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Le pays qu’Hérodote définit comme « un don du Nil », occupe en fait le long du cours de ce
fleuve, du delta jusqu’à la frontière Soudan sur une largeur qui ne dépasse pas les 20km.
Vers 10000 av.J.-C., la vallée du Nil attira la population du Sahara et de la plus grande partie
de l’Afrique du nord.
Au Pléistocène, la vallée fut un marécage inhospitalier et le niveau du fleuve était plus haut
que celui d’aujourd’hui. La découverte de couteaux en silex dans les sites de la deuxième
cataracte est une preuve de leur utilisation pour la récolte des plantes herbacées. Il s’agit peut
être de la toute première manifestation de consommation de céréales dans le monde, avec
celle du site du plateau Hayonim en Palestine.
La vallée du Nil fut durant la période préhistorique et les périodes suivantes, un lieu privilégié
du nord de l’Afrique, et plus tard pour celui des sociétés urbaines. Le fait saillant de la culture
locale à toutes les époques est qu’elle n’a rien du point de vue technique. Cela est du peut
être à la grande fertilité des terres et à l’abondance de l’eau, d’où une vie facile qui
n’encourage pas les inventions. Il faut cependant souligner qu’aucune ville primitive n’a été
trouvée dans le delta. Par contre le Fayoum, qui est une oasis située au sud de Memphis, les
habitants pratiquaient la chasse et la cueillette. L’exploitation des terres a pu faire grâce à
l’abaissement du niveau du lac Karouir (ex Moeris). La plus grande partie des zones irriguées
est aujourd’hui un désert.
L’ancienne Égypte avait une situation exceptionnelle. Géographiquement, elle fait partie
d’une vaste région couvrant la corne nord est de l’Afrique. Son économie était basée sur
l’agriculture (auto suffisance). Le pays était également tributaire de commerce.
Les régions les plus importantes de l’Égypte forment une véritable avenue d’oasis dans le
désert. C’est pourquoi le pays fut isolé de ses voisins que les autres états de l’Antiquité. Sa
remarquable stabilité fut la conséquence de cet isolement. L’absence des mentions de
l’Égypte dans les textes mésopotamiens et syriens du III millénaire n’en est que la preuve. La
population outre les nomades, était divisée en deux zones de culture essentiellement agricole,
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une sur la partie basse du Nil, et l’autre sur la partie haute, avec des traditions complètement
différentes. Dans le nord, nous retrouvons l’influence bédouine. Le type d’habitation le plus
est la tente, alors que dans le delta, s’est développée le type cabane avec des roseaux et du
papyrus, semblable à celles de la Mésopotamie. Il faut également noter que dans le haut
Egypte, les morts étaient L’Egypte pré inhumés à l’extérieur de l’habitation, alors que dans le
bas, les morts étaient inhumés à l’intérieur même de l’habitation. L’Egypte fut unie vers
3000avJ.-C.
L’Égypte a été un sujet d’intérêt pour les européens à partir du VI siècle. Hécatée de Milet
(auteur grec) jusqu’à nos jours. Lorsque la civilisation égyptienne disparut (à la fin de la
période romaine), elle tomba dans l’oubli. De nombreux pèlerins en route pour la terre sainte,
passèrent par l’Egypte essentiellement pour visiter les lieux ou séjourna Jésus enfant et les
pyramides qu’on croyait être « les greniers de Joseph » cités dans la Bible.
C’est pendant la renaissance qu’on commença à étudier les hiéroglyphes de Horapollon et le
corpus hermeticus. Les premières recherches archéologiques eurent lieu sur terrain à la fin du
XI siècle et au début du XVII.
Pietro della Valle (1586-1662), effectua des voyages dans toute la méditerranée orientale d’où
il rapporta des momies égyptiennes et d’importants manuscrits. Beaucoup d’explorateurs et de
voyageurs s’intéressèrent des le XVII siècle à l’Egypte.
