Histoire

Grecque
Chronologie de l’histoire grecque: La Grèce antique

XV ème-XII ème siècle: monde mycénien Introduction:

XII ème- VIII ème siècle: Haut Archaïsme
VIII ème-V ème siècle: Période archaïque
480-325: période classique
325-31: période hellénistique/
Grèce est le nom que les romains donnaient aux hellades. Ils parlaient beaucoup
plus des grecques. Le concept politique est inexistant, le grecque communauté de
langue, hellénophone, s’opposent ... Le grecque est à la fois une culture. Il n'y avait
pas d'état nation, mais une multitude de cité, des cité états indépendants et le plus
souvents ils se faisaient la guerre.Tous les grecques ne sont pas concerné

alexandrine ensemble. Politiquement la Grèce n’existait pas.

- Trois ensemble la péninsule blacanique, les îles de la mer egée , les côtes de l’asie
mineur ( actuelle turquie ) le nord de la mer egée colonisée dans un second temps
pas avant le 7 eme siècles. Plusieurs etats sont reliées grâce à une langue et
culturelle communes

XII ème- VII ème siècle: Haut Archaïsme

XV ème-XII ème siècle: monde mycénien
-Très peu de source, de nouvelles populations, les
sources inexistantes ou indéchiffrable :
migrations ont dû se produire pendant l'Âge Obscure.
épigraphique, archéologie, oeuvres
-première sous phase géométrique ancienne (~ 900 -
850 avant J-C ).
-Mise en point de l'alphabet grecque. Ensuite, vient la
VIII ème-V ème siècle: Période archaïque période du Géométrique Moyen ( ca 850 - 750 avant J-
C , avec l’apparition des premières cités ( 776 avant J-C
Pendant, le VII ème siècle c’est l’époque orientalisante ( orient
date conventionnelle première célébration concours
anatolie et orient levant ). Puis, le VI ème siècle maturation
olympiques ( quelques petites doutes), 753 date pour la
politique, crise de la cité, principaux tyrans, grands législateurs
fondation de Rome ).
( Clisthène 508 507 isonomie un partage égale)
-période du Géométrique Récent ( ca 750 700 av jc ),
début de la phase de colonisation à travers la méditerranée,
composition de mise en forme des poèmes homériques
480-325: période classique
Pendant cette période: guerre médique grecque vs
Méditerranée.
325-31: période hellénistique/alexandrine
-Puis en -490, il y a eu la bataille de marathon, et en -480
bataille de Salamine.
période qui est complexe : de la globalisation, de la
-Seconde guerre du Péloponnèse athènes vs Sparte en - 431
mondialisation et son éclatement. Le dernier héritière de
404, défaite d'Athènes.
la grande Cléopâtre VII vaincu par Octave August, se
-La lutte pour l'hégémonie Sparte, athene, cité de thèbes, pas de
suicide. ( Géographe historien Strabon ).
vainqueurs, un vainqueur la macédoine en unifiant les anciens
cités grecques. Alexandre III mort 323 juin babylone
 Séance 1: La Grèce avant la période classique

Carte de la Grèce antique

Carte des dialectes de la Grèce antique

2000-1400 : la civilisation minoéenne

C’est pendant cette période que l’on trouve les premières traces de l’écriture en - 40000 m.
-Le nom de la ville vient du roi Minos. La civilisation était organisée autour de palais (= civilisation palatiale ) → exemple Zakros,
Malia, Phaistos.
- Les minoens obéissaient à la même structure. On sait peu de choses sur cette civilisation, leur écriture était indéchiffrable, ils
avaient comme écriture le linéaire A. Mais on a une connaissance sur leurs vestiges → les monyres → lieu de stockage de vases
énormes = pithoi
- Ils avaient aussi une autre sorte d’empire qui est la Thalassocratie = empire maritime; Minos est le premier à l’avoir mis en place.
- En 1410 : elle disparaît de façon brutale
- La découverte de cette civilisation on le doit à Arthur John Evans en 1894
- Ils ont exercé une forte influence sur la civilisation grecques.
Les Grecs Mycéniens : 1400 - 1200 / 1450 - 1150

- Ils se sont installés dans toute la Grèce continentale, ils avaient une organisation qui ressemble à celle des minoens. Les palais
mycéniens étaient organisés autour d’une pièce centrale = le mégaron, ils avaient aussi l’existence de fort = mur cyclopéens pour
montrer leur pouvoir militaire. Leur communauté était rurale DAMO = Démos ( peuple, village ). Il y avait le wa na ka = chef du
village, ensuite le roi ( basileus / basileis ) qui régnait dans le palais mycénien. La religion était présente.
- Les mycéniens ont remplacé les crétois.
- Heinrich Schliemann a repéré les vestiges de mycènes.
- Les palais mycéniens disparaissent brusquement aussi, on ne sait pas la raison. Les
historiens et chercheurs ont constaté que les palais ont tous brûlés, ce qui a permis de conserver les tablettes écrites en linéaire B
( des tablettes d’archives, étaient gravées dans l’argile, qui ne sont pas destinés à être conserver longtemps ).
- John Chadwick et Ventris 1953, parviennent à déchiffrer les tablettes mycéniennes.

Haut Archaïsme : 1200 - 800 :

- synoecisme
- il disparaît au profit du mot basileus ( roi )
- Qwasireu -> chef
- source : texte de mise à l'écrit de production littéraire de Homère et Hésiode
- trace de l'écriture

Période Archaïque : 800 - 480

- cité grecque un etat constitué d’une astu = ville et chora = territoire
- citoyens qui fait de la ville un état qui participe à la vie politique
- colonie : métropole et une colonie
 Colonisation Archaïque :
- Il y avait des successions d'aventures et la création de cité état indépendante ca VIIème et VIIième siècles. Il y a un double
impact qui fondamentalisme la politique et aussi l'économie et culturelle. Nous avons un problème, ce sont des sources, des
sources contradictoires... Les récits sont souvent en contradiction avec les données chronologiques.

- Les étapes de la colonisation :

1 étape 2eme étape

750 650, provient de l'île d’Eubée, dans le
nord du Péloponnèse, Corinthe et
juste au nord de Megard, les destinations sont
la Sicile, et l'Italie → la Grande Grèce. Ils ont été
précédés, par ex: les phéniciens 814 fondée
Carthage, fondée la sardaigne, chalciens
détroits de messine... sicile Italie. Sparte a
fondé en Italie méridionale = tarente
La colonisation grecque (1re vague : entre 770 et 650)
milieu du VIème siècle : Ils sont beaucoup plus dispersés. Les
eubéens se tournent vers la Mer Egée; les mégariens font
de même, ils contrôlent Byzance, Calcédoine en 650. Une
nouvelle venue mêle l'essentiel des côtes en Mer Noire.
Petite cité de Thera → une colonie de Sparte. Colonie
Sirène en Libye en 630. Le dernier phénomène l’existence
des colonies de deuxième génération → ex Megara fonde un
site: ville de ( sélinonte ), colonie de Corinthe = Epidame
( Albanie ), toute la méditerrané et la mer Noire qui est
devenue grecque. Les grecs étaient en Méditerranée
“ comme des grenouilles autour d’une mare ” selon Platon.

