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LARKE1556- Histoire de l’architecture

des origines jusqu’au moyen-âge


Cours 1
Notes modalités : lectures obligatoires
Traité de stratégie :
Clausewitz : penseur militaire stratégique de l’époque napoléonienne.

Plan du cours
• Introduction
• 1. définitions et méthode
• 2. Architecture antique : Préhistoire, Proche-Orient ancien et Égypte
– Préhistoire
– Proche-Orient
– Egypte pharaonique
• 3. Le monde hellénique
– La Crète et Mycènes
– La Grèce historique
• 4. Le monde romain
• 5. Le Moyen-âge
Architecture religieuse
1. les premiers édifices chrétiens
2. le haut moyen âge
Royaumes « barbares »
Empire carolingien
3. l’architecture romane
Introduction : nom et classements
Le pré-roman
Le roman
A. les groupes ou familles
B. Les essais de voûtaison en Bourgogne
C. Les abbayes
D. L’architecture normande de Sicile
E. Ailleurs en Europe?
4. l’architecture gothique
A. Aspects techniques
B. Développement et évolution des formes
5. L’architecte médiéval et le chantier
6. Architecture de défense : le château et l’enceinte
7. Architecture civile : le palais et la maison

Introduction: les points de vue de l’historien et de l’architecte


1) Par un historien
C’est quelque chose de factuel.
Un historien constate des faits, ne porte pas de jugement et n’est pas un critique. Il utilise le
passé pour comprendre le présent. Cela se voit dans les titres des chapitres.
Note: en principe les historiens de l’architecture sont neutre mais impossible à 100% car il
écrit dans une certaine période, il est le produit de son temps, de ses ancêtres, de l’endroit
ou il vit,…. Il travaille dans une époque donnée. Aujourd’hui on. Intègre l’histoire du monde.
19ième histoire national, maintenant de l’histoire international.

2) Par un architecte, le créateur


Les titres posent une vision, un jugement, une évaluation. Ce n’est pas neutre ni objectif.
Ex. “Barbare”, “Rituel de Sang” (il sous-entend qu’il y a que cela)
Premières civilisation splendide mais barbare => jugement
Que basiquement géometrique en egypte ancienne => jugement car il y a de l’architecture
qui n’est pas comme celle-là.
Il choisit/sélectionne des bâtiments qui rentrent bien dans ce qu’il pense être caractéristique
d’une époque.

Définitions et méthodes
 Architecture
C’est l’art de bâtir
La manière et tout ce qu’on met en oeuvre pour bâtir, construire un édifice quel qu’il soit.
 Architecte
‘Costructeur de l’architecture’
Mot grecque: archi (chef des ouvriers) et tekton (celui qui construit, tisser, fabriquer, la
technique). Architekton : ouvrier qui travaille le bois (c’est parce que les permières
architectures grecques étaient en bois. Ce mot désigne à cette époque le chef des ouvriers.
>< ingénieur: (racine indo-européenne) gen ce mot est associé aux mots tromper, inventer,
créer, mentir.

Ensuite il y a eu une inversion de sens


L’architect est celui qui rève, imagine, qui crée des choses utopiques
L’ingénieur a les pieds sur terre et est celui qui calcule des choses très concrètes.
Les racines des mots ont été inversé.

 Style
Le style romain, le style gothique,… cela ne se dit pas, c’est interdit sauf pour l’architecture
du 19ieme au 20ieme siecle. La notion de style a été initié au 19ième siècle. Quand on a
commencé avec l’histoire de l’art pour faire des classifications. L’histoire était considéré de
quelque chose de linéaire mais ce ne l’est pas, on ne passe pas du roman au gothique de
façon linéaire. Il y a des choses qui se font en parallèles. Mais à l’intérieur même il y a une
évolution. Il y a des différences dans le baroque par exemple (Borromini et le Bernin et Le
Vaux)

Style= une manière de faire qui se caractérise par un certain nombre d’éléments, la manière
de faire d’un artiste, il y en a pas un. Par exemple picasso a plusieurs styles différents.

Quand on applique cela aux bâtiment des plusieurs pays différentes, ce n’est plus possible de
parler de style, ce qui veut dire que à un moment donné on travail de la même manière
partout=> pas possible
Quels sont les éléments qui caractérisent le style gothique, quels sont les éléments communs
aux églises ‘gothiques’?
Voûtes en ogive? => non aussi dans les églises romanes.
Contre-forts, arc-boutant? => non il y des églises sans
Abondnances de vitreaux? => non il y en avait avant et après
Verticalité, élancé? => non
Le gothique n’est pas un style, quelque chose de bien défini.
Même chose pour le roman, baroque, le style egyptien.
Souvent caricaturale.
=> Mais il y a des petites chapelles gothiques il n’y a pas du tout cela. Il y a aussi des églises
romanes haute..

On arrive seulement à définir un style par un petit commun dénominateur qui est la période
de construction par exemple.

On ne peut pas définir des caractéristiques qui ne changent pas. Parler des style c’est très
réducteur. Dans le mot courant cela bouge, ex. le roman se transforme et évolue. Mais ce
sont des courants stylistiques avec une grammaire stylistique. C’est mieux de parler de
courant: ‘cour’ qq chose de dynamique et pas figé.
L’histoire de l’architecture n’est pas figé. On ne change pas du jour au lendemain de gothique
à renaissance. La création de l’art, et l’architecture sont dynamique.
Courant roman, courant baroque

Par contre au 19ième siècle quand on constitue l’histoire de l’art que l’on fait des classification.
Chaque artiste définit les styles : néogothique,…. (Ex. Viollet-le-Duc, et le style néo-gothique
avec la cathédrale modèle) Là on peut parler de style, car on sait très bien ce qu’est le style
néo-renaissant,….
On parle aussi des styles art-nouveau, car ils ne sont pas identiques. On a des changements
de formes qui se situe parfaitement bien dans le temps. Ex. Il y a des dates de fondations
bien précise du Bauhaus, Le Corbusier écrit un manifeste. Style art déco : 1924 : l’expo d’art
décoratif. Il y a aussi des artistes qui n’appartiennent pas à un style dans lequel ils sont
catégorisé.
19ième : en quelle style devons-nous construire ?
20ième : le modernisme après le style
Après 1980 : on revient au style

 Chronologie
De l’histoire sans dates c’est impossible, sans chronologie on est perdu. ‘Transporter une
banane sans sa peau’. Fondamental. La succesion et le parallellisme de certains éléments.

 Méthode
Regard d’archéologue (du bâti), il faut d’abord voir quel est le courant et regarder de façon
neutre.
Il ne faut pas d’abord s’intéresser à l’aspect esthétique mais regarder le bâtiment de manière
neutre pour trouver le courant exact.
L’architecture est un art qui a évolué beaucoup plus lentement que les autres.
L’art est le reflet des civilisations, témoin de celles-ci avant d’être chargé artistiquement.
L’architecture est comme un objet (matériel) que l’on va décoder: témoin de culture de
civilisation qui se sont suivie les unes après les autres.

 Classification des arts: les arts majeurs (peinture, sculpture et de l’architecture)


L’architecture est un art total (selon Vasari, premier historien d’art)
=> c’est le premier des arts
=> englobe tout (de la peinture, du dessin, sculpture), s’étend en 3D (>< peinture 2D)
=> art totale ( comme l’opéra aussi, dialogue, chant, décor, …, l’opéra englobe tout point de
vue de la musique)
=> il n’y a pas d’architecture sans décor jusqu’au 20ième siècle (rupture), il reste présent
parfois secondaires parfois plus présents.
=> 3D et le site, pour percevoir cela il faut entrer dedans (>< on en sait pas entrer dans une
sculpture par exemple) Prendre de l’altitude pour regarder d’en haut. L’architecture s’inscritr
dans un site géographique, on ne peut pas la déplacer, la construire de la même manière à
des endroits différent. C’est le seul art qui est pénétrable.

 Place de l’architecture dans les besoins humains


Elle ne répond pas aux besoins physiologiques primaires (= ce qui est fondamental): Boire,
manger, respirer, jouer, faire l’amour, se reproduire.
Elle répond aux besoins de sécurité, ce qui se trouve en deuxième rang de la pyramide de
Maslow.
Elle répond parfois à un besoin d’estime/ d’accomplissement ( Ex. Napoléon et l’arc de
Triopmhe)
Elle répond à des besoins sociaux (Ex. Louvain-la-neuve)
Pyramide de Maslow: dessin internet.

 Architecture sans architecte


1) L’architecture intervient des centaines de milliers d’années après l’existence de
l’Homme. L’homme n’a pas eu besoin d’architecture (arbres, grottes). Il n’a rien construit
même si il a enmùennagé des choses.
L’architecture vernaculaire est sans architectes.
2) Plus de 90% de la création architecturale elle s’est fait sans architecte, y compris dans les
temps passées. Mais ce n’est pas avec ces 90% qu’on construit une histoire des courants
et formes architecturales.
90%: exemples
Maison de villages il y a 300 ans
Architecture traditionnel, vernaculaire (propre à un lieu précis), rural et de monsieur tout
le monde.
L’architecture des villes
=> on ne peut pas porter de considération formelle (c’est gothique, c’est roman,…) car
c’est de l’architecture répétitive, qui se fond dans le paysage, architecture collective
(tout le village construisent la maison du couple marier de la même manière que les
autres), architecture intemporelle (impossible de donner une date).
=> une architecture qui répète des principes immémoriaux.
=> ces architectures n’appartiennent pas à une culture proprement dite. Ce qui sera
différent c’est les matériaux. C’est du traditionnel.
=> on construit dans la longue durée de façon diachronique.

 L’architecture et ses médias


Art « total », qui comprend des réalisations peintes et sculptées, du mobilier, etc., en trois
dimensions, et qu’on peut pénétrer. En général dimensions trop grandes pour pouvoir
embrasser une œuvre d’un seul regard. Il faut passer par sa représentation.
* plan, coupe, élévation, axonométrie (coupe en perspective qui combine une coupe et un
plan pour l’apréhender), façade
Les Typologies
= A quoi cela sert.
 Architecture des villes : urbanisme
Représentation, vue aérienne soit dresser un plan. Echelle humaine qu’on n’appréhende pas
si facilement.
 Architecture religieuse
Une des plus anciennes, on la trouve partout.
Temples romains, pyramide précolombienne, syngagogue, église, tour de pise.
Cela peut prendre des formes diverses.
 Architecture de défense ou militaire (de fortification ou fortifié)
Toute fortification n’est pas nécessairement militiare, fait par et pour des militaires
Il y a de la fortification civil
Bâtiments pour des militaires qui ressemble parfois à de l’architecture civile.
Elle entre dans l’histoire de l’architecture générale
Bunker Calais : architecture technique
 Architecture civile
Architecture construite par la communauté ni pour se défendre, ni pour prier.
1) Publique
Musée, Hospice, gare, centre culturel, hôtel de ville, université,..
Tout les bâtiments construit pour un usage commun d’une population, qui servent à tout
le monde.
2) Privé
Tout ce qui sert à habiter.
Une maison, un building d’appartement, …
Civile : ni religieux, ni militaire

Architecture ambivalente entreprivée/publique: palais


=> privé : maison du prince, là ou il vit.
=> publique : salle de réception, salle d’administration, des bureaux, autre chose que
loger le prince.
Civile car l’élément religieux est secondaire.
 Architecture technique
Participe pleinement à l’histoire des courants.
Ecluses, moulins, bâtiments industriel, les ponts
 Architecture industrielle
Objet de considération historiques
Centrale nucélaire de chinon : la première en France
Le grand Hornu : patrimoine mondial : trouve des parallèles avec l’architecture néoclassique
du 19ième siècle
Chargeur à bateau en acier et en tolle de fer : impossible de classifier, ne rentre pas dans les
catégories stylistqiues.
 Architecture des jardins
Entre l’urbansime et l’architecture.
Constitué d’un matériau éphémère : végétal (selon les saisons pas le même aspects, cela
nait, grandit et meurt)

Importance de la mise en œuvre


- tailles des pierres
- stéréotomie
- les couleurs : l’architecture grecque, romaine, médiévale était une architecture colorée et peinte.
On a oublié ces couleurs. Aujourd’hui on préfere des matériaux naturels.
- la distribution : la manière ou les espaces extérieure et intérieurs s’organisent, se disposent.

Architecture antique : préhistoire, Proche-Orient ancien et Égypte


Préhistoire

2.1.1. Les premières « maisons » : grottes et abris du paléolithique


500 000 BP (before present) : domestication du feu

1. 400 000 BP : Nice, Terra Amata


Premiers habitats construits et semi-permanent
 Pour y rester un mois car chasseur-cueilleurs : quand le gibier était épuisé ils
changeaient de territoire.
 Habitation à taille humaine pour abriter une famille.
 Avec des matériaux trouvés sur place : bois, pierre, tronc d’arbre pour soutenir la
toiture.
 Entrée (hypothèse pour sa place), traces d’un foyer pour faire du feu
 Espaces de travail éparpillés, déchets de nourriture, taille de silex.
=> un bordel naturel (l’ordre n’est pas naturel)
 Espaces non différenciés, on n’organise pas l’espace.
 Pas besoin d’architecte/d’ingénieur : ce sont des choses facile à faire sur place
 On s’en fou de l’esthétique, de la beauté. L’essentiel est de s’abriter. Sans ornement

2. Russie, Moldova, 44 000 BP


 Zones d’activités et foyers séparés à l’intérieur d’un espace de 10 m de diamètre.

3. France, Pincevent, 10 000 AC


 Habitats provisoire ressemblant à des tipis d’indiens
 Habitats non pérennes, des architectures qu’on déménage.

4. Russie, Kostienki (20 000 BP) et Meziritch (15 000 BP)


 Habitats provisoire constitué d’une armature d’os de mammouth et de peau.

5. Habitats mésolithiques, 10 000 BP – 8000 BP


 Plus stable qu’avant même si les gens bougent encore
 Plus de structure qu’avant.

2.1.2. Les villages néolithiques

Village d’agriculture

Néolithique
= correspond à une certaine sédentarisation de l’humain, il va élever du bétail et cultiver la
terre.
=> Il n’y a pas grand-chose de différents dans le habitats que celles des nomades.
1. Mallaha (12500-10000 AC), constructions circulaires
 Mortier fixé au sol
 Tombes car ils restent au même endroit donc c’est une nécessité
 Structure : trous de poteaux, assemblages de pierres qui devait tenir les parois de
branchages, de peau, de tressage de fibres végétales.
 Forme circulaire qui domine, correspond au geste protecteur des shaman. C’est le
ventre féminin dont tout le monde est sorti.

2. Gobeklitepe (Turquie), Temple mégalithique, 9.600-7.300 AC (néolithique pré-


céramique)

 Le plus ancien temple construit architecturé.


 Mégalithes, pesant plusieurs tonnes
 Circulaires
 Un couloir d’accès.
=> Produit d’une société organisé, structuré, cela ne peut pas se faire tout seul.
=> On n’a pas trouvé d’élément qui puisse déterminer la fonction, mais un décor sculpté
animalier, croyances et craintes envers le monde animal. Donc un lieu de culte. C’est
déjà de l’architecture monumental.

3. Jéricho (Palestine) – niveau XII - (9500-8300, néolithique pré-céramique), tour et


temple
Au niveau 12 de la ville biblique, on a trouvé les traces d’une ville précéramique, une
tour et un temple.
Temple :
- portique monumental
- espace intermédiaire qui fait lien entre le monde de la vie de tous les jours et le monde
du culte
- salle pour le culte
- Terre et bois

Tour :
- escalier
- à l’intérieur des remparts (bizarre car normalement à l’extérieur)
- En pierre

La ville : bien organisé, petites habitations, …


+ lire slide 53-54

4. Mureybet, village néolithique, 9000 AC


 Maisons rondes
 bâtiment communautaire plus grand avec un effort de distribution, sas d’entrée,
vestibule avec une séries de pièces rayonnantes autour de ce vestibule.

5. Catal Huyuk, village néolithique, 7000-6500 AC


 Maisons rectangulaires, sans fenêtres, auxquels on accède par la toiture
 Brique crue et ossature de poutres de bois
 Espaces déterminés pour dormir, cuisiner, travailler…
 Il y a des ornements, un décor de mains, des bovins, représentation du village.
 Maisons collés les unes aux autres.
 Celles avec des décors on les a interprètes comme des lieux de cultes.

6. Chypre – Kirokithia, village néolithique, 5500 AC


 Maisons rondes collés
 Deux niveaux, lieu de stockage en dessous, à l’étage le lieu de vie.
 Brique crue, terre, armatures de bois.

7. Premières fortifications : Magzaliah, 6.500 AC


Indiqué par les flèches rouges

2.1.3 Les mégalithes : de la fin du néolithique à l’âge du bronze (4500 – 1000 AC)

- Répartition mondiale (Europe, Éthiopie, Brésil, Polynésie…)!On en a trouvé un peu partout.


- Sur plusieurs millénaires.
- Après les mégalithes en Bretagne on a donné des noms Bretons
• Menhir : pierre dressée
• Cromlech : cercle et alignement ; qui servent à des rassemblement cultuel, religieux
ou à des observations astronomiques
• Dolmen et allée couverte : sépulture collective
=> il s’agit d’autre chose que de simple aménagement, on est dans une pensée qui met en
œuvre un certain nombre de matériaux dans des alignements et dans certains lieux.

A) Les menhirs
1. Almendres (Portugal)
4,5 m hauteur
À 1400 m du cromlech
Pierres taillés et amenés de plusieurs dizaine, centaines de km du lieux d’extraction.

2. Péninsule ibérique

3. Carnac (France), 4.000 pierres levées


Les plus anciens connus

B) Cromlech : cercle et alignement


1. Stonehenge (GB), 2800 – 1100 AC
Le plus connu
Cercle de pierre environnés d’autres structures.
A proximité il y avait un autre cercle, non conservé.
Alignements callés sur la position du soleil aux solstices d’été et d’hiver.

Plan du site de Stonehenge.


la pierre d'autel, 2 et 3. tumuli , 4. la pierre de sacrifice , 5. la « Heel Stone »
(pierre talon), 6. deux des quatre « stations » , 7, 8, 9. fossés, talus, 10. l'« avenue »
monumentale, qui mène à La rivière Avon, à trois kilomètres à l'est, 11 et 12. les deux
cercles de 30 trous « Y » et « Z », 13. les 56 trous d'Aubrey, 14. Entrée secondaire.

Trois étapes successives

Cinq matériaux pierreux dont certains acheminés depuis 240 km, par voie de terre
(rouler sur des troncs d’arbres), par voie d’eau.
=> cela induit que ce ne sont pas des aménagement simple, gratuit d’un groupe
Cela demande une coordination de travail, une planification de travail, concept
d’abstraction.

2. Almendres (Portugal)
- Évolution sur plusieurs siècles:
Almendres I 6000 AC, Almendres II 5000 AC, Almendres II 4000 AC
- Alignement avec le menhir isolé au solstice d’hiver, connexion étroite aux solstices, le
soleil frappe le menhir et va dans l’axe médian.
- Il y a des signes, des symboles, représentation abstraites et figurés.

C) Allées couvertes et dolmen


= Pierres hissées sur des couloirs de pierre dressées et taillées donnant accès à des salles où
l’on conservait les personnes décédés.

1. Zambujeiro (Portugal)

2. Plouharnel (France), dolmen Crucuno

3. Pentre Ifan (pays de Galles, GB), 3500 AC


Originellement recouvert de terre pour former des tumuli qui était des sépultures
collectives.

Conclusion
L’architecture privé des maisons était très éphémère et pas conservé car en bois et feuillage.
=> Il y a une volonté de pérennité, d’éternité pour ces œuvres collectives.

L’Égypte pharaonique

- Situation géographique : le long de la vallée du Nil, on ne trouvera pas d’architecture autre


part.
- Les égyptologues se sont intéressés plus aux décors, aux peintures, sculptures, tombes,
mobilier et à l’écriture qu’à l’architecture.
=> il y a beaucoup de temple qui n’ont pas été publié tout comme les cathédrales gothiques.
- Les plans des architectures sont souvent des plan de synthèse donc pas très correctes.

Civilisation du 4ième millénaire BC qui au 1er siècle BC a été engloutis par les grecs et romains.
=> Un Pharaon règne sur la basse et haute égypte, avant c’était deux groupes.
=> Tout ce qui sort de la vallée du Nil c’est des barbares avec qui on fait du commerce mais il
faut se protéger.
=> Ne laisse pas de place à l’individualité créative, les artisans utilisent des méthodes
connue, calculé -> son souci est de bien faire.
Dans le respect de MAAT, la justice, l’équilibre.

- Dernier temple pour la pratique du culte égyptien, fermé au 4ième siècle AD


- Hiéroglyphes= écriture faite de signes sacrés ( hiéro : sacré et glyphes : signes)
- Architecture du culte primaire, architecture militaire et civile est plus secondaire car c’était
de l’architecture vernaculaire non conservés même si c’était la majorité.
=> C’est un art de la vie pour les défunts. Soit pour des dieux, soit pour des défunts.
=> Celle qui dure c’est l’architecture funéraire et religieux.

2.2.0 Les plus anciennes constructions : Hiérakonpolis


 Vestiges : trous de poteaux, parois en terre et structure ligneuse.
 Temple (restitué) de 4 mats avec oriflammes, armature en bois, treillages de
branches et fibres végétales. Plus on va vers le fond plus la hauteur sous plafond
diminue. C’est le modèle qui va perduré.
Mais ce sont des structure ligneuse qu’on va devoir refaire (car le bois pourri), on va
devoir réfléchir à des choses plus pérennes
 Maisons associés au site.

Assez rapidement on pérenne.

2.2.1 Architecture funéraire

Pharaon : roi, souverain, apparu comme un personnage divin.


=> Pour lui et l’élite on a fait des constructions de haut niveau.
Momification : Au début du 4ième millénaire BC, il se sont rendu compte que quand ils
enterraient leur mort, il retrouvait le corps quasi intact, l’âme continue à vivre mais il faut
conservé le corps. D’une momification naturelle on a remplacé cela par une momification
artificielle car le sol devenait plus humide, … (ce n’est qu’une hypothèse)

1. Les premières tombes royales, Abydos et Memphis, vers 3000


 Tombes royales, structures immenses de briques crues, ressemble à un palais.
 Le pharaon mort a un palais funéraire, image du palais comme son palais dans la
vraie vie.
 Ce sont des structures fermés évidemment.
 mastaba (c’est ce qui recouvre le trou de la tombe, la grosse pierre).
 Vaste complexe, petites tombes : B17 c’est sa sépulture réelle, minuscule. Il y a la
sépulture pour son corps et la sépulture pour sa vie d’après. Il y a pas rassemblement
des deux.
 Plan des tombes à l’image des plans de la maison.
 Brique crue

2. Sakkarah et Guizèh
La brique crue s’abime et se dégrade => on pérennise pour avoir quelque chose qui dure.
Sakkarah, (IIe dynastie), vers 2800.
 Construit par Imhotep, architecte qui a été divinisé. Il a des connaissances en
médecine et construit la première architecture de pierre que nous connaissons
hormis les mégalithes.
 Le mastaba

Les pyramides
C’est au sud du Ker, sur la rive gauche, occidentale, la rive de la mort, que se concentrent les
pyramides. Ceci car la divinité principale est celle qui représente le Soleil : nait à l’est et
meurt à l’ouest.
=> c’est donc à l’est qu’on habite et à l’ouest qu’on enterre.

Aujourd’hui le Nil a dévié, toutes les pyramides n’étaient pas forcément à la même place par
rapport au Nil que maintenant.

La forme de la pyramide n’est pas propre à l’Égypte. En chine aussi mais ils refusent de
parler de pyramide chez eux, même si c’était la même forme.

Sakkara, la première pyramide du roi Djeser (IIIe dynastie), ca 2650 AC


 Première en pierre
 Fait par le légendaire architecte-médecin Imhotep
 Pour le roi Djeser (pharaon durant quelques années) qui demande quelque chose de
durable.
 un complexe monumental, c’est la combinaison de la tombe et du palais du roi réuni
en un seul espace, il y a la pyramide, l’enceinte, d’autres choses,…
 Une vrai et une fausse, une au nord et au sud => symbolise que le pharaon de la
haute ET de la basse Égypte.

Technique de construction
1. mastaba brun horizontal = structure trapézoïdale avec toiture courbée, une
couverture bombée. Cela représente la colline primordiale de la mythologie
égyptienne ; le dieu soleil parcours l’horizon d’est en ouest a eu plusieurs enfants, en
d’eux a fait naitre une colline avec son sperme et a fait naitre la vie.
2. On a empilé les mastaba
3. On a six escaliers, une pyramide a degrés. Cela permet de rejoindre très vite les dieux
dans le ciel, six marches.
4. En dessous on construit des couloirs, galeries, salles, qui mènent nulle part mais qui
évoquent la distribution du palais.
5. On a orienté les blocs vers l’intérieur de la pyramide pour pas que cela ne se
déglingue.
6. Maçonnerie de pierres sèches, pas de mortier

Le complexe funéraire
 15ha
 Tout en pierre
 Les structures ont un décor d’inspiration végétale ligneux :
on a pétrifié des structures qui dans la vie terrestre du pharaon était en bambou,
feuillage de palmier,…
on a matérialisé des rouleaux de nattes qui permettait de fermé, fausses fenêtres
Cobra : symbole de la royauté.
Toiture : boudin de pierre qui rappellent une toiture en tronc d’arbre.
Colonnes de faisceau de tiges de papyrus, des colonnes cannelés comme un tronc
d’arbre de palmier.
 Il n’y a qu’un couloir d’accès au complexe de la pyramide en bas à gauche
 Décor sophistiqué, riche réservé au pharaon
Chambre principales : plaques de faillance bleu qui évoquent la tente que le pharaon
utilisait quand il allait se promener dans la campagne.
Une représentation du pharaon pour courir d’est en ouest (aller-retour) pour se
régénérer
Une fausse porte avec une image de rouleau de lattes qui permettait de fermer la
porte.
=> On retrouve la même typologie dans les mastabas (pas de pyramides pour les
nobles et fonctionnaires) : fausses portes en pierre avec des représentation des
défunts, il rentre dans la tombe de l’éternité, ainsi que des statues de défunts.
Ex. Groupe familial de Séneb, fausse-porte d’Ika, 4e dyn, fausse porte Théti.

Égyptien = ‘ressemblance qui respire’.

L’évolution des pyramides vers la perfection


=> l’évolution de la pyramide a degrés à la pyramide à 4 fasses lisse s’est fait en une centaine
d’années (assez vite), cela grâce aux outils en pierre, bois et cuivre pour la taille des pierres.
=> la pyramide : rayon du soleil qui tombe sur la terre et l’escalier vers les dieux

Le Pharaon Snéfrou a fait construire 3 pyramides pour lui


1. Meidoum, 2600 AC, 146x90, 52° : noyau avec un parement qui s’est effondré
2. Dachour, 2570 AC, 188x97, 54°/43° : deux pentes, la pyramide rhomboïdale.
3. Dachour, pyramide rouge, 2560 AC, 220x104, 43° : la vrai, la bonne.

