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I.

L’architecture
L'architecture est un domaine qui pousse l'être humain à se surpasser. Elle lui apprend donc
à repousser sans cesse ses limites et à réaliser l'impossible. Elle amène l'architecte à fouiller,
lire et apprendre d'autres cultures pour s'en inspirer afin de créer quelque chose d'original.
L’architecture nous entoure, elle se présente à nous sous multiples aspects. Notre intérêt
pour l’architecture commence dès lors que nous réfléchissons sur la question du pourquoi et
du comment de l’existence, de la forme ou du fonctionnement d’un bâtiment.
L'architecture a de l'importance, car au-delà des questions de fonctionnalité et de confort,
elle nous offre des bâtiments et des villes utiles et agréables et a des incidences réelles sur
notre bien-être individuel et collectif.
II. Expérimenter l’architecture
Le fait pour nous de vivre dans de maisons, est déjà pour nous une certaine expérience sur
l’architecture bien que n’étant pas suffisante. Sachant que l’architecture se trouve tout au
tour de nous, l’expérimenter serait de visiter et de faire des recherches continuelles sur des
lieux, places ou bâtiments existants. Pour l’expérimenter, il faudrait développer une
sensibilité à tout ce qui nous entoure.
III. Dessiner l’architecture
L’une de manière par laquelle s’exprime une œuvre d’art c’est par sa forme, raison pour la
quelle l’architecte doit gérer les formes des pièces, les choisir avec minutie et bien les
intégrer dans la composition architecturale pour avoir une œuvre admirable.
Dessiner l’architecture consiste à exprimer ses idées sous forme de dessins ; c’est un acte
intime entre la main et l’esprit, qui est à la fois cérébral et sensible.
Les bases pour débuter un dessin d’architecture demande de maîtriser trois points :
La dextérité : maîtriser les mouvements de votre main afin d’avoir un rendu plus

souple.
 L’observation : observer ce que vous voyez afin de mieux transmettre ensuite vos
idées.
 La représentation : transmettre vos idées et formaliser le programme de votre
client.
 Outils : Crayon, Papier, …

IV. Connaître l’histoire de l’architecture


Cette histoire est retracée grâce à la ligne du temps ; comme tout ce qui émane de la race
humaine, l’architecture connait une évolution constante. Elle a subi des influences de toutes
sortes : religieuse, politique, économique, militaire, philosophique, archéologique, et bien
d’autres.
Voici en peu de lignes ce à quoi ressemble la ligne du temps de l’architecture :
 Préhistoire
La symbolique de la construction existe depuis l'âge des métaux, elle est attestée par les
pierres levées partout dans le monde.
 Antiquité
Dans plusieurs civilisations antiques, comme l'Égypte ou la Mésopotamie, l'architecture et
l'urbanisme reflètent constamment le divin et le surnaturel. De plus, elles ont recours à la
monumentalité pour symboliser le pouvoir politique des dirigeants, de l'élite, ou de l'État lui-
même.
Les éléments les plus connus de l'architecture sacrée de l'Égypte antique sont les tombeaux,
dont les pyramides, et quelques temples monumentaux. L'architecture domestique en terre
crue est en revanche très peu connue, en raison d'un manque de vestiges visibles.
Néanmoins, la découverte du site de Tell el-Amarna a permis de résoudre quelques énigmes
sur le quotidien des égyptiens de « basse extraction ».
L'architecture et l'urbanisme des civilisations telles que la Grèce antique et la Rome antique
évoluèrent à partir d'idéaux civiques plutôt que religieux, et de nouveaux types de
constructions émergèrent.
Les amphithéâtres romains, théâtres antiques, arcs de triomphe, basiliques, aqueducs,
thermes romains, marchés (macellum) et temples construits en pierre, en ciment et en
briques sont caractéristiques de l'architecture romaine avec leurs systèmes de voûtes
composites ou toscanes.
 Moyen Âge
L’architecture constituait au Moyen Âge occidental l’une des sept disciplines des « arts
mécaniques ».
 L'architecture occidentale du Moyen Âge contient trois principales périodes :
Architecture préromane (750-950) : petits bâtiments de plans droits, proches des
basiliques romaines.
Architecture romane (950-1130) : les voûtes de pierre et les constructions aux murs de
pierre épais sont caractéristiques de cette architecture. Les techniques sont héritées de
l'architecture romaine.
Architecture gothique (1130-1500) : caractérisée par des nefs très élevées avec arcs-
boutants, des ponts de pierre et de grandes baies vitrées divisées en petites sections par
des croisillons de pierre. Les arcs sont en ogives, les sculptures très détaillées et les
portes très ouvragées.
 Art asturien
 Art grotesque
 L'architecture byzantine.
 Architecture islamique.

 Temps Modernes (Renaissance)


La commande est dominée par le programme de la résidence des élites, Rois, Prince, prélats, et
leur entourage qui imposaient un art décor afin de désigner les effets culturels du puissant
conformisme social. L e début du XVIème tranche en Italie une période indécise dans le champ
de l’architecture : La Renaissance.
L'architecture de la Renaissance voit son apogée durer de 1494 dates des guerres d'Italie à 1620.
Elle réadapte l'architecture grecque et romaine, avec des dômes, des colonnes rectangulaires
(pilastre) souvent intégrées aux murs
 Epoque contemporaine
Dans l'époque contemporaine, l'architecture reste un moyen d'afficher la splendeur, entre
autres par le gigantisme dans la hauteur (édifices verticaux) ou le gigantisme dans la portée
horizontale.
 Le néoclassicisme et l’architecture des monuments publics (XVIIIè et XIXè siècle)
XVIIIè siècle : à la fin du XVIIIè siècle, les administrateurs de l’antiquité exigent pour
l’architecture religieuse l’imitation de l’antique ; c’est le néo-classicisme.
XIXè siècle : Émergence de la préfabrication. Émergence de l'éclectisme multiculturel
exprimé sur une seule œuvre par l'ornementation.

