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L’EGLISE PRIMITIVE
INTRODUCTION GENERALE
Connaitre le passé de l’Eglise nous permet de bien cerner son présent et de mieux définir
une perspective pour son avenir. Or il n’est possible d’étudier le passé que par l’histoire. Alors,
cette recherche qui porte sur l’Histoire Ecclésiastique se concentre seulement sur l’aube de la
vie de l’Eglise chrétienne comme le sujet le décrive en Eglise Primitive. Nous nous demandons
alors à ce qui était vraiment cette première Eglise chrétienne. Pour satisfaire à cette soif de
connaissance sur ce point, nous allons au prime abord définir les cadres de cette étude et au
second lieu, nous parlerons de l’Eglise Primitive proprement dite.
1.1.1. HISTOIRE
Etymologiquement, le mot « histoire » vient du grec ἱστορια qui, lui aussi, est tiré du
verbe ἱστορέω. Ce verbe a trois groupes de sens. Premièrement, il signifie « chercher à savoir,
recherche, examiner, observer et explorer ». Deuxièmement, il est du sens de « questionner,
interroger, et s’informer de quelques choses ». Troisièmement, ἱστορέω veut dire « savoir,
connaitre, rapporter verbalement ou par écrit ce qu’on sait, raconter, et décrire ».1 Ce verbe
désigne donc tous les exercices qui se rapportent à la recherche d’informations sur une chose,
ou sur un lieu, ou sur une personne, ou sur un événement bien définis. Par rapport au sens de
ce verbe, le nom ἱστορια peut signifier « recherche, exploration, et information ». Il peut
également signifier « résultat d’une information ou connaissance ». Et encore, il peut se définir
comme « relation verbale ou écrite de ce qu’on a appris, ou tout simplement un récit ».2
1
Abrégé du Dictionnaire Grec-Français, 1951 éd., s.v. « ἱστορέω ».
2
Ibid., s.v. « ἱστορια ».
2
Le terme histoire représente donc une grande discipline scientifique qui met en œuvre
des diverses méthodes afin de connaitre la vraie réalité sur un événement d’une période bien
définie, dans un endroit strictement délimité. L’anthropologie, l’archéologie, l’ethnologie…
sont dans la main de l’histoire pour connaitre le passé. L’histoire est donc une science
pluridisciplinaire, et que son objet d’étude est une connaissance interdisciplinaire. En tant
qu’une gigantesque discipline scientifique, l’histoire nécessite des rigueurs et des bonnes
capacités d’analyse.
1.1.2. EGLISE
Le mot « Eglise » tire son origine du grec εκκλησια. Ce dernier est composé de la
préposition εκ- marquant l’idée de « sortir de » ou indiquant « un lieu d’origine »3 ; et de la
racine verbale καλέω qui signifie appeler.4 Dans son sens étymologique, εκ-καλέω veut dire
« appeler au dehors ».5
En grec, le nom εκκλησια a un sens plutôt politique que religieux, car il désigne une
assemblée officielle 6 ou l’assemblée générale des citoyens d’une ville.7
Pourtant, le LXX traduit en εκκλησια le קָּ הָּ לde la bible hébraïque.8 Ce terme hebreux
désigne l’assemblée du peuple convoqué par Moïse au desert.9 Alors, par rapport à cette
traduction grecque de l’hebreux קָּ הָּ ל, εκκλησια signifie peuple de Dieu assemblé au désert (Ac.
7: 38).10
L’Eglise est donc « l’ensemble de tous ceux qui croient en Jésus Christ et confessent
son nom » (Mt. 16 : 18, Ac. 2 : 42 – 47) 11 ou aussi « une communion de personnes unies par
une même foi chrétienne »12 et « que les membres de cette communion défendent la même
doctrine »,13 et ils choisissent de se réunir dans un même endroit pour faire des cultes.
3
Abrégé du Dictionnaire Grec-Français, s.v. « εκ- ».
