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Université: Cadi Ayyad Langue arabe et les

Faculté de langue arabe langue vivants


Patrimoine et culture
S4/Semaister 2

L’histoire des
royaumes sénégalaises

Préparation: Année universitaire:


Modou Diouf 2020/2021

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Cette présentation est un bref aperçu historique qui consiste à
mettre un peu de lumière sur le Sénégal et quelques aspects
constituant son histoire.

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Introduction

Le Sénégal, La situation géographique:


Le Sénégal ou La République Du Sénégal est un pays négre de
L’Afrique de l’ouest qui se situe à l'extrême ouest du continent africain
au bord de L'Océan Atlantique. Il fut l’ un des anciens colonies français
dans l' ouest africaine subsaharienne avec d'autres pays comme le Mali,
la Guinée, la Mauritanie et d’autres pays africains etc.
Il est bordé par le L’Océan Atlantique dans l'ouest, le Mali dans l'est, la
Mauritanie dans le nord et les deux Guinée ( Bissau et Conakry ) dans le
sud. La Gambie forme une quasi-enclave dans le Sénégal pénétrant à plus
de 302 km à l'intérieur des terres, et le Cap Vert se situe à 560 km des
côtes sénégalaises.

L’origine du nom Sénégal:


Le nom Sénégal vient du mot Sanhadja; un nom d’un tribu qui vivait à
côté de la grande fleuve qui se situe entre la ville de Ndar ( l’actuelle Saint
Louis ) et la région de Matam ( l’un des quatorze régions du pays ) qui est
connue aujourd'hui sous le nom de la Fleuve du Sénégal et qui portait à
ce moment là le nom de Sanhadja. Il a été nommé ainsi par les
potuguais, premier colonisateur du pays avant l'arrivée de français, qui
en arrivant dans les lieux demandent aux habitants le nom de ces lieux?
Ils répondirent: Ici c’est Sanhadja. Par la suite, le nom est devenu
Sénégal à cause de la mauvaise prononciation des portugais. Il y a une
autre version qui dit autre chose; celle du mot sunu gaal, d'après cette
version, on raconte que le nom vient d’une rencontre entre des mariniers
français avec un groupe de pêcheurs dans le même fleuve, ils leur
auraient demandé: C’est quoi ça? Et ils ont répondu: Sunu gaal la, c'est-
à-dire: c’est notre pirogue. Avec ça l'autre version est la plus fiable car,
comme on vient de le dire, les portugais sont les premiers à découvrir les
lieux et ça depuis le 15ème siècle en 1444, et le nom Sénégal est inscrit
dans leurs archives.

Le peuplement et la décentralisation du pays:


Le pays est peuplé de plus de 16.000.000 d'habitant avec une espace de
196.722 km, 600 km de longueur et 500 km de largeur. Les musulman
sont à nombre de 95% constituant la majorité de la population, les autres

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minorités sont constitués de chrétians et d’autre fétichistes. Il y a
quatorzes région au Sénégal: Dakar (qui est la capitale ), Saint-Louis,
Thiès, Louga, Diourbel, Matam, Kaffrine, Fatick, Kaolack, Tambacounda,
Kolda, Ziguinchor, Sédhiou, kedougou.

Le Sénégal fait partie de la Communauté économique des États de


l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), il fait également partie de l'Union
africaine (UA), de la Communauté des États sahélo-sahariens (CES), de
l'Organisation internationale de la francophonie et de l'Organisation de la
coopération islamique.

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La présentation du travail

L’actuel territoire du Sénégal a connu au cours de l’histoire, cela


pendant des siècles, de nombreuses dynasties politiques apparues sous
forme de royaume, construites, pour la plupart du temps, sur des bases
ethniques tel que le royaume du Tekrour ( qui est le plus ancien ), Djolof,
Cayor, Baol, Walo, Sine et celle du Saloum.
L’objet de ce travail est d'essayer de mettre un peu de lumière sur cette
période sombre de l’histoire de ce pays en présentant chacun de ces
royaumes; les fondateurs? Comment elles se sont construites? Comment
s’était l’organisation sociale, économique et politique de ces royaumes?
Et comment ont- elles progressé pendant la période coloniale que le pays
a connu?
En procédant dans les détails on expliquera les parties du sujet
successivement tout en respectant la chronologie historique de la
fondation des royaumes.

Avant de procéder au cœur de notre travail, il serait important d’


éclaircir que l’actuelle Sénégal est habité il y a environ 350.000 ans selon
le chercheur Abdoulaye Camara ( chercheur sénégalais à l’institut
fondamental d’Afrique noire et professeur associé à l’université Senghor
d’Alexandrie ). Les traces de vie humaine les plus anciennes ont été
trouvées dans le sud-ouest du pays. En outre, selon l’égyptologue
sénégalais Pr CH. Anta Diop, le peuplement du territoire sénégalais s’est
effectué à travers plusieurs vagues migratoires venant du nord et de l’est
du continent Africain ( l’actuelle Egypte ) dont on peut citer les wolofs,
les peuls et les sérères.

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Le royaume du Tekrour ( Fouta toro )

L’ espace qui fut connu sous le nom de “ Tekrour “ correspond à


l’actuelle “ Fouta toro” dans la région de Matam, sur la vallée du fleuve
Sénégal.

La fondation du royaume du Tekrour et les dynasties qui y sont


succédé:
Le Tekrour fut l’un des royaumes qu’a connus l’espace sénégalais dans
siècles précédents, il est le plus ancien parmi l’ensemble des royaumes
qui furent connus dans l’histoire du pays. Il a été appelé ainsi car c'était
le nom de l’espace dans laquelle il se situait, mais il a été gouverné par
plusieurs dynasties tout au long de son existence commençant par la
dynastie peul des Dia-Ogo. C’est la première à avoir gouverné le
Tekrour, et qui sont les fondateurs. Namandirou était le nom que cette
dynastie avait donné à leur royaume qu’il créèrent au 9ème siècle .
Selon le chroniqueur Yoro Boly Diaw ( chroniqueur sénégalais
1847-1919 ) les Dia-Ogo sont originaires de la vallée du Nil ( Égypte ). Il
sont arrivés dans l’espace sénégambien depuis le 6 éme siècle. Ils
passèrent d’abord par la Mauritanie avant de venir s'installer dans le
Tekrour. Les Dia-Ogo sont les premiers à apporter avec eux les métiers
comme l'industrie métallurgique et l'agriculture dans le territoire
sénégalais selon Yoro Boly Diaw.
Cette dynastie aurait régné 130 ans dans le Tekrour avant d'être abolie
par l'invasion des soninké qui, par la suite, vont construire la dynastie de
Manna au dépens des Dia-Ogo dans les années 980 (10 ème siècle ).
Avant l'arrivée des des soninké et le fondement de leur dynastie, la
religion qui régnait dans le Tekrour était le fétichisme ( réligion
traditionnelle ), mais quand le roi War Diabi ( premier roi de la dynastie
Manna ) a renversé les Dia-Ogo à la fin du 10ème siècle il s'est converti à
l’islam sous les main de Aboubakr Ibn Omar qui était à cette époque le
commendant des Almouravides, et il a invité par la suite son peuple à
accepté la nouvelle religon qui est celle de leur roi. Cela a été la première
entrer de l’islam dans le territoire sénégamlais d’une manière générale et
dans le Tekrour particluairement.
La dynastie a gouverné le Tekrour durant trois siècle pour, par la suite,
céder l’espace vers les années 1300 ( 14ème siècle ) à la dynastie

