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Fiche de révisions : Rome antique

Chapitre 1 : Le cadre géographique et historique de l’Italie Romaine


I. Le cadre géographique
A) Le monde Méditerranéen

Au nord, culture celte Hallstatt, s’étend dans le centre/centre-ouest de l’Europe et développée entre 1200-450
a.C. A son apogée en 275 av. J.C. Font l’extraction de sel gemme, qui est vendu dans toute l’Europe et dans une
partie de la Méditerranée, enrichissement des peuples. Aussi, travail du métal et de la décoration avancée.

Deux exemples de la culture Hallstatt en France :

- Tombe de la « Dame de Vix » : découverte en Bourgogne dans les années 50. Tumulus avec une tombe
princière (matériaux riches dans la tombe) à l’intérieur. Chambre funéraire, avec une femme d’une
quarantaine d’années, placée sur un char (appelée tombe à char). Portait une torque et entourée de
poteries, … Dont un « cratère » en bronze, le plus grand vase métallique de l’antiquité, avec des
représentations d’hoplites grecs et étrusques et des têtes de gorgones. Date du VIe a.C.
- Tombeau princier de Lavau (fin VI – début Ve a.C.), 40m de diamètre, on y trouve un cratère en bronze,
bijoux, céramique fine, … Cratère très décoré et présence d’Acheelos, le dieu fleuve grec (œuvre
étrusque ou grecque). Aussi, œnochoé (à figue noire) en céramique antique. Représente Dionysos dans
une scène de banquet. Les élites qui sont enterrées dans ce contexte, se reconnaissent dans ces scènes.

 Contacts entre cité-état étrusque/colonies grecques d’Occident, par le biais du commerce, se qui permet
un échange culturel.

Monde phénicien au sud cela Méditerranée, au Levant (peuple sémitique), au XII-VIIe a.C. Cités avec des ports,
pas d’idée de nation. Font face aux assyriens (actuelle Irak), conflit avec eux de temps en temps. Forcé de partir,
à partir du IXe, processus de colonisation et installation des comptoirs en Méditerranée. Echanges et contacts
avec les autres civilisations. Grande colonie phénicienne : Carthage, qui fait l’objet de récits et légendes, fondé
en 814 a.C. sur les côtes de l’actuelle Egypte. Ensuite, prend son indépendance et crée son propre réseau
d’échange et installe de nouveaux comptoirs en Méditerranée. Ville connue pour le tophet, nécropole avec des
urnes, des tombes et des masques-pendentifs à fonction apotropaïque... Influences nombreuses à Carthage :

- Levant
- Grecque
- Populations déjà présente avant la création de Carthage
 Civilisation punique fait référence à la civilisation propre de Carthage et ses villes établies, mélange de
cultures.

Aussi, à l’Est et au Sud, monde grec. Grecques colonisent dès le VIIIe la Méditerranée. Colonies au Sud de
l’Italie et en Sicile aussi sur les côtes d'Asie mineure, de la Mer Noire et un peu sur les côtes africaines (Libye et
l’Egypte). S’installent au sud de la France et de l’Espagne. Les colons viennent de différentes régions de la
Grèce et ont chacun leur culture. Ces colonies sont par exemple Megara Hyblaea, …

Connection en Méditerranée grâce aux contacts, aux échanges commerciaux et aux échanges culturels. Processus
d’acculturation (intégration de traits culturels d’une civilisation par une autre).

B) L’Italie

Zone allongée, arrête montagneuse au centre et descend jusqu’au sud de la botte, appelée Apennins. « Epine
dorsale » a en mont culminant le Gran Sasso (2912m). Aussi, Alpes (Alpes Piémontaise) avec comme sommet le
Mont Rose. Beaucoup de lacs, dont le Tibre à Rome, zone de lacs. Deux côtes, Adriatique et Mer Tyrrhénienne.
Au centre nord, Plaine de Pô importante car seule zone de basse altitude. Aussi région volcanique avec le
Vésuve, l’Etna (3342m), … Climat varié, en Italie du Nord, climat montagnard (froid l’hiver, chaud l’été). En
dessous, climat subtropical, et climat méditerranéen (températures douces, pas froid l’hiver, précipitations en
automne et sec en été) dans la grande partie de l’Italie (Aussi présence de climat océanique).
C) Rome

Au milieu de la botte, dans la région du Latium (Campanie au Sud et Etrurie au Nord). Rome implantée sur le
Tibre (se jette dans la mer Tyrrhénienne). Mais, fortes crues qui inonde les alentour. Le site de Rome est entouré
de 7 collines :

- Aventin
- Caelius
- Capitole
- Esquilin
- Palatin
- Quirinal
- Viminal

Aussi, zones d’eau stagnante comme le Vélabre (zone marécageuse) ou l’étang dans la zone du Champ de Mars.

