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‫الجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية‬

République Algérienne Démocratique et Populaire


‫وزارة التعليم العالي و البحث العلمي‬
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Cours
Histoire universelle des sciences biologiques

Chapitre II : Antiquité

Mme MESBAH & Mr OTMANI

2022/2023
Chapitre II Antiquité

Chapitre II : l’Antiquité
Contenu du chapitre
Introduction
II.1. Civilisations Mésopotamiennes (Sumérienne, Akkadienne, Babylonienne, et
Assyrienne)
II.2. Civilisation Egyptienne
II.3. Civilisation Grecque
II.4. Civilisation Indienne
II.5. Civilisation Chinoise
II.6. Civilisation Maya
II.7. Civilisation Romaine

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Chapitre II Antiquité

Introduction

L’Antiquité (du latin antiquus signifiant « antérieur, ancien ») est la période qui s’étend de
l’invention de l’écriture (3000 av. J.-C) au début du Moyen Âge (476 : date de chute de l’Empire
Romain).

Les premières civilisations qui se sont développées dans l’Antiquité étaient les civilisations
du Moyen-Orient (civilisations babylonienne, sumérienne, assyrienne et égyptienne). L’invention
de l’écriture, la sédentarisation et la révolution agricole ont permet à ces civilisations de fonder les
premiers États et les premières villes.

La période allant du 8e siècle au 4e siècle avant J-C était dominé par la civilisation grecque,
dont les principales cités (Athènes) inventaient des formes de gouvernement telles que la
démocratie. Cette civilisation se trouve à l’ origine des mythes fondamentaux de l’histoire
universelle. Ses savants et ses penseurs accomplissent des progrès cruciaux dans la compréhension
du monde.

Du 8e siècle avant J-C et jusqu’au 5e siècle après J-C, Rome a développé et étendu son
pouvoir sur un vaste empire qui englobait l’ensemble tout le monde méditerranéen. Elle a passé
par différent système de gouvernance (Monarchie, puis République et enfin Empire) et elle a
diffusé sa civilisation dans toutes les régions qu’elle domine.

L'Antiquité a connue également l’apparition de deux monothéismes (le Judaïsme et


le Christianisme). A cette période, d’autres civilisations se sont aussi développées dans le monde,
notamment en Asie où la Chine et l’Inde atteignent leurs sommets.

L’évolution de pensée humaine (la naissance de la pensée scientifique rationnelle) :

La pensée humaine a traversé trois états au cours de l’histoire :


L’état théologique: l’esprit explique les phénomènes par le pouvoir d’être divins ou de forces
surnaturelles.
L’état métaphysique: l’esprit remplace les êtres surnaturels par des entités abstraites comme l’être ou la
nature.

L’état positif ou scientifique: l’esprit observe, décrit et analyse.

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II.1. Civilisations Mésopotamiennes (Sumérienne, Akkadienne, Babylonienne, et


Assyrienne)

Le mot « Mésopotamie » désigne le territoire entre les fleuves Tigre et Euphrate, qui est
actuellement occupé par la Syrie et l'Irak, et une partie de l'Iran. On ne peut donc pas parler d’une
seule civilisation mésopotamienne, mais de plusieurs cultures qui occupaient certaines parties de
cette région au fil des ans.

Figure 1 : L’emplacement des civilisations Mésopotamiennes.

II.1. 1. Mésopotamie antique (3000 avant JC - vers 200 avant JC)


Les civilisations les plus importantes sont :

a) Sumérienne
La civilisation sumérienne est considérée comme la première de l'histoire. Les Sumériens
sont connus par d’importantes inventions telles que l'écriture (vers 3300 avant J-C) et l'utilisation
de la roue (3500 avant J-C). De même, ils été connus par leur organisation sociale, politique et
économique, puisqu'ils réalisaient une production organisée. Ils ont également été pionniers dans
la construction des grandes villes.

