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Rim Matrane Ayoub Mouktam

Zineb Lazaar Wissal El Jahed


Youssra Marzou Aya Zainoun

Encadré par: Mme Qafas Ahlam


Sommaire :

i. L'histoire de la Grèce Antique.


ii. La mythologie Grecque.
iii. La culture de la Grèce Antique.
iv. Les arts de la Grèce Antique.
v. La philosophie dans la Grèce Antique.
vi. L'économie dans la Grèce Antique.
i. L'histoire de la
Grèce Antique
L’histoire de la Grèce antique se décompose en plusieurs
périodes :
-Epoque Mycénienne
-Epoque Archaïque
-Epoque Classique
-Epoque Hellenistique
Epoque Mycénienne


- installations des minoens qui se considèrent comme le 1er
1600 peuple en Grèce

1400 - apparition du celebre palais kosmos

-1200 ? - Date présumée de la guerre de Troie


Epoque Archaique

IXéme s. av. J.-C. - Apparition de l'alphabet

- creation de plusieurs ETATS

VIIéme s. av. J.-C.


- Utilisation de la monnaie (drachmes)

776 - Premiers "Jeux Olympiques"

DEVLOPPEMENT DANS LA PHILOSOPHIE , LA POESIE ET LE


---- THEATRE
L'EPOQUE CLASSIQUE

498 avant J.-C. : Révolte de certaines cités grecques d'Asie


Mineure contre la Perse qui domine cette région.

490-479 avant J.-C. : Les Grecs battent les envahisseurs perses.

444-429 avant J.-C. Gouvernement de Périclès à Athènes qui


se reconstruit, après les destructions causées par les
Perses. Apogée de la civilisation classique.

431-362 avant J.-C. Guerre du Péloponnèse entre deux


coalitions emmenées l'une par Sparte et l'autre par Athènes.
Athènes est finalement vaincue et sa puissance abattue.
l'époque HELLINISTIQUE

-338 Conquete de le grece par philippe 2

regne d'ALEXANDRE le grand


-334/-323
conquêtes

la Grece devient un protectorat


-146
RomaIn

conquete par les Romains de la


-30
grece
ii. La mythologie
Grecque
DEFINITION :

La mythologie est soit


un ensemble de mythes
liés à une civilisation,
une religion ou un
thème particulier, soit
l'étude de ces mythes.

La mythologie grecque, c'est-à-dire l'ensemble organisé des mythes


provenant de la Grèce antique, se développe au cours d'une très
longue période allant de la civilisation mycénienne jusqu'à la
domination romaine
iii. La culture de
la Grèce Antique
Partie 1. La civilisation grecque :

La Grèce est l'une des


plus anciennes
civilisations du monde,
avec les civilisations
sumérienne, égyptienne
et chinoise.
La culture hellénique a vu son expansion à partir du
8e siècle avant notre ère. Cela coïncide avec :
la fondation d'Athènes par le mythe Thésée;
L'invention de la démocratie;
la construction du temple d'Apollon à Delphes;
La rédaction de l'Iliade et de l'Odyssée par Homère;

Le début du processus de
colonisation grecque en
Méditerranée et en mer
Noire.
Partie ii. L'importance de la culture dans
la civilisation :

Les grecs reprennent des récits légendaires transmis à


l'oral, et les héros dont ils relatent les exploits (Ulysse)
fournissent des modèles de comportement aux Grecs.

Ces héros constituent également une source


d'inspiration pour les artistes

Selon les Grecs, les peuples qui ne parlent pas le grec et


ne partagent pas leur culture sont appelés "barbares".
Partie iii. La culture de la Grèce
Antique :
La culture de la Grèce Antique a donné beaucoup au
monde et a marqué le début de la géométrie, l'Archimède-
Mécanique,...etc

La culture de la Grèce Antique est aussi basée sur l'amour


et la beauté.

La culture de la Grèce antique a donné au monde les Jeux


Olympiques.
Temple d'Apollon à Delphes

Ulysse, Héros de l'Iliade et l'Odyssée


iv. Les arts de la
Grèce Antique
"Parmi tous les aspects de la civilisation Grèce antique
la culture a laissé une marque indélébile sur nos
civilisations occidentales au premier plan l’art grec et
l’architecture ils ont façonné d’incroyables
sculptures comme leur célèbre statue."
Qu'est-ce qui motive l'homme à créer
des œuvres d'art à cette époque?