Pente naturelle d’un tas de terre : 45° en dessous cela tient, au-dessus cela s’effondre

Le plateau de Guizeh
-Un plateau sur lesquelles quelques pyramides ont été construite pour le pharaon Chéops.
-Avant pas d’habitations à 1-2km du complexe de pyramides.
-Une grande pyramide et puis des plus petites pour les reines ainsi que des mastabas pour
les nobles et les fonctionnaires.
- Grandes fosses avec des bateaux et la barque funéraire du pharaon.
- pas protégé par une enceinte.

Pyramide de Chéops, 2550 AC, 230x146 et 52°


 La plus grande des pyramides
 Première grande pyramide parfaite avec une pente à 52° qui tient.
 Statue conservé = figurine de 8cm de haut.
 Après celle-ci plus vraiment de pyramide : comme s’il y avait eu révolte du peuple,
elle aurait couter tellement cher au peuple.
 Mesures en lien avec le nombre d’or. (Mais c’est les grecs les inventeurs)
 Couloirs, certains sont bouchés. Ils s’alignaient parfaitement avec la course d’étoiles
à l’époque pharaonique.
=> Idée d’aligner l’architecture terrestre sur les astres nocturnes.
 Plusieurs chambres : chambre du bas (une chambre de secours au cas où il meurt
avant la fin de la construction), chambre du milieu (chambre de la reine) et chambre
du haut (chambre du pharaon)

Techniques de constructions
 Moyen de levage = un levier en bois
 Rouleau de tronc d’arbres
 Rampes en briques de terre crue, question c’est quel type de rampe ?
 Sol de la pyramide a été préparé et puis égalisé parfaitement à l’horizontal.
 Connaissance du niveau d’eau.
 Nouvelles hypothèse de construction basé sur l’étude de la résistance des matériaux :
Il y aurait des creux dans les matériaux et des traces d’usures et de frottement sur les
bords. La rampe extérieure, la rampe intérieure et la grande galerie auraient été
utilisé pour amenés les blocs.
Il y aurait eu donc toute une série de rampe pour amener les blocs.
 Composition du noyau : en oblique, encorbellement, pierre locale, extrait sur place
 Parement : granite en calcaire blanc importé d’autres coins de l’Égypte. Parement
polissé, taillé. Il faut imaginer les pyramides blanches.
Galeries et chambres
 chambre de décharge « les herses » : pour éviter que le poids de la pyramide
viennent effondrer la chambre du roi.
 Entièrement recouvertes d’hiéroglyphes : avec le pilier Djed: la colonne vertébrale
Hiéroglyphes= textes funéraires pour que le pharaon puisse continuer à vivre en
paix/
 Accès verrouillés par des dispositifs plus ou moins savants.

Passage de voleurs

Pyramide de Khephren 2500 AC, 215x143, 53°


- Fils de Chéops, il triche car sa pyramide est posée sur un bloc donc plus haute.
- Parement sur le haut conservé : pierre blanche, lisse et très lumineuse. Le reste a disparu
car les habitants volaient pour faire leur maison ou faire de la chaux.

Pyramide de Mykerinos, 108x66, 51°


Parement inachevé en calcaire ou granit rose (qui se trouvait à 1000 km)

A partir de la 6e dynastie
- textes inscrits dans la chambre funéraire
- décor intérieur peint, mis au carreau, riche et important.
=>Un vrai travail d’équipe : équipes d’artisans, mis au carreau pour les proportions, dessiner
les figure, sculpteur et puis celui qui met en couleur.
Égypte ancienne
- Ancien empire
- Période de perturbations
- Moyen empire
=> après l’ancien empire, plus de pyramide
=> toutes les pyramides ont été pié.

Les successeurs
A. Méroé, 750 AC : l’Égypte est envahie par les Acériens : c’est une petite pyramide
nubienne moins développée.
B. Rome, tombeau de Cestius, 1er siècle : il a voulu faire pareil.
C. Tombeau de Larrey, début 19ième : c’était le chirurgien de napoléon, il a participé à la
campagne d’Égypte, enterré au père Lachaise sous une pyramide
D. Pyramide du Louvre, 20ième siècle : quelque chose d’éternel avec les mêmes
proportions que celle de Khéops.

Les pyramides en chiffres : voir slide 49

3. Temple de la momification

Temple de la momification de Khephren aux piliers monolithes


- Monolithe de granite , amené par bateau, réservé à l’élite.
- Salle ou on momifiait le pharaon, réalisé par de prêtres dans un espace sacré. Durait plus
que 2 mois.
- Pierres qui s’imbriquent les unes dans les autres.
- Probable qu’ils aient été enduit, décoré.

4. Sphinx : sculpture ou architecture ?

- Pas de chambre intérieur


- Monumental
- rôle protecteur entre temple et pyramide

5. Louxor, moyen empire (2000 AC)

Au moyen empire les sépultures sont transférés vers le nord, Louxor. C’est un territoire avec
pas mal de montagnes avec des temples.
=> idée de la montagne sacré vers le haut et les rayons solaires
=> « pyramide naturelle » : montagne

Temple funéraire et tombeau de Mentouhotep II, Deir el Bahari


- très horizontal
- statue du roi => la ressemblance qui respire
- pas de pyramide car montagne
- Hauteur sur plafond de plus en plus basse au fur et à mesure qu’on avance, des espaces de
plus en plus sombres et mystérieux.
Tombeau de Sésostris III à Abydos (1872-1854 AC)
- temple près du Nil
- enceinte funéraire près de la montagne
- ville des ouvriers, ceux qui ont construit le complexe pendant la vie du pharaon vivaient sur
place, au même endroit.

Tombes privés à Beni-Hassan


- tombes incruster dans la falaise
- colonnes avec faisceau de tiges de papyrus.

6. Nouvel- Empire : temples funéraires multipliés

- Dans la vallée des Rois pleins de tombeaux dans lesquels les pharaons étaient enterrés avec
tous leurs biens.
=> Beaucoup de piage ; toutes les tombes ont été volées : on ne montre plus comme avec les
pyramides ou se trouvaient les tombes.
- Temples plus proche du Nil

Deir el Bahari, temple d’Hatchepsout (1470 AC) par architecte Senmout.


- pour la reine Hatchepsout : a organisé des expeditions pour trouver des animaux et des
plantes exotique, de l’or,…
- architecte dont on connait le nom, peut-être amant de la reine.
- plus grand que celui de Mentouhotep : deux terrasses unies par rampes , avant-cour,
colonnade, cour d’honneur, chapelles, saint des saints.
- Plantations d’arbres précieux ramenés du pays de Pount.
- Il a été pié

Ramesseum à Louxor (1250 AC)


- temple avec remparts car il faut le protéger du piage
- autour des magasins avec réserves alimentaires pour la population en cas de mauvaises
récolte.
- En ruine mais avec des voûtes en brique obliques avec plusieurs lits. Elle sont autoportante
et ne nécessite pas de coffrage. (explication slide 65)
- = Temple de l’allaitement
- Lac sacré pour le voyage de la barque funéraire.
- Entrée : pylônes et porte monumentale
- 1 ou 2 cour, salle hypostyle (remplies de colonnes recouvertes d’une dalle), pièces qui
aboutissent au Serdab (la représentation du pharaon)
- Comme l’ancêtre du temple : plafond qui descend -> sol qui monte et oriflammes

Temple et tombes d’Abou Simbel : constituent la Vallée des Rois


- Plus à leur position actuelle, on a reconstitué une montagne, car le barrage allait inondé
tout le terrain.
- La statue du pharaon, d’Horus et de Râ : quand le soleil se lève il vient frapper les statues,
dont celle du pharaon pour qu’il revive
=>Calage sur la course du soleil.
- Entré monumentale très haute, au plus on avance, au plus on rentre dans le sombre
mystérieux.
- Tombes creusées dans la roche
 Toutes piés sauf de celle de Toutankhamon
 Se superposent sans venir se perturber, sans se croiser.
 Petit appartement dans le temple, comme l’appartement privé avec chambre, sdb,
cuisine,…
 On y accède par une descenderie, une rampe descendent, interrompue par un puis
pour piéger les piards.
 Évolution propre dans la forme
 Symbolisme formel : sur les murs des couloirs descendants selon le schéma du libre
des morts : descente du pharaon là où son âme va être pesé pour voir si il va en enfer
ou rejoindre les dieux. Il faut une pièce avec de l’eau pour pouvoir faire passer la
barque.
=> Le démotique, l’écriture du peuple sur le plan, avec une séries de mesures.
 Un décor somptueux, religieux, symbolique, profane.
Représentation de la déesse du ciel sous forme d’or, serviteurs qui viennent servir le
pharaon comme dans la vrai vie.
 Plans prévisionnel d’une tombe.

2.2.2 la construction

 Artiste égyptien : artisan mais pas individualisé


 Architecte égyptien : haut fonctionnaire, prêtre, proche du pharaon, famille
 Colonnes : rappel du végétal
 Processus de construction : en maquette, miniatures

1. Les colonnes
 Multipliés pour porter la couverture des temples
 Polychrome de base, mais perdu car pollution et changement climatique.
 Modèle : tiges de plantes, corbeilles de fleurs, palmiers, feuilles papyriformes, fleurs
de lotus (plantes qui sont des vrais symboles pour l’Égypte).
 Chapiteau : aspect fermé/ aspect ouvert vers le haut.
 Colonne papyriforme
Colonne avec le tronc qui est une botte de tiges de papyrus de section triangulaire
(comme dans la réalité) avec côtés bombées. Le papyrus, en grande quantité le long
du Nil, est une plante très rigide de base, il y a certainement eu des colonnes faites
de vrai papyrus, avant.
 Symbolisme :
Nord : papyrus : s’épanouit en corbeille
Sud : le lotus : s’épanouit en corolle.
 Colonne hathorique
Chapiteau est une tête féminine avec des oreilles et cornes d’une vache, c’est la
déesse Hathor, souvent utilisés pour les temples qui lui sont dédiés.

2. Système de couverture
- dalle de pierre rendu étanche par un joint d’étanchéité fait de pierre pour que l’eau puisse
s’évacuer par une série de canaux.

3. Les plans et les maquettes


- Dessins d’éléments architecturaux et architecturées (mobilier pour temple par exemple).

4. Scellement en bois (basse époque)


- Pour liaisonner les pierres
=> Agrafes en bois, placés dans des cavités permettant de maintenir les blocs de pierre.
(Aujourd’hui on en retrouve toujours).

5. Les carrières
 Assouan, carrière de granit rose au sud de l’Égypte
Conservé comme dans son état antique avec un obélisque au milieu inachevé. Sur
celui-ci on retrouve des traces des percuteurs.
C’est un site archéologique noyé dans des bâtiments et des routes nouvelles.
Traces d’outils : extraction par percutions d’outils en pierre. (Ex. la dolérite, une
pierre dure)
Creuser des encoches avec de la pierre ou avec des burin de cuivres. Dans les
encoches ont mettait des coins en bois on versait de l’eau pour que le bois gonfle et
fasse éclater la pierre. Pierre ensuite transféré par glissement.

=> Le temps de travail ne compte pas ce qui compte c’est d’aboutir à un travail fini, le
matériau est cher mais la main d’œuvre est bon marché, l’inverse d’aujourd’hui. Une rangé
de 15-20 ouvriers qui travaillent en cadence

2.2.3 Les temples

1. Rappel : premier temple identifié Hierakonpolis


Un schéma constant :
- enceinte, pylônes, cour, salle hypostyle, sanctuaire, tout en pierre, hauteur et clarté
diminuant vers le fond
=> Multiplication de ces éléments au Moyen Empire.
=> Tout sera en pierre sauf les enceintes.

2. La chapelle blanche, Moyen Empire règne de Sésostris Ier (1960-1920 AC)


 Kiosque ou la procession se faisait.

3. Medinet Habou, temple funéraire de Ramsès III (1185-1150 AC), exemple-type du


temple à partir du Nouvel empire.

4. Karnak (1960 AC – 200 PC) et Louxor, la ville-temple

Allée processionnelle monumentale qui lie les deux


Aujourd’hui la ville moderne de Luxor a pris la place de l’ancienne. Cependant il y a un projet
pour ré-ouvrir cette allée et donc de détruire les maisons qui s’y trouvent dessus.
- Karnak
 Dédié à Hamon-Ra, la divinité la plus riche, plus grande source de blé.
 Deuxième complexe pour déesse de Mout, la déesse du ciel.
 Chaque pharaon a offert quelque chose : un pylône, nouvelle salle, un petit kiosque,
une statue, un sphinx : => très complexe.
 Cerné par une enceinte.
 Pièces d’eau : pour se balader en barque.
 Entrée : pylônes qui symbolise la colline primordiale d’où est née la vie.
 Salle hypostyle : clair bois de pierre.
 Le saint de saint ou se trouvait la statue du dieu.
 Colonne isolé et obélisque avant devant les pylônes il y en avait deux.

- Louxor - temple :
 Aujourd’hui c’est une mosquée, les lieux sacré reste des lieux sacré.
=> D’abord une église chrétienne et puis une mosquée.
 Allée des sphinx avec des pharaons = les donateurs du temple.
 Un obélisque, l’autre se trouve à Paris, Place de la Concorde.
=> Piage ou bien un cadeau.
 Pylônes décorées avec des personnages de profil pour être bien identifié, une
convention.
 Cour
 Salle hypostyle
=> Il n’y a pas d’évolution typo chronologique, on utilise tous les éléments en même temps.

5. Amarna : type sans lendemain ca 1350 AC


 Temple dédié à Aton, le disque solaire, un culte dévelopée par le pharaon Akhenaton
=> rayons de soleils qui baignent le monde.
=> ouverts à tous.
=> Immenses cours ouvertes avec pleins de petites tables d’offrandes.

6. Edfou, temple d’Horus, 271-237 AC


 Construit 200 ans après l’Acropole d’Athène, mais toujours le même style de temple
 Croix chrétienne gravées qui marque le passage à la religion chrétienne.
 Pylônes avec une rampe et salles intérieures très bien conservés.
 Salle hypostyle éclairé par des percements dans le plafond.
=> idée du mystère, au fur et à mesure qu’on s’avance c’est plus sombre.

7. Philae, temple d’Isis, 250 AC – 3ième siècle PC


 Un des dernier temple : là où l’on pourra encore exercer le culte égyptien.
 Ensemble inachevé : colonnes sculpté d’un côté et d’un autre côté seulement
préparé pour la structure mais pas sculpté.
=> Cela en dit sur le processus de construction.

8. Kiosque de Trajan
 Alexandre le grand conquis l’Égypte ensuite province romaine à partir du règne
d'Auguste. Trajan offre ce kiosque
=> lieu de repos pour la marche processionnelle. Aussi des pierres brute de taille pas
encore terminée.

9. Denderah, temple d’Hathor, 150 AC- 150 PC


 Plus récent et mieux conservés.

2.2.4. Architecture civile et fortification


=> beaucoup moins pérennes et moins d’information.

Palais
1. Amarna, palais du pharaon Akhenaton
 Un des seul palais
 Après sa mort, les prêtres ont convaincu Toutankhamon pour revenir au culte de
base => on a rasé le palais
 Murs en brique crue.
 Traces au sol, dessins muraux.
 On est pas dans l’architecture durable, cela peut être transformé.
 Fermé à l’intérieur pour bénéficier d’ombrage également une pièce d’eau et un jardin
pour de la fraicheur et pour la pèche.

Maisons
1. Maquettes : offrandes pour que le défunt puisse vivre en paix après la mort. Elles
sont en terre crue avec des encadrements de portes en bois, volets en planches, deux
niveaux, une terrasse, fermé sur l’extérieur. Combinant un espace dédié à l’artisanat.

2. Tell el Amarna : ensemble de maisons


 Plus on monte dans l’échelle sociale plus l’espace disponible est grand.
 Construite avec des matériaux dite périssable.
 Salle de réception, espace de transition, appartement, salle d’eau privative.
 Un niveau et toiture systématiquement plate.

3. Village d’artisan : Deir el Medineh


 Une Agglomération qui a fonctionné
 Maisons identiques : fermée vers l’extérieur, chacune une chapelle, éclairage directe/
clair-bois/petites ouvertures, selliers sous terrain, partie arrière réservé à la cuisine,
stockage.

Enceintes fortifiés
Les temples avaient des enceintes car devait être protégé car ils contenaient énormément
de richesse et d’aliments. Les encientes étaient en brique crue avec un lit concave d’yun côté
et convexe de l’autre.
=> Impression de vague : l’océan primordiale d’où vient la colline primordiale (symbolique)
=> Explication technique : phénomène d’auto-blocage des différentes parties du mur et cela
ne s’effondra pas.

1. Medinet Habou : porte fortifiée, « migdol »


 Porte Palestine, dédiée à un pharaon qui a combattu la Palestine, pour marquer sa
victoire.
 Créneaux avec des merlons au-dessus, caractéristiques de l’architecture du proche
orient ancien.

2. Les sentinelles du Sud : Bouhen


 Forteresse fonctionnelle pour surveiller les frontières
 Brique crue avec un système de fortifications ultramoderne car sophistiqué.
=> Double enceinte d’hauteur différente : enceinte basse 4m et enceinte haute 4m
de plus. Et puis on trouvait une ville complète.
 Tout cela a disparu par la création du lac qui alimente le grand barrage.

3. Les sentinelles du Sud : Semna


 Autre côté du Nil, plus petite
 Brique crue, parois végétalisantes et terre crue

Conclusion : pétrification alors que les autres civilisations ne construisaient pas en pierre

Les empires du Proche-Orient (avant la période des pharaons en Égypte)

Des empires qui se sont développés dans le croissant fertile, autour des rivières Tigre et
Euphrate.
=> la néolithisation et la sédentarisation y démarrent
=> premières ‘villes’.

L’empire Perso-Mède, dont le noyau était l’Iran actuel, va conquérir l’ensemble de la


Méditerranée Orientale, se heurter jusqu’à la Grèce et aller jusqu’en Inde

1. Obeid, temple, 4300 AC


 Restitution graphique
 Brique simple
 toiture en terrasse
 monumentale
 éclairées par des mini-ouvertures percés par les murs de terre.
 Temple construit sur une hauteur : c’est un endroit où l’on fait des offrandes pour les
dieux, on doit s’en rapprocher le plus possible, mais il n’habite pas là.

2.3.1 Sumer – 3ième millénaire

1. Uruk, temple blanc


 On est sur une plaine et on s’élève.
 Terrasse accessible par un escalier réservé au prêtre
 Terre crue, brique crue, bois
=> Ce n’est pas une architecture de pierre mais un décor très élaboré, moulé, coloré,
sophistiqué comme si c’était de la pierre. C’est tout de même une construction
durable.
2. Khafadjé, temple ovale
 Près de Bagdad
 Enceinte extérieure et enceinte ovale intérieure bordé par des magasins délimitant
une cour intérieure.
 Escalier vers temple qui se trouve sur sa terrasse
 D’autres temples ovales existent près d’Ur et de Larsa

3. Ur, Ziggourat(= la très haute), XXIe siècle AC


 Construction religieuse avec une série de terrasse qui monte en escalier, on y accède
par une rampe doublé, triplé monumentale.
 Espace totalement réservé au prêtre
 Construction entièrement en brique.

4. Mari, palais, 2ième millénaire


 300 pièces, 2,5 ha : locaux de stockages (selliers), administration du territoire
(bureaux), réception, appartement royaux,
 Un seul accès puis un sas, cour : carrefour des circulations, salle du trône,…
 Grands escaliers donc un étage ou deux.
 Retranché par rapport à l’extérieur, fortifié contre la ville, révélateur d’une société
autoritaire. Architecture martiale puissante dans le paysage qui dominait la ville.
 Maquette de conservation et de restitution

2.3.2 Les Hittites (1650-1200 AC)


Civilisation qui occupait l’Anatolie (la Turquie d’aujourd’hui)

1. Hattousa, l’enceinte
 Enceinte fortifiée double
 Socle de pierre avec remparts de brique
 Restitution sur base de recherches archéologiques et maquettes-objets

2. Hattousa, la porte royale et la porte des lions.


 Porte royale : sculpture monumentale du roi Hittite
 Porte des lions : statues de lions
 Pas monochrome

3. Hattousa, le temple
 En hauteur
 Magasins avec jars énormes : réserve de nourriture

2.3.3 Babylone (fin du 2ième millénaire)

1. Temple de Marduk
 Forme de ziggourat
 Noyau= tas d’argile de terre damé entouré d’étages construits en brique
 Temple au-dessus pour les offrandes

2. Porte d’Ishtar
 Original dans un musée à Berlin.

2.3.4. Assur (IXe- VIIe siècle AC)

1. Nimrud
 ville impériale
 ziggourat et palais :
 Sennachérib = sas
 très richement orné : orthostates (plaque de pierre sculpté en relief, peinte),
représentation d’une ville schématisé avec cercle divisé en 4.

Parenthèse – conventions de représentations


- Égypte : yeux de face et reste de profil
- Ici : 5 pattes pour pouvoir regarder de face et de profil.

2. Urartu (IXe – IVe siècle AC)


 entre Syrie et Irak actuel
 Maquette en bronze d’une ville fortifié de bois et de terre.

2.3.5. Perse (6e-4e siècle AC)

1. Palais de Persépolis
 Pierre et brique
Pierre pour les supports et les colonnes avec des chapiteaux monumentaux avec
corps de taureaux.
 Relativement étendu, fermé sur l’extérieur.
 Entrée avec une grande porte, sas, salle à colonnes surélevées.

2. Palais de Sus
 décor sculpté => de l’ostentation, d’expression du pouvoir

La Grèce ou le monde hellénique


La Crète et Mycènes (civilisations pré-helléniques)

Hellénique= grecque
2ième millénaire AC, âge du bronze

3.1.1.La Crète ou le monde minoen (env. 2000-1300 AC) : des palais ou des temples ?

- Thalassocratie = civilisation qui domine la mer


- Beaucoup de relations (Hittites, l’Égypte, le Proche- Orient)
- Légende du roi Minos habitant la Crète, les athéniens devaient offrir des filles et des
garçons pour le Minotaure
1. Santorin (ancienne Thera)
Ile volcanique au nord de la Crète. La ville de Thera a été détruite (aujourd’hui fossilisée) par
un volcan qui a créé aussi le cratère, aujourd’hui rempli d’eau.
- Maquette en terre cuite, maisons entièrement peintes d’éléments hasardeux ont été
retrouvée =>on vivait dans un certain confort.
=> c’est l’architecture des palais, mais à quoi cela sert ? Palais ou temple ?

2. La Crète

- Palais de Cnossos
 Ressemblance avec les palais du Proche Orient
Parcours complexe, cour centrale, …
 Peu d’éléments liés à la fonction palatiale.
 Escaliers, salle du trône, cour
 Restitution hasardeuse car on s’est basé sur des hypothèses et des suppositions
(à quoi servait l’escalier par exemple ?)
 Traces de cages d’escaliers avec colonnes inversées (large en haut, fin en bas et
un chapiteau avec un coussinet circulaire et partie carré)
 Colonnes en bois comme les éléments de poutres dans le toit.
=> On a restitué cela avec du béton armé donc il faut être critique.
 Énormément de magasin et de réserves de provisions

- Mallia
 Entrée sud et nord
 Cour centrale
 Espaces de magasins, espaces religieux, espaces résidentiels, pièces d’apparats.
Qui vit la dedans ? Le roi Minos légendaire, des prêtres-roi ?
 Solin en pierre sur lequel les parois en pierre avec une ossature de bois.

3.1.2. Mycènes (env 1600-1150 AC), des palais-forteresses et des tombes

- Ils ont conquérit la Crète ainsi que la côte occidentale de l’Anatolie, dans la bataille de
Troie.
- Centre du pouvoir : le Péloponnèse
- Éléments les plus monumentaux ce sont les résidences aristocratiques.
=> Pas un roi mais plusieurs, quelques petites principautés donc résidences fortifiées car ils
peuvent se faire la guerre.

1. Mycènes
 Partie basse, acropole avec un ensemble de bâtiment pour le culte et un cercle
funéraire consacré aux ancêtres et tombes des riches.
 Partie haute, le mégaron (= palais résidentiel) : lieu de résidence et d’exercice du
pouvoir.
 La puissance de fortification apparait de façon majeur.
 Porte d’entrée= porte des lionnes, deux lionnes de part et d’autre de colonnes de
type crétois. (Peut-être un bloc sculpté ramené de Crète).
 Le « trésor d’Atrée » (on a mis des noms sur des choses inconnues) : salle avec voûte
en encorbellement, on a regroupé les parties débordantes pour faire des parois
lisses.
 On a retrouvé des fragments de plaques en terre cuite.
 Il a été pié, il n’y avait plus rien.

2. Palais de tirynthe
 Couloir descendant vers une fontaine extérieure.

3. Pylos, le « palais de Nestor » (nom inventé)


 Entrée axiale
 Pièce qui mène au mégaron
 Pièce de récpetion avec au centre un foyer qui est chauffé et éclairé.
 Deux voire trois niveaux.

4. Troie, acropole et ville


 elle emprunte un peu de chaque culture tout en gardant les caractéristiques des
hittites (fortification) et mégaron des mycéniens

 Pont le plus anciens du monde : posé presque sans mortier, appareil cyclopéen, on
s’imagine que c’est les géants qui ont construit ces structures car grandes pierres.

=> 1er millénaire, âge du fer : Grèce historique

La Grèce historique

3.2.0. Introduction

Géographie :
- Grèce continentale : le Péloponnèse, Athène, …
- Ionie : la Grèce d’Orient, la côte occidentale de ma Turquie actuelle
- Grande Grèce : colonies en Italie, Sicile et Sud de la France, sur les côtes.
- Royaumes hellénistiques, successeurs d’Alexandre le Grand à la fin du 4ième siècle AC => la
méditerranée

Histoire de l’art : trois phases théoriques


=> art archaïque : début , première sculpture (8e-5e s AC)
=> art classique : apogée , deuxième sculpture (5e-4e s AC)
=> art hellénistique : fin , dernières, plus réalistes (4e-2e s AC)
En architecture : il y a ces trois phases mais les choses ne sont pas aussi tranchés. Il y a
certains types qui existent aux trois époques et certains qu’à une seule équipe.

Chronologie : document avec les grands évènements et les bâtiments principaux.


=> ce sont des dates avant notre ère.
=> succession des bâtiments principaux

Système de cités-états indépendantes les unes des autres, Spartes, Thèbes, Athènes, avec
des systèmes publiques différents : rois, tirans, « démocratie » : mâle, majeurs, parents,
grand parents athéniens, donc pas vraiment de démocratie. Ce n’était pas pour les femmes,
les metèques (des grecques qui ne venaient pas d’Athènes), les esclaves.

3.2.1. La construction et les ordres

La construction : extraction, carrières

Au début : architecture en bois, on réservait la pierre aux fortifications.


=> quasi tout a disparu.

- Pierre : extraction
 Carrières sous-terraines : ex. les latomies à Syracuse, du calcaire.
 Carrières de marbres du mont Penteli : à ciel ouvert
 Modes d’extraction : comme en Égypte sauf avec du fer qui est plus résistant que le
bronze ou le cuivre et c’est moins couteux à produire.
 Types d’outils sont fixés et employé avec peu de changement jusqu’au milieu du
20ième siècle.