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b) Akkadienne
Les Akkadiens ont vécu simultanément avec les Sumériens, bien que leur histoire soit plus
courte. Ils se sont installés dans le nord de la Mésopotamie, d'où ils ont mené d'importantes
conquêtes. Les premiers peuples akkadiens sont apparus en 2350 avant J-C dans une région connue
sous le nom d’akkad au nord de la Mésopotamie. La ville la plus importante était Agadé. Grâce à
l’unification de différents peuples et cultures sous le règne du même roi, l'akkadien est considéré
comme le premier empire de l'histoire. L'activité économique des Akkadiens était essentiellement
l’agriculture et cela grâce à la fertilité de leurs terres et aux rivières de ce territoire, en plus, ils ont
pu créer un système d'irrigation très développer.

c) Babylonienne
Babylone est considéré comme la ville la plus connue de Mésopotamie, et il était situé à
environ 95 kilomètres de l'actuelle Bagdad, en Iraq. En langue akkadienne, babylone moyens pont
des dieux. Babylone a été fondé par le roi akkadien « Sargon », bien qu'il ne lui ait pas accordé trop
d'importance. C'est avec l'arrivée du roi Hammourabi, d'origine amorite, en 1782 avant J-C, que la
ville devint l'une des plus importantes. Hammurabi a fait de Babylone la plus grande ville du
monde. Il a unifié toute la Mésopotamie sous son royaume en 1755 avant J-C. Cependant, après sa
mort, l'empire déclina, car il fut mis à sac par les Hittites, les Casitas et les Assyriens.

d) Assyrienne
L'empire assyrien a duré plus de mille ans et a commencé son développement dans le sud-
ouest du territoire, dans la vallée du Tigre. Au cours de l'histoire assyrienne, de nombreuses
constructions ont été réalisées. Comme les Sumériens, ils ont construit un grand temple dans
chaque ville, connu sous le nom de ziggourat (une sorte de pyramide à plusieurs plates-formes).

II.1. 2. Activités scientifiques

Dans La Naissance de la science, la science naît en Mésopotamie, vers 3500 ans avant J.C.,
principalement dans les villes de Sumer et d'Élam. Les premières interrogations sur la matière, avec
les expériences d'alchimie, sont liées aux découvertes des techniques métallurgiques qui
caractérisent cette période.

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 Ecriture Cunéiforme
L'innovation la plus importante des sciences en Mésopotamie
provient de l'invention de l'écriture cunéiforme (du Latin cuneus « coins » ou
« clous » qui, par les pictogrammes, permet la reproduction de textes sur des
tablettes en argile appelées « Les tablettes babyloniennes ».

L'écriture se perfectionnant (période dite akkadienne), les sumériens découvrent les fractions
ainsi que la numération dite "de position", permettant le calcul de grands nombres. La civilisation
mésopotamienne aboutit ainsi à la constitution des premières sciences.

 Les mathématiques
La force des mathématiques chaldéennes réside dans leur système de numération
positionnel, à base 60 (sexagésimal). La division du cercle en 360 degrés, du degré en 60 minutes
et de la minute en 60 secondes (et pareillement pour les unités de temps) remonte aux Chaldéens,
qui l’ont transmis aux Grecs. Les chaldéens ignorent le zéro, ce qui rend leur notation ambigüe. Ils
appliquent leur système de numérations aux fractions. Les chaldéens peuvent aussi être considérés
comme les fondateurs de l’algèbre, même s’ils ne possèdent pas de notation particulière pour les
inconnues et les opérations : les problèmes sont poses en langage courant. Ils connaissent la
solution de l’équation quadratique (sans les racines imaginaires, négatives ou irrationnelles).

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Ils utilisent le concept de fonction (sans le nommer), car ils ont des tables de correspondance
entre une variable et une autre, notamment dans leurs éphémérides.
• Ils réduisent les problèmes de géométrie à des problèmes de calcul (d’algèbre). Ils
connaissent le “théorème de Pythagore” mais n’ont aucune géométrie du cercle.
L'algèbre : (découvertes de planches à calculs permettant les opérations de multiplication
et de division - ou tables d'inverses pour cette dernière; mais aussi des puissances, racines carrées,
cubiques ainsi que les équations du premier degré, à une et deux inconnues).

