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RÉPUBLIQUE DU SENEGAL

I.A TAMBACOUNDA
CELLULE ZONALE DE BAKEL
LYCÉE DE DIAWARA
CLASSE : SECONDE L

THÈMES  : L’ÉVOLUTION HISTORIQUES DE L’ÉGYPTE ANTIQUE

EXPOSANTS (ES)
 DIEYNABA DIAKHITÉ
 FATOUMATA FADIGA
 SALIMATA FADIGA
 HANATA SAKHO
 FATOUMATA SY

Année scolaire  : 2022-2023

Sous la direction de
MR. COULIBALY
THÈMES  : L’ÉVOLUTION HISTORIQUES DE L’ÉGYPTE
ANTIQUE
PLAN
INTRODUCTION
I. L’UNIFICATION ET L’ÉVOLUTION DE
L’ÉGYPTE SOUS L’ANCIEN EMPIRE (2900-2280
av. J-C)
1. L’unification de l’Égypte
2. L’évolution sous l’ancien empire
3. La première Période Intermédiaire
II. LE MOYEN EMPIRE (2060-1785 av. J-C)
1. L’évolution politique
2. L’évolution religieuses
3. La deuxième période Intermédiaire
III. LA NOUVEL EMPIRE (1580-1085 av. J-C)
1. La vallée des rois, l’ultime demeure des pharaons
du Nouvel Empire
2. La basse époque
CONCLUSION
INTRODUCTION
L’histoire de l'Égypte antique prend forme autour de −3150 avec l'unification
politique de la Haute-Égypte au sud et de la Basse-Égypte au nord sous le règne
du premier roi et se développe sur plus de trois millénaires Son histoire est
parsemée d'une série de périodes stables politiquement, entrecoupées de
plusieurs périodes intermédiaires, plus troublées. L'Égypte antique atteint son
apogée sous le Nouvel Empire puis entre dans une période de lent déclin. Le
pays subit les assauts répétés de puissances étrangères dans cette période tardive
et le règne des pharaons prend officiellement fin en −30, lorsque l'Empire
romain conquiert l'Égypte pour en faire une province
Pour mieux aborder notre exposé nous montrerons en première lieu la
réunification et l’évolution de l’Égypte sous l’ancien Empire, en deuxième lieu
nous analyserons le moyen Empire et en troisième lieu nous examinerons le
nouvel Empire.
L’unification et l’évolution de l’Égypte sous l’ancien
Empire  : (2900-2280 av. J-C)
1. L’unification de l’Égypte
Il y a 5 000 ans, l’Égypte n’était pas une nation unique, du moins pas
telle qu’elle existe aujourd’hui. Depuis des milliers d’années, le
territoire était divisé en deux terres : la Haute-Égypte au sud, et la
Basse-Égypte au nord. Des inscriptions millénaires sur des céramiques
et des illustrations de dirigeants de chaque royaume montrent deux
entités distinctes avec des traditions différentes.

Avant leur unification, les œuvres représentant des rois montraient des
traditions vestimentaires différentes. Les souverains de Haute-Égypte
portaient une grande couronne blanche appelée hedjet, tandis qu’en
Basse-Égypte, les rois portaient une couronne rouge plus courte
appelée deshret. Vers 3100 avant notre ère, un roi de Haute-Égypte,
connu sous le nom de Narmer, décida de changer tout cela. En
incorporant les terres situées à l’ouest de la région fertile et
triangulaire du delta du Nil dans son propre royaume, qui s’étendait
alors sur la luxuriante vallée du Nil au sud (qui correspondrait
actuellement à la zone qui s’étend du Caire au lac Nasser), il créa une
Égypte unifiée : le premier grand État territorial du monde.
L’union des Deux Terres marqua non seulement les débuts d’un État
politique, mais aussi les origines d’un grand État culturel. Avec
Narmer, l’Égypte commença à développer son propre style visuel, qui
demeura à travers les âges, à mesure que l’iconographie et les
symboles adoptés par Narmer et ses successeurs s’imposaient. Ces
symboles devinrent des outils que les pharaons, tels que
Khufu, Hatchepsout ou encore Ptolémée XII, utilisèrent pour
communiquer le pouvoir, la force et l’unité pendant des millénaires.

2. L’évolution sous l’ancien Empire

Vers 2649 av. J.-C. commence la période appelée Ancien


Empire. C’est au cours de cette période que la monarchie et la
civilisation égyptiennes allaient prendre leurs caractères définitifs.
L’Ancien Empire vit s’affirmer des valeurs qui ne cessèrent jamais
d’être des références pour les siècles, voire les millénaires suivants.