 Aujourd’hui
De nos jours, l’utilisation du bêton armé permet toutes les formes d’architecture. Ces
matériaux favorisent l’esthétique fonctionnaliste dominée par les lignes droites et les
surfaces planes, et refusant l’ornementation.
XXe siècle : Émergence du nouvel ordre architectural « pureté dépouillée » donnée par le
nouveau béton de ciment, donnant un nouveau monolithisme et une plasticité de la forme.
Les aspects politiques de la démographie de la population concernée par la nouvelle
architecture-plan urbain sont abordés. Émergence de la notion du dedans et dehors liés par
l'énergétique.
XXIe siècle : Émergence de la notion du dedans et dehors liés par la nouvelle connectivité.
Les aspects politiques des implications environnementales de l'architecture sont abordés.
Les progrès techniques des XIXe et XXe siècles ont largement étendu les possibilités de
réalisation qui doivent suivre les besoins démographiques et les normes d'hygiène
nouvelles. On ne peut plus se limiter à bâtir avec de la pierre naturelle ou artificielle et ses
contraintes d'ouvrage. Délaissant assez tardivement la mise en place organisée des chefs-
d'œuvre artisanaux, les architectes adopteront intégralement la technologie nouvelle et la
situation du « standard » du bâtiment.
NB : L'Architecture totalitaire est un type d'architecture et non une période précise qui doit
être mise en parallèle avec les styles dit libres. Elle regroupe les architectures réglementées
par les personnes au pouvoir à la même période dans un État donné.
Le Style international, qui marque l'arrivée des idées du Mouvement moderne aux États-
Unis, notamment par l'intermédiaire de Philip Johnson au Moma à New York et de Ludwig
Mies van der Rohe à Chicago, résulte du mariage des idées de l'école du Bauhaus et des
techniques de construction en acier et en verre des États-Unis. Il caractérise une grande
partie de l'architecture des trente glorieuses.
V. Les styles architecturaux

1. Architecture paléochrétienne

 Caractéristiques  Formes simples


 Mosaïques dans les édifices sacrés
 Souvent rectilignes
 Colonnes supportant des poutres (architrave ou arc, archivoltes)
 Plafonds plats en bois

2. Architecture romane

Cette architecture est qualifiée de « romane » en raison des arcs en plein cintre, dont
l’origine remonte à l’architecture romaine. De l’époque romane sont conservés aujourd’hui des
édifices religieux, des châteaux et forteresses et des tours d’habitation. On ne connaît
pratiquement aucun nom d’artisan ou d’architecte roman. Dans la phase tardive du style roman
apparaît une riche sculpture.

 Caractéristiques :
 Colonnes puissantes surmontées de chapiteaux massifs (→ chapiteaux cubiques)
 Murs épais, petites portes et fenêtres (→ seules possibles avec l’état des
connaissances de l’époque)
 Arcatures aveugles (→ plus simples et moins coûteuses que les baies)

3. Architecture gothique

Le style gothique se répand à partir de Paris et de la France (comme symbole du nouveau


pouvoir de l’Eglise de France) et se rencontre dans d’autres régions au Nord des Alpes
(Angleterre, Allemagne, Pays-Bas, Bohême) ; il est peu répandu en Italie. De la période gothique,
on peut admirer aujourd’hui encore des cathédrales gigantesques surmontées de flèches
sculptées, des palais, des châteaux-forts, des maisons et des édifices publics. Le poids du toit et
des voûtes repose sur des piliers élancés, des arcs-boutants délestent les murs et permettent des
ouvrages ajourés par des baies immenses → structure en squelette. Les maîtres d’œuvre, les
artisans et les mécènes de la bourgeoisie sortent de l’anonymat. Ils sont représentés sur des
portraits et nommés sur des inscriptions.
 Caractéristiques :
 Recherche de hauteur
 Impression d’allègement de la masse des murs produite par les dimensions des baies
 Grande richesse d’ornements sculptés
 Somptueux décors peints à l’intérieur des cathédrales

4. Architecture de la Renaissance

La Renaissance en architecture s’étend de 1420 à 1550 en Italie et de 1500 à 1700 hors


d’Italie, au Nord des Alpes, où les témoins sont toutefois moins nombreux. La Renaissance,
comme son nom l’indique, cherche à retrouver les formes de l’architecture antique. Elle prend
également la nature pour modèle et s’efforce de respecter la proportion harmonieuse du «
nombre d’or ». Les bâtiments de la Renaissance qui existent encore aujourd’hui sont
principalement des palais, des villas, des hôtels de ville, des maisons de corporations, des
fortifications et des édifices religieux.

 Caractéristiques :
 Colonnes, pilastres, chapiteaux
 Frontons (triangulaires), arcs en plein cintre, coupoles
 Nombreux édifices à plan centré
 Plan symétrique
 Façades somptueusement décorées
 Façades structurées par des éléments plastiques → horizontalement et verticalement
 Juxtaposition de formes géométriques claires (→ cercle, carré et rectangle dans le plan →
sphère, hémisphère, cube, parallélépipède et cylindre dans le volume)

Quelques architectes éminents :


- Filippo Brunellesci 1377–1446
- Andrea Palladio 1508–1580
- Michelangelo Buonarroti 1475–1564

5. Architecture baroque

Le baroque est l’art et l’architecture de la Contre-Réforme → « barocco » signifie «


irrégulier ». Les souverains font étalage de leur richesse, de leur pouvoir temporel et spirituel ; le
baroque est extravagant. Les décors sont chargés et contrastent avec l’architecture plutôt
austère de la Renaissance.

