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THÈME : DE LA PRÉHISTOIRE A L’ANTIQUITE

Objectif générale

- Indiquer les origines de l’Homme et de l’organisation des sociétés Humaines du passé.

Introduction générale

Ayant pour origines l’apparition des premiers Hommes, il y a environ 7 millions d’années, la
période allant de la préhistoire à l’antiquité, à vue tour à tour se succéder l’évolution humaine, la
création du feu et celle de l’écriture 3 500 ans avant Jésus Christ, qui correspond également à la chute
de l’Empire romain d’occident en 476. Cette période historique constitue ainsi, le socle de l’humanité
et celui des sociétés humaines, de par, l’abondance des ossements humains et des vestiges anciens
trouvés durant cette ère.
Dès lors, quelles sont les différents évènements de l’histoire qui nous permettent d’Indiquer
l’origine de l’Homme et celle des sociétés du passé ?
Présentons ainsi l’histoire, en mettent en évidence, sa définition, sa méthode et ses finalités.
Puis, explorons la préhistoire à travers l’étude de l’apparition des Hommes sur la Terre, leur évolution
et celle de l’écriture, enfin, portons un regard sur les sociétés du passé et leurs pratiques.

Chapitre I : L’Histoire

Objectifs généraux

- Décrire l’Histoire, sa méthode et ses finalités,


- Identifier les grandes périodes de l’histoire.

Introduction générale

BIEN des définitions diverses de l’histoire ont déjà été proposées et on pourrait en proposer
bien d’autres. Les définitions les plus pratiquées restent, La connaissance du passé humain, la
connaissance des événements, des faits et actions, des sentiments, d’idées vécus par les hommes
pendant la succession des temps révolus et qui sont jugés dignes de mémoire ; ou encore, la méthode
et la discipline permettant d’élaborer et de transmettre la mémoire des âges. Par la suite, dans un
second sens, elle est décrit comme un récit, un exposé des œuvres héroïques du passé, consacrés à
faire des éloges des personnages ou des sociétés. Ce qui, suivant les cas, embarrassait quelque fois
l’ensemble de l’humanité. Devant ces différentes considérations de l’histoire, il devenait plus que
primordiale de recadrer la définition de ce terme en tant que science.
Quelle est donc la définition de l’histoire en tant que science ? Et quelle est sa méthode, ses
finalités et ses grandes périodes ?
Ce chapitre aura pour but d’apporter une clarté à ces différentes interrogations.

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LEÇON I : L’HISTOIRE ET SA METHODE

Objectifs spécifiques :

- Définir l’histoire,

- Décrire sa méthode

Introduction

Considérée comme un récit et une discipline littéraire autrefois, devenue science à partir du XIXe
siècle, l’histoire suit une méthode bien déterminé qui fait d’elle une science à part entière. Ainsi,
Comment la définit-on ? Et quelle est sa méthode en tant que telle ?

I. Définition du concept

Document 1 : « La notion d’Histoire »

Nous savons que nos ancêtres, lorsqu’ils se réunissaient autrefois, s’entretenaient le plus souvent
sur l’histoire des chefs et des princes de leur royaumes et empires. Racontant ainsi, la conduite de ces
personnages, leurs aventures, leurs exploits, leurs expéditions et la façon dont ils avaient péri. Rien pour
eux n’était plus doux que ces récits, et ces causeries passionnaient leurs esprits. Ainsi firent-ils jusqu’au
jour où la mort vint les prendre.
L’Histoire est une science riche en joyaux et fertile en enseignements, puisqu’elle fait connaître
à l’Homme sa patrie, ses ancêtres, les évènements du passés, les noms des héros et le récit de leur vie.

Source : Abderrahmane ben Abdallah XVIIe siècle, Tarikh es-Soudan. Le titre du document a été
proposé par l’EDS.
Figurant au départ parmi les plus anciennes disciplines qui étudient l’évolution humaine en
littérature, l’histoire est la connaissance aussi complète que possible des itinéraires suivis par les
générations précédentes. C’est donc, la mémoire de l’humanité. A ce titre, elle constitue un immense
réservoir d’expériences.
Loin d’une conception qui la réduisait naguère, à une accumulation de dates, d’évènements, à
un récit plus ou moins centré sur de grands personnages du passé, l’histoire est reconnue comme une
science au XIX e siècle lorsqu’elle devient une discipline universitaire avec ses règles et ses méthodes.
L’Histoire est donc la période qui suit la Préhistoire et en tant que science, le père de
l’Histoire est Hérodote d’Halicarnasse, un Grec. Elle est ainsi, la reconstitution aussi loin que
possible des évènements et la connaissance du passé des sociétés humaines depuis l’invention de
l’écriture 3500 ans av J.C. Elle raconte et explique ainsi la succession des évènements (règne, guerre,
révolution) mais aussi l’évolution de l’économie, des sciences, des techniques, des modes de vie du
passé qu’elle se force à daté et retranscrit dans le temps et dans l’espace concerné grâce aux autres
sciences connexes que sont, l’anthropologie, l’archéologie, la paléographie, la philologie, la
chronologie et sphragistique.
L’Histoire, est donc finalement, la science qui étudie le passé de l’humanité en le
datant, à l’aide des documents anciens fiables, depuis l’apparition de l’écriture jusqu’à nos
jours.