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“Tondyons” ; une dynastie sérère qui à son tour règnera jusqu’au 15ème
siècle et, qui vas être succédé par des groupe constitués de familles peul,
soninké, mandingue et des familles peul métissé ( les Lam Taga, les Lam
termes ).
Après, presque, 50 ans de règne des Lam Taga et des Lam Termes est
venu la conquête du Tekrour par le Bourba Thioukly Ndiklam Sarré
Ndiaye ( roi de l’empire de Djolof ) au milieu du 15ème siècle qui par la
suite confie la gouvernance du Tekrour à l’un de ses Farba ou Lam-toro
( gouverneur de province ) pour retourner à sa capital qui était à cette
époque la ville de “Thieng”. Un demis siècle après le règne des Farba de
Djolof vient la dynastie Déni Yan Kobé qui a été fondée par le guerrier
peul Koly Tenguella qui vas tenté huit fois de prendre le Tekrour dans les
mains de son Farba pour parvenir à la neuvième fois d’y mettre la main.
C’est le roi Koly Tenguella qui va changer le nom de cet espace, le
Tekrour, en Fouta-Toro juste après la fondation de sa dynastie.
La dynastie Déni Yan Kobé restera dans le Tekrour tout au long de deux
siècles ( 1559-1776 ) avant d'être battue par les Torobe ou Torodo.

Durant tout ce temps le Tekrour avait la commerce trans-saharienne ( de


l’or, du sel, de céréal du saher ainsi la traite négrière ) comme base
économique. Des caravanes traversaient le désert du Fezzan vers l’Egypte
et d’autres parties du monde arabe. La structur social de ces dynastie
était toujours répartie en trois classes:
- La classe des maîtres: Elle était constituée par des rois, des gouverneurs
qui gouvernaient les royaumes et les provinces. Cette classe comportait
les membres des familles royales et leurs belles familles, les capitaines de
guerre et les alliés politiques. Dans chaque royaume, il y avait une famille
qui s'accaparait de tout le le pouvoir et du trône sur laquelle la succession
se faisait par ordre familial.
- La classe des riches ( les bourgeois ): C’est la classe des hommes
d’affaires, les acteurs économiques dans les royaumes ( les commerçants
et les éleveurs d’animaux…).
- La classe des pauvres et des esclaves: Cette classe regroupe ce qu’on
appelle “ les badolos “ , c'est-à -dire les paysans, les serviteurs en plus des
prisonniers de guerre qui sont souvent traités comme des esclaves.

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La dynastie Torobe ( Thierno Souleymane Baal ):
La dynastie Torobe fut le premier état strictement islamique construit
sur le sol Sénégal. Elle a été connu sous le nom de L’Etat des Almamys, (
les Imams ) fondé par Thierno Souleymane Baal de la tribue peul; un
savant islamique qui, à cause de l’oppression, et l’injustice sans arrêt des
rois de la dynastie Déni Yan Kobé dans le Fouta Toro ( le Tekrour ), vas
entamé le djihad contre eux et finira par les faire tomber en 1776 ( 18ème
siècle ).
Le royaume des Torobe était islamique dans tous ses secteurs et
domaines, c’est la charia qui y était adoptée comme constitution et on y
appliquait les consignes du Coran à la lettre.
Après le Imam Thierno Souleymane Baal, fondateur de la dynastie, qui
ne gouvernera pas longtemps car juste après la chute des Dén Yen Kobé
sera martyre au même année, son compagnon lors de ses études à
l'université de Pir ( qui fut le premier institut d'enseignement arabe au
Sénégal ) et lors de ses combats contre les Déni Yan Kobé L’Almamy
Abdoul Khadre Kane le succéda. L’ Almamy ( imam ) Abdoul Khadre
Kane était le plus célèbre parmi les rois qui ont gouvernés cette dynastie,
et ça grâce aux belle oeuvres qu’il a pu réaliser durant son règne;
l’éducation et la culture islamique avait tellement développé à ces
moment là, il avait construit beaucoup d’écoles et de mosqués dans
toutes les différentes province du Fouta qui étaient sous son règne. Le
royaume fut appelé à ces moments là par L’Azhar de l’ouest africain en
référence au grande Al-Azhar de l’Egypte vu le développement de
l’éducation et de l’enseignement islamique. C’est dans son règne que
l’islame a été appliqué plus fermement dans tous le territoire du
royaume.
Après une vingtaine d'années de règne couronné de grandes réalisations
en matière politique, économique et sociale et une fermeté stricte vis à vis
les enseignement de l’islame, il fut comploté par certain membres de sa
marge qui trouvait leurs intérêts menacé par sa fermeté dans
l’application des lois de l’islame, et il perdra sa batail contre le Cayor en
1796. Mais qu’il est, cela ne l'a pas empêché de rester debout jusqu’à
1807, l’année dans laquelle il est mort dans une bataille contre une
alliance d’états fétichistes qui vivaient à côté du Tekrour et en intrigue
avec des membres de sa marge.

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Après la mort du grand Almamy Abdoul Khadre Kane, le royaume fera
face à une grande anarchie, ce qui sera la cause de sa division en neuf
province ( Diama, Toro, Laaw, Boosaya, Halaybe, Yirlaabe, Hebbliya,
Ngenaara, Damga ), et qui facilitera par la suite sa soumission sous la
domination des français dans les premières décennies du 19ème siècle.

L’Empire du Djolof

Fondé en 1360 ( 14ème siècle ), le Djolof était une grande empire qui a
été construit dans le centre du Sénégal et qui, par la suite, avait englobé
tout le territoire sénégalais à un certain moment de son existence.
Toutes les sources historiques, écrites qu’elle soit ou transmises
oralement, affirment que l’empire du Djolof a été créé par le roi
Ndiadiane Ndiaye.

Le roi Ndiadiane ndiaye ( Mouhamed Ibn Abi Dardae ):


D’après certains contes historiques transmises oralement, le roi
Ndiadiane Ndiaye serait le fils du grand chef de guerre almoravide Abou
Bakr Ibn Omar, mais ces contes semblent être faux si on se base sur ce
que nous dit le professeur et historien sénégalais Babacar Methiour
Ndiaye. En outre, si on suit la chronologie de l’histoire, il serait
impossible d’etablire un lien de père-fils entre les deux, car le khalif
almoravide Abou Bakr Ibn Omar est mort en 1087 ( 11ème siècle ), tandis
que le roi Ndiadiane Ndiaye a commencé son règne dans le Djolof en
1360. Au minimum il y aurait entre eux une écart de deux siècles et
quelques.
Ce que nous raconte le professeur Babacar Methiour Ndiaye est que le
roi Ndiadiane Ndiaye est le descendant d’un père musulman et arabe
connu sous le nom de Abou Dardai; un cherif qui venait de la Mauritanie
et qui est aussi l’un des cherifs connus par Ouled Bou Sba ( ‫) أوالد السباع‬
qui vivaient au Mauritanie dans la ville de Shinquite ( ‫) شنقيط‬. Sa mère est
Fatimata Sall, une fille d’un Lamtoro ( chef de province en langue peul )
peul appelé Abraham Sall.
D’après ce professeur et historien, Ndiadiane Ndiaye été né après la mort
de son père, et sa mère s’est remariée par la suite, un mariage dont le roi
Ndiadiane Ndiaye était contre; ce qui l'a amené à quitter son foyer
familiale qui était dans le Tekrour pour venir au Walo. Après quelques
années au Walo, il fut nommé souverain du Walo.