 Caractéristiques :
 Enchevêtrement de formes (→ volutes et courbes)  Coupoles
 Pathos, faste, opulence  Mouvement
 Quasi-absence de lignes droites  Stucs et dorures
 Façades à effets de relief  Putti
 Jeux d’ombre et de lumière  Plan en ellipse
 Symétrie (→ bâtiments et jardins)  Escaliers imposants
 Mise en valeur de l’axe central  Marbres polychromes
 Malléabilité de la nature
 Peintures au plafond des églises (→ représentation du ciel, de Dieu, des anges)

6. Architecture classique

Dans l’esprit des Lumières, les formes sont simples et épurées, en contraste avec
l’exubérance baroque. Comme la Renaissance, l’architecture classique prend pour modèle
l’Antiquité classique → « classicisme » ou « néoclassicisme ». Outre les édifices religieux, on
trouve beaucoup de châteaux, écoles, bâtiments publics, théâtres et musées. A la découverte du
patrimoine architectural – Styles architecturaux Architecture classique 1750–1850

 Caractéristiques :
 Edifices imposants  Structure verticale et horizontale
 
Colonnes nombreuses servant de support à des entablements Symétrie rigoureuse
 Façades de temples à fronton  Peu d’ornements : sobriété et
 Proportions précises austérité
 Superbes reliefs

Ordres de l’architecture antique

Le fronton
Les architectes du classicisme
s’inspiraient de l’Antiquité. C’est
dans cet esprit qu’ont également
été construits des frontons, non
seulement sur des églises mais
aussi sur des bâtiments
profanes. Dans l’Antiquité, les
frontons étaient principalement ornés de représentations de dieux ou
de héros ; dans l’architecture classique, ils ont été adaptés à leur

7. Architecture de l’historicisme

 Caractéristiques :
 Imitation d’anciens styles
 Styles composites
 Nouveaux matériaux et nouvelles techniques

8. Art nouveau(Jugendstil) 1895–1910

L’Art nouveau est surtout présent dans la peinture, l’iconographie et l’artisanat d’art. La
peinture influence l‘architecture. Il n’existe que peu d’exemples de ce style architectural en
Suisse.

 Caractéristiques :
 Architecture chargée de fioritures, inspirée par la nature
 Richesse ornementale
 Motifs végétaux et animaux
 Constructions à ossature
 Première utilisation en grande quantité du verre et de l’acier
 Lignes courbes et fluides
 L’extérieur indique la fonction de l’intérieur

Quelques éléments de l’art nouveau : Ornements, Coloriages, Ecritures, Vitrail

9. Architecture Heimatstil

Le terme de Heimatstil est employé en Suisse alémanique à partir de 1910 et repris plus
tard pour désigner un style architectural ancré dans les traditions locales et régionales. Ce style
d’architecture régionaliste s’est répandu non seulement en Suisse, mais aussi en Scandinavie, en
Allemagne et en France. Il atteint son apogée entre 1910 et 1930.
 Caractéristiques :
 Lucarnes, tours et lanterneaux
 Fenêtres à croisillons et ouvrages en surplomb
 Bois sculpté, pierre taillée et fer forgé
 Toits à croupes ou à la Mansart avec avant-toits → toits à pignon transversal

10. L’architecture des ingénieurs

Dans cet architecture l’essentiel réside dans ce qui est nécessaire à la statique et
économiquement avantageux. Le fer et l’acier sont associés au verre. A partir du milieu du XIXe
siècle, le ciment est aussi employé comme matériau de construction → béton armé, auquel
s’ajoute, vers la fin du XIXe siècle, le béton précontraint. Ce sont surtout des constructions
volumineuses, des ouvrages d’art, des tours/gratte-ciel, des gares, des halles de marché ou des
bâtiments industriels

 Caractéristiques :
- Ouvrages légers à charpente
- Constructions à ossature
- Abondance de lumière

11. Architecture moderne – Neues Bauen

L’architecture « moderne » comprend plusieurs courants apparus peu avant et après la


Première Guerre mondiale, et qu’il n’est pas toujours facile de distinguer. Cette période a surtout
été marquée par la fondation du Bauhaus et par le courant du « Neues Bauen » (dit aussi «
Nouvelle Objectivité » et « de Stijl »). D’autres tendances se rapprochent de l’expressionisme et
de l’architecture organique.
Les principes de l’architecture moderne manifestent une réaction aux styles historiques ou
traditionnalistes. L’architecture nouvelle utilise principalement l’acier, le verre et le béton armé.
Ses éléments essentiels sont la simplicité, la clarté, des formes strictement fonctionnelles et
cubiques, et des fenêtres en bandeau. L’un des architectes majeurs de cette époque est le Suisse
Le Corbusier. Ses idées novatrices ont suscité des polémiques, et certaines d’entre elles restent
controversées aujourd’hui. Le Corbusier a notamment introduit le système des poteaux porteurs
: les éléments porteurs (poteaux) et non porteurs (murs) sont nettement dissociés. La trame
porteuse permet de concevoir un « plan libre » et une « façade libre ». Le Corbusier accordait
également une grande importance au « toit-terrasse » et notamment au « toit-jardin ». Le
mouvement moderne met l’accent sur la responsabilité sociale de l’architecte. Cette
préoccupation donne naissance à de nombreux ensembles d’habitation ensoleillés, aérés et
lumineux (contrairement aux « casernes »). En Suisse, de nombreux architectes adoptent dans
les années 1920 et 1930 les principes du mouvement moderne ou les combinent avec d’autres
styles architecturaux.

Grands principes :

- Form follows function (Louis Sullivan)


- La conception doit découler de la fonction architecturale (→ l’ossature du bâtiment est
donc souvent visible) Simplicité et pureté des formes
- « Weniger ist mehr » « moins, c’est plus » Ludwig Mies van der Rohe « Ornament und
Verbrechen » « Ornement et crime » pamphlet d’Adolf Loos
- Les décors et ornements sont perçus comme un gaspillage

Quelques architectes éminents du Neues Bauen :

- Peter Behrens 1868–1940


- Otto Rudolf Salvisberg 1882–1940
- Walter Gropius 1883–1969
- Ludwig Mies van der Rohe 1886–1969
- Le Corbusier 1887–1965
- Hans Brechbühler 1907–198

12. Architecture des années cinquante


L’alliance de la tradition et du modernisme est un élément caractéristique de
l’architecture des années cinquante. Elle marque le passage de l’architecture froide du Neues
Bauen à un modernisme serein et plus modéré.