Ville va se créer là parce que c’est une zone de passage, notamment parce qu’une partie du Tibre est facile à
traverser. Aussi, site de Rome est à 25 km de la côte et est intéressant parce que la circulation le long de la côte
n’est pas facile. Développement de Rome grâce au sel. Est exploité dans des salines sur la côte et la ville se
trouve à l’arrivée de sel (“Via Salaria”, “Via Campana” de l’autre côté). C’est donc ici que l’on va construire le
premier pont de Rome : le Pont Sublicius (peut-être par le roi Ancus Marcius).

II. Le cadre historique


A) La protohistoire et les peuples d’Italie préromaine

Différents âges de la protohistoire (Âge du cuivre (4000 à 2200 av. J.C), Âge du bronze (2200 à 800 av. J.C),
Âge du fer (800 à 50 av. J.C)). Histoire définit par l’invention de l’écriture et la protohistoire est une période où
l’on dispose de sources écrites mais qui ne sont pas écrites par les populations. Culture matérielle qui distingue
les différents peuples. Changements identifient des spécificités régionales parmi les peuples qui se différencier à
certains endroits (ex : Inhumation des morts, pratique de la crémation). Les peuples de l’Italie préromaine :

- Substrat méditerranéen pré-indo-européen (les ligures, les Sicanes, les Sicules, …)


- Immigration transalpine du IIe millénaire (Sabins, Samnites, Latins, Etrusques, …)
- Colonisation grecque du Sud de l'Italie et de la Sicile dès le VIIIe siècle (Catane, Syracuse, Agrigente,
Tarente, Métaponte, …)
 Constitue la mosaïque italienne

Latin dans le Latium :

- Cité latine
- Cultes latins
- Langue latine

A partir du VIIe a.C, formation d’une identité ethnique (avec des noms comme Latina) et un culte commun à
Jupiter Latiaris (au mont Albain). L’autre grand peuple de l’Italie sont les étrusques (IXe au Ier siècle av. J.C),
installés dans la zone au nord de Rome. Ils ont créé des liens avec différents peuples de la Méditerranée.

B) Les régimes politiques

Royauté à Rome commence en 753 a.C avec la fondation de la ville par Romulus. Pendant environ 250 ans,
Rome est dirigé par des rois. République commence en 509 a.C, on chasse le roi et on met à la tête de la
République deux Consuls. Pendant la République, conquête de l’Italie et des peuples présents sur le territoire.
Par la suite, ils font la conquête de la Méditerranée. Constitution d’un empire territorial mais le régime politique
n’est pas en place.

Empire commence en 27 a.C. avec pour 1er l’empereur Auguste. Période de l’empire est divisée en deux : le
Haut-Empire ou le Bas-Empire (antiquité tardive). Pendant le bas-Empire, territoire est tellement grand qu’on le
divise et partie ouest s’effondre en 476 p.C. Il y a plusieurs raisons qui sont encore débattues mais notamment à
cause des attaques de peuples extérieurs et de crises économiques et sociales.
Chapitre 2 : Les légendes de la Fondation de Rome
Date de la création de Rome est le 21 avril 753 av. J.C.

I. Les différents cycles de légendes

- Héraclès et le troupeau de Géryon. Combat contre Cacus sur le Palatin (Douze travaux, il passe par l’Italie et
affronte le géant Cacus pour voler son troupeau.

- Evandre et les Arcadiens (XIIIe siècle av. J.C), il se serait installé sur le Palatin et aurait introduit l’écriture en
Italie.

A) Le cycle d’Enée

Prince troyen, fils de Vénus et du mortel Anchise. Echappe au sac de Troie et cherche une nouvelle terre. Porte
sur son dos Anchise et tient par la main son fils Ascagne. Se dirige en Grèce, puis arrive en Sicile et au Latium. Il
arrive chez les Laurentes (parfois appelés Aborigènes). Miracles apparaissent et montre que le voyage est fini.

Enée fait une alliance avec Latinus (roi des Laurentes) et se marie avec Lavinia, la fille du roi. Puis, fonde
Lavinium. Combats avec les peuples environnant et Enée disparaît. 30 ans après la fondation de Lavinium,
Ascagne fonde sa ville : Albe. La ville est ensuite dirigée par Silvius (soit fils d’Ascagne ou fils d’Enée).

B) Le cycle de Romulus

Au VIIIème a.C, Albe est dirigé par Amulius, installé sur le trône en évinçant Numitor. A forcé Rhéa Silvia, fille
de Numitor, à devenir vestale (pas d’enfant). Mais, Rhéa Silvia est violée par Mars et a deux jumeaux : Romulus
et Rémus. Amulius ordonne lui de les noyer dans le Tibre. Elle les met dans un panier qui s’arrête au niveau de
Rome. Louve les allaite et sont retrouvés par un berger, Faustulus, et sa femme Acca Larentia.