4
Ibid, s.v. « καλέω ».
5
Ibid, s.v. « εκ-καλέω ».
6
Jean Daniélou et Henri Marrou, Nouvelle Histoire de l’Eglise Tome 1 : Des Origines à Saint Grégoire
le Grand (Paris : Editions du Seuil, 1963), 41.
7
Etienne Trocmé, « Les Première communautés : De Jérusalem à Antioche, » in Histoire du Christianisme
Tome 1 : Le Nouveau Peuple (Des origines à 250), éd. Jean-Marie Mayeur, Charles, Luce Pietri, et al. (Desclée,
2000), 61 – 95.
8
Ibid.
9
Ibid.
10
Jean Daniélou et Henri Marrou, Nouvelle Histoire de l’Eglise Tome 1 : Des Origines à Saint Grégoire
le Grand, 41.
11
Petit Dictionnaire Biblique, 1905 éd., s.v. « Eglise ».
12
Dictionnaire Hachette Encyclopédique Illustré, 1994 éd., s.v. « Eglise ».
13
Ibid.
3
1.1.3. PRIMITIVE
Le terme « primitive » est un adjectif qualificatif en forme féminine du primitif. Il veut
dire « qui est le plus ancien ». Il peut signifier également « le premier » ou « le plus près de
l’origine » ou « tel qu’une chose apparut à l’origine ».14 Cet adjectif qualifie donc l’état de ce
qui est original, ou plus près de l’original.
Quand on parle alors de l’Eglise primitive, Jérusalem, son lieu de naissance et de son
enfance, est incontournable. L’étude sur l’histoire de l’Eglise primitive est donc cadré dans la
ville de Jérusalem et aux autres villes de Palestine où elle se propageait avant d’atteindre les
frontières hellénistiques, en dehors de la Palestine. Mais dans la présente recherche nous
n’allons parler que de l’Eglise Primitive chrétienne à Jérusalem.
14
Dictionnaire Hachette Encyclopédique Illustré, 1994 éd., s.v. « Primitive ».
15
Jean Daniélou et Henri Marrou, 41.
16
Ibid., 33.
4
1.2.2. DEFINITION DU CADRE TEMPOREL DE CETTE RECHERCHE
La naissance de l’Eglise chrétienne s’étend vers la célébration de la pentecôte juive de
l’an 30.17 D’ailleurs, la définition que le Dictionnaire Hachette Encyclopédique Illustré édition
1994 donne sur l’adjectif qualificatif primitive (voir 1.1.3.) nous permet de situer cette étude à
la période apostolique. La raison de cette délimitation est non seulement le fait que les apôtres
avaient été les premiers membres et dirigeants de cette Eglise mais aussi et surtout sa première
période se déroulait au temps des apôtres. C’était à cette époque apostolique que naquit l’Eglise
chrétienne et qu’elle vit son enfance. L’Eglise primitive que nous traitons ici est donc la
communauté ecclésiale dirigée par les apôtres. Nous allons parler donc son histoire pendant le
temps apostolique.
Cette étude est donc délimitée entre l’an 30 et la période de la dispersion des apôtres en
dehors de Jérusalem et Palestine.
Bref, cette partie porte sur la définition des cadres dans lesquels cette étude se fait. Elle
consiste à s’informer sur la vie de la première communauté chrétienne à Jérusalem pendant la
période apostolique. Nous allons parler, dans la prochaine partie, de ce qui était l’Eglise
primitive d’une manière historique.
2. L’EGLISE PRIMITIVE
Dans cette partie, nous allons parler premièrement de la naissance de l’Eglise et
deuxièmement, nous verrons quelques traits caractéristiques qui marquaient la vie de cette
première Eglise chrétienne. Il se peut que ces deux points nous permettrons d’accepter le fait
que cette église était encore vraiment dans son état primitif ou original.