 Caractéristiques :
 Préférence pour les matériaux locaux et les détails artisanaux
 Variations de matériaux et de motifs plutôt que des murs de béton lisses
 Façades structurées
 Elégants escaliers hélicoïdaux aux dimensions généreuses
 Grands avant-toits soutenus par des piliers (→ toits suspendus)

13. Nouveaux courants architecturaux

A partir des années 1960, on distingue plusieurs courants architecturaux parallèles qu’il est
difficile de classer chronologiquement.
* Le brutalisme
* Le style international
* Le déconstructivisme
* L’architecture high-tech
* L’architecture postmoderne
VI. Connaître les grands architectes

 Ieoh
Ming Pei
Ieoh Ming Pei, communément appelé I. M. Pei, est un architecte américain d'origine
chinoise né le 26 avril 1917 à Canton (Chine) et mort le 16 mai 2019 à New York.
 Frank Gehry
Frank Owen Goldberg dit Frank Gehry né le 28 février 1929 à Toronto, est un architecte
américano-canadien. Professeur d’architecture à l’université Yale, il est considéré au début du
XXIe siècle comme l'un des plus importants architectes vivants. Il fait partie des mouvements du
déconstructivisme et du post-structuralisme. Ses constructions sont généralement remarquées
pour leur aspect original et « tordu »; il conçoit des formes de proportions vastes et mouvantes.
Ses nombreuses créations, y compris sa propre résidence, sont devenues des attractions
touristiques au niveau mondial. C'est en 1962, que la carrière d'architecte de Frank Gehry
commence véritablement. C'est en effet à cette date qu'il fonde sa propre agence d'architecture à
Los Angeles.
 Frank Lloyd Wright
Frank Lloyd Wright, né le 8 juin 1867 à Richland Center dans le Wisconsin et mort le 9 avril
1959 à Phoenix en Arizona, est un architecte et concepteur américain. Il est l'auteur de plus de
quatre cents projets réalisés, musées, stations-service, tours d’habitation, hôtels, églises, ateliers,
mais principalement des maisons qui ont fait sa renommée. Il est notamment le principal
protagoniste du style Prairie et le concepteur des maisons ausoniennes, petites habitations en
harmonie avec l’environnement où elles sont construites. En 1991, il a été reconnu par l'Institut
des architectes américains comme le plus grand architecte américain de l’histoire.
 Louis Henry Sullivan
Architecte américain né le 3 septembre 1856 à Boston de Patrick Sullivan (père) et de Adrienne
List (mère) et est mort à Chicago le 14 avril 1924 à l’âge de 67 ans ; avec pour épouse Mary
Azona Hattabaugh Il est considéré comme le père des gratte-ciel et du modernisme.

 Ludwig Mies van der Rohe


Ludwig Mies van der Rohe est un architecte allemand naturalisé américain, né le 27 mars 1886 à
Aix-la-Chapelle (Allemagne) et mort le 17 août 1969 à Chicago (États-Unis). Il est l’un des pères
du mouvement moderne.

 le Corbusier
Charles-Édouard Jeanneret-Gris dit Le Corbusier, né le 6 octobre 1887 à La Chaux-de-Fonds,
dans le canton de Neuchâtel, en Suisse, et mort le 27 août 1965 (à 77 ans) à Roquebrune-Cap-
Martin, plus connu sous le pseudonyme de « Le Corbusier », est un architecte, urbaniste,
décorateur, peintre, sculpteur et homme de lettres. Suisse de naissance et naturalisé français en
1930, Il est l'un des principaux représentants du mouvement moderne et a également œuvré
dans l'urbanisme et le design. Il est connu pour être l'inventeur de « l'unité d'habitation » Ses
premiers choix en architecture sont ceux qui définissent le purisme. « Là où naît l’ordre, naît le
bien-être » Il voulut renouveler l’architecture en fonction de la vie sociale et utiliser des volumes
simples, articulés selon des plans d’une grande liberté, qui tendent à l’interprétation des
espaces.

VII. Connaître les œuvres majeurs de l’architecture


VIII. La ville et l’espace

1. LA VILLE
Il est important de s’intéresser à la ville et à l’espace pendant notre préparation aux études
d’architecture, car le métier technique d’architecte et d’urbanisme est porté sur la gérance et
l’aménagement des espaces.
La ville qui par définition est connue telle qu’une agglomération relativement importante et dont
les habitants ont des activités professionnelles diversifiées. (Sur le plan statistique, une ville
compte au moins 2 000 habitants agglomérés.
Naturellement il existe plusieurs types de villes qui établit en fonction de quelques paramètres.
Qui peuvent être entre-autres :
• En fonction de leur taille (mesurée par le nombre d’habitants, ou l’importance de
la zone d’influence, ou leur rang dans la hiérarchie urbaine : bourg, petite ville,
ville moyenne, grande ville, métropole, mégapole).
• En fonction de leur activité dominante (bourg agricole, ville industrielle, ville
commerciale, place financière, ville carrefour (ou nœud ferroviaire, port,
aéroport), ville administrative, ville universitaire, ville touristique) ; on décrit
toutes ces activités avec la notion de fonction urbaine,
• En fonction de leur plan (ville-rue, plan hippodamien, plan radioconcentrique,
plan biparti),
• En fonction de leur âge (villes antiques, médiévales, modernes, contemporaines),
• En fonction de leur niveau de développement (villes des pays développés, villes
du Tiers-Monde) de la civilisation à laquelle elles appartiennent (villes
européennes, villes nord-américaines, villes latino-américaines, villes
musulmanes, villes indiennes, villes chinoises, villes africaines),
• En fonction de leur croissance géographique : ville « verticale » (Abidjan, Tokyo)
ou horizontale (Los Angeles).

