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Un peuple, un but, une foi 2021/2022

UNIVERSITE ASSANE SECK DE ZIGUINCHOR

U.F.R. Lettres, Arts et Sciences Humaines


Département Histoire et Civilisations
LICENCE 1 :

THEMES : L’ÉVOLUTION DES INSTITUTIONS ROMAINES DE LA ROYAUTÉ À LA RÉPUBLIQUE

EXPOSANTS (es)

 Oumar BOMOU N° 202101469


 Sikhou DIALLO N° 202000007
 Serigne Fallou DIOP N°202100844
 Ami FAYE N°202000311
 Babacar KA N° 202101532
 Saer MBTHIE N°202101095
 Sara SOW N°202100598
Sous-direction :

Dr : CISSE
PLAN :

INTRODUCTION
I- DEFINITIONS DES CONCEPTS
1- Institutions
2- Royauté romaine
3- République Romaines
II- LES INSTITUTIONS DE LA PÉRIODE ROYALE (753-509 av. J-C)
1- Le roi
2- les assemblées
II- LES PROCESSUS DES INSTITUTIONS SOUS LA RÉPUBLIQUE (5509-272a)
1- Comices ou assemblée du peuple
2- Les magistrats (consulat)
3- Le sénat
CONCLUSION

Références
INTRODUCTION
Les deux premiers siècles d’existence de Rome, pour lesquels les sources font
défaut malgré d’importants progrès réalisés par l’archéologie, sont assez mal
connus. Ils correspondent à la période dite royale, celle où la cité est gouvernée par
des rois Romulus est le premier d’entre eux dont les trois derniers, au
VIe siècle av. J.-C., sont Étrusques. C’est à cette époque que les principales
institutions commencent à se mettre en place, Rome devenant à la fois une véritable
ville et une cité-État. La « révolution » de 509 av. J.-C. Là encore une date sans
doute légendaire conduit à un changement de régime politique, avec l’instauration de
la République (res publica); c’est en réalité un changement tout en continuité car, si
le roi disparaît et si le pouvoir n’est plus héréditaire, la cité continue à être dirigée par
une étroite oligarchie, jalouse de ses prérogatives et fonctionnant en circuit fermé.
Comment fonctionnent les institutions romaines de la Royauté à la République ?
Notre travail s’articule autour de trois grandes parties dont nous verrons en première
lieu la définition des concepts, en deuxième lieu nous montrerons les institutions de
la période royale et en troisième lieu nous analyserons les processus des institutions
sous la république.

I- DEFINITIONS DES CONCEPTS


1- INSTITUTIONS :

Commençons par une formulation très générale avant de rentrer plus dans les
détails : la « nature » de l’homme c’est la culture. On peut même ajouter, pour ce qui
nous occupe, que la nature de l’homme c’est l’institution. Ce dernière est une
structure d’origine coutumière ou légale faite d’une ensemble de règles orienté vers
une fin, qui participe à l’organisation de la société ou de l’état. Elle est mise en place
par la constitution, les lois, les règlements et les coutumes. Son rôle est parfois
de fournir un ensemble de dispositifs collectifs, formels et informels, venant appuyer
les dispositifs bilatéraux de négociation, formalisation et mise en œuvre des contrats
2- LA ROYAUTÉ Romaine

La Royauté romaine (Regnum Romanum) est la première et la plus méconnue des


périodes de l'histoire de la Rome antique. Selon la tradition, la royauté commence
avec la fondation de Rome par Romulus et Rémus en l'an 753 av. J.-C., et se
termine à la révolution de 509 av. J.-C. qui chasse le dernier roi, Tarquin le Superbe,
pour instaurer la République romaine. Les historiens romains identifient sept
rois : Romulus (avec selon certaines sources Titus Tatius), Numa Pompilius, Tullus
Hostilius, Ancus Marcius, considérés comme plus ou moins légendaires, puis des
rois d'origine étrusque : Tarquin l'Ancien, Servius Tullius et Tarquin le Superbe. C’est
un régime politique dans lequel le chef d'un État porte le titre de roi.
Elle est de plus en plus souvent désignée par le terme impropre de monarchie, qui
désigne l'ensemble des régimes politiques dans lesquels une seule personne exerce
le pouvoir suprême.

