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UCLouvain

AA 2023-2024
Geert De Groote
LTARC 1164: Construction et matériaux

LTARC 1164 - Construction et matériaux

ÉTANCHÉITÉ À L’EAU (1)


ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Planning

Lundi 05.02.2024 Cours 1 Introduction & Durabilité

Lundi 12.02.2024 Cours 2 Développement durable

Lundi 19.02.2024 Cours 3 Matériaux

Lundi 26.02.2024 Cours 4 Structure

Lundi 04.03.2024 Cours 5 Structure

Mercredi 06.03.2024 Exercice 1 Structure

Lundi 11.03.2024 Cours 6 Étanchéité à l’eau

Mercredi 13.03.2023 Exercice 2 Étanchéité à l’eau

Lundi 18.03.2024 Cours 7 Étanchéité à l’eau

Mercredi 20.03.2024 Exercice 3 Étanchéité à l’eau

Lundi 25.03.2024 Cours 8 Isolation thermique

Vacances Pâques ----------------------------------------------------------------------------------

Lundi 15.04.2024 Cours 9 Isolation thermique

Mercredi 17.04.2024 Exercice 4 Isolation thermique

Lundi 22.04.2024 Voyage d’étude --------------------------------------

Mercredi 24.04.2024 ------------------------------------------------------------

Lundi 29.04.2024 Cours 10 Étanchéité à l’air

Lundi 06.05.2024 Cours 11 Étanchéité à l’air

Mercredi 08.05.2024 Exercice 5 Étanchéité à l’air

Lundi 13.05.2024 Cours 12 Chapes & Finitions

Mercredi 15.05.2024 Exercice 6 Questions & Réponses + Exercice Chapes

Lundi 01.07.2024 Consulation copies d’examen

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ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Exercice 1
Séance du mercredi 13.03.2024

Qui vient quand?

Groupe A: 8h30 - 10h30

Groupe B: 10h45 - 12h45

Ce que vous devez apporter pour faire l’ exercice :

- 1 stylo

- 1 crayon graphite

- 4 stylos ou feutres de couleur: noir, bleu, rouge et vert

- 7 crayons de couleur: gris, rouge, bleu, jaune, orange, vert et marron

- 1 taille-crayon

- 1 gomme

- 1 équerre géométrique

- 1 élastique

- Votre carte d’étudiant physique

> L’ensemble du matériel est maintenu ensemble par un élastique. Vous n’avez besoin de

rien d’autre. Les trousses / étuis à crayons et boîtes de rangement ne sont pas autorisées.

> La légende sera fournie

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ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Contenu du cours

CONSTRUCTION & MATÉRIAUX

A. Durabilité
Impacts environnementaux

Considérations & Études de cas

B. Matériaux

Pierre naturelle

Terre cuite

Béton

C. Construction

Structure

Étanchéité à l’eau

Isolation thermique

Étanchéité à l’air

-------------

Chapes & Finitions

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ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Construction & Matériaux
Critères de performance

STRUCTURE (massive) ÉTANCHÉITÉ À L’EAU ISOLATION THERMIQUE ÉTANCHÉITÉ À L’AIR

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ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Introduction
Sources

Dans ce chapitre, nous allons voir comment se protéger de l’humidité venant de l’extérieur.

L’humidité peut se manifester de différentes manières :

La maison est constamment exposée à l’eau de pluie. Sans prise en charge adéquate, elle

peut s’infiltrer à l’intérieur de la construction et occasionner une dégradation progressive de la

maison. Afin d’éviter que l’eau de pluie ne stagne sur les bords du toit et ne s’infiltre dans la

charpente, nous devons penser à son écoulement.

L’eau de pluie qui n’est pas collectée s’infiltre dans le sol et peut exercer une pression sur les

fondations. L’alternance de périodes de gel et de dégel change la densité et le volume des

composants du terrain et peut ainsi mettre en danger la stabilité de la maison. En outre, l’eau

des nappes phréatiques peut pénétrer dans les murs par capillarité, provoquant l’humidité

ascensionnelle.

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ÉTANCHÉITÉ À L’EAU

FONDATIONS

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ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Fondations
Humidité ascensionnelle par capillarité

Le phénomène de la capillarité désigne ordinairement la capacité de l’eau à monter naturel-

lement malgré la force de gravité au travers d’un corps poreux. Dans le domaine de la con-

struction, la remontée capillaire combine à la fois la migration de l’eau présente dans le sol et

dans les matériaux de construction poreux.

La porosité est la propriété d’un matériau qui contient des pores ou cavités de petite taille pou-

vant contenir des fluides (liquide ou gaz). Lorsque les pores sont reliés entre eux et forment

des canaux très fins, ils peuvent absorber l’eau par capillarité.

Le phénomène de capilarité est bien illustré en plongeant un morceau de sucre dans du café.

