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Encadré par 

: Réalisé par :
Mr Cherkaoui HISTOIRE ET THEORIE D’ARCHITECTURE Hiba Latib
DOSSIER S1

ARCHITECTURE SYMBOLIQUE

« Les formes informent » telle est la phrase véhiculant l’architecture symbolique. En autre mots
la forme et présentation extérieure de l’édifice architecturale parle d’elle-même et se doit d’éveiller en
l’observateur ou l’utilisateur les idées voulues. D’où son appellation « symbolique ».
La définition en soit de symbole nous mène vers la même compréhension: le symbole est un être,
objet ou fait perceptible, identifiable, qui, par sa forme ou sa nature, évoque spontanément quelque
chose d'abstrait ou d'absent.
Il s’agit donc d’un type d’architecture énigmatique comportant des signes figuratifs qui renvoient vers
un concept ou idée abstraite. Chose qui crée, par conséquent, une sorte de mystère qui éveille la
curiosité du spectateur, stimule la réflexion et développe son imagination.

Le mystère survolant l’architecture symbolique persista assez long vu qu’il s’étala sur une
longue durée et accompagnât plusieurs civilisations.
Le tout commença avec l’apparition de l’homme. Ce qui nous renvoie à 7 milliards d’années a
l’Epoque Préhistorique. Epoque ou l’homme de la pierre donna son nom aux 2 sous périodes :
paléolithique (âge de la pierre taillée) et néolithique (celui de la pierre polie).
Des millions d’années plus tard, l’apparition de l’écriture (-3300 années) nous mena vers une seconde
période qui est l’Antiquité qui elle se divise également en civilisation mésopotamique d’une part et
égyptienne d’une autre part.
Quelques élements caractéristiques

o Préhistorique :

Dolmens Menhirs

o Mésopotamique :

Ziggourat Maison mésopotamienne

o Egyptienne :

Pyramide Mastaba
ARCHITECTURE CLASSIQUE

Un type d’architecture ou le rapport entre la forme et la fonction est loin d’être arbitraire comme
il est le cas pour la symbolique. Elle répond a une fonction et un besoin précis chose qui apparait sur
sa forme. Elle est subordonnée dans le sens ou elle se doit de satisfaire besoin physique, plaisir visuel,
et idéologies sociales politiques et surtout spirituelles
Il s’agit d’une architecture ferme fonctionnelle et esthétique, un parfait amalgame entre structure
utilité et beauté, concept que nommera Vitruve “Fermitas- Utilitas -Venustas”.
S’ajoute a ses aspects le cote créatif du a l’absence de correspondance et d'analogie aux précédents
modèles ainsi que libre et innovatif : le résultat final réponds uniquement a l’envie et bon gout de
l’architecte

L’architecture classique fut omniprésente le long de 3 civilisations : pré-hellénistique


(Minoenne, Mycénienne), hellénistique (grecque) et romaine.

Quelques élements caractéristiques

o Préhelenistique Helenistique
Megaron Pantheon
ORDRES ARCHITECTURAUX ET COLONNES

Les styles architecturaux a traves le monde est a travers les périodes différent sur une multitude
niveaux. Mais ils gardent tous un point commun et une base sur laquelle repose toute architecture et
qui garanti l’harmonie des édifices qui est l’ordre architectural.
Et le terme ordre élément constant , accompagné d'une variable qui est un qualificatif caractéristique
de chaque civilisation, est utilisé pour qualifier un style d'architecture selon des caractéristiques de
formes, de proportions et d'ornementations de toute partie construite en élévation
Les plus fameux étant les ordres grecs (doriques, ioniques et corinthiens), ainsi que romains (toscan et
composite)
Ces ordres sont d’autant plus remarquables sur l’un des structures far qui n’est d’autre que les
colonnes. La colonne est l'élément architectural primordial qui non seulement supporte le poids d'un
bâtiment sans entraver la circulation à l'intérieur d'un bâtiment mais apporte aussi une décoration et de
l’esthétique a ce dernier. Elle est composée essentiellement de 4 parties : base socle sur lequel repose
la colonne ; le fût, ou corps cylindrique de la colonne ; le chapiteau, ou partie supérieure de la
colonne ; l'abaque, sorte de tablette sur laquelle repose ce que soutient la colonne. Les spécificités de
chacune de ses composantes différent d’un style ou ordre a l’autre.
Colonnes et ordres grecs

o Ordre dorique  :
 Son style se remarque par sa simplicité, sa force et son aspect austère,
il reprendrait selon Vitruve les proportions d’un homme.
Il représente donc la force masculine
 Colonne dorique :
Base  : sans base, directement posée sur le stylobate 
Fut  : orné de 20 cannelures
Chapiteau  : ayant un rôle constructif de sous poutre et un rôle
décoratif
composé d’une échine  surmontée d'une abaque carré

