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ARTS ET SYMBOLIQUE CHEZ LES ANCIENS EGYPTIENS

Les pyramides Ahramate

Les pyramides de Gizeh sont l'ensemble des pyramides égyptiennes situées sur
la nécropole de Gizeh. Elles sont classées au patrimoine mondial de l'humanité
depuis 1979.

Pyramide d'Imhotep à Saqqarah - La plus vieille du monde


antique

Imhotep est donc le premier architecte à concevoir le principe de ces immenses tombeaux funéraires
entouré d'une enceinte de pierres. Rien que les murs entourant le complexe de Saqqarah devaient
représenter pour l'époque un travail colossal, mais le couronnement fut bien sûr l'énorme pyramide
à six degrés de soixante mètres de hauteur qui se situait au centre de l'édifice. L'Egypte est
désormais entraînée dans un cycle de cinq à six cent ans durant lesquels vont jaillir sur une bande de
100 km à l'Ouest du Nil ces prestigieux tombeaux ou "demeures d'éternité."

Comment un homme de génie a-t-il pu innover par sa pensée et concevoir des plans à une précision
qui surprendrait bien des architectes contemporains ? Il a non seulement ouvert des chantiers de
grandes pierres taillées remplaçant l'ancienne brique séchée au soleil, mais il a mis en place des
procédés ingénieux pour transporter par bateaux ces énormes blocs de pierres ! On lui attribue
même des procédés de glissement de blocs par le sable condamnant définitivement des couloirs
dans les pyramides.

Contrairement à Gizeh, la pyramide de Djeser se composait de trois parties : des édifices massifs
dotés de colonnes, une pyramide avec un sommet en terrasse et tout l'ensemble était incorporé
et protégé par une enceinte fortifiée à bastions ! Plusieurs questions se posent :
pharaon Khéops, elle fut édifiée il y a plus de 4 500 ans, sous la IVe dynastie
La pyramide de Khéops ou grande pyramide de Gizeh est un monument construit par
les Égyptiens de l'Antiquité, formant une pyramide à base carrée. Tombeau présumé
du pharaon Khéops, elle fut édifiée il y a plus de 4 500 ans, sous la IVe dynastie1, au
centre du complexe funéraire de Khéops se situant à Gizeh en Égypte. Elle est la plus
grande des pyramides de Gizeh.
La pyramide de Khéphren (ou Chéphren) est la deuxième pyramide d'Égypte en taille.
Dominant un complexe composé de deux temples reliés par une chaussée et d'une
pyramide satellite, elle est de type à faces lisses et fut élevée sous la IVe dynastie durant
l'Ancien Empire pour le pharaon Khéphren
La pyramide de Mykérinos est la plus petite des trois grandes pyramides du plateau
de Gizeh. Elle s'élève à la hauteur de 63 mètres à l'extrémité Sud du plateau, ne
représentant qu'un dixième du volume de la plus grande, la pyramide de Khéops.
Dominant un complexe composé de deux temples reliés par une chaussée et de trois
pyramides satellites, elle est de type à faces lisses et fut élevée sous
la IVe dynastie durant l'Ancien Empire pour le pharaon Mykérinos.
Le mastaba est un édifice funéraire égyptien servant de sépulture aux pharaons des deux
premières dynasties , ainsi qu'aux hauts dignitaires, de l'époque archaïque au Moyen
Empire égyptien. Ces tombes aériennes sont précédées dès l'Ancien Empire par des
tombes souterraines logées à flanc de coteau en bordure des nécropoles, telles
les hypogées et les syringues.

Dessin permettant de visualiser l'intérieur d'un mastaba : chapelle, puits, caveau, mobilier
funéraire et sarcophage

Fonctions
Sarcophage royal en forme de mastaba (Mykérinos, (IVe dynastie)

En archéologie, un hypogée est une construction souterraine et plus spécifiquement une


tombe creusée dans le sol (sous-sol, flanc de colline).
En égyptologie, cette tombe désigne plus précisément une tombe souterraine (comme
dans la vallée des rois) par opposition aux tombes aériennes comme
les mastabas(schéma ci-contre).
hypogée trois frères en Syrie
Bas-reliefs Mastaba
 Les Pyramides

