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MOHAC4@HOTMAIL.

COM 1
PLAN DE TRAVAIL

PLAN DE TRAVAIL
INTRODUCTION  LA RENAISSANCE CLASSIQUE
L’ ANTIQUITI  LE MANIERISME
 LAE BAROQUE
 LA CIVILISATION MESOPOTAMIENNE
 LA CIVILISATION EGYPTIENNE L ’ILLUMINISME
 LA CIVILISATION GRECQUE
L ’NEOCLASSIQUE
 LA CIVILISATION ROMAINE
LE MOYEN AGE  : L’ ELECTISME
 LA CIVILISATION PALIOCHRETIENNE L ’AVAND GARDE
 LA CIVILISATION ROMANE
LE MOUVEMENT MODERNE
 LA CIVILISATION BYSANTINE
 LA CIVILISATION GOTHIQUE LA POSTE MODERNE
LA RENAISSANCE
BIBLIOGRAPHIE.
L  'ANTIQUITE

L ’ANTIQUITÉ
1- LA CIVILISATION
MESOPOTAMIENNE.
2- LA CIVILISATION EGYPTIENNE
3- LA CIVILISATION GRECQUE.
4- LA CIVILISATION
ROMANE.
Antiquité, période de l’histoire occidentale qui commence avec la naissance du monde grec vers 2000 av. J.-C.,

Pendant l’âge du bronze, et s’achève à la fin de l’Empire romain


d’Occident en 476 apr. J.-C.

L’expansion grecque puis l’occupation romaine a marqué


la langue, les lois, l’organisation sociale, l’économie, les
techniques des peuples colonisés du bassin méditerranéen et de
l’Europe continentale. L ’Antiquité gréco-romaine tient une grande
place dans l’Europe occidentale qui y a puisé régulièrement ses modèles
artistiques, scientifiques, intellectuels, politiques, juridiques, etc. La
religion chrétienne nous vient de Rome. Le vocabulaire savant est entièrement formé à partir de mots grecs ou latins.
L’Empire romain ne cessa d’être une source d’inspiration pour les gouvernants, de Charlemagne aux dernières entreprises
colonialistes.

LA CIVILISATION MESOPOTAMIENNE

LA CIVILISATION MESOPOTAMIENNE
Mésopotamie (en grec, « le pays entre les deux fleuves »), l'un des berceaux
de la civilisation urbaine, correspondant à l'Irak et à la Syrie orientale actuels,
entre le Tigre et l'Euphrate.

LES PÉRIODES  :

 Sumérienne : 3500 à 2000 av J-C, capitale : Ur. Mésopotamie


 Babylonienne : 2000 à 1800 av J-C, capitale : Babylone.
 Assyrienne : 1800 à 300 av J-C, capitale : Khorsabad.

LA SITUATION
Mésopotamie est un nom grec qui signifie « entre deux fleuves ». Cette région
couvrait, entre le Tigre et l'Euphrate, l'est de la Syrie, le sud-est de la Turquie et la
plus grande partie de l'Irak actuels.
LES FONDEMENTS THEORIQUES  :
Ils avaient peur des phénomènes naturels, les prêtes interprétaient ces phénomènes. Les rois étaient les protecteurs de
la cité. Le pouvoir des tètes était supérieur à celui des rois.
Mésopotamie et Empire perse

LA CIVILISATION MESOPOTAMIENNE

LES VILLES :
Il y eu pour la première fois sédentarisation de l’homme. Les villes étaient des citées état avec un gouverneur dans
chaque citée.
Les villes sont déférentes dans chaque période :
 Période Sumérienne : villes ovales, édifices publiques au centre.
 Période Babylonienne : villes à tracé régulier, les temples étaient au centre tendis que les palais en périphérie
 Période Assyrienne : villes à tracé régulier, édifices publique au centre.
LES CARACTÉRISTIQUES  :
 La naissance de la cité d’état
 L’affirmation de la masse qui s’immobilise le pouvoir (religieux +politique).
 L’affirmation de la verticalité (verticalité croissante).
 La détermination de l’angle droit et le développement du plan rectangulaire.
 Traitement des surfaces par des niches, des éléments plastiques, décoration en couleur (brique émaillé).
 Utilisation du mur à Redon qui entoure tout l’édifice.
 Utilisation des créneaux et merlons comme frises supérieurs des murs.
 La Ziggourat était régit par un axe symétrie, le palais n’obéit à aucune loi de symétrie.
 La figure de base : le rectangle
 Les matériaux de construction : Brique d’argile Argile séchée au soleil. Argile cuite. La pierre
Les significations de l’architecture développées de cette manière, prennent un caractère symbolique : les valeurs
l’importance, le pouvoir d’un souverain sera en fonction de la hauteur des édifices, ainsi élevés, ce pouvoir va tester dans
des mur qui paraissent impénétrable
 Une divinité à tête des serpents couronnée d’une coiffe en bitume.
LA CIVILISATION MESOPOTAMIENNE

 Une déesse ailée.


 Le pouvoir des prêtres était plus important que le pouvoir des rois.
.
TECHNIQUES DE CONSTRUCTION  :
 La dimension des espaces dépendait de la portée, de la toiture, des terrasses lourdes
 Mur massif
 Pas d’ouvertures
 Les espaces soient ouverts sur une coint d’intérieur
 L’utilisation des murs à redent
 Traitement des surfaces par des niches, des éléments plastiques, décoration en couleur (brique émaillé).
 Utilisation des créneaux et merlons comme frises supérieurs des murs.

TYPOLOGIE  :
Les maisons  :
Les premières habitations étaient circulaires, en roseaux et boue, puis
est apparu un plan plus affirmé en brique.

Les palais  :
Appartenaient aux gouverneurs, ils étaient grand car plus la taille est importante plus la force de la roi accrue

Les temples (la Ziggourat) : Ziggourat d'Ur


Ziggourat d'Ur
LA CIVILISATION EGYPTIENNE

Construite sous le règne d'Ur-Nammu (2113-2095 av. J.-C.) puis celui de son fils Shulgi, la ziggourat de Nanna, à Ur,
a été entièrement remodelée par Nabonide, dernier souverain babylonien (556 à 539 av. J.-C.) avant la conquête de la
Mésopotamie par les Perses. Elle était dédiée au culte du dieu-lune sumérien Nanna et de son équivalent babylonien Sin.

LA CIVILISATION EGYPTIENNE
INTRODUCTIION  :
Égypte ancienne, art de l', production artistique et architecturale de la civilisation de l’Égypte ancienne, des temps
préhistoriques jusqu’à la conquête romaine, en 31 av. J.-C.

L’Égypte a connu la continuité historique la plus durable de toutes les civilisations méditerranéennes de l’Antiquité,


entre le début du IIIe millénaire av. J.-C. et le IVe siècle apr. J.-C. La géographie du pays — isolé par les déserts et unifié
par le Nil —, et sa relative étanchéité aux influences culturelles extérieures ont donné naissance à un style artistique très
spécifique qui s'affine au cours de cette longue période, tout en faisant preuve d'une étonnante continuité. L’art sous toutes
ses formes est essentiellement consacré au pharaon, souverain d’Égypte et véritable dieu vivant, ainsi qu’à la mythologie et
à la religion, cette dernière ayant ses racines dans l'animisme et le culte de la nature.

Depuis les origines, la croyance égyptienne en une vie après la mort impose que les défunts soient enterrés avec leurs
biens matériels, afin de pouvoir subsister et tenir leur rang dans l’au-delà. Les cycles réguliers de la nature — la crue
annuelle du Nil, les saisons et la progression du soleil qui régit le jour et la nuit — sont considérés comme des dons des

LA CIVILISATION EGYPTIENNE

dieux au peuple d’Égypte. La pensée, la morale et la culture égyptiennes s’enracinent dans un profond respect de l’ordre et
de l’équilibre du monde ; le changement et la nouveauté n’y ont donc pas de valeur en eux-mêmes, ce qui explique que le
style et les conventions figuratives de l’art égyptien, établis très tôt dans le cours du développement de cette civilisation,
soient demeurés presque inchangés durant plus de trois mille ans. Aux yeux de l’observateur moderne, l’expression
artistique égyptienne se caractérise par des formes hiératiques et épurées, son intention n’étant nullement de restituer
l’apparence réelle des choses, mais plutôt de saisir pour l’éternité l’essence d’une personne, d’un animal ou d’un objet.

Au Ve siècle av. J.-C., l’historien grec Hérodote écrit dans ses Histoires que


« l’Égypte est un don du Nil. » Cependant, le Nil, pour qu’il soit source de prospérité,
doit être maîtrisé en amont et en aval.

Et la civilisation égyptienne, inscrite au cœur d’un territoire peu hospitalier,


s’est développée dans la vallée creusée par le fleuve nourricier. L’Égypte ne peut être
forte que si son territoire est unifié et placé sous l’autorité d’un souverain puissant. Que
le pouvoir s’affaiblisse, et l’éclatement survient, accompagné d’une cohorte de fléaux,
invasions, misère et régression sociale.
L’histoire de l’Égypte ancienne est ainsi marquée par une alternance de périodes prospères et de périodes dites
« intermédiaires ». Au-delà des vicissitudes, toutefois, prévaut la continuité.
Carte de l'Égypte ancienne

LA SITUATION
Egypte actuelle, désert immense traversé par le Nil, axe terrestre, (sud –nord) conjugué à un céleste (est-ouest), la
course du soleil. Au nord la basse Egypte, au sud la haute Egypte, à l’est citée des vivants et à l’ouest la citée des mort.
LA CIVILISATION EGYPTIENNE

LES PÉRIODES DE CETTE CIVILISATION  :


1. Ancien empire : 2850 A 2052 av. JC.
2. Moyen empire: 2052 à 1570 av .JC .
3. Nouvel empire : 1570 à 715 av .JC.

LES FONDEMENTS THÉORIQUES  :


 Phénomènes de cycles (cycle des crues, des eau d’infiltration, de la course du soleil et la fête d’Opte) qui faisait
croire aux égyptiens que le temps était immobile et qu’il y avait une vie après la mort.
 Les égyptiens ont imaginé la naissance du monde l’esprit, qui leur a ordonné d’en prendre soin risque de le prendre.
 Culte du dieu soleil Re, le pharaon était son représentant sur terre.

LES CARACTERISTIQUES

 l’existence de deux axes (source du soleil -direction du Nil).


 masse mégalithique durable des édifices(le pyramide).
 ordre orthogonal et importance des axes.
 espace clos.
 ferme équilibrée.

Typologie  :Le temple  : Le temple sera composé d’une salle hypostyle, qui représente l’inverse végétal. L’entrée du
temple sera composée d’un pylône symbolisant les chaînes de montagnes Arabiques et libyques, après avoir franchi le
pylône, on sera en présence d’un cours de colonnades
LA CIVILISATION EGYPTIENNE

Le temple sera organisé selon un chemin axial (Nil) qui nous mènera au sanctuaire (lieu ouis posera la divinité), le
passage suivant ce chemin se fera de l’espace le plus éclairé à l’espace le moins éclairé (le passage du jour à la nuit).
Les édifices égyptiens représentent d’une manière générale une synthèse de quatre principaux vecteurs :
 L’oasis clos.
 La masse mégalithique durable (le pyramide).
 L’ordre orthogonal.
 La fonction axiale.
1. Les tombaux :
Mastaba : La première pyramide
L’édifice, constitué de six degrés superposés (comme un escalier monumental), est le premier monument de pierre du
pays. Conçu d’abord comme un mastaba, il a été agrandi et surélevé à plusieurs reprises. C’est ainsi que la construction est
devenue une pyramide.
La chambre funéraire royale se trouve sous la pyramide. Son contenu, pillé dès l’Antiquité, a disparu.
Les pyramides :
Pyramide de Gizeh (Egypte) Pyramide de Snéfrou (Dahshour) Pyramide de Saqqarah
LA CIVILISATION EGYPTIENNE

Organisation de la pharaonique société Pyramide de Gizeh (Egypte)


Intérieur d’une pyramide

Sphinx de Gizeh
LA CIVILISATION GRECQUE

3- LA CIVILISATION GRECQUE.

Après la chute de la civilisation mycénienne, l’art grec renaissait à travers une série de phases : géométrique,
orientalisant puis archaïque. Vient ensuite la période classique (ve–ive siècles) qui s’étend de la fin des guerres médiques au
règne d’Alexandre le Grand.

