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LTARC1203

Théorie de l’architecture : théories

Leçon 3

Alberti
Leçon 3 : Alberti

Introduction

Rappels

Aujourd’hui

Contexte

Auteur : Alberti

Ouvrage : De re aedificatoria

Texte

Définitions : catégories et exemples

Prescriptions : règles et modèles

Conclusion

Résumé

Envoi
Introduction : Rappels

Contexte Texte

Auteur Descriptions

• Vitruve, ingénieur militaire romain, 1er siècle avant J.-C. • Catégories :

Ouvrage • Composants de l’Architecture (qui concernent l’édification) :


« opérations » : ordonnance et disposition ; « qualités » : eurythmie
• De architectura, unique traité de l’Antiquité qui nous soit parvenu. et symétrie ; « exigences » : convenance et distribution.

• Parties de l’Architecture : édification, gnomonique, mécanique.

• Exemples :
• Édification : villes : remparts, tours, rues (Livre I) ; temples et
ordres (Livre II, III, IV) ; places publiques, théâtres, portiques,
bains, palestres, ports (Livre V) ; maisons (Livre VI) ; aqueducs
(Livre VIII) ;
• Gnomonique : cadrans solaires et clepsydre (Livre IX) ;
• Mécanique : grues, moulins, élévateurs à vis, pompes (orgues
hydrauliques), hodomètres ; machines de guerre : catapultes,
balistes, béliers, tortues (Livre X).
Prescriptions

• Règles :
• Triade : solidité, utilité, beauté (firmitas, utilitas, venustas) ;
• Symétrie : commensurabilité des membres de l’édifice ; condition
de la beauté et d’un accord les règles de la nature.
• Modèles :
• Nature ;
• Architecture grecque (temples, palestres, théâtre, maison) ;
• Architecture romaine (théâtre, basilique [Fano], bains, ports).
Introduction : Aujourd’hui

Leon Battista Alberti, De re aedificatoria (litt. : « De la chose édifiée »)

Bibliographie provisoire
• Caye, Pierre, Empire et décor : L’architecture et la question de la technique à l’âge
humaniste et classique, Vrin, 1999.
• Choay, Françoise, La règle et le modèle : Sur la théorie de l’architecture et de
l’urbanisme, Paris, Seuil, 1996.
• Choay, Françoise, « L’architecture d’aujourd’hui au miroir du De re
aedificatoria », dans Albertiana, vol. 1, 1998.
• Donati, Gérard, Leo Battista Alberti : Vie et théorie, Bruxelles, Pierre
Mardaga, 1989, coll. ‘Architecture + Recherches’, no 32.
• Kruft, Hanno-Walter, History of Architectural Theory : From Vitruvius to the
Present, trad. Ronald Taylor, et al. , New York, Princeton Architectural
Press, 1994
• Lang, Stephen, ‘De lineamentis, L. B. Alberti’s use of a technical term’, dans
Journal of the Warburg and Courtauld Institutes, no 28, 1965, pp. 331–335.
• Nativel, Colette et Jacques Chomarat, Centuriae Latinae : cent une figures
humanistes de la Renaissance aux Lumières offertes à Jacques Chomarat, Librairie
Droz, 1997, coll. « Travaux d’humanisme et Renaissance ».
• Panofsky, Erwin, Idea: Contribution à l’histoire du concept de l’ancienne théorie de
l’art, trad. traduit de l’allemand par Henri Joly, [Paris], Gallimard, 1993,
coll. « Tel ».
• Tavernor, Robert, On Alberti and the Art of Building, New Haven and
Londres, Yale University Press, 1998.
• Titeux, Catherine, « Structure et ornements dans la théorie de Leon
Battista Alberti », dans Les pages du laa, no 8, 2007.
• Wittkower, Rudolf et Claire Fargeot, Les principes de l’architecture à la
Renaissance, Paris, Les éditions de la Passion, 1996.
• Zubov, Vasilij Pavlovic, « La terminologie d’Alberti », dans Albertiana,
vol. IV, 2001.

• http://architectura.cesr.univ-tours.fr/Traite/index.asp

De re aedificatoria (Livre I, Chapitre I), Florence, 1485.


Introduction : Aujourd’hui

Spécialiste notable

Françoise Choay (1925) : philosophe et historienne des théories et des


formes urbaines et architecturales.

Bibliographie sélective

Textes sur Alberti, entre autres :


• La règle et le modèle : Sur la théorie de l’architecture et de l’urbanisme, Paris, Seuil,
1996 (1980).
• « Le De re aedificatoria comme texte inaugural », dans Jean Guillaume, édit.,
Les traités d’architecture de la Renaissance : Actes du colloque tenu à Tours du 1er au
11 juillet 1981, Paris, Picard, 1988, coll. « De architectura », pp. 84-90.
• « L’architecture d’aujourd’hui au miroir du De re aedificatoria », dans
Albertiania, no 1, 1998.
• Pour une anthropologie de l’espace, Paris, Seuil, 2006, coll. « Couleur des idées ».

Textes sur l’urbanisme, entre autres :

• L’urbanisme : utopies et réalités : une anthologie, Paris, Seuil, 1965.


• Espacement : L’évolution de l’espace urbain en France, Milan, Skira, 2003.

Françoise Choay, lors de la remise du titre de docteur honoris causa de l’Université de


Lisbonne, le 28 juin 2017
LTARC1203

Théorie de l’architecture : théories

Leçon 3

Alberti
Partie1 : Contexte
Contexte

La Renaissance romaine et florentine

• 1452, la première Bible est imprimée par Johannes Gutenberg


(ca. 1400–1468).

• 1453, Constantinople tombe face aux troupes ottomanes


conduites par Mehmed II.

• 1492, découverte de l’Amérique par Christophe Colomb, pour le


compte des rois d’Espagne.

• Durant la majeure partie de la Renaissance, la République de


Florence est dirigée par des membres de la famille Médicis
(Comes, Pierre et Laurent de Médicis).

Bible de Guttenberg, 1452 (Source : Bibliothèque nationale de France)


Contexte

La Renaissance romaine et florentine

• 1452, la première Bible est imprimée par Johannes Gutenberg


(ca. 1400–1468).

• 1453, Constantinople tombe face aux troupes ottomanes


conduites par Mehmed II.

• 1492, découverte de l’Amérique par Christophe Colomb, pour le


compte des rois d’Espagne.

• Durant la majeure partie de la Renaissance, la République de


Florence est dirigée par des membres de la famille Médicis
(Comes, Pierre et Laurent de Médicis).

Siège de Constantinople, 1453 (Source : Bibliothèque nationale de France)


Contexte

La Renaissance romaine et florentine

• 1452, la première Bible est imprimée par Johannes Gutenberg


(ca. 1400–1468).

• 1453, Constantinople tombe face aux troupes ottomanes


conduites par Mehmed II.

• 1492, découverte de l’Amérique par Christophe Colomb, pour le


compte des rois d’Espagne.

• Durant la majeure partie de la Renaissance, la République de


Florence est dirigée par des membres de la famille Médicis
(Comes, Pierre et Laurent de Médicis).

Dióscoro Puebla, Premier débarquement de Christophe Colomb en Amérique, 1862


(Wikimedia Commons)
Contexte

La Renaissance romaine et florentine

• 1452, la première Bible est imprimée par Johannes Gutenberg


(ca. 1400–1468).

• 1453, Constantinople tombe face aux troupes ottomanes


conduites par Mehmed II.

• 1492, découverte de l’Amérique par Christophe Colomb, pour le


compte des rois d’Espagne.

• Durant la majeure partie de la Renaissance, la République de


Florence est dirigée par des membres de la famille Médicis
(Comes, Pierre et Laurent de Médicis).

Portrait de Laurent de Médicis, 16e siècle,


(Wikimedia Commons)
Contexte : Auteur : Biographie

• Leon Battista Alberti naît à Gênes en le 18 février 1404. Fils naturel de


Lorenzo Degli Alberti.
• En 1408, Battista et son père quittent Gènes et s’installent à Venise.

• Entre 1415 et 1418, Alberti se forme à Padoue, dans l’école de Gasparino


Barzizza.

• En 1928, il obtient un doctorat en droit canon de l’université de Bologne.


En outre, il s’initie à la philosophie et aux mathématiques.
• En 1430, Alberti entre dans les ordres mineurs. Il est nommé prieur de
San Martino à Gangalandi, en Toscane, et curé du Borgo di San Lorenzo
al Mugello.
• En 1431, il accompagne le cardinal Albergati dans un voyage en Europe
du Nord.
• En 1432, Alberti devient abbé à la cours papale à Rome. Il est secrétaire
du cardinal Biagio Molin, patriarche de Grado et régent de la chancellerie
pontificale, qui le fait nommer abréviateur apostolique. Alberti effectue de
nombreux voyages dans la suite du Pape : à Florence, dans la suite
d’Eugène IV (1434) ; à Bologne (1436 et 1438), Pérouse, Ferrare (1438),
entre autres.
• Quelque part entre 1443 et 1452, il rédige le De re aedificatoria.
• Il fréquente les milieux humanistes. Il connaît les plus grands artistes de
son temps : Brunelleschi, Donatello, Masaccio, entre autres. Il fréquente
Paolo Dal Pozzo Toscanelli, mathématicien et astronome, et Luca Pacioli,
auteur du De divina proportione.
• Entre 1447 et 1470, Alberti conçoit plusieurs projets d’édifices.
• Leon Battista Alberti meurt à Rome le 20 avril 1472.

Leon Battista Alberti, s.n., c. 1600-1650, Galerie des offices, Florence


Contexte : Auteur : Biographie

• Leon Battista Alberti naît à Gênes en le 18 février 1404. Fils naturel de


Lorenzo Degli Alberti.
• En 1408, Battista et son père quittent Gènes et s’installent à Venise.