La colonisation grecque (2e vague : entre 650 et La colonisation grecque (les colonies de
500) colonies)

Modalité pratique :
- Le départ est décidé par la cité mère / métropole, la plus part du temps sans la consultation de l’oracle de Delphes, dit des messages ambigus.
Puis, il y a des missions de reconnaissance. La première expansion, l’effectif est faible. Exemple → les gens de Thera sont partis sur deux
navires centaines d’hommes ( un fils sur deux ) pentécontore. L’ex conduit par une personne archégète oikiste.
- Le but de cette expédition est de fonder un établissement qui peut répondre à deux buts → Apoikia = peuplement agricole, nouvelle cité; ou
l’idée d'établir un comptoir de commerce = emporion, naucratis = comptoir de commerce international ( Egypte ). Dès l’arrivée, les grecs se
posent la question quels seront les rapports avec les indigènes → ex les phau a Marseille se passe bien, ( les ligures ) aussi avec les mégariens
en Sicile les sicules il accueille les mégariens. Ça peut se passer : exemple → la colonie des mégariens ont héraclé sur le territoire les
mariandyniens soumis violemment et ils sont devenus des esclaves. ( sources : champ VI Odyssée Papa de Nausica ville de Sceri ).

- Puis, arriver sur le territoire, les colonisateurs tracent le plan de la ville future, réserver des espaces pour chaque fonction : l’espace sacrée
publique, un lot de terre, très égalitaire. On apportait avec soit le feu de la métropole la colonie ( Héritage du panthéon ). Des fois en plus, ils ont
instauré un culte de types héroïques du fondateur après sa mort, un culte rendu sur l’Agora : ex Sirene = Batos, Megara = Lamis. Aussi il y a
une filiation institutionnelle, les colons ont des systèmes politiques très semblables à leur métropoles. Les colons étaient indépendants de la
métropole, indépendance importante entre colonisateurs et métropoles, par exemple en 664 bataille entre Corinthe et sa colonie.
Mais alors quelles sont leur motivation ?

- Aucun texte n’en parle explicitement ce qu'une colonie est devenue. Il y a une explication : crise → doublecrise alimentaire et
politique :
- crise alimentaire → croissance démographique cadre favorable qu’offre la cité, une disposition en terre qui n'était pas limitée, une
sorte de l'aristocratie foncière. Nombreux sont absents : Thessalie, Béotie, Athene et Sparte = les plus riches terres plus étendues.

- crise politique → Archias fait parti du genos au banc des archiade, ailleure ou à Tarente des gens qui n’avaient pas leur place dans
la cité.

- Autre élément : → histoire des ( Cleroys ) : les inégalités, ils ont voulu éviter ça dans les colonies. Il est significatif que parmi les
plus anciens législateurs dans les colonies. En Italie méridionale, Zaleucos = Locres et en Sicile = Catane Charondas.

- Expérience nouvelle qui est plus bénéficiaire en retour. Les mêmes dérivés vont se reproduire, il y a eu des situations compliquées,
ils devaient remédier à une situation qui était insoutenable; il y avait aussi une deuxième volonté d’enrichissement faire des affaires ...
Les Phocéens sont des navigateurs assez redoutables.

Après ces événements, il faut s’attendre a des conséquences…

-Il y a eu une multiplication des expériences politiques, une émergence de la cité et la multiplicité de deux phénomènes qui vont
ensemble.
- Les trafics méditerranée archaïques : → une économie prémonétaire = troques, une multitude d' échanges. Exemple de
céramiques, pas fixé sur la provenance, le rapport entre le contenant et le contenu.

les commerces coloniaux ( Corinthe et l’Occident ). La métropole exporte des produits finis ( céramiques,
parfums ... ) en échanges des matières premières : des céréales ... Puis, il y avait les commerces internationaux qui

ï
-Deux catégories de commerces: impliquent des cours plus vastes ( sources : fouille sous-marine à Porquerol, deux épaves qui ont montré que les
bateaux ont une cargaison de céramique de Milet, S / Tamos, Athènes et Corinthe, il y avait de tout ).

commerces triangulaires : Milet céramiques et des étoffes en Mer Noire métal très précieux, argent Egypte
naucratis en échange du blé ( naucratis = espèce de symbole ). Exemple d’autre trace à Corinthe pour faciliter les
échanges, ils construisent un chemin de pierre = le diolkos.

- Les aristocrates qui peuvent exporter des surplus, par exemple sostratos ( plus d’aff ds sa vie ) charaxos trafique avec l’Egypte
→ du vin de l'île de Lesbos, en Andalousie le royaume de Tartessos ( colaios )

Conséquences culturelles :
- les grecques confrontés aux barbares, ils comprennent un peu ce qu’ils sont et qu’ils ont la même culture, une culture
panthéisme → Prise de conscience de l'unité culturelle. Les grecques ne sont pas partis les mains vides et ils ont ramené les
vignes, l’olivier ... la monnaie, l’alphabet. Le plus beau vase connu est le Vix, qui a été trouvé dans une tombe d’une princesse
gauloise à Vix.
Fin époque archaïque VII VI siècle :

- On va voir dans les cités des systèmes pol qui vont venir de l’oligarchie. Un déséquilibre croissant entre l’aristo qui sera foncière et
de l’autre côté les autres personnes des domaines moins rentables avoir plus de mal à en vivre et va s'accroître→ Ce qui explique
l’expansion coloniale, la pop dans les cités croit de plus en plus et il y a des tensions qui s’installent. Il trouve le moyen qui est la
création de petites colonies pour une redistribution des terres, envoyant les citoyens en trop. Il y aura un climat de stasis = crise pol et
social, des cités qui frisent la guerre civile, et la plupart des cités vont avoir des changements politiques.

- Nous avons deux évolutions et 3 sources poèmes homériques quelques passages de Thucydide, Aristote dans la politique la
constitution d’Athenes ). Puis Xénophon, Solon, Plutarque.

Phase de multiplication des magistratures, on peut Phase de la démocratie, elle

rester que 1 an au pouvoir, ils faisaient un tirage au sort
Phase monarchique 1 Phase de partage du pouvoir
des basileis qui gouvernent la
basileuse assister d’un
parité, ils se répartissent les
conseiller d’aristocrate
fonctions magistratures
basileis
archè / ai ( pers qui a une
autorité ).
*
s’est étalé sur des siècles,
ou un vote, les participants plus nbx. Puis nous avons Guenos une famille
aussi un changement dans les modes de combats. → aristocratique, définit par son
On tend vers l’isonomie ( répartition égale ). On a le
appartenance , ce sont
nomothète = un législateur celui qui réforme les lois,
aristocrates qui vont
identifie le problème dans l’organisation dans la cité
gouverner la cité.
pour que ça s'arrange. Puis, nous avons le tyran.