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Comme on l'a déjà mentionné, le roi Ndiadiane Ndiaye avait quitté le
Tekrour à cause de son désaccord vis à vis au remariage de sa mère, ce
mariage avait donné naissance à un fils nommé Barka Boo mais appelé
Kodé Fatimata Sall. Pendant le séjour de Ndiadiane Ndiaye au Walo, son
demi-frère venant du Fouta ( le Tekrour ) avait pris la direction du Walo
pour rencontrer son souverain qu’il dut entendre que c’était un migrant
venant de l’est du pays ( le Tekrour ). Quand le roi Ndiadiane Ndiaye a
appris ce là il a réuni tous les nobles du Walo et il aits a expliqué la
situation; qu’il ne peut pas le rencontrer car il fait partie des raisons pour
lesquelles il avait quitté son demeure originelle, et qu’il ne peut pas non
plus le renvoyer d'où il vient après une si longue route qu’il a dû faire
pour venir jusque là, cela vas à l'encontre de la noblesse. Il les demanda
alors de l’accueillir et de le donner la place qu’il occupait lui dans le Walo,
après, il s’est dirigé, avec une partie importante de la population wolof (
c’est les lébous, anciens wolof, qui vivaient à cette époque dans le walo)
vers le Djolof et ce sera alors le début de l’empire du Djolof.

La construction de l’empire:
Après le départ du roi Ndiadiane Ndiaye, il s’est dirigé vers l’ancien
Djolof ( le Djolof avant d'être une empire correspondait à l’actuelle région
de Louga et une partie de Saint-Louis de Matam)
Selon le professeur B. Metihour Ndiaye, le roi Ndiadiane Ndiaye, venant
du Walo, s’est arrêté dans la vallée du Ferlo ( il se trouve dans l’actuelle
région de Matam ) où il va construire la ville de Ndiayene. Après quelque
temps en Ndiayene il se dirigea à Gatite, une province de l’ancien Djolof,
où vivait un Lamane connu sous le nom de Djolof Mbengue. Le mot
Lamane était le titre que portaient les chefs de territoire avant la
construction des royaumes. À l'arrivée du roi Ndiadiane ce Lamane
Mbengue n'y était plus, la souveraineté de ce province était, à ce
moment-là, à l'un de ses descendants appelé Saa Woly Mbengue. C’est ce
dernier qui accueillit le roi Ndiadiane Ndiaye. C’est là que se fera la
déclaration du début du royaume du Djolof et le roi Ndiadiane Ndiaye fut
élu le premier Bourba Djolof ( roi du Djolof )par tous les chef de villages
et de tribus qui étaient des sérères, des peuls, des socés et les wolofs qui
sont venu avec lui de Walo. Le roi Ndiadiane Ndiaye après avoir été élu
roi du Djolof par tous les différentes tribus de cette localité ( dans le
Djolof ) fonda la ville de Ndiaye Sa Bour qui fut la première capitale du
Djolof.

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L’aire de l’empire:
L’empire du Djolof s’étendait du Walo dans le nord du pays se bordant
avec la Mauritanie, jusqu’au Bambouk, sur le haute Gambie, dans le sud.
Et dans l’est, elle commençait juste dans les frontière ouest du Tekrour,
ça avant que le Tekrour devient vassal du Djolof; conquis par le bourba
Thioukly Ndiklam Sarré Ndiaye en 1456, jusqu’ au fond du pays dans
l'extrême ouest. Donc les localités du Walo, Baol, Cayor, Sine et Saloum
et les provinces Wouly et Gnagni dans le Bambouk, dans le sud du pays,
étaient toutes sous la domination du Djolof dans les périodes du roi
Ndiadiane Ndiaye. Cette soumission était faite avec volonté par les
lamanes et chefs de tribus de toute ces localités, car à cette époque là, il
n’y avait pas de souverains portant le titre de roi dans l’espace dominée
par le Djolof que le Brack du Walo, le demi-frère du roi Ndiadiane pour
qui, il avait laissé son trône au Walo comme il a déjà été mentionné, et le
Maad a Sinig ( roi du sine ) Maysa Waly Dione qui est celui qui avait
suggéré que le roi Ndiadiane soit nommé souverain au Walo, et c'est
naturelle que ces deux là se range dans son côté sans pour autant faire
recours à la force.

Le peuplement de l’empire:
Le peuplement du Djolof été constitué de trois peuples qu’on peut et
qui sont identifié par leurs langues ( les ethnies qui composent la société
sénégalaise sont souvent identifié par leurs langues parlée, exm: les
wolofs sont ce qui par la langue wolof, les sérères sont ce qui parle la
langue sérère etc ), les trois peuple qui constituaient le peuplement du
Djolof son:
- Les wolofs qui habitaient dans le Djolof proprement dit ( l’espace sur
laquelle l’empire a été fondé et qui fut son nom après son fondement ),
Walo, le Cayor et le Baol.
- Les sérères qui peuplaient le Sine et le Saloum en plus de quelques
parties du Baol en voisinage avec les wolofs.
- Les sarakholé ( mandingue, socé ) qui occupaient les localités de Wouly
et Gnangni dans la rive nord de la Gambie ( le Bambouk ).
Les peul du Tekrour, en un certain moment, faisaient partie du peuple de
Djolof, après la vassalisation du Tekrour par le Bourba Thiokly Ndiklam
Sarré Ndiaye

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L’organisation social et et politique:
La structure social de l’empire été divisé en plusieur classe social qu’on
peut regrouper dans trois parties:
- Dans la première partie il y avait les garmis ( noble ) qui étaient les
membres de la famille royale, ce qui y sont liés par le lien du mariage.
C’est la classe qui détenait le pouvoir et c’est là où les rois ont toujours
été choisis.
Les jambours, citoyens des terres qui sont pour la plupart du temps des
commerçants et des agriculteurs, les acteurs économiques.
Les sérines ou sérigns, ils sont divisé en deux groupes; les doomi soxna (
les fils femmes connu dans la bonté et la droiture ) qui sont les
marabouts musulmans, ce qui ont mémorisé le coran et qui sont des
savants en science islamique, et les saltigué ou thiedo, ce sont les
marabouts traditionnelles, les prédicateurs ou ce qui exercent la
sorcellerie.
- Dan la deuxième partie il y avait les Niénios qui était classé en fonction
de leurs métiers:
Les Teugue: ce sont les forgerons et les connaisseurs de l’arts métal qui
fabriquaient des armes et des bijoux.
Les Laobés: c’est les artisans du bois.
Les Rabb: les Rabb sont les tisserands qui fabriquaient les tissus et les
habits.
Les Houdés: c’est ce qui travaillent le cuir et fabriquent des chaussures et
des amulettes.
Après toutes ces groupes vient celle des Guewel ( les griots ) qui étaient
les chanteurs, les historiens et ce qui se spécialisent dans les généalogies
des familles royales, ce qui ont été chargés de glorifier les nobles et les
guerriers en chantant leurs généalogies et les bravoures de leurs ancêtres
lors des batailles pour les motivés.
- Et dans la troisième partie le dernier vient les esclaves ( les Diames ) qui
à leurs tour aussi se divisaient en trois classes:
Les Diames Dioudou: qui étaient les domestiques et les servants chez les
nobles et les aristocrates.
Les Diami Bour: c’est les esclaves propre au bourba ( le roi ) et qui
avaient un chef portant le titre de Fara Kaba.
Les Diames Sayoor: qui étaient les prisonniers de guerre et qui étaient
souvent vendus après.