• Entre 1415 et 1418, Alberti se forme à Padoue, dans l’école de Gasparino


Barzizza.

• En 1928, il obtient un doctorat en droit canon de l’université de Bologne.


En outre, il s’initie à la philosophie et aux mathématiques.
• En 1430, Alberti entre dans les ordres mineurs. Il est nommé prieur de
San Martino à Gangalandi, en Toscane, et curé du Borgo di San Lorenzo
al Mugello.
• En 1431, il accompagne le cardinal Albergati dans un voyage en Europe
du Nord.
• En 1432, Alberti devient abbé à la cours papale à Rome. Il est secrétaire
du cardinal Biagio Molin, patriarche de Grado et régent de la chancellerie
pontificale, qui le fait nommer abréviateur apostolique. Alberti effectue de
nombreux voyages dans la suite du Pape : à Florence, dans la suite
d’Eugène IV (1434) ; à Bologne (1436 et 1438), Pérouse, Ferrare (1438),
entre autres.
• Quelque part entre 1443 et 1452, il rédige le De re aedificatoria.
• Il fréquente les milieux humanistes. Il connaît les plus grands artistes de
son temps : Brunelleschi, Donatello, Masaccio, entre autres. Il fréquente
Paolo Dal Pozzo Toscanelli, mathématicien et astronome, et Luca Pacioli,
auteur du De divina proportione.
• Entre 1447 et 1470, Alberti conçoit plusieurs projets d’édifices.
• Leon Battista Alberti meurt à Rome le 20 avril 1472.

Leon Battista Alberti, s.n., s.d.


Contexte : Auteur : Biographie

• Leon Battista Alberti naît à Gênes en le 18 février 1404. Fils naturel de


Lorenzo Degli Alberti.
• En 1408, Battista et son père quittent Gènes et s’installent à Venise.

• Entre 1415 et 1418, Alberti se forme à Padoue, dans l’école de Gasparino


Barzizza.

• En 1928, il obtient un doctorat en droit canon de l’université de Bologne.


En outre, il s’initie à la philosophie et aux mathématiques.
• En 1430, Alberti entre dans les ordres mineurs. Il est nommé prieur de
San Martino à Gangalandi, en Toscane, et curé du Borgo di San Lorenzo
al Mugello.
• En 1431, il accompagne le cardinal Albergati dans un voyage en Europe
du Nord.
• En 1432, Alberti devient abbé à la cours papale à Rome. Il est secrétaire
du cardinal Biagio Molin, patriarche de Grado et régent de la chancellerie
pontificale, qui le fait nommer abréviateur apostolique. Alberti effectue de
nombreux voyages dans la suite du Pape : à Florence, dans la suite
d’Eugène IV (1434) ; à Bologne (1436 et 1438), Pérouse, Ferrare (1438),
entre autres.
• Quelque part entre 1443 et 1452, il rédige le De re aedificatoria.
• Il fréquente les milieux humanistes. Il connaît les plus grands artistes de
son temps : Brunelleschi, Donatello, Masaccio, entre autres. Il fréquente
Paolo Dal Pozzo Toscanelli, mathématicien et astronome, et Luca Pacioli,
auteur du De divina proportione.
• Entre 1447 et 1470, Alberti conçoit plusieurs projets d’édifices.
• Leon Battista Alberti meurt à Rome le 20 avril 1472.

Portrait de Leon Battista di Lorenzo Degl’Alberti, par Giuseppe Zocchi, s.d.


Contexte : Auteur : Biographie

• Leon Battista Alberti naît à Gênes en le 18 février 1404. Fils naturel de


Lorenzo Degli Alberti.
• En 1408, Battista et son père quittent Gènes et s’installent à Venise.

• Entre 1415 et 1418, Alberti se forme à Padoue, dans l’école de Gasparino


Barzizza.

• En 1928, il obtient un doctorat en droit canon de l’université de Bologne.


En outre, il s’initie à la philosophie et aux mathématiques.
• En 1430, Alberti entre dans les ordres mineurs. Il est nommé prieur de
San Martino à Gangalandi, en Toscane, et curé du Borgo di San Lorenzo
al Mugello.
• En 1431, il accompagne le cardinal Albergati dans un voyage en Europe
du Nord.
• En 1432, Alberti devient abbé à la cours papale à Rome. Il est secrétaire
du cardinal Biagio Molin, patriarche de Grado et régent de la chancellerie
pontificale, qui le fait nommer abréviateur apostolique. Alberti effectue de
nombreux voyages dans la suite du Pape : à Florence, dans la suite
d’Eugène IV (1434) ; à Bologne (1436 et 1438), Pérouse, Ferrare (1438),
entre autres.
• Quelque part entre 1443 et 1452, il rédige le De re aedificatoria.
• Il fréquente les milieux humanistes. Il connaît les plus grands artistes de
son temps : Brunelleschi, Donatello, Masaccio, entre autres. Il fréquente
Paolo Dal Pozzo Toscanelli, mathématicien et astronome, et Luca Pacioli,
auteur du De divina proportione.
• Entre 1447 et 1470, Alberti conçoit plusieurs projets d’édifices.
• Leon Battista Alberti meurt à Rome le 20 avril 1472.

Coupole de la cathédrale Santa Maria del Fiore à Florence,


Filippo Brunelleschi (1377-1446).
Contexte : Auteur : Biographie

• Leon Battista Alberti naît à Gênes en le 18 février 1404. Fils naturel de


Lorenzo Degli Alberti.
• En 1408, Battista et son père quittent Gènes et s’installent à Venise.

• Entre 1415 et 1418, Alberti se forme à Padoue, dans l’école de Gasparino


Barzizza.

• En 1928, il obtient un doctorat en droit canon de l’université de Bologne.


En outre, il s’initie à la philosophie et aux mathématiques.
• En 1430, Alberti entre dans les ordres mineurs. Il est nommé prieur de
San Martino à Gangalandi, en Toscane, et curé du Borgo di San Lorenzo
al Mugello.
• En 1431, il accompagne le cardinal Albergati dans un voyage en Europe
du Nord.
• En 1432, Alberti devient abbé à la cours papale à Rome. Il est secrétaire
du cardinal Biagio Molin, patriarche de Grado et régent de la chancellerie
pontificale, qui le fait nommer abréviateur apostolique. Alberti effectue de
nombreux voyages dans la suite du Pape : à Florence, dans la suite
d’Eugène IV (1434) ; à Bologne (1436 et 1438), Pérouse, Ferrare (1438),
entre autres.
• Quelque part entre 1443 et 1452, il rédige le De re aedificatoria.
• Il fréquente les milieux humanistes. Il connaît les plus grands artistes de
son temps : Brunelleschi, Donatello, Masaccio, entre autres. Il fréquente
Paolo Dal Pozzo Toscanelli, mathématicien et astronome, et Luca Pacioli,
auteur du De divina proportione.
• Entre 1447 et 1470, Alberti conçoit plusieurs projets d’édifices.
• Leon Battista Alberti meurt à Rome le 20 avril 1472.

David, 1430-1432, Donatello (1386-1466).


Contexte : Auteur : Biographie

• Leon Battista Alberti naît à Gênes en le 18 février 1404. Fils naturel de


Lorenzo Degli Alberti.
• En 1408, Battista et son père quittent Gènes et s’installent à Venise.

• Entre 1415 et 1418, Alberti se forme à Padoue, dans l’école de Gasparino


Barzizza.

• En 1928, il obtient un doctorat en droit canon de l’université de Bologne.


En outre, il s’initie à la philosophie et aux mathématiques.
• En 1430, Alberti entre dans les ordres mineurs. Il est nommé prieur de
San Martino à Gangalandi, en Toscane, et curé du Borgo di San Lorenzo
al Mugello.
• En 1431, il accompagne le cardinal Albergati dans un voyage en Europe
du Nord.
• En 1432, Alberti devient abbé à la cours papale à Rome. Il est secrétaire
du cardinal Biagio Molin, patriarche de Grado et régent de la chancellerie
pontificale, qui le fait nommer abréviateur apostolique. Alberti effectue de
nombreux voyages dans la suite du Pape : à Florence, dans la suite
d’Eugène IV (1434) ; à Bologne (1436 et 1438), Pérouse, Ferrare (1438),
entre autres.
• Quelque part entre 1443 et 1452, il rédige le De re aedificatoria.
• Il fréquente les milieux humanistes. Il connaît les plus grands artistes de
son temps : Brunelleschi, Donatello, Masaccio, entre autres. Il fréquente
Paolo Dal Pozzo Toscanelli, mathématicien et astronome, et Luca Pacioli,
auteur du De divina proportione.
• Entre 1447 et 1470, Alberti conçoit plusieurs projets d’édifices.
• Leon Battista Alberti meurt à Rome le 20 avril 1472.

Trône de la grâce, dans l’église Santa Maria Novella, 1425, Masaccio (1377-1446).
Contexte : Auteur : Biographie

• Leon Battista Alberti naît à Gênes en le 18 février 1404. Fils naturel de


Lorenzo Degli Alberti.
• En 1408, Battista et son père quittent Gènes et s’installent à Venise.

• Entre 1415 et 1418, Alberti se forme à Padoue, dans l’école de Gasparino


Barzizza.

• En 1928, il obtient un doctorat en droit canon de l’université de Bologne.