2. L’ESPACE
Le substantif « espace » appartient aujourd’hui au langage courant concernant l’urbanisme
(espace urbain, espace public, espace vert) et l’architecture (espace classique ou baroque,
statique ou dynamique… et, plus spécifiquement, espace de séjour, espace de repos). Mais cet
usage est récent. Il ne s’est généralisé qu’après les années 1940, lorsque la locution « arts de
l’espace » a remplacé, sans s’y substituer, la locution « arts du dessin » consacrée par Vasari, un
peintre, architecte et écrivain toscan.
En architecture, c’est le « mouvement moderne » qui, depuis les années 1920, a introduit l’usage
systématique du concept d’espace. Toutefois, celui-ci avait déjà été élaboré dans une perspective
architecturale par des historiens d’art de langue allemande que marquaient la philosophie
critique de Kant et l’Esthétique de Hegel, et qui avaient assimilé les premiers travaux de la
psychologie de la forme (Christian von Ehrenfels, 1890).
IX. Le paysage et l’environnement
Les concepts architecturaux et urbanistiques sont très portés sur la connaissance de
l’environnement et l’aménagement paysager des espaces parce qu’ils influencent énormément
leurs travaux.
1. LE PAYSAGE
Le paysage est l’étendue d’un pays s’offrant à l’observateur. Derrière cette définition qui peut
paraître simpliste se cache une notion qui a donné lieu à une abondante bibliographie et à de
multiples approches. En France, les géographes ont d’abord étudié le paysage de façon
segmentée (paysages urbains, ruraux, industriels, etc.). Trois écoles en ont renouvelé l’approche
dans un sens systémique et historique : celle de Toulouse représentée par Georges Bertrand ;
celle de Paris illustrée par les publications de Jean-Robert Pitte ; celle de Besançon autour de
Jean-Claude Wieber. Une synthèse de ces différents courants et leur mise en perspective
internationale (recherches anglophones, allemandes, russes) a été réalisée par Gabriel Rougerie
et Nicolas Beroutchachvili (1991).
« Le plus simple et le plus banal des paysages est à la fois social et naturel, subjectif et objectif,
spatial et temporel, production matérielle et culturelle, réel et symbolique. Le paysage est un
système qui chevauche le naturel et le social. Il est une interprétation sociale de la nature. » a dit
Georges Bertrand.
« Le paysage est l’expression observable par les sens à la surface de la Terre de la combinaison
entre la nature, les techniques et la culture des hommes. Il est essentiellement changeant et ne
peut être appréhendé que dans sa dynamique, c’est-à-dire dans le cadre de l’Histoire qui lui
restitue sa quatrième dimension.
Au sens figuré, le paysage peut désigner l’ensemble des acteurs en présence dans un espace ou
une filière, comme le langage courant parle du paysage audiovisuel. Un paysage touristique est
un paysage au sens propre, support d’une activité touristique, alors que le paysage touristique
désigne au sens figuré l’ensemble des acteurs du secteur.

2. L’ENVIRONNEMENT
Pour résumer , on peut dire que l’environnement est l’ensemble des éléments chimiques,
physiques et biologiques avec lesquels les êtres vivants interagissent.
En outre, dans le cas des êtres humains, l’environnement comprend également tous les éléments
culturels et sociaux qui influencent notre vie.

Ainsi, l’environnement n’est pas seulement le lieu physique où la vie se développe, mais aussi la
culture et des concepts intangibles tels que les traditions. De nombreuses personnes
commettent l’erreur de croire que l’environnement ne comprend que les éléments que l’on
trouve naturellement dans la nature, mais la réalité est qu’il en va de même pour les éléments
artificiels qui sont créés à partir des premiers.
C’est pourquoi, au sein de l’environnement, on peut distinguer :
• Environnement naturel : climat, géographie, faune, flore et tout ce que l’on trouve
dans la nature.
 Environnement culturel : les objets fabriqués par l’homme ou ses activités socio-
économiques. Ainsi, la définition de l’environnement est celle d’un système formé par
des éléments naturels et culturels qui interagissent entre eux et qui sont modifiés par
l’action de l’homme. L’environnement conditionne notre mode de vie, mais notre mode
de vie le conditionne et l’adapte également.

X. Les matériaux

1. LES MATÉRIAUX DURABLES


Un matériau durable est un matériau qui possède une faible empreinte environnementale
permet tant la gestion raisonnée de la ressource dont il provient.
Il en existe plusieurs, mais, quels sont les nouveaux matériaux ?
• Batipac et ses structures alvéolaires
• Traitement de bois par haute température
• Carrelage écologique
• Le béton litracon laisse passer la lumière
• All water la maison isolée par l’eau
• Les briques en papier signé betR-blok
• Btolin, le béton à base de fibre de lin
Et parmi les anciens matériau le plus utilisé a la surprise générale est le parpaings qui arrive en
première place, suivant la place de la brique et le bois, la pierre ponce en revanche termine en
bas du classement.
Et parmi les matériaux les plus nécessaires on peut citer : le bois, le fer, la pierre, la terre, le
sable, avec la terre on fait de les briques, les tuiles, les carreaux, le ciment et le pisé. Avec la
pierres on fait de la chaux qui avec le sable produit des mortiers presque toujours indispensable.
Ses matériaux peuvent servir pour plusieurs types de construction parmi lequels on peut citer :
• Les constructions industrielles
• Les constructions traditionnelles
• Les constructions écologiques
• Les constructions en bois, etc.
XI. Les structures en architecture
Une structure est définie comme une ossature, un squelette d’un bâtiment (il contient une
charpente, des colonnes et poutres)
Elle a pour rôle principal d’élever et de donner la forme au bâtiment requis
Elle comprend deux parties :
Une superstructure : partie au dessus du niveau du sol
Une infrastructure : partie au dessous du niveau du sol
La superstructure a pour principal rôle de reprendre toutes les charges du bâtiment et de le
transmettre à l’infrastructure
TYPE :
Il existe deux principaux types de structures partant de la forme :
 Les structures de type traditionnel
 Les structures de type moderne

1. Les structures de type traditionnel

A. Le système de murs porteurs


Dans ce système, on empile des blocs de matériaux tels que la pierre, le brique, le parpaing…
pour former des murs pleins qui pourront supporter le poids de la toiture ,on peut juste percer
quelques ouvertures (pour laisser entrer de la lumière quelques fois)
Il existe plusieurs types de murs porteurs (en maçonnerie de pierres, de briques, cyclopéen ou
en béton simple, parpaing constructif, en rondins de bois)
B. Le système poteaux-poutres ou système à ossature
Par système de poteaux-poutres, on entend une série de portiques d’un certain espace appelé m
Travée. Le portique est constitué de deux poteaux reliés par une poutre ,la distance qui sépare
ces deux poteaux est appelée Portée. Les portiques peuvent être en béton armé ou en acier, le
choix du matériau de construction dépend de plusieurs facteurs dont les principaux sont : la
fonction du bâtiment ,les dimensions des portée et des travées ,la hauteur du bâtiment.
2. Les structures de type moderne