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Sur le plan politique, l’organisation exigeait que le Bour ba doit être un
Ndiaye, un descendant du grand roi Ndiadiane Ndiaye. En plus de ça,
l'empire avait un conseil parlementaire ou toutes les castes y avaient un
représentant portant le nom de Fara. Le représentant des Guewel ( les
griots ) portait le nom de Fara Gambar, Fara Teugue pour celui des
Teugue ( les forgerons ) etc. Le titre du Fara Kaba ( chef des esclaves du
roi ) vient de ça, car le Fara Kaba avait un siège dans le conseil.
C’est dans le conseil parlementaire que les conflits intérieurs ont toujours
été réglés, et c’est les membres du conseil aussi qui nommaient celui qui
doit succéder le roi parmi ses fils après sa mort.

L'effondrement de l’empire:
Dans le milieu du 16ème siècle, L’empire du Djolof a connu des troubles
politiques et des conflits intérieures entre le Bourba ( le roi ) et les Farbas
( les dirigeant des localités vassaux à l’empire ), cela a conduit à la
dislocation de l’empire à des petits royaumes indépendants ( Baol, Cayor,
Sine etc…). C’est le Cayor qui vas se détacher premièrement à la suite de
la mort du Bourba Lélé Fouli Fak Ndiaye tué par par Amary Ngoné Sobel
Fall qui était le fils du Farba du Cayor Déthié Fou Ndiogou Fall dans la
bataille de Danki en 1549, et qui, après vas déclaré l'indépendance du
Cayor et sera premier Damel (roi ) du Cayor.
Parmi, aussi, les raisons de l'effondrement de l’empire du Djolof, la
conquête du Tekrour qui été annexé au Djolof en 1456 par le Bourba
Thiokly Ndiklam Sarré Ndiaye, par Koly Tenguella en 1559.
À ce moment-là, les autres localités tel que le Walo, Sine, Saloum etc, on
commencé à se détacher et à déclarer leurs indépendances dans l’empire
jusqu’à la réduir à un simple royaume comme les autres. À ces
moments-là, le grand Djolof s’est limité de nouveau simplement dans
l'ancienne terre de Djolof qui fut sa mère fondatrice.
Après ces événements tristes dans l'histoire de l’empire du Djolof et sa
réduction en simple royaume, beaucoup d’autres rois se sont succédé
dans le trône jusqu’à l’arrivée des colons. Et durant le séjour de ces
derniers en Afrique, le Djolof a continué d’exister en tant que royaume en
voisinage avec les autres royaume ( Saloum, Cayor Walo etc… ) jusqu’à
1890 ( fin du 19ème siècle ) où il sera pris par les français sous le
commandement de Louis Faidherbe après avoir tué son dernier roi
Alboury Ndiaye qui était parmi les rois qui ont résisté avec force face à la

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colonisation jusqu’à la mort et, cela fut la fin de l’empire du grand roi
Ndiadiane Ndiaye.

Le royaume du Cayor ou Cadjor

Le royaume du Cayor de 1549-1886. C’est l’un des anciens royaumes


qu’a connu l’actuelle Sénégal, il s’est construit dans le nord-ouest du pays
dans les actuelles région de Dakar, Thiès et une partie de Louga.
Le nom Cayor qui est à l’origine Cadjor vient du mot wolof ( gaa yi joor )
qui signifie ceux du joor, le joor en wolof est une espace terrestre étendu
sans aucune montagne ou quelque chose comme ça.
Le Cayor fut l’un des localités vassaux à l’empire du Djolof avant de se
détacher en 1549 et de se déclarer un royaume indépendant. Son
souverain portait le titre de Damel ( roi du Cayor ), le premier qui fut
Damel du Cayor était Amary Ngoné Sobel Fall qui fut son libérateur de la
domination de l’empire du Djolof.

La fondation du royaume du Cayor:


Le Cayor, comme il a été déjà mentionné, était un vassal du Djolof,
quand celui-ci se disloqua, la prise d'indépendance de ce dernier était la
cause majeure.
L’histoire nous raconte que dans les années 1547-1549, le moment où le
Bourba du Djolof était Lélé Fouli Fak Ndiaye, le laman ou farba du Cayor
Déthié Fou Ndiogou Fall avait un fils qui se nommait Amary Ngoné
Sobel. Le sentiment d'humiliation de devoir regarder son père qui chaque
année doit payer les impôts au Bourba Djolof poussa le prince Amary à
décider de changer la situation, il suggéra à son père d'arrêter l'envoie
des impôts et de déclarer le Cayor indépendant de toute vassalité. Son
père Déthié Fou Ndiogou lui répondit qu’il veut bien le faire mais il ne se
sent pas capable de pouvoir faire face au Bourba Djolof s’il décide de
faire une chose pareille. A la suite de cette discussion, le prince Amary
décida de se préparer pour proclamer l’indépendance de sa localité. Il est
dit que la cause directe qui amènera à une confrontation entre le Bourba

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Lélé Fouli et le prince Amary Ngoné serait une offence que le Bourba
Djolof aurait infligé au prince du Cayor lors d’une rencontre entre les
deux, et c’est ce qui donnera par la suite à la bataille de Danki où le
Bourba Lélé Fouli Fak sera vaincu et tué par le prince Amary Ngoné
Sobel. Cette bataille était en 1549. À partir de ce moment-là, le Cayor
s’est déclaré comme royaume indépendant et le prince Amary Ngoné fut
nommé premier roi du Cayor suite à la mort de son père qui n’a vécu que
six jours après l'indépendance de Cayor , son titre sera Damel, ce qui veut
dire celui qui a brisé les chaînes de vassalité entre le Cayor et le Djolof.
Après avoir été nommé Damel ( roi ) du Cayor, Amary Ngoné prend la
ville de Mboul comme capitale de son royaume. Un an de cela, il annexa
le Baol qui, après avoir pris son indépendance du Djolof, perdra son roi
et acceptera par la suite d'être sous le règne du Damel Amary Ngoné, ce
qui fera de ce dernier le premier à avoir porté le titre de “ Damel-Teign “
qui veut dire roi du Cayor et du Baol.
Le mot Teign ( Teegn en wolof ) est le titre que portaient les souverains
du Baol.

L’organisation social, politique et économique du Cayor:


Au Cayor les ethnies étaient diverses. Les Wolofs y étaient majoritaires
et détenaient le pouvoir, il y avait aussi des Peuls, des Toucouleurs, des
Sérères, des Mandingues, des Lébous et des Maures. Les ethnies se
répartissaient selon les provinces, certaines ethnies étaient majoritaires
dans certaines provinces ainsi de suite, mais de manière générale on
trouvait partout des individus de toutes ethnies.
On trouvait au Cayor des princes, des nobles, des gens de caste ( les
Niènios ) et des esclaves. Au-dessus de ces classes se place la famille
royale (FALL); elle est divisée en deux branches: la branche Madior (
maajoor en wolof ) et la branche Guedj ( géej en wolof ). La première était
dépossédée de la tutelle du trône depuis le milieu du 18èmé siècle. La
royauté se transmettait par succession matrilinéaire (ce qui accorde un
poids incommensurable aux femmes dans la vie politique).
Sur le plan politique, le Cayor était un bel exemple de monarchie
élective, où les souverain étaient élus par un conseil parlementaire dont il
y avait un représentant de chaque couche sociale (y compris les esclaves
de la couronne). Une société fortement hiérarchisée, un état fort, stable
(une seule dynastie au pouvoir depuis la dislocation de l'empire de
Djolof),organisé, une décentralisation bien poussée, une économie

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prospère, une armée redoutée... le Cayor disposait d'institutions de
qualité, dont la plus importante était le Damel.
Sur ce qui concerne l’économie, le Cayor vivait du commerce atlantique,
(qui a commencé avec l'arrivée des premiers Européens) à la fin du
14ème siècle, de l'agriculture, de l'élevage, de la pêche, du commerce de
la commerce transsaharien et autres produits qu'il recevait du commerce
avec, les autres États africains, les Européens et les États de Mauritanie.