A l’origine, le roi seul accède à l’immortalité. À sa mort, il est


assimilé au dieu Osiris et continue de protéger sa maison et ses sujets
sur terre. C’est pourquoi la construction de tombeaux capables de
défier les siècles et de préserver l’immortalité du roi constitue l’œuvre
essentielle des règnes égyptiens. Dès le règne de Snéfrou (vers
2625/2601), les égyptiens mènent des expéditions militaires contre les
Nubiens, les Libyens ou les nomades du Sinaï dans le but de s’assurer
les matières premières nécessaires à leurs grands travaux, comme le
bois du Liban.

L’Ancien Empire est marqué par l’apparition d’une architecture


colossale. Le roi Djoser a pour ministre Imhotep, qui édifie, pour la
première fois à Saqqarah, un tombeau royal élevé vers le ciel par sept
rangées de pierres formant autant de paliers. Ce tombeau monumental
a pour fonction de préserver l’immortalité du roi qui, après sa vie
terrestre, continue de protéger son peuple.

Lorsque le pharaon décédait, son corps était momifié. Apparu au IIIe


millénaire avant J.-C., le procédé de momification des morts dans
l'Egypte ancienne limite la putréfaction du corps en le desséchant.
Le bandelette donne presque au cadavre une apparence de vie. Ainsi
préservé, le corps devait fournir à l'âme un abri éternel. La dépouille
du pharaon était portée jusqu’à la chambre funéraire située au centre
de la pyramide. Textes et formules magiques ornaient les murs de la
salle remplie de somptueux objets destinés à accompagner le défunt
dans l’au-delà. Après les funérailles, le passage menant à la chambre
était scellé de blocs de pierre.