 Exemple : le Parthénon d'Athènes - Grèce 

o Ordre ionique  :
 Selon la théorie d'Alberti, architecte italien il reprendrait les
proportions d'une femme grecque élancée et élégante 
Il représente donc la grâce féminine.
 Colonne ionique :
Base  : base circulaires sous forme de disque
Fut  : fut effilé avec un rétrécissement à l’approche sommet et
orné également de cannelure
Chapiteau   : à feuilles enroulées et volutes éoliennes

 Exemple : L'Érechthéion de l'Acropole d'Athènes en Grèce

o Ordre corinthien :
 Se caractérise par la richesse de son ornementation et son aspect
élancé (variété plus riche de l’ionique)
 Colonne corinthienne :
Base  : circulaire moulurée
Fut : lisse, si en marbre, ou cannelé si en granite
Chapiteau  : richement décoré, est formé d'une corbeille évasée de
feuillage
 Exemple  : Temple de Zeus à Athènes (l'Olympiéion)
Colonnes et ordres égyptiens

Si la colonne grecque puise du style classique liant structure a beauté (apparente que dans quelques
ordres) la colonne égyptienne au contraire n’empreinte pas ses formes a ses fonctions ou ses
conditions de stabilité mais elle les demande au règne végétal .Ses formes s’inspirent et découlent de l
abstraction et géométrisation de modèles organiques ainsi que la stylisation de la végétation
Ceci peut etre expliqué par une sorte de tentative de restituer le passé.une envie de transposer dans la
pierre des éléments qui étaient aux époques les plus anciennes réalisés en matières végétales (troncs
d'arbres, gerbes de végétaux, piquets de bois, etc.).
Leur particularité résidait également dans les gravures qu’elles portaient, et qui rapportaient des
histoires anciennes . Les sculptures étaient réalisées avec des outils en cuivre.
On peut également distinguer plusieurs ordres dont la différence réside essentiellement dans le
chapiteau :
o Ordre palmiforme  : palmes 
o Ordre lotiforme : lotus
o Ordre papyriforme  : papyrus
La cité

Dans l’Antiquité, le terme cité désignait un groupe d’hommes sédentarisés libres, constituant


une société politique, indépendante des autres, ayant son gouvernement, ses lois, sa religion et ses
propres mœurs. Par extension, ce mot est appliqué à la désignation du lieu où des hommes se sont
réunis et ont créé un habitat fixe, la ville, et où ils avaient organisé un culte.

La structuration de la cité reposait sur la spécialisation des activités pour permettre des échanges
commerciaux, sur l'administration du lieu et des activités et sur une armée de protection des personnes
et des biens. Cette structuration la se fait a travers des composantes spatiales que l’on peut classer en
éléments de structure : l’enceinte qui est un mur entourant la ville comme mesure de sécurité et
moyen de protection, le trace de la ville , les habitations et les bâtiments publics, ainsi que des
éléments de fonctionnement : la rue , l’agora, le théâtre , les gymnases, les stades, les centre
religieux et les espaces verts.

Les composantes citées précédemment ont peut être différentes nomenclature mais sont
majoritairement communes a toute cité mais la particularité de chacune est due a l’organisation et
l’affectation spatiale de chacune au sein de ces cités la. Une comparaison alors s’impose.
LA VILLE GRECQUE

La Ville grecque est entourée d’une muraille et d’un territoire rural. Au centre de la ville, on
trouve « l’agora », appelée aussi la ville basse ; une place public où se trouve les principaux lieux de
réunions des citoyens. Et on trouve aussi au niveau du centre urbain, la fameuse « Acropole », appelée
aussi la ville haute ; une colline sacrée où se trouvent des temples

LA VILLE ROMAINE

La ville romaine est sous forme d’un carré organisée selon le tracé de deux axes principaux (deux
rues principales): le decumanus ayant une orientation est-ouest et le cardo d’orientation nord. Elles
se croisent au niveau du forum ; la place public de la cité comportant : commerce, cours de justice,
espace de temples et lieu de réunions. Ensuite toute une arborescence de rues parallèles est développée
à partir de ces deux axes. Ces rues sont appelées decumani et cardines .L’ensemble forme un
quadrillage délimitant des espaces qui seront occupés par des bâtiments ou des habitations.
L’organisation spatiale grecque peut être qualifiée d’aléatoire : l’espace est négatif c’est-à-dire la
délimitation des espaces et uniquement due a des juxtapositions et non pas pensé et réfléchie a partir
d’un plan . A l’opposé la ville romaine suit une certaine logique la balance entre plein et vise est bien
pensée les espaces sont positifs et suivent une trame bien précise, on a également la présence de la
notion d’axialité et d’alignement.

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