 L’astronomie
La magie et l’astrologie jouaient un rôle social important en Mésopotamie. Par conséquent
les observations astronomiques des Chaldéens furent nombreuses. Les Chaldéens utilisaient un
calendrier lunaire. Comme la période de la Lune est incommensurable avec l’année et que la
rotation de la Lune autour de la Terre présente certaines irrégularités, il était très important pour
les Chaldéens de posséder des éphémérides précises sur la position de la Lune. Ils conclurent que
l’année solaire est de 365,20 jours. Ceci est remarquablement proche de la réalité (365,26 jours).
• Ils pouvaient prédire les éclipses de Lune et les possibilités d’éclipse de Soleil (c’est-`a-
dire qu’ils pouvaient dire quand une éclipse de Soleil avait de bonnes chances de se produire, sans
nécessairement réussir à tous les coups).
• Ils ont observé les positions des planètes, sans toutefois élaborer une théorie pour les
expliquer.

 La médecine
Elle a un statut particulier ; elle est la première science "pratique", héritée d'un savoir-faire
tâtonnant.

 L’agriculture
Les agriculteurs creusent des canaux d'irrigation pour cultiver des régions .Une certaine
unité caractérise les civilisations qui se sont succédé en Mésopotamie: profitant de la nature
alluvionnaire du sol, toutes reposent sur la domestication de l'eau et sur l'emploi de la brique, en
l'absence d'autres matériaux de construction (pierre, bois).

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 L’architecture
La Mésopotamie est le lieu de naissance de l’architecture (3000 avant JC). Le temple
mésopotamien fut en effet l’une des premières architectures avec une édification entièrement basée
sur le modèle de la demeure de l’Homme. On constate en effet que le type des premiers temples
fut une maison en forme de cube à angles droits, aussi nouvelle que les briques crues rectangulaires
ont été créés à l’époque. Cette maison, qui a conservé jusqu’à nos jours, la forme habituelle des
habitations, est le résultat d’innombrables variantes, après des siècles de tâtonnements. La pierre
et le bois sont rares dans les plaines alluviales de la Mésopotamie. L'utilisation de briques séchées
au soleil a néanmoins permis la construction, dès la seconde moitié du 4ème millénaire, de temples
monumentaux en basse Mésopotamie (Ourouk, 3000 av. J.-C.; ziggourat d'Our, 2500 av. J.-C.). La
pierre, importée, utilisée pour les fondations, témoigne du niveau d'organisation économique. A
l’origine de l’architecture, le temple mésopotamien serait aussi à l’origine du développement de
l’espace qui trouve toujours une permanence de nos jours, à savoir l’articulation de l’espace
intérieur (ériger un temple en creusant son espace intérieur).

II.2. Civilisation Egyptienne (vers 3000 avant J.C - vers 330 avant J.C)
La civilisation égyptienne est fondée entièrement sur la vallée du Nil et elle persiste plus
de 3000 ans. L'Égypte antique va développer l'héritage mésopotamien, néanmoins, en raison de
son unité culturelle spécifique, la civilisation égyptienne donnera « une certaine continuité dans la
tradition scientifique de l'époque, et au sein de laquelle les éléments anciens restent très présents.
L'écriture des hiéroglyphes permet la représentation plus précise de concepts ; on parle alors d'une
écriture idéographique. La numération est de base 10, mais les égyptiens ne connaissent pas le zéro.

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Contrairement à la numération sumérienne, la numération égyptienne évolue vers un


système d'écriture des grands nombres (entre - 2000 et - 1600 avant J.C) par numération de
juxtaposition.

II.2. 1. Activités scientifiques en Egypte

 Hiéroglyphe et les papyri Egyptiens


Un mode d’écriture et de comptage réalisé par des symboles
appelés Hiéroglyphes (Déchiffrés en 1799 par Pierre Rosetta).
L'écriture des hiéroglyphes permet la représentation plus précise de
concepts; on parle alors d'une écriture idéographique. La numération est
de base 10, mais les égyptiens ne connaissent pas le zéro

Le papyrus, plante du Nil


servait de support pour

 Médecine
Les premières descriptions du corps humain sont rapporté dans le papyrus égyptien d’Ebers
(1550 av notre ère) qui décrit le corps humain comme traversé par des tuyaux et que ces derniers
véhiculent différentes substances (sang, air, urine, aliment,..). Dans cette biologie, c’est le cœur qui
parle aux différentes parties du corps par l’intermédiaire des vaisseaux. Les médecins égyptiens
possédant des connaissances approfondies de l’intérieur du corps humain. Notamment en médecine
cardiologique, gynécologiques, des yeux, des voies intestinales et urinaires. Ils pratiquent avec
succès des opérations.