3. Première Période Intermédiaire


La Première Période intermédiaire est une période de l'histoire de
l'Égypte ancienne qui dure environ 150 ans, entre la fin de l'Ancien
Empire égyptien et le début du Moyen Empire égyptien.
Selon les égyptologues, elle se situe aux environs de 2000 av. J-C.
L'Égypte est alors divisée en plusieurs royaumes. Des guerres
incessantes se déroulent entre les différentes dynasties rivales qui se
combattent pour contrôler l'Égypte entière. Les IXe et Xe dynasties
sont regroupées sous le nom de dynasties héracléopolitaines. Ils
gouvernent entre 2160 et 2040 av. J-C. Des égyptologues pensent que
les rois seraient des envahisseurs venus de Libye et du Fayoum (vaste
dépression à l'ouest du Nil). Ils dominent le nord de l'Égypte et
auraient de l'influence jusqu'à El-Amarna. Leur capitale est
Hérakléopolis. Ils tentent de s'imposer dans le sud.
La XIe est originaire de Thèbes. Elle s'impose à partir de 2130 environ
dans le sud de l'Égypte, au même moment où la IXe dynastie prend le
contrôle du nord du pays. Elle est issue d'une famille gouverneurs de
Thèbes. Les rois doivent lutter contre les tentatives d'encerclement
provoquées par les rois d'Hérakléopolis. Progressivement, les
Thébains parviennent à s'emparer les provinces au nord de Thèbes
(Abydos, Assiout). Vers 2030, le roi Mentouhotep II réunifie l'Égypte.
Le Moyen Empire commence alors.
II. LE moyen Empire (2065-1781 av. J-C)
1. L’évolution politique
L’Égypte du Moyen Empire (2065-1781 av. J.-C.) fait partie d’un
vaste réseau d’échanges qui relie le nord de l’océan Indien à l’Afrique
du Nord-Est, à la Méditerranée orientale et au Proche-Orient.
Vers -3200 , l’unité politique de l’Égypte se dessine sous le contrôle
d’un roi unique, Pharaon, qui réunit la Haute et la Basse-Égypte. Cet
Ancien Empire connaît son apogée au milieu du IIIe millénaire.
Pharaon choisit la forme pyramidale pour sa sépulture, donnant
naissance aux grandes pyramides de Saqqarah, Giza (Gizeh) et
Dahchour.
Vers 2200 av. J.-C., le pouvoir central s’effondre et l’unité politique
éclate. Au XXIe siècle av. J.-C., Montouhotep II le Thébain,
victorieux des princes voisins, entreprend la réunification du pays.
C’est le début du Moyen Empire.
La société égyptienne se recompose, et la résidence des rois se déplace
de Saqqarah à Licht, point de jonction entre Haute et Basse-Égypte.
Les pyramides des pharaons du Moyen Empire sont érigées dans les
déserts environnants (Licht, Dahchour). L’Égypte du Moyen Empire
fait partie d’un vaste réseau d’échanges qui relie le nord de l’océan
Indien à l’Afrique du Nord-Est, à la Méditerranée orientale et au
Proche-Orient. La circulation de textiles, de métaux précieux ou du
cuivre coexiste avec d’autres biens plus exotiques, comme les peaux
d’animaux africains, l’ivoire et des bois rares.
Cependant, sa condition de plaque tournante dans cette région est
disputée par un autre pouvoir de l’axe nilotique, le royaume nubien
de Koush, jamais soumis par les pharaons du Moyen Empire.
Un modus vivendi est vite établi avec la création de plusieurs
comptoirs-forteresses autour de la deuxième cataracte du Nil, où des
marchands égyptiens et nubiens viennent pour trafiquer.
2. L’évolution religieuses
La religion de l'Égypte antique est un système complexe de
croyances et de rituels polythéistes qui faisaient partie intégrante de la
culture égyptienne antique. Il est centré sur les interactions des
Égyptiens avec de nombreuses divinités censées être présentes et
contrôler le monde. Des rituels tels que la prière et les offrandes sont
fournis aux dieux pour gagner leur faveur. Pratique religieuse formelle
centrée sur les pharaons, les dirigeants de l'Égypte, censés posséder
des pouvoirs divins en vertu de leurs positions. Ils agissent comme
intermédiaires entre leur peuple et les dieux, et sont obligés de
soutenir les dieux par des rituels et des offrandes afin qu'ils puissent
maintenir la Maât, l'ordre du cosmos, et repousser Isfet, qui est le
chaos. L'État consacre d'énormes ressources aux rituels religieux et à
la construction de temples.
Les individus peuvent interagir avec les dieux à leurs propres fins, en
appelant à l'aide par la prière ou en obligeant les dieux à agir par
magie. Ces pratiques sont distinctes mais étroitement liées aux rituels
et institutions formels. La tradition religieuse populaire est devenue
plus importante au cours de l'histoire égyptienne à mesure que le statut
du pharaon déclinait. La croyance égyptienne en l'au-delà et
l'importance des pratiques funéraires sont évidentes dans les grands
efforts déployés pour assurer la survie de leurs âmes après la mort -
via la fourniture de tombes, d'objets funéraires et d'offrandes pour
préserver les corps et les esprits des défunts.
La religion a ses racines dans la préhistoire de l'Égypte et a duré
3 500 ans. Les détails de la croyance religieuse ont changé au fil du
temps à mesure que l'importance de certains dieux augmentait et
diminuait, et que leurs relations complexes évoluaient. À diverses
époques, certains dieux sont devenus prééminents sur les autres,
notamment le dieu solaire Rê, le dieu créateur Amon et la déesse
mère Isis. Pendant une brève période, dans la théologie promulguée
par le pharaon Akhenaton, un dieu unique, Aton, a remplacé le
panthéon traditionnel. La religion et la mythologie égyptiennes
antiques ont laissé de nombreux écrits et monuments, ainsi que des
influences significatives sur les cultures anciennes et modernes.
3. Deuxième période Intermédiaire
La Deuxième Période intermédiaire, caractérisée par une période
d'instabilité dans l'histoire de l'Égypte antique, se situe entre le Moyen
Empire et le Nouvel Empire entre environ -1780 et -1550. Cette
période est connue comme étant celle de la domination Hyksôs sur
une partie importante du pays. Cette Deuxième Période intermédiaire
commence conventionnellement à l'avènement de la XIIIe dynastie,
même si le pays est toujours uni à cette époque, ce qui fait dire à
certains que cette Période ne commence qu'à l'avènement de
la XIVe dynastie à Xoïs dans le delta, mettant fin ainsi à l'unité du
pays, les rois de la XIIIe dynastie continuant alors de régner sur le
reste du pays. Cette Période se termine lorsque Ahmosé Ier, à la suite
de la conquête démarrée par ses prédécesseurs de la XVIIe dynastie,
finit par conquérir Avaris, capitale des Hyksôs dans le delta
occidentale, et ainsi unifier le pays et inaugurer le Nouvel Empire.

