ? Que reste-t-il des Romains ?

I) La fondation d’un Empire

Attention ! Empire 2 sens : mot qui désigne à la fois l’ensemble des territoires contrôlés par
les Romains et le régime politique fondé par Octave.

PPO : Octave Auguste fiche 1+ vidéo

Octave Auguste restaure la paix. À partir de 27 avant JC, il fonde un nouveau régime le
principat ou Empire. En apparence, il maintient les institutions de la République romaine.
Dans les faits, il concentre les principaux pouvoirs : il est à la fois chef politique, chef militaire
(imperator) et chef religieux (grand pontife). Il reçoit le titre d’Auguste (élu des dieux). Il
développe une intense propagande avec notamment la mise en place du culte impérial et
fonde une dynastie (son fils lui succède).
Il réorganise l’empire romain : provinces sénatoriales pacifiés (gouvernés par le Sénat) et
provinces impériales conquises plus récemment (directement contrôlées par l’empereur).

II) La romanisation et le brassage culturel

Durant les deux premiers siècle de l’Empire, la paix est globalement assurée : les légions
sont déployées près du limes qui est fortifié là où l’Empire est menacé. La paix romaine
favorise le développement des échanges

Vidéo romanisation

L’Empire romain est une mosaïque religieuse et culturelle. Progressivement, les peuples de
l’Empire adoptent le mode de vie, la langue et les croyances des Romains. Des villes sont
construites sur le modèle de Rome (thermes, amphithéâtres, théâtre…). C’est la
romanisation. Mais les échanges sont réciproques et les cultes d’Orient persistent dans tout
l’Empire.

Par l’édit de Caracalla en 212, la citoyenneté romaine est accordée à tous les habitants
libres de l’Empire ce qui favorise l’intégration.

III) La christianisation de l’Empire romain

PPO : Constantin est la christianisation de l’Empire fiche 2

Jusqu’au début de IVe siècle, le christianisme est une religion minoritaire (voir carte du livre
p. 67) et persécutée (notamment parce que les chrétiens refuse le culte impérial). Par
conviction ou par intérêt, Constantin (empereur du Ive siècle) se convertit puis autorise
cette religion (édit de Milan, 313), contribue à l’affirmation du dogme (concile de Nicée,
325) et fait de Constantinople une nouvelle Rome chrétienne. En 380, la religion chrétienne
devient la religion officielle de l’Empire puis en 392, les cultes polythéistes sont interdits.
Cours

Conclusion 

En 395, l’Empire romain est divisé en deux : Empire romain d’Occident et Empire
romain d’Orient. Au Ve siècle, les « invasions barbares » et les mouvements de population
déstabilisent l’Empire romain et aggravent la crise économique. En 476 apr. J.-C.,
l’abdication de l’empereur d’Occident marque la fin de l’Empire romain d’Occident. L’Empire
d’Orient continue quant à lui d’exister pendant près de 1 000 ans.

Que reste-t-il des Romains ?


 Du point de vue culturel et religieux : langue (latin), diffusion de la religion chrétienne.
 Monuments : théâtre, amphithéâtre (Colisée à Rome), aqueduc…

Culte impérial : cérémonies et pratiques religieuses par lesquelles les habitants de l’Empire
honorent les empereurs, généralement divinisés à leur mort.
Principat : régime dans lequel le pouvoir appartient essentiellement au princeps (« prince »),
mot qui désigne tout d’abord en latin le premier des sénateurs, puis l’empereur.
République (romaine) : régime politique de Rome entre 509 et 27 av. J.-C., où le pouvoir
est partagé entre les citoyens, les magistrats et le Sénat.
Romanisation : transformation des provinciaux en « Romains » par la culture, la langue,
l’urbanisme. La profondeur de cette romanisation est très débattue.

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