17
Jean Daniélou et Henri Marrou, 33.
5
fut soudainement bondée du vent venant du ciel et ils furent remplis du Saint-Esprit que celui-
ci se voyait comme des flammes sur leur têtes, séparées les unes des autres. Ils s’exprimèrent
ensuite en d’autres langues qu’ils ne savaient pas. Ce qu’ils ont dit était du témoignage sur la
mort et la résurrection de Jésus Christ. Des diasporas juives issues de tout côté du monde furent
étonnants de les entendre parler leurs langues. Beaucoup furent baptisés au nom de Jésus Christ.
Cette circonstance marque la naissance de l’Eglise chrétienne. Elle est donc la communauté qui
reçoit le témoignage des apôtres et accepte de se faire baptiser au nom du Seigneur Jésus Christ.
En tant que communauté, elle s’évoluait en vivant sa vie comme tout être vivant. C’est la
communauté ecclésiale chrétienne.
Alors, à cause de ces gestes qui les rattachaient encore à la religion judaïque, ils étaient
aussi vus comme des membres du judaïsme. Pourtant, le fait qu’ils avaient mené une autre vie
communautaire ecclésiastique à part de celle du temple poussaient les gens à les considérer
comme une nouvelle secte du judaïsme. Ainsi, face au judaïsme, les premiers chrétiens qui
formaient l’Eglise chrétienne primitive étaient des sectes juives. Cette manière de voir
conduisait les fervents du judaïsme à persécuter ces premiers chrétiens considérés comme
sectes. Ac. 4 :3-23 raconte que Pierre et Jean furent arrêtés et jugés devant le sanhédrin, puis ils
18
Jean Daniélou et Henri Marrou, 38.
19
Ibid., 41.
20
Ibid.
21
Ibid.
22
Ibid., 37.
6
furent relâchés après le procès. Ac. 5 :17 et 24 parlent aussi de l’arrestation des apôtres par
ordre du grand souverain sacrificateur.23 Pas mal de persécutions s’exécutaient contre cette
communauté chrétienne, mais cela n’arrivaient pas à l’anéantir.
En somme, l’événement raconté par l’auteur des Actes des apôtres était donc le récit
fondateur de la naissance de l’Eglise chrétienne. Puis le fait que les premiers chrétiens étaient
à la fois rattachés au judaïsme et au christianisme menait les gens à penser qu’ils étaient des
sectes. Ensuite, cela avait ouvert la porte de la persécution qui marquait une période sombre de
la vie de l’Eglise primitive. Nous allons ensuite parler de quelques spécificités de cette première
communauté ecclésiale chrétienne.
2.2.1. LA COMMUNION
La communion figure parmi les caractéristiques majeures de la première communauté
chrétienne. Le grecque κοινωνια traduit en communion signifie « ce qui est en commun, ce qui
constitue un lien, une communauté ».24 Et, c’est ce que les membres de l’Eglise primitive ont
fait. Un lien de fraternité solidifiait la communion entre eux. Ils se considéraient comme frères
et sœurs. C’est pour cette raison que l’Eglise primitive s’appelait αδελφητος (fraternité) ou
communauté des frères.25 Ils s’unissaient par la fraternité. Ils sont des frères du Christ par le
baptême26 et devenus frères en Christ par le baptême (Ac. 1 :15).27 Ils ont reçu cette communion
par l’unique mission du Saint-Esprit entre eux : créer en leur sanctifiant (Ac. 2 :4). Ainsi, ils
ont vit cette communion par l’accomplissement de la commission (Mt. 28 : 19-20) commune
entre eux : témoigner sur la mort et sur la résurrection de Jésus Christ (Ac. 2 :1).28 Nous allons
voir ensuite trois facettes qui représentaient cette communion.