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II. La méthode en Histoire

Pour écrire l’histoire de l’humanité, les historiens s’appuient sur plusieurs types de sources.

II-1- Les sources


Le mot « source » vient du latin « suggère » qui signifie « Sourdre » c’est-à-dire jaillir, sortir
de…La source désigne donc l’origine de l’information. En Histoire, l’historien s’appuie sur toute sorte
de sources, mais en particulier sur des documents écrits, des personnes ressources et des vestiges
fiables. Il se sert donc de trois sortes de sources principales à savoir : les vestiges (objets du passé
comme les monuments, les gravures, les outils, les vieilles bâtisses…), les sources orales (récits des
griots ou des conteurs, témoignages, des personnes ayant vécu dans le passé) et les sources écrites
(textes gravés ou écrits sur du papier, journaux, lettres, récits…).

Document 2 : Les sources historiques.


- Photographie du Train à vapeur -Hiéroglyphes (écriture
Egyptienne)

Source : https://www.pexels.com/fr-fr/photo Source :


https://www.pexels.com/fr-fr/photo
/vue-d-angle-élevé-du-train-sur-les-voies-ferrées. /hiéroglyphes Egyptiens.

II-2- La méthode
La reconstitution du passé pousse les historiens à procéder à la recherche des informations.
C’est pourquoi, ils vont mener une enquête. Le rôle de l’historien ne se réduit pas cependant à raconter
ce qui arrive, sans chercher à comprendre, ni à expliquer. La mission de l’historien est de découvrir les
causes des évènements et la chaîne qui les relie. C’est ainsi que, l’histoire en tant que science se
distingue des autres modes d’expression du passé, par la critique qui comprend selon Théophile
Obeng, trois opérations fondamentales que sont :
- La recherche et la classification des témoignages,
- Le contrôle et la vérification des témoignages
- La compréhension et l’interprétation des témoignages

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L’historien doit donc éviter (dans la mesure du possible) les erreurs et fournir une
interprétation intellectuellement satisfaisante. C’est donc en cela que l’histoire se distingue du mythe,
du récit ou de la légende.

II-3- Les autres outils de l’Historien

- Le calendrier chrétien
L’année est l’unité temporelle de l’histoire, pour se situer dans le passé, on s’en sert. L’ère
désigne l’année de départ d’une chronologie (c’est la succession des dates), Le siècle est une période
de 100 ans et le millénaire une période de 1 000 ans (soit 10 siècles). C’est dans ce sens que, pour
les chrétiens la naissance de Jésus-Christ constitue le début du calendrier chrétien (l’an 0). Chez
les Egyptiens et les grecs, leur calendrier débute dès la date des premiers jeux olympiques en 776
av J.C, chez les Romains, il débute à la date de la fondation de Rome en 753 av J.C et chez les
autres peuples, le temps est compté de manière différente.

- Les chiffres romains

Document 1 : Les chiffres romains.

Arabes Romains Arabes Romains


1 I 11 XI
2 II 12 XII
3 III 15 XV
4 IV 20 XX
5 V 25 XXV
6 VI 40 XL
7 VII 50 L
8 VIII 100 C
9 IX 500 D
10 X 1000 M
Les nombres les plus importants sont : 1 ; 5 ; 10 ; 50 ; 100 ; 1000. Tous les autres sont composés d'une
combinaison de ces nombres « premiers » : soit on additionne (12 c'est X + I + I), soit on soustrait (4 c'est I
– V).
Source : https://uneautrehistoire.blog4ever.com/2-se repérer-dans-le-temps.

-La frise chronologique

Elle est un ruban ou une droite horizontale avec flèche continue constituée des dates qui représente
le temps. Les historiens l’utilisent pour représenter des périodes, des évènements ou des personnages (les

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uns par rapport aux autres) du passé, elle se lit de la gauche vers la droite. Les dates situées à gauche, sont
précédées d’un - (-753) ou avec la mention av JC (avant Jésus-Christ) (753 av JC). Mais on ne met jamais
les deux (-753 av JC) car elles précèdent la naissance de Jésus-Christ estimé par convention internationale à
l’an 0. Et les dates à droite ne portent pas d’inscription (-) (753) devant car elles viennent après l’an
zéro(O). Elle permet ainsi, de se repérer dans le temps et elle est construite en utilisant une échelle.

Document 2 : La frise chronologique.