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 Astronomie
Confection d’un calendrier avec l’observation des changements de l’activité du Nil.

 Chimie et chimie Pré moderne


Procédés d’Embaume (répondre à la conviction religieuse d’immortalité du pharaon).

 Agriculture
Développement de l’agriculture grâce au Nil (technologie Hydraulique, Système
d’irrigation).

 Zoologie
Représentation de divers animaux (vertébrés et invertébrés).

 La Géométrie
Les égyptiens bâtissaient des monuments grandioses : Les Pyramides. La géométrie
apparais pour le calcul de volumes, les pontes et de mesures diverses.

II.3. Civilisation Grecque (vers 700 avant JC - vers 500 après JC)
Héritent du savoir babylonien, égyptien. La plupart des savants grecs (Pythagore,
hyppocrate…) étaient à la fois philosophe et scientifique. Durant la civilisation grecque, les
sciences ont été développées dans les domaines de l’astronome, des mathématiques, de la
biologie,...
II.3. 1. Caractère de la science Grecque
Les grecs se distinguent de leurs prédécesseurs orientaux par le goût de la philosophie
spéculative et de la géométrie. Les grecs sont d'excellents dialecticiens c’est-à-dire qu'ils s'efforcent
de convaincre leurs interlocuteurs. Les philosophes grecques étaient des experts en persuasion. Ils
étaient, en quelque sorte, les publicitaires de l'époque. Les grecs ne firent pratiquement pas
d'expériences scientifiques au sens où on l'entend de nos jours.

II.3. 2. Les causes de l'essor de la science sous les grecs

• Une cause économique et sociologique : le commerce, l'artisanat et la navigation ont


tenu une place prépondérante dans l'économie grecque.

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• L'utilisation par les grecs d'une écriture alphabétique : contrairement aux égyptiens. Ce
type d'écriture s'apprend plus facilement et est donc plus largement répandu dans la population,
au lieu d'être réservé à une classe de scribes.

• L'ouverture de la société grecque envers les autres cultures et les idées nouvelles.

• le fait que les grecs ont fini par dominer tout l'orient ancien par les conquêtes
d'Alexandre et qu'ils ont si efficacement assimilé les cultures scientifiques antérieures à la leur
(Egypte et Mésopotamie).

II.3. 3. Activités scientifiques

Plusieurs personnalités ont beaucoup apporté à la biologie grecque, les plus remarquables
sont :

 Hyppocrate (de -560 à -477)

Hippocrate (460-377 av J.C.)


Hyppocrate est le père de la médecine et il a écrit plusieurs traités médicaux sous le nom
de Corpus Hippocratis, qui servira de référence pendant encore un temps, à propos de
l’embryologie, pathologie, physiologie,… Selon Hippocrate :

 Le cœur est le centre de l’intelligence ;


 Les nerfs servent de tendons pour les organes ;

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 Le rôle de la respiration est de refroidir le cœur qui est le lieu de rencontre de sang et de
l’air ;
 Les mouches et les moustiques naissent par génération spontanée.
L’école hippocratique a été influencée par la théorie de quatre élément qui suggéré que
toute matière est formée d’un mélange de l’eau, de la terre, de l’air et de feu.

Hippocrate pensait que le corps humain était constitué de quatre humeurs qui sont la
transposition organique de chacun des éléments fondamentaux. Selon cette théorie, les maladies
étaient la conséquence d’un déséquilibre interne de l’organisme entre les quatre humeurs. L’état
de santé d’une personne est bonne lorsque les quatre humeurs (le sang ; la lymphe, la bile jaune et
l’atrabile) sont en proportions égales. Cependant, une personne devient malade, lorsque les quatre
humeurs ne sont pas en équilibre et il reste malade jusqu’à ce que cet équilibre soit rétabli.