L’EUCHARISTIE ET LE REPAS
La fraction du pain que Jésus a ordonné de faire était devenue une pratique qui solidifiait
la communion de l’Eglise primitive. Chaque fois qu’ils réunissaient, ils prendraient ensemble
23
Jean Daniélou et Henri Marrou, 35.
24
Dictionnaire Encyclopédiques du Christianisme Ancien Tome 1, 1990 éd., s.v. « κοινωνια ».
25
Michel Dujarier, Eglise-Fraternité : L’Ecclésiologie du Christ-Frère aux Huit Premiers Siècles
(Paris : Les Editions du Cerf, 2013), 99.
26
Ibid., 151.
27
Ibid.
28
Jean Daniélou et Henri Marrou, 32.
7
l’Eucharistie (Ac. 2 :42 ; 20 :7).29 Après la célébration de l’eucharistie, l’Eglise primitive avait
également l’habitude de faire un repas ensemble.30Cela occupait une place très importante dans
leur communauté31 et représentait également la vive communion qui existe entre les membres.
L’INDISCRIMINATION
On voyait que cette communauté avait combattu contre la discrimination pour garder la
communion. Même qu’ils étaient en majorité juifs, ils ne marginalisaient plus les femmes. Des
femmes se sont chaleureusement accueillies à bras ouverts, elles se sont considérées, comme
les hommes aussi. Ac. 1 :14 raconte que les apôtres se sont réunis pour la prière et il y avait des
femmes. Ceux qui s’exprimaient en d’autres langues selon Ac. 2 :17-18 n’étaient pas seulement
des hommes mais aussi des femmes qui se sont réunies avec eux. Elles ont également donc reçu
le Saint-Esprit. Ainsi, la prophétie de Joël (Jo. 3)32 s’accomplit. Le Saint-Esprit est promis non
seulement aux fils mais aussi aux filles.33
On voyait également que les femmes pouvaient croire en Jésus Christ comme les
hommes (Ac. 5 :14).34 Cela signifie donc qu’elles réunissaient avec eux et entendaient les
témoignages et les prédications des apôtres. Et ceux qui se sont baptisés selon Ac. 8 :12
n’étaient pas seulement des hommes mais aussi des femmes.35
Il n’y avait pas donc de la discrimination sexuelle dans la vie de l’Eglise primitive. La
communion s’étendait jusqu’à la relation hommes-femmes qui se considéraient comme frères
et sœurs dans l’Eglise. Ils acceptaient alors de loger leur réunions chez des femmes (Ac. 12 :12 ;
16 :40).36
29
Jean Daniélou et Henri Marrou, 41.
30
Ibid.
31
Lois Ligier, « La Prière et la Culte dans les Premières Communauté, » in Histoire du Christianisme
Tome 1 : Le Nouveau Peuple (Des origines à 250), éd. Jean-Marie Mayeur, Charles, Luce Pietri, et al. (Desclée,
2000), 53 – 62.
32
Alfred Kuen, La Femme dans l’Eglise (Suisse : Edition Emmaüs, 1994), 55.
33
Ibid., 53.
34
Ibid., 54.
35
Ibid.
36
Jean Daniélou et Henri Marrou.
8
sociale. Ils étaient des Galiléens. Mais des pharisiens convertis acceptaient de vivre avec eux
dans la communauté sans tenir compte de la classe sociale (Ac. 15 :5).37
2.2.2. LA REUNION
La célébration de l’eucharistie que nous venons de dire ci-dessus ne se faisait que par
chaque réunion, et accompagnée de la prière et de la louange (Ac. 2 :46).44 Ac. 20 :7 nous parle
pareillement d’une réunion dans la nuit de samedi au dimanche pendant laquelle Paul faisait
une longue prédication.45 Les réunions se tenaient dans des maisons particulières disponibles
de chaque membre. Nous avons déjà dit qu’une réunion s’est faite chez Marie, la mère de Jean-
Marc (Ac. 12 :12), et aussi chez Lydie à Philippes (Ac. 16 :40).46
Par rapport à cela, nous pouvons dire que la réunion n’était pas une chose minime pour
la vie de l’Eglise primitive. Ils se réunissaient tant que possible. La réunion était à la fois cause
37
Jean Daniélou et Henri Marrou, 37.