En outre, il s’initie à la philosophie et aux mathématiques.
• En 1430, Alberti entre dans les ordres mineurs. Il est nommé prieur de
San Martino à Gangalandi, en Toscane, et curé du Borgo di San Lorenzo
al Mugello.
• En 1431, il accompagne le cardinal Albergati dans un voyage en Europe
du Nord.
• En 1432, Alberti devient abbé à la cours papale à Rome. Il est secrétaire
du cardinal Biagio Molin, patriarche de Grado et régent de la chancellerie
pontificale, qui le fait nommer abréviateur apostolique. Alberti effectue de
nombreux voyages dans la suite du Pape : à Florence, dans la suite
d’Eugène IV (1434) ; à Bologne (1436 et 1438), Pérouse, Ferrare (1438),
entre autres.
• Quelque part entre 1443 et 1452, il rédige le De re aedificatoria.
• Il fréquente les milieux humanistes. Il connaît les plus grands artistes de
son temps : Brunelleschi, Donatello, Masaccio, entre autres. Il fréquente
Paolo Dal Pozzo Toscanelli, mathématicien et astronome, et Luca Pacioli,
auteur du De divina proportione.
• Entre 1447 et 1470, Alberti conçoit plusieurs projets d’édifices.
• Leon Battista Alberti meurt à Rome le 20 avril 1472.

Luca Pacioli, Divina Proportione, 1509.


Contexte : Auteur : Bibliographie

Écrits techniques

• De commodis literarum atque incommodis, (1428-1429).


• Amator, (1428) ; traité sur l’amour.
• Grammatichetta, c.1435-1440 ; première grammaire de langue
toscane.
• De pictura, 1435-1436 ; traité sur la peinture, y compris premier
traité sur la perspective conique.
• De aedificatoria, 1443-1452 (manuscrit), 1485 (editio princeps) ;
premier traité moderne sur l’art d’édifier.
• De statua, (c.1450) 1464 ; traité sur la sculpture.
• Descriptio Urbis Romae, c. 1450 ; méthode et outil pour tracer le plan
de Rome et situer les édifices antiques.
• De ciffris, 1466 ; premier traité de cryptographie.

Dialogues

• Theogenius,
• Della famiglia, (1440) ; traité sur la famille et la place des individus
dans la société.
• De iciarchia, c.1460.

Écrits ludiques

• Philodoxeus fabula, 1424 ; comédie ; première œuvre littéraire


d’Alberti.
• Intercenales, 1420-1430 ; propos de tables.
• Momus, c.1453-1455 ; fable politique.
Contexte : Auteur : Bibliographie

Écrits techniques

• De commodis literarum atque incommodis, (1428-1429).


• Amator, (1428) ; traité sur l’amour.
• Grammatichetta, c.1435-1440 ; première grammaire de langue
toscane.
• De pictura, 1435-1436 ; traité sur la peinture, y compris premier
traité sur la perspective conique.
• De aedificatoria, 1443-1452 (manuscrit), 1485 (editio princeps) ;
premier traité moderne sur l’art d’édifier.
• De statua, (c.1450) 1464 ; traité sur la sculpture.
• Descriptio Urbis Romae, c. 1450 ; méthode et outil pour tracer le plan
de Rome et situer les édifices antiques.
• De ciffris, 1466 ; premier traité de cryptographie.

Dialogues

• Theogenius,
• Della famiglia, (1440) ; traité sur la famille et la place des individus
dans la société.
• De iciarchia, c.1460.

Écrits ludiques

• Philodoxeus fabula, 1424 ; comédie ; première œuvre littéraire


d’Alberti.
• Intercenales, 1420-1430 ; propos de tables.
• Momus, c.1453-1455 ; fable politique.

Homme dessinant une femme couchée, par Albrecht Dürer, 1525.


Contexte : Auteur : Bibliographie

Écrits techniques

• De commodis literarum atque incommodis, (1428-1429).


• Amator, (1428) ; traité sur l’amour.
• Grammatichetta, c.1435-1440 ; première grammaire de langue
toscane.
• De pictura, 1435-1436 ; traité sur la peinture, y compris premier
traité sur la perspective conique.
• De aedificatoria, 1443-1452 (manuscrit), 1485 (editio princeps) ;
premier traité moderne sur l’art d’édifier.
• De statua, (c.1450) 1464 ; traité sur la sculpture.
• Descriptio Urbis Romae, c. 1450 ; méthode et outil pour tracer le plan
de Rome et situer les édifices antiques.
• De ciffris, 1466 ; premier traité de cryptographie.

Dialogues

• Theogenius,
• Della famiglia, (1440) ; traité sur la famille et la place des individus
dans la société.
• De iciarchia, c.1460.

Écrits ludiques

• Philodoxeus fabula, 1424 ; comédie ; première œuvre littéraire


d’Alberti.
• Intercenales, 1420-1430 ; propos de tables.
• Momus, c.1453-1455 ; fable politique.

Descriptio Urbis Romae, par Xavier Proulx.


Contexte : Auteur : Réalisations architecturales

• Temple Malatesta, c. 1447 - c. 1454, à Rimini. Commanditaire :


Sigismond Malatesta, condottiere et seigneur de Rimini. Réalisation :
Matteo de’ Pasti.

• Façade du Palais Rucellai, 1447-1451, à Florence. Commanditaire :


Giovanni Rucellai. Réalisation : Antonio del Migliorino Guidotti.

• Façade de la Basilique Santa Maria Novella, c. 1458 - c.1478, à


Florence. Commanditaire : Giovanni Rucellai. Réalisation : Matté
de’Pasti.

• Église Saint-Sébastien, 1460 - , à Mantoue. Commanditaire :


Réalisation : Fancelli.

• Loggia Rucellai, c. 1465, à Florence. Commanditaire : Giovanni


Rucellai. Réalisation : Antonio del Migliorino Guidotti, (attribution
contestée).

• Tombeau Rucellai, 1467 dans la Chapelle Rucellai de l’Église de


Saint Pancrace à Florence. Commanditaire : Giovanni Rucellai.

• Basilique Saint-André, c.1471-1474, à Mantoue. Réalisation :


Fancelli.

Temple Malatesta, Rimini.


Contexte : Auteur : Réalisations architecturales

• Temple Malatesta, c. 1447 - c. 1454, à Rimini. Commanditaire :


Sigismond Malatesta, condottiere et seigneur de Rimini. Réalisation :
Matteo de’ Pasti.

• Façade du Palais Rucellai, 1447-1451, à Florence. Commanditaire :


Giovanni Rucellai. Réalisation : Antonio del Migliorino Guidotti.

• Façade de la Basilique Santa Maria Novella, c. 1458 - c.1478, à


Florence. Commanditaire : Giovanni Rucellai. Réalisation : Matté
de’Pasti.

• Église Saint-Sébastien, 1460 - , à Mantoue. Commanditaire :


Réalisation : Fancelli.

• Loggia Rucellai, c. 1465, à Florence. Commanditaire : Giovanni


Rucellai. Réalisation : Antonio del Migliorino Guidotti, (attribution
contestée).

• Tombeau Rucellai, 1467 dans la Chapelle Rucellai de l’Église de


Saint Pancrace à Florence. Commanditaire : Giovanni Rucellai.

• Basilique Saint-André, c.1471-1474, à Mantoue. Réalisation :


Fancelli.

Temple Malatesta, Rimini.


Contexte : Auteur : Réalisations architecturales

• Temple Malatesta, c. 1447 - c. 1454, à Rimini. Commanditaire :


Sigismond Malatesta, condottiere et seigneur de Rimini. Réalisation :
Matteo de’ Pasti.

• Façade du Palais Rucellai, 1447-1451, à Florence. Commanditaire :


Giovanni Rucellai. Réalisation : Antonio del Migliorino Guidotti.

• Façade de la Basilique Santa Maria Novella, c. 1458 - c.1478, à


Florence. Commanditaire : Giovanni Rucellai. Réalisation : Matté
de’Pasti.

• Église Saint-Sébastien, 1460 - , à Mantoue. Commanditaire :


Réalisation : Fancelli.

• Loggia Rucellai, c. 1465, à Florence. Commanditaire : Giovanni


Rucellai. Réalisation : Antonio del Migliorino Guidotti, (attribution
contestée).

• Tombeau Rucellai, 1467 dans la Chapelle Rucellai de l’Église de


Saint Pancrace à Florence. Commanditaire : Giovanni Rucellai.

• Basilique Saint-André, c.1471-1474, à Mantoue. Réalisation :


Fancelli.

Temple Malatesta, Rimini.


Contexte : Auteur : Réalisations architecturales

• Temple Malatesta, c. 1447 - c. 1454, à Rimini. Commanditaire :


Sigismond Malatesta, condottiere et seigneur de Rimini. Réalisation :
Matteo de’ Pasti.

• Façade du Palais Rucellai, 1447-1451, à Florence. Commanditaire :


Giovanni Rucellai. Réalisation : Antonio del Migliorino Guidotti.

• Façade de la Basilique Santa Maria Novella, c. 1458 - c.1478, à


Florence. Commanditaire : Giovanni Rucellai. Réalisation : Matté
de’Pasti.

• Église Saint-Sébastien, 1460 - , à Mantoue. Commanditaire :


Réalisation : Fancelli.

• Loggia Rucellai, c. 1465, à Florence. Commanditaire : Giovanni


Rucellai. Réalisation : Antonio del Migliorino Guidotti, (attribution
contestée).

• Tombeau Rucellai, 1467 dans la Chapelle Rucellai de l’Église de


Saint Pancrace à Florence. Commanditaire : Giovanni Rucellai.

• Basilique Saint-André, c.1471-1474, à Mantoue. Réalisation :


Fancelli.

Palais Rucellai, Florence


Contexte : Auteur : Réalisations architecturales

• Temple Malatesta, c. 1447 - c. 1454, à Rimini. Commanditaire :


Sigismond Malatesta, condottiere et seigneur de Rimini. Réalisation :
Matteo de’ Pasti.

• Façade du Palais Rucellai, 1447-1451, à Florence. Commanditaire :


Giovanni Rucellai. Réalisation : Antonio del Migliorino Guidotti.

• Façade de la Basilique Santa Maria Novella, c. 1458 - c.1478, à


Florence. Commanditaire : Giovanni Rucellai. Réalisation : Matté
de’Pasti.

• Église Saint-Sébastien, 1460 - , à Mantoue. Commanditaire :


Réalisation : Fancelli.