La maturité de l’art grec s’illustre dans le Parthénon et les autres monuments


doriques d’Athènes créés à l’initiative de Périclès, sous la direction du sculpteur
Phidias ainsi que dans la statuaire péloponnésienne issue de l’atelier de Polyclète.
Sans véritable rupture, l’art hellénistique (iiie-ier siècles) fait rayonner la plastique, l’architecture et l’urbanisme grecs
notamment à Alexandrie, à Pergame, et dans toute l’Asie Mineure…

LES PERIPDES

1. LA PÉRIODE ARCHAÏQUE
Après l'apprentissage des premiers temps, la période archaïque correspond à l'essor et à la maturation qui
prépare l'accomplissement de l'époque classique. Les monuments se multiplient dans les grands sanctuaires de Grèce, mais
également en Grèce de l'Est, où l'Ionie développe une civilisation brillante, et dans les prospères colonies occidentales.
L'art d'Athènes reflète un certain luxe à l'époque du tyran Pisistrate, que dissipent l'instauration de la démocratie et la
menace des invasions perses Grande Grèce et Sicile

LA CIVILISATION GRECQUE

Le processus de colonisation de l'Italie du Sud et de la Sicile par la Grèce débute timidement au viiie siècle av. J.-C.,
puis s'amplifie à partir du viie siècle av. J.-C. La quête de nouveaux territoires liés au développement du commerce, à la
poussée démographique et aux bouleversements politiques forcent les populations des cités grecques à émigrer vers la
péninsule italienne.

LES CARACTERISTIQUES ARCHITECTURALE DE CETTE PERIODE   :

Les temples tendent à être réalisés entièrement en pierre, y compris les colonnes ; c'est le cas des temples d'Athéna
à Smyrne (v. 630 av. J.-C.), en Ionie (aujourd'hui Izmir) et d'Artémis à Corcyre (Corfou, v. 580 av. J.-C.). Ils permettent de
suivre un deuxième phénomène important : la constitution des ordres.
Les ordres, ou styles architecturaux, affectent les différents éléments de la construction, mais particulièrement la
colonnade. La colonne dorique, sans base, se termine par un chapiteau simple fait d'un élément circulaire évasé, l'échine, et
d'une dalle carrée, l'abaque. La colonne ionique a une base formée de moulures variées et un chapiteau combinant une
échine sculptée d'oves (en forme d'œufs) et un élément horizontal dont les extrémités s'enroulent, formant des volutes sur les
deux faces

Principales, et sur les autres des cylindres, ou balustres ; l'abaque est mince et décoré. Le fût, légèrement renflé, porte
20 cannelures contiguës dans l'ordre dorique, 24, ou plus, séparées par des bandes dans la colonne ionique, qui a des
proportions plus élancées.

Sur les colonnes repose l'entablement, composé dans l'ordre dorique d'une architrave lisse et d'une frise où alternent
des éléments à rainures, les triglyphes, et des plaques presque carrées, les métopes, d'abord peintes, puis sculptées ; il y a
habituellement un triglyphe au-dessus de chaque colonne et un triglyphe par entrecolonnement ; l'arrangement des angles
pose problème. Sur l'architrave ionique, à trois bandeaux, repose une frise lisse ou ornée d'une décoration en relief

LA CIVILISATION GRECQUE

continue. À la puissance et à la rigueur de l'ordre dorique, l'ordre ionique oppose légèreté, richesse décorative et variété.
L'ordre dorique, né en Grèce, s'est répandu partout ; l'ordre ionique s'est épanoui en Grèce de l'Est, mais s'est diffusé
également au-delà, notamment à Athènes, où il a été modifié par l'introduction du chapiteau corinthien, à feuilles d'acanthe,
plus décoratif et plus pratique grâce à ses quatre faces semblables. Les styles ont été mélangés et les éléments
architecturaux utilisés comme décor.

Encore en matériaux primitifs, le temple d'Apollon à Thermon (v. 625 av. J.-C.) présente un entablement dorique,


dont subsistent des métopes en terre cuite peintes. Les plus anciens chapiteaux ioniques se rencontrent à Naxos au début du
VIe siècle ; ils s'imposent aux dépens des chapiteaux « éoliques », à volutes verticales, employés par exemple au temple
d'Athéna à Smyrne.
Le plan type du temple dorique se fixe, avec de part et d'autre de la cella, ou naos, contenant la statue de culte, le
pronaos, (« espace en avant du naos ») et l'opisthodome (« salle arrière ») ouvert sur l'extérieur. Deux colonnades faites
de deux files de petites colonnes superposées divisent l'intérieur de la cella en trois nefs ; le pronaos et l'opisthodome
présentent en façade deux colonnes entre les extrémités renforcées des murs latéraux, les antes. Autour de ces salles règne
un péristyle comportant 6 colonnes sur les petits côtés. Le temple d'Héra à Olympie (v. 600 av. J.-C.) suit déjà les
dispositions canoniques, mais, partiellement en pierre, ne s'élève pas sur la plate-forme dallée, portée par trois degrés, qui
deviendra la règle. Doriques et imposants, les temples de Grèce occidentale font preuve de liberté dans leur agencement et
le goût du décor ; en témoignent par exemple les temples C et G de Sélinonte et la Basilique (temple d'Héra I) de Paestum.

Les temples ioniques, dépourvus d'opisthodome, présentent une grande diversité. Dans les Cyclades, ils sont petits,
sans péristyle, mais munis d'un porche à l'avant ou sur leurs deux façades (oikos des Naxiens à Délos, temples d'Iria et
Sangri à Naxos). En revanche, à Samos, à Éphèse et à Didymes apparaissent des temples géants, à cella apparemment non
couverte, et diptères, c'est-à-dire entourés de deux couronnes de colonnes ; ils s'inspirent de l'Égypte.

LA CIVILISATION GRECQUE

D'autres types de bâtiments deviennent fréquents, notamment les trésors, élevés dans les sanctuaires pour abriter des
offrandes et semblables à de petits temples, et les portiques, ou stoas, adaptés à des fonctions multiples et utiles sur les
agoras comme dans les sanctuaires.

2. LA PÉRIODE CLASSIQUE  :
La période classique, de la fin des guerres médiques au règne d'Alexandre le Grand, correspond à la maturité de l'art
grec.

3. PÉRIODE PRÉCLASSIQUE OU SÉVÈRE (480-450  AV.  J.-C.)  :


Le style dorique domine. Un bon exemple est offert par le temple de Zeus à Olympie, construit par Libon d'Elis
vers 460, avec un plan clair et rigoureux, un péristyle classique, comptant 13 rangées de 6 colonnes, des colonnes
1.puissantes, mais moins lourdes qu'à l'époque archaïque.

Après la victoire des Grecs sur les Perses, la nécessité de remédier aux destructions provoque une intense activité
artistique, notamment à Athènes, devenue première puissance politique et économique de la Grèce. L'austérité des formes et
des visages fait parler de sculpture sévère et d'époque sévère

LES CARACTERISTIQUES ARCHITECTURALE DE CETTE PERIODE   :

Le style dorique domine. Un bon exemple est offert par le temple de Zeus à Olympie, construit par Libon d'Elis vers
460, avec un plan clair et rigoureux, un péristyle classique, comptant 13 rangées de 6 colonnes, des colonnes puissantes,
mais moins lourdes qu'à l'époque archaïque.

LA CIVILISATION GRECQUE

1. PREMIER OU GRAND CLASSICISME (450-400  AV.  J.-C.)

Le premier ou grand classicisme est représenté avant tout par les monuments d'Athènes créés à l'initiative de
Périclès et sous la direction du sculpteur Phidias.

Ils témoignent d'un souci extrême de la perfection technique. Pendant un temps assez bref, considéré comme l'apogée
de l'art grec, la tendance à l'idéalisation qui accompagne les recherches réalistes de l'époque précédente passe au premier
plan.

LES CARACTERISTIQUES ARCHITECTURALE DE CETTE PERIODE   :


Les constructions de marbre du mont Pentélique, au nord d'Athènes, présentent des raffinements qui compensent des
déformations optiques, mais ont également un but pratique : l'incurvation des degrés vers le haut facilite l'écoulement des
eaux ; penchées vers l'intérieur, les colonnes résistent mieux aux poussées du toit.

Le Parthénon, dorique, domine l'ensemble par sa masse (69 m sur 31 m) ; bâti par Ictinos et Callicratès (447-
432 av. J.-C.), il comporte à l'est une longue cella qui abritait la statue colossale chryséléphantine d'Athéna Parthénos,
sculptée par Phidias ; à l'ouest, une salle à peu près carrée renfermait le trésor d'Athènes. Un vestibule à 6 colonnes
précède chaque salle ; autour de l'ensemble se développe un péristyle de 8 colonnes sur 17. La conception des sculptures
remonte à Phidias, mais l'exécution montre le style de ses élèves. Les 92 métopes extérieures sont sculptées en haut relief de
combats mythologiques. Une frise continue de type ionique court sous le péristyle en haut des murs et au-dessus des façades
des porches ; elle décrit la procession des Grandes Panathénées. Les statues réunies dans les frontons représentent à l'est
la naissance d'Athéna en présence des dieux de l'Olympe, à l'ouest la dispute de la déesse et de Poséidon pour la possession
de l'Attique. Elles montrent la nouvelle technique de la draperie mouillée : les vêtements collent au corps pour le mettre en

LA CIVILISATION GRECQUE

valeur. Les plis, nombreux et variés, s'enroulent autour des formes pour en souligner le galbe ou dessinent des ondulations
qui rendent le mouvement. Une grande partie de ces sculptures se trouve à Londres, au British Museum.

Les Propylées, entrée monumentale, furent entrepris en 437 av. J.-C., mais l'insuffisance de l'espace disponible et


la guerre du Péloponnèse qui éclata en 442 entre Athènes et Sparte empêchèrent la réalisation complète du projet de
Mnésiclès. Le bâtiment comporte deux porches à 6 colonnes doriques en façade de part et d'autre d'un mur percé de
5 portes. Des ailes dissymétriques en saillie vers l'extérieur se greffent sur le porche ouest, plus profond et doté de colonnes
intérieures ioniques. Des barres de fer renforçaient les architraves. L'Érechthéion (421-407 av. J.-C.), construit dans un
style ionique raffiné, sans doute par Mnésiclès, s'établit sur un sol en pente et regroupe plusieurs cultes. La salle principale,
à l'est, contenait l'idole en bois, ou xoanon, d'Athéna Polias, protectrice de la cité, auparavant honorée dans le Vieux
Temple dont les fondations subsistent à proximité. La tribune des Caryatides surmonte le tombeau d'un roi mythique.
Pour Athéna Niké (« victoire ») fut érigé un temple ionique de dimensions modestes mais remarquable par sa finesse et sa
position au sommet du bastion sud-ouest de l'Acropole. Ses frises et celles du parapet élevé au bord de la terrasse évoquent
la guerre et la victoire.

Le temple d'Héphaïstos (pseudo-Théseion), au bord de l'Agora d'Athènes, et d'autres temples attiques sont influencés
par le Parthénon ; Iktinos aurait construit le temple d'Apollon à Bassai, en Arcadie, d'où provient le plus ancien chapiteau
corinthien connu.

4. SECOND CLASSICISME (V.  400-323  AV.  J.-C.)  :


La défaite d'Athènes dans la guerre du Péloponnèse ouvre une période de rivalités entre les cités, à la faveur
desquelles Philippe II, roi de la Macédoine voisine (359-336 av. J.-C.), réussit à imposer sa domination sur la Grèce (338).
Son fils Alexandre (336-323) conquiert l'Empire perse ; à sa mort, le monde grec comprend l'Égypte et tout le Proche-

LA CIVILISATION GRECQUE

Orient, jusqu'à l'Inde. Dans ce monde en transformation, l'art reflète la diminution du sens communautaire lié à la cité et
l'émergence de l'individu, avec sa sensibilité et ses passions.

LES CARACTERISTIQUES ARCHITECTURALE DE CETTE PERIODE   :

Dans les temples doriques, comme celui d'Asclépios à Épidaure (v. 380 av. J.-C.) l'opisthodome tend à disparaître.


Les espaces intérieurs se dégagent et s'enrichissent grâce à des matériaux colorés et au décor, auquel participe le chapiteau
corinthien. Au temple d'Athéna Aléa à Tégée (v. 350), en Arcadie, la cella s'orne de colonnes engagées à chapiteaux
corinthiens portant un étage ionique. Les recherches décoratives concernent en particulier les tholos, édifices ronds,
doriques construites à Delphes (v. 380) et à Épidaure (360-330), ainsi que la tholos ionique d'Olympie (Philippeion ;
v. 330).

L'ordre ionique connaît une renaissance en Asie Mineure. Le projet le plus grandiose est la reconstruction du temple
d'Artémis à Éphèse, entreprise vers 330 selon le plan archaïque. Par ailleurs, Pythéos conçoit pour Athéna à Priène un
nouveau plan de temple ionique proche du dorique. Le même Pythéos est l'architecte du mausolée d'Halicarnasse, tombeau
de Mausole, roi de Carie, une des Sept Merveilles du monde. Il comporte une chambre funéraire entourée de colonnes

ioniques, mais aussi des éléments non grecs, podium et toit en forme de pyramide à degrés. Des frises et des statues
ornent les différentes parties du monument ; un quadrige au sommet transportait Mausole chez les dieux.

Peu après le milieu du siècle commence la série des tombes macédoniennes qui dure environ deux cents ans ; la
plupart se trouvent en Macédoine, notamment à Vergina, site de la nécropole royale. Creusées sous la terre et surmontées
d'un tumulus, elles comprennent une chambre et un vestibule derrière une façade à décor architectural. La plupart sont
couvertes de voûtes en berceau, dont la technique fut mise au point par des architectes grecs vers 340 av. J.-C. Une tombe
au contenu précieux est attribuée à Philippe II de Macédoine.