Claude Sicard fut le premier à identifier le site de Thèbes et à attribuer les colosses de
Memnon et la vallée des Rois.
On continua à étudier les hiéroglyphes durant tout le XVIII siècle. Durant l’expédition de
Napoléon de 1798, la pierre de Rosette fut découverte et passa ensuite entre les mains des
anglais.
Jean François Champollion (1790-1832), jeune savant effectua une expédition avec Rossellini
(1800-1843), professeur à l’université de Pise, pour faire des fouilles en Egypte.
Champollion avait fait de grands progrès à la connaissance de la langue égyptienne ainsi qu’à
la reconstitution de l’histoire et de la civilisation égyptienne.
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.
la pierre de rosette l’écriture ’hiéroglyphe
La pierre de Rosette a été découverte en 1789 par un officier du génie François Bouchard.
Elle présente un décret datant de 196 av.J.-C., rédigé en 2 langues et dans trois systèmes
d’écriture différents :
- Hiéroglyphe
- Le démotique
- Le grec
Les fouilles archéologiques ont commencé au XVIII siècle. Les premières découvertes furent
effectuées vers 1870 avec les tombes royales par les frères Abd-el Roussoul de Gournay. Il
s’agissait des momies de la plupart des Pharaons du Nouvel Empire qui se trouvaient dans les
chambres donnant sur une galerie creusée au flanc d’une colline dans la région de Deir El
Bahari.
Le cadre historique
La période prédynastique
Vers 5500 av.J.-C., de petites tribus vivant dans la vallée du Nil développent leur propre
culture identifiable par leurs poteries et des objets personnels En Haute Égypte, la plus
importante de ces cultures primales est la culture de Badari. Dans le sud de l'Égypte, la culture
Nagada, semblable à celle des Badari, commence à s'étendre le long du Nil à partir du IV
millénaire avant notre ère environ.
Le roi Meni (ou Ménès en grec) est supposé avoir procédé à l'unification des deux royaumes
de Haute et Basse Egypte vers 3200. la lignée des pharaons de l'Égypte antique se divise
suivant trente dynasties successives à partir du pharaon Ménès Au début de la période thinite,
vers 3150, les premiers pharaons dynastiques consolident leur contrôle sur la Basse-Égypte en
établissant leur capitale à Memphis La richesse et le pouvoir grandissant des pharaons au
cours de la période thinite se reflètent dans leur mastaba ouvragé et la présence de structures
de culte funéraire à Abydos qui servent à célébrer le pharaon divinisé après sa mort.
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Les différentes dynasties
Restitution de Saqqarah
Ce fut l’ère des grandes pyramides. Snefrou (2575-2551), premier pharaon de cette dynastie,
fit construire les deux pyramides de Dahchour et celle de Meidoum, ainsi que des Mastabas.
La plupart des tombes de l’Ancien Empire ne sont pas décorées. Parmi les autres pharaons de
l’ancien Empire Cheops, ainsi que Khnoun-Khoufou(2551-2528), Chephren ou Khafre(2520-
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2494) et Mikérinos( Menkaouie)(2490-2472). La concentration des trois pyramides semble
prouver une certaine solidarité entre les souverains.
Cette IV dynastie a été l’époque des plus belles sculptures de bas reliefs, d’inscriptions, de
mobilier et des tombeaux. Ce fut l’apogée de toutes les dynasties.
L’architecture égyptienne était complètement au service des divinités et des défunts. Le roi
était propriétaire de toutes les carrières de pierre. Les monuments égyptiens furent construits
et conçus suivant des réflexions d’ordre astronomique, ce qui ne les rend pas moins
importants que l’esthétique.
Snefrou(2575-2551), premier pharaon fit construire les deux pyramides de Dahchour et
Meidoum ainsi que des Mastabas.les pyramides ne sont pas décorées.