- Techniques d’extraction à l’aide de leur connaissance en mathématiques et géométrie


o Coins en bois avec eau et on attend que cela gonfle et casse.
o Systèmes de scies
- Méthodes de transport
o Poulie et levier
=> Grecs inventeurs de la poulie
o Autres véhicules de transports pour blocs : traineau de bois, fardiers tirés par des
boeux.
- Méthodes de construction
o Levage : démultiplication des forces en multipliant le nombre de poulies
o Pose et assemblage avec système de levier

- Grèce = zone sismique comme la Turquie


=> agrafes pour résister aux tremblements de terre.

- Autres outils
o Plans métrés avec montages à blanc et numérisation : chaque bloc a sa place.
o Épures dessinés au traits gravés sur les parois des bâtiments à construire, à l’échelle
(1-1)
=> Proportions et mesures basées sur le corps humain : pied, palme de main => gravé
sur les pierres.
o Peut-être des maquettes aussi mais pas beaucoup de traces et d’éléments.

- Préparation des blocs sculpté


o On pré-taille à la carrière, sur place la taille des cannelures dans les tambours et fut
de colonnes qui sont posé brut.

- Processus constructif savant basé sur la géométrie et les mathématiques : Euclide et


Pythagore
- L’architecte grecque est un homme de métier.

Les ordres et leur géographique

Ordre d’architecture= un système de proportions, de support et d’ornements.


=> par les proportions, chapiteaux, bases, entablements,…
Origines attestés selon la géographie :

1. Dorique et la Grèce continentale et occidentale (grande Grèce)


- Départ : construction en bois => 700-650 AC
=> Tronc d’arbre d’ont on a enlevé l’écorce avec une gouge pour former des cannelures.
=> Coussinet= rondelles d’arbres plus large avec plaque carré sur laquelle on mettait des
poutres ou des segments de ponts (architrave) sur lesquelles on pose la charpente. On
remplit les creux avec plaques en bois cloué ou terre cuite pour former la frise avec les
triglyphes et métopes.

- Le plus ancien en pierre : 600-590 AC => pétrification des structures ligneuses.


- Origine créto-mycénienne
- Associé à la masculinité
Ex. Agrigente, temple de Zeus (500-450 AC), Télamon de 8 m de haut, colonnes doriques et
support qui est un homme nu.

2. L’ionique et la Grèce orientale, l’Ionie (le plus ancien fin VIIe s.AC)
- en même temps que l’ionique
- Départ : chapiteau éolique venant d’Anatolie, la Turquie, (600 AC). Origine végétale dont
les enroulements étaient les modèles pour les volutes de l’ordre ionique.
- Après : base avec cannelures plus sophistiqués et oves entre les volutes.
- Associé à la féminité : on peut les remplacer par une femme habillé (= cariatides)
- Rapprochement étroit avec les colonnes des palais des Rois de Perses.

3. Le corinthien et les feuilles d’acanthe (4ième s AC)


- apparaît plus tard et est un raffinement du chapiteau de l’ionique
- beaucoup utilisé par les romains quand la Grèce était une de leur colonies
- volutes ioniques plus légères, artificielles et une corbeilles de feuilles d’acanthe.
- Plus réalistes et naturalistes.
- Plus de succès
- Trous travaillés au ciseaux et aux scésan.
- Aussi au moyen-âge sous d’autres formes
- Pétrification : 600-590 AC
- sa descendance (4ième et 6ième siècle PC)

3.2.2 Le temple, la maison des dieux

- Architecture sacré : réservés aux divinités


- Maison du dieu : il réside sur l’Olympe mais vient voir ce qu’il se passe et se mêle des
affaires des humains. Croyant n’y entrent pas.
=> dieu : anthropomorphisé, caractéristiques d’hommes, sentiments : se trompent, font la
guerre. Il faut être gentils avec eux : faire des offrandes, sacrifices, processions hors le
temple.
- Formes inchangés, matériaux changent
- Dedans : statue de la divinité et possessions matérielles (ex. pièces d’or, vaisselle de
bronze)
Au milieu : chambre du dieu avec statue = naos
Derrière : réserve = opisthodomus
- Devant : esplanade= temenos : endroit avec autels
- Colonnes extérieures sur podium qui fait le tour
- Fermé par des des portes, seulement les prêtres peuvent aller vérifier.

1. Les origines
- Hypothèse ancienne : le mégaron mycénien
MAIS lieu de politique et non de culte.
MAIS reprendre quelque chose qui ne fonctionne plus depuis longtemps : peu probable

- L’héroôn Lefkandi, 9ième-8ième s AC.


Bâtiment allongé construit en bois et verre, lieu de résidence d’un personnage/chef
important qui aurait été héroïsé après sa mort. Il aurait été enterré à l’intérieur.
Succession de poteaux de bois extérieur.
Salle de stockage arrière et grande pièce.

- Thermos, les premiers sanctuaires 9ième-6ième s AC


Évolution depuis l’édifice type de Lefkandi :
En bois puis avec un socle en pierre.

2. Samos : Hécatompédon, premier Héraion


Évolution également du même temple de 800 AC, 700 AC à 650 AC
Ligne de colonne en plus, puis mur en pierre

3. Olympie, temple d’Héra, avant 600 AC.


- Colonnes en bois qu’on remplaçaient quand pourries
- Plus tard remplacé par identique en pierre.

4. Smyrne, temple d’Athéna, 580 AC


- colonnade chapiteau éolique.
- naos avec statue

5. Éphèse, premier Artémision, vers 560 AC


- Temple gigantesque en Grèce d’orient : 100m x 50 m
- Famille tient le pouvoir sans le partager, tirannie
- Construits par les tirans pour occuper la population à ne pas faire une révolution car ils
devaient construire.
- >< Démocratie : temples plus petits.
- le dernier Artémision est une des 7 merveilles du monde : le plus beau des temples
grecques: démultiplication des colonnades extérieures.
- Colonnes ionique, dont les premiers tambours était sculpté.

Note : Les colonnes grecques n’ont pas de fut monolithique mais constitué de tambours les
uns sur les autres.

6. Paestum, « basilique » ou temple d’Héra, 540-530 AC


- décoration au sommet en terre cuite colorée => temples étaient polychrome (peint)
- il reste la colonnade extérieure.

7. Samos, Héraion (le second), 538-522 AC


- Devant, face à l’autel des sacrifices
- Pas d’opisthodome
- Péristyle d’entrée
- Réserves dans temple adjacent
- Il a été détruit par un tremblement de terre.

8. Paestum, Temple d’Athéna, 520-490 AC


- Colonnes ioniques intérieures
- Colonnes doriques extérieures
=> il y a des contacts entre les régions grecques

9. Athènes, premier Parthénon, 500-480AC.

10. Égine, temple d’Athéna Aphaïa, vers 495 AC


-Innovation : on double la colonnade intérieure et on la superpose
- Claustras en bois dans l’entrecolonnement.
- Bleu, vert, rouge, jaune pétant.

Le problème du passage de l’angle


On restreint la distance entre les deux dernière colonnes, on met des triglyphes de chaque
côté de l’angle.

11. Olympie, Temple de Zeus, 470 AC


- Enferme la statue du Dieu réalisé par Phidias au 15ième
=> statue : ossature de bois avec plaques de verre et d’ivoire avec or, prenait toute la place
du Naos.
=> atelier a été construit à l’échelle 1 :1 du naos pour pouvoir caler la statue.

12. Athènes, Héphaïsteion, 449-444 AC


- Bien conservé car transformé en église

13. Athènes, second Parthénon par Ictinos, Callicratès et Phidias, 447-432 AC


- Le mieux réussi, considéré comme idéal, proportions parfaites : nombre d’or et sa racine
carré
- Phidias : ordonnateur général, les deux autres : architectes et mathématicien
- Construit après la destruction du premier par les perses avec l’argent des guerres.
- Il est en reconstruction aujourd’hui, passé à la cire pour les rendre encore plus brillant.
- L’entrée se trouve à l’arrière sur le plan.
- Il n’y a pas d’orientation définie pour les temples grecques.
- Corrections optiques, légèrement enflé de leur tracé et l’entablement du temple est
légèrement bombé de 7cm
=> cela suffit pour avoir un temple horizontal et des colonnes aligné.
- Colonnes intérieures ionique
- Polychrome : le fond du fronton en rouge vif, costumes des dieux en vert, jaune pétant,
bleu pétant pour les triglyphes. Frise intérieure juste avec dessins et extérieure avec
triglyphes et métopes.
- Des acrotères.
- Tambours des colonnes pas cimenté mais avec systèmes de scellement
- Espace recouvert d’une fine couche de plâtre, un bloc de bois et une cheville.
- Technique de solidarisation et sismique car bois est un matériau élastique. Tenon et
mortaise en bois. On a l’impression que c’est du bois frais.
- À l’intérieur, une statue chryséléphantine d’Athéna

14. Paestum, second temple d’Héra, 440 AC


Temple dorique car Grèce continentale

Autres temples de petites dimensions =>

15. Agrigente, temple de la Concorde, 430 AC

16. Bassae, temple d’Apollon, 429 AC


- première colonne corinthienne.
- particulier : colonnes ioniques collés aux parois latérales du naos.
- Dans le fond une colonne avec un chapiteau proto- corinthien. Est-ce un essai ? est-ce que
c’est une question de stabilité ?

17. Athènes, temple d’Athéna Niké, 427 AC


- Proportions parfaites et temple ionique.
- Au fur et à mesure du temps : la frontière ionique-dorique s’estompe.

18. Ségeste, temple inachevé, 425-416 AC


- Temple grecque mais pas construit par des grecque
- Ville appartenant à une population locale. (Sicile)
- Inachevé : pas de cannelures sur les colonnes, la base oui et pas de murs pour le naos et on
voit encore les tenons.

19. Athènes, Érechthéion, 421-406 AC


Complètement irrégulier car reprend un certains nombres d’éléments sacrés
- l’olivier d’Athéna : cour qui la renferme
- le tombeau de Cécrops : tribune avec colonnes de cariatides, féminisation de l’ordre
ionique.
- Temple ionique, façade ionique
=> Majorité des temples rectangulaires mais aussi circulaire

20. Delphes, Tholos de la Marmaria par Theodoros de Phocée, vers 370 AC


=> Même principe, colonnade périphérique qui entoure un naos

21. Éphèse, le second Artémision, 7 merveilles du monde, 350-250 AC


- Premier tambour sur la base qui était sculpté.

22. Sardes, temple d’Artémis, 3ième siècle AC


- Grandes dimensions

23. Didymes, temple d’Apollon, 3ième s AC


- Inachevé à cause d’un tremblement de terre
- 2m de diamètre pour les tambours
- Emmarchement en façade permettant d’accéder autour de la partie centrale du temple.

24. Athènes, temple de Zeus Olympien, 174 AC – 132 PC, par Cossutius
- dernier temple construit
- chapiteau corinthien (le seul)
- architecte Romain, vivait sous le règne de l’empereur Trajan.

25. Les descendants


- Certains des temples sont devenus des églises.
- Intérieur : ouvert dans le naos des arcades et bouchés les entrecolonnement pour former
une église avec une nef
- Temple romain : Maktar en Tunisie
- von Klenze, Walhalla (Allemagne), 1842
- Paris, église de la Madeleine
- Copie à l’identique sauf les couleurs du Parthénon à Nashville (1897)

3.2.2 Grèce : les fortifications

1. La poliorcétique = art d’assiéger les villes


 Cheval de Troie (une reconstitution)
 Le bélier : tête de bélier en bronze.
 Tour d’assaut (blindé poussé par des esclaves)
 Tortue bélière (blindé avec roue et bélier)

2. Les machines de jet


Au moment des guerres entre carthaginois et grecques en Sicile
=> démolir les tours de fortification : machines à jets utilisés dans les tours
Solution : tours curviligne ou les projectiles pouvaient rebondir.

3. Principes immuables de la fortification

A) Protection / Obstacle
B) Problème de la porte
C) Commandement
D) Profondeur
E) Flanquement
F) Ostentation / Dissuasion
=> principes universels et intemporels

A) Protection/obstacle
- But fortification : protéger une communauté de danger extérieur et attaque
d’hommes/d’animaux
- Le geste instinctif de l’homme qui trace son périmètre défensif : tracer un cercle ou une
ellipse, comme le cercle magique tracé par les sorciers et les magiciens.
- Premières fortifications construites ou aménagées dès la préhistoire (néolithique) ont un
tracé linéaire et circulaire : fossé, levée de terre, palissade ou, plus tard, mur.
- L’enceinte ainsi réalisée fournit une défense passive.

B) Problème de la porte
- On ne peut pas se fermer hermétiquement, ni définitivement car il faut pouvoir quitter
pour chasser/cultiver, traverser pour les besoins vitaux => la porte est née
- ouverture= brèche et discontinuité dans la défense
=> portes points faibles
Ex. Manching, oppidum celtique, Trèves, Porta Nigra

C) Commandement
Le commandement = la capacité, du défenseur, de surveiller les alentours de l’enceinte, le
plus loin possible, et d’empêcher un assaillant de s’approcher de la fortification. (en
l’accablant de projectiles)

=> L’enceinte doit donc être haute, la plus élevée possible, pour remplir ces deux fonctions.
- Commandement naturel : une montagne
- Commandement artificiel : la tour

=> Avec le commandement apparaît celle de défense active (agir contre l’assaillant).

D) Profondeur
Défenseur doit retarder la pénétration de l’assaillant dans le périmètre défensif
=> multiplication des obstacles et de la ligne de défense : plusieurs lignes successives de
fossés ou de remparts
=> en respectant le commandement : lignes sont de moins en moins élevées quand on
s’éloigne.
=> La défense s’étale ainsi en profondeur.

E) Flanquement
Adversaire peut se trouver dans un angle mort, hors de vue des défenseurs.
Solution :
- faire longer une partie de l’enceinte avant d’arriver devant l’entrée : l’assaillant était forcé
de marcher en longeant la muraille et de présenter aux défenseurs son flanc non protégé par
le bouclier.
- tracé en de l’enceinte en crémaillère, qui permet un flanquement complet.
- un placement de tours à intervalles réguliers et près de la porte de l’enceinte
=> tour carrée, polygonale, arrondie
- bouclier à gauche et épée à droite
 Flanquement vertical : protéger le pied de l’enceinte à partir de son sommet
 Flanquement horizontal : protéger les abords de l’enceinte par des tirs horizontaux
depuis les tours

Ex. Magzaliah, 6.500 AC (premières fortifications)

F) dissuasion et ostentation
=> démonstration de force et de pouvoir : portes très ornées, fentes de tirs multipliés
=> ne me touche pas je suis plus fort.
=> Il y a des éléments qui ne servent qu’à ça et qui n’ont pas de raisons pratiques.
=> Un des non-dits de la fortification

G) Exemples
Porte d’Ishtar

Zagora, 900 - 700 AC

Aghios Andreas, 8e s. AC

Smyrne, 7e s. AC

- Athènes aux 5e et 4e siècles :


2 murs qui relient Athènes à son port (un sud et un nord)
Détails : la porte du Dipylon
=> maçonnerie de pierre en dessous et au-dessus de la brique crue : pour cela peut conservé
=> architecture de crise : architecture qui ne doit pas durer, construit en temps de crise donc
matériaux non pérenne (économique et solide), la poliorcétique

- Syracuse, forteresse de l’Euryale


Puissante
Lignes de défenses
Plusieurs phases de constructions jusqu’à la fin du 3ième siècle AC (ressemble au dessins de
Vauban, très sophistique)
Pentapylon : batterie d’artillerie, énorme structure pour catapulte qui jetait des projectiles
sur les attaquants.

- Marseille, enceinte
Ville grecque, a gardé des élements de foryifications

4. Adaptation au site
Exemples à Héraclée du Latmos, Ségeste
=> encoches dans le rocher pour y asseoir les amorces des assises de pierres variées
5. Les plans
Exemples à Priène, Éleuthères, Kydna
=> plans différents, pas de plans standard

6. L’appareil des murs


=> variable
- Tirynthe, Mycènes (1250 AC) : appareillage cyclopéen
- Samos (4ième-2ième s AC) : pierre de taille
- Pergame (3ième s AC) : moellons simples
- Gela (4ième-3ième s AC) : soubassement en pierre et maçonnerie en terre crue, comme à
Athènes.

7. Les tours
- Kydna (3ième siècle AC) : tour à cheval sur l’enceinte en oblique
- Perge : ouvertures de tirs de grandes dimensions
- Asiné : tour polygonale
- Aegosthenès (4ième s AC) : tour avec angles abattus pour dévier les boulets de catapultes
avec bossage (surface en relief, brute de taille)
=> en théorie pour dévier les boulets de catapultes MAIS le relief accroche le projectile et ne
le fait pas rebondir.
- Tour ronde

8. Porte
Ex. Mozia et Messène, porte d’Arcadie
- forme : deux massifs, rentrant de courtine
- sas intérieur
- porte flanqué de deux tours et double sas qui longe la muraille
- porte dans un rentrant dans la muraille
=> C’est ce type de portes qui se diffuse dans d’autres cultures.
=> Portes monumentales : impressionner l’ennemi car point de passage : élément de
dissuasion.

9. Murs et couronnement
- Sidé
Ressemble à un château médiéval
Contrefort qui supporte le chemin de ronde double.
Fente de tire de formes différentes, et créneaux.
- Messène, fentes de tir

3.2.3 Programmes civils

=> très variés, plus que les autres civilisations


=> apparus au 7-8ième siècle AC, il faudra attendre avant qu’il soit construit de manière
pérenne, les premiers étaient construit en bois

Théâtre
Odéon
Bouleutérion et ekklesiasterion
Stoa
Trésor
Mausolée
Maison
Bain publiques

A) Le théâtre
= des pièces qui racontent l’histoire des dieux et joue en l’honneur des divinités, comme au
Moyen-Âge ou les pièces parlaient des mystères et de la religion. On y jouait principalement
des tragédies.

- Épidaure, l’idéal, début 3ième s AC


En pierre
Acoustique phénoménale, on entend craquer une allumette jusqu’au dernier rang.
Comme tous les théâtres grecques, adossé à une colline : creusé dans un demi-cercle
excavée.
12 000 spectateurs
Gradins avec un accès par les bas
Fauteuils réservés aux prêtres et magistrat de la cité, plus sophistiqué
3 ou 4 heures d’affilés sur de la pierre => on venait avec son coussin
Partie circulaire : orchestra (< orchestre de nos jours) , parfois un cercle, parfois un demi-
cercle. Là se tenait le chœur (danse et chant).
Derrière l’orchestra : proscenium, la scène des acteurs, très peu élevée.
Derrière le proscenium : la scène (décors et derrière coulisse), ou le mur de scène
=> trois éléments juxtaposé sans lien matériel.

- Théâtre de Pergame
10 000 places
Sur la montagne qui supporte le palais de Rois Héllénistiques
Cercle en noir : ancien orchestra

- Delphes
5000 places

- Priène
6500 places pour citoyens mâle, grecques très sexiste et machiste

- Ségeste, Géla, Taormina


=> Théâtre grecque dans les colonies : marqueur de civilisation, Sicile
Ségeste, occupé par une civilisation autochtone

- Syracuse
Beau siège ornée de pattes de lions, conservée, probablement du Tiran du Syracuse.

A partir du 3-2 siècle PC : on voit des comédies aussi


B) L’odéon, création en réalité romaine (IIe-IIIe s. PC)
= petit théâtre
- Au centre une fosse d’orchestre entièrement maçonnée
- En général couvert
- Les romains n’ont pas développé cela chez eux mais seulement chez les autres.
- Un peu ambigu niveau programme : concours de chant et de paroles, déclamateur
(On pouvait les remplir d’eau pour meilleur réverbération)
- Priène, Syracuse, Aphrodisias, 1.700 places

C) Ekklesiasterion, (ca 625-300 AC), 7.500 à 8.000 personnes


- Édifice d’assemblée pour le peuple
- Après le 4ième s, on en fait plus car monarques comme Alexandre le Grand, il n’y a plus de
petites citées, on s’en fou du peuple.
- édifice circulaire à ciel ouvert pour confrontation des opinions.

D) Bouleutérion
- lieu de rassemblement des magistrat qui gèrent la cité (conseil communale)
- plus petit que l’odéon : des dizaines de personnes
- Complètement fermé : car il faut pouvoir les tenir même s’il pleut.
- Autel sur lesquels on disposait des sacrifices
- Ex Priène, 250 personnes ; Milet ; Termessos => pilastres ionique, car c’est la région et des
tremblements de terre ont cassé les gradins

E) Stoa : la grande galerie


- programme commercial : galerie ou pouvait se tenir les commerçants à l’abris qui venait
sur l’agora pour échanger leurs produits.
- Assez tardifs.
- Propagande politique car offert par des rois, personnes puissantes.
(comme stade chinois pour les jeux olympiques : ‘on est les plus beau et les meilleurs’)
- Bâtiment à deux registres : une double galerie : à l’arrière des boutiques, réserves,
commerçants permanents.
- Photo actuelle : reconstruction de la Stoa du 3ième AC.

F) Trésor : ‘la banque’


- ressemble à un temple, car ce sont des banques sacrées : coffre-fort de la ville
- Trésor des athéniens dans le sanctuaire de Delphes, sanctuaire panhellénique
- Endroit sacré avec une enceinte
- Toutes les citées grecques ont eu leur banque, elles y disposaient en sécurité totale leurs
possessions financières (statues, lingots,….)
- Une pièce en pierre fermée avec un péristyle de deux colonnes, le tout fermé de grilles en
bois.

G) Mausolée : tombeau monumental


- Lié à la mise en exergue d’une famille/dynastie importante ou personnage important.
- Le monument éponyme : celui du roi Mausole à Halicarnasse, 353 AC, 45 m de haut, une
des 7 merveilles du monde antique.
=> En partie détruit et puis réutilisé pour faire de la chaux et construire leur forteresse au
bord de la méditerranée.
=> Socle massif
=> Persée d’une porte et d’une galerie
=> Colonnade gigantesque avec statues au centre statues dorées à la feuille d’or sur la
toiture en pierre.
=> Marquait le paysage de la région

H) Bibliothèque
- Apparaît tardivement, dans villes hellénistique
- Offert par le souverain pour s’attirer les bonnes grâces de la population.
- Rayonnage tout le long du mur.
- Pergame, là ou on a inventé le parchemin, également des rouleaux et aussi des codex (ce
qui ressemble à nos livres).
- Installé à proximité de l’agora (place publique).

I) Maison privée
- Fermée sur l’extérieur (peu d’ouvertures) et concentrée sur l’intérieur.
- Accès par un couloir puis espace centrale autour duquel toutes les pièces sont organisées
pour que le magasin donne sur la rue.
- Enferme un péristyle ; jardin intérieur, bordée d’une colonnade, bien souvent des colonnes
doriques.
- Colonnes en pierre, murs avec base de pierre mais reste terre.
- Ex. Morgantina, Megara Hyblaea, Solonte, Délos, Olynthe (lire petit textes)

J) Les bains publiques


- Les maisons grecques ne disposent pas toujours d’une salle de bain ou d’un point d‘eau.
- Bains de Karnak (Égypte), ont été hellénisé
- Pour se laver et pas pour s’amuser.
- Des baignoires assises.
=> On y va pour faire sa toilette, homme d’un côté et les femmes de l’autre.
- Un certains nombres de bains en grande Grèce
- En Sicile et Grèce continentale : dispositif de chauffage par le sol
- Voûtes constituées de terre cuite creuse pour une atmosphère confortable et chaude :
isolation thermique

Conclusion : c’est au grec qu’on doit l’ordonnancement, il en reste toujours quelque chose
aujourd’hui.

Le monde romain
Géographie et chronologie

Culture romaine trois époques


- période étrusque (dominaient une grande partie de l’Italie avant les latins) : 8ième-3ième s AC
- république romaine : 509-31 AC
- Empire romain : 31 AC – 476 PC
=> Après 476 l’architecture romaine va se perpétuer, il n’y a pas de rupture, plus nuancée,

Géographie
Toute la méditerranée est romaine à différents niveaux et époques, parfois très
temporairement mais l’architecture romaine va se diffuser jusqu’au désert du Sahara et la
frontière avec Danemark.

La construction et l’architecte

1. Autres cultures :
Proche orient : brique crue et cuite
Égypte : pierre polychrome pour les constructions importante (dieux et morts) et terre crue
pour les constructions des vivants
Grèce : pierre bâtiments publiques et temples et pierre et brique pour maison

2. Romains :
- Architecture bon marché car entièrement en pierre c’est impayable, de plus avec les
esclaves qui font du béton (plus facile que de tailler de la pierre), ils économisent beaucoup.
- Noyau du mur fait de n’importe quoi puis on plaque du décor, plaques de pierre, de
marbres, enduit,…
=> Architecture de plaquage
- créent la coupole
- utilisaient abondement la voûte, des vraies voutes clavés
- Béton non armé avec de la chaux et non du ciment de Portland comme aujourd’hui, de la
pouzzolane qui est une poudre de matériaux éruptif, aussi dur que du béton moderne.
- Opus mixtum= appareil mixte brique et pierre et on le retrouve encore au 12ième siècle en
France.
- Opus caementicium= éléments en pierre noyés dans le mortier et ciment
- Opus vittatum = en bandelettes
- Opus reticulatum = maille de filet de poisson.
- Opus sectile pour le sol = on a coupé des morceaux de marbres ou de pierres qu’on a polies
pour des motifs fleuri.
- Les enduits c’est fabuleux pour recouvrir des murs moches.
=> Enduits qu’on peint.
=> Enduits thermique et hydraulique (chauffage par le mur
Les placages
- plus ancien arc de triomphe : en travertin, des trous dans ces blocs : traces des encoches
qui recevait les plaques de marbre. ( Arc de Drusus, 1er siècle)
- (Panthéon, 2ième s) il reste des traces de plaques
- Ex. Curie, Rome (3ième s) ; Arc de Constantin (4ième s) ; Evora, Portugal, temple (2ième s)

3. Vitruve, 1er s AC/PC (Marcus Vitruvius Pollio)


- Contemporain d’Auguste
- De architectura libri decem : plus ancien manuscrit date du 8Ième siècle PC. Images dans
l’édition sont des images tardives du Moyen-âge/ Renaissance
=> traite de l’usage des ordres, hiérarchisation des ordres, machines de guerres, grues,
échafaudage, matériaux, …
=> inspiré par la culture grecque donc en faite parle des deux (grecque et romaine)

Architecte romain => un fonctionnaire

Les ordres et le temple

4.2.1 Les ordres : influence de la Grèce

- Préférence pour le corinthien


- Ajout de l’ornementation
- Utilisé comme décor, plus comme structure, celle-ci étant basée sur la voûte et la coupole.
Quelques colonnes porteuses mais plus comme décoration.
- Architecture impériale : le corinthien participait à la magnificence de l’empereur.
On parle parfois de baroque romain : architrecture très expressive.

 Colonne dorique à la romaine :


=> chapiteau avec abacle, coussinet avec motif d’oves et rinceaux de feuillages, polychrome

 Chapiteau corinthien type sous Domitien


=> feuilles d’acanthe

 Création du composite : arc de Titus (1er siècle)


=> Grosse volute de l’ordre ionique et les feuillages du corinthien.

 Canonisé à la renaissance
- Toscan < colonnes étrusques avec fut lisse
- Dorique
- Ionique
- corinthien
- composite
=> on a simplifié les futs.