LA CIVILISATION GRECQUE

5. PERIODE HELLENISTIQUE  :
L'art HELLENISTIQUE  se développe en Grèce et dans l'Orient conquis par Alexandre le Grand. Après une
phase de conflits (v. 323-275 av. J.-C.), les réalisations les plus originales apparaissent dans les royaumes issus de la
division de l'empire d'Alexandre le Grand (v. 275-150). Les grands centres d'art sont les villes nouvelles, en particulier
Alexandrie en Égypte et Pergame en Asie Mineure ; les dynasties donnent libre cours à leur goût du grandiose et du luxe ;
des formes mixtes naissent de la rencontre de l'art grec avec les traditions orientales. Le rôle de la Macédoine est
relativement secondaire, de même celui d'Athènes, qui garde son prestige culturel.
La troisième phase (150-31) correspond à la domination romaine. Entre le début du IIe siècle et 31 av. J.-C., date
de la bataille d'Actium, où Octave, le futur empereur Auguste, écrase Antoine et Cléopâtre, dernière reine d'Égypte, les
États grecs passent progressivement sous le contrôle des Romains. Mais, selon Horace, le vaincu subjugue son farouche

vainqueur, d'ailleurs familiarisé de longue date avec l'art grec grâce aux colonies helléniques installées en Italie et par
l'intermédiaire des Étrusques. Rome, où se concentre la richesse, accueille des masses d'œuvres rapportées par les
généraux vainqueurs et attire les artistes grecs, dont les artistes romains deviennent les émules.

L'art hellénistique reflète les traits marquants de son époque : individualisme, cosmopolitisme, goût de l'érudition et
du théâtre, mysticisme et influence des religions orientales. Les progrès dans l'imitation de la réalité (mimésis) en
constituent l'apport majeur, mais l'art est aussi marqué par une tendance tournée vers le passé. Porteur d'un réalisme à
valeur universelle, il eut un retentissement considérable, puisqu'on le décèle jusqu'en Chine.

LA CIVILISATION GRECQUE

L'architecture des temples montre une évolution, surtout à partir du IIe  siècle. La tradition archaïque des diptères
gigantesques se prolonge avec la reconstruction du temple ionique d'Apollon à Didymes, entreprise vers 310 av. J.-C. et
l'Olympie ion, temple de Zeus olympien que le roi de Syrie Antiochos IV fait élever à Athènes en 175 av. J.-C., sur les
fondations d'un temple mis en chantier par Pisistrate.

Le temple ionique d'Artémis à Magnésie du Méandre (seconde moitié du Ier siècle), bâti par Hermogéniens, comporte
des innovations qui en font pour Vitruve une des créations marquantes de l'architecture grecque. Les colonnes du péristyle
(8 m sur 15 m) sont implantées à une distance des murs égale à deux entrecolonnements (plan pseudo diptère). D'une
manière générale, les temples deviennent plus petits et leur plan traduit une tendance à accentuer la façade. Au lieu d'être
au centre d'un espace, visibles sous toutes les faces, ils tendent à se placer au fond. Certains sites permettent une mise en
scène du temple qui domine un complexe impressionnant de terrasses et d'escaliers, comme aux sanctuaires d'Athéna à
Lindos, à Rhodes (IIe siècle av. J.-C.) et d'Asklépios à Kos (v. 160 av. J.-C.). L'organisation d'autres sanctuaires prolonge
la tradition classique avec une rigueur accrue. Des sanctuaires spécialement aménagés sont prévus pour les divinités
orientales.

Les ordres s'adaptent à des effets nouveaux. Les colonnes ioniques très espacées traduisent une recherche de légèreté
qui entraîne aussi la diminution de la hauteur de l'entablement. Dans l'ordre dorique, les colonnes deviennent minces,
presque sans galbe ; on compte 3 métopes par entrecolonnement à l'entablement des temples, 3 ou 5 dans les portiques. La
partie inférieure du fût peut rester lisse tandis que, dans le haut, les cannelures laissent la place à des facettes. Désormais,
l'ordre dorique et l'ordre ionique se combinent dans les colonnades extérieures et le chapiteau corinthien se répand dans le
péristyle des temples ; l'architecte Cossutius l'emploie à l'Olympieion d'Athènes. L'architecture sacrée compte quelques
autels monumentaux, dont celui que le roi Eumène II dédie sur l'Acropole de Pergame après ses victoires sur les Gaulois
(entre 180 et 159 av. J.-C.).

LA CIVILISATION GRECQUE

Les édifices cultuels perdent leur primauté au profit de l'architecture fonctionnelle, représentée par des bâtiments
publics liés à la vie sociale, situés en majorité autour de l'agora. En général, ils existent auparavant sous des formes plus
modestes.

Un édifice remplit presque toutes les fonctions : le portique. Souvent de grande dimension, à plusieurs nefs et à étage,
il peut abriter des salles contre le mur du fond. Pratique, il joue également un grand rôle esthétique, conférant un aspect
monumental aux espaces qu'il borde, aussi bien dans les sanctuaires qu'en ville. Des portiques dignes d'une capitale
apparaissent à l'époque hellénistique sur l'agora d'Athènes ; le portique offert par le roi de Pergame Attale II (159-
138 av. J.-C.) a été reconstitué.

Les installations spécifiques comprennent des salles de réunion destinées aux assemblées et équipées de gradins,
comme le Bouleutérion de Milet (v. 170 av. J.-C.), des tribunaux, des théâtres, du type de celui d'Épidaure (v. 300), des
bibliothèques, dont les plus célèbres se trouvaient à Pergame et à Alexandrie, qui possédait aussi un véritable centre de
recherche, le Musée. Pour l'hygiène et le sport se multiplient des bains, des stades, des gymnases avec des pistes aériennes
et couvertes et des palestres, ensembles de salles autour d'une cour à péristyle et cadres d'activités culturelles autant que
physiques. S'y ajoutent des installations liées à l'artisanat, à l'industrie et au commerce : ateliers, boutiques, marchés, etc.
Le phare d'Alexandrie, installé dans l'île de Pharos, comptait parmi les Sept Merveilles du monde.

Certains monuments funéraires s'inspirent du mausolée d'Halicarnasse. Les nécropoles d'Alexandrie comprennent


quelques tombes aménagées comme des maisons et d'autres, moins riches, constituées de locaux simples aux murs percés de
niches (loculi). Des niches apparaissent en Macédoine dans la Tombe de Lyson et Kalliklès, à Lefkadia.

Des villes nouvelles, comme Doura Europos, présentent un plan orthogonal, dit hippodaméen d'après son inventeur
supposé, Hippodamos de Milet ; il est déjà appliqué au Pirée, à Milet, à Olynthe (Ve siècle av. J.-C.), à Priène, à Kassopé
(IVe siècle av. J.-C.). À Pergame est mise en œuvre une conception monumentale, qui compose par masse et s'adapte au

LA CIVILISATION GRECQUE

terrain. Alexandrie offre une synthèse des deux systèmes. Les plans réguliers s'accompagnent de maisons standardisées,
mais les belles demeures qui, depuis le IVe siècle, témoignent de l'enrichissement des particuliers, se propagent.

Celles de Délos (IIe-Ier siècle av. J.-C.) comportent un péristyle autour de la cour intérieure et des pièces variées :
salles de réception, salle à manger, cuisine, salle de bains, latrines, chambres et appartements des femmes à l'étage ; des
locaux indépendants servant de boutiques s'ouvrent sur la rue. La fonction royale entraîne la construction de palais :
grande maison à Vergina, complexe de jardins et de bâtiments à Alexandrie dont s'inspirent les façades très élaborées des
tombes rupestres de Pétra (Jordanie) et les peintures pompéiennes du Deuxième Style. Des villes de plus en plus
nombreuses s'entourent de remparts.

LES FONDEMENTS TEORIQUES


 La religion grecque ce forme à travers des mythes, les dieux étaient anthropomorphiques, et représentaient des
véreuses humaines
 Les grec croyaient que chacun aurait vécu dans in monde parfait aven de naître et que le but sur terre était d’arriver
à nouveau à ce monde.
 Les lieux gré graphiques étaient défiés, c’est pour cela que les temples sont construits sur des colonnes

TYPOLOGIE  :
Les villes  :Les cités
Cité grecque (en grec, polis), forme d’organisation politique caractéristique du monde grec antique associant un
territoire (centre urbain et campagne environnante) et un système de gouvernement centré autour de la communauté des
citoyens, résidents libres unis par une même histoire, régis par leurs propres lois et placés sous la protection de leurs
divinités.
LA CIVILISATION GRECQUE

Exemple  : Acropole, vue générale

Située sur une colline, véritable « ville haute » dominant la « ville basse », l'Acropole abrite des temples et divers
bâtiments : Parthénon, Érechthéion, Propylées, temple d'Athéna Niké, etc. Son aménagement date pour l'essentiel de la
seconde moitié du ve siècle av. J.-C.
ACROPOLE (ATHÈNES)

LA CIVILISATION
GRECQUE
Ordres D ’Architecture

Colonnes grecques

LA CIVILISATION ROMANE

LA CIVILISATION ROMAINE
 RÉGION  :
Rome centre du pouvoir de l’empire romain qui s’étendait de plus en grâce aux colonies ( Cazthage, région
d’outremer, Mésopotamie

PÉRIODE  :
A partir du 5e siècle av. J-C (libération des romains de la tutelle étrusque)

LES FONDEMENTS THÉORIQUES :

Chez les romains il n y avait pas de contradiction entre l’ordre divin et l’action pratique, les dieux romains
participaient à la vie quotidienne (pas de mythologie), envisagés comme des agents du processus historique, ils
seront des forces non des personnages, pas de lieux précis qui appartiennent à un dieu.

LES VILLES :

Rome, fondée sous la forme d’une confédération de villages, s’est bientôt dotée d’une place publique, forum
(pluriel forums ou fora), mais s’est développée de manière anarchique. Les colonies, conçues en une seule fois,
présentent un plan régulier qui contraste avec les agglomérations chaotiques, dont Rome n’est que l’exemple le
plus spectaculaire.
LA CIVILISATION ROMANE

Il était question d’un double héritage (étrusque et grec), mais les romains ont élaboré une architecture
autonome. Il eut passage du poli à la cosmo polis, la planification urbain était conforme à un quadrillage régulier,
avec deux axes : nord – sud / est – ouest (cardo et décumanus), et à l’intersection le forum.
TYPOLOGIE  :
Il y a eu abandon de la limitation du champ d’expérience, création d’une architecture utilitaire tel : les pont et
les chaussées, le forum, la basilique, l’arc de triomphe, temples, théâtres, stades, thermes, aqueducs.
 LE FORUM
Le Forum boarium, littéralement « marché aux bestiaux »,
est le premier forum de Rome. Situé entre le Tibre et la colline
Palatin, il date du viie siècle av. J.-C. La vaste place
commerciale, sur laquelle sont élevés deux temples dédiés à
Fortuna et Mater Matuta, est progressivement empiétée par la
construction de nouveaux bâtiments, du fait de l’expansion
urbaine. Au iie siècle av. J.-C., un temple y est érigé en
l’honneur de Vesta. Le quartier finalement créé sur le site du
Forum boarium conserve le nom du forum.
Forum romain Voie des Forums impériaux, Rome
(Italie)  :
Simple place de marché, le Forum romain est vite devenu le
centre des affaires publiques et privées. Cette reconstitution montre,
sur la droite l'arc de Septime Sévère, et, en arrière-plan, le
Tabularium.

LA CIVILISATION ROMAIN
Les Forums impériaux, centres de la vie politique et administrative de la Rome antique, sont construits à partir du
er
I  siècle av. J.-C. pour désengorger l'ancien Forum. César est le premier initiateur de ces travaux, poursuivis par les
empereurs Auguste, Vespasien, Nerva et Trajan.

 LA BASILIQUE  :
La basilique, édifice romain caractéristique, remplit principalement une fonction commerciale et judiciaire. Il s’agit
d’une grande salle rectangulaire, souvent terminée par une abside, et divisée par
des colonnades en trois ou cinq nefs, dont celle du centre est surélevée ; la lumière
entre par des fenêtres percées dans les parties hautes. La plus ancienne est celle
de Pompéi (IIe siècle av. J.-C.), apparue avant les trois basiliques construites sur
le forum romain, dont la basilique Aemilia (179 av. J.-C.). Les forums impériaux
de Rome montrent l’évolution de ce type de bâtiment. La basilique de Maxence
(début du IVe siècle apr. J.-C.), achevée par Constantin dont elle contenait une
statue colossale, formait la salle la plus spacieuse de l’Antiquité ; couverte de
voûtes en berceau et de voûtes d’arêtes, à l’imitation des thermes, et faite pour
accueillir des foules, elle annonce les cathédrales.