III. Le nouvel Empire (1580-1085 av. J-C)


1. La vallée des rois, l’ultime demeure des
pharaons du Nouvel Empire
Sous l'Égypte ancienne, des monuments publics grandioses ont été
érigés pour célébrer les pharaons. Mais les édifices ne s'élevaient pas
tous vers le ciel : les mausolées souterrains sont autant de trésors
d'architecture à l'abri des regards.
C'est dans la Vallée des rois, sur la rive ouest du Nil et près de
Luxor, qu'ont été placés les tombeaux des pharaons du Nouvel Empire
(1539-1075 av. J.-C.), de Thoutmôsis I à Ramsès XI. À cette époque,
la vallée est devenue un cimetière royal pour les pharaons mais
également les reines, les princes, les hauts dignitaires et les élites des
18e, 19e et 20e dynasties.

Les tombeaux richement décorés sont une preuve de la préparation


précautionneuse pour le nouveau monde, dans lequel les hommes
pouvaient continuer à vivre et les pharaons rejoignaient les dieux. La
momification était utilisée pour préserver le corps du défunt pour que
son âme éternelle puisse se réincarner dans le royaume des morts.

Les tombeaux souterrains étaient également chargés de tous les


artifices et artefacts dont un souverain puisse avoir besoin dans l'autre
monde. Des artefacts précieux, des masques d'or, des pierres
précieuses, des sceptres et des effets plus communs entouraient le
corps du mort.
« Des meubles, des vêtements (y compris des sous-vêtements) et des
bijoux étaient disposés autour de la dépouille. Ce qui est plus curieux,
c'est qu'aucun livre n'ait été retrouvé dans les tombeaux - du moins
pour Toutânkhamon, » explique Salima Ikram, professeure en
Égyptologie à l'université américaine du Caire.
Les tombeaux étaient également remplis de nourriture et de
boissons, dont du vin et de la bière, en vue d'un festin royal dans le
nouveau monde. « Nous avons même trouvé des animaux de
compagnie enterrés près de leurs défunts maîtres, » raconte Salima
Ikram. « Des chiens de chasse, des babouins domestiqués et même
des gazelles. »

2. Basse Époque
La Basse Époque commence vers 712 avec le règne de Sabacon
(Chabaka), troublé et affaibli par la puissance d'une douzaine de
dynasties locales. L'invasion des troupes assyriennes d'Assurbanipal,
mettra fin au pouvoir nubien en Égypte, et, en 672 avant J. -
C. (première date assurée de la chronologie égyptienne), le pouvoir
échoit finalement à un Égyptien, le seigneur de la ville de Saïs, Neko
Ier, (Nechao), fondateur de la XXV e dynastie. Son histoire et celle de
ses successeurs (Amasis, les Psammétique, Néchao II...)  est
principalement dominée par le souci de se débarrasser définitivement
de la tutelle assyrienne, ce qui a pour corollaire une politique de
rapprochement avec la Grande Grèce.
L'époque de cette dynastie saïte est aussi celle de la pénétration de
l'hellénisme en Égypte. Mais désormais, le vrai danger est perse.
En 525, le pays tombe maintenant entre les mains de Cambyse II.
De 404 à 343, trois dernières dynasties égyptiennes existeront encore.
Une seconde et brève domination perse, en terminera cependant, et
définitivement cette fois, avec le régime des pharaons. En 332 la
conquête du pays par Alexandre le Grand met fin à la Basse Époque.
Une nouvelle ère s'annonce pour l'Égypte, elle sera hellénistique
d'abord, avec les Ptolémées, puis romaine, chrétienne, arabe...
CONCLUSION
En résumé, L’Égypte connut durant l'antiquité une histoire
mouvementée, marquée par des troubles internes et des invasions
étrangères. Cependant elle sut maintenir son rayonnement par sa
brillante civilisation, fruit de créations de l'esprit et de la volonté des
hommes. Les vestiges de cette brillante civilisation ont été à l'origine
de la création de l’Égyptologie. Située au nord-est du continent
africain, l’Égypte est encadrée par deux zones désertiques : le désert
de Libye à l'ouest et celui d'Arabie à l'est. C'est à partir du Nil que le
pays s'est développé. C'est pourquoi Hérodote disait que l’Égypte est
un don du Nil. L’Égypte antique a marquée l'histoire de l'humanité par
sa civilisation de l’ancien empire au nouvel Empire.

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