Source : https://uneautrehistoire.blog4ever.com/2-se-reperer-dans-le-temps.

-Quelques que calcules


Pour situer une date dans un siècle, il suffit d'ajouter 1 à la centaine de la date.
55 : 0 centaine + 1 = 1er siècle.
555 : 5 centaines + 1 = 6e siècle.
1555 : 15 centaines + 1 = 16e siècle.
2016 : 20 centaines + 1 = 21e siècle.
Pour trouver une date dans un siècle, il suffit de prendre le siècle et de soustraire 1 à la centaine du siècle.
Une date du 1er siècle : 0 centaine – 1 : date comprise entre 1 et 100
Une date du 6e siècle : 6 centaines – 1 : date comprise entre 501 et 600
Une date du 16e siècle : 16 centaines – 1 : date comprise entre 1501 et 1600
Une date du 21e siècle : 21 centaines – 1 : date comprise entre 2001 et 2100.

Conclusion

En définitif, l’histoire en tant que science suit une démarche bien précise basée sur trois
opérations déclinées par le philosophe Théophile Obeng. L’étude de l’histoire et sa méthode nous a
permis de comprendre la démarche des historiens dans la quête de la reconstitution du passé de
l’humanité. Quelles sont ainsi, les finalités de l’étude de cette science et ses grandes périodes ?

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LEÇON II : LES FINALITES DE
L’HISTOIRE

Objectif spécifique :

- Décrire l’utilité de l’étude de l’histoire

Introduction

L’enseignement de l’histoire fait l’objet de nombreux débats à travers le monde,


pratiquement depuis qu’il existe, sur les objectifs que veut atteindre cet enseignement chez les
apprenants. Etant une matière commune à tous les élèves des établissements de
l’enseignement secondaires, Elle se proposait, à être capable d’améliorer un genre
d’intelligence de toute la nation. L’implantation du nouveau programme de formation durant
les années 2000 a donné lieu à des débats particulièrement vigoureux. En effet, ceux-ci ont
mené à la révision des programmes secondaires d’histoire au Québec de manière générale et
au Gabon, moins de dix ans après leur mise en application. Au cœur de ces discussions se
trouvait, la valorisation de la mémoire collective et les connaissances historiques liées aux
origines et à l’évolution des sociétés, Ce qui sera pris en compte dans les nouveaux
curriculums.
L’histoire en tant que science viserait ainsi, à amener des acteurs individuels et
collectifs, porteurs d’héritages culturels, placés dans des situations qui imposent des
contraintes et offrent des ressources, à opérer des choix qui guident leurs actions.
Dès lors, quelle est l’intérêt de cet enseignement dans la formation des élèves du
secondaire ?

I- Les Finalités de l’histoire


Document : L’intérêt de l’étude de l’histoire
À quoi sert l’histoire ?
L’histoire à plusieurs finalités donc, une quête du vrai en développer la liberté intellectuelle,
l’appartenance à l’humanité, l’élargissement de l’horizon et du sens du relatif, une éducation à la «
liberté relative » dans le but de comprendre l’humain en société, connaître les grandes tendances du
développement de l’humanité pour comprendre le monde contemporain, une connaissance des
héritages et développer la citoyenneté.

Source : J. Grondeux, F. Smits Pau, 25 mai 2018.

Selon Charles Seignobos historiographe et épistémologue (2017), l’étude de l’histoire repose sur
quatre grandes finalités :
1- Présenter le monde social (En effet, l’histoire montre et fait comprendre à l’élève la société dans
laquelle il vivra et où il sera capable de prendre part à la vie sociale par le canal de la culture
générale)

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2- Apporter une connaissance sur les évènements du passé humains (Elle permet aux élèves
d’étudier les états successifs des sociétés, leurs origines, leurs transformations et les différentes
guerres et difficultés dont elles ont fait face)
3- Susciter la quête de la vérité et de l’honnêteté.
4- Tirer profit des Erreurs du passé
Ainsi, l’Histoire permet donc de bien comprendre le présent car, nous héritons beaucoup du
passé. Elle enseigne aussi la tolérance et l’impartialité (dire la vérité du passé, faire preuve
d’honnêteté avec le passé). C’est donc la mémoire d’un peuple. Elle est d’un grand intérêt car, elle
permet de ne pas refaire les mêmes erreurs du passé. Ainsi, l’étude de l’histoire a pour but de
connaître le passé, afin de comprendre le présent, pour prévenir le futur.

Conclusion

L’histoire a donc pour but, de permettre aux élèves de tirer profit des évènements du passé
humains, afin de comprendre le mode de fonctionnement des sociétés actuelles et de pouvoir assurer
l’avenir et la construction radieuse des sociétés futures.

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LEÇON III : LES GRANDES PERIODES DE
L’HISTOIRE
Objectif spécifique :
-Décrire les grandes périodes de l’histoire.