Basilique de Maxence

LA CIVILISATION ROMAIN
 LES ORDRES  :

Les Romains conservent l’ordre dorique et l’ordre ionique grecs ; ils développent un ordre corinthien, qui devient
prépondérant, en associant au chapiteau une corniche particulière, alors qu’en Grèce le chapiteau corinthien s’intègre
dans l’ordre ionique ; ils inventent aussi un chapiteau composite, à feuilles d’acanthe corinthiennes et à volutes ioniques.
Ils mélangent les ordres, dont les éléments sont souvent utilisés dans la décoration architecturale, comme sur les façades de
scènes ou au Colisée, à Rome (70-80 apr. J.-C.). Les colonnades entourent les temples, bordent les portiques et aussi
certaines grandes rues. Elles participent de la tendance classique et de la tendance baroque qui traversent l’architecture
romaine

 LES TELPLES
Les temples romains présentent des formes variées, dans lesquelles s’expriment les héritages étrusque et grec, mais
aussi un goût original pour l’ampleur des volumes, la richesse du décor, la mise en scène. Les plus nombreux sont
rectangulaires, mais il existe aussi des temples ronds. Le cœur du temple est la cella, salle qui abrite la statue de culte.
Dans un temple courant, un vestibule (le pronaos) précède la cella ; des portiques bordent certaines faces ou entourent le
bâtiment. Des supports intérieurs soutiennent la toiture et enrichissent la construction, dont les murs s’ornent
éventuellement de niches à frontons et de moulures sculptées. Le temple se dresse, en général, sur un podium qui contribue
à sa majesté. Le podium est d’origine étrusque, tandis que le péristyle, assez rare, est grec. Les constructeurs font un large
usage de l’ordre corinthien, des colonnes et des piliers engagés, qui semblent
partiellement pris dans les murs. La sculpture en relief et en ronde-bosse joue un rôle
dans la décoration. Le temple s’élève habituellement dans un sanctuaire rectangulaire,
contre le petit côté opposé à l’entrée, mais le paysage peut être aménagé pour le mettre
en valeur, comme au sanctuaire de la Fortuna Primigenia déjà cité.

LA CIVILISATION ROMAIN
.
Temple d'Auguste et de Livie à Vienne (Isère)

Panthéon (Rome) .

 ÉDIFICES DE SPECTACLE:

Les premiers théâtres romains datent de la fin de la République. Le théâtre romain


est un édifice compact constitué de trois parties, les gradins (cavea), l’orchestra, en demi
cercle, et l’édifice scénique ; les acteurs évoluent sur une scène basse devant un mur très
orné (frons scenae). Les théâtres peuvent être implantés en terrain plat, car les gradins ne
s’établissent pas sur une pente naturelle, comme dans les théâtres grecs, mais sur des
substructions voûtées. Pour les concerts, les Romains disposaient d’un bâtiment couvert,
l’odéon.

L’amphithéâtre (littéralement « théâtre en rond »), destiné aux chasses et aux


combats de gladiateurs, se compose d’une arène et de gradins elliptiques ; certains
aménagements, comme les cages des fauves, se trouvent en sous-sol. L’amphithéâtre de
Pompéi est l’un des plus anciens (70 av. J.-C.) ; le plus imposant, le Colisée de Rome Intérieur du Colisée (Rome)

LA CIVILISATION ROMAIN
(70-80 apr. J.-C.), peut accueillir environ 50 000 spectateurs. Ces bâtiments très
représentatifs de la civilisation romaine se rencontrent dans tout l’empire ; le
théâtre de Sabratha en Libye (180 apr. J.-C.) et l’amphithéâtre d’El Djem en
Tunisie (début du IIIe siècle apr. J.-C.) retiennent l’attention.

Il en va de même pour le stade et l’hippodrome, appelé cirque ; la spina, sorte


de longue base portant divers éléments, marque l’axe de la piste autour de laquelle
tournent les chars ; les gradins s’incurvent à une extrémité. Le palais de Maxence,
à Rome, offre un bon exemple de cirque (512 m sur 81-85 m ; début du IVe siècle
apr. J.-C.). Il existait aussi des bassins pour les batailles navales. Leptis Magna, théâtre antique 

 OUVRAGES D ’ART, GRANDS TRAVAUX  :

L’architecture romaine est largement urbaine, mais certains grands ouvrages concernent plus spécialement
l’aménagement du territoire.

Pour contrôler et développer les territoires conquis, et également faire du commerce, les Romains ont construit
d’innombrables routes, au tracé rectiligne caractéristique. Ils ont également excellé dans la construction des ponts qui, à
partir du milieu du IIe siècle av. J.-C., ont fait appel à l’arc et à la voûte.

Les mêmes besoins ont amené la création de ports. Celui d’Ostie a été réalisé à l’embouchure du Tibre au prix de
travaux considérables pour assurer le ravitaillement de Rome. Une ville se développa à l’arrière des bassins creusés par
Claude (42-54 apr. J.-C.) et Trajan (98-117 apr. J.-C) ; elle comprenait des entrepôts et des immeubles susceptibles de
servir à la fois d’habitation et de local commercial.

LA CIVILISATION ROMAIN
Des aqueducs amenaient vers les villes l’eau des sources éloignées. Les fontaines et les thermes en consommaient
de grandes quantités, de même certaines installations artisanales comme les moulins. En outre, les maisons riches
pouvaient être alimentées en eau courante. L’aqueduc de Carthage (IIe siècle apr. J.-C.) parcourait 132 km. Les ponts (dits
« aqueducs ») construits pour leur faire franchir les vallées, comptent parmi les réalisations les plus impressionnantes de
l’architecture romaine. Le pont du Gard (Ier siècle apr. J.-C.) a résisté au temps comme
beaucoup d’autres et offre un exemple rare d’agencement à trois ponts superposés. Plus
long, l’aqueduc de Ségovie (Ier siècle apr. J.-C.) compte cent dix-neuf arches ; celui
d’Éphèse (Ier siècle apr. J.-C.) est le plus beau.

Afin de protéger les limites de l’empire, les Romains ont édifié des lignes de forts


ou des remparts ; le mur d’Hadrien subsiste en Grande-Bretagne. Les villes des régions
frontières étaient elles-mêmes des places fortes ceintes de

murailles, comme Timgad. La peur des invasions a poussé l’empereur Aurélien


(v. 272 apr. J.-C.) à entreprendre la construction d’un vaste rempart autour de Rome.

Pont du Gard

 LES THERMES

Les thermes apparaissent particulièrement représentatifs de la civilisation romaine. Il s’agissait d’établissements de


bains, mais, au-delà de l’hygiène, ils favorisaient le sport, l’épanouissement du corps et de l’esprit, ainsi que la vie sociale ;
par ailleurs, ils offrent une démonstration brillante des capacités techniques des Romains.

LA CIVILISATION ROMAIN
Après des débuts simples, des thermes déjà luxueux sont construits à Pompéi à la fin du IIe siècle av. J.-C. ainsi que de
grands thermes publics installés à Rome par Agrippa vers 25-19 av. J.-C. Aux thermes de Néron, à Rome (vers 52 apr. J.-
C.), apparaît le plan appelé à devenir caractéristique des thermes impériaux, qui se multiplient dans la capitale et dans les
villes de l’empire (Trèves, Lutèce). Sur l’axe de l’ensemble se succèdent les principaux locaux liés au bain : piscine
(natatio), bains froids (frigidarium), bains tièdes (tepidarium), bains chauds (caldarium), bordés de salles de chauffe. De
part et d’autre, s’agencent deux ensembles symétriques qui comprennent l’un et l’autre une entrée, un vestiaire
(apodyterium), une grande cour à péristyle sur laquelle donnent de petites pièces, la palestre, sorte de gymnase. Des salles
de conférences, des bibliothèques, des musées complètent ces ensembles qui bénéficient de progrès techniques sous Trajan
(98-117 apr. J.-C.) et connaissent un développement spectaculaire sous Septime
Sévère (début du IIIe siècle apr. J.-C.). Les
réalisations tardives occupent des surfaces énormes — 11 ha pour les thermes de
Caracalla, à Rome, achevés en 216 apr. J.-C. ; 14 ha pour ceux de Dioclétien
(298-306 apr. J.-C.) —, étonnent par la hardiesse de leurs voûtes, ainsi que la
richesse des mosaïques et des sculptures qui les décorent. Naturellement, les
thermes privés, et bien des établissements publics, n’avaient ni cette ampleur, ni
cette complexité.

L’architecture de l’eau comprend aussi d’innombrables fontaines ; on


distingue les nymphées, fontaines monumentales parées d’un important décor ;
Hérode Atticus avait construit à Olympie un nymphée (IIe siècle apr. J.-C.)
décoré des statues des membres de la famille impériale et de celle de sa femme,
Annia Regilla.
Thermes de Caracalla

LA CIVILISATION ROMAIN
 PALAIS ET VILLAS

Auguste, le premier empereur (7 av. J.-C.-14 apr. J.-C.), habitait une maison simple sur le Palatin ; les empereurs
suivants feront édifier des palais. La Maison dorée de Néron (Domus Aurea) présente déjà une grande complexité, avec une
vaste salle à manger, mais l’architecte Rabirius construisit pour Domitien (80-90 apr. J.-C.), sur le Palatin, le premier
palais véritablement impérial, digne d’un seigneur et d’un dieu ; il s’articulait en une partie résidentielle, la Domus
Augustana, et une partie officielle, la Domus Flavia, qui réunissait un vaste triclinium, une imposante salle du trône et une
basilique. On trouvait aussi des cours, des fontaines, des loggias, un jardin. Septime Sévère y ajouta un nymphée grandiose,
le Septizodium (203 apr. J.-C.). La basilique de Trèves appartenait au palais de Constantin (v. 310 apr. J.-C.).

Les villas, résidences de plaisance, construites par de riches


Romains, à la périphérie des villes ou au bord de mer, évoquent,
encore mieux que les maisons, un certain art de vivre. Ce sont des
propriétés avec des parcs, des lacs, des grottes, des tombeaux, des
thermes, etc. Les empereurs ont également fait aménager des retraites,
ou simplement des résidences, répondant à leurs aspirations
personnelles. La villa Hadrien (118-134 apr. J.-C.), près de Tibur
(Tivoli), est justement célèbre ; elle regroupait des bâtiments raffinés,
parfois énigmatiques, dont les plus admirés pour leur originalité et la
virtuosité qui s’y déploient sont le Théâtre maritime, la Place d’or et la
colonnade entourant le bassin du Canope. D’autres ensembles
rappellent les villas aristocratiques, en plus somptueux, comme celui
Canope de la villa d'Hadrien

LES TEMPLES DE L’ ANTIQUITE


édifié par Maxence au bord de la Via Appia, près de Rome, ou encore la résidence de l’empereur Dioclétien, dans laquelle
il se retira après avoir abdiqué (305 apr. J.-C.), à Split (Croatie), au bord de la mer Adriatique.

LES TEMPLES DE L’ ANTIQUITE


(COMPARESON ENTRE LES TEMPLES DE L’ ANTIQUITE)

Temple, édifice cultuel communautaire, demeure de la divinité ou de son image, dans lequel s'organise un rituel servi
par une architecture cérémoniale spécifique d'une civilisation.

À travers ses modes de construction et son plan programmatique, le temple reflète les cadres matériels et les
conceptions religieuses et politiques d'une société, ainsi que les formes du pouvoir étatique.

 LES TEMPLES ÉGYPTIENNE


Le temple égyptien, demeure des dieux, n'est accessible qu'au pharaon, car il est lui-même divin, et aux prêtres de la
divinité. Il ne subsiste pas de vestiges des sanctuaires les plus anciens, réalisés en bois ou en argile. Sous l'Ancien Empire
(3000-2263 av. J.-C.), les temples des pyramides et des nécropoles sont voués au culte funéraire, dont le rituel essentiel est
la dépose d'offrandes devant la grande stèle fausse-porte. Les temples du Moyen Empire (2160–1680 av. J.-C.) sont aussi
mal connus. L'exemple le plus complet, à Medinet Madi, montre un plan élémentaire : les statues divines sont abritées dans
trois chapelles, précédées d'une antichambre et d'un vestibule à colonnes.

LES TEMPLES DE L’ ANTIQUITE


Le temple monumental n'apparaît qu'au Nouvel Empire (1580–1085 av. J.-C.), quand la puissance des prêtres
domine celle du pharaon. Le sanctuaire classique est situé au bord du Nil et comporte un quai aménagé pour l'accostage
des barques sacrées lors des grandes processions de la statue du dieu sur le fleuve. Une allée de sphinx conduit du port à
l'entrée du temple encadrée de grandes tours, les pylônes. Ceux-ci ouvrent sur une grande cour entourée de colonnes, à
laquelle succède la monumentale salle hypostyle aux nombreuses colonnes. Elle mène au reposoir, chambre de la barque
sacrée. L'ultime pièce est celle des trois chapelles qui abritent les statues de la triade divine. Autour du sanctuaire se
développent de nombreuses annexes destinées aux animaux sacrés, aux trésors, aux offrandes et aux archives.