La pyramide de Meidoum(XXVIsiècle)
Pyramide de
Appelée aussi fausse pyramide Dahchour XIII Dahshur
Meidoum
dynastie
147m 188m
93,5m
Meidoum
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Les Mastabas de l’Ancien Empire
L’un des faits marquants de la IV et V dynastie est la religion solaire. Les pyramides sont très
probablement des symboles solaires ; Snéfrou fut un novateur dans ce domaine. Mais la
combinaison du nom des pharaons avec l’appellation du dieu solaire Rê ou Ra, et l’emploi du
titre royal « fils de Ra » paraissent s’être définitivement imposés au milieu de la V dynastie, et
non des la II dynastie comme on le prétendait.
La pyramide de Khéops
Construite pendant la IV dynastie, c’est la plus grande pyramide d’Égypte et une des sept
merveilles du monde. Ses surfaces latérales ont un angle d’inclinaison de 51 30 35 qui
correspond au point de culmination
(Point de passage de l’étoile la plus lumineuse des étoiles fixes Sothis appelée Si Rio.
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Le périmètre de la base de la pyramide = la longueur de l’an solaire= 365,2422 jours.
Son hauteur était à l’origine de 146m
Les architectes égyptiens se servirent d’une unité de mesure que les archéologues ont défini
comme mètre de la pyramide= 63,5m= 1 police de la pyramide= longueur de l’an solaire.
Il a fallu 2 millions et demi de blocs de pierres de 2 tonnes et demi pour construire la
pyramide et des dizaines de milliers d’ouvriers. Kheops voulait monter son pouvoir et sa
force à travers la monumentalité de ce monument. Tous les monuments égyptiens étaient
surdimensionnés.
Khéops
khephren
Mikerinos
Le style utilisé dans l’architecture égyptienne n’a pas beaucoup changé. Les pyramides se
ressemblent beaucoup (Chéops ou autres). Beaucoup de temples comme celui de Karnak ou
Edfou ont le même principe constructif. La forme d’un temple était valide pour toujours.
La répétition, la copie, étaient symboles d’une réalité éternelle.
Pour le pharaon, la construction de sa future tombe constituait le plus grand thème de sa vie.
Plus il régnait, plus la construction prenait des dimensions gigantesques. Quand les différentes
chambres de la tombe ne suffisaient pas à mettre tous les trésors, la tombe venait à être
agrandie. La pensée de la mort de l’après tombe et du voyage vers l’haut de là était toujours
présente dans la conscience des anciens égyptiens. Les murs et les parois étaient décorés de
textes sous forme de dessins dont on n’a déchiffrés que très peu.
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la pyramide de Chéops coupe de la pyramide
les anciens égyptiens ont bel et bien utilisé le nombre d’or dans la construction de la pyramide
de Chéops et cela bien avant les grecs
On sait que :
AA' = 232,805
OA = 232,805 / 2 = 116,4025
On cherche SA :
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Dans le triangle SOA, d'après le théorème de Pythagore :
SA2 = OS2 + OA2
SA2 = 21965,611264 + 13549,54200625
SA2 = 35515,15327025
D'où, SA = 188,4546...
On a alors le rapport : SA / OA = 188,4546 / 116,5025 = 1,617601...
La première période intermédiaire (2134-2040) est l’époque durant laquelle l’Égypte fut
partagée entre les rois d’Héracléopolitaines IX et X dynasties, et les rois de Thèbes de la XI
dynastie. Au début l’établissement des deux royaumes ne dut guère influencer sur la politique,
car les deux dynasties étaient trop faibles. Mais leur puissance augmenta graduellement et
furent en conflit aux frontières, principalement au nord d’Abydos. Malgré la pauvreté
générale on a construit de nombreux monuments en briques crues
C’est durant cette période que fut également construite la nécropole de Deir el-Bahari ou
furent retrouvés des bas reliefs et des sculptures.