 Thalès de Milet (de -625,-547 J.-C),

Thalès de Milet, appelé communément Thalès, était un philosophe et savant grec né à Milet
vers 625 av. J.-C. et mort vers l'an 547 av. J.-C dans cette même ville.

Il fut l'un des « Sept sages » de la Grèce antique et le fondateur présumé de l'école milésienne.

Philosophe de la nature, il passe pour avoir effectué un séjour en Egypte, où il aurait été initié
aux sciences égyptienne et babylonienne.

On lui attribue de nombreux exploits arithmétiques, comme le calcul de la hauteur de la Grande


Pyramide ou la prédiction d'une éclipse.

 Aristote (de -384 à -322)

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 Aristote (384-322 av J.C.)

Aristote (384-322 av J.C.)

Aristote est l’élève de Platon qui est a sont tours l’élève de Socrate. Il est considéré comme
le père de la biologie et de la zoologie moderne.

-Biologie Aristotélicienne : Aristote « imagine la vie comme un principe immatériel


animant la matière et la nature ordonnée par une intelligence supérieure en vue d’un but, d’où le
rôle primordial des causes finales ». Les niveaux taxinomiques énumérés ci-haut sont les grands
genres. Aristote a aussi utilisé les genres et les espèces. Les animaux ont les organes dont ils ont
besoin. La spontanée est possible pour les formes inferieures de vie. On peut affirmer qu’Aristote
a procédé à des observations méthodiques et qu’il a fait preuve d’un sens critique élevé. Le
principal mérite de la science aristotélicienne est d’être grosso modo en accord avec les
observations les plus courantes.

-Physiologie Aristotélicienne :

Aristote « imagine la vie comme un principe immatériel animant la matière et la nature ordonnée
par une intelligence supérieure en vue d’un but, d’où le rôle primordial des causes finales».

Pour essayer de comprendre la manière donc Aristote définissait la vie, il convient de se


pencher sur sa physiologie. En effet, si l'on sort du domaine de la psychologie spécifiquement
humaine, du moins à l'époque, la vie se distingue de l'inanimé par des fonctions de motricité
mais surtout de nutrition, de respiration et de reproduction. La physiologie d'Aristote est
fortement finaliste : “ la nature ne fait rien en vain ” est une expression courante chez lui. Toutes
ces fonctions ont un seul but qui est de conserver la vie.

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La notion de « la nature » chez Aristote c’est ensemble qui regroupe l’animé (le vivant et
l’inanimé (le non vivant).

II.4. Civilisation Indienne (2500 ans avant J.C.)


L’Inde est un sous-continent entre le Moyen Orient et l’Extrême Orient
Religions : Hindouisme et Bouddhisme
II.4.1 – Activités scientifiques en Inde
 Mathématiques en Inde
-La Théorie des nombres (Arithmétique)
-Les Opérations arithmétique avec les fractions
-La Géométrie (pour ses applications)
-La Notion de l’infinie mathématique
-Une compréhension primaire des logarithmes de base 2
-Le calcule approchée de 𝜋

❖ Introduction du Zéro Par le mathématicien BRAHM AGUPTA (598-668) Système de


numération décimal de neuf chiffres plus le zéro.
Les mathématiques indiennes peuvent être en trois périodes

➢ Les périodes Védique : (Ou antique): Développement utile

➢ La période Classique (De l’antiquité jusqu’au XIIIème siècle après J.C.) notamment BRAHM
AGUPTA

➢ La période de la renaissance (XIIIème – XVIIIème) qui a donné naissance à des travaux digne
des plus grands mathématiciens de l’Europe de cette époque.
 Botanique et médecine
Demande première des prêtres et des nobles en agriculture et découverte des épices.
 Pré Gemmologie
Première connaissance en pierres précieuse (émeraudes, rubis…).
 Métallurgie
Pour les Besoins militaires

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 Pré Zoologie
Connaissances des animaux sauvages (comme l’éléphant) pour être utiliser en agriculture et
pendant les guerres
 La Chimie
Utilisation des teintures
 Astronomie
Divise le ciel en trois parties, approche mouvante entre les mois de 27 à 30 jours.