4.2.2 Le temple

 Double influence : du fond étrusco-italique et du fond grec


- Influence locale
- Fonds culturels se mélange
- Utilisent des colonnes comme élément porteurs
- Urne funéraire en temple étrusque (construit en bois et en terre) : péristyle à colonnade,
sur un socle élevé accessible par escalier

 Triade capitoline (Jupiter, Junon et Minerve), un élément romain


Tripartite, trois scella, petites dimensions, pas le grand temple grec.
Colonne en façade
Ex. Cosa, le capitole (partie la plus haute de Rome)

 Les temples étrusques


 Les temples 2ième -1ier siècle AC
 Temple rond
- chez les Grecs il y en avait peu
Ex. Temple d’hercule (époque républicaine) ; Thuburbo Majus ; Temple de Vesta
On en trouve partout.
Ils utilisent des ordres variés.

- Le Panthéon, 118-128 PC
Temple impérial
Construit en brique et voûte en béton.
Le béton est creusé d’une série de carré : effet d’optique, les différents retraits n’ont pas les
mêmes dimensions.
Système de niche avec des colonnes
Pilastres engagées dans la paroi : c’est du décor, aucune fonction porteuse.

 Temple rectangulaire
- mêmes caractéristiques
- Temple de Portunus sur le forum boarium (marché au bœufs), 100-80 AC
Conservé car transformé en église. Sur le côté colonne ionique, seulement du décor.

- Makthar (180 PC)


Retrait entre chainage d’angle et maçonnerie montre la présence d’un enduit.
- Sbeitla (2ième s PC)
- Nîmes, « maison carrée »
Plafond à caisson
- Baalbeck, temple de Bacchus et de Jupiter
Temples monumentaux liés au culte des dieux orientales
Plus proche du modèle grecque que du temple romain.
Podium plus haut que le temple grecque, juste un accès.

=> Un temple romain : ce n’est pas la résidence du dieu, tout le monde peut entrer. C’est un
dieu qu’on représente sous la forme d’une statue.

Les fortifications

 Régularité du camp transposé aux forts permanent


- camp romain, non permanent : pour une légion de 5-6 mille hommes, construit le soir
=> Tentes entourés d’une barrière (bois) et fossé.
=> 4 entrées deux axes principaux (nord-sud, est-ouest, comme les villes des étrusques)
=> Carrefour des deux : tentes du général et puis les autres tentes.
=> Vont être transposé à des camps permanents pour faire faces à des barbares. `
Il va être pérennisé et ce modèle va perduré.

 Fortifications non permanentes en terre, bois et cailloux


= Fortifications passagères, provisoire
- matériaux locaux
- Autour des villes pour les assiégés.
- Système sophistiqué : trou de loup, trou conique avec des branchage pour piéger l’ennemi.
=> On continue à retrouver cela après.
- Ex. Alésia et Massada

 Forts permanents
- avec château médiéval dans le coin, cela ressemble beaucoup au forts médiévaux.
- Un en Afrique un en orient
- Ex, Dorchester, règne de Dioclétien et forts du Limes syrien et lybien.

 Enceintes urbaines immenses


- fortifications urbaines construit pour et par des militaires
- fonction ostentatoire : j’appartiens à l’empire romain, j’ai une enceinte.
- Enceintes flanqués de tours circulaires et semi-circulaire.
=> Pas besoin de défendre car pax Romana, les barbares sont très loin donc qu’une fonction
ostentatoire.
- Ex. Fréjus

 Murailles stratégiques et ses « milecastles »


- Muraille qui fait la frontière.
- Ex. le mur d’Hadrien, écosse
=> Ces murs n’ont pas fonctionné, ils ont été franchi et l’Angleterre a été abandonné par la
Rome au 5ieme PC.

 Rome muraille et « agger » serviennes (4ième s AC)


- blocs de travertin
- adossé à une terrasse (l’agger), linéaire, épaisse, précédée d’un immense fossée.

 Rome, mur d’Aurélien


- Dans un contexte de défense
- Tours carré
- Porte soigneusement fortifiée, en pierre et flanqué d’énormes tours.
- A servi à la ville de Rome jusqu’au 19ième siècle.

 Tours carrées, circulaires ou curvilignes régulièrement espacées.


- Le long des enceintes romaines
- Ex. Carcassonne, Rome, Fréjus

 Portes monumentales
- Ex. Autun, Rome, Pérouse, Xanten, Trèves : Porta Nigra
- On a trouvé du décor.
- Porte étrusque : Péruse.
- Démonstration de la force, ostentation et dissuasion.

Les monuments publiques

=> les plus vastes, plus nombreux du monde antique en architecture.


=> Issus de la Rome impériale principalement : 31 AC jusqu’au 5ième siècle.
=> Classés dans la catégories bâtiments publiques politiques : programme de propagande
impériale à telle ou telle cité.
4.1.1 Loisirs

1. L’amphithéâtre
- Départ : bâtiments provisoires comme le théâtre grec
- Le premier, Forum Romanun : des gradins de part et d‘autres avec des combats de
gladiateurs (reconstitution de combats)
- 52 AC, double théâtre en bois construit par Curion : pivote pour former une éllipse formé
de deux demi-cercles et constituer un amphithéâtre, mais pas d’autres traces que le récit de
Pline l’ancien. (Lire texte slide 48)
- Enfin : l’ellipse avec deux foyers
=> permet à tous les spectateurs d’avoir la meilleure vue possible sur l’arène.

 Amphithéâtre de Pompéi, 80 AC
- Le plus ancien
- Entièrement en brique, appuyé sur une série d’arcade, qui supportent les gradins
(la cavea).
- Peinture pompéienne : la scène met en contexte une révolte des gladiateurs.

 Rome, Colisée, 70-96 PC, 50.000 places


- Le plus célèbre, un des plus grand, majestueux.
- juste à côté d’une statue colossale, Le colos, statue d’Apollon avec les traits de
Néron.
- 4 niveaux en façades.
- met en œuvre la hiérarchisation des ordres de Vitruve : du plus simple au plus
complexe, raffiné en montant
=> Toscan (fut de colonne lisse) -> ionique -> corinthien -> pilastres a chapiteau
corinthien
=> Aucune fonction portante, c’est du décor
- Série de consoles en registres horizontales sous la corniche du colisée.
- Corniche percée de trous pour accueillir les voiles pour protéger la cavea de la pluie
et du soleil.
- Béton, tuf
- Trous : éléments d’accroches des parements de marbres
- Système de velums (voiles) : marins spécialisé dans les voiles de navires et cordages
- Circulations extraordinaires : permettaient en très peu de temps d’évacuer les
spectateurs
- Voûte d’arrête, en grand claveaux de tuffes.

Spectacle : gladiateurs, mise à morts de chrétiens, gladiateurs et bêtes de fauves.


Reconstitution de bataille.
Spectateurs restaient jusqu’à deux jours sur place : endroit de vie.
Les femmes ont accès à l’amphithéâtre, comme elles ont accès aux autres
établissement de loisirs. (>< grecs)

Sols : vaste ensemble de salle en dessous du niveau de sol de l’arène. Couverts par
des planchers en bois recouvert par du sable.
Loges des gladiateurs, prisons pour les esclaves et chrétiens, les cages des bêtes et
les machineries qui servait aux jeux de scènes (trappes pour faire surgir des
personnages, ascenseurs pour faire monter des éléments de décors sculptés). Tout ça
par un ingénieux système de poulies car on a retrouvé des contrepoids.

D’autres conservés, on en retrouve dans quasi chaque ville du monde romain.

 El Djem
- appareillés en grande pierre de taille, pas de parement car suffisamment beau.
- Hiérarchisation des ordres.
- Simple fosse au centre avec deux ouvertures pour des montes charges.
- La cavea a disparu quasi

 En France : Grand, Nîmes, Arles

2. Le théâtre

>< grecs : pas lié à la religion mais lieu d’amusement, plus de comédies, des fables, des
choses rigolotes.
C’est le même modèle mais il y a des différences (demi-cercle et 3 portes qui donnent sur la
scène
Image : épidaure en haut et théâtre romain en bas
Différences
Grecs Romains
Adossé à une colline Bâtiment hors sol, unitaire
Circulation extérieure entre gradins Accès aux gradins via un escalier extérieur
ou circulation intérieure.
Décor moins sophistiqué Bâtiments de décor sophistiqué
Chœur Pas de place pour le chœur
=> Acteurs romains : ce sont des professionnels , on a besoin de loges

 Rome, Théâtre de Marcellus 43-11 AC


- Fin de l’époque républicaine
- Aujourd’hui engloutis dans des maisons privées.
- Scène très élevé monumentale, au milieu se trouve souvent la statue de l’empereur ou
le mécène qui finance la représentation ou la construction du théâtre.

 Orange, 1er siècle PC, 9000- 10 000 places


- Un des plus beau
- Structure du théâtre en pierre/brique et puis orné.
- Tout le décor du mur de scène a disparu.
- Statue d’empereur Auguste dans la niche centrale.
- Bâtiment contient toutes les machines qui servent au théâtre, écurie pour des chevaux.

 Dougga, Tunisie, 168-169 PC, 3 500 places


- Reste du bâtiment de scène.
 Bosra, Syrie
- Pierre volcanique assez dure, bien conservé
- Colonnade pour les spectateurs moins aisé et devait amener leur pliant.
- On a remplacé la statue par l’empereur du pays.
=> Les bâtiments ont toujours le même but. Il y avait un concours de théâtre qui était
organisé par l’état syrien.
- Toute la façade ornée de colonnes rapporté en marbre, calcaire, peinture.
- Fauteuils plus décoré.
- Grande console percée de trous pour les velums

3. Le Cirque
 Circus Maximus, 6ième s AC
- Le plus beau, le plus fort : circus maximus
- Tradition qui remonte de la période républicaine (course de chars)
- Au pied du palatin avec les résidences des personnes du pouvoir.
- Courses de chars : les accidents sont funs, c’est ce qui plaît aux spectateurs
- Sur le relief : loge de l’empereur au pied du palatin
- Au milieu= spina (épine dorsale du cirque) obélisques et structure là ou prenait place
les juges et on trouvait des éléments d’offrandes de l’équipe qui avait gagné, sacrifices
au dieu.
- Rome a été utilisé comme carrière après pour cela qu’il reste peu.
- Partie courbe : brique avec voûte et ornement.
- Cela prend beaucoup de place donc on les trouve en périphéries tout comme les
amphithéâtres. Aussi dans d’autres villes.

4. Les thermes
Plus ou moins comme chez nous et les hammams turcs : on y va pour une journée. Il y avait
des jours pour des hommes et des jours pour les femmes.

 Thermes de Caracalla
- thermes impériaux immenses
=> Il y en avait dans toutes les villes du monde romain.
Extérieur : des boutiques
Intérieur : Bâtiment principal avec les trois grands types de bains
Frigidarium : eau froide, partie centrale
Caldarium : eau chaude
Tépidarium : eau tiède
Sudatorium : ancêtre des hammams et saunas.
Zones juste pour les hommes, juste pour les femmes.
Chauffés par le sol et alimentés par des esclaves.
Il y a d’autres activités
- Partie principale : structure immense en brique/béton.

 Thermes de Dioclétien
- Même forme que ceux de Caracalla
-Trois fois la taille du forum de Trajan
- Conservés car on les a transformés en églises et on peut donc encore voir le décor
auquel on a rajouté des peintures religieuses.
- Ici la grande piscine d’eau froide était à l’extérieur.

 Thermes de Pompéi
- Plus petit car ville plus petite.
- Décor plaqué.

4.4.2 Hydraulique

1. Les aqueducs
- C’est de l’ingénierie
- Partout dans le monde romain.
La majorité des canalisations étaient creusé/maçonné dans le rocher, dans le sol.
=> Canalisation suspendue : aqueducs

 Pont du Gard, 1er siècle


- Pas un pont de base mais a été doublé par une route.
- Cesse de fonctionné au 6ième siècle car il n’y a plus d’ingénieur qui connait le système et
car le canal a été complètement bouché par des compressions calcaires.
- Signes d’inachèvement : tenons
- Pas d’ornement car architecture plutôt technique mais la descente de forces a été
soigneusement pensé

 Aqueduc de Carthage, après 122 PC


- longueur de 132 km

=> mortier hydraulique car il devait être étanche


=> alimentaient des installations parfois proto-industriels.

2. Les moulins
 La meunerie de Barbegal, Arles, 2ième s.
- 14 moulins a blés actionné par une roue
- entailles dans la roche pour faire passer l’eau
- L’aqueduc se trouve au-dessus du site.
- Alimentait plusieurs villes en blé et en pain.

3. Nymphées et fontaines
Ce sont des points d’eau en ville, ou arrivait l’eau via les aqueducs.
Seulement des fontaines privées dans les palais impériaux.

- fontaines : tout type possible : simple vasque au coin d’une rue, bac, fontaine
monumentale.
Ornement pas nécessaire à la structure => ostentation.
Publique, tout le monde y accède.
- nymphées : fontaines publiques liées au culte de l’eau, nymphes qui protégeaient les points
d’eau.
Comme un petit temple ou simple fontaine.
On les trouves partout

=> témoignages d’appartenances culturelles. Il était important de montrer qu’on était


désormais romains (Colonies).

4.4.3 Les monuments politiques


1. Arc de triomphe
= construction sous laquelle une personne passe sous le triomphe pour entrer dans la ville.

 Arc de Drusus, Rome (9 AC)


- Le plus ancien
- Sur la via Apia
- On a construit cela pour montrer qu’il était un grand conquérant.

 Arc de Titus (au sud du forum romanum), Arc de Septime Sevère (au nord)
- sur la via Sacra qui allait du capitole au forum.
- Première fois des chapiteaux corinthien.
- Attique : inscription dédicatoire : il est le plus grand, le plus beau, le plus fort,…

 Arc de Marc Aurèle


- arc tripartite, montre ses victoires sur les barbares.
=> Célébrer la gloire de l’empereur.

 Arc de Constantin
- il aurait piqué des éléments d’autres bâtiments publics pour se les approprié. =>
Polychromie.

 Arc de janus ou « quadrifons »


- quatres ouvertures.
- Lien entre le forum boarium et forum romanum.
- On l’a transformé au moyen-âge en forteresse. Dans les niches il y avait des statues.
- Tufs : trous d’accroches placages de marbre

=> On en trouve Partout.

 Tunisie (Sbeïtla et Maktar), Orange


- tous le même schéma, attique développé, une arcade simple/triple pour passer.
- Un témoignage d’appartenances culturelles.

 Arc de Caracalla à Tebssa


- 4 arcades qui s’entrecroisent

=> Typiquement romain, il n’y en avait pas avant ni après.


2. Les colonnes

 La colonne de Trajan
- la base : un tombeau ou se trouvait l’urne avec les cendres de l’empereur.
- Sur la colonne : les scènes de la victoire sur les Daces. Ces reliefs étaient peint pour une
meilleure lisibilité.
>< Celle de la concorde (Napoléon) n’est pas un tombeau et celle de Trafalgar square
non plus.

 Colonnes de Marc Aurèle


- avec ses victoires.

=> A paris les arcs de triomphe et colonnes c’est pour le même but, commémorer les
victoires de napoléon.

3. Lieu de réunion : la curie romaine


- construit par César et restaurée sous Dioclétien.
- lieu de réunion du Sénat : organe législatif de la république et organe consultatif sous
l’empire.
- Décor extérieur et porte en bronze non conservés.
- Quelques traces à l’intérieur.
- Il reste l’opus sextile au sol.
- Distribution intérieur : comme le parlement anglais et le parlement wallon (mais là c’est
parce qu’on n’avait pas le choix).
- Portes ont été transféré à une église : étoiles à huit branches.

4. Basilique
- Le lieu où on rend la justice au nom de l’empereur et aussi les transactions commerciales
- Un grand bâtiment ouvert.
- Galeries à colonnade avec un rôle fonctionnel et culturel

 Basilique Ulpia

 Basilique de Maxence
- en brique et en béton couverte de voutes et de coupoles à caisson octogonaux
- recouvert d’un décor.

 Basilique de Constantin, Trèves


- temple protestant aujourd’hui.
- Dans l’abside l’empereur jugeait les actions juridique et commerciales en cours.
- Toiture sur charpente.

5. Bibliothèque
- Inventés par les Grecs
- Les bibliothèques conservés en Anatolie, porte le noms de leur donateur, propagande de la
richesse.
- Cela ressemble à une fontaine monumentale.
- Même schéma que celles de l’époque hellénistiques.
- Armoires murales avec les codex et les papyrus.
- Galerie décorative.

4.4.4 Commerciaux

Forum :
Fora impériaux ont été ajouté au fora républicains ( le forum romanum) par chaque
empereur
Ex. Forum romain et forum de Pompéi

 Forum de Trajan
- le plus vaste
- temple qui n’a jamais existé
- basilique judiciaire
- marché couvert, une galerie commerçante avec voute en plein cintre, brique et
plaquages de tufs
- bibiothèque et boutiques assez luxueuses.
Macellum : sur le forum, le marché couvert (comme la Stoa chez les grecs, sauf ici bâtiment
complet).

Dans d’autres villes on construit des portiques à côté du forum.


Portique qui est dédoublé ou pas et qui fait le tour du forum.
Ex. Milet, Thuburbo Majus
Ex. Arles : cryptoportiques : deux niveaux, niveau du bas : espaces de stockages que les gens
avaient.

Récapitulation
Message principal : propagande
Période de la production architecturale publique : l’époque impériale pour la plupart.
Bâtiment technique : économe, rapide
Tout ce qui est décor c’est ajouté.

L’architecture domestique

4.5.1 Le palais

- privé ET publique
- bâtiment carré avec colonnade (péristyle) en bois et en pierre :
Ex. Murlo (6ième s) ; Rome, Regia (8ième siècle)
- palais impériaux se trouvaient sur le mont Palatin (<palais)
=> car la famille d’Auguste possédait une maison dessus. C’est sa maison qui devient le
palais impériaux.
- Décorée le plus luxueusement possible
- Jardins : fontaines, plantations exotiques
- Colonnes en marbres.
- Mini thermes, mini théâtres, mini cirque pour l’empereur, ses familiers et ses
collaborateurs.
- Lieu pour le sport
- En brique : mais pas un matériau noble ; donc emballé avec des matériaux plus précieux.

 Domus Aurea de Néron


Dans sa mégalomanie il
- érige une statue ‘colos’
- après l’incendie de la ville, tout près, un palais extraordinaire
=> en partie détruit sous Titus, entamé par les bains de Trajan, engloutis par les
aménagements de la ville de Rome.
=> reste galeries souterraines, découvertes lors d’une reconstruction au 16ième siècle =>
donné lieu au décor de grotesques de la renaissance.
=> On a des descriptions : salle à manger tournantes : roues en bois actionné par des
esclaves. Marbres partout. Statue qu’il a prise pour lui. Décor sur voute.

 Palais de Dioclétien à Split


- Split -> Spalato : palais
- Temple romain, fortifié qui sera la ville médiévale de split.
- Fortifié car dans une situation d’insécurité extérieur et intérieur.

4.5.2 La maison romaine

1. Origine : Italie et la Grèce


Ce sont les étrusques qui ont gouverné Rome jusqu’en 509 AC, les romains sont arrivés.

- Maison étrusque : une seule pièce en bois et en pierre (urne funéraire)


- Tumulus étrusque : tombes avec des voutes décorées.
- Tombes qui imitaient la demeure des vivants
Ex. Tombe étrusques à Pérouse et à Cerveteri
=> Il y a une parallèle entre celles-ci et la maison « italique ». La maison à atrium avec au
centre l’impluvium (eau de pluie qui tombe) et boutique qui donnent sur la rue.

La « domus gréco-italique » type : Pompéi, maisons des Vetti


- Atrium
- Péristyle : colonnade et jardin
- À Glanum on a rassemblé l’atrium et péristyle dans un même endroit.

2. L’équipement
- Maisons parfaitement équipées d’évacuation d’eau, chauffage central par le sol alimenté
par des esclaves.
- Latrines publiques dans la rues ou latrine privé.
=> on les appelait les vespasiennes car l’empereur Vespasien a mis des impôts sur les latrines
publiques car les gens ramassaient les excréments et se faisaient un fric de dingue.
- hypocauste, égouts
- Fenêtres : verre à vitre ou structure de clair bois.

3. Décor de la maison : mosaïques


- Au sol
- décor retrouvé dans la Villa de chasse en Sicile (Piazza Armerina)

4.5.3 La villa (maison de campagne)

 Tivoli, villa d’Hadrien


-palais mais les fonctions impériales sont réduites
- les fonction récréatives sont présentes, de loisirs.
- « Théâtre maritime », modèle réduit de la Villa, accès par des passerelles en bois
amovibles.

 Villa du Casale, Piazza Armerina


- Résidence de chasse
- Thermes, péristyle, deuxième cours, petit théâtre, lieu d’habitation, salle de réception.
- Grandement développé et élaborée.
- Villa tardive 3-4ième de notre ère.

4.5.4 l’habitat collectif : insula


= îlots, îles
- bâtiments de 4/5 niveaux ce qui permet de loger beaucoup de population sur un espace
réduit.
- Près du port de Rome, Ostie, plus grandes concentrations des immeubles à appartement.
- Infrastructures collectives : fontaines, boutiques qui donnent sur l’intérieur et sur les rues
extérieures.
- Techniques constructives sont les mêmes.

4.5.5 Le tombeau et le mausolée.


=> peut prendre toute une série de formes, basée sur celle des tombes étrusques

 Le monument éponyme : celui du roi Mausole à Halicarnasse


 Mausolée d’auguste, Rome
 Mausolée d’Hadrien qui est devenu une forteresse puis un palais sous les papes.
 Dougga, mausolée lybico-punique, 2ième s AC
=> décor romain mais influences lybienne et carthaginoise.
=> Superposition d’éléments et de structure, décorée
 Glanum, mausolée des Julii, 30-20 AC
=> Bas-reliefs qui montre les batailles
 Rome, tombe du boulanger, époque républicaine

Conclusion
=> On conserve pendant plusieurs siècles des techniques constructives.
=> On quitte l’antiquité mais on ne fait pas tout différemment.

Le Moyen-âge

« Style » et périodisation
Style= manière de faire en prenant en compte certains critères.
‘Style roman’ : il faudrait avoir deux ou trois critères pour faire rentrer des œuvres dans le
style mais c’est le plus petit commun dénominateur, donc pas ok.
=> Style : statique, figé
>< Courant : dynamique, le courant roman existe véritablement.

Périodisation
- Il y avait encore du gothique jusqu’à 1630 : le moyen-âge de l’histoire de l’architecture ne
coïncide pas avec me moyen-âge historique.

- ‘Moyen-âge’ : quelque chose d’artificielle


=> Datation : seulement depuis l’an 1000 que la datation se faisait à partir du l’an 0, année
de la naissance du Christ le 25 décembre. Donc les datations des actes officiels, des
chancelleries, de l’empereur de l’Allemagne,… sont fait par rapport à la fondation de Rome
et non l’an 0.
=> Antiquité tardive : le dernier empereur romain et charlemagne est empereur de saint
empire romain, tout fonctionne de la même manière. La limite n’est pas très clair.
= médiocre, terme qui vient de la renaissance. Siècle qui succède l’empire romain qui était
idéal culturel => cela a été dit par Pétrarque selon qui on doit revenir à l’antiquité
=> Ceci dans une période de troubles
- guerre de 100 ans fait ses ravages même si elle concerne seulement la France et
l’Angleterre, par les liens de mariages etc tout le monde est lié.
- Papauté se déplace de Rome en Avignon avec deux papes, voir papesse
- Peste

- Roman= architecture 11ième-12ièeme et prolongement 13ième


Définit en 1818 par Auguste de Prévôt, philologue, qui dit que toutes ces œuvres avec des
arcs en plein cintre, voutes, … cela lui rappelait l’architecture romaines.
Latin => langue romane : espagnol, français, italien, roumain
Roman => bâtiment qui lui paraissait découlé de l’architecture romaine.

- Gothique : terme plus ancien


Vasari fixe celui-là dans l’édition des vies des architectes et artistes de la renaissance.
Les Goths ont envahi l’Italie, ce sont des barbares, ont construit des églises avec une
abondance d’éléments tordus, dissymétrique vers le haut, tant différente de l’architecture
romaine, tant adoré.
=> Cela ne pouvait être que construit par des barbares car beaucoup de différences selon les
hommes de la renaissance.

- Période immense
1000 ans
5-16ième siècle

Au Moyen-âge, l’Europe occidentale était caractérisée par


 Morcellement du territoire
=> Royaume romain éclate dans des villes, états indépendants ; plus dans l’unité en
termes de mesures, de monnaies.
=> point commun la religion, chrétienne à des degrés divers, tardive ou pas (Scandinavie
et Angleterre plus tard) qui domine. Sauf en péninsule ibérique : arabe.
 On connait très peu le reste du monde mais il y a des contacts avec le monde
musulman, centre se bouge de la méditerranée vers le centre du continent mais il y a
des contacts avec cette méditerranée et avec l’Afrique subsaharienne.
Contact avec l’extrême Asie car la route de la soie a continuer à fonctionner.
 Outre-Atlantique on ne connait pas (Sud Afrique, Océanie,… )

- On ne passe pas d’un système constructif à un autre comme ça.

- Évolution des formes : renaissance, peinture et sculpture détermine cette évolution.


=> Au moyen-âge c’est l’architecture qui donne les grandes tendances de ces formes.

Architecture religieuse

Fin de l’empire romain et premiers édifices chrétiens

1. Origine du plan des sanctuaires chrétiens :


- plan centré (martyrium*, chapelle, baptistère) = mausolée mémorial des Grecs, salle
centrale des thermes, éventuellement temples ronds
*petite chapelle à la mémoire d’un saint.
- plan basilical, allongé (grandes églises) = basilique profane et non le temple romain
ou grec, les mithraeums, la synagogue ou la maison des chrétiens
=> Ce sont les premières basiliques qui donnent ce schéma type et qui perdure jusqu’au
20ième. Après cela on change cela car la manière d’accueillir les fidèles a changé, la manière
de prier,…

Origines : exemples
Mausolée éponyme du roi Mausole, mausolée d’Auguste à Rome, temple rond du forum
Boarium, le Panthéon (convertit en église), les thermes de Caracalla, les thermes de
Dioclétien (convertit en église),…

2. Géographie de l’occident médiéval


- plus grande expansion des Franc, descendants des gens de Germanie.
- Andalous : < Vandales
- Lombards : Italie, pour les Italiens, ils étaient les premiers unificateurs de l’Italie.
- Époque carolingienne (charlemagne) : reconstitution de l’empire romain avec des
populations considérés comme des barbares.

3. Premiers grands bâtiments religieux chrétien de plan centré


Une synthèse
 église de Saint-Sépulcre à Jérusalem : une synthèse
- construit sur le mont ou jésus a été crucifié.
- Deux parties : plan basilical et plan centré (martyrium : essentiel : emplacement de la
croix).

Un nouveau programme avec un plan centré


 Un baptistère primitif, Fréjus, 5ième s.
- le plus ancien
- Intérieur et extérieur : technique romaine
=> bandeaux de pierre, briques, voutes.

 Poitiers, baptistère Saint-Jean


- formes différentes entre celui du 4ième, 6ième et 11ième siècle.
- petits éléments de décors
- techniques constructives romaines.

Au centre se trouvait la piscine baptismale


=> avec des mosaïques : techniques romaines
=> comme la piscine centrale des thermes même si c’est plus petit.