Les Grecs produisent des œuvres d'art commanditées* par


des aristocrates ou par l'État en guise de mémoriaux,
d'offrandes ou de décoration. Ces œuvres représentent
la beauté, la jeunesse, l'honneur ou le sacrifice.
Les grandes périodes de l'art Grec :
Après la disparition de la civilisation mycénienne, la
Grèce développe, dans un monde politique entièrement
nouveau, un art dont on a défini les caractéristiques
grâce à la céramique.
i. Période archaïque:
L’ART GÉOMÉTRIQUE:
L’ART ORIENTALISANT:

iv. L’art classique :


L'art hellénistique :
On remarque :
1. L'architecture religieuse;
2. L'évolution du portrait sculpté;
3. Mosaïques et peintures de l'art
macédonien;
4. Le développement de l'architecture
domestique;
5. La diversité des matériaux.
V. La philosophie
dans la Grèce
Antique
Un mot qui signifie deux significations :

-Phi lien : qui signifie ‘’aimer’’


-Sofia : ‘’sagesse, savoir ‘’

C’est donc une discipline qui consiste à


poser plusieurs questionnements sur
l’Homme et sur le sens de la vie à savoir :

-D’où vient-t-on ?
-De quoi est fait le monde ?
-Que se passe-t-il après la mort ?
-Comment faut-t-il vivre ?
-Comment se comporter ? faire du bien ? du mal ?
-Sommes- nous libres ?
-Et si nous étions dans un rêve ?
La philosophie est une activité qui met en avant la ‘’ raison ‘’
( le désir de comprendre et expliquer les choses ), elle
trouve son origine dans l’opposition ; des explications
mythologiques qui sont des pensés contradictoires, fictif
et peu réaliste.

Les premiers penseurs grecs à chercher des réponses


différentes de la mythologie grecs sont nommés les ‘’
présocratiques ‘’, qui existaient des années -600 (A.J.C), qui
ont tenté de comprendre le monde en exprimant leur
idées dans des fragments. Ses philosophes cherchaient
tous le temps l’origine de tout
Ce qui a développé un mot nommé : L’Archè
Donnant des exemples de philosophes
présocratiques et leurs pensées à propos de
l’archè.
-Thalès De Milet : disait que l’origine de notre
existence provient de l’Eau
*né à Milet vers 625-620 av. J.-C. et mort vers 548-
545 av. J.-C. dans cette même ville*

Thalès est connu par le calcul de la hauteur de la


grande pyramide ou la prédiction d'une éclipse, ainsi
que le théorème de Thalès. Il fut l'auteur de
nombreuses recherches mathématiques, notamment en
géométrie.

Anaximène : Lui à son tour, il fait l’air un


élément premier comme origine de tout,
pour lui, quand il pleut, Les nuages ont fait
leur apparition d’après le mouvement de
l’air, ce qui ont par la suite créer des
précipitations d’eau.
Anaximandre : disciple du père de l’école
milésienne considère que toute origine
de chose provient de l’infinité et
l’illimité ainsi qu’indéterminé, cela est
donc nommé ‘’apeiron‘’

1) SOCRATE : (464 – 399 AV J.C)


Père de la philosophie, Socrate n’a écrit aucune œuvre ; c’est son


disciple Platon qui d’après ses notes, nous a transmis les dialogues de
son maître avec les sophistes. Socrate peut être décrit comme une
contradiction vivante.