• Loggia Rucellai, c. 1465, à Florence. Commanditaire : Giovanni


Rucellai. Réalisation : Antonio del Migliorino Guidotti, (attribution
contestée).

• Tombeau Rucellai, 1467 dans la Chapelle Rucellai de l’Église de


Saint Pancrace à Florence. Commanditaire : Giovanni Rucellai.

• Basilique Saint-André, c.1471-1474, à Mantoue. Réalisation :


Fancelli.

Palais Rucellai, Florence


Contexte : Auteur : Réalisations architecturales

• Temple Malatesta, c. 1447 - c. 1454, à Rimini. Commanditaire :


Sigismond Malatesta, condottiere et seigneur de Rimini. Réalisation :
Matteo de’ Pasti.

• Façade du Palais Rucellai, 1447-1451, à Florence. Commanditaire :


Giovanni Rucellai. Réalisation : Antonio del Migliorino Guidotti.

• Façade de la Basilique Santa Maria Novella, c. 1458 - c.1478, à


Florence. Commanditaire : Giovanni Rucellai. Réalisation : Matté
de’Pasti.

• Église Saint-Sébastien, 1460 - , à Mantoue. Commanditaire :


Réalisation : Fancelli.

• Loggia Rucellai, c. 1465, à Florence. Commanditaire : Giovanni


Rucellai. Réalisation : Antonio del Migliorino Guidotti, (attribution
contestée).

• Tombeau Rucellai, 1467 dans la Chapelle Rucellai de l’Église de


Saint Pancrace à Florence. Commanditaire : Giovanni Rucellai.

• Basilique Saint-André, c.1471-1474, à Mantoue. Réalisation :


Fancelli.

Palais Rucellai, Florence


Contexte : Auteur : Réalisations architecturales

• Temple Malatesta, c. 1447 - c. 1454, à Rimini. Commanditaire :


Sigismond Malatesta, condottiere et seigneur de Rimini. Réalisation :
Matteo de’ Pasti.

• Façade du Palais Rucellai, 1447-1451, à Florence. Commanditaire :


Giovanni Rucellai. Réalisation : Antonio del Migliorino Guidotti.

• Façade de la Basilique Santa Maria Novella, c. 1458 - c.1478, à


Florence. Commanditaire : Giovanni Rucellai. Réalisation : Matté
de’Pasti.

• Église Saint-Sébastien, 1460 - , à Mantoue. Commanditaire :


Réalisation : Fancelli.

• Loggia Rucellai, c. 1465, à Florence. Commanditaire : Giovanni


Rucellai. Réalisation : Antonio del Migliorino Guidotti, (attribution
contestée).

• Tombeau Rucellai, 1467 dans la Chapelle Rucellai de l’Église de


Saint Pancrace à Florence. Commanditaire : Giovanni Rucellai.

• Basilique Saint-André, c.1471-1474, à Mantoue. Réalisation :


Fancelli.

Santa Maria Novella, Florence


Contexte : Auteur : Réalisations architecturales

• Temple Malatesta, c. 1447 - c. 1454, à Rimini. Commanditaire :


Sigismond Malatesta, condottiere et seigneur de Rimini. Réalisation :
Matteo de’ Pasti.

• Façade du Palais Rucellai, 1447-1451, à Florence. Commanditaire :


Giovanni Rucellai. Réalisation : Antonio del Migliorino Guidotti.

• Façade de la Basilique Santa Maria Novella, c. 1458 - c.1478, à


Florence. Commanditaire : Giovanni Rucellai. Réalisation : Matté
de’Pasti.

• Église Saint-Sébastien, 1460 - , à Mantoue. Commanditaire :


Réalisation : Fancelli.

• Loggia Rucellai, c. 1465, à Florence. Commanditaire : Giovanni


Rucellai. Réalisation : Antonio del Migliorino Guidotti, (attribution
contestée).

• Tombeau Rucellai, 1467 dans la Chapelle Rucellai de l’Église de


Saint Pancrace à Florence. Commanditaire : Giovanni Rucellai.

• Basilique Saint-André, c.1471-1474, à Mantoue. Réalisation :


Fancelli.

Santa Maria Novella, Florence


Contexte : Auteur : Réalisations architecturales

• Temple Malatesta, c. 1447 - c. 1454, à Rimini. Commanditaire :


Sigismond Malatesta, condottiere et seigneur de Rimini. Réalisation :
Matteo de’ Pasti.

• Façade du Palais Rucellai, 1447-1451, à Florence. Commanditaire :


Giovanni Rucellai. Réalisation : Antonio del Migliorino Guidotti.

• Façade de la Basilique Santa Maria Novella, c. 1458 - c.1478, à


Florence. Commanditaire : Giovanni Rucellai. Réalisation : Matté
de’Pasti.

• Église Saint-Sébastien, 1460 - , à Mantoue. Commanditaire :


Réalisation : Fancelli.

• Loggia Rucellai, c. 1465, à Florence. Commanditaire : Giovanni


Rucellai. Réalisation : Antonio del Migliorino Guidotti, (attribution
contestée).

• Tombeau Rucellai, 1467 dans la Chapelle Rucellai de l’Église de


Saint Pancrace à Florence. Commanditaire : Giovanni Rucellai.

• Basilique Saint-André, c.1471-1474, à Mantoue. Réalisation :


Fancelli.

Santa Maria Novella, Florence


Contexte : Auteur : Réalisations architecturales

• Temple Malatesta, c. 1447 - c. 1454, à Rimini. Commanditaire :


Sigismond Malatesta, condottiere et seigneur de Rimini. Réalisation :
Matteo de’ Pasti.

• Façade du Palais Rucellai, 1447-1451, à Florence. Commanditaire :


Giovanni Rucellai. Réalisation : Antonio del Migliorino Guidotti.

• Façade de la Basilique Santa Maria Novella, c. 1458 - c.1478, à


Florence. Commanditaire : Giovanni Rucellai. Réalisation : Matté
de’Pasti.

• Église Saint-Sébastien, 1460 - , à Mantoue. Commanditaire :


Réalisation : Fancelli.

• Loggia Rucellai, c. 1465, à Florence. Commanditaire : Giovanni


Rucellai. Réalisation : Antonio del Migliorino Guidotti, (attribution
contestée).

• Tombeau Rucellai, 1467 dans la Chapelle Rucellai de l’Église de


Saint Pancrace à Florence. Commanditaire : Giovanni Rucellai.

• Basilique Saint-André, c.1471-1474, à Mantoue. Réalisation :


Fancelli.

Santa Maria Novella, Florence


Contexte : Auteur : Réalisations architecturales

• Temple Malatesta, c. 1447 - c. 1454, à Rimini. Commanditaire :


Sigismond Malatesta, condottiere et seigneur de Rimini. Réalisation :
Matteo de’ Pasti.

• Façade du Palais Rucellai, 1447-1451, à Florence. Commanditaire :


Giovanni Rucellai. Réalisation : Antonio del Migliorino Guidotti.

• Façade de la Basilique Santa Maria Novella, c. 1458 - c.1478, à


Florence. Commanditaire : Giovanni Rucellai. Réalisation : Matté
de’Pasti.

• Église Saint-Sébastien, 1460 - , à Mantoue. Commanditaire :


Réalisation : Fancelli.

• Loggia Rucellai, c. 1465, à Florence. Commanditaire : Giovanni


Rucellai. Réalisation : Antonio del Migliorino Guidotti, (attribution
contestée).

• Tombeau Rucellai, 1467 dans la Chapelle Rucellai de l’Église de


Saint Pancrace à Florence. Commanditaire : Giovanni Rucellai.

• Basilique Saint-André, c.1471-1474, à Mantoue. Réalisation :


Fancelli.

Santa Maria Novella, Florence


Contexte : Auteur : Réalisations architecturales

• Temple Malatesta, c. 1447 - c. 1454, à Rimini. Commanditaire :


Sigismond Malatesta, condottiere et seigneur de Rimini. Réalisation :
Matteo de’ Pasti.

• Façade du Palais Rucellai, 1447-1451, à Florence. Commanditaire :


Giovanni Rucellai. Réalisation : Antonio del Migliorino Guidotti.

• Façade de la Basilique Santa Maria Novella, c. 1458 - c.1478, à


Florence. Commanditaire : Giovanni Rucellai. Réalisation : Matté
de’Pasti.

• Église Saint-Sébastien, 1460 - , à Mantoue. Commanditaire :


Réalisation : Fancelli.

• Loggia Rucellai, c. 1465, à Florence. Commanditaire : Giovanni


Rucellai. Réalisation : Antonio del Migliorino Guidotti, (attribution
contestée).

• Tombeau Rucellai, 1467 dans la Chapelle Rucellai de l’Église de


Saint Pancrace à Florence. Commanditaire : Giovanni Rucellai.

• Basilique Saint-André, c.1471-1474, à Mantoue. Réalisation :


Fancelli.

Basilique Saint-Sébastien (aujourd’hui), Mantoue.


Contexte : Auteur : Réalisations architecturales

• Temple Malatesta, c. 1447 - c. 1454, à Rimini. Commanditaire :


Sigismond Malatesta, condottiere et seigneur de Rimini. Réalisation :
Matteo de’ Pasti.

• Façade du Palais Rucellai, 1447-1451, à Florence. Commanditaire :


Giovanni Rucellai. Réalisation : Antonio del Migliorino Guidotti.

• Façade de la Basilique Santa Maria Novella, c. 1458 - c.1478, à


Florence. Commanditaire : Giovanni Rucellai. Réalisation : Matté
de’Pasti.

• Église Saint-Sébastien, 1460 - , à Mantoue. Commanditaire :


Réalisation : Fancelli.

• Loggia Rucellai, c. 1465, à Florence. Commanditaire : Giovanni


Rucellai. Réalisation : Antonio del Migliorino Guidotti, (attribution
contestée).