Introduction
Le passé est divisé en deux grandes périodes dont la plus ancienne est la Préhistoire et la plus
récente l’Histoire. Ces deux grandes périodes, ont également constitués chacune de sous périodes.
Quelles sont ainsi, les différentes divisions de l’histoire ?

I- Les grandes divisions du passé : la Préhistoire et l’Histoire

I-1-La Préhistoire
Elle commence avec l’apparition de l’Homme sur Terre (-3millions d’années) et finit avec le
début de l’Histoire. La Préhistoire se divise en deux très grandes périodes qui sont le Paléolithique
(est la période la plus ancienne et la plus longue, elle correspond à l’âge de la pierre taillée (silex)
datant de 2,5 millions d’années environs) et le Néolithique (est la plus récente et la plus courte
période qui précède l’Histoire, elle correspond à l’âge de la pierre polie datant de 200 milles ans
avant notre ère à -10mille ans).

Document 1 : La Frise chronologique des périodes de la préhistoire.

Source : https://misterfanjo.com/index.php/17/05/2017/préhistoire-frise-historique-projet-p02.

I-2-L’Histoire

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L’Histoire est la période qui débute avec l’invention de l’écriture cunéiforme en
Mésopotamie en Egypte, vers 3500 ans avant J.C. et qui continue encore aujourd’hui. Elle
comprend 5C périodes qui sont :

 La Préhistoire (-3millions d’années en -3500 ans : De l’apparition des premiers


Hommes à l’invention de l’écriture)

 L’Antiquité (-3500 ans en 476 : De l’invention de l’écriture à la fin de l’empire


romain d’Occident grâce à Romulus Odoacre)

 Le Moyen-Age (476 en 1492 : De la fin de l’empire Romains à l’année de


redécouverte de l’Amérique par Christophe Colomb)

 L’Epoque Moderne (1492 à 1789 : De la découverte de l’Amérique à la date de la


Révolution Française)

 L’Epoque Contemporaine (1789 à Notre siècle (21ème siècle) : De la Révolution


française à nos jours)

Document 2: La Frise chronologique des périodes de l’histoire.

Source : https://misterfanjo.com/index.php/17/05/2017/préhistoire-frise-historique-projet-p02.

Conclusion

En définitive, l’Histoire est composée de 5 grandes périodes, dont la première période est
constituée de deux parties le Paléolithique et le Néolithique.

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LA PRÉHISTOIRE
Chap. I

Introduction générale

La Préhistoire est définie comme la période comprise entre l’apparition du genre humain et
celle des premiers documents écrits. Cette période se divise en deux grandes parties,
le Paléolithique (l'âge de la pierre taillée) et le Néolithique (l'âge de la pierre polie),ces deux parties
sont également divisées en différentes sous-périodes. La phase de transition entre ces deux grandes
périodes est appelée le Mésolithique. Selon les régions du monde, la Préhistoire inclut aussi les
périodes dites l'Âge de la pierre, l'Âge du bronze et du fer. Quels types d’hommes peuplaient la terre
durant la période préhistorique ? Quel était leur mode de vie et où les rencontrait-on ?

LEÇON 1 : Les hommes préhistoriques et leur mode de vie

Objectifs spécifiques
- Identifier les hommes préhistoriques,
- Décrire leur mode de vie.

Introduction
La Préhistoire de l’Afrique subsaharienne est capitale au monde grâce aux outils et aux objets
laissés. Elle retrace l’histoire des premiers ancêtres de l’homme, les hominidés et les homos, apparus
longtemps en Afrique et présente également leur mode de vie et leur évolution.

I-Définition des mots

Hominidés : C’est une famille des grands primates hominoïdes qui comprend l’homme, ses ancêtres
fossiles et dans la classification actuelle, les grands singes africains comme le gorille et le chimpanzé.
Mode de vie ou style de vie : Est la manière de vivre, d’être et de penser d’une personne ou d’un
groupe d’individus.
Paléontologie : Est la science qui explique les fossiles et les évolutions des espèces provenant de ces
fossiles.
Biologie moléculaire : Est la science qui s'intéresse au fonctionnement des cellules au niveau
moléculaire.
Bipède : c’est un animal qui marche sur deux pieds. La position du trou occipital sur le crâne permet
de comprendre la position de la tête d'un animal par rapport au reste du corps et donc de déterminer s'il
est bipède ou quadrupède.

