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L’École d’Athènes de Raphaël représentant la pensée antique mythifiée où le temps est homogénéisé (réunion de philosophes de toutes les époques) ;
seconde fresque principale de la salle de la Signature. Opposée à la Dispute du Saint-Sacrement de Raphaël représentant la victoire de la Théologie
sur la pensée antique.
II - L'ARCHITECTURE DE LA RENAISSANCE
L'opposition qui existe aujourd'hui entre les métiers anciens et l'industrie moderne est une
application des deux points de vue qualitatif et quantitatif respectivement prédominants dans
les uns et dans l'autre.
Dans toute civilisation traditionnelle les sciences, les arts et les métiers revêtent un caractère
proprement rituel. Toute activité de l'homme est toujours considérée comme dérivant
essentiellement des principes.
Par ce rattachement aux principes, l'activité humaine est comme "transformée", intégrée à la
société et constitue, pour celui qui l'accomplit, un moyen de participer effectivement à celle-ci.
Elle revêt donc un caractère proprement rituel.
Depuis la Renaissance, l'architecture fut coupée des problèmes importants de son temps.
« Les techniciens, constate BENEVOLO, engagés à traiter des moyens de réalisation, oublient
le but ultime de leur travail et se laissent manœuvrer docilement à n'importe quelle fin ». Ils ne
sont attachés à aucun principe sinon de celui de n'avoir point d'action fondamentale
principielle.
Les idéologies constitueront alors la base pour toute conception spatiale qui n'exprimera plus
désormais que le niveau technique et le moment historique où elle se réalise.
Lors de la situation préindustrielle l'architecte réunissait à lui seul toutes les compétences,
mais devra tenir compte désormais de la division des tâches et des spécialisations techniques
établies dans le monde moderne.
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2 - Rôle de l'architecte
Pour les hommes de la première Renaissance, l'espace existe comme une réalité objective en
dehors de l'activité humaine.
Dans les différentes nations en formation, le rôle de l'architecte dépendait des différents
pouvoirs religieux, féodal ou princier/royal et de leurs relations. Les modèles traditionnels sont
en train de se transformer en modèles nationaux. L'architecture du 17e et 18e siècle en
Europe, c'est l'architecture baroque.
L'architecture baroque, est un phénomène pluriel dont les limites sont, d'un côté la
Renaissance, de l'autre le néo-classicisme qui commence à se manifester dans la seconde
moitié du 18e siècle.
5 - Le baroque en Italie
Etant né en Italie, l'espace baroque a son origine dans les œuvres des maîtres de la
Renaissance. Il y a eu transformation de la commande strictement religieuse à une commande
politique ou politico-religieuse. Les architectes prennent l'espace urbain lui-même comme
matière première de travail.
Olivier LEBLOIS affirme que : « les architectes baroques ont supprimé petit à petit tous les
éléments du code architectural existant ... et ont progressivement vidés toutes les formes de
leur ancienne signification (contenu Tradition) ... Les formes sont devenues isolées et
utilisables à merci suivant la fantaisie formelle de l'architecte ». L'"architecte" remplace
l'architecture.
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Utilisées pour elles-mêmes, les formes sont devenues isolées et utilisables à merci suivant la
fantaisie formelle de l'architecte. C'est le début du formalisme en architecture, la notion
d'esthétique date de cette époque. Les architectes baroques ont détruit la structure spatiale
en général.
Dans la période Rococo, l'espace n'est plus qu'un fond amorphe sur lequel on expose un
fouillis d'objets. L'accent étant mis sur la forme d'objets sculpturaux ou picturaux (contenu de
l’image figurative). Le néo-classicisme n'est pas loin.
La cohérence spatiale et géométrique de la Renaissance italienne n'a franchi les Alpes que
deux siècles après.
La nouvelle puissance du roi se traduit au niveau de la ville par l'apparition d'un nouveau
type par :
CONCLUSION
Depuis ce qu'on appelle la Renaissance, l'histoire humaine ne se fait plus qu'avec une partie
d'elle-même, l'Occident, en négligeant et en uniformisant toute composante non occidentale.
- une conception de la nature, considérée comme notre "propriété" dont nous aurions le
droit "d'user et d'abuser" ;
- une conception des rapports humains, fondée sur l’individualisme ;
- une conception de l'avenir, qui ne serait que le prolongement et la croissance
quantitative du présent.
Dés 1750 on peut voir se constituer chez certains architectes, d'abord l'idée, puis certaines
opérations et enfin certaines caractéristiques de l'espace architectural moderne.
L'exemple des architectes rationalistes et utopistes durant cette époque productive (1745-
1756) va nous permettre d'examiner les transformations de la nouvelle société, les
changements des techniques de construction avant et au cours de la révolution industrielle,
ainsi que les incidences de ces mutations dans les domaines de la vie en général.