La pyramide est un monument funéraire de l'ancienne Egypte,


originellement réservé aux pharaons. La pyramide véritable est née en Egypte,
où elle est directement issue du type de grand monument en gradins appelé
pyramide à degrés. Près d'une quarantaine de pyramides de rois de la IIIe à la
XIIIe dynastie, période couvrant un millénaire, ont été repérées
Celle-ci sorte d'escalier symbolique dressé vers le ciel, fut inaugurée sous la
IIIe dynastie, dans la seconde moitié du XXVIIIe siècle av. J.-C., pour la
superstructure de la tombe du roi Djéser (ou Djoser) à Saqqarah par le divin
Imhotep, son ministre-architecte. Celui-ci, également grand prêtre d'Héliopolis,
aurait figuré ainsi l'escalier dont il sera question ensuite dans les « Textes des
Pyramides» et qui devait faciliter l'ascension de l'âme du roi défunt vers Rê, le
Soleil. Le passage à la pyramide véritable se fit moins d'un siècle plus tard,
lorsque les architectes du roi Snefrou eurent l'idée de matérialiser dans la
pierre le tracé triangulaire où l'on inscrivait jusqu'alors le profil de la pyramide
à degrés à construire. Cette forme nouvelle plus pure, rappelant celle du
benben (pierre dressée pour le culte solaire), la pierre sacrée d'Héliopolis,
devait permettre aussi bien l'ascension de l'âme royale vers Rê; mais,
considérée en outre par les théologiens comme une matérialisation des
faisceaux de rayons bénéfiques que le dieu Soleil darde sous les nuées pour en
recouvrir la tombe du roi, elle allait désormais, assurer plus parfaitement la
protection de celle-ci.

Quant à l'origine du mot pyramide employé par les auteurs grecs, alors
que, dans les textes égyptiens, ce type d'édifices est toujours désigné par le
vocable "mer", elle reste discutée entre partisans d'une racine égyptienne
hellénisée et ceux d'une pure origine grecque.

La pyramide recouvrant le tombeau royal a toujours constitué le point


culminant d'un complexe monumental. Celui-ci comprenait, au moins dès le
début de la IVe dynastie, deux temples reliés entre eux par une chaussée
privée, généralement couverte et ornée de bas-reliefs comme leurs salles
principales : le temple haut, où se rendait le culte funéraire, disposé en
principe sur la face est de la pyramide, et le temple bas, où se faisait la
réception des cortèges, situé en lisière de la vallée avec bassin d'accostage
pour les bateaux.
Une enceinte entourait la pyramide et, à partir de la Ve dynastie, la partie
intime du temple haut, avec une petite pyramide satellite.
Enfin, de très grandes barques de bois déposées dans des caveaux ou parfois
des simulacres en pierre pouvaient être répartis à côté de l'enceinte ou de la
chaussée.

Quant aux tombes des reines, qui furent souvent aussi des pyramides,
mais de dimensions bien plus modestes, elles étaient édifiées à proximité du
complexe royal.

Toutes les pyramides ci-dessous sont à la même échelles.

La pyramide de Djoser
La pyramide de Meïdoum

La pyramide rhomboïdale de Snéfrou à Dahshour


La pyramide rouge

Pyramide de Chéphren à Giza


Pyramide de Chéops à Giza

Vers 2700 av. J.-C., Djéser (ou Djoser), le plus célèbre pharaon de la IIIe
dynastie, se lance dans des expéditions dans le Sinaï et gouverne le pays, aidé
par son vizir Imhotep, un homme hors du commun à qui le roi demande de
construire son tombeau, sa « demeure d'éternité », sur le plateau de
Saqqarah, sur la rive gauche du Nil. La falaise domine la vallée et la capitale
Memphis, construite là où se rencontrent les deux égypte. Imhotep décide
d'utiliser des pierres pour un monument qui défiera le temps mieux encore que
toutes les constructions de briques crues utilisées jusque-là. Pour le
revêtement extérieur, il emploie le calcaire blanc des carrières de la rive droite.
Tandis que les ouvriers taillent des milliers de pierres et les hissent sur le
plateau, les terrassiers creusent d'abord un large puits de 7 mètres de côté,
puis, à 28 mètres de profondeur, la chambre funéraire secrète, un caveau
revêtu de granite venu des carrières d'Assouan après un voyage de 960 km.
On y accède par un long couloir. C'est là que sera déposé le sarcophage du
pharaon, après l'accomplissement des rituels funèbres. Le couloir sera ensuite
fermé par un bloc de granite d'un poids de 3,5 tonnes, qui n'empêchera
d'ailleurs pas la tombe d'être pillée. De nombreuses autres chambres sont
creusées autour de ce caveau, décorées de panneaux de faïences bleues et
reliées par des galeries. Après 1a mort du pharaon, près de 40 000 vases,
assiettes, coupes, plats ainsi que de la nourriture et des boissons y seront
déposés.