II.5. Civilisation Chinoise (vers 1300 avant JC - vers 1300 après JC)

La Chine a ´été l’hôte d’une civilisation organisée dès la plus haute antiquité. Quoiqu’elle
n’ait pas toujours été unifiée, elle a connu tout de même moins de bouleversements que le monde
méditerranéen et a joui d’une stabilité ethnique et culturelle beaucoup plus grande. Les Chinois
n’ont pas pratiqué de philosophie spéculative et d´éducative comme les Grecs. Leur science est à
la fois plus pratique et plus basée sur l’observation. Le terme chinois pour “science”,kexue, signifie
“connaissance classificatrice”. Les techniques de la Chine ancienne étaient en général supérieures
à celles des Européens jusqu’au XVe siècle. Des astronomes, horlogers et géographes étaient au
service du gouvernement. La plus grande poussée culturelle et scientifique chinoise remonte à la
période des royaumes combattants (–Ve/–IIIe siècles). La période suivante, pendant laquelle un
empire bureaucratique s’installe (comme l’empire romain en Occident), marque aussi un
ralentissement du progrès.

II. 5.1 – Activités scientifiques en Chine


 Les Mathématiques
En mathématiques, les chinois inventent, vers le IIe siècle av. J.-C., la numération à bâtons.
Il s'agit d'une notation positionnelle à base 10 comportant dix-huit symboles, avec un vide pour
représenter le zéro, c'est à dire la dizaine, centaine, etc. Les Chinois découvrent ce que l'on nomme
habituellement le théorème de Pythagore (que les Babyloniens connaissaient quinze siècles avant
l'ère chrétienne). Le Boulier (Appareil à calculer chinois) a envahi toute la chine.

 L’Astronomie

Les chinois au début le calendrier lunaire et solaire au même temps. Mais on doit à
l’astronomie chinoise les premières observations écrites des comètes, des éclipses du soleil.

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 La Médecine

Découverte des vertus thérapeutiques de plusieurs plantes La théorie des points Nodaux (ou
nœuds d’Energie du corps) utilisé en Acupuncture (piqures légères avec de fines aiguilles). La
médecine traditionnelle chinoise est considérée actuellement comme une médecine Alternative.

II. 5. 2 – Autres innovations chinoises

En ce qui concerne les innovations chinoises quelques grands exemples qui ne se sont retrouvées
en Occident que plus tard peuvent être cités :

 L’imprimerie (sans caractères mobiles), Le papier (daté du II e siècle avant J.C).


 La boussole : La première forme de boussole tire probablement son origine (vers le IIe
siècle) de la géomancie pratiquée avec une cuiller de magnétite dont la partie convexe
repose sur une surface de bronze. La boussole flottante est apparue avant 1125.
 La soie : (soit plus de 3000 ans avant J.C. et les premières références datent de la dynastie
Shang 1600 à 1050 ans avant J.C). La soie a été la cause de développements techniques
(machines à tisser, tissage, couleurs) mais également de nombreux échanges
intercontinentaux qui ont Route de la soie.
 L’horlogerie mécanique.
 La poudre à canon. Par l’Alchimiste Ge Hong
 La fonte (c’est-`a-dire du fer fondu et non simplement forgé).

II.6. Civilisation Maya (vers 300 avant J.C – vers 900 après J.C.)

Les indigènes du continent américain sont originaires de l’Asie mongole et de la Sibérie.


Les peuples indiens primitifs étaient des nomades vivent de la cueillette, de la chasse et de la pêche.
Ils n’ont pas d’unité linguistique.

La civilisation Maya à son apogée couvre un territoire du 300 000 km2 (Mexique sud,
Guatemala, Honduras, Salvador). Les Mayas vivaient en cités-Etats associées mais relativement
indépendantes et ils avaient atteint un niveau élevé de connaissances et d’organisation. La société
Maya est subdivisée en classes privilégiées (nobles, fonctionnaires et prêtres), les classes
laborieuses (agricultures, artisans et commerçants) et les esclaves.

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L’obligation essentielle des Mayas était la construction des temples vénérant les forces
cosmiques divinisées. Ces temples sont sous forme de pyramides à escaliers et à leurs sommets se
cache un sanctuaire représentant la terre mère. Les prêtres qui en sortaient symbolisaient le
triomphe de la vie sur les forces de l’ombre. Leurs croyances « magico-mythiques » expliquaient
les mystères de l’univers. Ainsi, la Terre-mère ne pouvait être fécondée que par le sang humain qui
permettait le renouveau de la vie végétale, animale et humaine.