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II- Les Hommes préhistoriques
Les Hommes ont connues une évolution continuelle durant la période préhistorique, partant de
l’apparence d’hominidés à celle d’homos sapiens sapiens.
II-1- Les Hominidés et leur mode de vie

La science situe à environ 10 millions d'années la séparation entre la lignée des pré-singes
et celle des hominidés, c'est-à-dire les ancêtres des hommes modernes.
Les fossiles nous indiquent que ces pré-humains étaient davantage des bipèdes que des quadrupèdes.
Ils ont été découverts en Afrique orientale, ce qui explique pourquoi ce continent est baptisé
le "berceau de l'humanité" :
 Toumaï a été retrouvé au Tchad, il a vécu il y a plus de 7 millions d'années.
 Orrorin a été découvert au Kenya, il a vécu il y a 6 millions d'années.
 Les autres plus anciens hominidés seraient datés d'il y a 5 millions d'années. Ce sont
les australopithèques. Le très célèbre squelette de Lucy, daté d'il y a environ 3 millions d'années,
faisait partie de l'espèce des Australopithecus afarensis.
Ils se caractérisent par :
 Un crane étiré vers l’arrière.
 Une démarche bipède et quadrupède (ils se déplacent à la fois à quatre pattes et deux
pattes).
 Ils sont nomades (ils se déplacent beaucoup à la recherche des fruits).
 Ils vivaient de la cueillette.
 Ils taillent des pierres (silex, bifaces).
 Ils vivaient à la belle étoile.
Au paléolithique, les hommes sont des nomades, vivant de la chasse, de la pêche, la cueillette et
fabriquent des outils en pierre. Ils maîtrisent le feu, s’organisent en tribus, enterrent leurs morts et
créent l’art.

Document 1: D’hominidés à Homos

Source : Histoire 6e, L’Afrique et le monde, Hatier International, 1992, p. 27.

II-2-Les différents homos et leur mode de vie

Les premiers hommes sont attestés avec exactitude il y a plus de 2 millions d'années mais il
est possible qu'ils aient été présents sur Terre dès 4 millions d'années.

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Plusieurs espèces d'hommes ont vécu en même temps. Les plus anciens représentants du
genre Homo sont certainement les Homo habilis et les Homo rudolfensis. Mais par la suite, d'autres
espèces vont apparaître, comme les Homo ergaster, les Homo erectus, les Homo neanderthalensis et
notre espèce, l'Homo sapiens, il y a 200 000 ans.
Ces hommes partagent des caractéristiques communes :
 Ils ont un crâne plus gros et plus arrondi que celui des australopithèques.
 Ils sont quasiment exclusivement bipèdes.
 Ils sont désormais sédentaires et vivent donc dans des abris temporaires à l'abri de l'entrée des
grottes puis ils ont construit des huttes.
 Ils pratiquaient la chasse et la cueillette.
 Ils fabriquaient et perfection des outils.
 Le feu aurait été maîtrisé il y a 500 000 ans.

 L’économie n’est plus fondée que sur la chasse et la cueillette car les hommes découvrent
l’agriculture et l’élevage.

 Les outils deviennent perfectionnés grâce au polissage, les nouvelles techniques (tissages,
céramique…) et le travail des métaux apparaissent.

 Les sociétés s’organisent avec des corps des métiers et les échanges se font avec le troc et
enfin, les croyances religieuses se développent.

Au néolithique par contre, on assiste à une véritable révolution. Le bouleversement est total
car, les hommes deviennent sédentaires et construisent les premiers villages puis les villes plus tard.
Ainsi :

Document 2: Les différents Homos.

Source : Tableau simplifié de la lignée humaine (d'après documents du Musée de Paléontologie Humaine de
Terra Amata).

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Frise évolution de l’homme dans les livres d’histoire géographie.

Source : Rudolph Zallinger (1919-1995) pour l’ouvrage de Francis Clark Howell, intitulé The Early
Man, publié aux éditions Time-Life, en 1965.

III- Les Hommes préhistoriques dans le monde


Les Homos entament une migration dans le monde du à plusieurs raisons propres à
chaque groupes. Les changements climatiques contribuent à l’émergence de plusieurs genres
d’homos de différentes couleurs. Les Homo sapiens partent ainsi d'Afrique pour entreprendre des
migrations et se dispersent sur l'ensemble de la planète.

III
III-1-Les causes des migrations

Les premières sorties d'Afrique datent d'il y a environ 2 millions d'années.


Il n'existe aucune trace de migrations avant le genre Homo. Il est impossible de connaître en détail les
causes qui ont poussé les premiers hommes à quitter l'Afrique. Mais il ne faut pas considérer que ces
migrations auraient répondu à un projet de découverte préalablement défini. Les migrations se sont

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étalées sur des centaines de milliers d'années et semblent involontaires. En effet, des petits
groupes d'hommes se sont déplacés en fonction de leurs besoins, notamment la recherche de
nourriture. Il est aussi probable que des changements climatiques aient provoqué des déplacements de
populations.