La partie visible du tombeau n'est à l'origine qu'un mastaba traditionnel,


bâtiment massif en forme de banc, rectangulaire, haut de 8 mètres. Mais
Imhotep l'agrandit à l'est en adjoignant sous l'édifice un nouveau puits. Le
mastaba est entouré d'une enceinte immense, de 1 600 mètres de long, or-née
de quatorze fausses portes. Seule la quinzième porte, fort étroite, permet
l'accès à l'édifice; elle n'a pas de vantail et est gardée nuit et jour. D'un côté le
désert, de l"autre une entrée longue et resserrée avec 40 colonnes et un toit
de pierre. Pour que le tombeau soit visible au-dessus de l'enceinte de 10
mètres de haut, Imhotep le surélève, y ajoutant cinq constructions
superposées, chacune plus petite que la précédente: la première pyramide est
née, elle mesure 60 mètres de haut. Pourtant, elle n'en est pas vraiment une
sa base n'est pas carrée mais rectangulaire, ses faces sont irrégulières, son
sommet n'est pas pointu mais en forme de terrasse. Autour de la pyramide,
Imhotep bâtit divers petits temples, chapelles, cours tout cet ensemble « utile
» forme le complexe funéraire qui doit permettre au pharaon de célébrer les
fêtes grâce auxquelles il régnera dans l'au-delà. Ainsi, lors de la fête de Sed, il
célèbre ses trente années de règne par des rites de régénération. Imhotep,
architecte génial, a « inventé» la première pyramide, escalier dressé vers le
ciel, symbolisant l'aspiration du pharaon à s'élever vers les dieux.

DES TEXTES MAGIQUES


Désormais chaque pharaon se fait construire une pyramide. A partir de 2470
av,J.-C., sous le règne du pharaon Ounas, de longs textes religieux, que les
prêtres récitent au moment des funérailles et répètent régulièrement dans les
temples funéraires, sont gravés sur les murs des pyramides. Ces textes ont un
effet magique. Par la seule présence des formules notées sur les murs, le
pharaon monte au ciel et s'assimile aux dieux. Assuré de vivre en leur
compagnie pour l'éternité et de jouir de leurs offrandes, purifié par ces textes,
il est protégé des nombreux dangers du monde des morts.

Faire construire une «demeure d'éternité» semble avoir été une obsession
des souverains de ce temps. Vers 2625 av. J.-C., Snefrou, qui succède à
Houni, se fait construire à Meidoum, dans le désert, à vingt kilomètres de
Saqqarah, la première vraie pyramide, aux faces lisses, reliée par une
chaussée à une pyramide plus petite, peut-être destinée à une reine. Les deux
monuments font partie d'un complexe funéraire comprenant un temple haut,
une cour bordée de chapelles, des magasins de vivres et un temple bas. Par
ailleurs., au sud de Saqqarah, le roi se fait construire à Dahchour deux autres
pyramides de 100 mètres de haut. Si Snefrou est bienveillant pour le peuple,
ses successeurs sont décrits comme de cruels tyrans, quoique leur politique
intérieure nous soit inconnue.

Les pyramides de Chéops, Khéphren et Mykérinos

Kheops fera construire la plus grande pyramide. Au nord de Saqqarah, dans le


désert de Gizeh, le plateau qui surplombe de 40 mètres la vallée du Nil est tout
d'abord soigneusement nivelé à main d'homme. Un carré de 230 mètres de
côté est tracé et l'orientation est déterminée avec application. Les plans seront
modifiés trois fois. Le caveau de granite est au centre même de l'édifice et on
y accède par un couloir en pente. Le cœur du bâtiment est en pierre locale de
qualité médiocre, mais il est recouvert de calcaire blanc poli. La pyramide de
147 mètres de haut brillait dans le désert avant que les habitants de la région
n'utilisent les pierres du revêtement pour leurs propres constructions. Dans le
complexe funéraire, trois petites pyramides, un temple haut, une chaussée de
pierre, un temple bas et cinq fosses gigantesques creusées dans le sol, où
s'entassent tous les éléments nécessaires à la construction de cinq bateaux de
bois: cordages, cordelettes, poutres, planchettes, rames. 1 224 morceaux de
bois de cèdre, trouvés dans une des fosses, permirent de reconstituer une
barque « solaire» comme celle du dieu Rê, dieu du Soleil, auquel le pharaon
devait s'identifier dans l'au-delà. Chaque pièce de la pyramide a une fonction
précise: dans la chambre du sarcophage, le roi devient un nouvel Osiris et
s'assimile à Atoum, dieu du Soleil couchant. Dans l'antichambre, il se prépare à
la navigation et devient dieu du Ciel. Dans le corridor, le roi transformé voit
s'ouvrir devant lui les verrous de son tombeau, il peut alors s'installer dans sa
barque solaire. Deux des fils de Kheops lui succèdent, Didoufri puis Khephren,
qui, pendant ses 25 ans de règne, édifie une pyramide de 144 mètres de haut,
moins large que celle de son père, toute proche de celle-ci.

