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courte) histoire de l’architecture

lundi 15 décembre 2008 par pierre royneau

Petite histoire de l’architecture des origines à nos jours

L’architecture est l’art de la conception et de la mise en forme d’espaces de vie : ceux d’une
demeure, d’un établissement industriel, comme ceux d’espaces urbains. L’histoire de
l’architecture est avant tout le reflet de l’histoire des hommes. Chaque mouvement artistique
rencontre une époque, un environnement philosophique, politique ou spirituel bien particulier.

1- Préhistoire

La préoccupation de s’abriter est née il y a bien : dès la préhistoire, l’homme s’abrite dans des
cavernes. Cependant, les hommes préhistoriques ne vivent pas dans des grottes mais dans des
abris sous les falaises. Ils ajoutent un toit de branchages fermé par des peaux.

2- Ancestrale

L’architecture apparaît simultanément en Mésopotamie et en Égypte.

> Architecture mésopotamienne En Mésopotamie, les vallées de l’Euphrate et du Tigre sont


parsemées de ruines, ouvrages constitués de briques de terre, cuites au soleil. Parmi les
nombreux apports de la Mésopotamie à l’histoire de l’architecture, il faut noter la conception
des villes selon un plan préétabli, l’invention du palais et la forme de la ziggourat.

> Architecture égyptienne En Égypte, l’architecture, datant d’il y a 5000 ans et se


développant sur les bords du Nil, utilise la pierre. L’architecture égyptienne est principalement
religieuse : elle concerne les tombeaux et les temples.

3- Antiquité

> Architecture grecque En Grèce, l’architecture est envisagée avec un souci de clarté et
d’unité. Les Grecs ramènent à trois ordres les éléments porteurs de l’architecture (l’ordre
dorique, noble et strict, l’ordre ionique, gracieux et élégant, et l’ordre corinthien, abondant et
somptueux). L’architecture grecque, d’abord réservée aux temples et aux sanctuaires, évolue
vers des édifices publics intégrés dans leur environnement, en conservant le même traitement
monumental raisonné.

> Architecture romaine À Rome, l’art de bâtir est mis autant au service de la force de frappe
militaire qu’au service de l’unité de l’Empire. Son développement va façonner l’Europe, en
autre à travers le développement du réseau routier. L’architecture romaine, moins subtile et
plus monumentale que son ancêtre hellène, tend à illustrer pendant trois siècles, la grandeur
de la nouvelle capitale du monde.

4- Moyen-âge
Au IVème siècle, les chrétiens sortent de la clandestinité dans un Empire romain décadent.
L’architecture européenne va alors se tourner vers les monuments religieux avec la
construction des premières églises.

> L’architecture romane L’art Roman apporte une monumentalité à la ferveur religieuse en


donnant les prémices d’une architecture qui reçoit la lumière. L’architecture romane prend
des formes diverses et connaît des particularismes locaux très affirmés. Cependant, ses
caractéristiques demeurent toujours identiques : plan basée sur la croix latine, de une à trois
nefs et terminé par une abside.

> L’architecture gothique L’architecture gothique, du 13ème au 15ème siècle, est


l’expression d’une économie européenne florissante. Par rapport aux architectures romaines,
les édifices de la période gothique présentent de plus grandes dimensions. L’accent est porté
sur la verticalité, et les églises sont beaucoup plus éclairées grâce à des murs ajourés et à
l’agrandissement des ouvertures.

5- Renaissance

Du 15ème au 16ème siècle, les écrits antiques de Vitruve (architecte et ingénieur militaire
romain qui écrivit De architectura, ouvrage formé de dix livres abordant des sujets divers liés à
l’architecture, notamment l’ingénierie, les systèmes sanitaires, l’hydraulique, les vases
acoustiques, etc.) et les ruines romaines redécouverts, amènent les artistes à s’engager dans
une interprétation rationnelle des éléments classiques. La composition des édifices est
ordonnée et s’articule autour d’un module unique et des principes géométriques simples.