Romulus et Rémus apprennent le secret de leur naissance, retournent à Albe, tuent Amulius et remettent Numitor
sur le trône. Ils veulent fonder une nouvelle ville, et décident de la fonder au pied du Palatin. Pour la fonder, ils
attendent un auspice. Rémus voit des vautours en premier mais Romulus en voir le double. Romulus trace un
sillon pour marquer les limites de sa ville et Rémus saute au-dessus des sillons pour montrer qu'ils n’ont aucune
valeur. Romulus, tue son frère le 21 avril 753 av. J.C (devenu la fête de Parilla).

Romulus et Rémus fondent Rome mais ils le doivent à Enée. Récit légendaire créé par les auteurs au fil de
l’Antiquité.

C) Les rois sabins successeur de Romulus

- Romulus :

Règne 37 ans et aurait créé sur le Capitole un lieu pour les fugitifs des cités alentours qui souhaitent le rejoindre,
aussi à l’origine de l’enlèvement des Sabines.

Sabins refusent que leurs femmes épousent les Romains. Romains prétextent un festival équestre pour enlever
les Sabines. Romulus les supplie d’accepter d’épouser les Romains. Par la suite, autre conflit avec les Sabins,
avec le roi Titus Tatius. Les Sabins parviennent presque à envahir Rome à cause de la trahison de Tarpeia, (fille
de Spurius Tarpeius, gouverneur de la citadelle sur la colline du Capitole). Soudoyée par les Sabins et leur ouvre
la porte de la Citadelle, est ensuite écrasée par les Sabins et jetée de la falaise. Rome devient une ville double
organisée en 30 curies et 3 tribus. Romulus est un roi valeureux, pieux et rusé. Lui doit la création des licteurs,
du Sénat, des lois sur le mariage et de nouveaux cultes (Jupiter Férétrien, Jupiter Stator).

Les rois Latins et Sabins :

- Numa Pompilius (715-672) : Successeur de Romulus, caractérisé par sa piété exemplaire mais aussi par
sa qualité de pacificateur (roi Sabin). Règne entre 39 et 43 ans selon les auteurs. On lui attribue,
l’organisation de la religion romaine. Crée un calendrier des fêtes religieuses, le Grand pontife, ainsi
qu’un culte pour Jupiter Elicien sur l’Aventin, et la construction de la Régia sur le Forum.

- Tullus Hostilius (672-641) : Roi guerrier (Latin). Conquis Albe-la-Longue, affrontement se résout par le
combat des Horaces et des Curiaces. Montre l’importance de l’attachement à sa ville.
- Ancus Marcius (640-617) : Petit-fils de Numa (un roi Sabin). Belliqueux, se bat contre les Latins et les
Etrusques de Véies. Construit le port d’Ostie et met la main sur les marais salants, aussi à l’origine du
pont Sublicius.

C’est à la cour d’Ancus Marcius qu’est accueilli Tarquin, qui deviendra roi à sa mort.

II. La construction de la tradition littéraire

Certains personnages (Latinus) et certaines légendes (Romulus et Rémus) sont d’origine latine, mais
d’autres légendes (Enée) sont créées dans le monde grec et introduites en Italie.

A) L’apparition de la légende dans la littérature grecque et romaine

VIème siècle av. J.C (Grecs) :

- Stésichore ; Hellanicos de Lesbos = Enée – Rhômè


- Autres auteurs = Rhômanos, Rhômos, Rhômis

Fabius Pictor (254-201 a. C), en grec, langue d’élite :

- Annales
- Propagande ; Romulus et les ancêtres troyens

Ennius (v. 200 av. J.C), en latin :

- Annales
- Poésie - Homère

Les débuts de l’Histoire de Rome au IIIème siècle av. J.C:

- Époque des Guerres puniques, surtout 2e Guerre punique (218-20) : justifier les conquêtes
- Histoires familiales : généalogie des familles patriciennes
- Moyen d’égaler les grecs (Une Rome grecque)
B) La légende des origines et le début de l’Empire Romain

Virgile (Ier av. J.C), en latin :

- Virgile et l’Enéide = comme Homère, épopée


 Œuvre de propagande = empereur Auguste (il insiste et demande aux familles républicaines de se créer
des origines troyennes : généalogie des grandes familles = origines troyennes)

Tite-Live (Ier av. J.C), en latin :

- Histoire de la Ville depuis sa fondation, 1 seul livre sur les origines

Denys d’Halicarnasse (1er av. J.C), en grec :

- Antiquités romaines : 4 livres sur les origines


- Romains = Grecs, Rome = ville grecque

Les débuts de l’histoire à Rome au 1er a.C - 1er p.C :

- Epanouissement de la légende avec une version canonique fixée


- Principat = une monarchie
- Auguste et Romulus
C) La postérité de la légende

Pièces de monnaie montrant Romulus et l’enlèvement des Sabines. Aussi des représentations sur des autels, de la
louve et des jumeaux, …

Les représentations gardent la légende en vie. On les garde jusqu’à la fin de l’Antiquité et de l'empire romain.
D) La réception de la légende et des sources : histoire des recherches

D’un côté les hypercritiques/sceptiques qui considèrent que la tradition littéraire est mensongère et erronée. De
l’autre, fidéistes/traditionalistes qui pensent que la légende est issue de déformations mais que des données sont
vraies.