Première phase Deuxième phase Troisième phase Phase ultime

* Athènes : synopsis de royauté jusqu'à la fin du VIII ème siècles, puis remplacé par trois Archontes viager à vie, puis réduit à 10
ans. Enfin à partir de 683, il y a 9 archontes choisis parmi 7aristocraties sociales, ce sont eux qui rassemblent le pouvoir
exécutifs → l’archonte roi qui s’occupe de religion et l’archonte dit éponyme qui donne son nom à l'année qui s’occupe des affaires
familiales, archontes polémarque ( polemos ) chef de l’armée, puis ajouter 6 autres archontes thesmothètes ( synonyme de la lois )
nourrissent les rangs de l'Aréopage →un conseil, où les Archontes se réunissent. Les élites sociales = eupatrides → elite eco, ils
possèdent les plus grands domaines de l’Attique, hectémores = propriétaire terriens endetté, au 6 s elle a fondé la colonie de Sigée
=> crise agraire. Comme solution, on peut mettre sa propre personne en prêt, ils deviennent esclaves. Donc, les grecs se mettent à
se rebeller, de supprimer l’escalvage pour dettes. Exemple de Cylon aristocrate, grand vainqueur des JO, en 636 . Il va essayé de
faire un coup d’etat pour devenir tyran d'Athènes.

Carte de l’Attique
La cité d’Athènes = la ville (astu) + le territoire (chôra) de l’Attique
Le temps des législateur : l’exemple de Solon

- Solon est né en 640 avant JC dans une famille très aisée, il était considéré comme un faisant partie des 7 sages de la
Grèce, il est connu pour ses maximes. Le rêve de Solon était de devenir marchand, donc il va faire beaucoup de voyages. Il
voyageait pour l’expérience et ne pas être aveuglé par la richesse. Il avait beaucoup l’impression de faire partie du peuple des
démunis. Car selon lui, “ souvent les méchants sont riches et les bons pauvres mais nous ne changerons pas avec eux notre
vertus avec leur richesse l’une demeure toujours et les richesses changent de propriété tous les jours ” . Il va refaire sa
richesse à partir du commerce. Il est aussi célèbre pour ses réformes lors de son archontat en 594 avant JC. En 558
avant JC, il va trouver la mort sur l'île de Chypre.

Contexte :
- En 621, Dracon va appliquer des lois sévères, ce qui donnera à pas mal de révoltes des peuples démunis.
- Différentes classes sociales
- Les diacriens classe populaire : gouvernement populaire Pisistrate qui est un ami de Solon.
- Pediens aristocratie : pas d’avis, Lycurgue
- Paraliens classe moyenne : gouvernement oligarchique Megalas.
- Démocratie → crise sociales → économique→ politique → Stasis
- Archonte ( trois principaux ) :
- polémarque : s’occupe des affaires de la guerre
- deuxième éponyme : il donne son nom à l'année, le plus important ( titre a Solon )
- troisième roi : affaire civile
- 6 archontes : thesmothète
- Passage d’une monarchie à une oligarchie, un processus long. En 594, Solon est élu archonte éponyme pour 1 an, ( retour à la
monarchie )
- → seisachtheia : levée du fardeau, abolition de l’esclavage pour dettes, la paix sociale va revenire, loi de pacification, la cité naissante a
l'époque archaïque, il s’accompagne d’un besoin de loi comme fondement. On trouve des corpus de loi, avant ça se transmettait l’oral.
- L’arbitraire et la corruption étaient de mise. Arrive une crise → la stasis, pas de guerre civile. Pour sortir de cette crise il fallait des
réformes d'où la mise en place de grandes constitution dans certaines cités, par exemple la constitution de Lycurgue, puis de Solon
-constitution = patrios politeia ensemble des règle de la polis qui se forme à l'époque archaïque pour lutter contre la stasis en mettant de
hommes providentiels.
- La question des sources, on dispose de très peu de sources archéologiques.Aristote qui y consacre un long chapitre sur la constitutio
athénienne. Plutarque écrit un extrait de la vie de Solon, un passage qui n'évoque pas directement les réformes.
 Pisistrate, le tyran d'Athènes :

- Athènes était une cité divisée. Trois factions qui s’affrontaient à la veille de Pisistrate : les gens
de la côte ( Paraliens ) leur chef était Megacles ( il soutenait la politique modérée ); les gens de la
plaine ( Pedion ), ils favorisaient l’oligarchie, leur chef était Lycurgue; les gens de la montagne
( Diacrie ), leur chef était Pisistrate → cette séparation témoigne d’une crise sociale. Les classes
populaires veulent participer à la vie politique. Nous avons aussi une crise agraire et une lutte
aristocratique, les paysans sont en crise de dettes. Solon met en place plusieurs réformes. Des
paysans décident de suivre Pisistrate. Et il profite des hommes des factions afin d'assouvir son
envie politique → c’est l’ascension au pouvoir de Pisistrate, il est considéré comme le
représentant du demos. Pour prendre le pouvoir, il a simulé un attentat ennemi envers sa
personne en se blessant lui-même; une fois blessé, il va demander aux peuples son aide, et le
Portrait de Pisistrates
peuple va lui accorder 300 hommes. Et ils font donc une révolution contre la démocratie et
occupent l’Acropole. En 561, il prend le pouvoir. Selon Aristote, il était plus qu’un citoyen qu’un
tyran; il était doux, indulgent aux fautes. Il accordait aux indigents des avances pour leurs
travaux, afin de les empêcher de séjourner en ville au lieu de rester dispersés à la campagne, les
inciter à se contenter d’une vie modeste ( tenir les paysans en dehors de l’Agora ), ce qui résultait
à un accroissement de ses revenus grâce à la mise en culture de ses campagnes → car il
prélevait une dîme sur les récoltes, il institua des juges des dèmes.

Carte des trois zones de l’Attique

Le territoire de l’Attique est divisé en trois zones : l’astu (ville),
la paralie (côte) et la mésogée (intérieur des terres)
Les réformes de Clisthène :
- Un long processus d’appropriation des territoires et organisation institutionnelle, un moment crucial date des réformes de
Clisthène 510 508 avant JC. On ne sait pas quel fonction avait Clisthène, il a marqué l’histoire grecque et contemporaine.
Aristote place donc Clisthène dans la continuité de Solon et en rupture avec les tyrans.

- Hippias essaye de maintenir la tyrannie de son père ( Pisistrate ) mais il échoue après la mort de son frère Hipparque en 514
par Harmodios et Aristogiton ( tyrannoctones ( tueur de tyran ) ) car Hipparque était amoureux de Harmodio mais celui ci refuse.
Harmodios et Aristogiton ont été mis en valeur par la démocratie athénienne; et Hippias se réfugie chez les perses, il jouera rôle
important dans la guerre de Marathon. Après le renversement de la tyrannie, éclata la rivalité entre Isagoras et Clisthène; et
Clisthène remporte cette rivalité. Mais Isagoras n’a pas dit son dernier mot, donc il appela Cléomène, et il remporte cette victoire et
Clisthène prit la fuite avec ses hommes. Cléomène essaye de de dissoudre le conseil et de donner le pouvoir a Isagoras et à ses
amis mais il echoue, le peuple se rassembla et ils furent obliger de se réfugier dans l’Acropole, mais le peuple l’investit et le siégea
pendant deux jours; le troisième jours ils passèrent un accord avec le peuple, en échange ils devaient rappeler Clisthène. Clisthène
devient chef du parti populaire. Le peuple prit le pouvoir et se laissa diriger par Clisthène. Trois ans après, il repartit les athéniens
dans 10 tribus ( avant il y en avait 4 ), il metta en place 500 places au Conseil ( 50 par tribus ), il divisa le sol par déme : 10 dans
la ville, 10 dans la paralie, 10 dans la mésogée = trittyes. Les habitants de chaque démes forment entre eux un groupe de démotes,
désignant les citoyens par leur nom de leur déme. il y a tjr les classes censitaires : pentacosiomédimnes, cavaliers ( assez pour
entretenir un chevalier > 300 medines, zeugites ( classe moyenne ), thètes ( pauvre .. commerçant ). Zeugites et thètes n’ont pas
le droit se presenter aux elections des archontes.
Avant Guerre Médique :
- La guerre médique est un événement fondateur qui est comparable à la 1ère Guerre Mondiale de 14 18. Nous avons quatres
conséquences :