3- LA RÉPUBLIQUE Romaines:
Ce régime, res publica ou « chose publique », aime à se définir comme un «
état où chaque citoyen prend part au nom de l’intérêt général », par opposition
à une monarchie où le roi impose arbitrairement ses décisions à des sujets.
Cette définition, qui a été entérinée dans notre modernité par la Révolution de
1789, ne doit pourtant pas occulter la réalité romaine des choses. La
république romaines est donc le rassemblement du plus grand nombre qui
s’associe par adhésion à une même loi et à une même communauté d’intérêt
Il s’agit donc bien d’une communauté dans laquelle le peuple est souverain,
dans laquelle les citoyens sont libres (mais tous ne sont pas citoyens !), et
peuvent assumer des responsabilités dans l’état. Toutefois, res populi,
n’implique en aucun cas que l’état soit aux mains du peuple, compris comme
classe populaire, et encore moins que ce régime soit une « démocratie».

II°) LES INSTITUTIONS DE LA PÉRIODE ROYALE (753-509 av. J-C)

1- Le Roi

La période dite « royale », au cours de laquelle Rome est dirigée par des rois, est
très mal connue. D’après l’auteur romain Fabius Pictor, qui écrit au
IIIe siècle av. J.-C., repris ensuite par Tite-Live et Denys d’Halicarnasse, Rome
aurait été dirigée par sept rois successifs, le premier d’entre eux étant bien
entendu Romulus. Tandis que les quatre premiers rois sont latins ou sabins, les
trois suivants, au VIe siècle av. J.-C., sont étrusques. Si l’existence des rois
étrusques est certaine, celle des successeurs immédiats de Romulus l’est
beaucoup moins: sans doute que leurs noms, leurs origines et leurs dates de
règnes sont davantage légendaires qu’historiques. Les rois latins et sabins
correspondent donc, d’après la tradition légendaire, aux quatre premiers rois de
Rome : Romulus, Numa Pompilius, Tullus Hostilius et Ancus Marcius.
L’alternance régulière entre rois latins et rois sabins – si cette liste qui nous a été
transmise est bien exacte s’explique sans doute par le compromis politique né
après l’enlèvement des Sabines et la fin de la guerre : après l’incorporation des
Sabins à Rome, il s’agissait alors de respecter un équilibre politique entre les
deux éléments ethniques dominants de la ville, c’est-à-dire les Latins et les
Sabins. Le contenu exact des pouvoirs royaux, mais aussi les mécanismes
d’accession à la royauté, nous sont encore aujourd’hui assez largement
méconnus, même s’il est fort probable que cette royauté comportait une
importante dimension religieuse. Le roi est en effet considéré comme bénéficiant
de l’assentiment des dieux, et c’est de là principalement qu’il tire sa légitimité aux
yeux du reste de la population. Son pouvoir, en revanche, n’est pas héréditaire :
ce n’est donc pas une monarchie au sens plein du terme.

2- les assemblées :