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Vues intérieures
Les deux derniers rois de la XI dynastie choisirent Thèbes comme capitale. Durant cette
période des carrières furent exploitées et la route de la mer rouge fut réutilisée. Tout cela
prouve que l’Egypte était forte. El Karnak est un des plus prestigieux et vaste ensemble de
temples et d’autres édifices de différentes époques de cette période.
El Karnak
Louxor
Le temple d’Amon
Les trois temples du site s’étendent sur une superficie de 3km. Les deux premiers sont dédiés
au dieu Mont où et à la déesse Mout. Le plus grand des trois (temple d’Amon), fut construit
en l’honneur du dieu Amon Sous Sésostris premier (1964-1929) et achevé durant la période
gréco-romaine.
Le temple se dresse à l’intérieur d’une enceinte de forme trapézoïdale. Il comprend une série
de pylônes de différentes époques avec des cours et des salles . Le tout aboutit au sanctuaire
principal. Les pylônes IV et V sont les plus anciens. Ils ont été construits par Thoutmosis
premier. Des agrandissements ont été réalisés vers l’ouest d’abord, puis vers le sud.
Le pylône I est précédé par un quai ainsi que par une chaussée bordée de sphinx à tête de
bélier afin de protéger le pharaon. Le pylône II (attribué à Horemheb), est précédé par des
colosses de Ramsès II. Au delà du pylône trouve la salle hypostyle dont la toiture disparue
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était supportée par 134 colonnes papyriformes dont 12 d’entres sont plus grandes avec des
chapiteaux différents occupent la nef centrale.
Le pylône III a été bâti sur l’ordre d’Aménophis III. Les quatre obélisques qui étaient au delà
de ce dernier furent érigés par Thoutmosis premier pour marquer l’entrée du temple primitif.
Seul un obélisque est encore debout aujourd’hui. La cour centrale est suivie par un temple de
Thoutmosis III, les pylônes VII et VIII ont été construits également par lui. Les pylônes IX
X sont dus à Horemheb.
Occupant une surface d'environ 250 000 m², cette enceinte est la plus étendue des trois aires
sacrées de Karnak
Le temple d'Amon se déploie sur un axe est-ouest, perpendiculairement au Nil, auquel il
était jadis relié par un canal de dérivation et un bassin artificiel
La construction du complexe de Karnak s'est étalée sur plus de deux millénaires avec une
succession de construction, de modification, de rajouts, de destructions, de remaniements,
etc. qui en fit le centre religieux le plus étendu de l‘Egypte antique.
Devant l'entrée occidentale de l'enceinte d’Amon Rê s'étendait un bassin relié au Nil par un
canal artificiel. C'était la voie processionnelle qu'empruntait la barque d'apparat de la triade
thébaine
Temple d’Amon
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Vue du temple d’Amon
La grande salle hypostyle fut installée par Sethi1, peut-être autour d'une colonnade inaugurée
sous Amenhotep III. Elle est décorée en bas reliefs. Le plafond (aujourd'hui disparu) était
soutenu par 134 colonnes appareillées aux chapiteaux papyriformes, ouverts ou fermés. Les
colonnes sont parfaitement alignées dans une immense salle de 103 mètres de long sur
53 mètres de large.
Le temple de Louxor
D'une longueur de 260 mètres et d'une largeur d'environ 50 mètres, l'édifice est de dimensions
plus modestes que le temple de Karnak.
Le plan de masse respecte parfaitement les constructions de la tradition pharaonique. Il
comprend une succession de cours et de salles dont le niveau du sol remonte légèrement en
progressant vers le sanctuaire, alors que les plafonds suivent une pente rigoureusement
inverse.
Le temple de Louxor, dédié à la triade des divinités de Thèbes Amon, Mout et Khonsou,
était relié au premier pylône du Grand temple d'Amon à Karnak par un dromos rectiligne de
2,5 kilomètres bordé de plus de 700 sphinx qui traversait la ville. Il en subsiste les deux
extrémités, ainsi qu'un tronçon mis à jour au centre de la ville moderne ; on y a même
retrouvé les emplacements où étaient plantés certains arbres, entre les sphinx. Le dégagement
du dromos se poursuit.