III-2-Les différentes étapes des migrations


Les fossiles et les outils retrouvés lors des fouilles permettent de retracer les migrations des
premiers hommes :
 Les premières migrations auraient d'abord eu lieu à l'intérieur du continent africain, vers le sud et le
nord.
 Vers 2 millions d'années, les hommes auraient quitté l'Afrique en direction du Moyen-Orient et
de l'Asie.
 L'Europe aurait été peuplée vers 1,2 million d'années ; les Outils d'hommes préhistoriques sont
retrouvés à Malte. L'Europe connaît les premières occupations d'Homo sapiens il y a 45 000 ans.
 Ils arrivent au Proche-Orient il y a 70 000 ans.
 Le peuplement asiatique date d'il y a 60 000 ans.
 Les migrations vers le continent américain font encore l'objet de débats. Il est toutefois possible de
les dater d'il y a 15 000 ans.

Document 3 : Les migrations des Homo-sapiens.

Source : Beaune & Balzeau ,La Préhistoire 2009.pdf.

Conclusion

Depuis quelques années, l’origine de l’Homme dans le monde animal a connu une avancée
grâce aux fouilles archéologiques. L’Afrique apparaît de ce fait comme le point de départ de la lignée
humaine et de la vie.

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Les sites préhistoriques en Africains et au Gabon.
Leçon 2:

Objectifs spécifiques

 Décrire les sites préhistoriques d’Afrique et du Gabon.

Introduction
La préhistoire de l’Afrique est la plus ancienne du monde et la plus longue. Abritant
les plus vielles traces du passé de l’homme sur la Terre, par la présence des vestiges les plus
anciens, faisant ainsi du continent Africain « le berceau de l’humanité ».
Dès lors, présentons les différents sites préhistoriques d’Afrique et du Gabon.

I- Définition
Sites : Un ensemble de lieux abritant des hommes ou des vestiges biens précis.

II- Les sites préhistoriques d’Afrique

Document 1 : Les Sites préhistoriques africains.

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Source : https:// www.cyberhistoiregeo.fr/Carto/p.303.

Depuis le quaternaire, l’Homme habite l’Afrique et plusieurs sites préhistoriques le prouvent


comme ceux de :

 Le site de Lomekwi 3 (Kenya) : Le Paléolithique inférieur commence en Afrique il y a 3,3


millions d'années avec le plus ancien site préhistorique connu ayant livré des outils
lithiques, Lomekwi 3, au Kenya. Le site a abrité le Tugenensis Orrorin, L’Homo Ergaster et
l’Homo Erectus Turkana.

 Le site d’Ethiopie a abrité l’Ardipithecus Ramidus, l’Australopithecus Afarensis , Lucy


morte à 20 ans, (du nom d’une chanson des Beatles qu’ils écoutaient souvent) le 30
novembre 1974 et l’Homo sapiens Omo Kibish.

 Le site du Tchad a abrité Le sahelanthropus tchadensis Toumai découvert en juillet 2001 et


L’Australopithecus Bahrelghazali Abel.

 Le site Tanzanien a abrité L’Austraopithecus Afarensis trouvé sur la piste de laetoli et


l’Homo habilis Olduvai.

 Le site du Malawi quant à lui a abrité Le Paranthropus Boisei.

 Le site d’Afrique du sud a été le siège de l’Australopithecus Africanus trouvé au Bostwana

 Le site du Maroc, lui est le siège de l’Homo sapiens Irhoud.

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Pour toutes ces raisons et ces différentes découvertes d’ossements humains les plus anciens du
monde en Afrique, on dit que « l’Afrique est le berceau de l’humanité ».

II- LES SITES PRÉHISTORIQUES AU GABON

Bien que longtemps méconnue, le Gabon possède une importante préhistoire qui a
révélé de nombreux objets mais, les origines de l’homme préhistorique gabonais sont encore
mal connues.

Document unique : Les principaux sites préhistoriques du Gabon

Source : Jean Louis ALBERT,Les fossiles au Gabon,Septembre 2011,revisiter par Mme Iris Alda
Badjina Ikapi.

Les différents sites préhistoriques gabonais sont :

 La Province de l’Estuaire : (Site de Kango)


 La province du Moyen Ogooué : (site de Ndjolé, site d’Otoumbi, site Mbilapé,)
 La province de l’Ogooué-Maritime : (site Ikengué, site de Batanga)
 La province de l’Ngounié :( Lac Bleu de Mouila, site de Lac noir de Ndendé)
 La province de la Nyanga : (site de Pointe Panga, site de Ditouba)
 La province du Haut-Ogooué : (site Mboma, site Massango, site de Moanda, site de
Lebombi)
 La province de l’Ogooué-Lolo : (site d’Iboindji, site de Mouloundou)
 La province du woleu-Ntem : Oyem : (site 25/81, site d’Aéroport d’Oyem, site de
Melen.)

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II-1-La particularité de chaque site.