• Tombeau Rucellai, 1467 dans la Chapelle Rucellai de l’Église de


Saint Pancrace à Florence. Commanditaire : Giovanni Rucellai.

• Basilique Saint-André, c.1471-1474, à Mantoue. Réalisation :


Fancelli.

Basilique Saint-Sébastien (avant restauration), Mantoue.


Contexte : Auteur : Réalisations architecturales

• Temple Malatesta, c. 1447 - c. 1454, à Rimini. Commanditaire :


Sigismond Malatesta, condottiere et seigneur de Rimini. Réalisation :
Matteo de’ Pasti.

• Façade du Palais Rucellai, 1447-1451, à Florence. Commanditaire :


Giovanni Rucellai. Réalisation : Antonio del Migliorino Guidotti.

• Façade de la Basilique Santa Maria Novella, c. 1458 - c.1478, à


Florence. Commanditaire : Giovanni Rucellai. Réalisation : Matté
de’Pasti.

• Église Saint-Sébastien, 1460 - , à Mantoue. Commanditaire :


Réalisation : Fancelli.

• Loggia Rucellai, c. 1465, à Florence. Commanditaire : Giovanni


Rucellai. Réalisation : Antonio del Migliorino Guidotti, (attribution
contestée).

• Tombeau Rucellai, 1467 dans la Chapelle Rucellai de l’Église de


Saint Pancrace à Florence. Commanditaire : Giovanni Rucellai.

• Basilique Saint-André, c.1471-1474, à Mantoue. Réalisation :


Fancelli.

Basilique Saint-Sébastien, Mantoue.


Contexte : Auteur : Réalisations architecturales

• Temple Malatesta, c. 1447 - c. 1454, à Rimini. Commanditaire :


Sigismond Malatesta, condottiere et seigneur de Rimini. Réalisation :
Matteo de’ Pasti.

• Façade du Palais Rucellai, 1447-1451, à Florence. Commanditaire :


Giovanni Rucellai. Réalisation : Antonio del Migliorino Guidotti.

• Façade de la Basilique Santa Maria Novella, c. 1458 - c.1478, à


Florence. Commanditaire : Giovanni Rucellai. Réalisation : Matté
de’Pasti.

• Église Saint-Sébastien, 1460 - , à Mantoue. Commanditaire :


Réalisation : Fancelli.

• Loggia Rucellai, c. 1465, à Florence. Commanditaire : Giovanni


Rucellai. Réalisation : Antonio del Migliorino Guidotti, (attribution
contestée).

• Tombeau Rucellai, 1467 dans la Chapelle Rucellai de l’Église de


Saint Pancrace à Florence. Commanditaire : Giovanni Rucellai.

• Basilique Saint-André, c.1471-1474, à Mantoue. Réalisation :


Fancelli.

Tombeau Rucellai, Florence.


Contexte : Auteur : Réalisations architecturales

• Temple Malatesta, c. 1447 - c. 1454, à Rimini. Commanditaire :


Sigismond Malatesta, condottiere et seigneur de Rimini. Réalisation :
Matteo de’ Pasti.

• Façade du Palais Rucellai, 1447-1451, à Florence. Commanditaire :


Giovanni Rucellai. Réalisation : Antonio del Migliorino Guidotti.

• Façade de la Basilique Santa Maria Novella, c. 1458 - c.1478, à


Florence. Commanditaire : Giovanni Rucellai. Réalisation : Matté
de’Pasti.

• Église Saint-Sébastien, 1460 - , à Mantoue. Commanditaire :


Réalisation : Fancelli.

• Loggia Rucellai, c. 1465, à Florence. Commanditaire : Giovanni


Rucellai. Réalisation : Antonio del Migliorino Guidotti, (attribution
contestée).

• Tombeau Rucellai, 1467 dans la Chapelle Rucellai de l’Église de


Saint Pancrace à Florence. Commanditaire : Giovanni Rucellai.

• Basilique Saint-André, c.1471-1474, à Mantoue. Réalisation :


Fancelli.

Tombeau Rucellai, Florence.


Contexte : Auteur : Réalisations architecturales

• Temple Malatesta, c. 1447 - c. 1454, à Rimini. Commanditaire :


Sigismond Malatesta, condottiere et seigneur de Rimini. Réalisation :
Matteo de’ Pasti.

• Façade du Palais Rucellai, 1447-1451, à Florence. Commanditaire :


Giovanni Rucellai. Réalisation : Antonio del Migliorino Guidotti.

• Façade de la Basilique Santa Maria Novella, c. 1458 - c.1478, à


Florence. Commanditaire : Giovanni Rucellai. Réalisation : Matté
de’Pasti.

• Église Saint-Sébastien, 1460 - , à Mantoue. Commanditaire :


Réalisation : Fancelli.

• Loggia Rucellai, c. 1465, à Florence. Commanditaire : Giovanni


Rucellai. Réalisation : Antonio del Migliorino Guidotti, (attribution
contestée).

• Tombeau Rucellai, 1467 dans la Chapelle Rucellai de l’Église de


Saint Pancrace à Florence. Commanditaire : Giovanni Rucellai.

• Basilique Saint-André, c.1471-1474, à Mantoue. Réalisation :


Fancelli.

Tombeau Rucellai, Florence.


Contexte : Auteur : Réalisations architecturales

• Temple Malatesta, c. 1447 - c. 1454, à Rimini. Commanditaire :


Sigismond Malatesta, condottiere et seigneur de Rimini. Réalisation :
Matteo de’ Pasti.

• Façade du Palais Rucellai, 1447-1451, à Florence. Commanditaire :


Giovanni Rucellai. Réalisation : Antonio del Migliorino Guidotti.

• Façade de la Basilique Santa Maria Novella, c. 1458 - c.1478, à


Florence. Commanditaire : Giovanni Rucellai. Réalisation : Matté
de’Pasti.

• Église Saint-Sébastien, 1460 - , à Mantoue. Commanditaire :


Réalisation : Fancelli.

• Loggia Rucellai, c. 1465, à Florence. Commanditaire : Giovanni


Rucellai. Réalisation : Antonio del Migliorino Guidotti, (attribution
contestée).

• Tombeau Rucellai, 1467 dans la Chapelle Rucellai de l’Église de


Saint Pancrace à Florence. Commanditaire : Giovanni Rucellai.

• Basilique Saint-André, c.1471-1474, à Mantoue. Réalisation :


Fancelli.

Tombeau Rucellai, Florence.


Contexte : Auteur : Réalisations architecturales

• Temple Malatesta, c. 1447 - c. 1454, à Rimini. Commanditaire :


Sigismond Malatesta, condottiere et seigneur de Rimini. Réalisation :
Matteo de’ Pasti.

• Façade du Palais Rucellai, 1447-1451, à Florence. Commanditaire :


Giovanni Rucellai. Réalisation : Antonio del Migliorino Guidotti.

• Façade de la Basilique Santa Maria Novella, c. 1458 - c.1478, à


Florence. Commanditaire : Giovanni Rucellai. Réalisation : Matté
de’Pasti.

• Église Saint-Sébastien, 1460 - , à Mantoue. Commanditaire :


Réalisation : Fancelli.

• Loggia Rucellai, c. 1465, à Florence. Commanditaire : Giovanni


Rucellai. Réalisation : Antonio del Migliorino Guidotti, (attribution
contestée).

• Tombeau Rucellai, 1467 dans la Chapelle Rucellai de l’Église de


Saint Pancrace à Florence. Commanditaire : Giovanni Rucellai.

• Basilique Saint-André, c.1471-1474, à Mantoue. Réalisation :


Fancelli.

Tombeau du Christ, Jérusalem (1809-18010).


Contexte : Auteur : Réalisations architecturales

• Temple Malatesta, c. 1447 - c. 1454, à Rimini. Commanditaire :


Sigismond Malatesta, condottiere et seigneur de Rimini. Réalisation :
Matteo de’ Pasti.

• Façade du Palais Rucellai, 1447-1451, à Florence. Commanditaire :


Giovanni Rucellai. Réalisation : Antonio del Migliorino Guidotti.

• Façade de la Basilique Santa Maria Novella, c. 1458 - c.1478, à


Florence. Commanditaire : Giovanni Rucellai. Réalisation : Matté
de’Pasti.

• Église Saint-Sébastien, 1460 - , à Mantoue. Commanditaire :


Réalisation : Fancelli.

• Loggia Rucellai, c. 1465, à Florence. Commanditaire : Giovanni


Rucellai. Réalisation : Antonio del Migliorino Guidotti, (attribution
contestée).

• Tombeau Rucellai, 1467 dans la Chapelle Rucellai de l’Église de


Saint Pancrace à Florence. Commanditaire : Giovanni Rucellai.

• Basilique Saint-André, c.1471-1474, à Mantoue. Réalisation :


Fancelli.

Basilique Saint-André, Mantoue.


Contexte : Auteur : Réalisations architecturales

• Temple Malatesta, c. 1447 - c. 1454, à Rimini. Commanditaire :


Sigismond Malatesta, condottiere et seigneur de Rimini. Réalisation :
Matteo de’ Pasti.

• Façade du Palais Rucellai, 1447-1451, à Florence. Commanditaire :


Giovanni Rucellai. Réalisation : Antonio del Migliorino Guidotti.

• Façade de la Basilique Santa Maria Novella, c. 1458 - c.1478, à


Florence. Commanditaire : Giovanni Rucellai. Réalisation : Matté
de’Pasti.

• Église Saint-Sébastien, 1460 - , à Mantoue. Commanditaire :


Réalisation : Fancelli.

• Loggia Rucellai, c. 1465, à Florence. Commanditaire : Giovanni


Rucellai. Réalisation : Antonio del Migliorino Guidotti, (attribution
contestée).

• Tombeau Rucellai, 1467 dans la Chapelle Rucellai de l’Église de


Saint Pancrace à Florence. Commanditaire : Giovanni Rucellai.