Les plus grands sanctuaires de l'ancienne Égypte, comme le temple d'Amon à Karnak, se sont constitués par
l'adjonction progressive d'éléments commandés par des pharaons désireux d'associer leur nom à ces ensembles prestigieux.
Les temples funéraires du Nouvel Empire, comme celui de la reine Hatshepsout à Deir el-Bahari, qui se substituent aux
grandes pyramides de l'Ancien Empire, sont la synthèse architecturale de la forteresse, du palais royal et du temple.

Grande Salle Hypostyle du


Temple Façade du temple de Deir el-Bahari (Égypte)
d'Amon, Karnak (Égypte)

LES TEMPLES DE L’ ANTIQUITE


 LES TEMPLES GRECQUE
Les premiers temples grecs construits en pierre apparaissent à la fin du VIIIe siècle av. J.-C., date des plus anciens
vestiges du temple d'Artémis à Éphèse. Ils appartiennent à l'ordre dorique, dont les colonnes sont caractérisées par un
chapiteau formé de l'échine et de l'abaque carré. Les plus anciens temples conservés de ce type sont en Grande Grèce et en
Sicile, à Sélinonte, à Paestum et à Agrigente.

Le temple d'ordre ionique, marqué par une colonne plus élancée et un chapiteau à volutes, est plus récent. Apparu au
e
VI  siècle av. J.-C. en Asie Mineure, où les plus anciens vestiges se trouvent à Éphèse et à Samos, il est rare en Grèce
continentale. Là, les exemples les plus célèbres sont l’Érechthéion et le temple d'Athéna Niké, érigés au Ve siècle sur
l'Acropole d'Athènes. L'ordre corinthien, avec son chapiteau à feuilles d'acanthe et pousses en volutes, n'apparaît qu'à la fin
du Ve siècle, dans l'ornementation intérieure de temples doriques ou ioniques (voir colonne, architecture).

La façade d'un temple grec, définie par l'un des trois ordres, est invariablement formée de trois éléments. Le parvis
à degrés, ou crépis, constitue le soubassement des colonnes, dont le nombre est un qualificatif de description : tétrastyle
(4 colonnes), hexastyle (6), octostyle (8), décastyle (10). La colonnade supporte l'entablement qui comprend l'architrave,
les triglyphes et les métopes doriques ou la frise ionique. La corniche, enfin, englobe le fronton triangulaire orné de reliefs
sculptés (voir Grèce antique, art de la).

Le plan des temples grecs, majoritairement rectangulaire, n'est pas déterminé par les ordres, mais par l'agencement
externe des colonnes. Le temple in antis ne compte que deux colonnes en façade, placées entre les deux murs latéraux. Si les
colonnes, généralement au nombre de quatre, sont mises devant ces murs, il s'agit d'un temple prostyle. Quand l'édifice est
entouré de colonnes sur les quatre côtés, c'est le temple périptère (le plus fréquent). L'intérieur est subdivisé en deux salles
d'inégale importance : le vestibule ou pronaos, et la cella ou naos, qui abrite la statue de la divinité et à laquelle les fidèles
n'accèdent qu'exceptionnellement. Les rites sacrificiels se pratiquent sur l'autel placé à l'extérieur, devant la façade du
temple.

LES TEMPLES DE L’ ANTIQUITE


Temple d'Athéna Niké (Athènes)v Temple d'Apollon à Didymes

Plans de temples grecs .


La principale innovation apportée par les Grecs à l'architecture
religieuse est certainement le portique entourant la cella du temple qui
abrite en son centre (le naos) la statue d'une divinité. La colonnade
périptère, parfaitement rythmée de fûts de bois puis de pierre, forme
ainsi un écran entre le monde extérieur et l'espace sacré réservé au
clergé. Demeure d'un dieu ( Athéna, Zeus, Apollon… (, le temple contient
son « idole » figurée sous des traits anthropomorphiques, dans une
position hiératique, assise ou debout.
LES TEMPLES DE L’ ANTIQUITE
PLAN TYPE D 'UN TEMPLE GREC 
TEMPLE DE POSÉIDON
LES TEMPLES DE L’ ANTIQUITE

 LES TEMPLES ROMAIN


Les premiers temples empruntent directement à la tradition étrusque
dont l'élément essentiel, qui perdure durant toute la civilisation romaine, est
la surélévation de l'édifice au-dessus d'un puissant podium qui nécessite
l'adjonction d'un escalier monumental, le plus fréquemment frontal. Érigé en
509 av. J.-C. sur la colline du Capitole à Rome, le temple dédié à Jupiter,
Junon et Minerve, avec sa triple façade hexastyle et sa cella tripartite, est le
symbole politique de la Rome républicaine et un modèle exporté dans les provinces de l'empire. Après l'avènement du
principat d'Auguste, en 27 av. J.-C., le culte impérial se substitue rapidement à la religion civique traditionnelle, également
concurrencée par l'introduction de plusieurs cultes orientaux jusqu'au triomphe définitif de la religion chrétienne.

L'adoption rapide des canons de l'architecture grecque est nettement perceptible dans la construction des temples
romains dès l'époque tardo-républicaine. Avec un chapiteau aux feuilles d'acanthe plus naturalistes, une frise à rinceaux et
une corniche à modillons, l'ordre corinthien, ainsi adapté au goût romain, est le plus prisé dès le début de l'ère impériale.
La Maison carrée de Nîmes, dédiée aux petits-fils d'Auguste, les princes de la Jeunesse, est conforme à ce modèle. Ce
temple est également conçu selon la formule du pseudo périptère, spécifiquement romaine, dans laquelle les colonnes qui
entourent la cella sont engagées dans ses murs. Un portique à trois ailes encadre le plus souvent l'esplanade du forum,
réservée au temple du culte officiel de la cité. Les progrès des techniques de construction, notamment dans la mise en
œuvre des voûtes concrètes, permettent d'édifier des temples à coupoles à oculus zénithal, dont le Panthéon de Rome,
reconstruit par Hadrien au IIe siècle apr. J.-C., est l’exemple le mieux conservé. Les temples du sanctuaire de Baalbek, au
Liban, sont révélateurs, quant à eux, du vif attrait qu’exercent les lignes courbes — absentes de l'architecture grecque — et
la surcharge décorative. Ce goût « baroque » avant la lettre est caractéristique des provinces orientales de l'Empire
romain.
LE MOYEN AGE

LE MOYEN AGE
2. LACIVILISATION PALIOCHETIENNE
3. LA CIVILISATION BYSANTINE
4. LA CIVILISATION ROMANE

Moyen Âge, période de l’histoire européenne s’étendant de 476, date de la chute de l’Empire romain d’Occident, au
e
XV  siècle. L’année 1492, marquée par la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb et par la fin de la Reconquista
espagnole, est généralement préférée à 1453, date de la prise de Constantinople par les Ottomans pour situer la fin du
Moyen Âge. Cette datation ne correspond pas à une césure nette dans le développement culturel et social du continent, mais
à des événements dont la portée a fait, à moyen terme, entrer l’Europe dans une ère nouvelle.

Le terme de « Moyen Âge » semble avoir été utilisé pour la première fois par Flavio Biondo de Forlí, secrétaire
apostolique à Rome, dans Historiarum ab inclinatione Romanorum imperii decades (« Décades historiques depuis le
déclin de l’Empire romain »), écrites dans les années 1450 et publiées en 1483. Pour cet historien humaniste, le terme
évoque l’idée d’une mise entre parenthèses du temps, d’une interruption du progrès, cette période de stagnation culturelle
se situant entre la gloire de l’Antiquité classique et la renaissance de cette gloire, au début du monde moderne. L’emploi du
terme s’est généralisé à partir du XVIIe siècle.

Les historiens actuels divisent habituellement le Moyen Âge en trois périodes, tout en soulignant la grande diversité de
l’époque médiévale, hors des facteurs unificateurs qu’ont été la féodalité et la religion chrétienne.
LA CIVILISATION PALEOCHRETIENNE

LA CIVILISATION PALEOCHRETIENNE
 RÉGION  : Partie occidentale de l'empire romain.

 PÉRIODE : Les quatre premiers siècles de l'ère chrétienne

 FONDEMENTTHÉORIQUE  :

La religion chrétienne (religion monothéiste), au début répandue dans la population pauvre, au 4e siècle elle fut
Reconnue comme religion d'état et devient une religion dominante. Principe de Rédemption : les hommes devaient, le
long de leurs vies, implorer le pardon à Jésus-Christ et lui être reconnaissant. La religion insistaient sur l'âme plutôt que sur
le corps .

 LES VILLES  :
Ce sont les villes romaines, offrant une certaine homogénéité avec des remparts, ponts et aqueduc , ainsi que les rues et
les places qui déterminent les îlots urbains .

 TYPOLOGIE
Malgré l’existence de vestiges de bâtiments publics (thermes, théâtres, amphithéâtres, hippodromes, etc.) et bien
qu’ils aient subi des réfections nombreuses, les édifices religieux restent les bâtiments les plus représentatifs et les plus
connus de l’époque. Après les catacombes et les titulae, ces maisons privées dans lesquelles se tenaient en secret des
LA CIVILISATION PALEOCHRETIENNE

réunions religieuses, une architecture chrétienne officielle apparaît. Elle révèle en Orient comme en Occident la même
utilisation du plan basilical pour les églises et de la structure en dôme, en particulier pour les baptistères.

Après les catacombes et les titulae ( maisons privées où se pratiquaient secrètement le christianisme), une
architecture
Chrétienne officielle apparut, elle sera organisée selon le principe de la Rédemption, c'est la basilique romaine qui a
été choisi ,car on y retrouve la notion de parcoure avec son espace longitudinal .Sous sa forme la' plus simple , la basilique
est une construction rectangulaire à' toit en charpente.
L'extérieur de la basilique est dépouillé, contrairement à l'espace intérieur, qui est dématérialisé par des fresques et
des vitraux afin d'oublier le monde matériel et de cultiver sa spiritualité.
Dans la basilique il y aura passage de l'espace le moins sacré (narthex) à l'espace le plus sacré (abside) , ainsi
l'éclairement sera plus important au niveau de l'abside .Pour les mausolées et baptistères , c'est le plan centré qui a
été choisis .

 LES CARACTÉRISTIQUES  :

 Développement de l'espace intérieur de l'église plutôt que


 l’extérieur, conforme à l'enseignement de l'église.
 L'église développe une spiritualité par le chemin de la
 Rédemption, matérialisé par l'axe longitudinal.
 Pour résoudre des problèmes d’éclairement, la nef centrale est plus importante et plus haute que les
nefs latérales.
 Dématérialisation des structures.
LA CIVILISATION PALEOCHRETIENNE

Ancienne basilique Saint-Pierre

Mausolée de Galla Placidia (Ravenne


LA CIVILISATION BYSANTINE

LA CIVILISATION BYSANTINE

Byzantin, Empire, partie orientale de l’Empire romain, qui a survécu durant près d’un millénaire à l’effondrement
de l’empire d’Occident, survenu en 476 apr. J.-C. Il s’est prolongé jusqu’à la chute de sa capitale, Constantinople
(aujourd’hui Istanbul, Turquie), le 29 mai 1453.

Empire byzantin
L’Empire byzantin s'affirma au Ve siècle et survécut à la chute de l'Empire romain, dont il constitua d'abord la partie
orientale. Il conquit au VIe siècle l'Italie, l'Afrique du Nord et une partie de l'Espagne, avant de voir sa taille se réduire peu
à peu sous les assauts parfois conjugués des Normands, des croisés, des Vénitiens et des Turcs. Constantinople, sa capitale,
tomba finalement aux mains de ces derniers en 1453.
LA CIVILISATION BYSANTINE

 Fondement théorique  :
C'est toujours la religion chrétienne, mais l'idée du parcoure est différente, il n y a plus de début et de fin mais un
total Indivisible.

 Caractéristiques  :

 Naissance de différentes formes architecturales.


 Développement de la verticalité.
 Juxtaposition des formes spirituelles et architecturales.
 Passage de la coupole sur base circulaire à coupole sur base carrée.

 Typologie

L'art et l'architecture byzantins se développèrent pour glorifier l'empereur


et l'Église chrétienne d'Orient ou orthodoxe. À la différence de l'Église
occidentale, dont les fidèles vénéraient encore les reliques de saints à la fin du
Moyen Âge, l'Église d'Orient préférait une forme plus contemplative, concentrée
sur la vénération d'icônes, portraits de religieux, stylisés et souvent présentés de
face. L'icône était souvent exécutée sur un petit panneau peint.
Église de la dormition a skipou a grec

LA CIVILISATION BYSANTINE

Basilique San Vitale (Ravenne) fenari lsa camii

Basilique et place Saint-Marc


(Venise, Italie)
Santa Maria Assunta et Santa Fosca (Torcello)
LA CIVILISATION ROMANE

LA CIVILISATION ROMANE
 Région   :
L'Europe de l'Espagne à la Pologne .

 Epoque  :
 Roman, art, production artistique de l'Occident s'étendant depuis la fin du X e siècle jusqu'à la seconde moitié
du XIIe siècle.