La 1 er conséquence est La 2 ème conséquence est La 3ème conséquence La 4 ème conséquence est
une cause géopolitique. politique, ça a créé une est identitaire, il y a eu une conséquence militaire, il
histoire des institutions. un développement de la y a un avènement de la
conscience force navale voir au-dessus
Comme sources nous avons Hérodote ( livre 6 à
des hoplites.
9 ), ( livre 10 11 ) Diodore de Siciles. Plutarque. Nous
avons diverses inscriptions, liste des cités vainqueur
de Platées qui est inscrite sur une colonne
serpentine trépied en or / “ décret de Themistocles ”
à moitié copié d'Hérodote. Ces épisodes sont
devenus des espaces de mythes, précocement
entretenus. Nous avons aucune source Perse,
possible que vu de Suse, cet événement n'a pas eu
autant une importance aussi grande.
- Il y a trois secteurs géographiques : l'Occident, la
métropole et l'Ionie. L’Occident interfère avec
l’histoire eugèenne. Sicile, cité très prospère
Syracuse. Dernière des grandes tyrannies où règne
la dynastie Deinoménides 406, moitié de la Sicile.
Autre l’occident, les carti font une alliance avec les
étrusques, Rome vient à peine des rois étrusques.
Comme en Grèce de l’est, il y a Syracuse, il y a des
navires : des dières et trières. Leur point commun, Carte simplifiée des déplacements des troupes perses, ainsi que des bataille
ce sont les phéniciens. générales lors des Guerres Médiques.

Sparte est la cité numéro 1 du Monde archaïque. La situation de Sparte est très stable grâce à Lycurgue, grace au caractéristique
de l'équilibre des pouvoirs : l’eunomia = équilibre, il y a 8 milles hoplites qui peuvent être assister par les populations voisines. Leur
faiblesse ce sont les déséquilibres socio-démographiques. Il y a un immense pourcentage des hilotes. En 494, il y a eu la bataille
de Sépéia ( il y a eu 6 milles morts du côté d’argos ).
Athènes était connu comme “ l'étoile qui monte ” , elle connaît un grand développement. Hippias a été chassé en 510, il y a eu un
régime participatif, avec Clisthène il y a eu un aspect militaire →une des raison essentiel de la réforme. La cité était dotée d’une
armée, ces tribus servaient aussi à la conscription militaire : 10 régiments ( officier n’est pas le stratège, c’est un état major ), il y a
10 milles hoplites par tribus qui sont recrutés par la classe moyenne. Elle avait 30 milles citoyens avec des Syracuses; elle avait
aussi quelques cavaliers, de nombreux auxiliaires. Le commandement était assuré par les stratèges; l'archonte polémarque 10 + 1
stratège décide pendant un jour. Il y avait une ambition, une forme d’impatience, une volonté internationale. Athènes regardait vers
l’Est. Elle se considérait comme la métropole des ioniens. Elle était contre l'île d’Egine.
La Grèce est la Grèce des ethné / os, Grèce des cités et la Grèce des ethnies, de toutes les régions dépourvus de cité. Elle avait une
fédération qui est la ligue thessalienne
- Ionie était une région pionnière, qui était au contact des royaume orientaux. C'était la région qui rayonnait le plus dans le domaine de
la culture ( temples, la sculpture, philo, math, géographe ). Elle avait deux cités importantes, qui sont Milet, Samos ( époque du tyran
Polycrate ). Son problème depuis les années 540, elle était devenue un néant politique car elle a été soumise par les perses => elle
était politiquement anéantie.
- Empires achéménides provient d’un nom d’un clan, c’est une population iranienne, qui s'était établie dans les Step de l’Asie Centrale

Pourquoi la guerre médique ?

- Les mèdes sont une autre peuplade iranienne. Vers 550 le
roi des perses Cyrus le Grand avait inversé un rapport, il avait
soumi les mèdes mais les grecques n’avaient pas suivies.
C'était le roi Cyrus qui a fait la conquête de l’Asie Mineure,
cette expansion a été poursuivi par ses successeur Cambyse
525 Darius jusqu'à l'Indus, il a entrepris le contrôle du
Détroit et de la Mer Noire, 3 M de Km carré qui était divisé
en 20 secteurs. On avait le grand roi qui n'était pas
considéré comme dieu sur terre, qui avait quand même une
personnalité sacrée, qui était considérée comme le
représentant du dieu Ahura-Mazda qui est le Dieu suprême.
Le roi donnait lieu à un cérémonial très lourd ce qui choqua
les grecques. Il y avait le quiproquo de la proskynèse, Ils
devaient se baiser et porter sa main a sa bouche, ce qui
donnait lieu à un profond mépris. Les grecques avaient aussi
Carte simplifiée du monde grec.
beaucoup de respect, sorte de fascination pour eux.
- L’Empire perses avait une richesse immense, elle avait la
capacité de lever des armées colossales
- Nous avons aussi autre quiproquo, les grecs ont été des
hoplites et un problèmes des forces navales, les grecques
étaient des marins mais les perses n'étaient absolument pas
des marins
Comment sont- ils venus au prise ?
La révolte d' Ionie :
- Aristagoras est un tyran de Milet par intérim, il décide de monter un coup contre le roi. Ensuite, il va tenter une aventure navale
pour s’emparer de l'île de Naxos ( pour se faire bien voir de Darius ... ) mais sa capote. Il appelle tous les ioniens à se révolter
contre les perses, ils remportent un certains nombre de succès par exemple comme des aspirations militaires, le rejet des tyrans
pro perses. Les tribus étaient inégalitaires. Quand les perses reprennent le contrôle, des premières choses ils vont réformer leur
lois ... Donc les ioniens vont chercher de l’aide en Grèce, il demande d’abord à Sparte, puis à Athènes → ils reçoivent un accueillie
favorable.
Le raid athénien et ses conséquences :
- Les grecs sont arrivés à réunir 25 navires / trières, une dizaine qui provient de la cité d'Érétrie. Ils vont jusqu'à Sarde et ils
l'incendient. Puis, il y a un coup d’etat mais sans lendemain car le roi a amorcé la riposte. Les ioniens vont être complètement
saccagé → la bataille de Ladé. Darius de reprendre l'expansion → une expansion défensive.
- En 492, des émissaires du Grand roi et sous le commandement de Mardonios demandent aux grecs de la terre et de l’eau ( pour
les perses ça représente que s’ils acceptent, c’est qu’ils ont accepté leur autorité ). Les spartiates et les athéniens refusent et tuent
les messagers perses.