Autre étude a été faite par un auteur de mythologie comparée (Georges Dumézil). Il explique que la légende sur
les origines de Rome, et plus particulièrement sur le fait que les trois premiers rois représentent chacun une
fonction :

 Souveraineté avec Romulus/Numa, Force avec Tullus Hostilius, Prospérité avec Ancus Marcius

Chapitre 3 : La réalité sur la fondation de Rome


Premières découvertes à Rome par Giacomo Boni (1859-1925). Années 50, spécialiste Suédois, Einar Gjerstad
qui rassemble les données sur la Fondation de Rome. Fouilles continuent, notamment avec le travail d’Andrea
Carandi (1937-).

I. Romulus et Rémus ont-ils donné leur nom à Rome ?

Roma viendrait d’un lieu consacré à la divinité de la fécondité Rumina avec l’arbre sacré, le figuier Ruminal.
Existait et se trouvait au pied du Palatin et à côté du fleuve Rumon (le Tibre). Ont pour étymologie le mot
italique “Ruma” qui désigne aussi bien les mamelles d’un animal que les mamelons dessinés par le relief.
Romulus et Rémus auraient tiré leur nom de cette racine et non l’inverse.

Pour certains auteurs, Enée serait le fondateur de Rome et il aurait emmené avec lui une femme nommée Romé,
qui aurait ensuite donné son nom à la ville.

II. La grotte de Lupercal est-elle une invention ?

2007, grotte qui aurait accueilli Romulus et Rémus a été trouvée. Lupercal se trouve donc en dessous du Palatin.
A l’intérieur, fresques, coquillages et correspond à la description de Denys d’Halicarnasse. Mais quand on étudie
la grotte, on date les décorations au règne d’Auguste. Pas la grotte de la louve et signifie que dans les légendes,
la louve avait une grotte et que ce lieu devait pouvoir être vu/connu.

Rite très ancien dans la Rome primitive le 15 février. Se réunissaient sur le Palatin pour fêter les Lupercales, sous
la protection de Lupercus (protecteur des troupeaux). Les luperques se déguisent en loup pour faire peur aux
gens, puis retournaient à la grotte pour faire un sacrifice (probablement un rite de passage des jeunes hommes).

III. Rome existait-elle avant l’arrivée des jumeaux ?

A l’emplacement de Rome, collines et site à proximité fréquentés par l’Homme (Âge de bronze : 1000-600 a.C).
Petites communautés avec des rites funéraires (Grande connaissance des rites). Crémations et mettent les cendres
dans des urnes, qui sont placées dans des cabanes en bois et torchis. Sur le Palatin on retrouve une la cabane
funéraire de Romulus. Mais on ne peut pas prouver sa véracité car on ne sait pas si Romulus a vraiment existé.

Déplacement de nécropoles et réorganisation de l’habitat à l'âge du Fer. Toute la zone n’est pas forcément
construite. Aussi, rejet des nécropoles montre qu’il y a des zones d’habitat unifiées.

IV. Lavinium, Albe, Rome : Est-ce que ça s’est vraiment passé dans cet ordre ?
Fin Xe - début IXe a.C : concentration de population plus grande. Antériorité d’Albe : même chose qu’à Rome
avec des villages déplacés, mais concentration de découverte est plus importante qu’à Rome. Plus grande
importance et/ou une création antérieure à Rome.

Fin IXe s. av. J.C: trouvailles plus importantes dans la plaine. Conforme à la tradition littéraire = Il y a un
déplacement de la population depuis le mont Albain. Pas un processus de colonisation car les deux existent au
Xe s. Albe à cette époque est plus importante car c’est un pôle dans le Latium. La ville de Lavinium, comme
Albe, enjeu important car on s’y rend chaque année pour célébrer le culte de Pater Indiges. Fédéral, car toutes les
populations s’y rendaient.

Chronologie : Récits/Archéologie

 Légendes : Lavinium (Enée), Albe (Ascagne), Rome (Romulus) ; Archéologie : Albe (Lavinium Rome
Xe s.), Albe (Lavinium Rome IXe siècle), Albe (VIIIe s.).

V. Mais alors il se passe quoi à Rome au VIIIe siècle av. J.C ?

Dépeuplement des monts albains et installation de personnes de la région créent une agglomération qui est un
centre régional important. Découvertes archéologiques apportent des données sur la période de la fondation de
Rome. Dans celles d’Andréa Carandini, Murs qui peuvent être reliés à Romulus et Rémus. Se trouve au pied du
Palatin et daté de 775-750 a.C (rappelle le sillon de Romulus). Mais il ne définit pas un espace urbain. Il encercle
la commune du Palatin. Il isole seulement un secteur de l’agglomération (sorte de citadelle).