6- Baroque et Classicisme

> L’architecture baroque Le terme baroque naît du mot portugais « barroco » qui désigne des
perles occidentales de formes irrégulières. Dès la fin du 16ème siècle, le pouvoir pontifical est
ébranlé par la Réforme, et l’architecture doit séduire. Elle se libère progressivement des règles
trop strictes de la Renaissance et tend à des formes libérées, où prime l’abondance des
ornements. L’architecture baroque privilégie une accentuation des volumes et donne une
impression d’avancée et de recul à travers des effets dynamiques. La prolifération des formes
et des lignes obliques accompagne l’exubérance des courbes et des contre-courbes.

> Le Classicisme À l’instar du Baroque, le Classicisme obéit aussi à un projet politique. Il s’agit
cette fois de servir la monarchie absolue du 17ème siècle. Alors que le Baroque fait appel au
l’émotion, le Classicisme s’adresse davantage à la raison. Cependant, il poursuit la même
recherche du grandiose à travers un art brillant et ostentatoire. Dans l’architecture classique,
l’espace se fragmente en même temps qu’on tend à une simplification et à une affirmation de
l’unité des volumes. Les effets statiques sont affirmés par une prédominance des lignes
horizontales.

7- 19ème Siècle - Éclectisme


La grande architecture classique française ne convient plus à une société issue de la
Révolution. Dès la fin du 18ème siècle, l’architecture s’éloigne d’un académisme contraignant
en amorçant un retour vers d’anciennes sources.

> Le Néoclassicisme Le Néoclassicisme se développe pendant la deuxième moitié du 18ème


siècle. Après le Rococo et son goût affirmé pour la sensualité et l’intime, une réaction radicale
se fait sentir. L’architecture redécouvre l’Antiquité, et va s’en inspirer pour exalter la
grandeur et la force. Cela va passer par une austérité du bâti. Les architectures vont ainsi
afficher des colonnes qui vont scander les façades, la ligne droite, qui s’impose et supplante la
courbe uniquement tolérée pour les coupoles et les fûts de colonnes, le mur et la monochromie
sensée être plus proche de la pureté originelle.

> L’éclectisme Les architectes, afin de répondre aux demandes d’une clientèle bourgeoise
désirant afficher leur richesse, vont être amenés à mêler différents styles (antique, oriental,
moyenâgeux, gothique). L’éclectisme (nouvelle doctrine architecturale du 19ème siècle) va
permettre aux architectes d’utiliser et, au besoin de combiner dans un même édifice, le
vocabulaire et les modèles architectoniques que le maître d’œuvre jugeait les mieux adaptés à
la spécificité de chaque programme de construction. L’architecture éclectique va
progressivement décliner en laissant apparaître une architecture rationaliste, amorce du
modernisme européen, plus conforme à l’état d’esprit de l’époque.

> Viollet-le-Duc et l’architecture des ingénieurs À la fin du 19ème siècle, Viollet-le-Duc


(architecte français et théoricien de l’architecture) révèle l’évidence de la technique gothique
médiévale dans ses écrits. Il réussit également à dégager une nouvelle conception de
l’architecture en proposant la mise en place d’une armature métallique dissimulée dans la
structure de l’édifice pour consolider les monuments restaurés, L’ingénieur va, de ce fait,
prendre une place nouvelle dans l’architecture, en développant de nouveaux systèmes de
construction basé sur le métal. (École de Chicago, Gustave Eiffel). Le monde occidental est
entré dans l’ère industrielle. De nouvelles techniques de conception et de nouveaux matériaux
émergent. L’architecte accompagne cette tendance à l’expérimentation de solutions nouvelles
qui se développe à tout niveau. Caractéristiques de l’architecture début de siècle : 
 Le fer s’impose à la fois pour sa commodité d’utilisation, son prix et la faculté qu’il présente
de pouvoir être aisément transporté. 
 La fonction du bâtiment prime sur son ornementation. 
 Il faut tenir compte des nouveaux paramètres : rapidité d’exécution, efficacité, confort et
prix. 
 Verticalité et audace. 
 Architecture nouvelle mise au service de la révolution industrielle.