II.6. 1. Activités scientifiques

 L’Architecture

La sculpture, pratiquée surtout en bas-reliefs, orne l’architecture jusqu’à la recouvrir


complètement. Les Mayas maîtrisent particulièrement bien les techniques de la céramique. Elle est
utilisée tant pour la vie quotidienne que pour les cérémonies religieuses.

 Ecriture

L’écriture Maya était composée de hiéroglyphe dont le tiers seulement a pu être compris.

Les Codex Mayas : Les codex, ces livres faits de papier d’écorce d’arbres, pliés en
accordéons sont d’abord religieux. Ce sont essentiellement des calendriers comportant des
indications astrologiques demandant une compétence scientifique poussée.

 Astronomie

Ils avaient découvert avec précision les cycles planétaires, les éclipses et la durée de
l’année, ce dont témoignent leurs calendriers de pierre. La mort et l’éventualité de fin du monde
les angoissaient.

 Les mathématiques
Les Mayas utilisaient un système numérique vigésimal procédant par puissance de 20 et en
utilisant trois signes : le point ou unité, la barre valant cinq, le trou représentant le zéro.

 Médecine

Les prêtres sont à la fois savants, philosophes, guérisseurs et devins.

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Les Mayas utilisés les plantes hallucinogènes pour des besoins rituels et pour soulager les
douleurs (la région équatorial très riches en plantes). La médecine Mayas s’exprimait aussi sous
forme de traitements psychologiques et spirituels accompagnés de manipulations corporelles.

 L’Agriculture

Les Mayas inventa les cultures en terrasses sur les flancs de montagnes, difficiles à
exploiter. Les Mayas cultivaient le maïs dont les rendements étaient suffisants pour éviter les
famines.

II.7. Civilisation Romaine (vers 753 avant J.C – vers 476 après J.C)

La fondation de Rome par Romulus était en 753 avant J.C. Comme toutes les sociétés de
l’antiquité, la société romaine est inégalitaire, elle comprend à l’origine trois groupes : les patriciens
(sont des membres de familles illustres), les plébéiens (formant la masse des petits paysans, des
artisans et des marchands urbains) et les esclaves. La gouvernance de Rome sous la république est
assurée par les magistrats, les assemblées du peuple et le Sénat qui exercent un pouvoir et se
partagent la direction des affaires publiques.

II.7. 1. Activités scientifiques

 La littérature

Sous la république, le latin devint la langue officielle de l’occident romain. Portant, les
œuvres littéraires se contentaient souvent d’imiter les écrivains grecs.

 Le droit

C’est dans ce domaine que les Latins nous ont laissé l’héritage le plus important. Le mot
jus désigne le droit romain. Le premier texte publier, ou « loi des XII tables », date de 450 avant
J.C et précise, outre les pouvoirs paternels et les sanctions aux délits.

 Les arts

L’art romain s’est, avant tout, imprégné de l’art grec, qu’il a imité avant de se personnaliser.
Les arts romains les plus importants étaient la sculpture, la peinture et la céramique.

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 Sciences biologiques

L’apport des romains en sciences biologiques avait décliné et il est beaucoup moins
important que celui des grecs.

 Pline l’ancien (23 à 79 après J.C)

Pline l’ancien (23 à 79 après J.C)

C’est un chef romain (procureur puis amiral) qui a écrit un livre nommée « Histoire
naturelle » faisant l’inventaire des connaissances de l’époque en biologie. Il servira de référence
pour longtemps bien que ce livre est très influencé par ses croyances religieuses.

 Claudius Gallien (131 à 201 après J.C)

Claudius Gallien (131 à 201 après J.C)

Il s’intéresser à l’anatomie et il a réalisé beaucoup de planches anatomiques uniquement à


partir des animaux et cela à cause de ses croyances. C’est aussi un physiologue expérimentateur
qui a compris le rôle des nerfs moteurs et il a rapporté également que les artères véhiculent le sang
et non de l’air.

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