Les guerres médiques :

- En 490, leur réponse est de les attaquer, un immense contingent de navires, ils soumment Eretrie en esclavage. Donc, Athènes
et Platées se révoltent sauf Sparte car occupé a fete une fete religieuse. Athene et Platées réunissent 10 milles de soldats et il y a
eu 2 fois plus de perses. Ils arrivent à Marathon, pendant 3 jours il y a eu un face à face. Durant l’été de 490, les grecques
gagnent grâce à la phalange hoplitique.
- Explication: ils soumettent une à une les îles, Erethrie résiste au siège pendant 6 jours puis trahit la population déportée dans la
région de Suze. Sous les conseils d’Hippias, les grecques débarquent à Marathon au Nord est de l’Attique, d’une part une plaine
côtière ( favorable pour un débarquement ). La cavalerie un très grand problème, les athéniens se portent à la rencontre des
envahisseurs → 9000 hoplites et 10 milles planètes au total. Dans un premier temps, ils ne font rien dans un premier temps.
Miltiade qui est un grand genos des philaïdes est moyennement motivé par l'économie mais il est motivé car il a un compte
personnel à régler avec Hippias. Ils attendent des renforts de Sparte qui viendront quand ils auront fini la fête des Carneia mais les
spartiates n’arriveront pas.

Carte du monde grec pendant les guerres médiques (v. 500-479 av. J.-C.).
Entre deux guerre :
- Evolution politique :
- Beaucoup de règlements de compte en série. Sparte était en crise dynastique, Cléomène qui a été éliminé, a été accusé de
vouloir devenir tyran, il a été remplacé par Leonidas. A Athènes La situation n’est pas mieux, Miltiade devient arrogant, il a
joué une carte personnelle, il a tenté un coup contre l'île de Parosse mais ce fut n échec. Il est blessé, et à son retour il est
traîné en justice. Il mourut pendant son procès, son fils le grand Cimon hérita de ses dettes. Une guerre naîtra à l'île d’Egine.
- En 493 92, les archontes commencèrent les travaux du port
- Une loi navale de construction des bateaux et des trières voit le jour dans les
années 483 482. Loi navale : les terres athéniennes sont riches de mines de plombs argentifère, ce métal sert à frapper les
monnaies de la chouette, il était pour la plus grande partie chaque années distribué aux citoyens. Or en 485 484, ils ont
découvert une nouvelle mine, le Laurion. Alors Thémistocle décide de convaincre les athéniens d'utiliser ce métal pour investir
dans la construction de triere en vue d'une nouvelle attaque des perses ( une trière coûte 1 talent 26 kg d’argent ).Les
athéniens confient au 100 athéniens les plus riches 1 talent chacun pour construire une trière ( invention de liturgie ).

Comment Temistocle a fait pour persuader les athéniens ?

- Plan a trois niveaux
- Dans l'immédiat, il fallait qu’il soit persuasif, il a mis le doigt où ça fait mal → Egine. Il veut réduire Egine. Tem dans ce moment-
là avait prévu un retour des perses, il a réussi à mettre une deuxième couche. Il disait que c'était plus facile de combattre sur
merquesurterre. I l a imposé une hégémonie aux autres grecques ce qui amène à une conséquence socio-politique grecque.
- Du côté des perses, on s’active aussi. En 486, Darius meurt, nouveau roi qui est Xerxes aussi la haine contre les grecques. Il
va construire un énorme pont au niveau de l'Hellespont, il a réuni une immense armée qui se met en route en 481, ils naviguent
et marchent vers la Grèce Continentale. Du côté des grecques, suite à cette nouvelle, un conseille des grecques se met en place
et ils vont décider ce qu’ils vont faire.

Deuxième guerre médique :

- 4 batailles importantes
- Thermopile : Leonidas s’occupe de cette bataille avec 300 spartiates et une autres
cités mais les grecques perdents
- artemision
- salamine
- athenien d’evacuer l’attique, them dit cité navale
- il utilise un oracle celebre d’apollon
- se protéger avec des rembard de bois
La réforme Hoplitique
- C’est un phénomène de la Grèce, un mode de combat commun, parfois on parle de l'hoplitisime que c’est soit une réformés ou
une révolution → cette idée est basée sur la datation des combats en phalange en 640.Le VIII ème siècle était la révolution
hoplitique, des équipements, artistiques.

Hoplite et sa codification militaire :

- L’armure connaît des grands changements grâce à l’Age de Fer. Par
exemple le bouclier → guène. Des codifications de combats entre hoplites.
Les hoplites avancent petit à petit, pas à pas, puis ils arrêtent de chanter et
se dirigent vers l’ennemie en avançant au pas puis au pas de course. Ensuite,
les soldats vaincus se replient. Leur but est la victoire et la défaite est la
formation. L’hoplitisme est un aspect collectif.

-Tout équipement est acheté par le soldat mais pas tout le monde ne peut être un hoplite car l'équipement coûte cher. A Athènes, il y
a 3 premiers classes et à Sparte deux classes et les deux participent à la guerre. Les hoplites ont un statut élevé dans la société.
- Hoplites dans la cité :
- Hiéroscopie : hiera : produit utilisé pour la divination, l’enfant tient le hiera et le soldat tient dans sa main un morceau de hiera. La
cité est largement mise à l'écart et elle tient une phiale = récipient pour les libations la divination va permettre de savoir s’il va
gagner.
- L’idée de la guerre a gauche : cité = skutai : archers = present ds la steppe pontique au VII e siècle, le citoyen soldat prendra un
jour sa place et la femme est presente ds la vie religieuse. Le monde grecque est importantes
- Valeurs des hoplites, les valeurs de la cité :
- les grecques encouragent les soldats à être forts, etre sur de soi ce qui est importante, que la mort n’est pas grave, au contraire la
mort apporte la gloire à la cité et à la famille,aussi de la solidarité, la richesse ne compte pas, ce qui s’oppose à l'individualisme. Le
hoplitisme forme et idéalise socialement les soldats, il donne un statut, qui donne un rôle principal. Ces images donnent une vision
d’une culture grecque très centralisée, une idéologie plus collective et solidaire. Hiéroscopie = rituelle avant le départ au combat, ils
se préparent psychologiquement, physiquement ...
- La guerre omniprésente dans leur vie quotidienne. Les décors de leurs vaisselles, dans les rues sont suspendues des trophées, les
boucliers sont laissés devant les portes pour pouvoir le nombre de hoplites. Ils votent la guerre en assemblée →contexte du haut
archaïsme, de la polis naissante, il y a aussi des troubles internes, la stasis, conflits des territoires. Les réformes hoplitiques, elle
doit son nom au hoplone nom grecque du bouclier.
 430-— 429 425
I I
416
p

Révolte des esclaves

Épidémie à Révolte de
Début des travaillant dans les mines Prise de
Athènes, Mytilène
hostilités. d'argent du Laurion (sud de « Paix de Mélos par
qui emporte contre
Premières l'Attique) ; reddition des Nicias » entre Athènes :
le tiers de la Athènes,
incursions des Spartiates assiégés dans les deux massacre de
population. qui la réduit
Péloponnésiens l'îlot de Sphactérie (baie de coalitions. la population
Mort de à l'état de
en Attique Pylos). masculine.
Périclès colonie. I
I I

