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RÉPUBLIQUE DU SENEGAL

I.A TAMBACOUNDA
CELLULE ZONALE DE BAKEL
LYCÉE DE DIAWARA

CLASSE : SECONDE LB

ANNÉE SCOLAIRE  : 2022-2023


LES EXPOSANTS
 LASSANA DIALLO
 IBRAHIMA SAKHO
 MANDIOU SAKHO
 DIAGUILY BA
 IBRAHIMA TIMERA
 LASSANA CISSÉ

THEMES : L’EMPIRE DU DJOLOF

SOUS-DIRECTION
MR. DIAGNE
THÈMES  : L’EMPIRE DU DJOLOF
Plan
INTRODUCTION
I. FORMATION DU DJOLOF
II. L’EXPANSION ET LA DISLOCATIONS DU
DJOLOF
III. LA CIVILISATION DU DJOLOF
1. L’organisation sociale
2. L’organisation politique
3. L’organisation économique
4. L’organisation religieuse
CONCLUSION
Introduction
Fondé par les ancêtres des actuels Wolofs sur le territoire de
l’ancienne Sénégambie, l’empire de Djolof est un des grands états
musulmans médiévaux d’Afrique de l’Ouest. D'après la tradition le
Djolof fut fondé par Ndiadiane Ndiaye. L'empire englobait plusieurs
états qui à son déclin vont se constituer en puissants entités. L'empire
reposait sur une bonne organisation politique et sur une structure
sociale pyramidale.
I. Formation du Djolof
L'empire du Djolof englobait les États du Cayor, Baol, Walo, Sine,
Saloum, une partie du Fouta-Toro et également une partie du
Bambouk. Toutes ces régions correspondent à l'espace sénégambien.
C'est entre la fin du XII (12)ième siècle et début du XIIIième siècle
qu'il fut bâtit, par Djolof Mbengue. Selon beaucoup, Ndiadiane
Ndiaye considéré comme le fondateur de l'empire, pourrait plutôt être
un personnage mythique et légendaire. La construction de cet État
pourrait être dû l'aboutissement du regroupement, l'élargissement, et
de l'organisation du peuple Wolofs a cette époque. En effet, à cette
époque en cette région du Djolof, vivaient divers peuples,
Toucouleurs, Peuls, Sérères, Sarakholés. Ces divers peuples, au fil des
interactions et des brassages, finirent par créer une culture homogène,
ainsi qu'une langue commune. Ensembles ils formeront le peuple Wa-
laf, ceux du pays Laf, les Wolofs d'aujourd'hui. Ils fonderont l'État du
Djolof. Le pays Laf comprend toutes les régions du Waalo, Cayor,
Djolof, Baol. Le mot Laf signifiant-la Rive-, Walaf signifie
également : les riverains.
II. L'expansion et la dislocation du DJolof
Empire constitué, le Djolof aura à sa tête un Bourba ou roi par
excellence. L'empire étendra sa domination sur ses provinces vassales.
Mais le Jolof s'effondra en 15491549, avec la mort du dernier
empereur Lélé Fouli Fak, qui fut tué lors de la bataille de Danki, qui
se déroula près de Diourbel. Il fut tué par Amari Ngoné Sobel Fall, le
fils de Déthié Fou Ndiogou Fall, qui allait devenir le premier damel du
Cayor. Parmi les premières causes de la chute de l'empire, il y a
également la conquête du Royaume du Namandirou vassal du Djolof,
par le conquérant Dénianké Koli Tenguella. Le Djolof est resté vassal
de l'empire du Mali pendant un siècle. À partir de là, les autres États
allaient, tour à tour, prendre leur indépendance jusqu'à réduire le grand
empire du Djolof aux dimensions d'une royauté dans la partie centrale
du pays. Dans la seconde moitié du XXIXième siècle, les colons
français annexèrent progressivement tous les royaumes du Sénégal. Le
Djolof fut le dernier royaume annexé avec le dernier bourba djolof,
Bouna Alboury Ndiaye , sous l'impulsion de Louis Faidherbe.
III. La civilisation du DJolof
1) L'organisation sociale
La société wolof est une société hiérarchisée. Elle a une division en
clans et castes. A côté de cette division en familles, il existe une
division à la forme pyramidale où le sommet est occupé par la
noblesse, subdivisée en garmi qui constitue la famille royale et ayant
droit à la couronne, en tagne (qui sont des princes de filiation
masculine, ne pouvant prétendre au trône), en kangame qui sont des
chefs exerçant des fonctions de commandement territorial, en chef de
canton, de village et en tara. Ensuite vient la caste des baadolos qui
sont les roturiers et libres de toute souillure c'est-à-dire « immaculé du
sang captif ou de gnégno ». Entre les nobles et les baadolos il y avait
les diambours qui sont des hommes libres et propriétaires terriens. Les
castes sont celles des teugs (forgerons, bijoutiers), les oudés (tanneurs
et cordonniers), les joueurs de tama, les chanteur par guitares, les
tisserand et tamakat, les sègnes et laobés (fabricants de pirogues et
d'ustensiles de cuisine) et les griots . Enfin à la base de la pyramide se
trouvent les diaam ou captifs, divisés en captifs de couronne (jaami
buur), captifs de naissance et ceux qui sont achetés. L'ensemble des
captifs d’une personne ou d’une famille est appellé « gallo ».
2) L'organisation politique
En ce qui concerne l'organisation territoriale, le Djolof était divisé en
lamanats, tous dirigés par un lamane. Le bourba est assisté dans son
gouvernement par les dignitaires, l'héritier présomptif, le vice-roi, les
chefs de canton, les chefs locaux des douze principaux villages, les
grands électeurs, les gouverneurs de province.
3) L'organisation économique
Le système économique du Djolof reposait sur l'agriculture, l'élevage,
la pêche, l'artisanat et le commerce. L'agriculture est le secteur
dominant lié à la pluie et aux crues des fleuves. Les récoltes portaient
sur le mil, le riz et les tubercules. L'élevage était contrôlé par les peuls
nomades et la pêche pratiquée dans l'océan atlantique et le fleuve. Le
commerce était basé sur le troc.
4) L'organisation religieuse
Au plan religieux, dès le début de sa création, l'Islam est venu
cohabiter avec la tradition tiédo grâce aux marabouts toucouleurs,
mandingues, soninkés, et maures. Plus tard, El Hadji Malick Sy et
Cheikh Ahmadou Bamba vont parachever l'islamisation du Djolof à la
fin du XIXième siècle.
Conclusion
L'histoire du Djolof n'est pas à confondre avec celle d'une ethnie, car
elle est celle d'un État, d'un peuple et d'une nation qui a voulu ou fut
obligé de s'unir pour relever les défis de la vie commune. La
destruction de son unité entraina la formation des grands empires du
Sénégal. Certaines valeurs de la civilisation engendrée par l'empire,
détermine encore le comportement de certains sénégalais.

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