 Fondement théorique   :
Théocentrisme, il y avait deux forces, l'église et la féodalité, toutes les idées devaient êtr e , en accord avec
celles de l'église.
Pendant cette période, il 'y avait un développement économique grâce à la nouvelle conception du travail
qui était la continuité de l'oeuvre de dieu sur terre , et la richesse due au travail était la première récompense de
l'homme .
 Caractéristiques   :
 Problèmes de l'architecture romane :
Le remplacement de la toiture en bois par la toiture en pierre. Le rendu plus lourd, il fallait réduire les travées et
épaissir les murs.
 L'église romane devient trapue et massive.

LA CIVILISATION ROMANE

 Problèmes d'éclairement : les murs porteurs ne permettaient pas de créer beaucoup d'ouvertures, et
celle-ci était réduite.

 II y a eu affirmation du transept qui apparaissait clans la volumétrie.


 Dans la façade on devine le plan de l’église, celle-ci est ornée de colonnettes et
d’arcades.
 Apparition des tours.

 Typologie  :
Le premier tiers du XIe siècle est principalement caractérisé par une intense phase de recherches aboutissant à une
nouvelle définition de l'architecture, à partir de l'héritage paléochrétien et carolingien, après transformation de chacun des
éléments constituant le monument. À partir des expériences menées précédemment dans les cryptes carolingiennes, comme
celle de Saint-Germain d'Auxerre, les architectes romans élaborèrent essentiellement deux nouveaux types de plans de
chevet : le chevet à chapelles échelonnées et le chevet à déambulatoire à chapelles rayonnantes.
C'est l'église qui était la principale préoccupation de l’architecture, vue sa force. L'église romane a
hérité du plan basilic, longitudinal, avec l'apparition de nouveaux espaces
La .crypte, le déambulatoire et les absidioles. On note une décadence dans l'architecture européenne
Pendant cette période, car il y avait de nombreux problèmes.
LA CIVILISATION ROMANE

Églises de pelerunage. Cethedrale modene a italie Plan de l'abbaye de fontenay


Cathédrale saint-piarre angoulemne. Sant-pierre d'aulnay Campo dei Miracoli (Pise)
LA CIVILISATION GOTHIQUE

LA CIVILISATION GOTHIQUE
Gothique, production artistique de l’Occident médiéval apparue vers 1140 et finissant, pour les réalisations majeures,
dans les premières décennies du XVIe siècle.

 Région  :
Apparue en île de France , elle ses développée et fut transmise
à travers toute l'Europe.

 Fondement théorique  :
Pendant cette période il ne devait plus y avoir de limites entre l'espace intérieur de l'église et l'extérieur , l'église devait
diffuser sa parole dans toute la ville .

 Villes   :
La taille et les caractéristiques des villes étaient très variable, certaines étaient groupés, d'autres éparpillés ou placés en
bordure d'une route, avec l'église au centre. La présence du château féodal est aussi typique de la société de l’époque.
 Caractéristiques   :
Résolution des problèmes de l'architecture romane , grâce và la méthode scolastique (décomposition des efforts) , il y a eu
utilisation de :
- L'are ogival.
- L ' arc boutant.
LA CIVILISATION GOTHIQUE

- La voûte nervurée surcroisée d'ogive.


 Réduction du transept.
 Le plan gothique tend à devenir une vaste salle ouverte de tout part.
 Affaiblissement des murs, ils s'amincissent et s'ouvrent au moyen de
hautes baies vitrées.
 Renforcement de la structure par le jeu des contreforts.
 Accentuation de la verticalité par ossements de la nef.
 centrale, grâce à la voûte d'ogive.
 Les façades étaient trop décorées.
 L'intérieur de l'église était immense.
 Typologie Cathédrale de sainte pierre de Poitiers choeur

Eglises : les églises gothiques sont typiques et facilement


distinctives. Il y a eu développement de l’architecture, les cathédrales
gothiques atteignaient des proportions très importantes, elles sont ouvertes
et très éclairées, (plus de vide que de plain dans les façades), et les
espaces intérieures sont sur dimensionnées .
LA CIVILISATION GOTHIQUE Cathédrale de reins

Cathédrale de bourge. Cathédrale saint pierre de Beauvais.

Voûte sur croisée d ogives


Église des jacobins de Toulouse. Cathédrale notre dame de paris élévation de la nef
LA CIVILISATION GOTHIQUE

Cathédrale ex ter grand bertagne

Cathédrale de reims.la nef

Cathédrale de chartres
LA CIVILISATION GOTHIQUE

Notre Dame la Grande (Poitiers)

Cathédrale Notre-dame de Paris

Cathédrale saint cecile albi


LA TRNAISSANCE

LA CIVILISATION DE LA TRNAISSANCE
 LA RENAISSANCE CLASSIQUE : LE QUATTROCENTO
 LE MANIERISME LE CINQUECENTO
 LE BAROQUE

Renaissance, période de l’histoire européenne où s’est


manifesté un intérêt renouvelé pour les arts et la culture de
l’Antiquité.

La Renaissance peut être considérée comme un mouvement, car son histoire s’est


élaborée sur la conscience d’une rupture. En effet, la principale source de référence
n’est plus la tradition, mais un passé idéalisé et reconstruit, communément appelé
l’Antiquité. On considérait en effet qu’au cours de la longue période du Moyen Âge
avait été interrompu l’élan créatif suscité par les Grecs et par les Romains. Ce qui
distingue fondamentalement la Renaissance italienne, dite humaniste, des périodes de
« renaissances » qui l’ont précédée (carolingienne au IX e siècle, ottonienne aux Xe et
XIe siècles, et frédéricienne au XIIe siècle), c’est l’affirmation d’une rupture, ou tout du
moins d’une interruption, plutôt que la recherche d’une continuité historique.
LA RENAISSANCE CLASSIQUE  : LE QUATTROCENTO

LA RENAISSANCE CLASSIQUE : LE QUATTROCENTO


Les premières œuvres issues de ce renouveau artistique voient le jour à Florence au début du XVe siècle mais
s’appuient sur des recherches antérieures entreprises quelques décennies plus tôt. À la fin du Moyen Âge, la figure de
l’Homme prend le pas sur toutes les autres préoccupations : il s’agit d’accorder à l’Homme une nouvelle dimension, de lui
offrir à nouveau un rôle actif dans la réalisation de lui-même. C’est ainsi que les recherches plastiques des artistes
s’orientent principalement sur la question de l’espace : comment percevons-nous l’espace qui nous entoure et comment
pouvons-nous le reproduire dans une œuvre d’art ? Ce problème met d’emblée en évidence la difficulté à mettre en phase
ce regard profondément attentif que l’on porte sur la nature et la transposition de celle-ci sur une surface plane, ce qui
constitue en soi un acte artificiel, parce qu’intellectuel. La transposition du réel a ainsi constitué l’une des questions
artistiques les plus fécondes de la Renaissance.
Un certain nombre d’outils et de techniques sont alors mis au point : l’étude de
la perspective, celle des proportions fondées sur le canon anthropomorphique, et enfin
l’étude de l’anatomie et du mouvement qui en constituent les principales composantes.

 Les fondements théoriques


Le quattrocento va caractériser par trois niveaux de rupture :
1. Rupture avec le moyen age, vis-à-vis au théocentrisme.
Les arts intellectuels. Les arts manuels (mécaniques).
2. La conception de l’art et la position de l’art par rapport les Jules Romain, Façade du palais
3. La redécouverte de la perspective. du Tè (Mantoue).

LA RENAISSANCE CLASSIQUE  : LE QUATTROCENTO

 Les caractéristiques  :
 Récupération de antiquité
 Moyen de représentation: la perspective
 Invention technologique qui va contribuer la connaissance et la
 Diffuser au peuple
 Raffinement dans les coutumes
 Représentation graphique
 Typologie:palais, église et chapelle
 Utilisation des ordres
 Utilisation du„typant sur les fenêtres et les portes
 Utilisation de la sculpture, la mosaïque et les fresques
 Utilisation de la faïence émaillée, les bordures circulaires Façade de l'église Santa Maria Novella
 La concentration sur les motifs décoratifs (portail, frise, chapiteau...) Alberti (Leon Battista), florance
 Utilisation de `arc ogival, la couple à pendentif, la voûte en berceau
 La juste position de volumes élémentaire c'est le cube et la sphère,
 Comme matériaux utilisés pendant cette période
 La pierre
 Le marbre et les briques rouges
 Les caissons nervures et les madriers
Brunelleschi, Dôme de Florence .
LE MANIERISME  : LE CINQUECENTO

LE MANIERISME  : LE CINQUECENTO
Maniérisme, catégorie historiographique désignant certaines productions artistiques réalisées entre 1520 et la fin du
XVIe siècle.
 Fondements  :

La remise en causes des de l'universalité des règles apparition d'une option anti- naturaliste
 Les caractéristiques  :

 Apparition d'une nouvelle conception qui reposera sur une pratique autonome Apparition d'un contraste entre
l'hostilité des règles de la renaissance classique et la liberté de l'artiste.
 Utilisation d'éléments classiques sans remplir sa vrai fonction
 Une organisation spatiale et dynamique assurée par le jeu d'élément opposé (plan long longitudinal, central,
cercle, carrée)
 La superposition des deux ordres dorique et ionique :
 Utilisation de la voûte en berceau à caisson «fenêtre centrée » et « coupole à nervure »_Utilisation des fausses
fenêtres
 Utilisation de la corniche.
 Utilisation des éléments de l'antiquité (colonnes, fronton> statues)
 La maçonnerie était couverte avec un badigeon blanc et les doubles pilastres en travertin g ris

LE MANIERISME : LE CINQUECENTO

 Typologie  :
Au cours du XVIe siècle, les interrogations posées par les hommes de la Renaissance s’affirment de telle sorte
qu’elles entraînent fatalement l’ébranlement des anciennes certitudes. L ’Église est fortement mise en cause et Rome doit
affronter la contestation croissante de son pouvoir temporel. En 1527, la ville est mise à sac par les troupes du Saint
Empire romain germanique. Le catholicisme doit s’adapter aux bouleversements qu’implique la Réforme qui,
rapidement, touche l’Europe entière. Par ailleurs, l’idéalisme anthropocentriste est confronté à l’émergence des théories
héliocentriques de Copernic qui remettent en question les théories géocentriques (dans lesquelles la Terre est au centre
géographique de l’Univers). De nouvelles certitudes s’éveillent, de nouveaux dogmes capables de réarmer les esprits
saisis par le doute.

 Basilique Saint-Pierre (Vatican)


Basilique principale de la chrétienté catholique, l'actuelle église
dite le « nouveau Saint-Pierre » fut édifiée dans les premières années du
XVIe siècle à l'initiative du pape Jules II. Les architectes Antonio da
San Gallo, Bramante, Raphaël, Baldassare Peruzzi et Michel-Ange
dirigèrent successivement les travaux. Au milieu du siècle suivant, le
Bernin ajouta la célèbre colonnade elliptique (couronnée de cent
quarante statues) qui précède la basilique.
Basilique Saint-Pierre (Vatican)
LE MANIERISME : LE CINQUECENTO

 Bramante, Tempietto (Rome)


Construit sur le lieu où l'on pensait que saint Pierre avait été crucifié, le Tempietto
se présente comme une reconstruction de l'architecture de l'église primitive : la tolos à
colonnade surmontée d'une coupole. L'architecte prévoyait également l'édification d'un
cloître circulaire creusé de niches. De savants jeux de clair-obscur confèrent à
l'ensemble une monumentalité étonnante.
Bramante, Tempietto, 1502. San Pietro in Montorio, Rome.
Bramante,
Tempietto (Rome)

 Palladio, Villa Barbaro (Maser)  :


Pour les patriciens de la ville de Venise, le retour à la Terre ferme faisait
partie d'un projet de vie nouveau qui trouve son origine dans la mode de la
« pastorale ». Andrea Palladio a ainsi édifié plus de vingt villas et une dizaine de
palais pour les grandes familles de Vénétie, dont la villa Barbaro, construite pour
les frères Marcantonio et Daniele Barbaro, près d'Asolo, dans la Marche de
Trévise.
Andrea Palladio, Villa Barbaro, 1555-1559. Maser, Trévise (Italie).
Palladio, Villa Barbaro (Maser) 
LE MANIERISME : LE CINQUECENTO

Palazzo vecchio florence

Nymphee de la villa giulia rome

Nouvelle sacristie saint laurent


florence
LE BAROQUE

LE BAROQUE
Baroque, catégorie historiographique désignant une tendance artistique dominante apparue à la fin du XVIe siècle
en Italie.