A. Le système à coque (ou voile) mince :


De part leur forme, les coques sont autoportantes et présentent une grande surface de
couvertures par rapport à leur épaisseur
B. Le système de construction à éléments structurels :
Ce système présente la forme la plus évoluée de la préfabrication ,selon le mode de montage ,on
le rencontre sous différentes formes : la simple poutre ou poteau ,la nappe ou la coupole
géodésique.
C. Les structures tendues :
C’est l’une des formes de couvertures les plus anciennes (tipis, teintes…) L’utilisation de ce type
de couverture par des sociétés mobiles à montrer ses avantages c’est-à-dire facilité de montage
et de démontage de la couverture ,sa légèreté, la possibilité illimitée de réutilisation. Toujours le
développement de la technologie des matériaux a redonné à ce système toute son importance.
Ceux qui sont ses qualités premières qui ont déterminé le domaine de son utilisation : foires,
expositions, bâtiments de secours , piscines…
D. Les systèmes gonflables :
Les systèmes gonflables ne nécessitent pas de structures de tension obligatoire pour les toiles
tendues, elles ont besoin de système d’ancrage uniquement
XII. Les modes de représentation en Architecture
Les esquisses, les plans, les coupes, les maquettes, les photomontages, les animations, les
simulations numériques, les textes et discours sont autant de modes de représentations qui
permettent de diminuer l’incertitude liée à la forme finale de l’édifice, lors de la phase de
conception architectural

XIII. Le rôle de l’architecte


La vocation de l’architecte est de participer à tout ce qui relève de l’aménagement de l’espace et
plus particulièrement de l’acte de bâtir.
L’architecte intervient sur la construction, la réhabilitation, l’adaptation des paysages, des
édifices publics ou privés, à usage d’habitation, professionnel, industriel, commercial, etc. Son
concours est obligatoire pour l’établissement du projet architectural faisant l’objet d’une
demande de permis de construire . L’architecte répond aux attentes de chaque usager en veillant
au respect de l’intérêt collectif.
L’architecte est chargé par le client, appelé maître d’ouvrage, de concevoir le projet
architectural. Ce projet définit par des plans et documents écrits l’implantation des bâtiments,
leur composition, leur organisation et l’expression de leur volume ainsi que le choix des
matériaux et des couleurs.
Outre l’établissement du projet architectural, l’architecte est compétent pour intervenir à tous
les niveaux d’un projet, de la conception à la réalisation des travaux :
- Choix du terrain
- Conception
- Expertise
- Évaluation économique
- Montage financier
- Démarches administratives
- Appel d’offre
- Suivi du chantier
- Réception des travaux

L’architecte peut d’autant mieux remplir ses missions qu’il prend en charge l’opération de bout
en bout.
Proche et disponible, l’architecte est le mieux placé pour vous assister dans toutes les opérations
de suivi du chantier. Ill vous guide dans le processus de construction et vous aide à transformer
vos idées en réalité en tirant le meilleur profit d’un site.
Sa prestation complète est facteur de qualité, de performances et d’économies sur la durée. Elle
garantit au client le meilleur rapport qualité/prix au moment de l’investissement et des
économies appréciables à l’entretien.
L’architecte rencontre les clients, dirige les chantiers et entretient des contacts avec ses
différents interlocuteurs :
- Élus
- Fonctionnaires
- Industriels
- Banquiers
- Promoteurs
- Entrepreneurs.

Homme ou femme de terrain, il ou elle veille personnellement à l’avancement des travaux.

XIV. La préparation avant les études d’architecture


Elle constitue un portails pour inculquer au élèves les qualités indispensables à l’entreprise .
Il s’agit en particulier de la motivation et de l’implication dans les projets ou les études, ainsi que
l’envie de réussir .
Étant donné que l’architecte conçoit des structures, des bâtiments et autres constructions dans
leur intégralité en tenant compte des composantes techniques, fonctionnelles et esthétiques. Du
fait que les constructions doivent impérativement être sûres et fonctionnelles, la profession
pour devenir architecte est exigeante sur le plan académique et professionnel. La profession
d’architecte est gratifiante, personnellement et financièrement, c’est pourquoi la formation est
très demandé
1. CENTRE
En architecture, la notion de centre est très importante pour que les bâtiments ou maisons
que l’on va construire soit symétrique par rapport aux coins et aux côtés de chaque pièce.
Pour mieux parler du centre, nous allons parler du plan centré.
Un plan centré est la disposition centrée au sol d'un édifice, d'un ensemble d'édifices. On
parle également de plan central, bien que Louis Hautecœur recommande de réserver
l'adjectif « central » pour désigner des éléments placés au centre d'une structure
Quelques exemples d'édifice à plan centré :

 Rotonde.
 Plan en croix grecque.
 Baptistère octogonal.
 Plan trifolié.
 Antonyme : plan basilical.

Le plan centré est un « plan massé et symétrique de part et d'autre de plusieurs axes : les
bâtiments de plan centré peuvent présenter certaines excroissances secondaires
asymétriques ».
Le plan rayonnant est « un plan dont les lignes principales convergent vers un centre».
Le plan radioconcentrique est un plan dans lequel « un ou plusieurs cercles sont centrés sur
le point de convergence de ces lignes ». On parle parfois de plan radioconcentrique carré ou
polygonal pour désigner un plan dans lequel « les cercles sont remplacés par des carrés, des
polygones [réguliers] ».

2. PARALLELISME
En géométrie affine, le parallélisme est une propriété relative aux droites, aux plans ou plus
généralement aux sous-espaces affines. La notion de parallélisme a été initialement
formulée par Euclide dans ses Éléments, mais sa présentation a évolué dans le temps,
passant d'une définition axiomatique à une simple définition.
1°) Deux droites parallèles 2°) Droite parallèle à un plan
3°) Deux plans parallèles

En faisant un rapport avec la définition géométrique, nous disons qu’on architecture aussi
nous avons besoin de la notion du parallélisme pour tracer les droites et plans sur papier
avant de les représenter.