• Basilique Saint-André, c.1471-1474, à Mantoue. Réalisation :


Fancelli.

Basilique Saint-André, Mantoue.


Contexte : Auteur : Réalisations architecturales

• Temple Malatesta, c. 1447 - c. 1454, à Rimini. Commanditaire :


Sigismond Malatesta, condottiere et seigneur de Rimini. Réalisation :
Matteo de’ Pasti.

• Façade du Palais Rucellai, 1447-1451, à Florence. Commanditaire :


Giovanni Rucellai. Réalisation : Antonio del Migliorino Guidotti.

• Façade de la Basilique Santa Maria Novella, c. 1458 - c.1478, à


Florence. Commanditaire : Giovanni Rucellai. Réalisation : Matté
de’Pasti.

• Église Saint-Sébastien, 1460 - , à Mantoue. Commanditaire :


Réalisation : Fancelli.

• Loggia Rucellai, c. 1465, à Florence. Commanditaire : Giovanni


Rucellai. Réalisation : Antonio del Migliorino Guidotti, (attribution
contestée).

• Tombeau Rucellai, 1467 dans la Chapelle Rucellai de l’Église de


Saint Pancrace à Florence. Commanditaire : Giovanni Rucellai.

• Basilique Saint-André, c.1471-1474, à Mantoue. Réalisation :


Fancelli.

Basilique Saint-André, Mantoue.


Contexte : Auteur : Réalisations architecturales

• Temple Malatesta, c. 1447 - c. 1454, à Rimini. Commanditaire :


Sigismond Malatesta, condottiere et seigneur de Rimini. Réalisation :
Matteo de’ Pasti.

• Façade du Palais Rucellai, 1447-1451, à Florence. Commanditaire :


Giovanni Rucellai. Réalisation : Antonio del Migliorino Guidotti.

• Façade de la Basilique Santa Maria Novella, c. 1458 - c.1478, à


Florence. Commanditaire : Giovanni Rucellai. Réalisation : Matté
de’Pasti.

• Église Saint-Sébastien, 1460 - , à Mantoue. Commanditaire :


Réalisation : Fancelli.

• Loggia Rucellai, c. 1465, à Florence. Commanditaire : Giovanni


Rucellai. Réalisation : Antonio del Migliorino Guidotti, (attribution
contestée).

• Tombeau Rucellai, 1467 dans la Chapelle Rucellai de l’Église de


Saint Pancrace à Florence. Commanditaire : Giovanni Rucellai.

• Basilique Saint-André, c.1471-1474, à Mantoue. Réalisation :


Fancelli.

Basilique Saint-André, Mantoue.


Contexte : Ouvrage

Le De re aedificatoria est écrit entre 1443 et 1452. Il est conçu et rédigé


en latin. L’ouvrage est divisé en dix livres, précédés d’un prologue.
Table des matières (selon traduction de Françoise Choay et Pierre
Caye) :
 Prologue
 Livre I : Linéaments
 Livre II : Matériaux
 Livre III : Construction des édifices destinés à tous
 Livre IV : Édifices destinés aux catégories particulières de
citoyens
 Livre V : Embellissement
 Livre VI : Embellissement des édifices sacrés
 Livre VII : Embellissement des édifices publics profanes
 Livre IX : Embellissement des édifices privés
 Livre X : Réparation des ouvrages
Editio princeps

L’editio princeps est imprimée à Florence par Niccolò di Lorenzo


Alamanni le 29 décembre 1485 (13 ans après la mort de l’auteur).

Traductions françaises

• L’architecture et art de bien bâtir, trad. du latin par Jean Martin, Paris,
Jacques Kerver, 1553.
• L’Art d’édifier, trad. du latin par Pierre Caye et Françoise Choay,
Paris, Seuil, 2004, coll. « Sources du savoir ».

De re aedificatoria (Livre I, Chapitre I), Florence, 1485.


Contexte : Ouvrage

« Un schéma permettra de saisir l’architecture générale du De re aedificatoria telle que


la projette le prologue. Je lui ai donné la forme d’un triangle équilatéral reposant sur
son sommet. Le triangle figure le déploiement de l’édification dans le temps et dans
l’espace. On voit ainsi que le monde édifié occupe toujours davantage d’espace (axe
des abscisses) à mesure que son élaboration se poursuit dans le temps (axes des
ordonnées). Le prologue est figuré par un petit triangle sur la base duquel repose le
sommet du premier triangle : sa position indique son caractère générateur, et sa
dimension la forme condensée sous laquelle il contient la plupart des opérateurs du
De re aedificatoria. Sa forme, enfin, marque l’homologie de son développement et de
celui du texte qui le suit. Les deux axiomes non inclus dans le prologue sont figurés
aux lieux de leur apparition (livres I et IX). Le schéma montre également que
l’ouvrage d’Alberti dont l’espace textuel (la suite de ses pages) est figuré en ordonnée
sur le même axe que le temps de la construction, comporte quatre parties successives.
La première comprend les livres I, II et III et offre une théorie générale de la
construction. Elle se situe au niveau de la nécessité dont les règles sont
successivement envisagées du point de vue de la forme (conception), de la matière et
de la mise en œuvre de celle-ci. La deuxième partie, comprenant les livres IV et V,
concerne le niveau de la commodité, définie par l’ensemble des usages (usus) que peut
inventer le désir des hommes stimulé par la vie sociale. Les livres VI, VII, VIII et IX,
consacrés à la beauté et aux ornements, concernent le niveau du plaisir et forment la
troisième partie qu’on peut considérer comme l’esthétique architecturale d’Alberti. La
quatrième partie, affectée aux erreurs et aux réparations, et constituée du seul livre X,
vient coiffer le reste de l’édifice : sa position ultime traduit sa fonction récapitulative
et le fait qu’elle renvoie à l’ensemble des espaces déjà générés ; mais la vocation
correctrice et non créatrice des règles de réparation est exprimée par le pointillé et la
flèche descendante, en opposition avec le mouvement ascendant du livre. Enfin, on a
figuré en grisé les parties dans lesquelles Alberti n’a pas suivi le plan du prologue.
Ainsi, au livre IX qui devait être consacré aux règles des ornements des édifices
privés, les chapitres 5, 6 et 7 traitent des lois “philosophiques” de la beauté et les
chapitres 8 à 11 de la prévention des erreurs. De même, au lieu de se borner aux
règles de réparation, le livre X occupe onze de ses dix-sept chapitres à traiter de
questions d’hydrologie. » (Françoise CHOAY, La règle et le modèle, pp. 96-97.)

Structure du De re aedificatoria, selon Françoise Choay.


LTARC1203

Théorie de l’architecture : théories

Leçon 3

Alberti
Partie 2 : Texte
Texte : Définitions : Catégories : Architecture vs Édification

« Mais en te les rappelant, tu n’en trouveras en réalité aucun, dans


l’ensemble des arts [au sens de technique] les plus importants, qui ne
poursuive et ne considère seulement ses fins propres au mépris des
autres. Si tu finissais par en découvrir qui non seulement te soient
absolument indispensables mais qui réussissent en outre à joindre
l’utilité au plaisir et à la dignité, tu ne devrais pas à mon avis exclure
l’architecture [architecturam] de leur nombre ; car à bien y réfléchir,
l’architecture est d’une parfaite commodité pour les usages publics et
privés, d’un très grand agrément pour le genre humain, et n’occupe pas
le dernier rang de dignité parmi les principaux arts. » (Leon Battista
ALBERTI, L’Art d’édifier, p. 47.)
Texte : Définitions : Catégories : Eloge de l’architecte

« Cependant nous ne devons pas seulement à l’architecte les refuges


sûrs et agréables qu’il nous a procurés contre les ardeurs du soleil et les
frimas de l’hiver, mais aussi les domaines public et privé. […] Tout ce
que les hommes ont pu imaginer de ce genre pour entretenir leur
santé : promenades, piscine, thermes, etc. Dois-je aussi rappeler les
véhicules, les moulins, les horloges […] ? Ou encore les monuments
commémoratifs, les sanctuaires, les oratoires, les temples […] ? Faut-il
enfin rappeler qu’en taillant la roche, transperçant les montagnes,
comblant les vallées, endiguant la mer et les lacs, drainant les marais,
armant les navires, rectifiant le cours des fleuves, repoussant l’ennemi,
construisant des ponts et des ports, l’architecte non seulement
pourvoit aux besoins quotidiens des hommes, mais leur ouvre aussi
l’accès à toutes les provinces du monde ? […] Ajoute à ces bienfaits les
armes de jet, les machines de siège, les citadelles […] » (Leon Battista
Alberti, L’Art d’édifier, pp. 48-49.)
Texte : Définitions : Catégories : Édifice comme corps

« De fait, j’ai remarqué qu’un édifice est une sorte de corps, qui comme
les autres corps, consiste en linéaments et en matière, les premiers
produits par l’intelligence, la seconde engendrée par la nature : l’esprit
et la réflexion s’appliquent aux premiers, la sélection et la préparation à
la seconde ; mais je m’aperçus que ni les premiers ni la seconde de
suffisaient à l’entreprise sans la main d’un ouvrier expérimenté qui
intervienne pour adapter la matière aux linéaments. » (Leon Battista
ALBERTI, L’Art d’édifier.)
Texte : Définitions : Catégories : Matière et construction

« Voici donc les matériaux qu’il convient de soumettre à une


préparation : la chaux, le sable, la pierre et le bois, ainsi que le fer,
l’airain, le plomb, le verre, etc. Mais j’estime avant tout nécessaire de
choisir des artisans qui ne soient ni inexpérimentés, ni légers, ni
inconstants, à qui tu puisses non seulement confier l’exécution
consciencieuse de l’ouvrage dessiné selon les règles, mais aussi
demander de l’achever entièrement et de le terminer à temps. » (Leon
Battista ALBERTI, L’Art d’édifier, p. 105)