Les statues portaient des têtes de bélier sous le Nouvel Empire. Elles seront remplacées, lors
des travaux de restauration réalisés sous le règne de Nectanebo Ier, par des sphinx classiques
à tête de roi à proximité du temple de Louxor.
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Le nœud sematawi
obélisque
Reconstitution de la façade
le temple de Louxor
la cella
La salle hypostyle2
la salle hypostyle1
la cour à péristyle
Vers 1640 la dynastie fut supplantée par un groupe étranger appelé Hyksos (souverains des
pays étrangers). Les Hyksos ont constitué la XV dynastie égyptienne. La plus importante de
ces dynasties fut la XVII constituée d’égyptiens de naissance qui régnèrent à Thèbes, tenant la
vallée du Nil de la première Cataracte jusqu’à Cusac ou El-Koussièh au nord. Au sud, la basse
Nubie fut conquise par les souverains nubiens de Kerma.
Les pharaons de cette période avaient des relations avec une grande partie de la méditerranée
orientale (leur nom apparaît sur des objets et lieux du Proche Orient). Ces contactes ont
apporté de nombreuses innovations du point de vue technique. Ces nouvelles techniques
comprenaient notamment le travail de bronze, le perfectionnement du tour de poterie et
l’adoption du métier à tisser vertical.
Les thébains de la XVII dynastie luttèrent contre les Hyksos pour les refouler. Kames entama
d’importantes batailles entre Thèbes et les Hyksos.
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Territoires des Hyksos
Première Catarate
Les successeurs de Kamès, Ahmosis (1550-1525), chassa les Hyksos vers 1532. Il continua sa
percée jusqu’en Palestine ou les Hyksos pouvaient avoir des alliés et exerçaient une certaine
autorité. Il arriva en Nubie jusqu’à la troisième Cataracte. Il laissa derrière lui un état unifié
dont l’économie était très améliorée. L’Egypte s’étendait alors du sud de la deuxième
Cataracte à une certaine partie de la Palestine. C’était le pays le plus grand et le plus puissant
du Proche Orient.
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Le Nouvel Empire couvre une période allant d'environ -1550 à -1070, et est formé de trois
dynasties:
XVIII dynastie
XIX dynastie
XX dynastie
C’est la période la plus prospère de l’histoire de l’Egypte.
Le fils de Kamès Aménophis 1(Amenhotep, 1525-1492) était parent par alliance de son
prédécesseur. Durant son règne il atteignit l’Euphrate au nord et Kourgous au sud de la
Quatrième Cataracte. Ce fut l’avancée extrême de la conquête égyptienne.
Les petits états de Syrie et de Palestine furent incorporés à l’empire égyptien et leur payèrent
un tribut, mais conservèrent leur autonomie gouvernementale et leur propre politique locale.
Quant à la Nubie, elle fut traitée comme une colonie et administrée directement par l’Egypte.
Cette présence principale au proche Orient et en Nubie constituait la protection des routes
commerciales et les voies d’accès aux sources de matière première. Le commerce et
l’exploitation de l’or nubien fut une des principales sources de richesse du pays et de sa
puissance.
Thoutmosis III (1479-1425), fils de Thoutmosis II épousa sa tante Hatshepsout qui s’était
proclamée « pharaon femme ». Il se montra faible vis-à-vis d’elle, et l’Egypte perdit beaucoup
de terrain en Asie durant son règne. A la mort de Hatshepsout, il entama une logue guerre
pour reconquérir les territoires palestiniens qui venaient d’être perdus.