Églises de plan centré


 Cologne, Saint-Géréon, ca 350
- plus ancienne : sous l’empire romain, sous le successeur de Constantin
- maçonneries ont été englobé dans des constructions postérieures.
- Niches comme dans le panthéon.

Mausolée de plan centré


 Mausolée de Sainte-Constance, Rome, vers 360
- Se base sur le panthéon et sur le mausolée, comme le mausolée d’Auguste.
- architecture impériale romaine : chapiteaux composites, décor des voutes mozaïques ;
mais avec symbolique chrétienne : ex. les putti qui récolte le vin (le sang du christ).

Nouveaux éléments symboliques religieux


- 12 pour les apôtres
- 7 pour les anges
-3
=> on utilisait ces éléments des saintes écritures pour le nombre de colonnes par exemple

 Chapelle funéraire : mausolée de Galla Placidia, Ravenne, ca 450


- En brique (architecture romaine)
- placé dans le prolongement du transept d’une basilique.

4. Basilique et ses origines

 La fausse piste du temple grec


- ex : Agrigente, temple de la Concorde
- ex : à Syracuse : une cathédrale dans un temple grec
- ex : Rome, temple de Portunus (dit de la Fortune Virile), 70-80.
- ex : Rome, église dans un temple : San Lorenzo in Miranda, dans le temple d’Antonin et
Faustine (141)

 Fausse piste : le Mythraeum, 2ième -3ième s.


- Culte de Mithra, un dieu oriental a été en concurrence avec les cultes chrétien.
=> Dieu du renouveau du soleil, sol invictus
=> pour son culte il y a un banquet et c’est à ça que sert le Mythraeum
=> culte secret de base, c’était interdit au femme. Alors que dans la liturgie de la messe
chrétienne pas.
=> on en trouve dans certaines catacombes mais cela s’arrête là.
- Ex. Rome, catacombe San Clemente & Carrawburgh (GB), reconstitution ; Carnuntum,
Autriche, reconstitution

 Fausse piste : la synagogue


- En Syrie : un mélange de synagogue, maison des chrétiens, …
- Petite niche c’est là où on tient la thora.

 Fausse piste : la maison des Chrétiens ou domus ecclesiae, Doura Europos (241)
- Eclesia : église
- Eclésiastérium : bâtiment qui rassemble tous les habitants d’une cité (grec)
=> la maison des chrétien qui les rassemble : intègre une petite salle de prière.

 Rome basilique de Maxence, début du 4ième siècle


- Parallèle évidente entre basilique chrétienne et basilique judiciaire de l’empire romain.
- Plan basilical
- Croix du christ et non croix grecque car transept est saillant.
- A la fin on va rajouter l’atrium : endroit qui fait le lien entre le monde profane et sacré
et celui des fidèles.
- Abside

 Exemple majeur : Rome Saint-Pierre, 326-333


- A tenu 1100 ans
- Façade orné de mosaïques et des peintures figuratives.
- Pomme de pin : le pin est un arbre qui sera toujours vert, pomme de pin est le fruit
éternel comme le message chrétien est éternel.
- On a beaucoup d’informations suite aux textes et dessins.
- chœur et pergola

 Rome, Sainte-Marie Majeure, 432-440


- Reconstruction à l’identique après 1348

 Églises paléo-chrétiennes de Tunisie


- Mosaïques du musée du Bardo

De la basilique à l’église
=> Basiliques profanes, judicaires impériales ont été facilement transformé en église.

 Trèves, fin 3ième -début 4ième siècle


- ancienne basilique impériale constantinienne
 Metz, Saint-Pierre-aux-Nonnains, 4ième s basilique, 7ième s église
Techniques constructives romaines

=> Comme une voiture on fait un modèle et on décline on va de la C6 -> C1, on va enlever
des éléments mais même schéma de départ.
=> On n’a plus les esclaves pour construire tout ça.

5. Le groupe épiscopal ou groupe cathédral


= groupe d’évêques qui vont imiter ce qu’il y a à Rome, les ensembles d’église impériale. Ceci
va maintenir la structure et permettre de garder cette continuité malgré le morcellement

Cathédrale= église de l’évêque car il siège sur une cathèdre


Basilique= église de l’empereur
Église martyriale= églises en l’honneur de saints
Collégiale= église desservie par un ensemble de prêtres.
Église prieurale= desservie par un prière.
Église paroissiale= desservie par une paroisse.
La chapelle= prêtre titulaire
Les oratoires = pas de prêtre titulaire.
=> Ce sont des appellations qui sont basé sur le statut mais pas sur les dimensions. Mais en
général quand même des dimensions plus importantes.

 Trèves et sa double église, fondé par Constantin 4ième s.

 Metz
- église avec église secondaire

 Genève 4ième s
-église avec un baptistère, la résidence de l’évêque (palais) et des bâtiments
administratifs, chapelle
=> Tout cela groupé en un ensemble.

 Fréjus 5ième s
=> Il ne reste que quelques éléments

 Porec (Croatie) (6ième s)


- basilique et baptistère

=> il y en avait partout

6. Empire Romain d’Orient (empire byzantin plus tard)

- Carte au 6ième siècle sous Justinien


- Italie est encore byzantine.
- à Byzance, grandes églises impériales, un peu différentes des autres

 Sainte-Sophie 532-537
- un prototype pour toute l’architecture byzantine et plus tard après 1453, le modèle
pour une série de mosquée Turques.
- Grande coupole de 40m de diamètre écroulé plusieurs fois et refaite au 10ième siècle
=> on a ajouté des énormes contreforts pour stabiliser la coupole au 16ième siècle. Ils ont
été mis n’importe comment.
- Combine plan centré avec la coupole au centre qui est l’élément majeur, plan basilical
car s’inscrit dans un rectangle.
- En dessous le baptistère
- Dimensions de la coupole se calque sur le panthéon.
- Il faudra attendre le 15ième siècle pour à nouveau avoir une coupole de cette ampleur.
- Depuis 1930 c’était un musée mais maintenant c’est rendu au culte et donc on a du
caché tous les éléments chrétiens. Maintenant des écritures musulmanes qui recouvrent
une représentation du Christ.
- Colonnes qui portent des arcades, des renforts métalliques et des chapiteau qui ne sont
plus des chapiteaux romains composite mais qui s’en inspire, chapiteau byzantin.
=> Pas les mêmes manières de faire pour les artisans.

Le Haut Moyen-âge

1. L’architecture des 6ième -8ième siècles (les royaumes barbares)

Dans l’architecture religieuse, il y a des éléments nouveaux


 Introduction de la crypte : là ou se trouvait les reliques, vrais restes d’un saint, qu’on
va prier.
 Développement du culte des saints, liés à la diffusion du christianisme et disparition
des autres croyances, avant c’était des églises paléochrétienne qui était
mélangée/combinée avec ces autres cultes.
Question : est-ce que ce n’est pas du paganisme ou du polythéisme avec tous ces
saints.
 Ajout de la tour en façade (Italie) ou séparée (Angleterre)
 Problème : peu d’édifices conservés, tout petit pourcentage de l’architecture
religieuse qui a existé à cette époque car beaucoup était construit en bois.

Angleterre
- christianisé tardivement
- rechristianisé au 6-7ième siècle par les moines
- Églises particulières, avant la conquête de la Normandie par Guillaume de Normandie
=> Petites églises, une tour de façade. Cœur semi-circulaire. Ex. Brixworth, église anglo-
saxonne (670) : créneaux, suppression des bas-côtés et arcades bouchés
=> Peu conservés car remplacé après 1066 par des grandes églises royales imposé par le Duc
Guillaume de Normandie.

 Saint-Gervais de Protais
- Encore des techniques romaines.

 Grenoble : église qui a gardé une crypte souterraine.


- Aspect de la crypte : alternance de pierre et de brique en claveaux, chapiteau basé sur
les colonnes romaines mais avec des éléments des cultes de Germanie.
- Perte de savoir-faire dans la finesse de l’ornement et de la sculpture.
Plus non plus très réalistes

 Jouarre
- Crypte funéraire avec sarcophages avec les défunts de la famille aristocratique
- Voute d’arête.

2. L’architecture carolingienne, 9ième -10ièmes siècles

- Aix-la-Chapelle : palais et chapelle, modèles du château et des églises


- l’église basilicale et le double chœur (le massif occidental du « Westbau »)
- Monastère de Saint-Gall et le plan régulier (carte avec les villes avec monastères)

L’architecture carolingienne est parfois considérée comme une renaissance. Charlemagne


est au pouvoir, un descendant de ceux qui ont renversé les mérovingiens et la dynastie de
Pépin. Il est couronné en 800, à Rome, empereur. Il veut restaurer l’empire romain. C’est un
empereur itinérant, souverain nomade. Cependant il va quand même se construire une
résidence, la plus aboutie, à Aix-la-Chapelle

Une période déjà plus unitaire :


- Une monnaie unique : le Daumier carolingien, ancêtre de notre euro.
On redécouvre la culture romaine.
=> Le plus ancien manuscrit de Vitruve nous vient d’une version de cette époque.

 Aix-la-Chapelle, un modèle (798-805)


- constitué d’une chapelle, une aula et un logis.
- Logis oblique par rapport à la chapelle car callé sur l’urbanisme romain de la ville : on a
rassemblé verticalement le pouvoir, religion et privé.
- Chapelle palatine d’un côté.
- Grande aula (basilique impériale) d’un côté : siège du pouvoir, aujourd’hui hôtel de ville
donc même fonction.
=> pas les mêmes axes car le palais a été construit sur des anciens bâtiments romains qui
abritaient les thermes.
- Chapelle orienté vers l’est, comme la majorité des églises.
=> Une généralité non absolue car l’est c’est la que le soleil se lève, le renouveau, la
résurrection, la renaissance.

Chapelle palatine
- Bâtiment de plan centré, octogone
- Partie centrale couverte d’une coupole.
- Octogone précédé d’un narthex, espace remplaçant l’atrium..
- Un côté l’hôtel et de l’autre le trône impérial surélevé
=> lien visuel important, lien entre dieu et les hommes, l’empereur peut en être
imprégné.
- Il a fait venir des pièces de monuments romains

Des imitations et des copies :


=> prendre l’esprit en prenant des morceaux.
 Germigny-les-Prés, 803-806
- similitudes intérieures
 Ottmarsheim (Alsace) : Notre-Dame (11ième siècle)

Grandes églises abbatiales :

 Steinbach en 827

 Abattiale de Fulda, 750-800/822


- Double cœur
- Mur opaque, fenêtre en plein cintre et galerie d’arcades.

 Saint-Denis : l’abbatiale carolingienne, 768


- Abbatiale avec crypte et tour en façade.
- Un avant-corps extrêmement massif : « Westbau »

 Centula-Saint-Riquier : l’abbatiale 789-799

 Abbatiale de Corvey, 844 et avant 873


- avant-corps massif

Des monastères « anarchiques »


- On met fin à l’organisation anarchique des monastères.
- Églises secondaires pour vénérer des saints, ex. Saint-Riquier

 Saint-Denis, le bourg monastique

 Le plan-type du nouveau monastère, début 9ième s


- à l’est de l’église le cloître
- Salle capitulaire = salle de réunion de tous les moines
- Étages : dortoirs
- Sud : le réfectoire et le scriptorium
- Cuisine, seule endroit chauffé du monastère.
- Autour du noyau abbatiale : hôtellerie pour les hautes, cimetière avec le verger, car les
morts c’est du bon anglais.

=> A partir du plan de Saint-Gall, c’est le modèle pour les autres. (Dessin sur parchemin)

 Losch, abbaye, fondée en 764


- Porche monumental conservé
- Soucis de rappeller l’empire romain : dans les colonnes, les techniques de constructions

L’architecture romane

Cette appellation est l’œuvre d’historiens à postériori, ce ne sont pas les praticiens même
qui se sont classés dans ces courants, les artistes médiévaux étaient dans la tradition.
1. Origine du mot
- 1818, Auguste Le Prévôt ; parallèle linguistique (voir plus haut dans les notes)

2. L’art roman
- Depuis 1840, classement en « écoles » régionales par Arcisse de Caumont.
=> Concept étroit ne valant que pour les grands édifices. Il a fait ce classement comme si on
avait constitué des académies ou on apprenait la manière propre de chaque région à faire de
l‘architecture.

- En fait, plutôt une très grande diversité avec de nombreuses variantes sur un même thème.
=> immense diversité de pratiques
Dans certaines régions des églises immenses, élevés
Dans d’autres des églises en bois
Dans d’autres des églises qui ressemblent à des palais.
=> commun :
C’est la période, autour de l’an 1000. Le Moine Raoul Glaber dit que autour de l’an 1000
l’Europe s’est recouverte d’un manteau d’églises : on construit des églises partout.
Églises en pierre, en maçonnerie monde rural et citadin.
>< église en bois du carolingien dans le monde rural
=> commun :
Bâtiments qui ne présentent pas d’unité volumétrique ni d’unité spatiale à l’intérieur.
Juxtaposition de volumes et espaces morcelés. Nef -> bas-côté -> cœur : pas de vision
globale intérieure.

- Autre classification possible, chronologique :


Le 11ième siècle : « le pré-roman » ou le « premier âge roman » (Dans l’Empire, en France et
en Catalogne)
=> établir des formules qui ne seront qu’appliqué plus tard. Ce n’est pas une transition, on
est conscient de ce qu’il y avait avant. La transition est une idée de notre temps avec la
révolution industrielle.
Le 12ième siècle

- On peut parler de famille architecturale : Valencienne, Tournai, Calais un groupe cohérent


qui font le lien entre les églises de Cologne et les églises anglophones.

- Gaule (France) émulation des communautés


=> c’est fondamental pour la production architecturale
=> climat s’adoucit, ville et population s’accroissent, libertés par rapport au pouvoir du
seigneur, prince, chartes de franchises.
=> Ils veulent tous montrer que ce sont les meilleurs : grands programmes architecturaux
=> C’est un phénomène de société.

3. Rappel : composantes d’une église


 Parvis élevé ou pas élevé
 Narthex : transition entre monde profane et sacré, vestibule
 Nefs : là ou se rassemblent les fidèles, l’ecclésia (plusieurs ou que une
 Cœur : sanctuaire réservé au prêtre
 Transept : lien entre chœur et nef
 Stalles : clergé régulier qui suit une règle monastique (moines d’un monastère,
abbayes)
 Derrière le cœur il pouvait y avoir un déambulatoire.
 Crypte
=> Fonction propre à chaque espace

4. L’Europe vers l’an 1000 (carte)


 Quelque chose de morcelé
 Vert : principauté musulmanes
 Royaumes de France, Navarre, Bourgogne, …
 Royaume de Germanie, moins de pouvoir qu’à l’époque de Charlemagne
 Europe byzantine
 Papauté
 États de Kiev
 Angleterre, hommes du nord c’est des sauvages, les Pics et les Scots
=> Royaume anglo-saxons ; mélange de population d’immigration de Scandinavie,
d’Angleterre et de tribus Belges,….
 Principautés indépendantes qui se font la guerre.

5. L’Europe au 11ième siècle (carte)


 Expansion chrétienne, vers le nord/nord-est
=> Vers les états baltes, la Scandinavie
 Conquête de la péninsule arabique
 Expansion vers la Sicile et le proche orient avec les croisades.
 Noyaux de renouveaux monastiques : Cluny, Assise et …

L’architecture préromane

=> Dans l’Empire, en France et en Catalogne, le « préroman », Xe et début XIe siècles

1. Hildesheim, Saint-Michel, 1010-1033

 Église impériale allemande


=> lié à l’exercice du pouvoir de l’empereur du saint-empire romain Germanique
=> Empereur : intercesseur entre dieu et les hommes. Il faut marquer le pouvoir et la
manière d’intercéder
=> Ouest : « westbau » : partie monumentale, on lui donne de l’importance avec de la
massivité
=> Est : chœur

 Une église bi-partite et des volumes juxtaposés


- Espaces morcelés
- Couverture : plafond en bois
=> les choses ne sont pas automatiquement voûtés.
- Impression de massivité et de juxtaposition comme dans un jeu de construction
- Niveaux d’arcades, murs plein, clerc-étage avec percée de fenêtre.

 Continuité et changement
Continuité du passé : usage de bichromie ou de polychromie du matériau comme au
carolingien
Changement passé : chapiteau cubique caractéristiques pour les églises allemandes du 11 ième

 Autres exemples similaires


- Spire, la cathédrale de Conrad II, 1030-1061

2. Un décor « universel » : les frises d’arcatures dites « lombardes »


Tout comme à Ravenne, baptistère des Orthodoxes (Fin 4e-début 5e siècle)

3. Cliché : églises sombres


- Il y avait pleins de luminaires, lustres, bougies, lampes à huiles, remplie de couleurs on a
perdu cette notion de couleur intérieur. L’extérieur aussi c’était peint car c’est aussi la
maison de Dieu, Jésus.
- Objets d’art religieux : objets rutilent avec de l’or, argent, pierres précieuses.
- Idée du dieu juge : on doit être impressionné.

4. Églises ‘rikiki’ : Beauvais, la « Basse-œuvre », 2e ½ 10ième s.


- tout petit et bas
- Trois nefs
- On est encore dans la tradition romaine
=> mur en petit moellonage et claveaux alternés.
- Plafond en bois.
- Extérieur romanisant

5. Dijon, Saint-Bénigne
- Même schéma de l’église du Saint-Sépulcre
- Crypte de 511 ; nouvelle église et rotonde commencées en 1002
- Dans la rotonde il y a toute une symbolique numérale
=> 3 cercles concentriques : 8-16-24 colonnes
8 les anges
16 vierges et apôtres
24 principaux martyres
=> Chapiteau qui dérive de celui de corinthien

Ces trois églises sont bien différentes mais pourtant bien du même courant.

6. Nouveau type : Lanleff, « temple », 10ième -11ième siècle


- peut-être un cas particulier
- localement on l’appelle le temple (Bretagne)
- église circulaire avec trois absides
- « temple » car peut-être lié aux templiers
- Matériaux locaux
- bas-côtés circulaire avec arcade.
- héritages du plan centré des martyrium
- dédié à qui ??

7. Dans les Pyrénées : Escalada, San Miguel (consacrée en 951)


- des églises pas trop grandes, liées à un monastère.
- La frontière (France/Espagne) n’existait pas au moyen-âge.
- Couverte d’un plafond en bois
- Trois nefs, trois absides, pas de transept
- Arcs en plein cintre outre passé : arcs de l’architecture musulmane péninsule ibérique
=> il y a des contacts, des échanges.

8. Cuxa, Saint-Michel, 910-974 puis 1017-1046, Pyrénées


- influence de Cluny
- verticalité cassée car horizontal marqué à chaque fois.
- Plan évolutif : noir la première église, grisé l’évolution.
- Charpente qui repose sur les immenses arcs
-Abstraction du chœur qui est gothique
=> on ne se trouve rarement devant une architecture pure car elles ont été transformé car
détruite, rénovée, …
- Appareil en arête de poisson, disparaît après 1100
- Fenêtre en partie dans la voute et dans le mur :
=> demi-berceau à lunettes : la fenêtre est une lunette.
- Maçonnerie très soignée avec des traces de coffrages.
- Restes de peintures murales : couleurs assez vives.

9. Ripoll, monastère achevé en 1032 (église reconstruite au XIXe siècle), Pyrénées


- Influence de saint-pierre de Rome.
=> Les 5 nefs
- Idée de morcellement est présente

Conclusion
Au 11ième siècle on a une idée commune : église en pierre, forme des ouvertures terminés par
un arc en plein cintre. On utilise le bois en couverture, bas-côtés parfois voutés. Encore des
pratiques romaines.

L’architecture romane

Au 12ième siècle ces idées vont se développer.


Ce qui est construit tant que ça tient on ne détruit pas on peut faire des agrandissement,
modifications=> on continue la construction.
><Aujourd’hui on casse et on reconstruit car cela n’est plus à la mode.

A. Des familles régionales et des soi-disant « styles » et écoles aux 11ième et 12ième
siècles

Deux groupes intéressants


1. zone anglo-normande
2. églises de pèlerinages
Des particularités :
3. les églises à coupoles
4. les églises halles ou pseudo-halles

1. Zone anglo-normande

En Angleterre avant 1066 :


L’architecture anglo-saxonne ce sont des édifices de petites dimensions et un décor
rappelant les structures en bois.
Ex. Earl-Barton (fin 10ième s.) et Barton-on-Humber (9ième -10ième s.)
- tour en façade
- cloché de l’époque Saxonne
- nef gothique
=> mélanges d’un tas de choses.

 Église en bois de Greensted (Essex), ca. 998-1063


Église simple en solin de maçonnerie de briques pour éloigner le bois de l’humidité et
de l’éclairage par lucarnes.
 Église de St Michael, Cambridge, tour, 1040

1066
C’est la conquête de l’Angleterre par le duc Guillaume de Normandie sur le roi Harold. Il
s’implante en Angleterre en construisant des forteresses pour contrôler le territoire et
construit des grandes églises et des abbayes

Après 1066
Complètement autre chose : énorme

 En Normandie : JUMIÈGES 1040-1067


- Église abbatiale
- Une ressemblance avec le « westbau » car le duc Guillaume se considère comme
personnage important, intercesseur entre dieu et la population également.
- Avant-corps qui est l’entré : on entre par la façade avant et pas par le coté comme les
églises germaniques car un cœur à la place.
- Deux tours de façades.
- Élévation à 3 niveaux avec tribunes
=> Étage intermédiaire constitué par les tribunes qui n’est pas accessibles
=> Ce sont des éléments qui vont continuer à être utilisé dans l’architecture gothique

 Caen, Saint-Étienne, 1060-1065/1080


- église d’abbaye
- Trois nefs, deux tours de façades
- Tribunes et plafond en bois
- Petites voûtes d’arrêtes (croisement de voûtes en plein cintre)

 Caen, Trinité 1062-1080


- élévation à tribunes
- crypte
- Ornement de la culture des Vikings car Guillaume de Normandie a des origines des
vikings
- Voûte gothique
- On varie de chapiteau : grandes libertés aux sculpteurs
>< architecture romaine, carolingienne, …

 En Angleterre, abbaye de Battle, 1070-1094


- sur le site de la bataille de Hastings.
=> Il ne reste que des ruines.

Nouveaux évêques dévoués à Guillaume (des normands).

 Winchester, cathédrale, 1079


- Élévation à trois niveaux mais avec des tribunes.
- Sur les colonnes des différents motifs.
- Grande diversité des décors architectoniques très variés.
=> Terminaison d’ouvertures en plein cintre.

 Cathédrale de Canterbury, 1089


- Grande tour verticale avec la verticalité cassé avec les éléments horizontaux.
- Pas oublié les fonds culturels musulmans
=> Le monde médiéval n’est pas clos, mais il y a des mondes qu’il ne connaît pas comme
l’Afrique sub-saharienne.

 Durham, cathédrale 1093


- Types de décors caractéristiques du monde scandinave.

2. Les églises de pèlerinage, les routes pour Saint-Jacques : mythe ou réalité?


Les pélérinages connus
- Jérusalem mais devient de plus en plus compliqué pour le faire car avec empire byzantin
qui se trouve sur la route, les sultans qui se font la guerre, problème pour passer.
- Rome
- Saint-Jacques : 4 routes principales partant d’endroits différents et convergent en un point
avec des altes obligatoire. Cette route faite au 12ième est manuscrite. Sur cette route on va
retrouver des églises similaires => on en a déduit que c’était une école plus tard. Mais le hic
c’est que c’est itinéraire du 12ième siècle n’a pas été diffusé à l’époque ce n’est pas comme le
guide Michelin. Le conseil de l’Europe a défini un itinéraire culturel avec les coquillages qui le
marquent bien plus tard.

 Conques, Sainte-Foy 1050-1130


- Trois nefs, transepts très larges, énorme tour lanterne, multitude de chapelles latérales.
- A Conques on ne vient pas prier Saint-Jacques mais Sainte-Foy.
- églises très lumineuses, claires avec coupole
- Élévation avec des tribunes.
 Toulouse, Saint-Sernin 1070/80-1150
- ce qu’on voit aujourd’hui est une reconstitution.
- « Venez donner vos sous pour prier pour Saint-Sernin ».
=> C’est une source de revenu considérable.
- Voûte en berceau sur des arcs doubleaux est postérieure, voûte en quartier d’orange,
voûte d’arrête.

 Saint-Jacques de Compostelle 1075-1128


- Voute d’arrête et grande voûte en berceau sur la nef centrale.
- Décor commun avec les églises dans les Pyrénées. (RIPOLL 1032, reconstruction en
1830 ; St-MARTIN DU CANIGOU (1010-1020))
=> ces « familles » c’est chercher les points communs ou il n’y a que coïncidence.
- Aujourd’hui façade baroque qui n’a rien à voir.

3. Les églises à coupoles


Assez dispersées

 Fontevraud : vallée de la Loire, 1117


- Amas de volume
- cloché est à la croisé du transept car pas besoin d’avoir une façade qui marque.
- Mono-nef : succession de coupoles, portées par des triangles sphériques= pendentif
- Taille des pierres, stéréotomie très détaillée.
=> Mais d’où cela vient ?

 Angoulême, Saint-Pierre 1120-1130


- Église paroissiale
- Plus au sud
- Même chose que Fontevraud

 Périgueux, St-Front, 1160-1170


- l’évêque de périgueux était copain avec l’évêque de Venise :
=> similitudes avec l’église St Marc, 1060-1094
- Plan en croix grecque : 5 coupoles principales.

 Poitiers, Saint-Hilaire, 1130


- coupoles sur trompe : pour passer d’un plan carré à circulaire.

 Loches, Saint-Ours, 1160-1170


- Loches : forteresse royale
- coupoles octogonales coiffé par des couvertures de pierres. (Cas un peu unique.)

=> est-ce qu’on peut les regrouper dans UN groupe ? NON.

4. Églises halles
 Saint-Savin-sur-Gartempe 1060-1115 Type « pseudo-halle »
- 2 types de voûtes
 Cunault, Notre-Dame, 1100-1150
 Poitiers, Notre-Dame-la-Grande, 1150-1200
- contemporaine à Notre Dame de Paris
- Berceau brisé en ogive => c’est une solution technique
=> c’est roman (cela n’a rien avoir avec l’architecture gothique)
- Arcs doubleaux.