« Tout le principe de la construction tient et se résume en une seule


chose : réunir avec ordre et assembler avec art de nombreux matériaux
— pierre de taille, moellons, bois ou ce que tu voudras d’autre —, afin
d’en tirer une construction solide et, autant que possible, entière et bien
liée. Sera dite “entière et bien liée” la construction dont les parties ne se
recoupent pas entre elles, ne sont pas dissociées les unes des autres, ni
placées ailleurs qu’en leur lieu propre, mais font corps avec le tracé des
lignes et le suivent complètement. » (Leon Battista ALBERTI, L’Art
d’édifier, p. 139)
Texte : Définitions : Catégories : Linéaments

« Tout le principe des linéaments [lineamentis] se résume en une


méthode réglée et suffisante pour accorder et joindre les lignes et les
angles au moyen desquels la figure de l’édifice est comprise et
circonscrite. Aussi est-ce bien au dessin [lineamenti] qu’il appartient de
fixer par avance aux édifices et à leurs parties une position adéquate, un
nombre précis, ainsi qu’une mesure convenable et un ordre plaisant, si
bien que la forme et la figure de l’édifice reposent entièrement dans ses
linéaments [lineamentis]. » (Leon Battista ALBERTI, L’Art d’édifier, pp. 55-
56.)
Texte : Définitions : Catégories : Linéaments

« Puisque nous nous proposons de traiter par écrit les linéaments des fût à l’origine l’instaurateur - Vesta la fille de Saturne, les deux frères
édifices, nous recueillerons et nous transcrirons dans notre propre Euryalus et Hyperbius, Gellius ou Thrason, ou encore Tiphinchius le
ouvrage ce que nous avons remarqué de meilleur et de plus élégant cyclope, je pense en définitive que l’instauration des édifices connut
dans la littérature comme dans les réalisations de nos prédécesseurs les ainsi ses premiers commencements et son ordre premier. J’estime
plus expérimentés. » (Leon Battista ALBERTI, L’Art d’édifier, p. 55.) qu’ensuite l’art d’édifier se développa du fait de l’usage et des
techniques en inventant divers genres d’édifices jusqu’à ne plus
« Si nous voulons chercher ce que sont l’édifice en soi et la connaître aucune limite ou presque. En effet, ces édifices sont publics
construction dans son ensemble, il sera sans doute pertinent ou privés, sacrés ou profanes, les uns destinés à l’utilité et à la nécessité,
d’examiner comment naquirent, à l’origine, les séjours de notre d’autres à l’embellissement de la cité, d’autres encore aux plaisirs
habitation [inhabitandi sedes] que l’on appelle édifices, et quelles furent saisonniers. Mais personne ne niera que tous dérivent des principes que
les étapes de leur développement. Si mes conjectures sont exactes, voici nous venons de recenser. » (Leon Battista ALBERTI, L’Art d’édifier,
ce que j’ai pu établir concernant l’ensemble de la question. » (Leon p. 57.)
Battista Alberti, L’Art d’édifier, p. 56.)

« Au commencement, les hommes se mirent en quête de lieux propices


au repos dans quelque région sûre ; et, ayant découvert une aire
commode et agréable pour leurs besoins, ils s’y arrêtèrent et prirent
possession du site, avec la volonté que toutes les activités domestiques
et privées ne se déroulent pas dans le même lieu mais qu’il y ait des
endroits différents pour dormir, pour faire le feu et pour les autres
occupations ; là-dessus, ils commencèrent par réfléchir à la façon de
poser des toits pour s’abriter du soleil et de la pluie ; à cette fin, ils
ajoutèrent des murs, en guise de flancs, pour supporter les toits,
réalisant qu’ils seraient ainsi plus sûrement protégés contre les saisons
froides et les vents glacés ; enfin, ils ouvrirent dans les murs, de bas en
haut, des portes et des fenêtres, non seulement pour accéder à l’édifice
et s’y rassembler, mais aussi pour capter la lumière et la brise aux
saisons propices, ainsi que pour chasser l’humidité et les vapeurs qui
auraient pu se former dans la demeure. C’est pourquoi, [23] quel qu’en
Texte : Définitions : Catégories : Linéaments

Dans ces conditions, il est clair que la question de l’édification se divise


tout entière en six parties : la région, l’aire, la partition, le mur, le toit,
l’ouverture. Une fois ces principes parfaitement acquis, ce que nous
allons dire deviendra plus aisément intelligible. Nous les définirons
donc comme il suit. « Région » signifiera pour nous l’étendue et la
physionomie de la contrée environnant le lieu où l’on doit édifier ; l’aire
en sera une partie. L’« aire » sera un espace précis et délimité du lieu,
qui devra être entouré par un mur pour l’utilité de son usage. Mais ce
terme d’« aire » viendra aussi à signifier, en quelque endroit de l’édifice
qu’il se trouve, l’espace que nous foulons sous nos pieds lorsque nous
marchons. La « partition » divise l’aire de l’édifice entier en aires plus
petites, d’où il résulte que tout le corps de l’édifice est rempli d’édifices
plus petits, tels des membres assemblés et ajustés en un seul corps.
Nous appelons « mur » toute construction qui s’élèvera depuis le sol
pour porter la charge des toits ou qui sera montée pour enclore les
espaces intérieurs de l’édifice. Nous appelons « toit » non seulement la
partie supérieure et extérieure de l’édifice, qui intercepte les pluies, mais
aussi, à juste titre, ce qui s’étend en largeur et en longueur au-dessus de
la tête de ceux qui marchent : plafonds à solives, voûtes, coupoles, etc.
Nous nommons « ouverture » ce qui sert, partout dans l’édifice, à
l’entrée ou à la sortie des hommes et des choses. (Leon Battista
ALBERTI, L’Art d’édifier, pp. 57-58.)
Texte : Définitions : Catégories : Inhabitandi sedes

« (…) les séjours de notre habitation [inhabitandi sedes] que l’on appelle
édifices (…) » (Leon Battista Alberti, L’Art d’édifier, p. 56.)
Texte : Définitions : Catégories : Variété des édifices

« C’est pourquoi si, comme nous l’avons projeté, nous voulons mettre
en évidence les différentes catégories d’édifices et leurs subdivisions,
nous devons utiliser pour notre enquête une méthode qui examine avec
suffisamment de précision en quoi les hommes, qui sont la raison des
édifices et de la diversité de leurs usages, diffèrent entre eux, afin de
pouvoir traiter distinctement chacune de leurs catégories ainsi bien
identifiées. (…) Ces observations [sur les différences sociales], si elles
répondent bien à notre propos, nous convainquent que certains genres
d’édifices sont destinés à la communauté toute entière, d’autres aux
citoyens de premier rang, d’autres à la multitude. Parmi les édifices
réservé aux citoyens de premier rang, certains sont destinés à ceux qui
dirigent par leur conseil les affaires intérieures de la république, d’autres
à ceux qui par leur action en assurent l’exécution, et d’autres encore à
ceux qui amassent les richesses. »
Texte : Définitions : Exemples : Édifices

Édifices destinés à tous (Livre IV) :


• La ville (Ch. 2) ;
• muraille (Ch.4) ;
• portes, voies, (Ch.5) ;
• ponts (Ch.6) ;
• égouts (Ch. 7) ;
• ports. (Ch. 8).

Édifices destinés aux catégories particulières de citoyens (Livre V) :


• demeure particulière ; résidence princière, demeure
royale (Chapitre 3) ;
• citadelles des tyrans (Ch.4-5) ;
• demeures de ceux (prêtres ; sénateur et juges ; chef des armées), qui
dirigent ensemble la république (domaine sacré ; domaine profane
intérieur ; domaine profane extérieur) (Ch.6) ;
• temple, monastère, hôpitaux (Ch. 6-7-8) ;
• sénat, tribunal (Ch.9) ;
• camp militaire (Ch .10-11) ;
• navire (Ch. 12) ;
• grenier public, trésor public, arsenal, marché, chantier naval,
écurie (Ch.13) ;

Édifices privés (Ch.14) :


• villa (édifice rural), y compris : logements de service, hangar, enclos,
colombier, vivier (Ch. 15-16), logement des maîtres (Ch.17)
• édifice urbain (Ch.18)
Texte : Définitions : Homologies et analogies intrasectorielles

Homologies (similitudes formelles) :

« Si, selon la maxime des philosophes, la cité est une très grande
maison, et si inversement la maison elle-même est une toute petite cité,
pourquoi ses membres ne seraient-ils pas à leur tour considérés comme
des petits logis ? » (Leon Battista ALBERTI, L’Art d’édifier, p. 79.)

« De même que la ville possède un forum et des avenues, de même


l’habitation aura un atrium, une grande-salle et d’autres pièces de ce
genre qui ne seront pas situées dans un endroit écarté, caché ou
resserré, mais se trouveront bien en évidence, afin d’offrir un accès très
facile de puis toutes les autres parties de la maison. » (Leon Battista
ALBERTI, L’Art d’édifier, p. 225.)

Analogies (similitudes fonctionnelles) :

« Les camps du prêtres sont donc les monastères où se rassemblent au


service de la piété et de la vertu, un grand nombre d’hommes qui se
vouent aux domaine sacré et consacrent leur virginité aux dieux. »
(Leon Battista ALBERTI, L’Art d’édifier, p. 236.)