La chute du Cayor:
En 1862, le Damel du Cayor Macodou Coumba Yandé Fall mourut et fut
remplacé par Madiodio Déguéne Codou Fall. Quelques mois de celà, en
1863, un prince guedj du Cayor nommé Lat Dior Ngoné Latir Diop se
révolta contre le Damel Madiodio allié des colons français et qui, il
croyait qu’il avait pris son droit d'être souverain du Cayor. Il réussit le
29/12/1863 à la bataille de Ngol-Ngol à les vaincre. En début 1864, les
français prirent leur revanche contre Lat Dior à Loro et restituent de
nouveau Damel Madiodio dans le trône du Cayor. Après la bataille de
Loro, le prince Lat Dior, vaincu, se dirige vers Saloum pour chercher un
refuge près du Imam Maba Diakhou Bâ qui était L’almamy dans cette
région à cette époque. Après 5 ans de séjour au Saloum, pendant ce
temps les français avaient destitué Damel Madiodio en 1865, supprimé le
titre de Damel et divisé le Cayor en huit provinces, et ils avaient nommé
dans chaque un chef de canton.
Après 5 ans au Saloum, Lat Dior décida de revenir au Cayor en 1869 à la
base d’un consensus avec les colons qui maîtrisaient le Cayor en ce
moment-là. Après son retour, il est nommé chef de canton dans l’une des
provinces. Insatisfait du poste qui lui est attribué, Lat Dior tente de
déstabiliser les colons dans le Cayor, et pour bute de reconstruire le
royaume de ses ancêtres et de restituer le titre de Damel, il organise des
invasions par ci et par là dans le Cayor, pendant ce temps le gouverneur
français qui était au Sénégal à cette époque, à Ndar ( Saint-Louis ) qui
était à ces moment la capitale des français décida d’ envoyer un capitaine
de guerre nommé Canard à la tête d’un groupe armé pour régler la
situation. A son arrivée au Cayor, ce capitaine Canard brûla tous les
villages des dirigeants qui combattaient près de Lat Dior qui, pour la
majeure partie, étaient des marabouts musulmans.

16
Après ces événements, Lat Dior décida de retourner au Saloum en 1870.
Quelques mois après, les colons décidèrent de reconstruire le Cayor et de
restituer le titre de Damel rien que pour garder la région stable car dans
ces moment-là, la France était en guerre avec l'Allemagne. Donc il fallait
garder à tout prix les colonies stables. Après avoir été restitué comme
Damel, Lat Dior signe un accord de paix avec les colons et profite de la
situation pour annexer le Baol et cumuler les deux titres Damel-Teign
pour la dernière fois dans l'histoire des deux royaumes en 1871. La
situation devient stable et les relations entre le Cayor et les colons
semblent être de bonne voie. Quelque temps après, le gouverneur
français présente un projet de chemin de fer qu’il veut construire dans le
sol du Cayor à Lat Dior, ce dernier va accepter et accorder la réalisation
du projet au premiers moments. Trois ans après, le roi Lat Dior revient
sur sa décision et interdit la réalisation du projet, cela incite de nouveau
les conflits entre les deux parties et Lat Dior sera de nouveau obligé de
quitter le Cayor. Il retourne au Saloume et envoie chez le Bourba Djolof
Alboury Ndiaye pour lui demander de l’aide à combattre les français.
Après avoir quitter le Cayor en 1882, son cousin Samba Yaya Fall fut
nommé à sa place par les français, mais Lat Dior, qui refuse de céder,
continue d’attaquer le Cayor de temps en temps par l’aide indirect du
Bourba alboury et celle de son neveu Samba Laobé Fall qui après avoir
être encerclé par les colons au moments de ses assauts sur le Cayor se
rangera à leur côté et s'opposera contre son oncle quand ce dernier
décide de se diriger vers le Cayor pour se renseigner sur ses troupes qu’il
y avait envoyé et qui étaient dirigé par ce Samba Laobé Fall.
Après cette acte de Samba Laobé il fut nommé par les colons Damel du
Cayor et signe un traité sur laquelle son oncle Lat Dior n’est plus
autorisé d’entrer dans le territoire du Cayor. A partir de cela, le Cayor est
resté dirigé par Samba Laobé Fall sous l’autorité française jusqu’à 1886
ou Samba Laobé sera tué par les français. 20 jours après, son oncle Lat
Dior tombe aussi le 26/10/ 1886 à Dékhlé dans une bataille contre les
français et ce fut la fin de l’histoire des Damels.

Le royaume du Baol ou Bawol

Comme les autres royaumes précédents, le Baol est l’un des anciens
royaumes qu’a connu le territoire sénégalais. Il se situait dans le centre
du pays; à l’ouest du Djolof et au nord du Cayor. Il qui correspond

17
actuellement à la région de Diourbel et quelques parties de la région de
Thiès. Le nom de Baol vient du nom du mot “ Bawane “ ( baawaan en
wolof ) qui peut être traduit par prospérité, car la région était riche avec
des terres florissantes.
Comme son voisin le Cayor, Baol était vassal du Djolof avant, au même
année que le Cayor, de se déclarer indépendant. Il a été aussi, durant son
existence, vassal du Cayor plusieurs fois après son indépendance au
Djolof en 1549 jusqu’à sa fin en 1894. Son souverain portait le titre de
Teign.

Le Baol après son indépendance au Djolof:


Avant la bataille de Danki ( l'effondrement de l’empire du Djolof ) et
depuis les environs 12-14ème siècle, le Baol était dirigé par des lamanes.
Ses premiers lamanes étaient des socés et des mandingues ( se sont les
premiers habitants de Baol avant l’arrivée des wolofs et les sérères en
12-13ème siècle ) commençant par le premier; Lamane Kaya Manga (
Kaaya Mangaa en wolof ) jusqu’au 13éme; Lamane Niassa Marone (
Naasa Maroon en wolof ). Après le Lamane Niassa, le Baol fit connaître
son premier lamane wolof Demba Gueye qui devint le 14ème lamane du
Baol et le premier à porter le titre Teign. Ce lamane Teign Demba était
nommé par le Bourba Djolof avec qui il avait des liens familiaux. Après le
lamane Teign Demba vient les lamanes sérères commençant par le
lamane Teign Felane Diome jusqu’au lamane Teign Niokhor Ndiaye avec
qui le Baol sera libéré de Djolof en 1549 à la suite de la bataille de Danki.
Après un an de règne du Teign Niokhor Ndiaye en tant que roi du Baol et
non comme un simple lamane, il fut décédé et le Baol fut pris par le
Damel du Cayor Amary Ngoné Sobel qui est un neveu du défunt
souverain et qui sera le premier à avoir cumuler les deux titre
Damel-Teign dans l’histoire.
Il serait important de clarifier que la prise du Baol par le Damel Amary
Ngoné s’est faite à la base d’un consensus entre les garmis ( noble ) du
Baol et non par la force.
Après quarante-quatre ans de règne du Damel-Teign Amary Ngoné, en
1593, le Baol fut séparé du Cayor et des rois portants juste le titre Teign
se succédèrent jusqu’au deuxième Damel-Teign Latsoukabé Ngoné Djey
en 1697 qui fut le deuxième roi à unir les deux royaumes et qui dans son
moment de règne le Baol s'est étendu dans le sud au détriment du Sine et
dans le sud-est au détriment du Saloum dans les deux batailles Gnaniane

18
et Gour Fouki que le Damel-teign Latsoukabé s’était livré avec ces deux
royaumes du sud du pays. Après Latsoukabé, c’est sous le règne de
Amary Coumba Fall ( troisième Damel-Teign ) et de Lat Dior Ngoné Latir
( quatrième et dernier Damel-Teign ) que les deux royaumes s'uniront.