“On appelait Septimontium un jour de fête, parce qu’on faisait des cérémonies en sept endroits : le Palatin, la
Velia, la Fagutal, Subure, le Germal, le Caelius, l’Oppius et le Cispius.”  septem montes = sept collines.
Villages distincts MAIS relations de solidarité. Un état ancien de Rome, avant “Romulus”.

VI. Et la date de 753 alors ?

La date de Fondation de Rome :

- Fabius Pictor : 7 générations de 35 ans qui précèdent le début de la République, soit 748 ou 747
- Caton l’Ancien : dans Origines calcule 432 ans après la guerre de Troie et obtient 751
- Denys d’Halicarnasse : se base d’après la guerre de Troie et la 7e olympiade, soit 751
- Varron : suit Fabius Pictor et corrige la date en 753, date adoptée par Tite-Live

VII. Comment est organisée la société du VIIIe siècle ?

Grande différenciation sociale avec les biens précieux des sépultures. Tombes riches sont réservées aux chefs de
famille/clan. Structure de la société romaine : la familia, sous l’autorité d’un pater familias (père de famille).
Familles regroupées en clans (gentes), partagent le même nom de famille (gentilice). Clans de l'aristocratie sont
très importants (patriciens).

Les hommes libres qui échangent avec eux sont appelés les “clients”. Dans la deuxième moitié du VIIIe siècle
(750-700), l’aristocratie était princière. Ils se réunissaient en assemblée et ont créé la fonction de roi.

Les échanges commerciaux se développent beaucoup avec les autres populations de la mer Méditerranée.

VIII. Rome est une agglomération au VIIIe siècle mais est-elle une “cité” ?

Le peuple romain est réparti selon la curie (comices curiates) ; la fortune (comices centuriates) ; la tribu (comices
tributes). 3 tribus : Tities, Ramnes, Luceres (origine territoriale ou ethnique) et 30 curies : selon la gens (clan,
famille)

 Agglomération = pouvoir central et existence d’un grand ensemble = Septimontium. Société évoluée =
différenciation sociale (tombes). Organisation politique ? Au VIIIe s. aucun élément pour l’affirmer
Synœcisme de Rome : rassemblement de villages

- Roi (rex) : pouvoir central. Pas de principe héréditaire, il est élu par le Sénat.
- Sénat : assemblée des sages

IX. A un moment, ils font peut-être autre chose que des cabanes ?

Il faut attendre le VIIe siècle pour l’assèchement des marécages. On va aménager les alentours du Tibre. On peut
regarder 3 édifices principaux qui sont les premières constructions. Il y a :

- La Regia : en lien avec le roi (palais royal). Découverte d’un tesson de céramique avec l’inscription rex.
- Un temple de Vesta
- Le Comitim, le lieu de réunion des citoyens pour débattre et voter.

Chapitre 4 : La royauté étrusque à Rome


À Rome, deux grands groupes sociaux : l’aristocratie et la plèbe. L’aristocratie est formée par les chefs de clan
qui se reconnaissent par leur Gentes, répartis en trois tribus : Tities, Ramnes, Luceres.

Les étrusques forment 2 dodécapoles (autour de 12 cités états), qui sont indépendantes et font parties d’une
alliance appelée la « ligue étrusque ». S’allient avec des peuples pour contrer la puissance de Rome.

I. La succession des rois étrusques


A) D’après la tradition annalistique

Les 3 derniers rois de Rome (616-509) :

- Tarquin l’Ancien
- Servius Tullius
- Tarquin le Superbe
 Tarquin l’Ancien (616-578 a.C.) :

Auteurs insistent sur son origine étrangère. Immigré, fils d’immigré. Son père, Démarate (grec), riche
commerçant chassé de Corinthe, qui s’installe à Tarquinia (nom étrusque : Lucumon, Lucías en latin). Tarquin se
marie avec Tanaquil et quitte Tarquinia pour s’installer à Rome. Il travaille au service du roi Ancus Marcius, à sa
mort, Tarquin l’Ancien monte sur le trône.

Politique de conquête contre les Latins, les Sabins et certains Etrusques. Grande politique intérieure, avec la
transformation de Rome. Projet d’urbanisation du forum, il refait les murailles de la cité, installe un système
d’égout et de drainage. Il construit le Très Grand Cirque, consolide et aménage la colline du Capitole en vue de
faire construire un temple au sommet. Aussi, réformes militaires pour augmenter la cavalerie, adopte les insignes
étrusques du pouvoir : les faisceaux. Il augmente les effectifs du sénat, assemblée des sages.

Complot contre Tarquin l’Ancien. Sa femme, cache sa mort car elle veut mettre Servius Tullius sur le trône.

 Servius Tullius (575-535 a.C.) :

Marié à la fille de Tarquin l’Ancien. Mère esclave faite prisonnière pour devenir la servante de la reine
(expliquerait le nom de Servius Tullius).