Physiquement, il est laid mais on lui reconnaissait une grande beauté


morale ; il était juste, intègre, courageux. Matériellement, il était
pauvre ; né d’un père sculpteur et d’une mère sage-femme.
Cependant, on considérait qu’il était riche en sagesse, à tel point que des
rois voulaient envoyer leurs fils en éducation auprès de lui.
Paradoxalement, cette sagesse se résumait à une formule d’ignorance : ‘’ Je
sais que je ne sais rien’’
*Sa vocation : Socrate était désigné le plus sage au monde d’après L’oracle
de la Pythie à Delphes. Ce dernier mena une enquête avec des hommes qui
était également surnommé ‘’sage’’ à son époque. Il les est mise dans une
contradiction avec eux-mêmes, jusqu’à ce qu’ils se retrouvèrent des
personnes n’ayant pas confiance en leur sagesse. Il vivait dans une illusion
de savoir, alors qu’en réalité, ils étaient des ignorants purs.

A partir de cette découverte, Socrate s’est fatalement fait des ennemis, qui
s’étaient coalisés contre lui, l’ont accusé devant un tribunal et ont
obtenu sa condamnation à mort. Tous ces faits nous sont rapportés dans «
L’apologie de Socrate de Platon ».

deuxieme grand philosophe : platon


2-Platon (428-348 av. JC)

Platon, déjà influencé par Pythagore et


Parménide, a poursuivi l'œuvre de Socrate en
approfondissant ses principes : derrière toute apparence
sensible, toute opinion, il y a une réalité plus essentielle.

Son « Allégorie de la caverne » nous présente la démarche d'un


prisonnier qui se libère progressivement de ses opinions pour
atteindre la vérité. Ensuite il redescend auprès de ses anciens
compagnons pour leur apprendre ce qu'il a découvert, mais ils se
moquent de lui, refusent son enseignement, et le tuent. L'opinion est
donc une affirmation immédiate, sans réflexion ni raisonnement,
que le philosophe cherche à détruire pour se tourner vers la vérité
stable des idées.
Cette théorie des idées crée une hiérarchie des modes de
connaissance. L'opinion, le plus bas degré, se contente d'identifier
une image en la rapportant à un objet. La science, notamment la
démarche mathématique, s'élève des objets aux idées en suivant la
méthode hypothético-déductive. Mais c'est la dialectique
philosophique qui va le plus loin, vers le principe de l'Un-Bien.

La dialectique prenait chez Platon la forme de dialogues mettant en scèn


l'activité philosophique de Socrate.
Ce dernier était généralement questionneur et les sophistes
étaient les répondeurs. Une introduction sert à présenter les
interlocuteurs et à préciser le sujet sous forme d’une question.
Puis une première partie du dialogue consiste à détruire les
opinions successivement proposées par les interlocuteurs de
Socrate par des questions portant sur les définitions, la
logique, etc. il s’arrête lorsque le sophiste admet son
ignorance, il est donc purifié de ses opinions. Il est alors
possible de passer à un second temps positif durant lequel on
cherche ensemble une bonne réponse à la question. L’accord sur
une même réponse est signe qu’on a trouvé la vérité à la fin du
dialogue.
vi. L'économie dans
la Grèce Antique
L’économie de la Grèce antique se caractérise
par une forte prégnance de l’agriculture,
base de l’économie et de la société, d’autant
plus importante que les sols grecs sont peu
fertiles. À partir du 6eme siècle av. J.-C.,
l’artisanat et le commerce, principalement
maritime, se développent.
Agriculture
L'agriculture est au fondement de l'économie
grecque. Depuis l'époque archaïque, elle est fondée
sur le « triptyque méditerranéen » : céréales, huile
d'olive et vigne — base de l'alimentation.
L'olivier et la vigne sont complétés par des cultures
maraîchères et légumineuses, des herbes sauvages ou
cultivées ainsi que des plantes oléagineuses.
L’élevage tient une place moins importante en raison
du manque de terres disponibles. Les animaux les plus
nombreux sont les chèvres et les moutons.
L’apiculture fournit du
miel, seule source de sucre
connue des Grecs.
Exigeante en main-d'œuvre,
l'agriculture peut
réclamer jusqu'à 80 % de la
population. L'assolement
biennal est la règle. Les
travaux agricoles
rythment le calendrier.
Artisanat
L’artisanat est la
transformation de
produits ou la mise en
œuvre de services grâce à
un savoir-faire
particulier et hors
contexte industriel de
masse : l'artisan assure en
général tous les stades de
sa transformation, de
réparation ou de
prestation de services, et
leur commercialisation.
Une bonne partie de
l’artisanat fait partie de la
sphère domestique. Ainsi, la
boulange et le tissage, si
importants dans l’économie
médiévale occidentale, sont le
fait des femmes ou des esclaves.
Seuls les tissus teints raffinés,
sont réalisés en atelier. Le
travail du métal, du cuir, du
bois ou encore de l’argile
(poterie) sont en revanche des
activités spécialisées, au reste
plutôt mal vues par les Grecs.
Commerce
Le commerce regroupe les unités statistiques
(entreprises, unité légales ou établissements) dont
l'activité principale consiste à revendre des
marchandises achetées à des tiers, sans les
transformer.
Commerce maritime