Le peuplement, l’organisation politique et économique du


Baol:
Baol était en parallèle avec le Cayor dans l’organisation politique,
économique et sociale.
Le peuple était constitué d’ethnies wolof, sérère, peul, socé et des
mandingues. Il y avait des liens de parenté entre les deux familles royales
des deux royaumes et les populations étaient hiérarchisées de la même
manière; en différentes castes et de sous castes.
L'organisation politique était aussi identique à celle de cayor, et le
royaume vivait de l'agriculture, de l'élevage et de la commerce atlantique
et la commerce transsaharienne.

La chute du royaume:
Après avoir été vassalisé par le roi Lat Dior qui fut le dernier à avoir
cumulé le deux titre Damel-Teign en 1871, le Baol retrouva son
indépendance encore avec le teign Thieyacine Fall et continuera à être
autonome jusqu’à 1883 où le colonisateur signe un accord de protectorat
avec le Teign Thieyacine. Quelques années plus tard, celui ci fut
dépossédé du trône par le conseil parlementaire en 1890 et remplacé par
le Teign Tanore Djing, et quand celui-ci meurt en 1894, il ne fut remplacé
par personne, et le royaume tomba entièrement dans les mains des
français qui le divisent en deux; Baol occidental et Baol oriental et
nomme de chef de canton dans chaque partie ce qui fut la fin du royaume
de Baol.

Le royaume du Walo ou Waalo:

Le Walo, comme ses précédant, est un ancien royaume de l’actuelle


Sénégal et parmi les premiers qui date du 12-14ème siècle, bien avant la
construction de l’empire du Djolof. l’ancien Walo correspond à l’actuelle
partie nord-sud du Sénégal englobant la majeure partie région de
Saint-Louis et une partie du Louga. D’après les sources orales qui sont le

19
cœur des sources historiques de l’histoire du Sénégal, le mot Walo vient
du mot wolof “ wàll “ qui signifie inonder, car la région est pleine de
rivières et des espaces d'eau.
Avant 1549 ( la dislocation du Djolof ), le Walo, depuis la construction
de l’empire du Djolof, était vassal à ce dernier jusqu’au date mentionnée.
Le souverain du Walo portait le titre de Brack qui est une dérivation du
nom de Barka Boo qui est le premier souverain de Walo qui a porté ce
titre pour la première fois et qui est un demi-frère du roi Ndiadiane
Ndiaye. D’autres sources disent qu’il vient du mot arabe ” baraka “ qui
veut dire bénédiction.

Le Walo avant la construction de l’empire du Djolof:


Avant l'apparition du roi Ndiadiane Ndiaye dans le delta du fleuve
Sénégal ( le Walo ),l’espace était gouverné par des lamanes ( maître des
terre ) depuis le peuplement de l’espace, avant le 12ème siècle. À l'arrivée
de ce dernier, le Wolo était sous le commandement d’un lamane connu
sous le nom de Lamane Diaw qui était le chef de tous les lamane du
Walo. Le roi Ndiadiane fut nommé souverain du Walo après une sagesse
à laquelle il avait fait preuve devant la population de Walo, et les conseils
du souverain du Sine à cette époque Maysa Waly Dione qui était un
grand sage nommé aussi souverain du Sine grâce sa sagesse. Quelques
années après avoir gouverné le Walo, le roi Ndiadiane Ndiaye quitte le
Walo vers le Djolof et laisse le trône du Walo à son demi-frère Barka Boo
comme on l’avait expliqué dans les pages précédentes. C’est de là qu’a
commencé l’histoire des Bracks du Walo par le règne de Barka Boo qui,
après la fondation de l’empire du Djolof, se rangera sous le règne de son
grand frère, ce qui fera de Walo vassal du Djolof jusqu’à 1549.
Après le règne de Barka Boo, beaucoup de ses descendants se sont
succédé dans le trône du Walo durant des siècles. Parmi les plus célèbres
entre eux, la reine Ndaté Yalla Mbodj et son fils Sidya Diop qui ont
marqué l’histoire par leur résistance forte face à la colonisation française
dans les années 1800 et, après laquelle, le Walo tombra définitivement
dans les mains des français.

Le peuplement et l’organisation sociale, politique et


économique du Walo:
Comme presque la plupart de touts les localités du territoire séngalais,
le Walo était habité en majeure partie par les wolofs, puis les sérères, les

20
peuls, les sarakholé et une partie des meurs ( berbère ) qui ne se
trouvaient que dans cette région dans toutes l’espace sénégalaise. La
population était hiérarchisée de la même manière qu’on a vu dans les
autres royaumes tels que le Cayor et le Djolof etc.
Sur le plan politique souverain du Walo était élu par un conseil, le Seb
ak Baor, composé de trois grands électeurs; le Diogomay ( maître des
eaux ), le Diawdine ( maître de la terre ), gouverneur des Kangame, les
chefs de provinces et le Maalo ( trésorier du royaume ). Le Brack était
choisi selon plusieurs critères, il devait naturellement appartenir à la
famille régnante; la famille Mbodj, issue de Barka Boo, le demi-frère et
premier successeur de Ndiadiane Ndiaye, il devait aussi appartenir à
l’une des trois lignage matrilinéaire ( Loggar, Dioos, Tedyek ) qui
montent traditionnellement au femmes de Barka Boo.
Ce qui est du côté économique, le Walo vivait, d’une grande partie, de la
pêche, de l'agriculture et de la commerce transsaharienne.

La résistance de Sidya Ndaté Yalla et la chute du royaume:


Sidya Diop est né à Nder ( la capitale du royaume du Walo ) en 1848,
deux ans après l'accès au trône de sa mère en 1846. Il appartenait à la
lignée maternelle des Tedyek.
Entre 1858 et 1859, après la mort de la reine Ndaté Yalla en 1855, le
Walo fut entièrement conquis par les français. Un peu plus tard, Sidya
Diop est envoyé à Saint-Louis, à l'École des Otages des fils de chef, afin
de l'assimiler à la culture française. Là-bas, Faidherbe en fit son fils
adoptif. Sidya, après avoir été à Alger, au lycée impérial en 1861, revint à
Saint-Louis. Bon élève, il fut remarqué par son intelligence, son habileté
pour les stratégies militaires et il fut nommé chef de canton en 1868.
Installé comme chef de canton à Nder, Sidya refuse de collecter les
impôts, très élevés, auprès des habitants du canton, il organise une
scolarisation en masse au Walo. Il commence également à nouer des
liens avec plusieurs résistants de la localité. Mais un jour les princes du
Walo se réunirent pour une cérémonie royale à Mbilor. Sidya faisant
partie de la noblesse s'y rend. Arrivé à la cérémonie, le guewel Madiartel
Dégueune Mbaye de la cour royale refusa de chanter les ancêtres de
Sidya Diop, car pour celui-ci, il avait trahi les siens, car assimilé à la
culture occidentale et portant des vêtements occidentaux. Cet événement
poussa Sidya Diop à refuser l'administration coloniale française. Il fut
alors reconnu Brack du Walo, et organisa une grande insurrection. Alliés