Sanctuaire d’Amon
Chapelle funéraire
Temple de Montouhotep De Toutmosis1 et
Hatshepsout
cour
Chapelle d’anubis
Chapelle d’Hator
portique2
terrasse1
Temple de
Hatshepsout
portique
Ce temple thébain est unique et se distingue des autres temples car il est en partie creusé dans
le roc de la montagne thébaine à laquelle il s'adosse, et s’élève sur trois terrasses reliées par
des rampes d'accès. Avec un goût rare et une grande liberté d’esprit, Senmout utilisa les
terrasses naturelles pour intégrer harmonieusement l’édifice dans le paysage en élevant des
cours superposées, entourées en partie de colonnades, et unies par les rampes d’accès. Les
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lignes sont très pures et modernes. Il fut dédié au dieu Amon, mais aussi aux dieux Anubis et
Hathor (déesse du plaisir et protectrice des femmes), au XV siècle.
C’est durant le règne d’Aménophis IV (1353-1335), petit fils de Thoutmosis III et époux de
Néfertiti que fut entrepris un nombreux programme de constructions.
Vers la 5 années de son règne, il changea de nom (Akhenaton) qui signifie serviteur du disque
solaire, et fonda une nouvelle capitale Akhetaton (horizon du disque solaire), aujourd’hui Tell
Amarna. Il n’eut pas de fils de Néfertiti, son deuxième successeur Toutankhamon était fils de
ses autres femmes.
Memphis redevint capitale sous le règne de Toutankhamon et la nouvelle religion fut
abandonnée, le pouvoir était exercée par Ai et le général Horemheb.
Ai monta sur le trône (1323-1319), mais fut remplacé par Horemheb (1319-1307) et son
deuxième successeur Seti premier (1305-1290) reconquit tempérament certains territoires
égyptiens en Syrie. Son fils Ramsès II fit construire de nombreux monuments. C’est sous le
règne de Ramsès XI (1100-1070) que fut entamée une guerre pour reconquérir lé région de
Thèbes mais qui fut perdu.
La première terrasse la
plus grande était agrémentée
de bassins ornés de plantes
exotiques. C'est sur le côté
de la rampe menant à la
terrasse supérieure que l'on
peut trouver les premiers
bas-reliefs du temple.
Restitution du temple
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Le temple de Abou Sim bel
Abou Sim bel, site archéologique appelé aussi Ibsamboul, constitué de deux temples sur la
rive gauche du Nil au sud de Assouan. Les deux temples sont des hypogées creusés dans une
falaise de grés. Ils furent construits durant le règne de Ramsès II vers 1250 av.J.-C., et dédiés
au roi et la reine.
Une porte donne sur une avant cour et une grande terrasse d’où on peut admirer l’immense
façade dans la falaise haute de 30m et large de 35m avec 4 colosses assis de Ramsès II hauts
de 21m.
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- le prince Rè-Amses entre les jambes
4éme colosse : -la princesse Meritamoun
- la reine Mou Toula
- la princesse Néfertari
Le petit temple était consacré à Hathor d’Ibchek et à la reine Néfertari. La façade est
constituée de 6 colosses hauts de 10 m sculptés dans le roc. 4 d’entre eux représentent le roi
et 2 la reine, chacun flanqué de princes et de princesses
les 2 temples ont subi une opération de démentellement entre 1964 et 1968 après la
costruction du barrage de assouan, la remontée des eaux a provoqué la submersion de ces
derniers.
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vue intérieure du temple vue intérieure Reconstitution
( Les Huit statues représentent l’effigie de Ramsès II de 9m de hauteur)
Le temple fut construit de manière que, lors de l’apparition du soleil levant, deux fois par an à
l’horizon de la rive orientale du Nil, ses rayons pénètrent par l’entrée, traversent la salle à huit
piliers en formes de statues colossales du pharaon, la seconde salle à piliers, le vestibule et le
sanctuaire pour s’arrêter sur les 4 statues de la niche du fond. Les statues représentent les trois
plus importants dieux du temple :
- Le dieu Ptah de Memphis (le premier à gauche)
- Le dieu Amon-Re de Thèbes (le deuxième à gauche)
- Le dieu Re-Harkhté d’Héliopolis (le troisième à gauche)
Le grand temple porte le témoignage de la déification de Ramsès II. Les bas reliefs de la
grande salle représentent des scènes historiques ou symboliques, à savoir les différentes
guerres.