Très tôt, le monde grec a dû recourir au commerce maritime


pour se développer, en raison de la nécessité d’importer le blé.
Les zones d’approvisionnement sont en effet la Cyrénaïque,
l’Égypte, l’Italie et la Sicile
D’autres produits suivent : papyrus, épices, tissus, métaux,
mais aussi des matériaux de construction des navires
comme le bois, la toile de lin et de la poix.

De leur côté, les cités grecques exportent du vin, des céramiques et de


l’huile d’olive. Athènes vend également le marbre tiré du Pentélique,
renommé dans tout le monde grec, ou encore des monnaies d’argent,
dont la fabrication est particulièrement soignée et qui possèdent un
fort taux d’argent. Ces dernières servent en effet non seulement de
moyen d’échange, mais aussi de ressource métallique
L’accroissement de ces échanges entraîne un développement des techniques
financières. En effet, les marchands recourent le plus souvent à l’emprunt pour
financer tout ou en partie leurs expéditions, en raison du manque de liquidités

Le prêt à la grosse aventure, à Athènes, au 4éme siècle av. J.-C., consiste à prêter
une importante somme à court terme, avec un taux d’intérêt élevé, de 10 % à 12 %
pour un aller-simple ou de 20-30 % pour un aller-retour, mais allant jusqu’à 100 %.
Les termes du contrat sont toujours fixés par écrit, contrairement aux prêts
amicaux. Le prêteur supporte tous les risques de la traversée.

Le commerce est libre : les cités ne contrôlent que l’approvisionnement en grain


À Athènes, lors de la première séance de la nouvelle prytanie, les
réglementations sur son commerce sont vérifiées.
Commerce de détail
·Le commerce de détail est assez mal connu. Si le paysan ou l’artisan vendent
souvent eux-mêmes leur production, il existe des marchands au détail.
Regroupés en corporations, ils vendent qui du poisson, qui de l'huile, qui des
légumes. Les femmes vendent quant à elles du parfum ou des rubans. Ils paient un
droit pour leur emplacement au marché. Mal vus de la population, ils sont
généralement accusés de tricher sur les quantités.

Parallèlement aux marchands « professionnels » se trouvent ceux qui vendent


le surplus de leur production domestique, que ce soit des légumes, de l'huile ou
du pain. C'est le cas de nombreux petits paysans de l'Attique. Parmi ceux de la
ville, il s'agit souvent de femmes.
Monnaie

D’origine probablement lydienne, le monnayage


frappé arrive en Grèce vers 550 av. J.-C., d’abord
dans les cités maritimes et marchandes comme
Égine ou Athènes. Leur usage se répand au cours
du vie siècle av. J.-C. Très vite, les cités en
acquièrent le monopole. Les toutes premières
pièces sont en électrum - alliage d'or et d'argent
- puis en argent pur, métal le plus commun en
Grèce antique : les mines du mont Pangée
permettent aux cités de Thrace et de Macédoine
de frapper une grande quantité de monnaies
archaïques ; celles du Laurion donnent
naissance aux « chouettes », la monnaie la plus
célèbre du monde grec antique. Les pièces de
bronze, de valeur plus faible, n’apparaissent qu’à
la fin du ve siècle av. J.-C.
Le rôle de la monnaie est multiple dans le
monde grec. Elle est utilisée comme :
-moyen d’échange, principalement affectée aux
paiements d'État
-un outil fiscal
-une ressource métallique

Merci pour votre attention !

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