Plan schématique du site des trois pyramides


A) Mykérinos, B) Chéphren, C) Chéops, D) Cimetière ouest, E) Palais royal? F)
ville? G) village des ouvriers
Fils ou frère de Khephren, Mykerinos fait aussi construire une pyramide,
sur le même plateau de Gizeh, haute «seulement» de 62 mètres. Mykerinos a
laissé le souvenir d'un souverain moins cruel et moins autoritaire que ses
prédécesseurs i l'historien grec Hérodote répétera les louanges que le peuple
lui adressait encore, deux mille ans plus tard. La fin de son règne est marquée
par des malheurs personnels: la mort de sa fille, puis un oracle qui lui annonce
qu'il ne lui reste que six ans à vivre. «Se rendant compte, écrit Hérodote dans
le livre II des Histoires que son arrêt était dès lors prononcé, Mykerinos fit faire
un grand nombre de lampes. Dès que la nuit venait, il les faisait allumer, et il
buvait, se livrait aux délices, sans cesser ni le jour ni la nuit, se promenant
dans les basses terres, dans les bocages, pour de ses six années en faite
douze, les nuits se transformant en jour.» C'est peut-être à cause de cette
étrange fin de règne que le complexe funéraire de Mykerinos n'a pas été
réellement achevé.

PHARAON KHEOPS, elle fut édifiée il y a plus de 4 500 ans, sous la IVe dynastie
La pyramide de Khéops ou grande pyramide de Gizeh est un monument construit par
les Égyptiens de l'Antiquité, formant une pyramide à base carrée. Tombeau présumé
du pharaon Khéops, elle fut édifiée il y a plus de 4 500 ans, sous la IVe dynastie , au
centre du complexe funéraire de Khéops se situant à Gizeh en Égypte. Elle est la plus
grande des pyramides de Gizeh.

La pyramide de Khéphren (ou Chéphren) est la deuxième pyramide d'Égypte en taille.


Dominant un complexe composé de deux temples reliés par une chaussée et d'une
pyramide satellite, elle est de type à faces lisses et fut élevée sous la IVe dynastie durant
l'Ancien Empire pour le pharaon Khéphren
LA PYRAMIDE DE MYKERINOS est la plus petite des trois grandes pyramides du
plateau de Gizeh. Elle s'élève à la hauteur de 63 mètres à l'extrémité Sud du plateau, ne
représentant qu'un dixième du volume de la plus grande, la pyramide de Khéops.
Dominant un complexe composé de deux temples reliés par une chaussée et de trois
pyramides satellites, elle est de type à faces lisses et fut élevée sous
la IVe dynastie durant l'Ancien Empire pour le pharaon Mykérinos.
Le mastaba est un édifice funéraire égyptien servant de sépulture aux pharaons des deux
premières dynasties , ainsi qu'aux hauts dignitaires, de l'époque archaïque au Moyen
Empire égyptien. Ces tombes aériennes sont précédées dès l'Ancien Empire par des
tombes souterraines logées à flanc de coteau en bordure des nécropoles, telles
les hypogées et les syringues.

Dessin permettant de visualiser l'intérieur d'un mastaba : chapelle, puits, caveau, mobilier
funéraire et sarcophage
Le temple de Sobek fertilité et Haroëris bien faiseur vainqueur , situé à Kôm Ombo, l'ancienne
Noubit, est le temple égyptien dédié au culte des dieux Sobek et Hoblonaroëris. Partiellement ruiné
(une partie du temple s'est effondrée dans le Nil), il est actuellement le seul vestige visible.

gravure
peintures
pylône temple d’Edfou
Statue de
Djéser au musée égyptien du Caire
Complexe funéraire du roi Djésor

Snéfrou, est le premier roi de la IVe dynastie égyptienne


Statue de Snéfrou au musée égyptien du Caire

La pyramide rhomboïdale
La pyramide rouge

Les Pyramides de Gizeh (Egypte).pyramide à faces lisses


Les premières pyramides d'Égypte étaient composées de degrés superposés, les architectes de
la IVe dynastie ont perfectionné leurs techniques pour aboutir à des pyramides à faces lisses, dont les
plus magnifiques représentantes sont les grandes pyramides de Gizeh.
Cartouches de six pharaons de la IVe dynastie relevés sur les tables
d'Abydos

Le sphinx vu du côté sud, flanqué d'un piédestal qui supportait une


statue d’Osiris9.
Statuette of Imhotep, chancellor to the pharaoh, priest of Ra and
architect. Bronze, Ptolemaic Egypt (332-30 BC).
Pyramide d'Amenemhat III
Positions des principaux sites funéraires de l'Égypte archaïque
Le mastaba est un édifice funéraire égyptien servant de sépulture aux pharaons des deux
premières dynasties1, ainsi qu'aux hauts dignitaires, de l'époque archaïque au Moyen Empire égyptien.
Ces tombes aériennes sont précédées dès l'Ancien Empire par des tombes souterraines logées à flanc
de coteau en bordure des nécropoles, telles les hypogées et les syringues
Mastabas de la nécropole Est de la pyramide de Khéops (IVe dynastie)
La peinture dans l'Égypte antique correspond à un domaine important de l'art égyptien qui englobe
les périodes allant de la période prédynastique égyptienne à la prohibition par la Chrétienté de la
religion polythéiste de l'Égypte ancienne (période romaine de l'Égypte) qui a profondément
influencé l'art de cette époque. Tout au long de l'histoire de l'Égypte antique, la peinture est
demeurée, pour des raisons esthétiques et religieuses, fortement liée à la sculpture : les bas-reliefs
sont généralement peints, de même que les statues. Toutefois, il existe maints spécimens de
peintures murales dépourvus de relief, que ce soit de l'Ancien (les Oies de Meïdoum par exemple)
ou du Nouvel Empire (les tombeaux de la nécropole thébaine notamment).