N’a pas l’assentiment du sénat mais a celui du peuple. Question sur son origine étrusque. Servius a une politique
extérieure de combat avec ses voisins. Agrandit la ville de Rome en ajoutant le Viminal, Le Quirinal ou
l’Esquilin, ajoute un rempart avec fossé pour fortifier la ville (le Pomérium est agrandi). Le territoire est divisé
en 4 tribus (Citoyens divisés en fonction de leur lieu de résidence).

Au niveau religieux, il crée les cérémonies des Compitalia et des Paganalia, nouveaux cultes. Fait construire de
nouveaux temples comme celui pour Fortuna, Diane, …
A deux filles qui sont mariée à deux descendant de Tarquin l’Ancien. Tullía, se remarie avec son beau-frère (le
persuade de tuer sa femme), et lui demande de prendre le pouvoir par la force. Servius Tullius est tué par son
gendre en plein sénat. En revenant saluer son mari, elle passe en char sur le corps de son père.

 Tarquin le Superbe (535-509 a.C.) :

Entretient un régime tyrannique. Revient sur les réformes de Servius Tullius en abolissant le système centuriate.
Traite durement le sénat, met les personnes les plus pauvres aux travaux difficiles, … Superbus = l’orgueilleux.

De grands travaux ont lieu : le Circus Maximus est pourvu de gradins, il multiplie les égouts et construit le
temple de Jupiter.

Symbole de la fin de la monarchie, devenu tyrannique. Lucrèce, la femme de Tarquin Collatin, est violée par
Sextus (fils de Tarquin le Superbe). Tarquin le Superbe n’est pas à Rome (au siège d’Ardée). Le peuple se
soulève, mené par Brutus. Nouveau régime : la République, qui existe pour éviter une prise de pouvoir
tyrannique.

B) Que penser de cette tradition ?

Tombe de François de Vulco (IVe a.C). Scènes de combats et des noms inscrits au-dessus, tout est écrit en
étrusque. Caille Vibanna ou Caelius Vibenna enchaîné, Mastarna ainsi que Tarquin de Rome.

Table Claudienne de Lyon, discours de l’empereur Claude qui cite des auteurs étrusques que l’on ne connaît pas.
Servius Tullius aurait été un compagnon de Caelius qui a changé de nom (Mastarna).

Règnes trop long (devrait y avoir d’autres rois). Pas de preuve de la filiation entre Tarquin l’Ancien et Tarquin le
Superbe. Schéma narratif à trois fonctions, récits élaborés à l’époque républicaine. Tanaquil et Tullía
représentent des stéréotypes de vices étrusques d’après les auteurs latins.

II. Rome et ses institutions sous les rois étrusques


A) L’urbanisme

Construction de :

- Mur d’enceinte probablement aménagé au milieu du VIe a.C. Muraille servienne est une construction
importante.
- Travaux d’assèchements (Vélabre) avec la Cloaca Maxima qui permet un terrain beaucoup plus
praticable et sec. Techniques rappellent des systèmes du le Sud de l’Italie et en Grèce. Permet aussi
d’avoir une voie sacrée vers la place publique.
- Temple de Jupiter Capitolin, construit à la fin du VIIe. Il fait 15m de large pour 55m de long.
- Zone sacrée de Sant’Omobono, on a retrouvé des éléments de décors de ces temples (ex : Lapis niger).
Datent du milieu du VIe par des artisans grecs.
- Le Circus Maximus
B) Les institutions : roi et Sénat au VIe siècle

Le roi :

- Le Rex est à la tête de l'État.


- Dispose de l’impérium, d’origine divine. Obtenu après 2 actes religieux : l’inauguratio et l’auspicatio
- Rois latino-sabins décrits comme dévoués et respectant les gentes et rois étrusques décrits comme
riches, violents et avent une puissance absolue (tyrannie).

Le Sénat :

- Créé par Romulus avec 100 membres (3 tribus, 30 curies), assemblée des patres (villages originels)
- Augmentation progressive : 300 membres à la fin de la monarchie (Tarquin l’Ancien en ajoute 100 d’un
coup), les nouveaux sénateurs sont : patres minorum gentium (anciens : patres maiores)
- Choix des patres > roi
 Fonctions consultatives
III. Économie et société sous les rois étrusques
A) L’expansion économique

Rome au VIe : cité qui évolue avec plusieurs influences. Témoignages archéologiques, ex ; Tessères d’hospitalité
(tessera hospitalis), petit objet qui a qualité de lettre de recommandation. Autre indice du développement
économique, c’est la monnaie qui apparaît dans une forme primitive (lingots de bronze qui portent une marque,
appelés aes signatum. De fait, Rome évolue beaucoup :

- Sous Servius : 80 000 habitants


- Fin de la royauté : 130 000 habitants

Accroissement du territoire se fait avec l’ager Romanus (427h). Sur le Palatin, maisons en dur qui sont
aménagées dans le courant du VIe.