Dans l’image ci-haut, nous avons des plans d’architecte qui font appel aux notions du
parallélisme.
Les plans d’architecte sont des représentations graphiques et techniques d’un bâtiment
qui dans leur ensemble permettent la compréhension de ses différentes caractéristiques,
avant, pendant ou après la construction. Ainsi, pour toute demande de permis de
construire, des plans d’architecte conformes seront indispensables pour l’évaluation du
dossier par les autorités administratives.

Dans des ou un plan(s) d’architecte, il nous faut la notion du parallélisme pour bien
représenter les différentes figures (rectangle, carré, polygones,) qui peuvent être
potentiellement des pièces d’une maison ou d’un bâtiment et séparer les différentes allés,
couloirs, etc.

Nous avons aussi besoin du parallélisme pour bien poser les maisons et les bâtiments sur
une surface plan (sol, terre).

SNC, immeuble « Parallèle »

3. PERPENDICULARITE
En géométrie plane, on dit que deux droites sont perpendiculaires quand elles se coupent
en formant un angle droit. Le terme de perpendiculaire vient du latin per-pendiculum (fil à
plomb) et justifie la généralisation de la notion de perpendicularité à l'espace pour des
droites ou des plans. Les notions d'orthogonalité et de perpendicularité, quoique voisines,
possèdent leurs spécificités propres et ne doivent pas être confondues. La perpendicularité
est une propriété importante en géométrie et en trigonométrie où les triangles rectangles
comprennent deux segments perpendiculaires et ont ainsi des propriétés particulières, qui
sont à la base de la trigonométrie

En géométrie euclidienne plane, deux droites non parallèles sont toujours sécantes.
Lorsqu'elles se coupent en formant un angle droit (i.e. quatre angles droits), elles sont dites
perpendiculaires. Les directions des droites étant orthogonales, les droites sont dites aussi
orthogonales. En revanche, deux segments peuvent avoir des directions orthogonales sans
pour autant se couper. Ce n'est que si les segments se coupent en angle droit qu'ils seront
dits perpendiculaires.

Dans le plan, par un point donné, ne passe qu'une seule droite perpendiculaire à une droite
donnée.

Dans le plan, les notions de droites perpendiculaires et parallèles sont liées par les
propriétés suivantes :

 Si deux droites sont perpendiculaires, toute droite parallèle à l'une est


perpendiculaire à l'autre.
 Si deux droites sont parallèles, toute droite perpendiculaire à l'une est
perpendiculaire à l'autre.
 Si deux droites sont perpendiculaires à une même droite alors elles sont
parallèles entre elles.
Toutes ces définitions sur la perpendicularité en géométrie, nous permettent de dire qu’en
architecture également, nous avons besoin de la perpendicularité afin de placer certaine
pièces ou faces d’une maison ou d’un bâtiment de manière orthogonale.

4. SYMETRIQUE

SYMÉTRIE, s. f. Mot grec (συμμετρία) francisé, et dont on a changé quelque peu la


signification depuis le XVIe siècle. Symétrie, ou plutôt symmétrie, pour adopter l’orthographe
des auteurs des XVe et XVIe siècles, qui était la bonne, signifiait : justes rapports entre les
mesures, harmonie, pondération, rapports modérés, calculés en vue d’un résultat
satisfaisant pour l’esprit ou pour les yeux. Le mot symétrie ayant été appliqué à
l’architecture, on ne s’explique pas pourquoi le mot eurhythmie (εύρυθμία), qui veut dire
« bon rhythme » ou « beau rhythme », ne l’a pas été aussi, car il vaut mieux que le mot latin
proportio, ou plutôt proportione, qui est vague et n’a point une signification en rapport avec
l’art de l’architecture. Nous n’avons point ici à discuter sur la valeur des mots. Ceux-ci
cependant, à l’origine, exprimaient un ordre d’idées définies ; cet ordre a été modifié
profondément, il est donc utile de se rendre un compte exact de l’idée qu’on attachait au
mot primitif symétrie, pour reconnaître le sens dévié qu’on lui prête aujourd’hui. Si l’idée
n’est plus en rapport avec le mot, il s’ensuit évidemment, ou que l’idée est fausse, ou que le
mot est impropre. Symétrie veut dire aujourd’hui, dans le langage des architectes, non pas
une pondération, un rapport harmonieux des parties d’un tout, mais une similitude de
parties opposées, la reproduction exacte, à la gauche d’un axe, de ce qui est à droite. Il faut
rendre cette justice aux Grecs, auteurs du mot symétrie, qu’ils ne lui ont jamais prêté un
sens aussi plat.

En architecture, la symétrie nous à séparer les faces et les pièces équitablement suivant un
axe qui peut être un coin ou un point qui peut être un bout.

5. TRACE
Un tracé est un contour, un ensemble de lignes délimitant une surface.
Tracer, c’est tirer les lignes d’un dessin, d’un plan, etc.
Ce sont des ensembles de lignes (droites et courbés) formant des figures ou des corps.
Parmi les tracés on retrouve :
 Des droites horizontales, verticales et obliques ;
 Des droites parallèles et perpendiculaire entre elles ;
 Des arcs, des cercles, des ellipses.
Ces formes et ces droites peuvent être combinés pour former des figures planes (carré,
rectangle, triangle, cordes, cercles, …) ou des solides (cylindre, cubes, sphère, …)
Les tracés réalisés dans un dessin technique doivent respecter les conventions de trait de
base (nature et dureté).
Nature : trait continue, interrompue et mixte.
Dureté : trait fin, moyen et fort