Sites Gabonais Différentes découvertes


Kango Galets aménagés, bifaces, hachereau et proto-hachereau.
Ndjolé Pierre en éclats en quartz associés à la poterie.
Lac bleu de Mouila 4 grandes concentrations de scories et des débris de fours pour la
fonte du fer
Lac noir de Ndendé Présence pierres taillées et de charbons de bois, daté de 4500.
Ditouba Présence des vestiges d'un fourneau de fonte du fer démantelé.
Moanda Présence d'une dizaine de fourneaux de la fonte du fer
Aéroport d’Oyem Pratique d’une activité métallurgique.
Le Gabon n’avait bénéficié de la part des archéologues un grand intérêt. C’est seulement
en 1961 que la Société Préhistorique et Protohistorique Gabonaise (SPPG)1 débute les
fouilles. Plusieurs sites ont été découverts grâce aux recherches des préhistoriens comme
Richard Oslisly, Bernard Clist, Bernard Peyrot, Digombé, AssokoNdong, Michel Locko…

II-2-L’habitat et l’organisation sociale des peuples du Gabon préhistorique

A. L’habitat

Durant la Préhistoire, les pré-gabonais changeaient toujours d’habitations. Ils étaient de


grands nomades dont le logement était fait en de petites huttes de branches et de feuilles
faites par des femmes.

Sur les bords des étendues d'eau, il pêchait et faisait des outils. Il semble vrai que cet homme
préhistorique gabonais soit l'ancêtre des Pygmées actuels que les premiers Bantous arrivés au
Gabon trouvèrent sur place.

B. L’organisation sociale

Vivant dans des conditions précaires réunis dans des clans, le plus âgé jouait le rôle de chef
et veillait au maintien de la bonne entente au sein du groupe et aucun membre n’avait de
privilèges particuliers car il régnait une relative égalité sociale. C’était la « commune
primitive ».

I. La place du Gabon dans la Préhistoire africaine

Ces dernières années, la Préhistoire gabonaise s’est révélée très riche avec la mise au jour en
20102 par l’équipe du Professeur Abderrazak El Albani de 250 fossiles d’organismes
1
La SPPG a été fondée en 1963 par une équipe d’enseignants de l’assistance technique française.
2
Cette campagne de fouilles est l’œuvre de l’équipe du Professeur géologue Abderrazak El Albani de l’Institut
de chimie des milieux et matériaux de Poitiers depuis 2008.

18
pluricellulaires vieux de 2,1 milliards dans un gisement sédimentaire proche de Franceville.
De nos jours, le Gabon abrite donc les plus vieux fossiles d’organismes jamais observés dans
le monde, ce qui atteste toute l’importance de sa Préhistoire.

Conclusion

Depuis quelques années, l’origine de l’Homme dans le monde animal a connu une avancée
grâce aux fouilles archéologiques. L’Afrique apparaît de ce fait comme le point de départ de la lignée
humaine.

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Chap. III L’ÉGYPTE ANTIQUE

Objectif générale :

 Décrire l’Egypte Antique.

Introduction générale
Dans l'Ancien Empire, le pays est délimité au nord par la mer Méditerranée, au sud par la
première cataracte du Nil, à l'ouest par le désert Libyque et à l'est par la mer Rouge et le désert du
Sinaï. Ce sont principalement les frontières sud avec la Nubie et nord-ouest qui ont fluctué au cours
des siècles.
L’Egypte antique (ou Égypte ancienne) est une ancienne civilisation d'Afrique du nord,
aujourd'hui remplacée par l'actuelle Égypte. Elle se forme vers 3150 av. J-C, et se développe
pendant 3 000 ans sous la forme d'un empire, puis prend fin en 31 av. J-C, lorsque l'Empire
romain fait la conquête de l'Égypte.

Dès lors, de quoi est composé son cadre biophysique, son organisation politique,
économique et sociale ? Et comment était organisé sa vie scientifique et religieuse ?

LEÇON 1 : LE CADRE BIOPHYSIQUE DE L’EGYPTE

Objectifs spécifiques

- Localiser l’ancienne Égypte

- Identifier les grands ensembles de son cadre biophysique.

Introduction
Durant des milliers d’années dans l’Antiquité, une vieille et brillante civilisation occupe la
vallée du Nil. Situé au nord-Est de l’Afrique, l’Égypte à pour frontières « traditionnelles » celles
semblables aux frontières de l'Égypte moderne. Ainsi, Dans l'Ancien Empire, le pays est délimité au
nord par la mer Méditerranée, au sud par la première cataracte du Nil, à l'ouest par le désert Libyque et
à l'est par la mer Rouge et le désert du Sinaï . À sa tête, un « dieu vivant », le Pharaon. Il dirige une
société très hiérarchisée ayant un peuplement composite
Quels sont donc les aspects biophysique de ce pays ?

I. Définition des mots


Pharaon : Est le dirigeant suprême de l’Egypte Antique, il est le roi de la haute et la basse Egypte. Ce
mot vient du grec et voulait également dire le palais du roi.
Oasis : îlot de végétation dans le désert.
Cataracte : Chute d’eau très violente dans le cours d’un fleuve.
Nil : Est le seul fleuve à travers le Sahara, son régime d’eau va des montagnes vers la mer.