L'art de Nagada
: Art de Nagada.
Le terme Nagada désigne un site de Haute-Égypte. On désigne ainsi la production artistique qui a
lieu entre -3800 et -3000. L'art est principalement connu par les dépôts funéraires qui montrent que
déjà l'artisanat a atteint un haut niveau, tant dans le domaine de la céramique que dans celui de la
métallurgie et de la taille des pierres dures.
L'art de l'époque thinite
: Art de l'époque thinite.
L'art des deux premières dynasties met en place les conventions de l'art égyptien, en parallèle avec
l'émergence du système politique et social. On connaît à la fois une architecture funéraire qui se
développe et un mobilier funéraire varié.
L'art de l'Ancien Empire
: Art de l'Ancien Empire égyptien.
L'Ancien Empire est l'époque des grandes pyramides et de la création du scribe accroupi. Mais c'est
surtout, pour la plupart des historiens de l'art, l'apogée de l'art égyptien, qui atteint alors une
perfection inégalée. Le pays enfin unifié, cohérent, sous l'emprise d'une administration forte, réalise
d'immenses ouvrages, que ce soit dans l'architecture ou la sculpture.
L'art du Moyen Empire
: Art du Moyen Empire égyptien.
Après une première période intermédiaire agitée, le Moyen Empire marque un retour au calme et un
nouveau chapitre dans l'art égyptien. La pyramide a toujours cours pour les inhumations royales, et
on connaît quelques exemples de temples non funéraires. Les modèles gagnent en hauteur et en
diversité, et des bijoux, trouvés dans une tombe inviolée à Daschour, sont des exemples d'une
orfèvrerie quasiment disparue.
La période amarnienne
: Art amarnien.
Au cours de la XVIIIe dynastie, le pharaon Akhénaton décide de mettre en avant le culte d'Aton,
dieu du disque solaire. Ce bouleversement se ressent dans l'art : un nouveau style se développe, l'art
amarnien, différent par bien des aspects de l'art idéaliste classique en place depuis 1 700 ans.
Akhénaton démythifie le pharaon en se faisant représenter dans des scènes du quotidien ; la
révolution amarnienne est le théâtre d'un passage au réalisme poussé, d'une prise de conscience
artistique. Après la mort d'Akhénaton, la religion traditionnelle reprenant sa place, les artistes
reviennent à un style plus classique, mais qui reste marqué par certains aspects de l'art amarnien

Vase nagdalénien décoré de gazelles et exposé au Louvre. Ancien empire


Pêcheurs sur une petite barque - mastaba de Nikauisesi, à Saqqarah Ancien empire
Tombeau de Nebamon, à Thèbes . ancien empire
Moyen Empire Sarcophage de la nuit
Masque funéraire en or
de Toutânkhamon(musée égyptien du Caire). Toutânkhamon (né vers -1345, mort vers -1327) est
le onzième pharaon de la XVIIIe dynastie (Nouvel Empire).
Nouvel empire . Rê et la déesse de l'Occident - tombe de Néfertari
Le
« Scribe accroupi ». Calcaire peint, yeux en cuivre incrusté de cristal de roche, IVe ou Ve
dynastie d'Égypte, 2600-2350 av. J.-C. Provenance : Saqqara.
Ramsès II Troisième pharaon de la XIXe dynastie (1301-1236 avant J.-C.).

Le règne de Ramsès II se situe au début de la seconde moitié du Nouvel Empire (1580-


1085 avant J.-C.), la dernière période de gloire et de prospérité de l'Égypte ancienne. À cette
époque de l'histoire de l'humanité, l'Égypte est encore une grande puissance qui rayonne
sur tout le Proche-Orient et qui, bien au-delà, mène une politique ouvertement
expansionniste en Afrique et en Asie.
Un monarque guerrier

