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Introduction
La Méditerranée est la région qui entoure la mer qui porte le même nom et qui sépare l’Europe et l’Afrique.
Durant l’Antiquité, période commençant en – 3500 avant J.C. avec l’invention de l’écriture et se terminant en
476 avec la chute de l’Empire Romain d’Occident, les grecques et les romains étaient les principaux dominateurs
de l’ensemble. Ils ont laissé de nombreuses traces de leur domination. Quelles principales régimes politiques et
figures sont à évoquer ?
I. La démocratie athénienne
La démocratie est un régime politique dans lequel le pouvoir est au peuple. Le terme est formé de deux mots
grecs « demos » et « cratos » respectivement les citoyens et le pouvoir. La démocratie athénienne se développe
au Vème siècle avant J.C. autour de quatre institutions.
- l’ecclésia, assemblée de citoyens, qui vote les lois et la guerre, le budget et l’ostracisme.
- les magistrats qui ont différents rôles comme le commandement des armées ou la gestion des affaires
religieuses.
- la Boulé, composée de 500 membres, qui prépare les lois.
- l’Héliée, le tribunal.
Périclès est certainement l’homme politique le plus important du V ème siècle avant J.C. Elu plusieurs fois
stratège, il a marqué le régime athénien. Il a créé le misthos, indemnité destinée aux personnes pauvres pour
qu’elles puissent participer à la vie politique. Il est aussi célèbre pour avoir fait embellir la ville par d’imposantes
constructions. De nombreux auteurs comme Thucydide ont rédigé des éloges à l’attention de celui qui est
considéré comme le père de la démocratie.
La démocratie athénienne du V ème siècle est un des régimes les plus marquants de l’Antiquité. Un autre régime
est de première importance.
Selon la légende, Rome a été fondée en 753 par Romulus. La ville s’est développée et s’est étendue en
Méditerranée. Octave fils adoptif de César se fait apprécier de l’armée et du peuple par des dons généreux. Le
Sénat lui décerne le titre d’Auguste, c'est-à-dire « élu des dieux. » Il s’empare de nombreux pouvoirs et règne
seul. Un empire est fondé en 27 avant J.C. Octave est divinisé.
L’empire romain est dominé par le polythéisme mais les Chrétiens sont de plus en plus nombreux. Constantin,
empereur du IVème siècle, se montre tolérant à l’égard des monothéistes. Il tente de concilier les différentes
tendances qui s’opposent au sein de son empire. Le territoire étant menacé à l’ouest, Constantin fonde une
nouvelle capitale qui porte son nom, Constantinople. A la fin de sa vie, il se fait baptiser et devient le premier
empereur romain chrétien.
Conclusion
La Grèce et la Rome antique sont les plus important empire de l’Antiquité. Les deux puissances ont laissé de
nombreuses empreintes. La démocratie athénienne et l’Empire romain sont les régimes les plus marquants. De
grandes figures comme Périclès, Auguste et Constantin ont marqué l’histoire de l’Occident et du monde.
Des héritages ont été laissés, on retient notamment la démocratie et le christianisme.
L’INVENTION DE LA CITOYENNETE DANS L’ANTIQUITE
La Méditerranée antique : les empreintes grecques et romaines
Etude de documents
I. La démocratie athénienne
Le discours suivant a été prononcé par Périclès au milieu du Vème siècle avant J.C.
Parce que notre régime sert les intérêts de la masse des citoyens et pas seulement d une minorité, on lui donne le
nom de démocratie. Mais si, en ce qui concerne le règlement de nos différends particuliers, nous sommes égaux
devant la loi, c est en fonction du rang que chacun occupe dans l’estime publique que nous choisissons les
magistrats de la cité, les citoyens étant désignés par leur mérite plutôt qu’à tour de rôle. D un autre côté, quand
un homme sans fortune peut rendre quelque service à l État, l obscurité de sa condition, ne constitue pas pour lui
un obstacle. […] Ceux qui participent au gouvernement de la cité peuvent s’occuper aussi de leurs affaires
privées et ceux que leurs occupations professionnelles absorbent peuvent se tenir fort bien au courant des affaires
publiques. Nous sommes en effet les seuls à penser qu’un homme ne se mêlant pas de politique mérite de passer,
non pour un citoyen paisible mais pour un citoyen inutile. Nous intervenons tous personnellement dans le
gouvernement de la cité au moins par notre vote, ou même en présentant nos suggestions.
Bilan
Après l’assassinat de César éclate une guerre civile entre les partisans de son fils adoptif, Octave et ceux de ses
rivaux, notamment Antoine. Octave sort vainqueur de cet affrontement et parvient au pouvoir. Le Sénat lui
décerne le titre d’Auguste (« élu des dieux »). En 27 avant J.-C., il crée un nouveau régime : l’empire, appelé
aussi le principat. Premier empereur romain, il réorganise l’armée, qui devient une armée de métier, réforme
l’administration des provinces et embellit Rome.
Biographie d’Auguste
Document 2 : La prise du pouvoir d’Auguste selon Tacite
Quand Auguste eut séduit les soldats par des dons généreux, le peuple par des distributions de blé, tout le monde
par les douceurs de la paix, il commença à s’élever et à attirer à lui l’autorité du Sénat et des magistrats.
Entre 324 et 330, Constantin le Grand fonde sur les rives du Bosphore une nouvelle Rome qui portera son nom.
Et reprendra à son compte les institutions politiques de sa rivale. Pour mieux affirmer la gloire et la toute-
puissance du souverain.
La fondation de Constantinople nous paraît aujourd'hui indissociable de la partition et de l'effondrement de
l'Empire romain. Or les événements qui ont marqué ce processus, comme les représentations qu'en ont élaborées
les contemporains, obéissaient à des motivations fort différentes. La fondation d'une nouvelle Rome sur les bords
du Bosphore, entre 324 et 330, par Constantin le Grand, ne constitue pas un acte de sécession mais, au contraire,
un geste de réunification. […] l'État que nous appelons « Byzance » n'est, pour ses dirigeants comme pour ses
sujets, que l'Empire romain continué sous une autre forme. Et c'est en tant que Romain que Constantin XI, le
dernier empereur, haranguera les défenseurs de la ville à la veille du fatal assaut turc de 1453.
YERASIMOS Stephane, Constantinople, la nouvelle Rome, www.lhistoire.fr, mai 2001
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