38
Ibid., 41.
39
Ibid.
40
Ibid.
41
Ibid.
42
Ibid.
43
Alfred Kuen, La Femme dans l’Eglise, 53.
44
Jean Daniélou et Henri Marrou, 41.
45
Ibid.
46
Ibid.
9
et résultat de la communion. Ils se réunissaient parce qu’ils avaient de la communion. Et ils se
réunissaient aussi pour qu’ils aient eu de la communion.
2.2.3. LA MULTIPLICATION
L’Eglise primitive n’était pas une statuette morte mais une pierre vivante qui s’évoluait
en se multipliant.
47
Jean Daniélou et Henri Marrou, 41.
48
Ibid.
49
Etienne Trocmé, « Les Première communautés : De Jérusalem à Antioche, » in Histoire du
Christianisme Tome 1 : Le Nouveau Peuple (Des origines à 250), 63.
50
Jean Daniélou et Henri Marrou, 41.
51
Ibid.
52
Ibid.
10
L’Eglise primitive n’était pas donc statique mais elle se multipliait. L’effectif de
membre augmentait rapidement et les services par lesquels elle accomplissait sa mission
agrandissaient en conséquence.
CONCLUSION GENERALE
En somme, cette étude concernant l’Eglise primitive nous a permis de trouver quelque
point que nous jugeons important. Nous avons défini, dans la première partie, les cadres dans
lesquels l’étude est faite. D’une manière conceptuelle, si nous nous souvenons bien, nous
sommes à la recherche des informations sur la vie de la première communauté ecclésiale
chrétienne. Nous n’avons choisi de mener cette étude que dans le cadre de la période
apostolique à Jérusalem. Nous avons parlé, dans la deuxième partie, de l’Eglise primitive
proprement dite. Elle naissait, et continuait de vivre son existence même qu’il y avait des
persécutions suites au fait qu’elle était jugée comme une secte juive. La communion, la réunion
et la multiplication étaient parmi les grands traits qui caractérisaient l’Eglise primitive.
Cette première Eglise chrétienne était donc, en tant qu’un être nouvellement née, une
communauté de fraternité vivante qui prenait le relais d’accomplir la commission de Mt. 28 :
19-20. Elle résistait à toutes sortes de persécutions et surmontait pas mal d’obstacles. Tout cela
se fait sous l’étendard de son chef : Jésus Christ de Nazareth qui fut crucifié, meurt, ressuscité
et vit au siècle des siècles.
Au premier siècle, c’étaient les apôtres qui dirigeaient l’Eglise. Mais après leur décès,
c’étaient les pères apostoliques qui se sont assis dans la locomotive.
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BIBLIOGRAPHIE
BIBLES
La sainte Bible, édition 2015 par Bibles & Publications Chrétiennes
Ny Baiboly Protestanta Malagasy, navoakan’ny Fikambanana Mampiely Baiboly tamin’ny
1965.
DICTIONNAIRES
Abrégé du Dictionnaire Grec-Français, 1951 éd., s.v. « ἱστορέω », « ἱστορια », « εκ- »,
« καλέω », « εκ-καλέω ».
OUVRAGES HISTORIQUES
Daniélou, Jean et Henri Marrou. Nouvelle Histoire de l’Eglise Tome 1 : Des Origines à Saint
Grégoire le Grand. Paris : Editions du Seuil, 1963.
Ligier, Lois. « La Prière et la Culte dans les Premières Communauté, » in Histoire du Christianisme
Tome 1 : Le Nouveau Peuple (Des origines à 250). Edité par Jean-Marie Mayeur,
Charles, Luce Pietri, et al. Desclée, 2000.
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