Ramsès II, Temple d'Abu-Simbel

Fils de Seti Ier, Ramsès II est le troisième souverain de la XIXe dynastie, qui a pris le
pouvoir vers 1314 avant J.-C., soixante ans après le règne d’Akhenaton. Les années
troublées qui suivent directement celui-ci (règnes de Smenkhkarê, de Toutankhamon, de
Aï) sont mal connues ; mais on sait que, vers 1339 avant J.-C., le général Horemheb, qui a
su conserver l'intégrité des frontières de l'Empire menacé, est désigné comme roi par un
oracle d'Amon ; il restaure l'Empire et l'État. Sans héritiers, il adopte pour successeur un
général originaire, semble-t-il, de Tanis, Ramsès Ier, qui, très vite, associe son fils Seti Ier au
trône. Avec cette dynastie de monarques guerriers, provenant des marches de l'Asie, la
politique égyptienne devient résolument impérialiste, l'idéologie se fait violente : Amon rétablira
par la terreur la domination du roi, qui sera « celui qui s'élance sur ses ennemis comme un
lion terrible, qui entasse leurs cadavres auprès de leurs vallées, qui les renverse dans leur
sang… ».
La lutte contre les Hittites
Quand Ramsès II monte sur le trône, la situation extérieure est de nouveau menaçante. Il
y a un danger principal : le royaume du Hatti (peuplé par les Hittites, et constitué dans la
région des plateaux de l'Anatolie actuelle lors des invasions indo-européennes du
IIe millénaire avant J.-C.) et son actif souverain, Mouwattali. Une intense activité
diplomatique a permis à celui-ci de nouer un réseau d'alliances en Asie Mineure,
constituant ainsi un bloc de puissance politique rival du « groupe » égyptien ; de plus, à
l'hégémonie économique de l'Égypte en Méditerranée, le Hatti oppose maintenant une politique
concurrente en Égée, à laquelle la puissance mycénienne (succédant à celle de la Crète)
donne une importance nouvelle ; les commerçants des îles égéennes se tournent
naturellement vers le Hatti, installé sur les côtes occidentale et méridionale de l'Asie
Mineure. La clef de cette double hégémonie est la Syrie et les ports phéniciens ; Ramsès
et Mouwattali se préparent ouvertement à la lutte.
Ramsès, militaire avisé, installe ses bases et renforce ses armées. Il transporte d'abord sa
résidence à Pi-Ramsès, à la frontière orientale de l'Égypte. Cette « remontée » de la
capitale vers le nord est un fait important, tant du point de vue économique (en effet, les villes
du Delta oriental, Tanis, Bubastis, Athribis, sont alors de grands centres commerciaux, et
la nouvelle résidence du souverain se trouve ainsi au point de jonction des routes qui
unissent le Delta aux ports syro-phéniciens et à la mer Rouge) que du point de vue
politique (à la capitale religieuse sise à Thèbes, où le clergé d'Amon est puissant, s'oppose
désormais une autre capitale, centre politique, éloignée de l'emprise cléricale) ; de plus,
Pi-Ramsès (Tanis ? Qantir ?), aux frontières mêmes de l'Asie, prend figure de capitale
d'Empire, mi-égyptienne, mi-asiatique (ainsi, le quartier oriental de la ville est consacré à
la grande déesse-mère de l'Asie antérieure, Ishtar, et le quartier occidental à celle du
Delta, Ouadjet). Cette décision répond avec évidence à un souci de politique impérialiste
raisonnée, et a l'avantage d'offrir une base commode pour les opérations militaires.
Dans le même esprit, Ramsès II développe son armée. Aux trois divisions déjà existantes
(placées sous le patronage des dieux Amon, Rê et Ptah), il en adjoint une quatrième, que
protège Seth, dieu oriental (proche de Baal ou de Soutekh, guerriers asiatiques, et souvent
assimilé à ceux-ci). Des troupes noires sont levées en Nubie (corps d'archers), et des
mercenaires sont recrutés parmi les prisonniers de guerre (Shardanes, notamment).
Dernière mesure de sagesse : des campagnes en Nubie et en Libye assurent la paix aux
confins du sud et de l'ouest. Une guerre s'engage, qui va durer, suivant différentes
phases, une vingtaine d'années.
Ramsès remonte jusqu'à l'Oronte et livre, devant Qadesh, une grande bataille connue grâce
à des sources précises : notamment le Poème de Pentaour (reproduit sur plusieurs papyrus,
copié en hiéroglyphes sur les murs des temples de Louqsor, de Karnak, d'Abydos) et le
rapport officiel de la bataille (sculpté en bas reliefs, accompagnés de légendes, sur les
murs de plusieurs sanctuaires : à Thèbes, Abydos, Abou-Simbel, entre autres). C'est une
aventure héroïque : Ramsès II, déjà parvenu aux rives de l'Oronte, où l'attend Mouwattali
près de Kadesh, ayant été trompé par de faux rapports d'espions (agents doubles) annonçant
la retraite de l'armée hittite, précipite sa marche et franchit en partie le gué sur le fleuve,
pour contourner la ville, et cela (rassuré qu'il est) sans prendre soin de couvrir ses flancs ;
la division d'Amon a franchi la rivière, celle de Rê s'apprête à le faire, cependant que les
divisions de Ptah et de Seth, à l'arrière, s'acheminent encore sur la route. Mais la trahison
apparaît lorsque deux prisonniers hittites, interrogés… et bâtonnés, avouent la manœuvre
perfide. Ramsès veut accélérer le regroupement de ses soldats, mais Mouwattali, qui a
déjà massé ses 2 500 chars au bord du fleuve, fonce, coupe en deux l'armée égyptienne
et pénètre, semble-t-il, jusque dans le camp de Ramsès. Celui-ci, guidé par Amon, réussit
(d'après les textes égyptiens) l'héroïque exploit de rejeter, seul, l'ennemi en désordre :
« Je t'invoque, ô mon père Amon ! Me voici au milieu de peuples si nombreux qu'on ne
sait qui sont les nations conjurées contre moi, et je suis seul, aucun autre avec moi. Mes
nombreux soldats m'ont laissé, aucun de mes charriers n'a regardé vers moi quand je
l'appelais… Mais Amon vaut mieux pour moi qu'un million de soldats, que cent mille
charriers, qu'une myriade de frères ou de jeunes fils… Amon surgit à mon injonction, il me
tend la main, il pousse un cri de joie : "Face à face avec toi, Ramsès Meriamoun, je suis
avec toi ! C'est moi ton père ! Ma main est avec toi… Moi, le fort, qui aime la vaillance, j'ai
reconnu un cœur courageux…" Alors je suis comme Montou, de la droite je tranche, de la
gauche je saisis… J'ai rencontré 2 500 chars, et, dès que je suis au milieu, ils se
renversent devant mes cavales… ». Bataille confuse, en fait, à l'issue incertaine, mais qui arrêta
la progression hittite vers le sud.
La lutte contre l'Assyrie
Deux ans après, Ramsès fait campagne en « Palestine », où Mouwattali a fomenté une
révolte.
Une crise dynastique éclate au Hatti : Hattousili, frère de Mouwattali, prend finalement le
pouvoir. Après une nouvelle démonstration militaire du souverain d'Égypte, qui remonte
jusqu'à Tounip, Hattousili III semble manifester une volonté de paix. Un nouveau danger,
commun, rapproche d'ailleurs, à ce moment, les deux
er
souverains : Salmanasar I (Shoulmân-asharêdou), roi d'Assyrie, pénètre dans le Mitanni et
porte sa frontière jusque sur l'Euphrate. Des ambassadeurs égyptiens et hittites établissent,
vers 1278 avant J.-C., les bases d'un traité qui assure aux deux royaumes le partage de
l'hégémonie, politique et économique, sur le monde asiatique. Le texte de ce traité est gravé en
langue akkadienne sur des tablettes d'argile, déposé aux pieds des dieux Rê
et Teshoub (ses garants), dans leurs sanctuaires respectifs à Pi-Ramsès et à Hattousa
(l'actuel site de Boğazköy), et des copies sont sculptées, en hiéroglyphes, sur les murs du
temple d'Amon à Karnak et sur ceux du Ramesseum. Il témoigne d'une alliance étroite entre
deux rois égaux, alliance consolidée par des rapports personnels : visite du souverain
hittite en Égypte, mariage de Ramsès avec une princesse hittite ( ?). Pendant cinquante
ans, le Proche-Orient connaît la paix, que rend féconde un intense courant d'échanges
culturels et économiques.
Mise en valeur du royaume et grandes réalisations architecturales
Abou-
Simbel, le temple de Ramsès II