La plus ancienne assemblée des citoyens à Rome est celle des comices de
curiates. Leur rôle durant la monarchie romaine est relativement mal connu, et
devient purement symbolique sous la république. Selon la tradition, c’est
Romulus qui aurait divisé le peuple romain en trente parties qu’il appela curies et
qui aurait soumis à l’assemblée des trente curies la ratification de certaines lois,
ce qu’auraient fait après lui les rois qui lui succédèrent. C’est également par les
comices curiates qu’auraient été élus les successeurs de Romulus. La création
des curies attribuée à Romulus était une subdivision gentilice du
corps civique romain : c’est en tant que membre d’une famille (gens) qu’un
citoyen romain appartenait à une curie et comme, à l’origine, seuls les patriciens
avaient une gens, cela signifie soit qu’à l’origine les curies se composaient
exclusivement de patriciens, soit que les plébéiens n’y étaient admis qu’en tant
que clients d’une gens patricienne. Chaque curie avait sa propre salle de réunion,
ses propres cultes et ses propres prêtres qui subsistaient encore à l’époque
d’Auguste. Les curies gentilices avaient donc un caractère essentiellement
religieux que n’avaient pas les autres assemblées populaires de Rome. Les
comices curiates donnaient en outre, par une lex curiata de imperio, aux
magistrats supérieurs qui recevaient un commandement militaire, les auspices
‘de guerre’ qui leur permettaient de prendre les auspices pendant leur campagne,
notamment au moment de livrer bataille.
Les tribus. les citoyens devaient, lors du recensement, indiquer la tribu à
laquelle ils appartenaient. Dans les inscriptions, notamment sur les stèles
funéraires et dans les dédicaces, le nom et le patronyme des citoyens sont
presque toujours accompagnés du nom de leur tribu, qui faisait partie de leur
identité au même titre que leur lieu d’origine. La division du peuple romain en
tribus est aussi ancienne que l’État romain lui-même. Aux premiers temps de la
monarchie, le peuple romain était constitué de trois tribus dont on ne sait pas si
elles étaient gentilices ou territoriales. L’appartenance à la tribu déterminait le
droit de vote dans les comices tributes et dans les assemblées de la plèbe.
Comme, dans ces assemblées, le vote se faisait non pas à la majorité des voix
mais à la majorité des tribus, une poignée de citoyens appartenant à une tribu
éloignée avait autant de poids que les milliers de citoyens appartenant à une tribu
urbaine. Ces assemblées n’étaient donc pas, contrairement aux apparences, des
assemblées démocratiques.
Les centuries. C’est également à Servius Tullius que la tradition attribue la
division censitaire du corps civique en classes et en centuries. Tite-Live la
présente comme « une institution très heureuse pour la grandeur future de
l’empire » parce qu’ « elle répartissait les charges civiles et militaires non plus par
tête, comme auparavant, mais d’après la fortune », qualifiant cet « ordre
d’admirable du double point de vue civil et militaire.

II°) LES PROCESSUS DES INSTITUTIONS SOUS LA RÉPUBLIQUE (509-


272av. J-C)