5. La couleur de l’architecture
- Polychromie restitué, c’était une architecture très colorée.
- Il fallait montrer de l’extérieur qu’on était dans la maison de Dieu. Il fallait que ce soit
magnifique.
- Suite aux saisons, climats, entretien délaissé.
- On a rajouté des couches plus tard parfois, un peu en forçant
- Tout était en couleurs même chapiteau très hauts.
- Vision biaisé : car les représentation passaient automatiquement par le noir et blanc.
Exemples : Hildesheim, Saint-Michel ; Le Puy-en-Velay ; Issoire ; Cluny ; Tournus ; Saint-
Savin-sur-Gartempe

B. Les essais de voûtaison en Bourgogne : La Bourgogne et le problème de la voûte en


pierre
=> La voûte ne fait pas spécialement partie de l’architecture religieuse
=> Une voûte repose sur les murs latéraux, pour contrebuter les poussées par les bas-côtés
et puis les contreforts.
=> Symbolisme voûte céleste

1. Rappel : les types de voûtes


 La voûte d’arêtes, d’origine romaine : intersections par les arrêtes.
 La voûte en berceau sur doubleaux (arcs doublent pour éviter effondrement et pour
permettre de percer pour la clarté)
 La voûte en berceau continu, profil plein cintre
=> Problème : recevoir la poussée des voûtes, pas toujours satisfaisant

2. Une belle série d’expériences


 Cluny II consacrée en 982
- Voûte en berceau continu avec lunettes sur une nef étroite
- Voûte en pierre fait raisonner le chant

 Dijon, Saint-Bénigne, 1002 sv par Guillaume de Volpiano


- voûtes d’arêtes sur les bas-côtés

 TOURNUS, SAINT-PHILIBERT 1020-1030


- narthex : piliers circulaires

 CHAPAIZE vers 1030


- berceau sur doubleaux effondré au XIIe siècle : les murs latéraux se sont écartés car très
lourd.
=> reconstruit en berceau brisé, piliers circulaires
 ROMAINMOTIERS (Suisse) 1030-1040
- comme à Chapaize, mais arcades plus larges

 PAYERNE, 1040-1050, BERCEAU À LUNETTES


- piliers cruciformes

 TOURNUS, nef de SAINT-PHILIBERT 1080


- cas unique : berceau dans l’autre sens, perpendiculaire à l’axe de la nef.

 LA-CHARITÉ-SUR-LOIRE 1056-1107/35
- élévation à trois niveaux

 NEVERS, SAINT-ÉTIENNE, 1063-1097

 CLUNY III 1089-1131/32


- Église à deux transepts, entièrement voûtés
- Immense berceau brisé, c’est l’aboutissement.
=> Impeccable qui tient le coup.
- Très lumineuse, aérienne, compartimenté, élevée.
- Ce ne sont plus les tribunes mais un décor c’est ce qui deviendra le triforium
- Voute en berceau brisé sur doubleaux
- tour de l’eau bénite ave coupole octogonale.
=> Inspiration romaine

 Paray-le-Monial, la petite sœur 1090-1150


- Modèle réduit de Cluny III
- Polychromie
- influence musulmane : porte a des ressemblances avec Kairouan et Tunis

 VÉZELAY, 1120
- église abbatiale
- voûtes d’arêtes sur doubleaux qui s’est effondrée et puis a été refaite par Viollet-le-Duc
=> les murs se sont écartés, ouverts vers le haut.
=> poussées reprises par les arrêtes et puis transmis aux angles.

 Autun, Saint-Lazare, 1130 : l’antiquité


- comme à Cluny et Paray-le-Monial : triforium à pilastres cannelés (<architecture
antique)
- la proximité des monuments romains qui servent de modèles
=> Autun, portes d’Arroux et de Saint-André, IVe siècle : c’est en Bourgogne et il y a
encore des bâtiments romains qui y sont debout.

 SAINT-BENOÎT-SUR-LOIRE 1150
- berceau à un seul doubleau mais une voûte pas très grande.
=> comparaison : Spire (Allemagne) voûtée d’arêtes en 1080-1106
=> les voûtes sont toujours en pierre car le bois cela brûle et n’évoque pas la voûte céleste

C. Les abbayes

1. Le plan typique des abbayes


Rajouter la photo
Toute une série de monastère et abbayes vont suivre ce modèle de plan type :
-Pour ceux du nord de l’Europe => climat froid
 Cloître avec jardin au sud pour capter un minimum de chaleur => le pivot
 Est : côté du soleil levant, le chœur de la chapelle et la salle capitulaire et au-dessus
le dortoir avec accès direct à l’église.
= là où se réunit le chapitre (assemblé des moines) et l’abée pour discuter de
l’organisation du monastère.
 Ouest : salle des convers (moines qui ne sont pas prêtres), le réfectoire et la cuisine
-Pour ceux du sud de l’Europe => climat chaud
 c’est l’inverse, le cloître est au nord car il vaut mieux se protéger de la chaleur.
-Tout ce qui est infirmerie et latrines sont connectés à la rivière
- Le bief (canal amenant l’eau sur le moulin) apporte l’eau courante.
- Soit en vallée soit en hauteur.

 Monte Cassino, XIe siècle


- abbaye en hauteur

 Fontevraud 1117
- Abbaye qui appartient aux cisterciens, c’est le même plan qu’elle appartienne à un
ordre ou pas.
- église faite pour les moines donc pas besoin d’avoir des grands signes de splendeur
- cuisines monumentales
- Très soignée en termes de construction architecturale (église et reste)
=> C’est pour la gloire de dieu donc tout doit être pensée avec attention.

 Abbaye Fontenay
- Abbaye la mieux conservé
- Pigeonnier et aile des hôtes tardifs
- Bâtiment détaché : forge et infirmerie connecté à l’eau
- Dortoir couverte d’une voute en berceau, en bois
= un berceau lambrissé (fait de planches)
- Scriptorium (où ils recopiaient les manuscrits) et forge (métallurgie) : même soins
architectural.

 Sénanque 1148, abbaye du sud


- cloître se trouve au nord
- Bâtiment sobre car les citersiens voulaient être sobre car cela ne sert à rien de vivre
dans la splendeur et l’exubérance, contrairement aux abbayes clunisiennes,
bénédictines.
- Citersiens : St Bernard est le fondateur de cette réforme de l’ordre bénédictin, voulait
revenir à un état de pauvreté comme le Christ l’était.
 Sivacane 1160
- Très sobre car cistersien
=> Dépenser de l’argent pour d’autres choises

 Poblet, la fontaine (Pyrénées Catalanes)


- Inspirations arabes : il y a bien des contacts

D. Les influences périphériques : la Sicile normande et les influences arabes et byzantines

L’île de l’Italie a été l’enjeu de puissances méditerranéenne et européenne pendant


plusieurs siècles.
=> les Grecs, carthaginois, romains, arabes et normands se sont battus pour obtenir la Sicile.
Ce sont les normands qui ont conquis la Sicile des arabes, le royaume des deux Siciles (La
Sicile et Naples) naît.

Suite à cela on va voir se fusionner dans un creuset des influences de toute culture possible.
C’est un mélange de la culture artistique byzantine, normande, …
Ex. Mosaïque de type byzantine car fond dorée et roi dessus en habits byzantins.
Ex. Inscription trilingue de Roger II, 1142, texte écrit en latin, grec et arabe. Roger II était un
monarque avec beaucoup d’influence et qui voulait régner dans un esprit de respect de
chaque culture et également unitaire. Tant qu’ils payent des impôts il peuvent avoir leurs
éléments culturels.

Conquêtes des normands


=> l’Angleterre, la Sicile et la principauté d’Antioche.

Sur les cartes on voit les dates de soumissions des villes, en une petite trentaine d’années.
On voit également que les rois de Sicile vont construire beaucoup de châteaux et d’églises
normandes.
- château : pouvoir politique
- église normande : pour montrer que c’est la religion des rois de Sicilies
=> ils le font comme chez eux mais avec des éléments en plus.

 Messine, église des Catalans ou Saint-Jean-des-Ermites, 1030


 Palerme, San Cataldo, 1154-1160
=> coupoles multiples, ressemblance avec mosquée à Alep et Syrie.
=> influences typiques normandes

 Palerme, chapelle palatine, 1120-1140


- Colonnes empruntées au monument antique de Sicile : chapiteaux composites antiques
- Mur et coupole couverts de mosaïque byzantine
- Plafond à stalactite par des artistes musulmans avec écritures arabes (Avec écriture
« koufique »), on proclame la puissance de dieu au service d’un monarque chrétien.
Ressemblance avec porte de mosquée de Bursa (Turquie)
=> Le roi de Sicile a emprunté ces artistes car c’était les meilleurs

 Palerme, duomo, après 1169


- Coupole baroque
- Une entrée en façade, deux petites tours mais pas comme en Europe de l’est
- Étagement et juxtaposition de volumes
- Crénage de la partie supérieur qui évoque la partie arabe, on en met pour montrer que
le roi impose son pouvoir politique et religieux
- Arcs qui ‘s’entrecroisent et triforium comme en monde normand
- Rappel de certaines portes arabes => décor islamisant

 Monreale, à partir de 1172?


- Arcs entrecroisés en façade à la façon de Durham
- Porte en bronze du 12ième selon modèle en usage du nord de l’Europe
- Motif antique de rinceaux de feuillage
- ‘Etoiles’ rouge et bleu : arabe

 Cefalu
- Ressemble aux arcs cde Rochester, Angleterre

 Cordoue (Espagne), la grande mosquée, modèle possible


- Un modèle possible qui avait été prise peu de temps auparavant compte tenu des
circulations des idées et des contacts

=> Immense variété d’architecture romane : preuve qu’on ne peut pas parler de style roman

E. Ailleurs En Europe

1. Italie : entre antiquité et Byzance


Exemples
 Florence, baptistère Saint-Jean :
- Bases du haut moyen âge
- Mosaïques du XIIIe siècle, byzantine
- Particularité locale : bichromie vert/noir et blanc, édifices romans de toscane
 Pise, Campo santo
- séparation baptistère-campanile- église
 Vérone, san Zeno
- séparation baptistère-campanile- église, même si pas les trois ne sont pas de la même
époque.
=> Ailleurs le baptistère est une cuve intégrée et les églises dans le nord sont attachées à des
tours

2. En Scandinavie des églises en bois


La Scandinavie va se christianiser au 11ième
 Norvège, Kaupanger, 12ième , Hjem et Borgund
- Construit par les spécialistes du bois, donc ceux des bateaux, il y a des liens
=> Décors qui ressemblent à des proues de bateaux
- Petites communautés donc pas besoin de grandes églises
- Soit plan basilical ou plan centré
- Faibles rapports avec l’architecture en Europe
- Une gallérie qui sépare la nèfle
- Petites ouvertures car pas le même climat on n’a pas de verre à vitre et éclairé à la
bougie donc cela pouvait brûlé par exemple.
- Ce sont des décors qu’on retrouve en pierre ailleurs
- Ossatures de bois à piliers avec des troncs d’arbres, comme les colonnes
- Division tripartite (comme dans le reste de l’Europe)
- La couleur a disparue mais les églises étaient bien colorées, peintes, multicolores.

L’architecture gothique

Origine du mot gothique

Origine architecture gothique :


- D’abord : Ile de France
=>sous le nom de « opus francigenum » ou « opus modernum » = « œuvre d’art française »
Le mot ‘gothique’
- Ensuite : italiens de la Renaissance
=> renommé ce style français par « gotico », terme utilisé en 1518 par Raphaël dans un
rapport au pape Léon X sur « la conservation des monuments antiques », il trouvait que les
arcs en ogives ressemblaient à la courbure des arbres formant les cabanes primitives des
habitants des forêts germaniques. Cela fait également référence à l’art gothique du 5 ième
siècle, art français est alors appelé art tudesque.
- Ensuite : repris par Vasari dans un sens péjoratif dans ses « Vites » (1564)
=> « Gotico » est ensuite repris dans un sens péjoratif en 1530, faisant référence au sac de
Rome par les « barbares » Goths » : les églises comme celle de Milan ont été construite par
des barbares, ce sont des choses moches.

Architecture gothique
=> Églises construites entre 12ième -début 17ième siècle. Ensuite on va redécouvrir cette
architecture, la loué au néogothique. La connotation péjorative aura disparue.
=> L’architecture paléochrétienne a permis de continuer à transformer les formes romanes.
=> elle apparaît en Île de France, des territoires royales. Sur la carte de France on voit qu’en
1 siècle le domaine royale s’est étendu, aussi dans le sud.
=> Beaucoup considèrent le début : l’abbatiale de St-Denis ; mais en Angleterre à Durnham
on a des voûtes qu’on peut qualifier de gothique, tout comme le projet de voûtaison de
Tournai (tout cela se passe au même moment)

Conclusion : c’est un berceau multiple pour le gothique, des deux côtés de la manche et dans
des régions parallèles.

Vers le système gothique, aspects techniques

Système gothique= système technique

Une belle série d’expériences : les types de voûtes existant au 12ième siècle
On était arrivée à des solutions techniques qui fonctionnaient plus ou moins bien mais
- pas assez d’éclairage avec des voûtes en berceau brisé
- à Vézelay (une voûtaison romane) par exemple il y a des problèmes de ruptures de
charges : on a du renforcé la voûte centrale par des arcs boutants pour épaulé la voûte
principale.
=> Cela ne marche que provisoirement

Question principale des expériences : récupération des poussées


Les poussées se répartissent dans la matière selon une chaînette inversé et s’exercent de
tous les côtés, il ne faut pas que cela sorte de la matière.
Solution
o verticalisé la poussée : mettre un poids au-dessus du mur, le pinacle et contreforts
o épaissir les murs
o voûtes construites sur des nervures qui canalise les poussées dans les angles pour
éviter d’avoir de trop grandes épaisseurs.
o Voûte ogivale/voûte en berceau brisé mieux que voûte en plein cintre
Voûte en berceau normal : appuis continus, abondance de matière, fenêtres petites
et espacées
Voûte berceau brisé/ogival : la ligne de charges vient taper moins loin sur le sol, on
peut faire des économies de maçonneries.

Pourquoi ce changement ?
1. Réflexion d’ordre technique
=> au 12ième siècle on manque de bois, nécessaire pour faire le coffrages des voûtes.
Ce manque est dû au faite qu’on arrête de défricher les forêts. On n’a plus que des
bois courts et il faut les utiliser parcimonieusement.
=> on coffre que les nervures et puis les voutains (ce qui remplit les nervures) sont
autoportant sur les nervures. Le plus important ce sont les 4 coins qui doivent être
solide, au milieu on pourrait rien mettre.
=> en démultipliant par des arcs latéraux, contreforts, poids pour verticaliser : on
peut montrer plus haut

2. changement de réflexion théologique quant à la liturgie


=> L’église doit être un édifice de lumière : lux mirabilia, philosophie platonienne, un
dieu de lumière accueillant les hommes.
=> L’église doit représenter la Jérusalem céleste.
L’Abé Suger, constructeur de l’abbaye de St Denis favorisent les images sacrées, les
vitraux, le luxe (contrairement au cisterciens), il va développer une théologie de la
lumière.

3. D’autres renouveaux
- climat favorable
- on est plus sous la terreur, il n’y a plus les conquêtes ou bien si mais petit à petit
=> Tout va bien la vie est belle
- population croissante qui vit mieux
- autre vision de la religion
- société plus d’individualiste, on a plus de noms de maitres constructeurs

Amiens : l’aboutissement
Le système gothique
o Schéma intéressant
- supports
- équilibrage/contrebutement
=> Le reste c’est le remplissage
=> ce qui n’est pas colorié c’est de la lumière.
=> très élevé jusqu’à 48m de hauteur

o Structure reste dans la continuité de ce qu’on avait avant


- Église de plan basilical
- 3 nefs
- Transept saillant ou pas
- Chœur avec chapelles rayonnantes
- construit dans les villes, plusieurs chapitres qu’on puisse prier séparément.

o Schémas avec les noms


- Tribunes vont petit à petit disparaître
- Triforium : galerie technique, qui fait tout le tour.

Expériences de voûte nervurée hors de France


o Durham, vers 1100
On a remplacé assez tôt le plafond en bois par des voûtes nervurés.
Triforium présent surtout en coupe
o Tournai, cathédrale, 1130, projet de voûtaison
Transept a des voutes d’ogives nervurés mais beaucoup d’épaisseur (70cm), ce n’est
pas léger.

Expériences qui anticipent un petit peu les voutes nervurés


o voûte d’arêtes à Vézelay
o voûte angevine à Cunault

Voûte d’ogive nervurée : économie de boisage pour le coffrage


o voir plus haut

Typologie des voûtes


1. Départ : voûtes sexpartites
Une nervures centrale et deux croisées
Ex. Saint-Denis

2. Après : voûte quadripartite/ voûte barlong


Seulement les deux croisées
Mais ce n’est pas une poussée identique à chaque côté, d’un côté le support est plus
sollicité que d’un autre.

3. Liernes et tiercerons
Ex. Centula
4. La voûte palmiforme
Colonne avec nervures comme feuilles d’un palmier.
Ex. Toulouse, Jacobins et Montsoreau, château

5. Aux 14ième-15ième siècle : résilles, prismes, « shell-vault »


On maîtrise parfaitement les choses et on peut jouer

6. Voûte à réseau
Ex. Wells, Cathédrale

7. Voûte à clés pendantes


Clés qui viennent tirer vers le bas
Ex. Rue, Saint-Esprit

8. Voûte en berceau lambrissé


Dans les petites églises, chapelles d’abbayes c’est utilisé en laissant la charpente
apparente.
Ex. Le Mans, abbaye de l’Epau

>< Pour les églises en pierre la charpente se trouvait sur les voûtes, elle est autonome
=> comme ça on pouvait construire la voûte en dessous à l’abris des intempéries.

- Dernière voute gothique 15cm, très léger

Problème des poussées : le flambage


Flambage= quand il y a trop de poussées et que c’est trop haut, les contreforts et pinacles
vont se tordre et cela va créer une rupture`

Solutions : systèmes de renforts


o raidir les maçonneries en installant des tirants métalliques, solutions portées après-
coup.
Ex. Prague, Caen St Nicolas
o Chaines de fer forgé qui courentà l’extérieur des maçonneries ou à l’intérieur des
maçonneries
Ex. Notre-Dame de Paris : extérieure
Ex. Bourges : intérieure
=> Les constructeurs médiévaux ne maitrisaient pas les calculs de résistance mais savaient
qu’il fallait les armer.
=> les solutions métalliques sont le résultat d’un progrès technique, au 12ième siècle moulin à
vent et marteau mécanique et les prémices du haut fourneau qui va permettre de faire des
éléments de plus en plus grands.
o Arcs boutants
En batterie, doublés, immenses
o murs boutants
o pinacle

=> tout cela va être prétexte à ornement et décoration


=> c’est un peu High Tech : on montre la structure contrairement aux églises romanes. C’est
un peu comme un insecte et sa carapace externe visible.
=> C’est de l’intérieur qu’on voit l’église gothique
=> Avoir de la lumière et un tout unitaire. Voûte permet d’aller d’un bout à l’autre, le regard
n’est pas arrêté.
><Romane ; ajouts, morcellement

Développement et évolution des formes

- Toutes ces églises n’ont pas été construites en une seule fois. Ce sont des chantiers qui
durent sur plusieurs décennies.
- Énorme variété
- Entre 1180-1270 : 80 grandes églises en France, presque une par an entamé.
- Construites dans les villes
=> Les villes se développe au 12ième (l’urbanisation de l’Europe) car les habitants obtiennent
des privilèges, des franchises, des libertés et sont moins soumis qu’avant.
=> Phénomène de concours d’ostentation entre les villes :moi j’ai la meilleur, la plus haute,

- On sophistique les choses à partir d’un modèle : le plan tréflé archaïsant
Ex. Tournai 1130 puis Noyon 1145 puis Cambrai 1148

1. Tournai, un chantier expérimental ?


- Nef d’élévation à 4 niveaux construite en 1100-1120
- Transept construit en 1120-1140 : énormes nervures et grosses voûtes
- Voûte date du 19ième : en quartier d’orange
- Formes sont toujours des plein-cintre, des formes anglo-normandes
C’est un chantier expérimental : petit à petit on tente des choses nouvelles.

2. Pontigny, abbatiale « proto-gothique » 1130-1190


- Église abbatiale, sobre car une abbaye cistercienne
- Proto-gothique : fenêtre en arc brisé, ogivales, déambulatoire et chapelles
- Reprise de poussées de voutes, chapiteau qui les reprennes à 45° sont à 45° mais à partir
de la travée ouest, ils ont compris qu’il pouvait le faire à 90°.
=> chantier expérimental

3. Saint-Denis, la « première » expérience, 1137-1143


- Abé Suger
- Historiquement considéré comme la première expérience.
- Premier élément construit ; la façade, de base deux tours mais détruite par la foudre.
Façade « anglo-normande » : crénelée car l’Abé était un seigneur territoiriale, il avait
la justice sur les territoires abbatiales, cela marque sont pouvoir laïque.
Nouveau : la rosace, fenêtre ronde
- Série de décor romans.
- Élan vertical parfaitement bien marqué
- Massif d’entrée : des voûtes nervurées encore basses avec une complexité des supports
- Sur les côtes beaucoup plus haut
- Sur l’arcatures on constate les chevrons de l’architecture Anglo-Normande
- Voûte du chœur très bizarroïdes : petites colonnes mais suite à une rupture reconstruction
avec colonnes plus épaisses, c’est de l’essai-erreur.
- Plan type des chœurs gothiques
- Contrebutement du chœur par des arcs boutants.

4. Laon, 1157-1170, une église inachevée


- Filiation entre Tournais et St denis
- Chœur a moitié construit
- Partie romane et partie gothique de la nef
Gothique : voûte sexpartite
Élévation à trois niveaux : arcade, triforium et clerc-étage
Élévation 4 niveaux : arcade, tribune, triforium, clerc-étage
- Façade divisé en trois horizontalement et verticalement
= Façade tri…
- On ouvre par des rosaces les bas-côtés.
- On arrive en bout de parcours la voute barlongue
- Comme à Tournais, encadré par 4 tours, la tour lanterne mais cela n’a pas été achevé.
- à un moment donné on a du rajouté une rangé d’arc boutants.

5. Paris, Notre-Dame, 1163-1208


- Arcs boutants cachés en toiture
-Arcs boutants en batterie
- Gros arcs boutants qu’on voit aujourd’hui, placé après 1210

6. Soissons, 1170-1185
- Un plan classique

7. Chartres, 1194
Cette église marque un tournant
o Nouvelle fenêtre : divisée en deux avec une rosace
o Nouveau support : pilier chartrain, 4 colonnes autour d’une grande colonne
o Voûte quadripartite
o On supprime définitivement les tribunes

8. Amiens, 1220
- Premier ttriforium ouvert sur l’extérieur par des vitraux.

Les innovations
Pendant un siècle des éléments vont apparaître petit à petit et vont former au 13 ième le
système gothique abouti.

• Arcs formerets : Vézelay, 1120-1135, arcs latéraux le long des murs de la nef
• Rosace : Saint-Denis, 1130-1140
• Voûtes d’ogives nervurées :
– Durham, vers 1100
– Saint-Denis, 1132-1144
• Arcs-boutants : essais en 1160, 1180-1190 (Paris, ND)
• Suppression des tribunes : Chartres, 1194
• Voûte quadripartite : idem
• Élévation à trois niveaux : idem
• Supports multicylindriques : idem
• Triforium ajouré à l’arrière : Amiens, 1238-1240
• Liernes et tiercerons : Lincoln et Ely, 1230-1250 ; Amiens, 1269, nervures
complémentaires

Des chiffres étonnants


• Entre 1180 et 1270, 80 cathédrales nouvelles en France, sans compter les collégiales
et paroissiales.
• Hauteur des voûtes : max. 48 m à Beauvais
• Superficie au sol grandissante :
– Paris, 5500 mètres carrés
– Bourges, 6200
– Amiens, 8000
– Cologne, 8900

9. La démesure : Beauvais, 1247-1284


Le roi Louis 9 est alors très jeune et ses sa mère la régente du royaume.
=> les ducs, marquis, évêques secouent les territoires pour montrer leur pouvoir et se
construisent des bâtiments pour montrer qu’ils sont les plus forts.
=> l’évêque de Beauvais se construit une église très haute dans une plaine aucunement à
l’abris du vent

- Intrados des voûtes culminant à 48,50 m


- Effondrement des voûtes du chœur, car beaucoup de vent
=> A l’intérieur on a du rajouté des supports, des nnervures supplémentaires
=> A l’extérieur il a fallu lancer des tirants partout pour raidir parce que cela ne tenait
pas.
- Suite aux grandes tempêtes l’église a à nouveau bougée
=> à l’intérieur il y a des grands supports en acier,
=> c’est la preuve que cela ne peut pas tenir

Polychromie extérieure
Comme les églises romanes, c’était des églises en couleurs
- Parchemin de Strasbourg avec les couleurs
- Reconstitution d’Amiens en couleurs
=> lors de la modernisation, mise à la mode d’un certains nombres d’église, cela a été la
peinture qui a joué un rôle majeur.
- polychromie intérieure différente à Chartres par exemple

Déplacement du programme iconographique


Iconographie = images et sculptures.
Églises romanes Églises gothiques
Portail principal (tympan) et chapiteaux Sculpture des trois portails, piédroits et
archivoltes compris ; vitraux
o Le programme sculpté : les portails et la façade
Pleins de couleurs de base
Ex. Avioth et Reims
o L’accueil des fidèles : les statues-colonnes et le trumeau
=> Expression d’ouverture et d’accueil
- Dieu acceuilant
- Vision différente : pécher d’Adam et Ève, ils sont affichés.
- Dans les vitraux on voit les aspects colorés, lumineux. Ex. Chartres, rosace sud et
« Notre-Dame de la belle verrière »

En France : du primaire au tertiaire

Dans chaque pays et région le gothique a évolué différemment dans ses formes selon des
tendance ou du particularisme

En France, une évolution a été qualifié à postériori


- Gothique primaire
- Gothique secondaire : gothique fleuri ou rayonnant
- Gothique tertiaire : gothique flamboyant
=> L’évolution formelle est claire
Ex. Fenêtres chartraines (double avec rosace) : selon chaque gothique des variations de
formes

1. Gothique rayonnant, France 1280-1350


- Un système qui s’étend, gothique international qui contamine l’Espagne et l
Ex. Avioth en Lorraine, en terre d’empire Allemand, à ce moment-là.

Paris, Sainte-Chapelle
 édifice quasi transparent, très abouti
 construit par le Roi St-Louis pour les reliques ramenées de ses croisades
=> Reliquaire monumentale
 Deux niveaux, deux chapelles superposés, deuxième entièrement transparentes.
 Les seules éléments porteurs, piliers de la chapelle basse.
 même s’il n’y a pas d’arcs boutants ou de façade harmonique c’est du gothique, on
ne peut donc pas parler de style gothique.
 Fait école, despetites sœurs vers 1260
=> Vincennes
=> Saint-Germer-de-Fly
=> église Sainte-Croix à Liège amplifie certains éléments de celle de Paris.

2. Gothique flamboyant, France 1350-1500


Des éléments travaillés ressemblant à des flammes

Avioth(Meuse)
Plouha (Bretagne)
 Chapelle gothique mais pas comme les autres => pas de style
 Verrières flamboyante
 Pas de hauteur
 Comme mentionné avant, 80 grandes églises mais toutes les autres petites, avec des
parallèles certes.

Saint-Riquier, Normandie
 Rosace motif flamboyant

Saint-Omer, Artois,
 Région entre deux frontières, gothique international

Toul

Gothique tardif, des partis novateurs

On est à une période troublée


- 1346 : la peste fait son apparition, contamine toute l’Europe, moitié de la population va y
rester
- Guerre des 100 ans, suite aux alliances et vassalités frappe d’autres pays que l’Angletter et
la France

=> l’art va montrer ces troubles


Ex. Scène de la danse macabre avec des squelettes identiques est représentées partout
=> Moins de moyen financier pour construire de nouvelles choses.
Ex. à Rouen on ne les achèvera pas
=> après l’effondrement de Beauvais (1284) on revient à des hauteurs de 20-25m avec
toutes les garanties de stabilité et de durabilité.