Ramsès emploie également ces années calmes à consolider son empire africain. La mise en
valeur des mines d'or, la politique d'égyptianisation se développent encore. L'occupation,
tout en se maintenant officiellement jusqu'à Napata (quatrième cataracte), semble n'avoir
été effective que jusqu'à la deuxième cataracte. Cette région se couvre alors de
magnifiques monuments : les plus célèbres sont les temples que Ramsès II fit tailler dans
la montagne même, à Abou-Simbel (peu avant la deuxième cataracte) ; l'un est consacré à
la triade Amon-Horakhty-Ptah, l'autre à la déesse Hathor ; c'est à même le roc également
que sont sculptées les quatre statues assises colossales du souverain, lesquelles
devancent la façade du grand temple, ainsi que les six hautes statues de Ramsès II et de
la grande épouse royale Néfertari, qui encadrent l'entrée du temple d'Hathor.
Une extraordinaire activité architecturale marque d'ailleurs ce règne : achèvement de la grande
colonnade de Karnak et du temple d'Amon-Mout-Khonsou à Louqsor, construction du
temple funéraire, dit Ramesseum, à Thèbes, de l'Osireion à Abydos, notamment. Travaillant
à ces constructions, des prisonniers de guerre et des populations ramenées en butin
constituent un immense prolétariat (Phéniciens pour les constructions navales, Syriens
dans les carrières, Hébreux briquetiers dans l'est du Delta). Ainsi, du cœur de l'Afrique aux
rives de l'Oronte, d'innombrables monuments et documents attestent le prestige du
souverain « élu de Rê, aimé d'Amon », souverain magnifique, nanti de cinq ou six grandes
épouses et de nombreuses concubines, père de plus de 100 enfants royaux. Le luxe de la
cour est sans précédent, qui fait dire que « à Thèbes, toutes les maisons regorgent d'or »
(l'Odyssée, IV, 125).
Une fin de règne difficile
Momie de Ramsès
II