8- De l’ère industrielle à l’ère moderne

À partir de la fin du 19ème siècle, les architectes prirent conscience que les matériaux produits
industriellement permettaient non seulement des créer des formes et des structures sans
précédents, mais aussi de développer un nouveau langage décoratif.
> L’École de Chicago L’École de Chicago, à partir de 1890, va développer une activité urbaine
basée sur la rigueur. Elle mis au point et généralisa l’utilisation de l’acier dans la construction
des gratte-ciel, réalisant une véritable révolution du bâti. Ces gratte-ciel devinrent également
récurrents afin de rationnaliser au maximum l’emprise foncière des bâtiments dans des villes
où le coût des terrains s’accroissait régulièrement. > L’Art Nouveau va s’insurger contre le
rationalisme géométrique de l’ère industrielle. Il va mettre la courbe à l’honneur, autant dans
ses représentations florales que géométriques, dans les arts décoratifs que dans l’architecture.

> L’architecture Art Nouveau L’Art Nouveau va rechercher l’effet par d’une grande liberté
d’expression inspirée par les formes souples des végétaux. Elle rassemble des maîtres de
l’artisanat et des architectes, affirmant ainsi l’unité de l’art et de la technique.

> L’architecture moderne À la même époque les précurseurs de l’architecture moderne


découvrent les possibilités du béton armé, vont énoncer les bases pour un urbanisme dit
fonctionnel, et développer des bâtiments aux lignes et aux volumes simples, dépourvus
d’ornementation.

9- Première moitié du 20ème siècle – le modernisme

Déjà amorcé au siècle précédent, l’éclatement des genres et des styles se confirme au 20ème
siècle. Désir de liberté, rejet des groupes et des étiquettes, affirmation de l’individualisme …
Une architecture dite « moderne » va alors se développer. Elles se caractérisent par la
cohésion entre le contenu et la forme, avec des structures affirmées.

> Le prérationalisme Pour parler de l’architecture qui se développe en Europe et aux États-


Unis entre les deux guerres, on utilise généralement le qualificatif de « mouvement moderne ».
Cela correspond à l’effort commun de plusieurs architectes pour prendre leurs distances par
rapport aux styles académiques. Pour cela, ils vont utiliser de nouveaux matériaux et
technologies, et éliminer les éléments décoratifs inutiles et superflus. Divers courants
architecturaux vont tendre à développer une architecture rationnelle.

> Le Bauhaus Walter Gropius crée à Weimar l’école du Bauhaus avec l’ambition de « rétablir
l’harmonie entre les différentes formes d’art ». L’école du design veut abattre les cloisons qui
séparent l’art et l’artisanat. Les principales caractéristiques de l’architecture du Bauhaus sont
le fonctionnalisme, la simplicité des lignes, la tendance à l’art global, la réhabilitation de
l’artisanat.

> Le style international Au cours des années 1920-1930, apparaissent des constructions qui ont
en commun leur aspect cubique, des toits plats à usage de terrasse, des façades sans ornement
et parfois des fenêtres en longueur favorisant l’éclairement des pièces. Cette nouvelle
architecture se manifeste partout dans le monde et dégage une telle homogénéité que l’on
parle rapidement de Style international. Mies van der Rohe, Gropius, Le Corbusier, et d’autres
ont apporté leur contribution à la naissance d’un style qui va marquer le paysage urbain
contemporain.
10- Seconde moitié du 20ème siècle – au-delà du modernisme

L’histoire de l’architecture et de l’urbanisme s’est accélérée au cours des dernières décennies


et a connu des transformations radicales. Les architectures contemporaines peuvent être en
gros classées suivant quatre principes distincts :

> L’architecture de l’après-guerre 1950-1960 (tendances européennes) Dans l’immédiat


après-guerre, l’architecture moderne en Europe est surtout un instrument pour résoudre des
problèmes très concrets comme la reconstruction des villes endommagées par la guerre ou la
reconstruction de logements fonctionnels et économiques pour les nouvelles masses de
travailleurs. Dans la majorité des cas, ceux sont des bâtiments impersonnels.