Mars — 431 428 → 427 421

411 404

.
I
Expédition À Athènes, Victoire navale Siège et capitulation
-

désastreuse oligarchie de Sparte à d'Athènes : destruction des

d'Athènes en Sicile, éphémère des Aigos- murailles ; reddition
conduite par Quatre Cents ; Potamos : fin de de la flotte ; dissolution de la
Alcibiade : défection de la suprématie Ligue de Délos. Guerre
vingt mille citoyens nombreuses maritime civile : régime éphémère des
périssent. cités sujettes. d'Athènes Trente Tyrans
415→ 413 405

Repère chronologique :
Après Guerre Médique: La Ligue de Délos

Sources : La Guerre du Péloponnèse, Thucydide / Constitution d'Athènes, Aristote

- 479 double victoires des grecques / cap Mycale ( achève le plus gros de la flotte perse ). Ils vont mettre en place un système de
patrouille dans la mer Egée, qui va être confié en 478 à Athènes ( Thémistocle et Aristide ). Aristide va convaincre les autres cités a
fondé une alliance ( symmachie ) → il réunit les représentants dans l'île de Délos, pour être des symmachoi alliance maritime, chaque
cité va apporter des ressources comme des trières, sous le commandement des stratèges athéniens La Ligue de Délos. Pour
l’entretien des bateaux, ils mettent en place le phoros, cet impôt va être conservé dans l'île de Delos. Ils règlent le problème des perses en
449 Paix de Callias. Cimon ( fils de Miltiade ), il va devenir un personnage influent. En 475 / 71, Thémistocle va être ostracisé en
471, Cimon va être le seul stratège important, en 461 il va se faire exilé aussi. En 462, Ephialtes va mener une série de réformes à
Athènes, il va donner beaucoup de pouvoirs judiciaires ... Les tirages au sort sont ouverts à tous citoyens d'Athènes. Il va être aussi
exilé. En 457, Archontat des zeugites.

- Avec l'affirmation de l'hégémonie d'Athènes, les décisions se prennent à Athènes; et le trésor est entreposé à partir de -454 à
Athènes. Un décret finit par imposer aux cités l'utilisation des étalons athéniens en termes de poids et de mesures, afin d'éviter tout
risque de faux-monnayage. Ces fonds vont contribuer à l'hégémonie culturelle et religieuse d'Athènes.

- Pericles entre 443 - 431, il va être stratège tous les ans., né en 490 d’une famille aristocratique, sa mère fait partie de la famille
des Alcméonides. Il a fait le chorège des Perses, d’Eschyle.
- 1 er réforme: misthophorie → instauration du misthos, il va instaurer une sorte compensation financière pour ce qui font partie de la
Boulée. 3 oboles pour les héliastes et 1 obole pour les boulettes.
- 2 ème réforme: dokimasie→ loi de transparence , ts les magistrats qui vont entrer en charge, devront rentrer en préalable répondre de
leur vie privée et public ( un cv ).

- 3 eme reforme graphé para nomon → n’importe quel citoyen peut saisir un autre
citoyen en justice.

- 4ème réforme : en 451, réforme sur la citoyenneté, il faut avoir un père et un grand
père qui est inscrit sur un deme.

- Il est ami avec Sophocle, Phidias, Hippodamos , Anaxagore, Aspasie de Milet.

- 5 ème réforme : Fondation d’une nouvelle colonie → Thourioi en Italie du Sud.

- En 454, le trésor de la ligue est ramené de Délos à Athènes, sous prétexte de le soustraire à la menace perse. Les Athéniens en
profitent pour s’en servir pour embellir leur cité par exemple en construisant des monuments ou pour l’economie du tourisme. Le montant
du phoros est réévalué tous les 4 ans par la Boulée, à l’occasion des Panathénées. En 446, l'île de l’Eubée essaye de se révolter
contre la ligue mais elle a été réprimandée par les Athéniens, idem pour l'île de Samos en
 Histoire grecque
L1 CAMC Louise Brouard

Séance 2 : les guerres médiques

Questions
1) Présentez en quelques mots les différents documents rassemblés sur ces pages.
2) Situez en quelques mots la bataille de Salamine : quand et où a-t-elle eu lieu ? Qui
opposait-elle ? Qui fut vainqueur ?
3) Qui est Thémistocle ?
4) Evaluez la fiabilité du témoignage d’Hérodote et de celui d’Eschyle (documents 1, 2, 4 et 5).
5) Qui, parmi les Grecs, souhaite que la bataille de Salamine ait lieu ? Pour quelles raisons ?
(Documents 1 et 6.)
6) Qui, parmi les Grecs, souhaite que la bataille de Salamine n’ait pas lieu ? Pour quelles
raisons ? (Documents 1 et 6.)
7) Comparez les trières de la flotte grecque et les trières de la flotte perse : à votre avis,
lesquelles sont les plus maniables ? Pourquoi ? (Document 3.)
8) Quels éléments avantagent les Grecs lors de cette bataille (documents 2, 3 et 6) ?
9) En quoi consiste la « ruse de Grec » mentionnée dans le texte du document 2 (documents 1
et 2) ?
10) À quels indices peut-on voir que cette bataille revêt une grande importance aux yeux des
Grecs après la fin de la guerre (documents 1, 2 et 4) ?

Document 1 : les préparatifs de la bataille de Salamine

Après la défaite de l’armée de terre aux Thermopyles, la flotte grecque est parvenue à s’échapper du piège tendu
par la flotte perse au niveau du cap Artémision. Elle trouve refuge dans la baie de Salamine, où elle apprend
que les Perses, passés en Attique, en ont ravagé le territoire et ont incendié Athènes. Eurybiade, le général
Spartiate qui commande l’ensemble de la flotte grecque, s’apprête à faire voile au plus vite vers l’Isthme de
Corinthe, mais Thémistocle le convainc de rester à Salamine et d’y attendre la flotte perse pour livrer une
bataille navale en ce lieu. Voyant la flotte perse approcher de Salamine, les Grecs commencent à s’inquiéter.
Pendant ce temps, les cités du Péloponnèse ont entamé de grands travaux pour construire un rempart en travers
de l’Isthme.
Tel était le labeur auquel se consacraient les Grecs qui étaient à l’Isthme, convaincus que
désormais ils couraient la chance de tout sauver ou de tout perdre et n’ayant pas d’espoir
qu’on pût, avec la flotte, remporter un brillant succès. Instruits de ce qu’ils faisaient, ceux qui
étaient à Salamine n’en étaient pas moins pleins d’angoisse ; ce n’était pas tant pour eux-
mêmes qu’ils craignaient que pour le Péloponnèse ; pendant un temps, ils se parlaient en
secret de la bouche à l’oreille, s’étonnant de la folle imprudence d’Eurybiade ; mais enfin un
éclat public se produisit ; on s’assembla pour répéter avec beaucoup de paroles les mêmes
choses, les uns disant qu’il fallait se retirer vers le Péloponnèse et affronter pour lui le sort des
armes au lieu de rester devant un pays conquis par l’ennemi et de livrer bataille pour sa
cause ; les Athéniens, Eginètes, Mégariens, au contraire, qu’il fallait rester où l’on était et se
défendre.
Thémistocle, alors, voyant que l’opinion des Péloponnésiens allait prévaloir sur la sienne,
sortit du conseil sans qu’on s’en aperçût et expédia au camp des Mèdes un homme sur une
barque, à qui il prescrivit ce qu’il aurait à dire. Cet homme avait nom Sikinnos, et il était de la
maison de Thémistocle et pédagogue de ses fils ; par la suite, Thémistocle le fit recevoir