B) Les réformes serviennes

4 tribus : Suburana, Esquilina, Collina et Palatina. On appartient plus à une tribu selon sa naissance mais selon
son lieu de résidence.

Romains étaient divisés en fonction de elegir (fortune), en 5 cinq classes qui comptaient un nombre différent de
centuries. Chaque centurie vote mais l’accord des centuries de la première et deuxième classe vont faire que la
majorité des voix vont être atteintes. Mais les textes insistent sur l’attention portée par Servius Tullius aux
revendications du peuple.

Régime censitaire. Pour classer la population, recensement des citoyens. Fait au Champ de Mars et se termine
par un sacrifice purificatoire. Les plus riches sont favorisés et cela équivaut à la notion « d’égalité » antique.
Chacun obtient ce qu’il est capable d’offrir à sa patrie. Système censitaire est la base du recrutement de l’armée.

C) La révolution hoplitique

L’Etat dispose d’une armée mobilisable. Rome mettait en œuvre la phalange de type grecque = les soldats étaient
au coude à coude et formaient un mur en ligne de bataille. Ont copié les étrusques qui ont copié les grecs.

Chapitre 5 : La religion et la cité de Rome


Dans la tradition littéraire, on attribue la mise en place des éléments de la religion aux premiers rois. Parmi les 2
premiers rois, Romulus aurait fondé la ville en prenant les auspices et aurait fondé les premiers sanctuaires. Son
successeur Numa aurait mis en place les premiers sacerdoces et l’élaboration du calendrier religieux de Rome.

1. Vie religieuse en Italie avant Rome

Enée avec les objets sacrés de Troie aurait débarqué dans le Latium :

- “Aborigènes” du roi Latinus : culte de Jupiter


- Arcadien Evandre : Grand Autel dédié à Hercule

Religion des Latins existait avant celle des Romains (Albe et Rhéa Silvia, mère de Romulus et Rémus qui était
une vestale). Mais on ne peut rien prouver car les sources archaïques n’existent pas. Seules sources sur cette
période datent de l’époque républicaine et sont manipulées.

2. Définitions
 Sacer, sacrum : “tout ce qui est considéré comme la propriété des dieux”. C’est une qualité juridique,
relative à la propriété.
 Profanus : Ce qui n’est pas sacré.
 Sanctus : inviolable, “pur”. (On peut citer par exemple les enceintes urbaines, lois, traités, ambassadeurs
du peuple romain). La violation est sanctionnée d’une peine.
I. Une religion ouverte et ritualiste
A) « Quand faire c’est croire »

Religion occupait une place essentielle dans le monde romain, les activités publiques étaient placées sous le
patronat des divinités. Dans la religion romaine :

- Pas de dogme ni de révélation


- Pas des croyances ni une foi nécessaire
- Importance de la piété (pietas)
- Respect des cultes et des rituels

Pratique en groupe. Respect d’un certain nombre de gestes et pratiques. Garantit la protection divine sur la cité.

B) Le monde des dieux

Distinguer existence des dieux et religion. Pour les romains, la religion apparaît au moment de la fondation de la
cité, c’est l’aspect organisé des rituels divers. Existence de dieux divers et variés, polythéiste et le divin peut se
présenter sous pleins de formes. On peut s'adresser à une même divinité pour des compétences différentes.

Les dieux sont classés dans 3 catégories différentes :

- Dieux selecti : les dieux principaux appelés magni


- Dieux incerti : Entités mystérieuses qu’il ne faut pas contrarier. Pas de forme très définie, noms pas
forcément connus et souvent représentés en groupe (ex : Nymphes, Muses, …)
- Dieux certi : Dieux avec une compétence particulière, une petite action que l’on retrouve invoquée sous
forme de liste (ex: Veractor et Redahator, Imporcitor et Rédahator, …)

Sont pour la plupart communes aux tribus italiennes. Mais, certaines étaient locales (Mephitis en Italie du Sud).
Rome a accueilli un certain nombre de peuples voisins, les divinités vénérées par ces peuples se sont trouvées
intégrées à la religion romaine. Il y a des adaptations des cultes grecs comme celui d’Hercules.

On attribue à Numa la création de la triade capitoline. Divinités vénérées au Capitole. Les divinités sont Jupiter,
Mars et Quirinus (version divinisée de Romulus). Triade change pour devenir Jupiter, Junon et Minerve.

II. Le rex à la tête de la religion romaine

Sous la royauté, religion dirigée par le roi. Du IXe-VIIIe, émergence d’un pouvoir royal et une agglomération se
crée par le synœcisme. Gentes des Fabii et des Quinctilii affirment être des descendants de compagnons de
Romulus et Rémus. Célèbrent la fête religieuse des Lupercales (ancêtre de la Saint-Valentin).