 Définition  :
Les origines du mot « baroque » sont incertaines. Il proviendrait peut-être du portugais barrocco, qui signifie
« perle de forme irrégulière ». Dès la fin du XVIIIe siècle, le terme « baroque » entre dans la terminologie des critiques
d’art pour désigner des formes brisées s’opposant à la proportionnalité renaissante comme aux normes antiques reprises
par la tendance dite « classique » de la fin du XVIIe siècle, à savoir proportion, harmonie, équilibre et symétrie.
 Les fondements théoriques  :
Le baroque se caractérise, en opposition à la Renaissance, par une nouvelle relation entre l’être et le monde. Alors
que la Renaissance affirmait un rapport harmonieux et mathématique du microcosme vers le macrocosme, le baroque va,
lui, opposer un lien complexe, expression hyperbolique de l’unité et de revendications identitaires, d’immanence totale et
immédiate et de transcendance grandiose et univoque.
 Les caractéristiques  :
 L'espace baroque se confond avec l'architecture.
 Pluralité de formes géométriques (triangle, ellipse...).
 L'espace urbain est illimité.
 Concept de l'espace théâtral (église.)
 Utilisation des portiques ovales.
 Utilisation de l'idée de mouvement prolongé pour réaliser de grands murs.
LE BAROQUE

 Tromperie de l'aeil et jeu de lumière.


 Utilisation des sculptures comme éléments porteurs.
 Utilisation de la forme ovale avec des colonnades.
 Utilisation des contrastes Décoration de la coupole.

 Style baroque
Le style baroque se caractérise par le dynamisme des
formes, l'exubérance décorative et la recherche d'effets
spectaculaires. La puissance structurelle de l'architecture
s'unit à la dimension ornementale de la sculpture dans des
monuments et compositions imprégnées de théâtralité, dans
lesquels chaque détail s'exprime avec emphase. On notera
particulièrement la force d'expression et le caractère
dramatique des statues, des groupes en marbre et des stucs
figuratifs.

Style baroque
LE BAROQUE

Amaliandurg

Saint-paulin traves
Bibliothèque de wiblingen
LE BAROQUE

Palais caregnano de G. guarini Belvédère (Vienne) basilique saint-pierre a Rome.


Aciccia, Triomphe du nom de Guarini, Dôme de la chapelle du Eglise de sain laurent des teatinse
Jésus Saint Suaire. Tourni a italie

L’ILLUMINISME

L’ILLUMINISME

 Epoque  : de 1750 à 1830.

 Les fondements théoriques :


 Mouvement de renouveau scientifique, philosophique et littérature.
 Rupture avec le passé.
 Naissance de archéologie.
 Création des institutions qui propagent la rationalité.

 Les caractéristiques  :

 La science se reflète dans l'architecture.


 La sphère est adoptée comme forme idéale.
 Exigence de simplicité et de logique.
 Utilisation des axiomes géométriques et rupture avec les règles des proportions anatomiques.
 Cette architecture ne fut pas réalisée.

NEOCLASSICISME

NEOCLASSICISME
Néoclassicisme, tendance artistique de la seconde moitié du XVIIIe siècle et du début du XIXe siècle.
 Les fondements théoriques  :
Néoclassicisme, caractérisée par le retour aux formes gréco-romaines. Plus qu'un simple regain d'intérêt pour
l'Antiquité classique, le néoclassicisme était lié aux événements politiques de l'époque.
Les artistes cherchaient tout d'abord à substituer à la sensualité qui émanait du style rococo un style simple, solennel
et moral dans le choix de ses sujets. C'est d'ailleurs le néoclassicisme qui fut retenu comme art officiel par les nouvelles
républiques issues des révolutions américaine et française parce qu'il était associé à la démocratie de la Grèce antique et
de la République romaine. La Rome impériale devint un modèle sous Napoléon Ier mais, avec l'émergence du mouvement
romantique, ce style fut peu à peu abandonné.
 Les caractéristiques  :

Avant que ne soient entreprises les fouilles d'Herculanum, de


Pompéi et d'Athènes, la seule architecture classique connue était celle de
l'Empire romain dont l'artiste italien Piranèse avait réalisé des gravures. Les nouvelles découvertes archéologiques
permirent un élargissement du vocabulaire formel de l'architecture classique et les architectes commencèrent à prôner un
style fondé sur les modèles gréco-romains.
 Architecture des palais.
 Retour au langage antiquaire. Adam (Robert), Osterley Park (Middlesex)

NEOCLASSICISME

 Traitement des jardins.


 Notion des jardins.
 Valeur morale des formes (idéologie ou empirique).
 Les formes sont conventionnées.
 Structure métallique avec habillage.
 Monumentalité et recherche d'effet de perspective.
 Typologie  :
Les palais, les châteaux, les jardins, Kedleston Hall (Derbyshire)
Façade de style Regency (néoclassique tardif) Schinkel, Neue Wache (Berlin)

NEOCLASSICISME

Kedleston Hall (Derbyshire) Château de Coole


 Style néoclassique
À l'époque néoclassique, l'admiration vouée à l'art de la Grèce et
de la Rome antiques s'exprime de deux manières dans la production
artistique : d'une part à travers la citation d'éléments formels
directement empruntés à l'architecture et à la sculpture antiques, et
d'autre part avec l'élaboration de nouveaux modèles structurels et
ornementaux inspirés par les canons classiques. Dans les deux cas, la recherche de la légèreté, de l'équilibre et de la grâce,
marquée par un soin extrême apporté à la ligne et à l'élégance des formes, constitue l'objectif fondamental. Les colonnes,
les chapiteaux, les frontons et les statues viennent embellir les façades des palais, des églises et des villas néoclassiques, et
marquent les intérieurs d'un style caractéristique — qui puise dans le répertoire figuratif et symbolique de la Grèce, de
Rome et d'autres civilisations anciennes, telles que la civilisation égyptienne ou étrusque —, aussi bien en termes
d'ornements fixes (stucs, plâtres, etc.), qu'en termes de décoration et d'ameublement (mobilier, tapisseries, tentures, objets).
ARCHITECTURE ECLECTISME

ARCHITECTURE ECLECTISME
 les fondements théoriques  :

 Cris dans le langage architecturale affrontement des académiciens ; les. défenseurs du néogothique (Viollet Leduc) et
néoclassique
 Problème de style et des formes.
 Recherche d'un juste milieu (nouvelles techniques et matériaux) et forme du passé.
 Les caractéristiques  :
 Mélange des styles.
 Retour vers les formes du passé.
 Traitement des façades rapport dimensionnel.
Tower dridge.

Parlement de londres.
L’AVANT GERDE

L’AVANT GERDE
Pour les avant-gardes nées au début du XXe siècle, communément désignées sous l’appellation d’« avant-gardes
historiques » (cubisme, futurisme, constructivisme russe, néoplasticisme, Dada), la remise en question des codes esthétiques
passe par la déconstruction de l’illusion de représentation, menant de la figuration à la non-figuration, et est perçue comme
un progrès qui traduit aussi une rupture radicale.

Cette conception historiciste de l’évolution artistique, qui procède donc de la logique de la rupture et du
renouvellement, induit deux autres caractéristiques apparemment antinomiques de l’avant-garde. D’une part, celle-ci est
intrinsèquement soumise à l’éphémère, en ce qu’elle s’oblige à proposer des formes d’expression inédites et qu’elle se situe
dans le cadre d’une stratégie constante d’intervention, de subordination à un projet idéologique. D’autre part, elle pose que
l’art possède un but, une fin ultime, qui serait de mettre au jour sa propre essence, idée commune tout autant aux avant-
gardes formelles du début du siècle qu’aux artistes conceptuels contemporains.

L’avant-garde va caractériser par trois mouvement sont  :


1. LA RÉFORME DES ARTS FÉGURATIF
2. L’ART NOUVEAU
3. LE NÉOPLASTICISME

L’ ART NOUVEAU

L’ART NOUVEAU
 Introduction :

 Définition de l’art nouveau (thème) :


Mouvement de rénovation de l’art décoratif et de l’architecture survenu en occident dans la dernière décennie
du XIX siècle.
 Définition de l’art nouveau (mouvement):

On rupture avec l’éclectisme et l’académisme de XIX siècle, le style art nouveaux comporte a la fois une inspiration
poétique tournée ver limitation des formes naturels .et une rigueur rationaliste qui se manifeste notamment dans le domaine
de l’architecture : Horta en Belgique, Guimard en France, sont les techniciens novateur dans l’emploi de fer, de verre, de
la céramique comme dans la liberté fonctionnelle de leur plan.
Il est fondé sur l’opposition à l'historicisme et la recherche d'un Art Total qui réponde à tous les aspects de la vie.
 Aperçu historique  :

les cultures architecturales et artistiques entrent en crise var 1890 , l’effet tendant a contenir les diverses expériences
architecturales dans le cadre de l’historisme use et étire en tous sons et en voie de diminution au moment ou les causes d’un
renouveau de l’architecture apparaissent ce sont:
1. Des causes techniques comme le progrès dans la construction.
2. De cause culturelles, comme l’élan du mouvement ART AND RAFT.

L ’ART NOUVEAU

3. Les objets de l’art oriental sur tout japonais.


4. La stylisation de la calligraphie.
 Les fondements théoriques  :
 La bourgeoisie se sent menacée politiquement, cherche une échappatoire dans la décoration.
 Rupture avec les formes passées.
 Influence de l’impressionnisme.
 Inspiration de la calligraphie arabe.
 Evolution de la construction en fer et en acier.

 Les caractéristiques  :

 Utilisation du béton armé.


 Structure métallique apparente.
 Innovation au niveau de la façade avec le bew windows.
 Utilisation de la verrière pour résoudre les problèmes d’éclairage.
 Nouveauté dans l’espace extérieur.
 Ornement en puissantes ondulations.
 Sensibles placements de couleurs.
 Surprenante combinaison de matériaux (acier, marbre et bois précieux).
 L’art nouveau va caractériser par deux tendances :
 Organique : (curviligne).
 Géométrique : (rectiligne).

L ’ART NOUVEAU

 Les architectes de l’art nouveau  avec leur édifice  :

Gaudí y Cornet, la Sagrada Familia (Barcelone) :


L'église de la Sagrada Familia (Barcelone), commencée en 1883 et inachevée, est l'une des
plus célèbres réalisations architecturales d'Antoni Gaudí y Cornet.

Gaudí y Cornet, Casa Milá (Barcelone) :


Manifeste de l'art d'Antoni Gaudí y Cornet, la Casa Milá de Barcelone est le dernier
bâtiment construit par l'architecte, entre 1906 et 1910. Située à l'angle de deux rues,
l'édifice brise tous les angles en présentant une façade ondulée sur toute la longueur. À
l'intérieur, aucun plafond n'est horizontal, aucun mur n'est rectiligne ; sur les toitures,
les cheminées et bouches d'aération participent de cet ensemble très fantaisiste.
Surnommé « La Pedrera » du fait de cette illusion d'un unique morceau de pierre taillée par l'érosion, le bâtiment est
inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1984.

Victor Horta- belge : L’hôtel Tassel a Bruxelles :


L’hôtel Tassel à Bruxelles (1893), se caractérise par une structure visible en acier et un
plan original. Horta supervise également la décoration intérieure de ce bâtiment, comme il le
fait plus tard pour la majorité de ses réalisations. Sur les décorations murales, portes et cages
d'escalier, il multiplie les lignes ondoyantes inspirées du monde végétal dans des formes dites «
en coup de fouet ».

L ’ART NOUVEAU

Mackintosh, Glasgow School of Art (Glasglow):


Exemple du style Art nouveau, la Glasgow School of Art a été dessinée par l'architecte
écossais Charles Rennie Mackintosh. Commencée en 1907, sa construction s'est achevée deux
ans plus tard.

Hoffmann (Josef), le Tournesol :


L'architecte Josef Hoffmann est l'auteur de cette maison de ville baptisée le Tournesol,
située au bord de la Cogels-Osylei à Anvers, dans le quartier de Berchem. Avec son élégante
façade, ornée de courbes et de volutes, cet édifice est un parfait exemple de l'Art nouveau qui fleurit avec un génie
particulier en Belgique dans la première décennie du xxesiècle.

Guimard (Hector), Entrée d'une station de métro : .


Hector Guimard participa activement à l'éclosion et à la diffusion du style
Art nouveau grâce, notamment, aux nombreuses entrées du métropolitain qu'il
réalisa à partir de 1900. Ces structures en fonte moulée, fer et verre, dotées de lignes
gracieuses, s'inspiraient directement du monde végétal.

MOUVEMENT MODERNE

MOUVEMENT MODERNE
Mouvement moderne, production artistique moderne et contemporaine. L’art et l’architecture modernes désignent
de manière générale la production artistique du début du XXe siècle, comprenant des mouvements, des styles et des
écoles variés, et dont le point commun est d’être en rupture plus ou moins affirmée avec les canons esthétiques en
vigueur depuis la Renaissance.

PRINCIPAUX MOUVEMENTS  :
On va étudier les deux grands mouvements :
 Le cubisme
 Le néoplasticisme
LE CUBISME
Cubisme, courant artistique dont l'apparition et le développement en France à partir de 1907 déterminèrent une
révolution esthétique sur laquelle se fondent un grand nombre des nouvelles formes de peinture et de sculpture qui virent le
jour au XXe siècle

Typologie  :
On date traditionnellement les débuts du cubisme de la réalisation par Picasso des Demoiselles d'Avignon (1907,
Muséum of Modern Art, New York), où le peintre remplaça les zones d'ombre par de grandes lignes parallèles. Après avoir
vu ce tableau dans l'atelier du peintre catalan, Braque s'engagea également dans la voie qu'ouvrait ce nouveau langage

MOUVEMENT MODERNE

pictural, qui ne prit son nom qu'en 1908, sous la plume du journaliste Louis Vauxcelles (dans le compte rendu, pour le
journal Gil Blas, d'une exposition d'œuvres de Braque à la galerie Kahnweiler).