Rouen, Saint-Ouen
 Tours en oblique par rapport au plan de l’église

Rouen Saint-Maclou
 Pas de façade harmonique et deux tours.
 Façade avancée vers l’extérieure.
 Pas la manière de faire du gothique rayonnant

Une diffusion internationale dès le 13ième siècle


Budapest, église Saint-Mathias
 Tour du 19ièmes siècle (néo)
 Grande rosace, fenêtre chartraine : emprunt.

Strasbourg, cathédrale
 A ce moment-là partie allemande

Leon, cathédrale, 1255, Espagne


 surtout le plan s’inspire des modèles français
Prague, cathédrale, 14ième
 se trouve dans le château
 Opus francigenum car l’empereur à ce moment-là est originaire de l’Europe de
l’ouest.

Dans les régions germaniques il y a une préférence pour


- églises halles, trois/cinq nefs avec échelonnement des hauteurs
- voûtes complexes avec liernes, tiercerons, à résille.
- hauteur limitées
Marburg, Ste Elisabeth 1235
Ulm, église-halle type

En Angleterre on a aussi trois « phases », on s’éloigne petit à petit des modèles français et
de la langue normande

1. Early English : 1170-1230


Ex. Chœur de Canterbury construit par Guillaume de Sens, architecte français.
2. Decorated : 1230-1350
L’affirmation des modèles nationaux, anglais suite à la rupture politique avec la France
3. Perpendicular : 1350-1530/50
Voûtes en résilles complexes comme en Allemagne
Nom vient de la forme des remplages des fenêtres

=> En Angleterre on n’a jamais été jusqu’au bout pour détruire les églises normandes
romanes et les remplacer par des gothique, il nous reste donc beaucoup d’églises romanes
contrairement à la France, où on a tout remplacé.

- Particularité des plans


 Pas de tours en façades
 Pas de façade harmonique
 Chevets plats

- Voutes complexes
 Oxford, Christ Church
 Wells, cathédrale: voûte palmiforme avec beaucoup de nervures

Il y a eu deux extensions sur le continent du gothique anglais


A) Calais, église Notre-Dame, 14-15ième siècles

B) Tournai, Chapelle Notre-Dame, 1513-1518


Roi Henri 8 fait construire une chapelle avec fenestrages typique du gothique
perpendiculaire anglais. Les remplages ont été détruit pendant la deuxième guerre
mondiale.

En Italie
- C’est là que l’appellation gothique a été inventé.
1. Florence, Sainte-Marie-des-Fleurs
- voûte gothique mais piliers qui perpétuent l’antiquité

2. Florence, Santa Maria Novella


- Fenêtres arc brisé

3. Florence, Santa Croche


- Pas voûtés mais lambrissé

=> C’est du gothique mais pas le même qu’on retrouve en France.

Conclusion
- Pays par pays il y a des particularités.
- Un courant gothique avec des applications différente et à l’intérieur une évolution sur 2-3
siècles.
- Forme de maniérisme aussi : on sait le faire mais il n’y a plus vraiment de message, à la fin
du gothique. Comme il y avait aussi le maniérisme hellénistique.
=> L’art est le reflet de la civilisation dans laquelle il se développe.

L’architecte médiéval et le chantier

Origine du mot architecte médiéval

 Hérodote, écrivain grecque est le premier a utilisé le terme « architekton »


=> maître d’œuvre, maître des charpentiers : cela désigne donc des gens qui construisent
des ponts, des aqueducs, des techniciens, mécaniciens. (Plus un ingénieur aujourd’hui)

 « Architecte médiéval » pas utilisé avant 1510


On retrouve des textes en latin mentionnant « architectus, magister, maître des pierres »
Il y en a mais pas pour tous les édifices. Difficile de faire des biographies car on a presque
rien.

=> En occident : lacunes, pertes d’écrits on en sait rien dire


=> En orient : on a des informations sur la formation des architectes. Les byzantins devaient
avoir une formation théorique (1) et manuelle (2). Gens polyvalent, sources grecques
mécaniciens
(1)Physique, géométrie arithmétique et astronomie (l’aligenement des astres)
(2) charpenterie, construction, métallurgie, peinture, maquette

 Cassiodore au 6ième
Nous dit que c’est le coordinateur des travaux du mosaïste, stucateur,…

Place de l’architecte

- La mystique chrétienne ne favorise pas l’individualisation


=> les personnalités artistiques doivent s’effacer, le but final importe, pas les auteurs de
projets

- Le savoir technique se transmet dans les loges et dans le ateliers


- Les matériaux sont importants et non le savoir théorique, rupture avec l’antiquité ou c’était
l’inverse.

- Ils sont appelées magister


=> ils sont reconnus et honorés
Ex. Pierre funéraire d’un architecte (Hugues Libergier) : il est reprsénté avec tous les
éléments de son travail, habillé avec une cape, tient une maquette, la virga (instrument de
mesure et d’indication), le compas et l’équerre (il est charge de tracé des esquisses,
mesurer si les angles sont droits), un plan du bâtiment.

=> L’architecte peut être enterré dans le cloître qu’il a construit ou dans le labyrinthe d’une
cathédrale.
Ex. Labyrinthe d’Amiens

- Affilé à une corporation


- Salaires importants

Villard de Honnecourt

 dates de naissance et de mort pas avec certitudes oscillent entre 1190-1225 et 1250-
1260
 Son carnet ou « album » nous est parvenu, sous la forme d’un cahier de feuillets, de
notes en parchemin où sa signature apparaît à trois reprises. C’est en français,
encore rare à l’époque, et dessine.
=> ce n’est pas un traité théorique
=> seul et unique témoin écrit de la pratique de l’architecture
 Rôle exact inconnu
- excellent dessinateur
- bon concepteur de plans d’édifices
- connaît l’abbaye de Vaucelles, donc l’architecture anglo-normande, et l’architecture
cistercienne.
=> maître d’ouvrage ?
 Il a fait un séjour en Suisse et un autre en Hongrie.
=> cela nous apprend que les architectes bougent beaucoup.
 Il donne les plans des églises de Cambrai, Vaucelles, Meaux, Laon, Reims, Lausanne et
Chartres.
 Dessins de sculptures, révélateurs du style « antiquisant » du début du XIIIe siècle.
 Machines (grue, scie hydrauliques,…) , assemblages de charpentes, plans de coupes
de pierre
=> témoignent de la complexité du métier, architecte est chef d’orchestre
 Destiné à ses successeurs
=> passages sur la géométrie – des notions propres à Euclide (Grèce, Ive s. av. J.C.) et
à Vitruve (Rome, Ier s. av. J.C.) s’y révèlent - et la taille des pierres, a bien été utilisé
comme semble le prouver les pages arrachées et manquantes : mais n’a été
réellement révélé qu’à partir du XIXe siècle, lorsque les érudits s’en sont emparé.

Le chantier médiéval
On utilise dessin et maquette (y compris des maquettes de villes)
=> depuis l’antiquité les maquettes sont importantes, représentées sous forme de reliquaire,
peinture et sculpture,…
Ex. Adyton, Byzance Karije Djami et Mon Reale
Ex. Tournai chapiteau et Soissons, reliquaire
=> projets sur parchemin et épures sur les murs

Machines indispensables
- machine de levage en bois qui restent après construction dans les grandes églises car elles
sont placé dans la charpente une fois la voûte construite.

Matériaux divers et méthodes audacieuses


- Bois, cherché dans les forêts
=> bois de charpente, bois de plancher, bois d’ossature pour les maisons, bois pour coffrage,
bois pour échafaudage.
- Pavage
- La brique ne revient qu’à la mode à partir du 13ième siècle, elle se diffuse lentement depuis
la côté vers l’intérieur de la terre. Il y en a pas avant le 14ième siècle.

Moines bâtisseurs.
=> Ils font tout eux-mêmes, tous les corps de métiers en même temps, ce sont des chantiers
autarciques

Architecture castrale et de défense

• Castrale : les châteaux du prince et des nobles


– Composante d’habitat : une résidence nobiliaire, fortifiée certes mais pas
nécessairement ou bien résidence du souverain territorial
– Composante symbolique : montrer que le roi est roi, prince est prince,…
• Ornementation et décor
• Aspect des volumes
• Traitement des matériaux : plus précieux
– Composante défensive : éléments techniques
=> ce n’est pas que de la fortification

• Urbaine : l’enceinte
– Aspect symbolique : pour montrer que
– Aspects techniques
=> La ville au moyen-âge va s’affirmer en construisant des enceintes, tours (beffroi ou de
port qui ressemble à celle du roi).

Les sources

Monumentales
=> Beaucoup de château et enceinte smédiévales en mauvais état.
=> Certains ont été habité et le sont encore maintenant mais ont été complètement
transformé, aménagé.
><églises elle ont été beaucoup moins transformé et moins détruites.
Iconographiques
Ex. Siège d’Orléans, Paris Louvre, Château de Gravelines

Écrites
=> littéraires : les chroniques
=> administratives : comptabilité
=> diplomatiques : chartes, des autorisation pour le crénelage comme élément de défense et
de pouvoir par exemple pour les nobles.

Problème des restaurations


=> il y a des châteaux qu’on ne sait pas étudié car plus authentique : il y a beaucoup de
reconstruction, c’est falsifié en terme d’authenticité.

Importance du vocabulaire
+ images

Les mythes du château fort

=> les images font parties de notre enfance, de l’inconscient collectif, de ce qu’on voit dans
game of thrones (l’héroïque fantastique ). Cette imagerie aboutis aux châteaux à Disneyland.
C’est une synthèse de tout ce qu’on peut imaginer.

1. L’huile bouillante
L’huile se fait avec des plantes (olives, tournesol, noix) , ce n’est pas possible car le climat en
France ne le permettait pas à ce moment-là.
=> cela nous vient des romancier du 19ième, Victor Hugo (Bossut de Notre dame : on jette du
plomb fondu), Sir walter scott (Ivanhoé), c’est du moyen-âge romantique
=> l’urine chauffé et l’eau bouillante étaient utilisés.

2. Les oubliettes
« Mettre des gens dans le fond des tours et les y oublier » : c’est immonde, cela ne se faisait
pas.
=>Viollet-le-Duc a trouvé une vraie oubliette sur tous les châteaux qu’il a fait, c’est plutôt
une prison dans une tour car il y a prise de lumière, latrine,…
=> Il y a des tours qui ont été aménagé en cachot mais ce ne sont pas des oubliettes.

3. Les souterrains
« Souterrain » = tout trou fait : une cave, un trou pour le vin,….
=> Ce n’est pas la galerie de communication.
=> On a pensé cela car des entrées de caves nous faisait induire cela.

4. château sombre mal éclairé et vide


C’était la résidence des nobles :
=> murs enduits, peints, tapisseries
=> Les châteaux français sont tout blanc, on les badigeonnait pour donner un aspect
impressionnant, pour des raisons d’hygiène, qu’il n’y ait pas des crasses dans les coins.

Les principes de la fortification


=> Voir architecture de l’antiquité grecque, fortification

 Obstacle et protection : camp viking de Trelleborg


 Porte : celle de Château Gaillard au rempart bastionné
 Poliorcétique= art d’assiéger les places fortes (polis & orkein (assiéger))
=> but : prendre la place forte et y pénétrer
– => Comment ? par un assaut, de vive force, après une brèche dans l’enceinte
pratiquée soit par mine ou sape, soit par bombardement avec l’artillerie
– par un blocus, en affamant les défenseurs
– par traîtrise ou par surprise, cas plus fréquent

L’artillerie : l’héritage antique

1. Au IVe siècle avant J.C., en Sicile, les guerres entre Grecs et Carthaginois
=> machines qui lancent de lourds projectiles à distance.
=> énergie machine : fibres animales ou végétales tordues fortement
= c’est l’artillerie névrobalistique.
Ex. Baliste, catapulte avec projectiles (boulets de pierre, balles de plomb,…)
Armes anti-personnelles
En défense dans les tours et en attaque
Les plus puissantes frappent les toitures et les murailles.

=> La tension comme moyen de propulsion est abandonnée au VIe s après J.C., on passe
à un climat différent

2. Les nouvelles armes après le VIe : système de contrepoids

=> ingénieurs byzantins mettent au point le trébuchet ou mangonneau : engin dont


l’énergie propulsive est fournie par le balancement d’un contrepoids.
Pour démolir les toitures et les parties en bois de la défense (comme les hourds),
défoncer les portes, assommer les défenseurs, et, moins souvent, ébranler les murs.
Des catapultes prolongent les armes romaines en remplaçant la torsion de fibres par
la tension d’un arc.
=> Jusqu’au XVe siècle, des espringales ou grandes arbalètes sur roues ou sur affût fixe
sont mises en batteries dans les tours.
=> La portée est de 100-150m et pas 400m comme dans les films. Mais on est à l’abris
des archers.

Mais 30% d’inconnue, surtout dans le mécanisme de lancement

3. Une révolution : la poudre à canon, 1320


=> arme nouvelle venue de Chine (grâce à la route de la soie) , son enflammement
servait à éjecter
En attaque comme en défense.
=> Il y a trois grandes types de canons au XVe siècle :
• grosses bombardes de siège, longueur jusqu’à 5 m, calibre jusqu’à 0,60 m.
Très efficace contre les murs
• pièces moyennes, sur affûts à roues, à chambre mobile. Calibre de 0,05 à 0,10
m.
• canons à main, ancêtre de l’arme à feu portative. Calibre : de 0,02 à 0,08 m.

=> Portée considérable : des boulets de pierre jusqu’à 3km.


600m de portée pratique, qui ne sera que dépassé au 19ième siècle

=> On remplace également le bois par de la poudre pour faire exploser la pierre en
carrière ou les murailles à leur base. (La sape ou la mine) C’est dans ce contexte que
se construisent les fortification.

4. Les ducs de Bourgogne et l’artillerie mobile


5. Le canon à main (1405-1450) devient l’arquebuse (1440- 1520)
6. La sape ou la mine
=> en utilisant de la poudre on fait exploser la pierre de la muraille
=> à coups de bélier ou de gigantesque foret ou trépan.
=> L’assaut n’est possible que si le rempart est affaibli, si une brèche y existe.
Dans les siècles qui suivront, l’artillerie et la mine seront les deux moyens de
provoquer cette brèche.

Rétro-actes : entre monde romain et « barbares »

Modèles
• Les fortifications romaines : enceintes urbaines, forts, portes
Plans réguliers et tours flanquantes
• Les camps « barbares » : les forteresses vikings (9e s.)
Tracé linéaire et terre
=> Il y a continuité avec ce qu’il y avait avant.
Ex. Arlon, Tongres, le Mans, Fréjus.

 Amphithéâtre vont servir d’enceinte


 Prolongement des murs de Constantinople comme cela existait dans l’empire romain
proprement dit.
 Les raids normands en Europe de l’ouest, 9ième siècle
Installations permanentes, forts, château-fort
 Les Vikings (5-7ième siècles)
Se protègent dans des formes circulaires avec murs de terre palissadé
Ex. Trelleborg et Ekertop
L’imitation de cela se fait à Péran en France
 Dans les campagnes des refuges, sites favorisé par la nature, on rajoute quelques
palissades. Cela peut se construire facilement.

La (re)naissance du château

Après les raids normands, 10ième , c’est la renaissance du château.

Les palais, héritage de l’antiquité et palais carolingien


Les détenteurs du pouvoir vivait dans des palais
=> partout en Europe, en Angleterre
=> représentés sur des tapisseries comme celle de Bayeux.

1. Rappel : le palais carolingien


2. Toulouse, 5ième siècle et Ingelheim, 8ième s
L’héritage des romains

Importance de l’ « Aula »
Aula= salle dans laquelle le souverain reçoit, donne des ordres, exerce son pouvoir

Des résidences aristocratiques à cour


Se distinguent par leur importance

1. Hières-sur-Amby, 7ième-8ième
2. Beuville 7ième
3. Engis, 9ième-10ième

Des petites enceintes seigneuriales


- Appartiennent à des chevaliers paysan qui tirent leurs revenus de leurs terres.
- Enceinte en bois et terre avec résidence à l’intérieur
- Sur une butte
=> la résidence noble et aristocratique connue par l’archéologie récente.

1. Chirens
2. Colletière
3. Pineuilh
4. Haus Meer

Transition palais -> donjon


Donjon= tour qui combine les fonctions d’habitation, de religion et de pouvoir
=> transition d’horizontal à vertical

1. Doué-la-fontaine
- Au départ palais carolingien avec aula, grandes salles, petites salles équipées de
cheminées. (résidentiel)
- Au 11ième siècle c’est enterré et on va construire dessus une tour résidence ‘donjon’ sur
une motte artificielle, plus on est haut mieux c’est.

Le château à motte
A) Sa géographie
il y en a partout en Europe, c’est le modèle de château qui immerge.
B) Ses variantes
Infinité de variante : double motte, motte et bassecour, motte dans l’angle d’un ancien
fort romain,…
C) Schéma de base classique : motte et bassecour
Souvent le sommet de la motte est étroit donc la bassecour est nécessaire
Sur la motte la tour qui n’est pas toujours habité en permanence et donc un bâtiment
dans la cour pour lui.
=> Il se réfugie dans la tour en cas de siège.
=> Très peu de motte sont approvisionner en eau mais la basse court oui.
Exemples : Broderie de Bayeux après 1066, Abinger (reconstitution)

=> Les mottes sont plus un symboles de pouvoir que la tour qui est une résidence

D) Des vestiges tangibles


Ex. Palencia, Hazebrouck, le Doulieu, Folkestone, Tonbridge, Grimbosq

La pétrification de la tour
1. Langeais, autour de l’an 1000
Deux niveaux, plus habitat que défense
2. Loches, 1011-1031
On a daté cette tour par endocrinologie du bois se trouvant dans la maçonnerie.
Tour double
Éléments de défense active
Galerie en bois en surplomb
Super équipement dans le logis royal car royal
Escalier intra-muraux
Symbolique : chapelle protège la porte => dieu protège la chapelle et donc la porte,
C’est un élément dissuasif car les attaquants sont des chrétiens. On ne va pas
attaquer dieux.
Cheminée et latrine dans les murs à chaque niveau
Niveau inférieur : réserve, la cuisine
Pierre de taille, recouvert d’enduit

3. En Angleterre des tours gigantesques


Après la conquête de 1066, on vise plus gros.
=> il faut loger le noble et sa garnison donc succession de pièces intérieures de cloisons
en bois pour loger tout le monde et intégration d’un puis pour l’eau.

Pétrification de l’enceinte
Au 12ième siècle, avant en bois
Ex. Gisors, Lydford

Le retour au flanquement

Suite aux impératifs et nécessités de défenses, les éléments deviennent plus sophistiqués.

1. Une enceinte précoce, Alvila, Espagne, 11ième siècle


Pour se défendre contre les arabes
Utilisation des flanquements « à la romaine »
2. Loches, enceinte castrale du 12ième siècle
Réalisation d’Henri II Plantagenet
3. Château-Gaillard, 1194-1196
Construit selon les modèles de l’antiquité et ce qu’on avait vu durant les croisades en
proche orient.
Construit par le roi d’Angleterre et duc de Normandie
=> plus une forteresse que résidence royale
Une série de petites courbes
Bassecour
Tour carré : tour latrines pour toutes la garnison (comme ceux des croisades)
Barbacane, élément de structure défensif du proche orient
Donjon et chemise festonnée avec mâchicoulis sur arc permettant de laisser couler de la
matière liquide
Chapelle qui a été construite.

Philippe-Auguste et le Louvre

Les constructions sous son commandement ont été nommé par les historiens ‘l’architecture
philippienne’

1. Le château du Louvre, à Paris


-Monument le plus exemplatif de l’architecture philippienne
-Construit en période de guerre, en même temps que la construction de l’enceinte de
Paris
-Ostentation du pouvoir
- évolution selon les impératifs de défenses => si on n’a pas besoin de forteresse
gigantesques on en construit pas. (>< Romains : toujours pour le prestige)

Contexte belliqueux
En 1215, le roi en Angleterre devra rendre son pouvoir, en France un pouvoir centralisé,
en Italie pleins de cités et en Allemagne c’est l’empereur élu mais qui a moins à dire.

Louvre= fortification Philippienne : un modèle et signe du pouvoir royal :


 Flanquement
 forteresse qui ne sont pas des résidence
 Louvre protège paris, à une dizaine de km face à Château gaillard
 énorme donjon, tour du roi, tour maîtresse avec autour une enceinte flanqué de
tours
 on entre par un châtelet d’entré = passage voûté défendu par deux demi-tours
saillantes.
 En hachuré, postérieur au règne Philippe
 Dimension prestigieuse et ostentatoire car c’est royal, donc soigné. Ce sont aussi des
dimensions standards
=> selon chaque règne il y avait des dimensions standards différentes
 Plan le plus régulier possible => c’est la géométrisation.
 Aussi appelé château capétien
=> la famille capet ce sont les rois de France.
 On a conservé les comptes de constructions de ces château-forteresse.

2. L’enceinte parisienne
 flanqué régulièrement de tours semi-circulaire
 modèle qui devient signe du pouvoir royal.

Aussi bien l’enceinte parisienne que le Louvre vont être copié et repris dans d’autres villes

A) Carcassonne
o Après la conquête sur les Cathares, la capitale de la région a été fortifié.
o Enceinte romaine tardive amplifié et doublé par une enceinte avancée.
=> a été restauré par Viollet-le-Duc au 19ième siècle sur base d’observations
archéologiques
Caractéristiques
o tour semi-circulaire
o base taluté pour plus grande résistance aux attaques, talus inférieur permet le
ricochet des projectiles depuis la hauteur
=> flanquement vertical.
o série de fentes : fente de tires, pour des archers dans la littérature, mais plutôt pour
observer ou tirer à l’arbalète.
o château forteresse, garnison royale avec capitaine, soldat professionnels y
demeurent.
o eau a tous les étages, indique l’usage permanent.

B) Boulogne-sur-Mer
o Résidents : cadets des roi de France, les nobles
o Octogone régulier, se base sur les fondations romaines.
o tours du même type que Philippe -Auguste
o infrastructures résidentielles,
o A nouveau, étalement des fonctions à l’horizontal
o Grande aula : magnifier le pouvoir

C) Falaise : la tour philippienne


= une grosse tour qui sera le signe du pouvoir royal
o Tour est la résidence du duc de Normandie : plus haute, plus belle, plus forte
=> montrer que le roi de France est au pouvoir et pas le duc de Normandie
o Logis partie supérieur du capitaine de la garnison royale.

D) Bourges
o tour a disparue
E) Issoudun
o tour blanche qui marque la puissance royale.
F) Aigues-Mortes
o tour copie du Louvre qui ne sert qu’à une garnison de soldats.

L’architecture philippienne est imitée et copié par les vassaux mais aussi imité et surpassé
par les ennemis. Les vassaux veulent montrer qu’ils sont meilleur que le Roi (comme avec
Beauvais). Les ennemis veulent affirmer leur pouvoir.

A) Coucy, un concurrent
o Mêmes proportions que celles du Louvre fois deux.
o Restitution numérique

B) Ainay-le-Vieil, un vassal
o Tours régulièrement placés le long de l’enceinte (murs avec créneaux)
o Pont levis, ventaux,…
o Très peu modifié depuis le 13ième
o Ils cachaient la maçonnerie pas de bonne qualité, donc il était enduit.

Les châteaux de Louis IX

Génération après Philippe-Auguste

A) Angers
o Grosse tours puissante de 10-12m de diamètre
o Les maçonneries ont des bandeaux de pierre (calcaire blanc) horizontaux
régulièrement placé.
=> bichromie ou peut-être enduit

B) Une enceinte, Aigues-Mortes


o Ville neuve date du milieu du 13ième siècle
o Ville entouré d’une enceinte
o Appareil à bossage : pierres restent brute de tailles.

=> D’après les archives : même maîtres d’œuvres construisent dans toute la France.

L’architecture des Plantagenet

Famille des Plantagenet : les roi d’Angleterre du 13ième


Tout le sud-ouest de la France (Aquitaine, Bordeaux,…) est possession anglaise
Il n’y a pas de normes, de standards fixés : toutes des tours différentes
=> il ne vont donc pas imiter les capet

Ex. Loches
o Tours en amande, fentes de tirs pour tirer à l’arbalète

Frédéric 2, en Italie, va imiter l’architecture des Plantagenet


1. Prato : forme des merlons est typique de l’architecture de Frédéric 2, c’est son
marqueurs politique. Le propriétaire est donc partisan de l’empereur. Contrairement
à d’autres formes de merlon qui indiquaient être partisan du pape.
2. Catane : tours circulaires. Un décor importé du nord (voûte nervuré et chapiteau à
crosset mais aussi local (maçonnerie à joint beurrés avec inclusion de basaltes).
Probablement des maçons arabes qui ont enduit ce château, les motif sur les
maçonneries sont arabes.
3. Syracuse
4. Bari
5. Castel del Monte : Perdu dans la montagne avec une entrée monumentale comme
les églises italiennes qui étaient des bâtiments importants. Inachevé car pas de toit.
Inspiration pour le film au nom de la rose.

=> seules éléments philippien : les tours flanquées et la régularité des plans
=> loin des règles et des normes
=> aucun de ses châteaux n’a servis de résidence à Frédéric 2.
=> Majorité à côté de ville, occupé par garnison au service de l’empereur.
=> A quoi cela sert ?

L’Angleterre Edwardienne

Sous le règne d’Edward 1er, quand le pays de Galles venait d’être dominé, des forteresses ont
été construit de façon systématiques, occupés par des soldats professionnels pour montrer
la puissance royale.
=> Cela ressemble à l’architecture capétienne.
Ex. Beaumaris

=> Très rapidement les villes vont s’inspirer des modèles de châteaux. Cela va se développer.

Les organes de défenses

La porte et son pont-levis

Ex. Porte d’Ainay-le-Vieil


- au-dessus des consoles qui devait servir d’appui à un hourd en bois en cas de menace.
L’accès se faisait par la fenêtre.
- Passage à travers une voûte avec plusieurs arcs, derrière chaque arcs un assommoir. Les
grilles en bois et des ventaux de bois très épais qui fermait le passage

Au début les pont-levis n’étaient pas avec deux flèches comme dans notre imaginaire mais
soit
- à bascule avec des contrepoids
- tape œil
=> Ce sont des systèmes dangereux pour l’utilisateur.

Le châtelet d’entrée
Ex. Montreuil-sur-Mer, Péronne, Tonbridge
A l’intérieur des voûtes avec des trous dedans à travers lesquels on pouvait laisser tomber
un tas de choses contre les assaillants.

La tour-porte : un schéma ancien mais durable


On voit que ce schéma dans des terres culturelles différentes persiste jusqu’au 15 ième siècle.
Ex. Aigues-Mortes, Larressingle, Korcula et La Neuville
=> la construction en encorbellement en haut au milieu n’est pas une latrine mais une
bretêche avec un mâchicoulis, à nouveau pour lancer des crasses mortelles. Un élément de
ce type sur un mur ou à côté d’une tour est une latrine
La défense avancée : la barbacane
= ouvrage triangulaire/ semi-circulaire énorme devant le château ou entrée de ville.
=> c’est une manière de ralentir la progression: on travaille le principe de la profondeur. A
chaque fois on doit passer en chicane pour pouvoir rentré dans la ville/château.