-1-
 Histoire grecque
L1 CAMC Louise Brouard

citoyen de Thespies1, quand les Thespiens admirent de nouveaux citoyens ; et il le fit riche.
Pour lors, cet homme, arrivé sur sa barque, dit aux commandants des Barbares 2 : « Le stratège
des Athéniens, qui se trouve animé de bons sentiments pour la cause du Grand Roi et souhaite
de voir triompher vos armes plutôt que celles des Grecs, m’a envoyé, en cachette des autres
Grecs, pour vous faire savoir que les Grecs, terrifiés, projettent de prendre la fuite, et que vous
avez l’occasion d’accomplir le plus bel exploit du monde si vous ne les laissez pas échapper.
Car ils ne sont pas d’accord entre eux ; ils ne vous opposeront plus de résistance ; et vous les
verrez, ceux qui sont pour vous et ceux qui ne le sont pas, combattre les uns contre les
autres. » Cette communication faite, l’homme se retira et repartit.
Les Barbares, ayant foi en ces nouvelles, firent débarquer dans la petite île de Psyttalie3,
située entre Salamine et le continent, un grand nombre de Perses ; et, quand on fut au milieu
de la nuit, ils firent avancer l’aile occidentale de leur ligne en arc de cercle vers la côte de
Salamine, avancer ceux qui étaient postés près de Céos4 et de Kynosoura5, et garnir de
vaisseaux tout le bras de mer jusqu’à Munichie6. Voici pourquoi ils firent avancer leurs
vaisseaux : pour qu’il fût impossible aux Grecs même de fuir, mais que, bloqués dans
Salamine, ils expiassent leurs prouesses de l’Artémision. Et voici pourquoi ils firent
débarquer des Perses dans la petite île appelée Psyttalie : au cours d’un combat naval,
hommes et épaves ne manqueraient pas d’y être rejetés, l’île étant située précisément sur le
passage de la bataille qui allait s’engager ; ils prendraient soin des leurs et ils tueraient les
autres. Ils exécutèrent ces mouvements en silence, pour que l’ennemi ne s’en aperçût pas et
consacrèrent la nuit à leurs préparatifs sans prendre aucun repos. […]
Cependant, de vives altercations continuaient entre les stratèges à Salamine. Ils ne savaient
pas encore que les Barbares les enveloppaient de leurs vaisseaux, mais les croyaient toujours à
la même place où ils les voyaient rangés durant le jour. Tandis qu’ils étaient réunis, arriva
d’Egine Aristide fils de Lysimaque, un Athénien que le peuple avait ostracisé, un homme que
j’estime (d’après ce que j’ai appris de son caractère) avoir été l’homme le meilleur d’Athènes
et le plus juste. Se tenant à la porte du conseil, il fit appeler au dehors Thémistocle, qui, loin
d’être son ami, était au contraire son ennemi au dernier degré ; mais la gravité des
circonstances lui faisait oublier cette inimitié ; il fit donc appeler Thémistocle pour
s’entretenir avec lui. Il avait entendu dire auparavant que les gens du Péloponnèse avaient
hâte de ramener les vaisseaux vers l’Isthme. Lorsque Thémistocle fut sorti, Aristide lui dit :
« Il nous faut, s’il le fallut jamais en autre circonstance, rivaliser aussi présentement à qui de
nous deux fera plus de bien à la patrie. Je te le dis : que l’on discute avec les Péloponnésiens
en longs discours ou en peu de paroles si la flotte partira d’ici, c’est égal. Je te l’affirme en
effet, car je l’ai vu de mes yeux ! Quand bien même les Corinthiens et Eurybiade en personne
le voudraient, ils seront maintenant incapables de sortir d’ici ; car nous sommes encerclés par
les ennemis. Rentre donc, annonce-le leur. »
Thémistocle répondit en ces termes : « Tu me donnes un excellent conseil, et c’est une bonne
nouvelle que tu as apportée ; ce que tu m’annonces après l’avoir vu de tes yeux est ce que,
pour mon compte, je désirais voir se produire. Sache-le en effet, c’est à mon instigation que
les Mèdes font ce qu’ils font ; il fallait bien, dès lors que les Grecs ne voulaient pas de leur
plein gré en venir à livrer bataille, les y obliger malgré eux. Mais toi, puisque tu arrives
porteur d’excellentes nouvelles, annonce-les leur toi-même ; si c’est moi qui le dis, je passerai
pour dire des choses que j’aurai inventées, ils ne me croiront pas, convaincus que les Barbares

1
Cité grecque de la région de Béotie.
2
C’est l’armée perse qu’Hérodote désigne souvent ainsi.
3
Il s’agit d’un petit îlot rocheux, situé à l’Est de Salamine, à mi-chemin entre l’île et la côte de l’Attique.
4
Nom d’une île des Cyclades, la plus proche de l’Attique.
5
Nom d’une presqu’île à l’Est de l’Attique, proche de Marathon.
6
Nom de l’une des trois baies qui constituent le port du Pirée.

-2-
 Histoire grecque
L1 CAMC Louise Brouard

ne font rien de cela. Mais toi, présente-toi devant le conseil, annonce-leur ce qu’il en est.
Lorsque tu l’auras fait, s’ils le croient, ce sera pour le mieux ; si tes paroles les laissent
incrédules, notre situation sera la même, vu qu’ils ne pourront plus s’échapper, si nous
sommes entourés de toutes parts comme tu le dis. »
Aristide se présenta devant le conseil et fit cette communication ; il déclara qu’il venait
d’Egine et qu’il avait eu grand peine à passer à l’insu des vaisseaux postés en observation ;
car la flotte grecque était complètement enveloppée par les vaisseaux de Xerxès ; et ils
conseillait de se tenir prêts, parce qu’on aurait à se défendre. Cela dit, il se retira ; et, de
nouveau, il y eut des discussions, car la plupart des stratèges ne croyait pas à la nouvelle.
Mais, pendant qu’ils refusaient d’y croire, arriva une trière conduite par des Téniens7
transfuges8 que commandait Panaitios fils de Sosiménès ; elle apportait toute la vérité. C’est
en souvenir de ce fait que le nom des Téniens fut gravé à Delphes9 sur le trépied parmi les
noms des Grecs qui avaient triomphé des Barbares. Avec ce vaisseau arrivé en transfuge à
Salamine et celui de Lemnos10 qui auparavant en avait fait autant à l’Artémision, la flotte
grecque atteignit l’effectif de 380 vaisseaux ; jusque-là, il lui manquait deux vaisseaux pour
atteindre ce nombre. Les Grecs, ayant ajouté foi aux assertions des Téniens, se préparèrent à
combattre.
Hérodote, Histoires, VII 74-83, trad. Ph.-E. Legrand modifiée