21
à plusieurs résistants, ils combattirent de façon très dure les colons. Il
réussit à récupérer les provinces annexées. Les français finirent par
accepter Sidya Diop comme souverain du Walo. Cet événement permit
également d'instaurer une dynamique, et de faciliter la lutte de Lat-Dior,
qui était redevenu Damel du Cayor.
Sidya Diop est désormais à la tête d'une puissante armée, reconnue par
les colons dans leurs écrits comme puissante et efficace. Seules les villes
de Richard-Toll, Dagana et Lampsar ( des départements de l’actuelle
saint-Louis ) refusaient de se soumettre au nouveau Brack, et restaient
du côté français. Yamar Mbodj, de la famille royale, Diooss organisa avec
les français une campagne contre Sidya Diop, ils fomentèrent un coup
d'État contre le Brack Sidya, qui, destitué par la force, se réfugia en
Mauritanie auprès de son cousin Ely Ndjombött, roi du Trarza. Du
Trarza, Sidya envoie des lettres d'appel à l'aide, à Alboury Ndiaye roi du
Djolof, et Lat-Dior, le 23 juin 1875 et le 12 juillet 1875. Lat-Dior Ngoné
Latyr Diop était désormais l'allié des Français, en particulier du colonel
Brière de l'Isle. Ensemble, ils organisent la capture de Sidya Diop.
Lat-Dior répondit à l'appel de Sidya Diop, et lui envoya des troupes à
Bangoye, mais il s'agissait en réalité d'une embuscade. Sidya Diop s'y
rendit seul avec son état-major. Une fois arrivé, les troupes envoyées par
Lat-Dior tuèrent 12 de ses officiers dont le prince loggar Sayoo Yacine
Pathé Mbodj capturèrent Sidya, et l'emmenèrent à Saint-Louis chez le
gouverneur Valière le 21 décembre 1876. Trahi par Lat-Dior, Sidya à
Saint-Louis fut jugé par un tribunal colonial le 17 janvier 1877. En février
il est déporté au Gabon, à l'âge de 28 ans. Là-bas, Sidya gagna la
sympathie des officiers colons, qui décidèrent de le ramener au Sénégal,
sous prétexte qu'il souffrait de maladie mentale. Il embarqua dans un
bateau à destination de Dakar, mais une fois arrivé à destination, le
gouverneur Brière de l'Isle refuse son retour et exige son renvoi
immédiat au Gabon. En chassant qu’il ne retournerait plus dans son
pays, il se suicida le soir du 26 juin 1877.

Le royaume du Sine

L’ancien Sine correspond à l’actuelle région de Fatick qui se trouve au


sud-ouest du Sénégal. Il fait partie des régions sur lesquelles se sont
développés les royaumes les plus connus dans l’histoire du pays. Le

22
royaume qui fut développé dans cette espace était appelé le royaume du
Sine en référence au nom de la région, et c’est le cas de tous les autres
royaume précédents. Ce royaume fut parmi les plus anciens des
royaumes du pays, son premier souverain était nommé bien avant la le
fondement de l’empire du Djolof. Après le fondement de ce dernier, le
Sine en sera vassal jusqu’à son éclatement en 1549.
Le souverain du Sine portait le titre de Bour Sine ( roi du Sine ) ou Maad
a Sinig qui signifie la même chose en langue sérère.

Le royaume du Sine avant le fondement du Djolof:


Dans les années 1000-1200( la conquête des Almoravides ), ces derniers
avait vassalisé le Tekrour qui était gouverné à cette époque par le roi War
Diabi Ibn Racine de la dynastie Manas qui s’est converti à l’islame et s’est
rangé au côté des Almoravides pour islamiser le territoire. A la suite cette
islamisation, certaines tribus sérères qui s’y trouvaient et qui
n'acceptaient pas l’islame quittèrent le Tekrour vers le sud du pays ( le
Sine );
A leur arrivée, l’espace était occupé par quelques tribus socé qui ont
probablement cohabité avec les groupes sérères. En s'installant dans
l’espace, les sérères y installent aussi leur système de gestion régional ( le
système Lamanat ), la région est dirigée alors par des lamanes qui, à leur
tour, ont un dirigeant qui est le chef ou le chef suprême des lamanes.
Au début du 14ème siècle, des groupes mandingues venant du Gaabu,
dans l'extrême sud du pays ( les actuelles régions de Kolda, Sédhiou,
Ziguinchor ) se dirigent vers le Sine. A leur arrivée, ils entretiennent des
relations avec les dirigeants sérères. parmi ces mandingues se trouvait un
homme brillant plein de sagesse qui se nommait Maysa Waly Dione.
Grâce à sa sagesse, il fut intégré dans le grand conseil des lamanes du
Sine dans les années 1335-1345. quelques années après; il fut couronné
pour diriger tout le Sine sous le titre de Maad a Sinig ( roi du Sine ) en
1350.
D’après les source orale, c'est ce grand homme mandingue qui est le
premier roi du Sine qui est le même Maysa waly Dione qui, après
l’apparition du roi Ndiadiane Ndiaye, suggérera au conseil des lamanat
du Walo qu’il soit nommé souverain et c’est de lui que vient le nom
Ndiadiane. Le patronyme Dione vient de sa longue vité car, au moment
de l’apparition de Ndiadiane Ndiaye, il avait plus de cent ans. ( Mi ngi fi

23
ne jonn ) qui veut dire il est toujours là, c’est de cette phrase wolof que
vient ce patronyme de Dione.
Après le fondement de l’empire du Djolof en 1360, dix ans de règne au
Sine Maysa Waly Dione sera le premier à prêter allégeance au roi
Ndiadiane Ndiaye et fera du Sine vassal du Djolof jusqu’à 1550, le
lendemain de la bataille de Danki.

L'Organisation social et politique du royaume:


Comme il est déjà mentionné dans les paragraphes précédents, le Sine,
en majeure partie était habité par les sérères et, jusqu’à nos jours, c’est
les sérères qui sont les habitants dominant dans cette région. Après les
sérères viennent les minorités socés qui sont les premier habitants, les
mandingues et quelques membres de l’ethnie peul.
la société était hiérarchisé comme dans le modèl wolof, le royaume avait
hérité du modèl institutionnelle de l’empire du Djolof ce qui a fait que les
titres que portaient certains personnages institutionnelles étaient des
noms wolof: “ Diaraf Bu Mag ( conseiller du roi et chef de la conseil
électeur qui est chargé d' élire le roi ), Linguère qui veut dire rien ou
princesse “. la structure politique impliquait les lamanes ( chef de
province ), les héritiers présomptifs ( le Boumi, le Thialis, le Loul ), le
Fara Kaba ( chef des armés ), le grand Diaraf( Diaraf Bu Mag ) et le Fara
Binda (ministre des finances ). Le roi était choisi par le grand Diaraf,
après une concertation avec les membres du conseil électeur, dans la
famille qui fut connue “ Guelwaar “. Cette famille était issus de
l'interaction et et le construction des mariages entre les dirigeants sérères
et ceux des mandingues, c’était la seule famille régnante depuis Maysa
Waly jusqu’au dernier Maad a Sinig Mahecor Diouf entre 1924-1969.