« Les camps sont comme des semences de villes » (Leon Battista


ALBERTI, L’Art d’édifier, p. 241.)
Texte : Prescriptions : Règles : Triade

« Nos ancêtres nous ont transmis les arts, nombreux et vairés, qui « En cherchant avec attention s’il existait quelque règle commune
contribuent à une vie bonne et heureuse, après les avoir conquis au concernant les parties précédemment mentionnées, j’en découvris trois
prix de beaucoup d’efforts et de soin. Même si tous ces arts rivalisent qu’il ne faut nullement minimiser, et qui, de fait, s’appliquent
entre eux par leur prétention à servir au mieux le genre humain, nous parfaitement au toit et au mur comme aux autres parties. Les voici :
nous apercevons cependant que chacun d’eux possède en soi quelque que chacune de ces parties serve avec commodité un usage déterminé
chose de propre, par quoi il semble promettre des fruits singuliers et et spécifique, et qu’elles garantissent avant tout une parfaite salubrité
différents de ceux des autres. Nous pratiquons certains arts par [ad certum destinatumque usum comoda et in primis salubertima] ; que pour la
nécessité [necessitate], nous en estimons d’autres pour leur utilité solidité et la durée [firmitatem perpetuitatemque] elle soit sans défaut,
[utilitate], les derniers enfin nous sont précieux pour le seul plaisir consistante et absolument indestructible ; que pour la beauté et
[gratissimas] que procure leur étude. (…) Si tu finissais par en découvrir l’agrément [gratiam et amaenitatem] elle soit élégante, ordonnée et, pour,
qui non seulement te soient absolument indispensables mais qui ainsi dire, parée dans les moindres détails. » (Leon Battista ALBERTI,
réussissent en outre à joindre l’utilité [utilitatem] au plaisir [voluptati] et à L’Art d’édifier, p. 58.)
la dignité [dignitati], tu ne devrais pas à mon avis exclure l’architecture
de leur nombre ; car à bien y réfléchir, l’architecture est d’une parfaite « Des trois parties qui se rapportent à l’édification en général (puisque
commodité [commodissima] pour les usages publics et privés, d’un très nos constructions sont supposées être à la fois adaptées à leur usage
grand agrément [gratissimas] pour le genre humain, et n’occupe pas le [usum apta], parfaitement solide et durables [perpetuitatem firmissima], et
dernier rang de dignité [dignitate] parmi les principaux arts. » (Leon aménagées en vu de la grâce et de l’agrément [gratiam et amenitatem],
Battista ALBERTI, L’Art d’édifier, p. 47.) nous en avons fini avec les deux premières ; nous reste alors la
troisième, la plus noble d’entre elles et la plus nécessaire. » [Leon
Battista ALBERTI, L’Art d’édifier, p. 277.]
Texte : Prescriptions : Règles : Beauté vs ornement

« On juge que la grâce et l’agrément n’ont pas d’autre origine que la


beauté et l’ornement, du fait qu’on ne trouve aucune personne si
chagrine et bornée, si inculte et rustique qu’elle ne soit profondément
touchée par les très belles choses. » (Leon Battista ALBERTI, L’Art
d’édifier, p. 277.)

« Ce que sont, en soi, la beauté et l’ornement, et en quoi ils diffèrent,


sans doute le comprendrons-nous plus clairement par le sentiment qu’il
ne m’est possible de l’expliquer par des mots. Cependant, pour être
bref, nous en donnerons les définitions suivantes : la beauté est
l’harmonie [concinnitas] réglée par une proportion déterminée, qui règne
entre l’ensemble des parties du tout auquel elles appartiennent, à telle
enseigne que rien ne puisse être ajouté, retranché ou changé sans le
rendre moins digne d’approbation. (…) Si l’on est d’accord avec
Cicéron, l’ornement sera donc une sorte de lumière auxiliaire de la
beauté et comme un complément. C’est pourquoi, selon moi, la beauté
appartient en quelque sorte de façon innée au beau corps qu’elle habite
tout entier, tandis que l’ornement présente un caractère feint et
ajouté. » (Leon Battista ALBERTI, L’Art d’édifier, p. 279.)
Texte : Prescriptions : Règles : Harmonie

« En effet, tout corps est composé de parties propres et déterminées


dont la suppression, l’agrandissement, la diminution, ou le déplacement
en un lieu inapproprié aura pour conséquence d’altérer ce qui dans ce
corps assurait à la forme sa convenance.
En conclusion, et pour mettre fin à de plus longues considérations, je
peux poser que le principe que nous cherchons se résoudra
entièrement en trois notions fondamentales : le nombre [numerus], la
délimitation [finitio], et la disposition [collocatio]. Mais il est une chose
plus importante encore, qui résulte de leur conjonction et de leur
liaison, et qui fait briller la face de la beauté d’un merveilleux éclat :
nous lui donnerons le nom d’“harmonie” [concinnitas], qui nous
définissons comme la mère nourricière de toute grâce et de toute
beauté. Or, l’harmonie a pour fonction et pour fin d’organiser, selon
une règle parfaite, et de façon à présenter une correspondance
mutuelle, des parties qui sans cela demeureraient par nature distinctes.
(…) Une fois ces notions admises, nous pouvons établir la définition
Trois notions fondamentales :
suivante : la beauté est l’accord et l’union des parties dans d’un tout
auquel elle appartiennent ; cet accord et cette union sont déterminés
• Nombre [numerus] : suppression ou ajout d’éléments (pair et impair).
par le nombre, la délimitation et la position précis que requiert
l’harmonie, principe absolu et premier de la nature. Cette harmonie est
• Délimitation [finitio] : diminution ou augmentation des mesures (ce
le but principal que poursuit l’art d’édifier ; elle lui confère son statut,
terme équivaut à l’ordonnance chez Vitruve).
sa grâce et son prestige, et elle en fait le prix » (Leon Battista ALBERTI,
L’Art d’édifier, p. 439-440.)
• Disposition [collocatio] : emplacement des éléments (ce terme
équivaut à la disposition chez Vitruve).

Principe du beau :

• Harmonie [concinnitas] : accord (similarité) et union


(complémentarité) des parties.
Texte : Prescriptions : Modèles : Rome ?

« (…) ; personne, hormis le prêtre, et seulement à l’occasion d’un


sacrifice, n’avait le droit de faire ses ablutions à la fontaine du
Panthéon ; (…) » (Leon Battista ALBERTI, L’Art d’édifier, p. 286)

« Catulus dora le premier les tuiles de bronze du Capitole à Rome ; j’ai


découvert que, peu après, le Panthéon de Rome fut couvert d’écailles
en bronze doré (…) » (Leon Battista ALBERTI, L’Art d’édifier, p. 307)

« Ayant besoin d’un mur épais pour le temple du Panthéon, son


excellent architecte n’utilisa que des os et, refusant d’employer le
moindre complément, occupa avec des niches et des ouvertures les
parties intermédiaires que d’autres, moins compétents, auraient
remplies, si bien qu’il réduisit la dépense tout en résolvant les
inconvénients des charges et en augmentant la grâce de l’ouvrage. »
(Leon Battista ALBERTI, L’Art d’édifier, p. 348)

« Nous lisons aussi que le feu anéantit le temple d’Argos l’année où


Platon naissait à Athènes, sous le règne de Tarquin à Rome. Dois-je
vraiment rappeler les portiques sacrés de Jérusalemn le temple de
Minerve à Milet, le temple de Sérapis à Alexandrie, et à Rome le
Panthéon, la maison de Vesta ainsi que le temple d’Apollon où, selon
la tradition, brûlèrent les Livres sibyllins ? On affirme que presque tous
les temples subirent ce genre de fléau ? » (Leon Battista ALBERTI, L’Art
d’édifier, p. 352)

« Les plus imposants parmi les ornements des voûtes sont, sans aucun
doute, ceux en forme de caissons, que nous voyons en de nombreux
endroits, et notamment au Panthéon, mais les livres ne nous ont pas
rapporté comment on les faisait. » (Leon Battista ALBERTI, L’Art
d’édifier, p. 353)
Texte : Prescriptions : Modèle : Nature

« Au reste pour conformer les membres d’un édifice il faut imiter la


modestie de la nature. » (Leon Battista ALBERTI, L’Art d’édifier, p. 80.)

« Nos ancêtres, qui avaient appris de la nature elle-même tout ce que


nous avons dit jusqu’à présent, et qui n’ignoraient pas qu’en les
négligeant ils ne parviendraient à rien de ce qui fait le mérite et la
beauté de l’ouvrage, s’imposèrent à juste titre d’imiter la nature,
première créatrice des formes. À cette fin, dans la mesure où l’industrie
des hommes en était capable, ils recueillirent les lois dont la nature se
sert pour produire ses ouvrages, et les transposèrent dans leurs propres
principes d’édification. » (Leon Battista ALBERTI, L’Art d’édifier, p. 441.)
Conclusion : Résumé

Contexte Texte

Auteur Descriptions

• Leon Battista Alberti (1404-1472). Savant polymathe. • Catégories :

Ouvrage • les édifices sont les « inhabitandi sedes », sachant que l’édifice est un
corps ; alliance (au travers de la construction) entre des linéaments
• De re aedificatoria (1485), premier traité d’architecture de la Renaissance et de la matière.

• Les linéaments (formes architecturales) : région, aire, partition,


murs (colonnes), toit, ouverture.

• Exemples :
• De la ville au vivier.

Prescriptions

• Règles :
• Triade (selon Choay : necessitas, commoditas, voluptas).
• voluptas dépend de l’harmonie [concinnitas], à savoir l’accord entre le
tout et les parties, ce qui exige d’une part, la commensurabilité des
parties et du tout (symétrie, au sens de Vitruve) et, d’autre part, la
complémentarité des parties (rien ne peut être ajouté ni
retranché).
• Principes de la concinnitas : nombre (numerus), délimitation
(finitio), disposition (collocatio).

• Modèles :
• Rome (en passant) ;
• Nature (incontournable).
Conclusion : Envoi

De l'Orme, Philibert, Le Premier tome de l'architecture de Philibert de l'Orme,


Paris, Frédéric Morel, 1567.

De l'Orme, Philibert, Le Premier tome de l'architecture de Philibert de l'Orme, Paris, Frédéric Morel, 1567.

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