> Cependant, certains courants tentent d’apporter des réponses en prolongeant les expériences
des années 20-30. Ainsi, les architectes brutalistes s’inspirent des travaux de l’architecte Le
Corbusier, notamment de sa Cité radieuse (1952) et du bâtiment ministériel de Chandigarh, en
Inde (1953). Ils vont développer des bâtiments aux formes géométriques anguleuses, qui
frappent par leur régularité et qui gardent souvent l’empreinte du coffrage, sans revêtement ni
fioriture.

> L’esthétique du high-tech (la techno-architecture) Dans la seconde moitié du 20ème siècle,


s’affirme une tendance communément appelé « high-tech », qui fonde ses racines dans
l’architecture de fer du 19ème siècle. La conception de ces architectures fonde son esthétique
sur l’expressivité des éléments constructifs dérivés du monde de l’ingénierie et de la
technologie. Les techniques traditionnelles comme le mur en de briques, sont abandonnées en
faveur de nouvelles structures et matériaux : acier, panneaux métalliques légers, plastiques.

> Le dépassement du modernisme (le post-modernisme) À partir de 1960, certaines


tendances vont se développer en opposition aux impératifs du rationalisme. Le post-
modernisme se manifeste, contrairement au modernisme qui refuse les formes historiques
traditionnelles, par un mélange des styles, des citations d’éléments classiques sous l’angle
ironique ou ludique et de rappel de la culture populaire.

> L’instabilité de la fin du millénaire (le déconstructivisme) Dans les années 1980 et 1990,
une attitude émerge, s’opposant à la rationalité ordonnée de l’architecture moderne. Les
éléments conventionnels de l’architecture sont décomposés et recomposés en formes
apparemment incohérentes qui défient les lois de la gravité. Les traits récurrents de ce
mouvement sont généralement l’oblique, l’instabilité, la dysharmonie dans les rapprochements
de formes et de matériaux, l’irrégularité.
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  1900)
 L'architecture antique Italie 
Egypte,  France 
Grèce,  Espagne 
Rome Portugal 
e Angleterre 
 L'architecture médiévale Allemagne 
Architecture byzantine  Scandinavie 
Architecture carolingienne   
Architecture romane  Pays  musulmans
Architecture gothique Architecture arabe 
e Architectures persane et turque
 L'architecture de la Renaissance Inde 
La Renaissance en France Chine- 
- Amérique précolombienne
 L'architecture moderne (XVIIe - XIXe s) (
 L'architecture contemporaine

L'architecture a eu plusieurs grands berceaux :  l'Asie  


centrale, l'Inde , la Chine , l'Égypte , l'Amérique andine et la
Mésoamérique. Dans chacune de ces contrées, elle atteignit un
certain développement mais qui fut entravé, parce que le talent
des artistes fut comprimé dans d'étroites limites par des lois
sévères, lois de religion, lois de despotisme, lois de castes. En
Asie, l'architecture revêt souvent un caractère théâtral, auquel
contribue le luxe exagéré d'une ornementation sans frein. En
Inde, les monuments semblent vouloir lutter d'aspect sauvage
et désordonné avec les âpres et rudes montagnes du pays. Les
artistes libres de la Grèce  imaginairent des lois des
proportions et les appliquèrent avec un rare talent. C'est alors
que furent créés les trois ordres dorique, ionique et corinthien,
qui sont restés depuis ce temps la base de toute architecture
classique. 