Document 2 : la bataille de Salamine

La tragédie d’Eschyle intitulée Les Perses se déroule à Suse, la capitale de l’empire perse ; la reine Atossa,
mère de Xerxès, attend des nouvelles de l’expédition de son fils contre les Grecs. Un messager arrive enfin pour
lui raconter la bataille de Salamine.
Ce qui causa, ma dame, toute notre infortune, ce fut un génie vengeur, un dieu méchant, surgi
je ne sais d’où. Un Grec vint en effet de l’armée athénienne dire à ton fils Xerxès que, sitôt
tombées les ténèbres de la sombre nuit, les Grecs n’attendraient pas davantage et, se
précipitant sur les bancs de leurs nefs, chercheraient leur salut, chacun de son côté, dans une
fuite furtive. À peine l’eut-il entendu, que, sans soupçonner là une ruse de Grec ni la jalousie
des dieux, Xerxès à tous ses généraux déclare ceci : quand le soleil aura cessé d’échauffer la
terre de ses rayons et que l’ombre aura pris possession de l’éther sacré, ils disposeront le gros
de leurs navires sur trois rangs, pour garder les issues et les passes grondantes, tandis que
d’autres, l’enveloppant, bloqueront l’île d’Ajax11 ; car, si les Grecs échappent à la mort
funeste et trouvent sur la mer une voie d’évasion furtive, tous auront la tête tranchée : ainsi
l’ordonne le Grand Roi. Un cœur trop confiant lui dictait tous ces mots : il ignorait l’avenir
que lui préparaient les dieux ! Eux, sans désordre, l’âme docile, préparent leur repas ; chaque
marin lie sa rame au tolet12 qui la soutiendra ; et, à l’heure où s’est éteinte la clarté du jour et
où se lève la nuit, tous les maîtres de rame montent dans leurs vaisseaux, ainsi que tous les
hommes d’armes. D’un banc à l’autre, on s’encourage sur chaque vaisseau long. Chacun
navigue à la place qui lui a été assignée, et les chefs de la flotte font voguer toute l’armée
navale pendant la nuit entière. La nuit se passe, sans que la flotte grecque tente de sortie
furtive. Mais, quand le jour aux blancs coursiers épand sa clarté sur la terre, voici que, sonore,
une clameur s’élève du côté des Grecs, modulée comme un hymne, cependant que l’écho des

7
Habitants de Ténos, l’une des Cyclades.
8
Transfuges : déserteurs. Les Téniens font partie des Grecs qui se sont ralliés à Xerxès et combattent aux côtés
des Perses ; la trière commandée par Panaitios fait défection pour rejoindre l’armée des Grecs et la prévenir des
manœuvres perses.
9
À Delphes se trouve un sanctuaire très important pour l’ensemble du monde grec, dédié au dieu Apollon.
10
Île du Nord de la Grèce.
11
Dans la mythologie grecque, Ajax est un héros important de la guerre de Troie ; il règne sur l’île de Salamine.
12
Tolet : petite pièce de bateau contre laquelle on place la rame pour avoir un point d’appui lorsqu’on l’actionne.

-3-
 Histoire grecque
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rochers de l’île en répète l’éclat. Et la terreur alors saisit tous les barbares, dont les espoirs
s’effondrent ; car ce n’était pas pour fuir que les Grecs entonnaient ce péan13 solennel, mais
bien pour avancer au combat, pleins de valeureuse assurance ; et les appels de la trompette
embrasaient toute leur ligne. Aussitôt les rames bruyantes, lancées sur un même rythme,
frappent l’eau profonde en cadence, et tous bientôt apparaissent en pleine vue. L’aile droite,
alignée, arrivait la première, en bon ordre. Puis la flotte entière se dégage et s’avance, et l’on
pouvait alors entendre, tout proche, un immense appel : « Allez, enfants des Grecs, délivrez la
patrie, délivrez vos enfants et vos femmes, les sanctuaires des dieux de vos pères et les
tombeaux de vos aïeux : c’est l’ultime combat ! » Et voici que de notre côté un
bourdonnement en langue perse leur répond : ce n’est plus le moment de tarder. Vaisseaux
contre vaisseaux heurtent déjà leurs étraves14 de bronze. Un navire grec a donné le signal de
l’abordage : il tranche l’aplustre15 d’un bateau phénicien16. Les autres mettent chacun le cap
sur un autre adversaire. L’afflux des vaisseaux perses d’abord résistait ; mais leur multitude
s’amassant dans une passe étroite, où ils ne peuvent se prêter secours et s’abordent les uns les
autres en choquant leurs faces de bronze, ils voient se briser l’appareil de leurs rames, et,
alors, les trières grecques adroitement les enveloppent, les frappent ; les coques se renversent ;
la mer disparaît toute sous un amas d’épaves, de cadavres sanglants ; rivages, écueils, sont
chargés de morts, et une fuite désordonnée emporte à toutes rames ce qui reste des vaisseaux
barbares – tandis que les Grecs, comme s’il s’agissait de thons, de poissons vidés du filet,
frappent, assomment, avec des débris de rames, des fragments d’épaves ! Une plainte mêlée
de sanglots règne seule sur la mer au large, jusqu’à l’heure où la nuit au sombre visage vient
tout arrêter ! Quant à la somme de nos pertes, quand je prendrais dix jours pour en dresser le
compte, je ne saurais l’établir. Jamais, sache-le, jamais en un seul jour n’a péri pareil nombre
d’hommes.
Eschyle, Les Perses, 353-432, trad. P. Mazon modifiée

Document 3 : schéma d’une trière athénienne (figure 1) et schéma

approximatif d’une trière de l’armée perse (figure 2)

Figure 1 Figure 217

13
Péan : chant militaire grec.
14
Etrave : proue, partie avant d’un bateau.
15
Aplustre : pièce d’ornement à l’avant d’un bateau.
16
Les Phéniciens forment un peuple de navigateurs qui vit sur la côte syrienne. Ils sont soumis à l’empire perse.
17
Il s’agit en réalité d’un schéma figurant une trière athénienne d’après une reconstitution erronée, mais cette
reconstitution correspond au fonctionnement des trières phéniciennes qui constituent la majeure partie de la
flotte perse.

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 Histoire grecque
L1 CAMC Louise Brouard

Document 4 : colonne serpentine

Colonne figurant trois serpents entrelacés, sur la tête desquels reposait le trépied offert par les Grecs
au sanctuaire de Delphes à l’issue de la 2nde guerre médique. Bien que les têtes de serpent aient été
brisées, la colonne (à gauche) est encore visible aujourd’hui à Istanbul ; un dessin datant du XVIe
siècle permet de se représenter la colonne lorsqu’elle était encore intacte. On peut encore lire, le long
des anneaux des trois serpents, les 31 noms de peuples grecs qui y ont été gravés. Le 19ème est celui
des Téniens.

Document 5 : ostrakon athénien portant la mention « Aristide fils de

Lysimaque »

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 Histoire grecque
L1 CAMC Louise Brouard

Document 6 : carte de la Grèce antique

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