LE NÉOPLASTICISME
Le néoplasticisme n’est une manière dialectique directement inspirée de Hegel qui ne concerne pas seulement les arts
mais toutes les activités de l’homme.
Le néoplasticisme satisfaisait ainsi l’exigence d’universalité que recherche l’artiste. Sans abandonner ses prémices
fondatrices, le néoplasticisme ne cesse d’évoluer.

 Les grands courants architecturaux du mouvement moderne  :


 L’architecture organique ;
 L’architecture rationnelle.

L’ARCHITECTURE ORGANIQUE 
L’architecture organique a une signification précise, mais qui supporte mal les catégories schématiques, tant en ce
qui concerne les tendances formelles que les artistes.

MOUVEMENT MODERNE

 Les courants de cette architecture  : 5 courants  ;


Il ne saurait être rendu compte du mouvement organique à l’aide de données rigoureuses et d’une chronologie
systématique, car ses partisans se défient de toutes les formules rappelant les « ismes » dérivés du cubisme. Toutefois,
comme nous l’avons indiqué plus haut, il est possible de distinguer cinq courants, qui souvent se mêlent et convergent :

 L’école de Sullivan, fondée sur la philosophie de Ralph Emerson, Henri Thoreau et Horace Greenough. Dans le
milieu du premier rationalisme américain de Chicago (1883-1893), elle vise un type de décoration qui ne soit plus
appliquée aux structures mais qui naisse de celles-ci. Les recherches de Sullivan trouvent leur prolongement en Europe
avec l’Art nouveau, et particulièrement dans les ornementations linéaires de Victor Horta.
 L’école de Wright, qui traduit dans le traitement de l’espace les visées de Sullivan et qui marque trois générations
d’architectes dans le monde. Il suffit de citer, pour les États-Unis, Rudolf Schindler et Bruce Goff ; pour l’Europe, le
Hollandais Robert Van’t Hoff qui construisit en 1914 une superbe prairie house à Huis Ter Heide, J.  J.  P. Oud,
chef de file du groupe De Stijl, et surtout Mies van der Rohe.
 Le Bay Region Style, expression forgée par Lewis Mumford en 1948, situé au croisement de Wright et de
Bernard Maybeck, et pont entre l’Orient et l’Occident. Les leaders en sont William Wilson Wurster et Harwell
Hamilton Harris en Californie, mais il se manifeste par une imprégnation diffuse dans tous les États-Unis.
 L’empirisme scandinave, représenté en Suède par Erik Gunnar Asplund, auteur de l’Exposition de Stockholm
de 1930, et par Sven Markelius, surtout pour son pavillon de l’Exposition de New York de 1939 ; et, en Finlande, par
la grande figure d’Aalto , qui développe le rationalisme en interprétations plus souples, capable de récupérer la
richesse des matériaux et des couleurs, et d’adhérer à la psychologie des usagers. De la villa Mairea à Noormarkku
aux dortoirs du Massachusetts Institute of Technology à Cambridge, de la Maison de la culture d’Helsinki à l’église
d’Imatra, l’architecture « humaine » d’Aalto inspire d’innombrables jeunes artistes dans tous les pays.

MOUVEMENT MODERNE

 L’architecture « sculptée », conçue comme un roc « creux » et habitable, pareil aux


cavernes des troglodytes. La « maison sans fin » de Kiesler et les « modèles grandeur
nature » d’André Bloc à Meudon cristallisent une tendance d’une envergure internationale.

 Typologie  :
Mendelsohn, Tour Einstein (Potsdam)
La tour Einstein de Potsdam, édifiée par l'architecte Erich Mendelsohn en 1921, était à
l'origine un observatoire destiné à l'étude de la déviation du spectre solaire.
Wright (Frank Lloyd), Fallingwater House (Bear Run):
Illustrant le concept d'architecture « organique » défendu par Frank Lloyd Wright,
Fallingwater House (littéralement : « la maison sur la cascade »), également connue sous
le nom de Maison Kaufmann, a été édifiée à Bear Run (Pennsylvanie) en 1937. Intégrant
des formes d'inspiration cubiste à un paysage dont il a préservé l'authenticité, Wright a
obtenu une harmonie parfaite entre la massivité des volumes et la fluidité de l'eau.

MOUVEMENT MODERNE

L’ ARCHITECTURE RATIONNELLE.
Rationalisme (architecture), courant architectural du premier tiers du XXe siècle prônant une construction dépouillée
d’ornements, libérée du passé académique ou historique et reposant essentiellement sur le fonctionnalisme.
 L’origine  :
La crise qui suit la Première Guerre mondiale, notamment en Allemagne, les changements politiques survenus en
Europe à partir de 1918, les problèmes de logement et l’émergence des mouvements sociaux sont à l’origine d’une nouvelle
politique de construction et d’urbanisme intégrant la notion de service social. Ce nouveau style apparaît ainsi pour faire
face aux exigences socio-économiques de la civilisation industrielle et du développement urbain. En Allemagne, le
gouvernement de la république de Weimar instauré au lendemain de la guerre permet d’aborder les besoins sociaux sous
un angle nouveau pour tenter de rompre avec la rigidité et l’immobilisme du passé. D’un point de vue artistique, les
tendances avant-gardistes comme le cubisme ou l’abstraction développent une recherche éloignée de la nature qui se
traduit, en architecture, par des concepts comme la libre distribution de nouveaux espaces selon leur fonction, leur
orientation et les coûts. Le souci de la forme finale s’efface devant des préoccupations d’ordre pratique.
Adolf Loos, Tony Garnier et Theo Van Doesburg intègre les premiers dans leurs constructions les théories de
l’architecture rationaliste, développée par la suite par Walter Gropius, Mies van der Rohe et Le Corbusier. Les
personnalités de chacun se démarquent, mais leur travail se développe néanmoins autour d’idées communes majeures, tels
l’utilisation de nouveaux matériaux, le rejet de l’ornementation, la « transparence » qui se traduit par une parfaite
correspondance entre l’intérieur et l’extérieur, et enfin la « standardisation ».
 Les représentants  :

L’architecte allemand Walter Gropius figure parmi les premiers adeptes de ce nouveau style. À travers une exaltation
des valeurs de la technique, il avance les principes de standardisation et de production industrielle, qu’il met en application
dès 1919, lorsqu’il fonde l’école d’art et d’architecture du Bauhaus, qui va jouer un rôle déterminant dans la divulgation de
cette nouvelle forme de pensée. Cette école va former une génération d’artistes, d’artisans et d’architectes, auxquels sont
inculqués des principes de création collective au service de la technique, de l’industrie et de la production. Un des objectifs
poursuivis par le Bauhaus est l’étude de la systématisation et la construction de logements standardisés comportant des
éléments préfabriqués. Le Bauhaus, où enseignent d’éminents architectes comme Hannes Meyer, Mies van der Rohe et
Marcel Breuer, voit son destin étroitement lié à celui de la république de Weimar et la montée du national-socialisme
entraîne sa dissolution en 1933. Dans l’œuvre de Gropius, il convient de distinguer, en particulier, la construction en 1926
du siège du Bauhaus à Dessau, qui constitue avec ses volumes purs et ses grandes surfaces vitrées une des œuvres
emblématiques du rationalisme.
Mies van der Rohe, président du Bauhaus de 1930 à 1933, se distingue par la pureté et le dépouillement de son
langage architectural qualifié parfois d’ascétique. C’est lors de sa collaboration avec Peter Behrens qu’il fait la
connaissance de Gropius et de Le Corbusier. Il convient de signaler parmi ses premiers travaux la villa Wolf à Guben
(1926) et la villa Lange à Krefeld (1928). Mais c’est en 1929 qu’il édifie une des œuvres majeures de l’histoire de
l’architecture contemporaine, le pavillon allemand de l’exposition universelle de Barcelone ; il s’agit d’une combinaison
de panneaux vitrés verticaux et horizontaux, de murs et d’une toiture reposant sur un ensemble de piliers étonnants. Parmi
ses autres œuvres emblématiques figurent la Farnsworth House à Plano (Illinois, 1950) et le Seagram Building à New  York
(1958), une imposante tour d’acier et de verre dressée au cœur de Manhattan.
Les principes du rationalisme seront néanmoins rendus populaires par Le Corbusier. En 1945, il conçoit un nouveau
système de mesure basé sur l’échelle humaine, le Modulor, qu’il souhaite appliquer comme base de standardisation et de
préfabrication. Dès 1925, Le Corbusier définit les cinq points du nouveau système constructif qu’il propose : l’habitation
est dorénavant contenue à l’intérieur d’une ossature sur pilotis, les toits transformés en terrasses, la façade se libère grâce
à la disparition des cloisons rigides, et le plan devient modulable grâce à l’abandon du mur portant. La villa Savoye à
Poissy (1929-1931), une autre œuvre capitale dans l’histoire de l’architecture, concrétise l’application de ces principes. La
maison du peintre Ozenfant (avenue Reille à Paris, 1922) ainsi que l’unité d’habitation de Marseille, la Cité radieuse,
élevée sur le principe du « casier à bouteilles », constituent également des travaux représentatifs de ce courant.
Enfin, il faut également citer l’architecte italien Giuseppe Terragni, qui a signé une œuvre aussi symbolique que la
Casa del fascio — Maison du fascisme — à Côme (1932-1936), carré parfait constitué de surfaces vitrées et destiné à
l’éducation des masses.
MOUVEMENT MODERNE

Gropius, Bauhaus (Dessau)  :


Victoire du vide et de la transparence sur le plein, l'aile des ateliers du Bauhaus de
Dessau, construit par Walter Gropius entre 1925 et 1926, est un prisme de verre posé sur un
soubassement en retrait, qui semble flotter au-dessus du sol. Le célèbre mur-rideau, qui couvre
trois niveaux, masque entièrement, y compris à l'angle, la structure porteuse. C'est l'une des
réalisations les plus importantes de l'architecture de l'entre-deux-guerres.

Mies van  der  Rohe et Johnson, Seagram Building (New York):


Le Seagram Building, édifié sur Park Avenue à New York, a été réalisé en 1958 par Ludwig
Mies van der Rohe et Philip C. Johnson. Sa façade de bronze et de verre en fait l'un des plus
célèbres exemples de l'architecture de style international.

Le Corbusier, Cité radieuse (Marseille, Provence-Alpes-Côte d’Azur)


La Cité radieuse de Marseille (ou Unité d'habitation) a été érigée de 1947 à 1952 d'après les
plans de l'architecte Le Corbusier. Ce dernier avait imaginé un immeuble qui pourrait
accueillir 1 600 personnes dans 337 appartements et serait doté des principaux services
nécessaires à la vie quotidienne : centre commercial, poste, école maternelle, etc. Construit
sur pilotis, l'immeuble présente une façade en béton dont la froideur est tempérée par
l'originalité de l'architecture intérieure qui fait s'emboîter les appartements, tous occupant
deux étages.
POSTMODERNISME

POSTMODERNISME
Postmodernisme (architecture), tendance architecturale apparue dans les années 1960 en réaction contre
l’orthodoxie moderniste. Dans les années 1960, aux yeux du public et de nombreux architectes, le purisme originel de
l’architecture moderniste avait dégénéré en des formules stériles et monotones. Contrairement au modernisme, le
postmodernisme n’émergea pas comme un mouvement cohérent reposant sur des principes théoriques étroits et un style
unique : il appelait à plus d’individualité, de complexité et d’originalité dans la conception architecturale, tout en
revendiquant la reconnaissance des styles précédents et d’une continuité historique.
 Les caractéristiques  :

 L'intérêt postmoderniste pour la diversité et pour l'histoire s'accompagne d'une préoccupation nouvelle pour la
conservation et la réutilisation à d'autres usages d'immeubles anciens.
 Avec l'abandon des espoirs utopiques suscités par le modernisme, la confrontation à l'héritage architectural a fait
place à un nouveau sens du respect envers ce dernier.
 Ce style s'est réalisé à travers une réinterprétation des symboles et des motifs ornementaux traditionnels.
 Il privilégie l'individualité, ses représentants ont travaillé dans des styles extrêmement diversifiés, allant de la
complexité austère de, Richard Meier aux couleurs contrastées et aux allusions historiques de, Michael Graves ou
à l'élégance flamboyante d'Helmut Jahn.
 Les architectes ont apporté des solutions originales quant aux interactions entre les formes et leurs fonctions, entre
l'espace urbain et la qualité esthétique des constructions.
POSTMODERNISME

The Ark (Londres)

Graves (Michael), Portland Building

Nouvel (Jean), Institut du monde arabe (Paris)

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