Le mur
- parfois 1-2 m de large
Avec
- Merlons : parties pleines
- Créneaux : ouvertures

Les hourds
=> étaient pas placé en permanence car on n’avait pas de moyen pour protéger le bois de
l’humidité. Pour une question de coût et d’entretien il était plus facile de les démonter et de
les stocker.
- À Carcassonne c’est le successeur de Viollet le Duc a mis cela fin du 19ième .
- à Coucy un hourd à deux étages et de deux côtés du mur.
=> les trous dans les hourds vont devenir permanent et s’appellent : machicoulis.

Fentes de tir
- en sifflet: ébrasement triangulaire vers l’intérieur => les archers doivent bien viser sinon ils
ont leur flèche dans leur œil par ricochet.
- Banquettes pour les guetteurs.
- Fentes de tirs petites et basses pour l’arbalète (on le sait grâce à des dessins, miniatures,…
=> arbalète= arme très mortelle qui perce les défenses individuelles des armures de
chevaliers. Il y aurait eu plus d’arbalétriers que d’archers. Utilisé depuis l’époque romaine,
sauf qu’au moyen-âge on est au sol
Ex. Grimaud, le Coudray-Salbart, Carcassonne

La gaine
= couloir intérieur à mi-hauteur des murs permettant d’avoir un étagement de la défense.
Ex. Le Coudray-Salbart, dans le domaine anglais, 1202

L’habitabilité

Aujourd’hui on a du mal a habité des espaces circulaires car on a des meubles fixes.
À cette époque-là : pièces petites de 3-2m sur 3-4m et vivables. Ce ne sont pas des grandes
pièces comme dans notre imagination. Les plus grands espaces, comme l’aula ce n’est pas
pour habiter mais pour exercer le pouvoir.

La construction parfois audacieuse

- à Carcassonne était construite en dessous , en sous-œuvre. La tour romaine s’est tassé


mais on a continué de l’utiliser et pas détruite.
- Tour St-Nicolas : tour s’est tassé a basculé et on a construit les étages au-dessus sans
problème.

o Construction manuelle
o Architecture qui doit servir le plus vite possible : donc délais plus court que
cathédrale
- Tour en 1 an
- Gaillard en 2 ans
=> Le roi a les moyens de payer les matériaux et le ouvriers donc cela va vite.
o Mêmes maîtres charpentiers, maçons sans qualification particulière, pas besoin
d’être spécialiste en maniement des armes.

Proche-Orient Latin : le Krak & Montréal en Syrie

o Principautés francs sur la côte du Liban, de la Palestine


o Forteresse construite par les colons de francs pour se protéger contre les turques,
arabes, byzantin parfois avec des alliances les unes contre les autres. C’est donc un
creuset culturel ces châteaux.
Byzantine : appareil à refend porte d’entrée
Occident : grande galerie salle de chevalier, décor des églises gothique
Arabes : donjon carré à l’image des donjon franc, latrine : on se lave avec éponge et eau
arabe.

Les 14 i è m e et 15 i è m e siècle

• Amélioration des logis


• Mâchicoulis
• Tours portes circulaires
• Pont-levis à flèches comme dans notre imaginaire
• Des forteresses militaires se multiplient et aussi pour les villes

Important
Château roman, château gothique cela ne fonctionne pas car ce qui importe c’est de
s’adapter aux techniques de guerres, l’effet de mode ne va pas jouer sauf à quelques petits
endroits sur le bâtiment, par exemple une galerie travaillé gothique avec des rosaces. Dans
la plupart des cas impossible de déterminer ce qu’il y a de roman ou de gothique dans ces
tours. Ce n’est pas le même schéma chronologique que le religieux.

Amélioration des logis


• Langeais
• Angers
=> le roi va parfois loger là-bas. Dans la vallée de la Loire il n’y a plus d’érise au 14ième siècle,
le pouvoir du roi était stable même si dans toutes les autres régions du pays ce n’était pas le
cas.
=> on peut ouvrir les châteaux
o Grandes fenêtres pour éclairer les salles habités
o Oratoire privé, pièce réservée avec ornementation empruntée de l’architecture
religieuse. C’est du gothique flamboyant
o Arcades ajouté à la porte d’entrée, entre les mâchicoulis
=> signes militaires ne sont plus que signaux car pouvoir stable.
o Tours habités
o Château immaculé : badigeonné
=> traces brunes sur la peinture : les coulés des latrinse : c’est du réel.

Ornementation extérieure
o Statues des Neufs Preux : Pierrefonds, sur chaque tour
=> pour montrer la force, la puissance et la richesse
=> élément de protection spirituelle du château
o La Ferté-Milon, 1398-1407
=> Sur le châtelet d’entrée, niches soigneusement décoré avec statues religieuse,
protection divine sur la porte d’entrée, qui est l’élément le plus faible.

Décor peint
• Angers
• Carcassonne
=> Ce sont les aristocrates qui y vivaient :
 Éléments géométriques peints (Pont-Saint-Esprit, XVe s.)
 Ornement de parois
 De la grande peinture par des peintres confirmés
=> Vie dans le château c’était la vie de luxe, contrairement aux paysan qui habitaient des
maisons en bois pas isolé.
- nappe, cheminée, …

Grandes fenêtres
• Paris, le Louvre de Charles V (1338-1380)
Pour plus de confort car le Louvre devient une résidence . Il faut percer les courtine,
murailles pour avoir éclairage.

Confort de circulation verticale


• Au Louvre aussi
 Premier escalier à vis hors œuvre par architecte Raymond du Temple en 1360.
Quelque chose de monumental et de l’architecture gothique.
 L’archétype de toute une série d’aménagement jusqu’au 16ième siècle. Après on va
l’intégrer et lui donner une place véritable. Avant dans l’épaisseur des murs, échelles,
très étroits.

Confort domestique
 Latrines en même temps utilisé comme élément de défense
 Au 15e siècle, chambre, antichambre, garde-robe
Antichambre= espace intermédiaire, entre espace public et chambre
Garde-robe= latrines et vêtements.
=> ces pièces sont en enfilades et se répètent sur plusieurs niveaux
 Ex. Poitiers : palais, reconstruction 1388-1416 : tour est habitée
 Ex. Chinon, logis royal

Tour résidence reste un modèle

 Vincennes, 1337-1371 et 1379-1380


Résidence royale, on retrouve les éléments chambre-anti-chambre, garde-robe plus
réduits et on conserve une verticalité alors que dans d’autres c’était horizontal.

 Paris, tour Jean sans Peur, 1409-1411


- Élément d’un ensemble palatial
- Galerie supérieure avec machicoulis
- Verticalement en cas de pépin un appartement dans la tour ou il peut se réfugier.
- Grande arcade qui rend la tour inaccessible
- Escalier en vis à l’intérieur de la tour.
- Chêne, aubépine et houblon sont sculpté sur la voûte : gothique flamboyant qui
devient très naturaliste.
- Chambre en cas de problème : cheminé, retrait avec latrine
- Étage supérieur : salle des gardes avec accès à la terrasse de défense.

 La Rochelle, tour Saint-Nicolas 1374


Inspiré dans les proportions et aussi en terme d’apparat.

A-t-on ou non des tracés régulateurs ? (Comme à Bonaguil, 1485-1495)


=> Pleins d’éléments tracés dans des formes, mais c’est peut-être une construction
artificielle car on peut toujours en trouvé.

Mâchicoulis permanents

Au 14ième siècle, un état de guerre permanent quasi dans toutes les régions.
• Ex. La Rochelle, tour Saint-Nicolas, 1374-1394

Tours portes circulaires


• Montreuil-sur-Mer
• Verdun
Cela dissuadait car en face se sont des chrétiens. On ne s’attaque pas entre chrétiens.

Pont-levis à flèches
• Portes charretière et piétonne (Ex. Langeais)

Porte à deux tours saillantes


• Cambrai, porte de France, 1390
Avec herse intérieure ou extérieure

Des forteresses militaires


• Salses, 1497-1502
• Dijon, 1477-1510
• Rome, château Saint-Ange, ca 1445-1500
• Deal : la rose symbolique des Tudor, 1539-1540

L’adaptation de l’artillerie

Suite aux armes à feu et artillerie à poudre :


A) Courtines et tours de même hauteur formant terrasse : permettant de trimballer des
petits canons sur tout le tour
B) Amplification des tours : la tour d’artillerie, tours s’épaississent (30-40m pour
résister)
C) Fenêtres de tir et canonnières
D) Talutages en terre
E) Fausse-braye et terrasse basse : on habille les maçonneries de ‘pantalons’
F) Boulevard d’artillerie : nouvelles barbacanes
G) Moineau
H) Contremines : installer galerie à la base des murs, en cas d’explosion la galerie va
diffuser le soufle latéralement, diminuer l’efficacité des mines.
=> il faut savoir résister au canon et l’utiliser
=> Pas tous les éléments sont présents tout le temps.

A. Courtines et tours exemples


- Tarascon, vers 1400 : sur la surface supérieur du bâtiment on peut amener des
canons à roues
- Paris, la Bastille, 1358-1370/1380 : d’une porte urbaine à la forteresse royale qui
verrouille une entrée de Paris : multiplication de tours et de courtines au même
niveau
- Villeneuve-lés-Avignon : « fort » Saint-André, 1360
- Anjony, vers 1439, c’est le château du seigneur d’Anjony, c’est la même chose mais à
plus petite échelle

B. Tours d’artilleries rondes et épaisses, exemples


Assez rapidement au 15ième siècle des tours rondes deviennent tours d’artillerie
 Il faut pouvoir résister aux projectiles, même un boulet de bombarde en pierre peut
casser un mur en quelques heures. Les bombardes lancent des boulets sur 600m
tandis que les machines à jet seulement sur 200m
- Namur, citadelle, tours du 15ième siècle`
- De faible ampleur : Bergheim
- Guigamp, 1440-1470
- Mont-Saint-Michel, tour Gabriel, 1524
- Langres, tour de Navarre, après 1500 : la moitié du diamètre est réservés pour la
maçonnerie
- Trau, Dalmatie
Parfois des tours hors normes, au 16ième siècle, une sorte de démesure
- Munot, à Schaffhausen (Suisse), 1564 sv : tour basse de 60m de diamètre
Tours d’artillerie en fer à cheval
- Verdun
- Joux

C. Fenêtres et canonnières, exemples


Premièrement il y avait des fenêtres de tirs rectangulaires
- Illustré dans le traité de Kyeser, 1405
- Vincennes, 1360sv
Ensuite, fin du 14ième on couple une fente de tirs pour arbalète et arc avec un trou de tirs,
orifice de tirs pour un canon ou (arme à feu en général). On passe de l’archère-
canonnière à la canonnière à la française
- 1380 : Cambrai
Au fil du temps des dispositifs sont adoptés, on va la raccourcir car c’est aussi un piège
mortel
- Tonquedec
- Guingamp : trou circulaire à la base
Autour de 1460, la canonnière à double ébrasement, dite « à la française »
 Ébrasement intérieur et extérieur pour rendre le trou moins visible par l’ennemi, il ne
sait pas ce qu’il y a derrière, on les décore avec des gueules de dragon pour rajouter
quelque chose de dissuasif

D. Les terrées, exemples


La terre est un matériau élastique qui absorbe les vibrations des tours. Elles peuvent
s’effondrer suite aux vibrations des canons.
=> Talus de terre pour pouvoir installer des canons
- Paris, enceinte du Carrousel, 14e-15e s.
- Maastricht, 15e s.

E. Fausse braye et terrasses basses, exemples


Habillement des tours (Braye= pantalon)
• Le Plessis-Bourré (fin du 15ième siècle
• Dinan : c’est un mur bas qui vient protéger la base des murailles

F. Le boulevard, héritier de la barbacane


Ce sont des ouvrages extérieures qui protègent une tour/porte d’enceinte
‘Boulevard’ vient du mot allemand ‘Bolwerk’ qui désigne une construction faite de
poutre de bois à l’extérieur des murailles
 Ils étaient donc en terre et en bois de base, ceci encore autour de 1500
- siège de Troyes, 1475
- Lubeck
La forme de ces boulevards varie : en pointe, circulaire,… (Polymorphe)
Un peu plus tard c’est en pierre ou en brique
Cela ressemble à une fortification mais c’est un boulevard, c’est l’héritier de la
barbacane. Ce sont des structures énormes
C’est aussi le résultat d’une très longue évolution
- Cracovie : « basteja », une énorme structure, plusieurs niveaux de tirs, pleins
d’ouvertures de tirs , côté dissuasif implicite.
Boulevard en pointe avec éperon ostentatoire qui deviendra le futur bastion
- Sarzanello 1500
Aussi utilisé en remplacement de la tour pour le flanquement
- Mont-Saint-Michel, tour Boucle, 1480
Les « bastei » (= « patés ») à la Dürer, 1527
 Structure semi-circulaire ou circulaire, qui porte des canons en surface et ont des
ouvertures de tirs
G. Le moineau ou caponnière, casemate basse en fond de fossé, exemples
‘Moineau’ : car cela ressemble à une petite cage
‘Caponnière’ : capon= qqn qui fait ses coups en douce
Casemates basse
 Peuvent être très petits : on y est accroupis mais suffisant pour petite arme à feu.
- Hédé
- Nantes et Bonaguil
- Tonquédec : en enfilade des murailles
- Tardif, à Munot

H. La contre-mine, contre la mine explosive, exemples


La poudre sert à alimenter les canons et à faire sauter les murs
Dès 1440 on sait que c’est opérationnel, dans le traité de Taccola, un château explosé
par mines à la base.
Pour contrer cette poudre explosive on crée des galeries de contremines à la base qui
diffuse le souffle de l’explosion.

Grand trait architecture de défense


Romaine : structure régulière de flanquement et d’artillerie mécanique
Après : résidence aristocratique fortifié à partir du 9-10ième siècle
Fin du 12ième : retour au flanquement avec modèle philippien ou capétien jusqu’en 1530-
1540 avec quelques adaptations à l’apparition de l’arme à feu, milieu 14 ième siècle
=> évolution de longue durée.
Plus on avance dans le temps, plus on a des soucis de confort et d’ornementation dans le
château, à partir des modèles de l’architecture religieuse des grandes églises.

L’architecture civile

1. Privée
– Palais
– Maison rurale
– Maison urbaine
2. Publique
– Hôtels de villes
– Halles
– Hôpitaux

Architecture privée : palais

De l’empire romain aux royaumes « barbares »

Des résidences rurales


 Résidences aristocratiques rurales qui ressemblent à des fermes
 Cour qui précède l’entrée
 Isolé sur un fossé

Origine : palais carolingien d’Aix


Cela devient le modèle par excellence de tous les palais.
1. Oviedo, palais en Espagne, 848
Architecture monumentale qui est là pour exprimer le pouvoir
On accède à la salle principale en montant (élévation)

2. Gelnhausen
Importance de l’Aula et regroupement des pièces en un seul bloc

3. Goslar, palais impérial, 1132-1200 (dates de fonctionnement)


Façade très restauré

4. Palais ottonien : Paderborn


+ rajouté plan du palais. En (1) grande aula de réception avec escaliers (2) qui montent
vers l’empereur (3,4,5) sont des lieux d’habitation et (6) la chapelle
- Pas fortifié car on n’attaque pas l’empereur c’est un personnage saint
- Maquette reconstitutive
- Petite copie de la chapelle palatine

5. Poitiers, palais comtal


- Grande aula, salle d’exercice du pouvoir reste importante et occupe la plus grande
surface
- Décor extérieur avec des statues

6. Rouen, palais épiscopal


- Palais du parlement fin du 15ième
- Formes architecturales calqués sur l’architecture religieuse, on peut alors qualifier
quelque chose de roman ou quelque chose de gothique
 Ici gothique

7. Paris, tour Jean sans Peur


On conserve l’idée de la tour comme signe de pouvoir militiare et politique

8. Venise, Palais des Doges


Un palais propre à l’Italie, autour d’une cour centrale.
La cathédrale St Marc sert d’église ou de chapelle palatiale

9. Avignon, palais des Papes et étuves


Les papes se construisent des palais fortifié avec des salles de bains de luxe (étuves) avec
bains de vapeur etc.
Combinaison d’éléments de conforts comme le nombre de fenêtres et des éléments de
défenses comme les créneaux.
Cela reste quand même une forteresse
Tous les artisans médiévaux participent à la décoration
En général, excepté l’aula et la succession d’anti-chambre, chambre et garde-robe les autres
pièces n’ont pas de spécificité sauf par le mobilier. Sur de gravures on voit que dansune
pièce il y a lit, table, …

Il y avait aussi un décor intérieur très soigné comme nous montrent des manusrits et
miniature de 1470-1515.
 Carrelage, peinture et tapisseries

10. Bourges, palais de Jacques Cœur : l’audacieuse imitation, 1450


Jacques Cœur était le ministres de finances de Charles 8.
Demeure somptueuse, un palais royal à Bourges, deuxième ville du royaume
À la suite de cela le roi l’a emprisonné et pris tous ses biens car il soupçonnait d’avoir
utiliser des sous pour la construction
- Reprise et ancrage symbolique d’une tour romaine
- Circulations verticales en tourelle hors œuvre
- Un décor extérieur « royal »
 Dans la niche principale la statue du roi a été remplacé par une statue de sa femme
et lui comme s’ils accueillaient
- Une riche ornementation intérieure : rappel du donjon de Vincennes et sa chemise
sur cheminée
- Et des étuves privée comme le pape et le roi
En 1470 il y avait aussi des étuves publiques

En Italie des palais urbains fortifié à « cortile »


Cortile= cour découverte intérieur entre les divers corps d’un bâtiment.
Dans ces villes aussi des tours qui sont symboles de familles puissantes

Florence, Bargello, 1255

Architecture privée : maison rurale

• Sources :
– Rares monuments
– Archéologie du sol
– Iconographie (miniatures à partir du 14e siècle)
• A la recherche des origines :
– La villa romaine : pas vraiment de continuité
– La maison germanique

Il y a très peu de maisons rurales conservées. A partir du 14ième siècle on trouve des
représentations de maisons rurales (1412/1455). C’est une architecture de bois et de terre
qui prédomine dans les campagnes

On a longtemps cru que la villa romaine, était à l’origine du plan de la maison médiévale,
mais en fait il n’y a pas de grande continuité.

Ce serait plutôt la maison germanique, le bloc multifonctionnel ou tout est rassemblé avec
des compartiments pour la conservation des aliments etc.
Exemples
- Wierde (All.), 4e-5e siècles
- Gladbach, 7e siècle

On retrouve aussi des ensembles à bâtiments multiples avec grange, étable, silot, four à blé,
… C’est ce que deviennent les grandes fermes du 19ième
Exemples
- Warendorf 8e et 11e s.

Évolution vers la clôture de la ferme : elles vont se clôturer, pour éviter que le bétail
s’échappe, que des loups et renards viennent et aussi pour protéger les habitant de la ferme
des voleurs.
Exemples
- Hodde (Danemark)
- Goweldon (GB), 12e-13e

Ferme anglaise au bas moyen âge


- domaine de Templar à South-Witham, abandonné vers 1300
 A l’image d’une grande villa romaine, toute à l’horizontal, même si l’Angleterre a
aussi été déromanisé

La plus ancienne bâtisse rurale conservée :


- Suisse, Schwytz 12e siècle
Noyau date de 1170, plus ancienne maison en bois d’Europe
- Füesli, Suisse, 1460

 C’est de l’architecture vernaculaire avec des modes constructifs et matériaux qui


correspondent au savoir-faire de la région
 Ce sont des choses fonctionnels, on ne suit pas les modes.

La maison urbaine patricienne

Patriciens = bourgeois riches, clergé, aristocrates avec pouvoir, les classes aisées
Caractéristiques
• Pas de boutiques au réez de chaussée
• Rappels de la tour, souci de paraître, montrer la richesse
 Élévation plus haute que les maisons rurales
• Décors peints historiés (inspiré des châteaux et églises)
• Sculptures architectoniques intérieures
• Autonomie par rapport à la voie publique
 Accès ne se fait pas directement depuis la voirie mais depuis un chemin privé
• Soin de la mise en œuvre
• Éléments de conforts
 Escaliers plus spacieux et parfois hors œuvre , latrines intérieures >< maison
bourgeoise : c’est dans un cabanon à l’extérieur

Exemples
1. Caussade, la tour d’Arles, 13e siècle
- Maison ressemblant à donjon
- on accède latéralement au premier étage (piano nobile)
 le réez de chaussée c’est le stockage, comme dans les donjons

2. Gaillac, tour de Palmata


- Décor intérieur du 13ième siècle

3. Provins, maison Buffette, 13ième -14ième siècle


- Accès depuis la rue pour descendre vers la cave
- Étage chauffé par cheminée
- Décor architectonique recherché : à l’intérieur des chapiteaux historier

4. Strasbourg, maison von Westhus, 14ième siècle


- Maison du marchand bourgeois avec stockage au réez de chaussée
- Le cloisonnement fait de pan de bois
 Quand on devait agrandir une chambre on les déplaçait

5. Montpellier, 14ième siècle


- circulation verticale hors œuvre

6. Pont-Saint-Esprit, maison des chevaliers, décor peint 15e siècle

7. Cluny, Maison d’Amboise, 15ième siècle


- famille qui a donné des abbé de l’abbaye de Cluny
- porte monumentale et escalier hors d’œuvre

8. Venise, Ca d’Oro, 1421-1434, « palais » de riche marchand


- Très décoré et orné
- Maison qualifié de gothique car formes des baies c’est l’architecture religieuse
- Hiérarchisation verticale
Rée : stock, 1 : acceuil, 2 : appartement privé, 3 : domestiquess
=> diminution du niveau en montant
- c’est une maison palais

La maison bourgeoise

• Intérêt depuis une vingtaine d’années


• Textes peu nombreux
• Iconographie réduite
• Témoins monumentaux rares et partiaux

Apport de l’iconographie
- Élément constructifs : les fenêtres à croisé de pierre
 partie supérieur vitrée, inférieur des volets, l’air rentre et aussi une petite clairevoie
en bois permettant d’éviter les regards extérieurs
( Campin, Annonciation, 15e s)
- évolution du vitrage : le verre à vitre pour la majorité des maison bourgeoise en ville
( Jacob Vrel, intérieur Hollandais, 1654)
- Maison en pans de bois très fréquent
 assez étroite et étage en encorbellement les uns sur les autres
Ex. Colmar, Europe du Nord et Auch
 On ne peut pas déterminer qu’il y ait des modes, il n’y a pas de répartition
géographique

- Pièces multifonctionnelles : un lit, une table, de quoi s’asseoir, …


 Pas de fonction définies car pas de meuble fixes
Témoignages : Van Eyck, le mariage Arnolfini, 1430, tardif de Breughel, 1557 et 1563,
Vanderborcht (Satire, personnage= singes)

- Un décor parfois soigneusement ornée et sculpté


Ex.Cluny, Kayserberg (sur route du vin, peuvent se le permettre)
Décor qui s’inspire de celui d’un château
Ex. Bruniquel et Pruniers

- Des équipements individuels : le puits ou la citerne


Soit collectif, soit privés (Kaysersberg, puits 1521, puits individuels 1430)
Les citernes se trouvaient au fond de la cave, à côté de la fosse septique => pas très
hygiénique, ils avaient tous des verres dans l’estomac

Un bourg explicatif: Cluny


A Cluny se trouve la plus grande église abbatiale du monde chrétien ce qui a rapidement
attiré des pèlerins, les habitants ont profité de cela et se sont fait des petites maisons de
commerces mais très belles

- Maison de marchand du 12ième siècle (Cluny 15, rue d’Avril)


 Arrière lieu de stockage
 Réez de chaussée : activité professionnelles
 On vit à l’étage
 Fenêtres multiples avec petites colonnes, c’est de fabrication en série, Ikea de
l’architecture => bien éclairé. Si on n’a pas les moyens on fait des fenêtres en pan de
bois.
 Mitoyennes

Maison toutes du même genre et reflètent la richesses des bourgeois de Cluny


Généralement des façades étroites en pierre et pan de bois

Témoins monumentaux
1. Prague, 12ième siècle
Maison du maire de Prague
Bourgeois et représentant du pouvoir communal : escalier monumental
Réez de chaussée : cave avec des voutes assez belle, il traite sa cave comme le reste de
sa maison.

2. Cahors, 13ième siècle (+lire le petit texte explicatif


3. Venise, 13ième siècle
- Maison standardisé
- Adaptation au climat de la région : architecture vernaculaire

4. Provins, maison canoniale, 13ième siècle


- Pour les chanoines
- Préfabrication des fenêtres

 La vie est dehors :


Des infrastructures légères émergent au réez de chaussée

5. Arras, 15ième siècle


Adaptation locale de la maison bourgeoise
- Signe aristocratique emprunté du château : la petite tourelle en façade
- en brique car en Europe à partir du 14-15ième siècle, c’est le matériau utilisé
- Crénelé, sculpté et empreint de l’architecture religieuse

6. Cologne, maison de marchand, 15e s.


- Empreint de la résistance aristocratique

7. Fritzlar, 15e-16e siècle, Tador, 1530


- Maison à pan de bois : modèle qui va perdurer

8. Miltenberg, 1530
- Imitation de voûte en résille des églises allemande

 Programme architectural civil publique beaucoup moins riche que celui des romains

Hôtels de ville

• Liés au développement et à l’autonomie urbaine, plus ou moins grande suivant les


régions et les moments.
• En général, concernent le bas moyen âge (XIIe-XVe siècles)

1. Bragance, maison municipale, fin 12ième siècle


- Salle de réunion du sénat local
- Empreint d’éléments du palais d’aix-la -chapelle
=> lien formel mais pas la même fonction.

2. Florence, palazzo Vecchio ou palais de la Seigneurie par Arnolfo di Cambio 1299-


1314
- Comme le palais Bargello à Florence
- C’est un palais à cour comme les autres palais italien

En Allemagne on emprunte des éléments aux églises (fenêtres) et château, (petites


tourelles) pour els hôtel de ville.
3. Amberg, Rathaus, 1356 sv
4. Munster, 14ième siècle
5. Ulm, 15ième siècle
 Les tourelles ne servent à rien
6. Lubeck, 1435 sv

Les halles

1. Brienne-le-Chateau, 12ième siècle

L’hôpital civil

=> chaque ville va devoir se charger de résoudre les problèmes de pauvreté et de santé au
12-13ième et aura donc un hospice qui va accueillir les malades et ceux dans la nécessité.
Constitué d’une grande salle : salle des malades, tous ensemble. Connectée à celle-là, la
chapelle, car religion sert aussi à guérir. Puits et citernes au milieu. Locaux servants : stocker,
infirmerie.
L’exemple type :
Beaune, 1443-1452
- Lits toujours conservés

 On les trouves un peu partout, aussi dans les villes allemandes


 Les bâtiments civils doivent montrer la richesse de la ville : Lubeck

Consignes examen
 Prendre de quoi écrire et du papier pour la préparation
 Arriver bien à temps (30-45 minutes à l’avance
Exemples de questions
- que se passe-t-il entre 2000 et 1000 avant notre ère : crète, mycénienne et égyptienne
Dire ce qu’il y a comme architecture, contexte historique, expliquer comment l’architecture
est faite, …. Donner des exemples.
- Quels sont les grandes étapes du gothique
Durnham, Tournai
Saint-Denis
Amiens,

- parler moi de la maison : préhistoire des huttes,
- parler des monastères
- confort et hygiène dans l’architecyre
Si on sait faire des liens avec les lectures c’est tout bénéfique

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