6. QUADRILATERE
Les pyramides de Gizeh aux arcs et daines romain en passant par la nouvelle tour du World
Trade center à New York, la grande architecture est principalement une question des formes
L’attribut mathématiques des formes est une considération primordiale dans la
concentration de tout le structure débout, ailier bâtiment ne peut être construit sans une
compréhension approfondie de cela
Rectangle et le carré
La raison pour laquelle la plupart des conceptions commerciales sens rectangulaire ou
carrés, c’est parce qu’elles sont plus faciles et plus économiques à construire à partir de
matériaux ordinaires tel que :
 La pierre
 Du béton
 Brique au bois
 Les formes carrés et rectangulaire sont égales exponentiellement plus facile à
concilier et il y a généralement moins de déchets
 Les formes modifiées utilisent non seulement plus de matériaux et d’actifs,
 Mais dont plus citerne à construire et à entretenir
7. L’ECHELLE
Une échelle est le rapport entre la mesure d'un objet réel et la mesure de sa représentation
(carte géographique, maquette, etc.). Elle est exprimée par une valeur 1 numérique qui est
généralement sous forme de fraction.
L’échelle est donc le rapport entre la représentation figurée d’une longueur et sa longueur
correspondante dans la réalité.
En voici quelques exemples : 1/1, 1/10, 1/20, 1/50, 1/100, 1/200, 1/500, 1/1000…

Ainsi, nous distinguons trois types d’échelle dont :


 L’Echelle réelle : 1/1, le rapport des mesures réelles est égal au à celui sur papier.
 L’échelle d’agrandissement : c’est lorsque le rapport entre la dimension réelle et celle
sur le papier est supérieur à 1.
Exemple : 2/1, 5/1, 100/1, 200/1…
 L’échelle de réduction : c’est lorsque le rapport entre la dimension réelle et celle sur
papier est inférieur à 1.

Exemple : ½,1/5, 1/100, 1/200,

La notion d'échelle en architecture a été théorisée par Eugène Viollet-le-Duc, dans


son Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe.
Dans le dessin d'architecture les échelles utilisées sont celles du dessin technique. Chacune
de ces échelles correspond à un niveau de détail et à un problème :

Problème
Rapport Échelle graphique Facteur
Dessin de
1/1 000 1 mm par m 0,001
situation
1/500 2 mm par m 0,002
Dessin de
1/200 5 mm par m 0,005
distribution
1/100 1 cm par m 0,01
Dessin de
1/50 2 cm par m 0,02
construction
Dessin de
1/20 5 cm par m 0,05
détail
1/10 10 cm par m 0,1
Dessin de
1/5 20 cm par m 0,2
modénature
1/2 50 cm par m 0,5
Epure, tracé
1/1 Échelle réel 1
de charpente

Notes : les problèmes sont donnés à titre indicatif et peuvent varier en fonction de l'ampleur
du bâtiment à décrire (et de la taille du papier).

8. PROJECTIONS
La projection est la représentation sur un format de surface 2 dimensions d’un élément qui
est en 3. Dans la majorité des dessins artistique ou dessin technique la difficulté qui se
présente le plus souvent est celle de pouvoir représenter un objet ou un quelconque
élément en 3 dimensions sur un format de 2.
Pour pouvoir rendre cela possible, des différents types de projection sont utilisées enfin de
rendre l’image de l’objet le plus réel possible avec les nombreuses caractéristiques
représentant celui-ci.

C’est une opération par laquelle on fait correspondre, à un ou plusieurs points de l'espace,
un point ou un ensemble de points sur une droite ou sur une surface, suivant un procédé
géométrique défini ;
Une projection est une représentation d'un corps, d'un objet, d'une figure sur une surface
plane, verticale ou horizontale et situé hors de ce plan. Cette figure est obtenue sur ces plans
en joignant le pied des perpendiculaires abaissées de tous les points d'un objet sur le plan.
Le tracé des projections rentre dans la série des épures et exige parfois des connaissances en
géométrie. L'architecte doit être familiarisé avec ces tracés qui lui permettent de rendre
compte des détails d'une construction et de les préciser en vue de l'exécution. Les
projections servent aussi à indiquer sur ses dessins le tracé des ombres projetées par un
foyer de lumière conventionnellement placé dans le haut et à gauche des dessins et
dirigeant ses rayons suivant un angle de 45°.

9. POSITION PROJECTIVES
Les types de projection que nous pouvons trouver sont :
- La projection oblique
- La projection orthogonale
- La projection isométrique
- Projection frontale
 Projection oblique
Dans celle-ci une de face de l’objet imagé est parallèle à la feuille ou surface sur laquelle elle
est représentée. Le volume ou profondeur sont dessiné de façon à ce que toutes les droites
soient parallèles entre elles.
 Projection axonométrique
C’est une représentation où les 3 angles principaux (qui correspondent aux trois dimensions
de l’objet) forment des angles de 120°.
Les axes représentant la largeur, la longueur, la hauteur forment entre eux des angles de
120° Aucune de face de l’objet n’est parallèle à la surface de dessin
 Projection orthogonale
L’élément représenter est vue dans l’angle d’observation de celui-ci qui l’a représentée ;
l’objet est vu sur papier sous l’angle.

La façade est la face extérieure d’un bâtiment Le mot « façade » provient de l’italien
« facciata » et se définit comme le parement extérieur ou l’ensemble des murs extérieurs
d’un bâtiment.
Elle est intégrée à la conception globale de la structure, et donne la possibilité à l’architecte
de donner vie au bâtiment. La façade détient une place importante lors de la conception
architecturale et de la construction du bâtiment.
La façade joue un rôle important pour le bâtiment. Elle affecte considérablement l’éclairage,
le chauffage et la ventilation des bâtiments. Le choix du matériau pour la façade doit
répondre à plusieurs critères :

 Résistance à l’eau
 Efficacité énergétique
 Esthétique
 Respect de l’environnement
 Durabilité
 Coût
On peut alors distinguer trois sortes de façade en architecture :

 Façade principale ou de face


 Les façades latérales (gauche de droite) ou de profil
 La façade postérieure ou de derrière

a. De façades

La vue de façade d’un bâtiment ou d’une maison est la face antérieure où s’ouvre l’entrée
principale.

C’est la façade principale d’un bâtiment.

b. De profil
Ce sont des faces de gauche et de droite.

c. De derrière
La face de derrière.

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