Mais la fin du règne est assombrie par des événements menaçants pour l'avenir. Au-delà
des frontières, une double rupture de l'équilibre international entraîne la ruine de l'Empire :
sur terre, la dynastie assyrienne s'installe définitivement sur l'Euphrate (la grande voie
commerciale reliant l'Asie Mineure à Babylone), défait les Hittites, occupe Babylone même
et contrôle désormais toute la Mésopotamie. Sur mer, l'expansion achéenne prend, dans la
mer Égée et la Méditerranée orientale, des proportions considérables. Le Hatti fait front,
Ramsès II, vieilli, ne fait rien et temporise. Son pouvoir est d'ailleurs sapé de l'intérieur par la
formation inévitable d'une nouvelle classe militaire (conséquence de la création d'une
armée de métier, dotée de bénéfices fonciers inaliénables), par le développement de la
classe cléricale (l'hérédité sacerdotale s'implante, les terres des temples prennent allure
de domaines seigneuriaux) et par des troubles démographiques (dus à l'accroissement de
la main-d'œuvre étrangère).
À la mort de Ramsès II, en 1236 avant J.-C., Mineptah, son quatrième fils et successeur,
doit affronter une situation dangereuse.
Une découverte archéologique, en 1995, a permis de mettre au jour les sépultures des
femmes et enfants de Ramsès II ; il s'agit du plus vaste ensemble funéraire de la Vallée
des rois.

Les célèbres Oies de Meïdoum faisaient partie d'une scène de capture d'oiseaux au filet, dans
le mastaba du vizir Néfermaât et de son épouse Itet.
Elles datent de l'époque de Snéfrou (IVe dynastie). Sont particulièrement frappants les tons naturels de
la peinture, appliquée sur une couche de stuc couvrant elle-même un enduit de terre. Des plantes d'un
vert tendre, aux fleurs rouges, évoquent le paysage des rives d'un étang.
Les deux oiseaux situés à gauche sont en fait des bernaches à cou roux, proches des oies véritables.
La frise, d'une longueur de 1,73 m et d'une hauteur de 28 cm est conservée au musée égyptien du
Caire.

Dans l'Égypte antique, la peinture, à l'instar du bas-relief et du dessin, obéit à des


normes strictes, préétablies et canoniques, développées dès la période thinite ; les arts
représentatifs dérivent tous de la notion de surface plane, et la peinture n'échappe pas
à la règle.
D'après l'historien danois Julius Lange[réf. nécessaire], une de ces lois est la frontalité, qui
coupe tout personnage en deux moitiés symétriques.
Un autre principe de base de la représentation égyptienne vient en bonne partie de
l'adoption du contour, selon la tradition préhistorique. L'usage du contour chez les
Égyptiens les poussa également à établir la norme du profil, dans un but
fondamentalement pratique, comme pour les ombres chinoises.
Le canon humain constitue une autre convention qui fixe les proportions au moyen
d'une grille de proportion (on parle de carroyage) et sépare tous les membres, dont le
corps est la synthèse de deux projections : la vision de profil pour certains, la vision
de face pour d'autres. Les modèles de corps humain changèrent peu pendant les
périodes classique et ce ne fut que pendant la période Amarnienne, sous le règne
d'Amenhotep IV - Akhénaton (Nouvel Empire, XVIIIe dynastie) que le canon du
personnage s'allongea légèrement (passant de 18 carreaux à 21).
La représentation de l'espace ou du lieu quant à elle, obéit à la perspective
horizontale, la distance perpendiculaire et la distance oblique imaginables étant
annulées. Elle est traitée de manière significative dans la décoration de la tombe
de Minnakht, à Thèbes, et dans celle de Rekhmirê, aussi de la XVIIIe dynastie. Dans
cette dernière, le peintre a représenté un lac avec une barque, des haleurs et des arbres
qui entourent le lac et un pavillon au milieu du jardin ; il a pris comme point de
départ le lac, et a fait coïncider sa surface avec le support de la peinture, considéré
comme plan de projection. À partir de là, il a réduit de manière concentrique, dans les
quatre directions de la surface, les trois registres du bosquet (augmentant les
dimensions des arbres au fur et à mesure qu'ils s'éloignent du lac). À cette perspective
réduite s'oppose cependant une projection orthogonale dans le cas de la barque et des
haleurs.
La répartition des personnages et des scènes suivent de même des règles particulières.
Rê et la déesse de l'Occident - tombe de Néfertari

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