Les Romains, avec cette propension à l'appropriation qui les


distinguait, empruntèrent à l'Étrurie  un élément, l'arc et
la voûte, qui n'y était qu'en germe; et le développèrent avec la
puissance de moyens dont ils disposaient. La voûte, combinée
avec les ordres grecs, forme le trait distinctif de l'art romain.
Mais elle était restée maintenue dans d'étroites limites; le
Panthéon d'Agrippa montre le terme où avaient abouti les
efforts des constructeurs romains. Ce n'était qu'avec des
dépenses considérables qu'on était parvenu à construire dans
de vastes dimensions une voûte d'un seul jet. Mais les thermes
ayant nécessité de vastes salles couvertes, on arriva à
construire des voûtes brisées et à  pendentifs, plus légères, et
habilement contre-butées par des parties accessoires de
l'édifice. Les arts avaient disparu, et il ne restait plus que la
science du procédé, lorsque l'empereur Justiniensongea à
ériger l'église de Sainte Sophie à Constantinople. Les
architectes prirent les voûtes des thermes pour en couvrir le
nouveau temple, et, abandonnant le style basilical adopté par
les premiers chrétiens, créèrent le type de l'architecture
byzantine. 

L'architecture suit plus tard deux grands courants l'un se dirige


vers l'Occident, où il forme le style roman; l'autre, vers l'Orient,
où l'architecture devient arabe ou moresque. 

Au XIX  siècle, on a proposé pour l'histoire de l'architecture en


e

Occident, une classification en 4 périodes intéressante à


connaître malgré son caractère tout relatif :  

La première, qui s'étend depuis l'établissement du


christianisme  jusqu'au XI siècle, comprend : le style latin ou
e

gallo-romain, imitation plus ou moins imparfaite de l'architecture


antique, et le style byzantin, dont le monument type est l'église
de Sainte Sophie, bâtie au VI  siècle à Constantinople; puis la
e

durée de la dynastie mérovingienne, que caractérise l'influence


de l'art romain en complet déclin, et la durée de la dynastie
carlovingienne, sous laquelle commence l'art byzantin apporté
par des artistes grecs qu'avaient chassés les empereurs
iconoclastes et qu'accueillit Charlemagne. 

La deuxième période, qui embrasse les XI  et XII  siècles, est le


e e

temps du style roman. Au XI  siècle, l'art offre un mélange des


e

architectures classique et néo-grecque; au XII , les influences


e

orientales, fortement ravivées par les croisades , lui donnent


un épanouissement, une richesse et une finesse inusités
précédemment dans l'ornementation et dans l'exécution. 

La troisième période s'étend du commencement du XII  siècle, e

simultanément avec la fin de l'époque romane, jusqu'au milieu


du XVI ; c'est le règne du style ogival ou gothique, la plus haute
e

expression de l'esprit chrétien. 

La quatrième période s'étend du commencement du


XVI  siècle, simultanément avec la fin de la période ogivale,
e

jusqu'au milieu du XVII ; c'est le retour vers l'antique ou


e

la Renaissance . La première moitié du XVI  siècle est


e

signalée par le mélange des styles classique et gothique. De la


seconde moitié du XVI  siècle jusqu'au milieu du XVII , l'art
e e

abandonne toutes les anciennes traditions du gothique, mais


conserve un cachet particulier et différent des architectures
antiques.
Cette grande classification ne peut être rigoureusement
acceptée que pour la France , et elle se modifie
considérablement dans le nord et le midi de l'Europe . Au nord
le style gothique persévère plus longtemps; il se transforme
difficilement, et ne cède que lentement la place aux idées
nouvelles de la Renaissance . Dans le midi, au contraire,
l'architecture gothique, qui n'y fut acceptée qu'à regret, a été
promptement renversée par le retour de l'art antique.

A partir du XIX  siècle règne le plus complet éclectisme; c'est


e

l'étude et la pratique de tous les styles anciens, avec beaucoup


de science, mais sans idées neuves jusque dans les années
1870 et surtout jusqu'aux premières décennies du XX siècle, au
e

cours desquelles l'architecture prend un nouveau départ (Eiffel,


Gaudi, l'école de Chicago (Richardson, Sullivan, F. L. Wright), 
le Bauhaus (Gropius), Le Corbusier, etc.). (L.).

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