D’après les sources littéraires, Numa a le rôle le plus important dans la mise en place des éléments de la religion.
On lui attribue l’institution du calendrier, les Flamines (prêtres responsables du culte d’une divinité en
particulier), la réorganisation des vestales. Il aurait construit un temple à Jupiter Elicien sur l’Aventin, et aurait
nommé un Grand pontife (personne chargée de la préservation des rites romains).

Rôles religieux du roi

- Consulte les auspices (avant une réunion des patres, assemblée du peuple, levée des troupes)
- Supervise la vie religieuse et l’établissement du calendrier religieux
- Accomplit des sacrifices et fait des offrandes

→ Pouvoir du roi confirmé par un vote des comices curiates : reçoit l’imperium

III. Rites et prêtrises à Rome


A) Le sacrifice

Rituel très important, accompli sur un autel au sein d’un sanctuaire. Peut être effectué dans le cadre de la famille
comme dans le cadre de la cité. Les étapes du sacrifice étaient effectuées sous le son de la tibia, une flûte.
Etapes du sacrifice :
- Examen de la victime
- Procession jusqu’à l’autel
- Prière et offrandes de vin (libations), d’encens, etc…
- Aspersion de vin et de farine (mola salsa) de la victime
- Mise à mort
- Examen des entrailles par les haruspices
- Offrande de tout ou partie des chairs de la victime dans le feu de l’autel
B) Les pontifes

Roi prend la majeure partie des décisions. Il est assisté par un flamine de Jupiter pour assurer les rapports
privilégiés entre Jupiter et le roi. Le Grand Pontife va l’aider à gérer la charge de l’organisation religieuse.

C) Les Haruspices

Lisent dans les entrailles et expliquent les prodiges. Groupe de prêtres que l’on peut appeler des “devins”. Ils
sont présents à Rome depuis le VIème siècle. Au sacrifice, il vérifie que l’animal est d’accord pour être sacrifié.
C’est aussi eux qui vont lire les entrailles, c’est ce que l’on appelle l’extipicine.

D) Les augures

Déterminé par un lituus (bâton mesure ce qu’ils voient dans le ciel) un templum. Déterminent une portion de ciel
pour y observer le vol des oiseaux, généralement vers le sud. Cela permet d’interpréter les signes des divinités.

Quand on pratiquait un certain nombre d’actions publiques ou quand on installait des lieux de culte, on doit
établir un espace défini par l’augure et approuver par les divinités. L’espace dans le ciel est projeté au sol.

 Cette observation du vol des oiseaux a déjà été faite par Romulus et Rémus quand ils ont fondé Rome.
E) Les vestales

Sont chargées d’entretenir le feu public qui se trouve dans le temple de Vesta sur le forum, qui symbolise
l’existence de la cité. Elles résident à côté du temple dans une grande demeure. Le 9 juin, fête des Vestalia.
Matrones se rendaient pieds nus dans le temple pour honorer la déesse. Sont 6 et recrutées pour 30 ans (10 ans
d’apprentissage, 10 ans de service et 10 d’éducation). Jeunes filles vierges choisies parmi de familles
d’aristocrates. Elles étaient sous l'autorité de la Grande Vestale. Tout manquement était sévèrement puni. Toute
vestale non chaste risquait la mort. Elle était enterrée vivante à la porte Colline. Parmi leurs responsabilités, elle
avait aussi le rôle de préparer la mola salsa.

Certain nombre de privilèges en faisant des sacrifices, témoigner en justice et gracier des condamnés. C’est l’une
des fonctions religieuses les plus anciennes d’Italie car présence de vestale à Albe ou à Lavinium avant Rome.

IV. Les lieux de cultes

Premiers lieux sacrés où l’on “ressentait” une présence divine, souvent dans des lieux naturels tels que :

- Le sommet des montagnes (le mont Albain avec le sanctuaire de Jupiter Latiaris)
- Les sources (la source de la nymphée Ardea sur la route d’Ardée)
- Les grottes (le Lupercal à rome)
- Les forêts (le bois sacré de Diane à Nemi)
A) L’autel

C’est l'élément le plus important dans le culte d'une divinité. Beaucoup sont associés à des temples :

- le Grand Autel d’Hercule du forum Boarium


- l’Autel de Vulcain
- l’Autel de Consus
B) Les temples

Quelques-uns sont identifiés dans les textes, certains dans l’archéologie. Considéré comme la demeure de la
divinité. Pour construire un temple, il faut définir l’espace sacré et à la fin le culte est consacré (il appartient à la
divinité, elle en a la propriété). Le temple le plus connu de l’époque archaïque est le temple de Jupiter Capitolin
au sommet de la colline du Capitole.

C) Le bois sacré (lucus)

Sont généralement délimités par des bornes, pas forcément de construction. On s'y rendait pour rendre un culte et
entretenir l’espace. On connaît un certain nombre de luci dans les environs de Rome. Il y a le bois sacré de
Diane, de Ferentina, … D’autres se trouvent dans Rome même comme le Lucus Vestae, le Lucus de Pan, …

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