20
I-Localisation de l’ancienne Égypte

Document 1 : L’Égypte au temps des pharaons

21
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89gypte_antique#/media/Fichier:Ancient_Egypt_map-
fr.svg

Située au Nord-est de l’Afrique, l’Égypte antique s’étendait le long de la vallée du Nil entre
deux déserts et s’étirait sur plus de 1 000 km divisée en deux régions naturelles à savoir la Haute-
Égypte et la Basse-Égypte. L’Égypte doit son existence au Nil qui lui apporte son unité et sa fertilité
(à cause du limon, du poisson et de la viande qui abondent).

Ce pays est une longue oasis3 entre les déserts désert de Lybie à l’Ouest et celui arabique à l’Est.
En 1822, une science, l’égyptologie, a même été créée suite aux travaux de Champollion.

II. Les grandes périodes de l’histoire égyptienne

Document 2 : Chronologie de l’histoire égyptienne

Source : Col. D’histoire Des origines au VIe siècle, A.M. MBOW, J. KI-ZERBO, J. DEVISSE,
Hatier, 1987, p. 32.

L’histoire égyptienne est divisée en quatre grandes périodes qui sont : l’Ancien Empire (2660 à
2180 avant J. C), le Moyen Empire (2040 à 1780 avant J. C), le Nouvel Empire (155O à 1080 avant
J. C) et la Basse Époque (vers l’an 1000 à 332 avant J. C).

L’Égypte doit sa puissance au roi de Haute-Égypte Ménès qui unifia son royaume avec la Basse-
Égypte vers 3200 avant J. C en un grand empire. La vie de ce peuple de paysans nous est connue grâce
à leur écriture sacrée : les Hiéroglyphes, déchiffrée par de hauts fonctionnaires lettrés : les scribes.

Conclusion :

L’Égypte antique fut situait au Nord-est de l’Afrique. Son histoire se divise en 4 périodes riches.
Pendant plus de 4 000 ans, l’Égypte connut trois périodes de paix : l’Ancien Empire, le Moyen Empire
et le Nouvel Empire.

3
Lieu dans le désert où l’eau permet la présence de végétation.

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L’organisation politique, économique et sociale de l’Egypte
Leçon II : Antique

Objectif spécifique :
 Décrire le mode d’organisation politique, économique et sociale de l’Egypte Antique.
Introduction
L'Égypte antique est une ancienne civilisation du nord-est de l'Afrique, concentrée le long du
cours inférieur du Nil, dans ce qui constitue aujourd'hui l'Égypte.
La civilisation de l'Égypte antique prend forme autour de 3150 ans av. J.-C. avec l'unification politique
de la Haute-Égypte au sud et de la Basse-Égypte au nord sous le règne du premier roi et se développe
sur plus de trois millénaires . Son histoire est parsemée d'une série de périodes stables politiquement,
entrecoupées de plusieurs périodes intermédiaires, plus troublées, mais, également d’une organisation
économique et sociale bien déterminée.
I- Définition des mots
Vizir : était le chef des fonctionnaires Egyptiens, une sorte de premier Ministre actuel.
Scribes : Est Celui qui faisait profession d'écrire à la main, qui écrivait les textes officiels, copiait les
écrits dans la société Egyptienne.
Prêtre :

II- L’Organisation politique de l’Egypte Antique

La société égyptienne était majoritairement paysanne et structurée autour du Pharaon qui


s’appuyait sur une administration dirigée par le Vizir4. Ce dernier administrait le royaume grâce à de
hauts fonctionnaires très lettrés : les Scribes. Ensuite, suivait les prêtres, les artisans, les paysans et
les dépendants en bas de l’échelle.

I-1-Une société pyramidale, hiérarchisée et organisée autour du Pharaon

4
Chef des fonctionnaires égyptiens, sorte de Premier ministre.

23
Document 1 : La pyramide de la société égyptienne

Source : Montage personnel, 15 juillet 2016.

III- L’économie égyptienne

L’économie primitive égyptienne était influencée grandement par le Nil qui apporte de
l’eau, le limon5 dont la récolte du papyrus6 est liée mais en plus, il y avait aussi la pêche, la chasse, la
navigation. Le commerce se fait par le Nil avec le troc. Pour toutes ces raisons, Hérodote affirma que
l’Égypte est un « don du Nil ».

Conclusion

Le Pharaon dirige une société très hiérarchisée composée à 90 % de paysans en bas. Sur le
plan économique, le Nil est le moteur car il rythme le vécu des populations.

5
Le limon est la boue fertile que dépose un fleuve ou une rivière pendant la crue.
6
Le papyrus est un roseau dont la haute tige permet de faire une sorte de papier.

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