1- Le sénat
le Sénat (terme dérivé de senex, le vieillard), assemblée composée des chefs des
grandes familles romaines (les pères, patres) et des anciens magistrats. On les
considère comme les descendants des compagnons de Romulus, le fondateur de la
ville. Le Sénat détient l'auctoritas : ce terme est difficile à traduire (« autorité » est
trop réducteur) : il est bâti sur la même racine, aug-, que le verbe augere, «
augmenter » ou que l'augurium, « l'augure ». Son contenu est également difficile à
cerner car aucun texte ne délimite franchement les attributions sénatoriales.
Retenons ici simplement que les sénateurs jouissent depuis l'époque royale d'une
supériorité sur tous les autres organes politiques dont le fondement est religieux.
Cette auctoritas patrum est en effet le souvenir du pouvoir auspicial des Patres,
seuls capables d'interpréter les signes divins qui guidaient leurs décisions. Notons
par exemple que cette auctoritas leur permettaient de confirmer et de donner force
aux lois votées par les assemblées.
le Sénat était responsable du bon fonctionnement de l’État et de l’ordre et de la
sécurité à Rome et en Italie. le Sénat s’occupait d’abord des affaires religieuses en
commençant par prendre connaissance des prodigia signalés durant l’année
écoulée; ensuite et tout au long de l’année, il gérait l’ensemble des affaires publiques
tant religieuses que profanes en intervenant lorsque les circonstances l’exigeaient ou
en fonction de choix politiques délibérés.
Aux derniers temps de la République, la tâche du Sénat devint de plus en plus ardue
en raison d’ambitions personnelles et de problèmes de plus en plus insurmontables.
Dans le domaine de la politique extérieure et de la guerre, des commandements
furent attribués par des lois populaires contre la volonté du Sénat, ce qui fut en
particulier le cas en 88, où un plébiscite enleva à Sylla pour le donner à Marius le
commandement contre Mithridate qui lui avait été conféré par le Sénat, et en 59, où
César se fit donner par la lex Vatinia les provinces des Gaules alors que le Sénat lui
avait attribué les siluae callesque en Italie. C’est aussi par une loi populaire que la
même année César fit accorder à Pompée, contre la volonté du Sénat, la ratification
des dispositions (acta) qu’il avait prises en Asie pendant la guerre contre Mithridate.
Mais ces lois, qui étaient parfaitement valables puisque le peuple était le souverain,
ne changèrent rien au fait que, sauf décision contraire du peuple, le Sénat restait
responsable de la politique étrangère, répartissait les provinces en fonction de la
situation politique et militaire et donnait en conséquence aux magistrats et aux
promagistrats des ordres qui étaient contraignants pour eux comme ils l’étaient à
l’époque décrite par Tite-Live.

2- Comices ou assemblée du peuple


Voilà justement le deuxième pilier du régime républicain : assemblées de citoyens
symbolisant l'élément populaire de la République, les comices (curiates, centuriates
ou tributes) complètent le système. Présidées par un magistrat, elles votent les lois
que ce dernier propose, suivant lui-même les avis (sénatus-consultes) du Sénat
revêtus de l'auctoritas. Détentrice en théorie du pouvoir législatif mais en réalité de
plus en plus dominées par les autres corps du système, leur rôle s'apparente
finalement à une simple ratification.
Il y avait à Rome deux sortes d’assemblées populaires : les assemblées du peuple
tout entier, le populus, et les assemblées de la plèbe à l’exclusion des patriciens, les
concilia plebis. Les assemblées du peuple tout entier étaient convoquées et
présidées par les magistrats du peuple tout entier, appelés ‘magistrats curules qui
avaient les auspices, alors que les assemblées de la plèbe étaient présidées par les
tribuns de la plèbe, qui n’avaient pas les auspices. Les assemblées du peuple
romain étaient toujours appelées comitia, alors que les assemblées de la plèbe
étaient le plus souvent appelées concilia plebis. Les comices du peuple romain tout
entier étaient les comitia centuriata, où le peuple votait par centuries, les comitia
tributa, où il votait par tribus, et les comitia curiata, qui étaient l’assemblée des
gentes, c’est-à-dire des familles. Les concilia plebis votaient par tribus comme les
comitia tributa du peuple romain, avec pour conséquence que la distinction entre ces
deux assemblées n’est pas toujours très claire10. La différence était pourtant bien
réelle, car les comitia tributa du peuple romain et les concilia plebis n’avaient pas les
mêmes compétences et ne jouaient pas le même rôle dans la vie politique romaine.