La fin du royaume du Sine:


Contrairement aux autres royaumes, le royaume du Sine s’est destitué
après l’indépendance du pays en 1969, ce qui veut dire que même dans la
période coloniale, le Sine a su conservé son royaume, alors que tous les
autres royaumes ont été éradiqué par les colon francais. Ce qui a permis
cela est que, le royaume du Sine, dans la période colonial, était de bonne
voie avec les français, il ne représentait pas un obstacle devant les projet
des colons, par contre, des fois, il s’associait avec le français pour

24
repousser les attaques que les maître de la djihad menait contre lui
comme on l'a vu avec le cas de Cheikh Oumar Tall dans le milieu du
18ème siècle.

Le royaume du Saloum

Le Saloum, comme le Sine, est un ancien royaume du sud-ouest du


pays, bordé dans le nord par le royaume du Sine, l’actuelle Gambie dans
le sud et l’océan atlantique dans l’ouest. Fondé en 1494 par le roi
Mbegane Ndour, il fait partie des royaumes qui ont prisent leurs
indépendances à l’éclatement de l’empire du Djolof en 1549. Le souverain
du Saloum portait le titre de “ Maad Saloum “ ( roi du Saloum en langue
sérère ).

L’histoire du Saloum:
Environ un siècle et demi après la fondation du royaume du Sine, un
prince de la famille Guelwaar nommé Mbegane Ndour s’est dirigé vers le
sud, dans les frontières avec la Gambie, à cause des rivalité intérieure, où
il vas créer son propre royaume qu’il vas nommé le royaume du Saloum.
à son arrivée, la région était habitée par des peuls et des socés, mais le
prince Mbegane Ndour réussit à battre le chef toucouleur Aly Elibana
Sall, qui était son conquérant dans la région, et construit son royaume
dont il fera de la ville de kahone la capitale.
Avant le fondement du royaume, le nom de la région était “ Mbey “, c’est
le roi Mbegane Ndour qui va le renommé Saloum d’après son amis,
quelques un disent son marabout, Saloum Souaré qui, certaines sources
disent qu’il avait aidé Mbegane dans ses combats avec Aly Elibana. Cette
victoire et la construction du royaume était en 1494, un moment où
l'empire du Djolof était toujours debout, ce qui avait fait à ce royaume en
naissance vassal du Djolof.

Le djihad de I’mam Maba Diakhou Ba et la construction de


l’état islamique dans le Saloum:

25
Dans les années 1860, un marabout toucouleur et disciple du Cheikh
Al-Moudjahid Al-Hadji Oumar Tall, l’Imam Maba Diakhou Bâ s'est lancé
contre le Saloum pour l'islamisme
Ahmadou BA ou Maba Diakhou BA, l'Almamy du Rip (une province du
Saloum ) , est né vers 1809 à Tawakaltou, (un ancien village situé près de
l'actuel Keur Sette Diakhou, dans le Département de Nioro du Rip dans la
région de Fatick). La tradition orale rattache la famille de Maba à la
lignée de Koly Tenguella, fondateur de la dynastie des Déni Yan kobé, un
aristocratie Peul non islamisée qui a dirigé le Fouta Toro pendant
plusieurs siècles, jusqu'à la révolution Torobe de Souleymane Baal et
Abdoul Khadre Kane en 1776.
Après un an de guerre, l’Imam Maba réussit à mettre la main sur une
partie importante dans le Saloum et y construit une État islamique forte
et reconnue par les autres royaumes et les colons français. L’état va
continuer jusqu’à la fin du 19ème siècle. Après la construction de l’état,
Imam Maba continuera son combat pour islamiser toute la région, il se
livrera dans plusieurs bataille contre les dirigeants animistes du Saloum
et du Sine et fera face aussi au colons qui combataient l’etendrement de
l’islam dans le pays. Parmi ces batailles les plus connues est la bataille de
Pathé Badiane en 1865, dans laquelle tous les érudits musulmans
s’étaient rassemblé pour faire face aux colons français et dans laquelle ces
derniers était vaincu grâce aux stratégie de Lat Dior Diop.
En 1867, Imam Maba c’est livré à une autre bataille à Sombé contre le roi
du Sine Bour Sine Coumba Ndoffène Diouf ou il tomba martyre et fut
remplacé par son frère Mamour Ndary qui lui aussi continuera dans les
pas de son grand frère. Mais quelques années plus tard, le djihad
s'arrêtera et le successeur du Imam sera obligé de signer en 1887 un
accord de protectorat avec les français, ce qui mettra fin à ce mouvement
de résistance national.

L’organisation social et politique du royaume du Saloum:


Comme le Royaume du Sine, la population est essentiellement d'origine
sérère. Les deux sont généralement appelés les royaumes sérères. À
l'origine, le royaume s'étendait du sud du fleuve Saloum jusqu’au nord du
fleuve Gambie. Habité par des Sérères, mais peu à peu les wolofs
immigrants se sont installés dans le long avec les Peuls et les
Mandingues. Contrairement au Royaume du Sine qui est ethniquement
Sérère et profondément enraciné dans un conservatisme sérère, tels que

26
la préservation de la religion sérère, la culture sérère, les traditions
sérère, le Saloum est plus cosmopolite. Bien que très cosmopolite, elle est
aussi ethniquement Sérère, les autres groupes ethniques sont des
migrants. La langue sérère et le wolof sont largement parlées dans le
Saloum.
Au Saloum la noblesse était divisée en plusieurs sections. Les rois ( Maad
Saloum ) au sommet, puis viennent les grands Diaraf, le Fara Kaba, chef
des armées.

La fin du royaume du Saloum:


Comme le royaume du Sine, le Saloum fait partie des royaumes qui ont
continué à exister jusqu’à la fin de la période coloniale dans les années
1960. En 1887 le Maad Saloum Guédel Mbodj avait signé un accord de
protectorat avec les français ce qui a permis au souverains du Saloum de
se succéder jusqu’à 1969, après l’indépendance du pays. Son dernier roi
était Maad Saloum Fodé Ngouy Diouf.

conclusion

Ici , nous arrivons à la fin de ce travail qui était une tentative de mettre
la lumière sur quelques aspects de la situation de la société sénégalais
dans les années précédents, des années très sombres dans l’histoire de ce
pays, des années marqués par l'ignorance, l’absence du savoir faire et
surtout l’esclavage qui a toujours été un aspect cruciale dans
l’organisation social de ces peuple et qui s’est intensifier avec l’entrer des
européens dans le continent et le début de la traite atlantique.
Il est important de mentionner que ce qui est présenté ici comme
information historique est loin d'être l’histoire complète de cette période
qui était l’objet de notre travail. On a pas pu aborder que quelques points
importants concernant les royaumes qui furent connus dans cette
période, car notre focusse était la construction des dynasties royales dont
on a même pas pu traiter tous les points constituant cette partie. Cela est
dû au temps limité alloué à ce travail et ,pour la majeure partie, à la
limite des documents fiables qui peuvent être des sources vers lesquelles
se référer dans un travail comme ceci.

27
:‫وهللا المستعان على سائر األمور‬

Les références:

- Les royaumes wolofs dans l’espace sénégambien (XIIIe-XVIIIe siècle):


Jean Boulègue
- Pr Babacar Methiour Ndiaye ( L'émission xam sa réew (connaître ton
pays ) avec Mbaye Gueye Sylla )
- Le site officielle du ministère de l’éducation sénégalais
- Google ( wikipedia, senegaldates.com )

‫ الدكتور عبد هللا عيسى‬:‫ مجمل تاريخ سنغال‬-


‫ الشيخ محمد األمين جوب دغانا‬:‫ إرواء النديم في عذب حب الشيخ الخديم‬-
‫ األستاذ عبد الكريم سار‬:‫ تاريخ اإلسالم السياسي في السنغال‬-

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