Le petit temple était consacré à Hathor d’Ibchek et à la reine Néfertari. La façade est
constituée de 6 colosses hauts de 10 m sculptés dans le roc. 4 d’entre eux représentent le roi
et 2 la reine, chacun flanqué de princes et de princesses.
Le petit temple est la réplique modèle réduit du grand. Il comprend une salle à piliers ou est
figurée Hathor, un vestibule avec des salles latérales et le sanctuaire, la niche du fond
renferme une statue de Hathor sous forme de vache protégeant le roi.
Les deux temples ont été démantelés et reconstruits de 1964à1968. Ils se trouvent
actuellement à 210m du fleuve et 65m plus haut.
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enceinte d’Amon et Mout à Tanis
La Basse Epoque(712-332)
Chabaka marque le début de la Basse Période en Egypte. Il arriva à vaincre tous les autres rois
du pays. A partir de son règne, les Nubiens s’intéressèrent beaucoup plus à l’Egypte dans son
ensemble, faisant de Memphis leur capitale et résidèrent en Egypte la majeure partie du
temps. Du point de vue économique, les progrès dus au changement n’en furent pas moins
considérables. Les 50 ans de gouvernement nubien ont été marqués par la construction
d’autant d’édifices en Haute Egypte qu’il n’en avait été construit au cours des deux siècles
précédents. Les arts connurent un net renouveau tout en s’inspirant des périodes primitives.
Sous Chabataka(698-690) et Taharqa(690-664), la prospérité économique s’accrut encore.
Taharqa a laissé des monuments dans une grande partie de l’Egypte et de la Nubie.
A Thèbes, la sœur de Chabataka, ChepentoutepII fut adopté par Aménerdis 1, et des
membres de la famille royale de Nubie. Le pouvoir réel dans la région resta entre les mains
d’une ou deux familles. L’état unifié d’Egypte et la Nubie représentait une grande puissance,
dont le seul rival au proche orient était la Syrie, qui s’était agrandie depuis le IX siècle.
Le temple d’Abou Simbel est une des grandes réalisation qui marqua cette période.
L’ile éléphantine(Assouan)
• Assouan
Plan de Assouan
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Vue du temple
Alexandre le Grand s’empara sans lutte de l’Egypte en 332. Au cours de son bref séjour, il fit
établir les plans d’Alexandrie. Pendant 250 ans, l’Egypte fut gouvernée par les Grecs.
L’Egypte se développa sous le règne des trois rois des premiers Ptolémées, période durant
laquelle le pays entra dans le monde hellénistique en ce qui concerne l’agriculture et le
commerce
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Phare d’Alexandrie
Auguste Octave mit fin à l’indépendance de l’Egypte. Il bat la dernière descendante des
Ptolémée. La reine Cléopâtre se suicide. L’Egypte devint alors une province de Rome très
appréciée pour son blé.
En 383 Théodose ferma tous les temples égyptiens et imposa la religion chrétienne. En
395 l’Egypte est rattachée à l’empire romain d’Orient. Cette période sera appelée
Copte(chrétien d’Egypte). L’Egypte ancienne sera peu à peu effacée de la mémoire de son
peuple. le temple d’Edfu est un des monuments construits durant cette période
79m
Le temple d’Edfu Temple d’Edfu
situation
137m
36m
La façade
Ses travaux de construction furent commencés sous
Ptolémée III en -237, pour se terminer sous Tibère,
180 ans plus tard.
Plan Façade
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Aujourd’hui
Reconstitution
cella
sallee des
offrandes
salle hypostyle
cour à péristyle
La ville égyptienne
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Les villes égyptiennes La ville de Tell Amarna
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protodorique palmiforme lotuforme
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