 Les comices centuriates  : Les comices centuriates étaient en règle


générale présidés par un consul ou un préteur, étaient l’assemblée du peuple
dont les compétences étaient les plus étendues et les plus importantes.
 Les comices tributes et les concilia plebis : Les deux assemblées
populaires votant par tribus, à savoir les comices tributes du peuple romain et
les assemblées de la plèbe, doivent être traitées ensemble parce que la
distinction entre les deux assemblées est loin d’être claire. Cela est dû, en
partie mais pas seulement, à la terminologie, du fait que les assemblées de la
plèbe, qualifiées habituellement de concilia plebis ou simplement de plèbes
dans les sources antiques, sont parfois appelés par ces mêmes sources
comitia comme les assemblées du pompulus.
 Les comices curiates : Les comices curiates n’étaient plus qu’une
assemblée fantôme où les trente curies étaient représentés par trente licteurs.
Cette assemblée n’avait pratiquement plus d’autre raison d’être que de
conférer aux magistrats curules, après leur élection par les comices
centuriates ou tributes, les auspices ‘civils’ qui leur étaient nécessaires pour
gérer la République. Cette collation des auspices ‘civils’ à tous les magistrats
curules lors de leur entrée en charge n’était qu’une simple formalité, mais elle
n’en était pas moins indispensable parce que rien ne pouvait se faire sans les
auspices. En cours d’année, les comices curiates donnaient en outre, par une
lex curiata de Imperio, aux magistrats supérieurs qui recevaient un
commandement militaire, les auspices ‘de guerre’ qui leur permettaient de
prendre les auspices pendant leur campagne, notamment au moment de livrer
bataille.
 Assemblées du peuple et assemblées de la plèbe : La distinction entre les
assemblées du peuple, présidées par des magistrats curules ayant les
auspices, et les assemblées de la plèbe, présidées par des magistrats n’ayant
pas les auspices, n’est pas toujours très claire. Cela est dû principalement au
fait qu’il y avait deux sortes d’assemblées populaires votant par tribus, les
comices tributes du peuple romain et les concilia plebis, et que les auteurs
anciens nous font connaître souvent des décisions prises par une assemblée
votant par tribus sans préciser s’il s’agissait des comices du populus ou des
concilia plebis. Il est par ailleurs attesté que les assemblées de la plèbe
étaient appelées comitia lorsqu’il s’agissait de l’élection des magistrats
plébéiens et qu’il soit arrivé parfois que les auteurs anciens aient appelé
populus des réunions de la plèbe présidées par des tribuns42. Mais cette
confusion apparente entre assemblées du peuple romain et assemblées de la
plèbe disparaît lorsqu’on fait l’inventaire des compétences respectives des
unes et des autres. Cet inventaire montre en effet qu’en dehors de la
législation, où les lois votées par la plèbe sont contraignantes pour tous les
citoyens au même titre que les lois votées par le populus, l’assemblée de la
plèbe ne joue qu’un rôle tout à fait secondaire dans le fonctionnement des
institutions romaines. Dans le domaine de la justice, l’assemblée de la plèbe
joue le rôle d’accusatrice, mais ce sont les comices du peuple romain qui
jugent, condamnent ou acquittent l’accusé . Pour le reste, c’est le populus qui
nomme les magistrats qui seront appelés à gérer les affaires publiques dans
la paix comme dans la guerre et c’est le populus qui donne aux magistrats
supérieurs le pouvoir de donner des ordres aux citoyens et de punir ceux qui
n’obéissent pas aux ordres reçus. C’est le populus qui protège par la
prouocatio les citoyens contre les magistrats faisant un usage abusif de leur
autorité et c’est encore le populus qui juge et éventuellement condamne les
anciens magistrats ou les particuliers accusés d’avoir nui aux intérêts ou à la
sécurité de l’État. Enfin, c’est le populus qui décide de la politique extérieure
en déclarant la guerre ou en ratifiant des traités de paix ou d’alliance et ce
sont les magistrats élus par le peuple romain qui représentent l’État dans les
relations avec les autres États.
3- Les magistrats :
Les magistrats constituent le dernier élément important. Parmi eux, il faut distinguer
les deux consuls (élus pour un an) qui assurent le gouvernement de la république ; le
prêteur, en charge de l'administration de la justice ; le censeur, gardien des mœurs
et responsable du recensement des citoyens ; l'édile, responsable de l'administration
municipale. Investis par la loi, les magistrats bénéficient de la protestas, prérogative
au contenu variable selon la place dans le cursus honorum et signifiant
essentiellement un pouvoir de contrainte exercé dans l'intérêt général et dans les
limites fixées par l'auctoritas du Sénat (que cette dernière guide les décisions du
magistrat ou qu'elle les renforce a posteriori par ratification). Pensées comme un
modèle d'équilibre assurant une juste répartition du pouvoir, les institutions
républicaines, à l'origine conçues pour un territoire relativement réduit (Rome et le
Latium), n'ont pas résisté aux contraintes imposées par l'expansion territoriale et aux
crises politiques successives.
l’éligibilité aux magistratures du peuple romain (magistratures curules) était soumise
à certaines conditions qui étaient l’âge et l’accomplissement des obligations
militaires, ainsi que l’incompatibilité avec certaines activités et l’accomplissement
d’actes punissables par la loi ou moralement répréhensibles. À ces conditions
s’ajoutait pour les édiles l’obligation que deux des édiles soient des patriciens et les
deux autres des plébéiens et pour les consuls qu’un des deux consuls au moins soit
un plébéien. Tous les magistrats avaient une potestas, un ‘pouvoir’, qui leur
permettait d’exercer leurs fonctions. À l’exception des dictateurs, qui recevaient ce
pouvoir d’un consul, et des maîtres de cavalerie, qui le recevaient du dictateur qui les
avait choisis, tous les magistrats recevaient leur protestas de l’assemblée populaire
qui les avait élus, les comices centuriates ou tributes pour les magistrats du peuple
romain, les assemblées de la plèbe pour les magistrats de la plèbe. L’assemblée des
magistrats sont : les consuls, les prêteurs, les dictateurs, les interrois, les censeurs,
les édiles, les questeur, les commissions agraires, les tribuns de la plèbe, les tresuiri
capitales, les promagistrats et les collèges sacerdotale.

CONCLUSION

De la Royauté à la République, les institutions romaines étaient organisées autour de


trois acteurs principaux : le peuple réuni en assemblées (comices), des
représentants élus (magistrats) chargés du pouvoir exécutif, et le Sénat réunissant
les citoyens les plus éminents. Le régime était censitaire et oligarchique. Chaque
citoyen voyait sa place dans la vie politique déterminée par sa fortune, qui était
recensée. Le système électoral fonctionnait ainsi sur le vote par groupes classés
selon les richesses. Plus un citoyen était riche, plus sa voix comptait. De fait, seule
une élite restreinte, composée des sénateurs et des chevaliers, dirigeait réellement
la République. Elle contrôlait les votes par son autorité morale et son éloquence,
mais aussi par les liens du patronage avec ses clients, citoyens moins riches ayant
troqué leur liberté de vote contre une protection. L’équilibre du régime reposait donc
sur un consensus entre l’ensemble des citoyens et les grandes familles
aristocratiques qui alternaient aux affaires.
 BIBLIOGRAPHIE
 BUATOIS G. «De la monarchie à la république romaines » collège du Léman
Genève, Suisse 2016 pp.2
 CLAVÉ Yannick : « le monde Romain » Armand colin, France 2014 pp20-42-
87
 COLIN Franck :  « Cicéron et la conception romaines de la république »
édition de l’Arelap. Paris Sorbonne 2010 pp.10-11
 HURLET Frédéric : « institutions romaines » Armand colin France 2019 pp.
33-59
 GIOVANNINI Adalberto : « les institutions de la République romaines des
origines à la mort d’Auguste » seinten ISBN Suisse 2015 pp.37-45-77
 PERICARD Jacques : « Histoire des institutions jusqu’en 1789 » UNJF,
France p.2
 TANGUY Julie Proust : « l’Antiquité Romaine : 80 mots-clés pour découvrir
l’histoire, la culture et la vie quotidienne à Rome » Groupe Eyrolles, France
2016 pp.24
 WEBOGRAPHIE
https://momes.parents.fr/apprendre/matieres-scolaires/histoire-geographie-emc/
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