La couleur du morceau de sucre change rapidement lorsqu’il absorbe le café.

source: https://energieplus-lesite.be/

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ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Fondations

Imperméabilisation des éléments

Pour empêcher les infiltrations d’eau, on traite les parois extérieures verticales et horizontales.

Ce traitement est fonction du risque lié à la présence de l’eau.

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ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Fondations
Empierrement

Parfois il est nécessaire de mettre en place un empierrement (mélange de cailloux de

différents calibres) pour récupérer un niveau correct après les excavations.

Et pourtant, ce n’est pas sa seule fonction. En présence de beaucoup d’eau, l’empierrement

évite l’ascention de l’eau par capillarité, les cavités entre les pierres étant trop grandes pour

provoquer un effet capillaire.

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ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Fondations
Membrane plastique

La pose d’une membrane plastique (visqueen) a plusieurs objectifs :

- Pour éviter le contact direct au sol d’assise et donc pour garder le béton de fondation

homogène et propre.

- Pour permettre au béton, lors du coulage, de conserver sa teneur en eau en évitant que l’eau

du béton ne soit pompée par un sol trop sec, et ainsi garantir que la réaction chimique eau/

ciment puisse se dérouler correctement.

- Pour proteger l’ouvrage d’éventuelles remontées d’eau.

Pour protéger la membrane contre les déchirures, elle est posée sur une couche de sable

stabilisé (sable avec ajout de ciment).

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ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Fondations
Membranes d’étanchéité

Les matériaux de construction qui entrent en contact avec de l’eau ou un sol humide peuvent

absorber l’humidité par capillarité. Cela s’applique, entre autres, à la maçonnerie de fondation.

Pour éviter que cette humidité ne remonte par capillarité dans la maçonnerie montante, une

membrane horizontale doit être placée au-dessus de la maçonnerie de fondation.

La membrane est posée sur une couche de mortier lissé et protégé par une même couche.

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ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Fondations
Enduisage du côté extérieur des murs enterrés

S’il n’y a pas de risque d’accumulation d’eau le long des murs enterrés et si un drainage

s’avère inutile, les murs peuvent être ou non revêtus d’un enduit extérieur conçu en fonc-

tion des exigences d’utilisation des locaux en sous-sol. Ce revêtement ne peut être supprimé

que pour des locaux dont les conditions d’utilisation peuvent s’accommoder d’une humidité

apparente sur la face interne des parois.

Il s’agit d’un enduit traditionnel au mortier de ciment, souvent de même composition que le

mortier de maçonnerie.

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ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Fondations
Coaltar

L’enduit est habituellement complété par l’application d’une ou de deux couches de produit

noir (le goudron de houille dit coaltar), en émulsion ou en solution, appliqué à froid. Ces pro-

duits noirs sont susceptibles d’améliorer la fonction d’imperméabilisation de l’enduit mais ils ne

peuvent pas se substituer à l’enduit lui-même.

Ces enduits, mêmes recouverts du coaltar, n’assurent pas l’étanchéité des murs enterrés et ne

peuvent donc pas empêcher la pénétration d’eau sous pression, même très faible.

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ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Fondations
Cuvelage

Si le niveau maximum de l’eau dépasse celui du sol des caves, il faut recourir à un cuvelage

étanche. Il existe différentes méthodes mais dans le cadre de ce cours nous nous limiterons à

l’ étanchéité relative de la structure elle-même dans le cas de structures en béton.

Le béton armé est considéré comme étanche à partir d’une épaisseur de 30 cm. Cependant,

il faut être vigilant pour assurer une mise en œuvre correcte. Ce principe de cuvelage est sou-

vent utilisée pour la construction de caves et de parkings souterrains.

Pour la réalisation d’une structure en béton coulé sur place un coffrage est nécessaire.

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ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Fondations
Drainage

Pour s’assurer que le temps d’accumulation d’une nappe temporaire ou des eaux d’infiltra-

tion reste très réduit, la solution la plus courante consiste dans l’installation d’un réseau de

drainage autour de la construction. Le drainage consiste en l’évacuation de l’eau libre présente

dans le voisinage de la construction enterrée.

Un système de drainage se compose de plusieurs éléments :

- Un tuyau collecteur, généralement constitué de tubes munis de perforations ou de fentes.

- Une couche drainante doit présenter une porosité aussi élevée que possible. Elle peut être

réalisée à partir de divers matériaux : pierre ou gravier, blocs poreux, ..

- Un filtre. Avant d’atteindre la couche drainante, l’eau doit d’abord traverser une couche

filtrante qui laisse passer l’eau et retient les particules solides en suspension. Système 1: Système 2:

- Le drainage est souvent assuré par des nappes drainantes, qui sont pourvus d’un filtre dès + tuyau collecteur + tuyau collecteur

la fabrication. Ces panneaux doivent être placés avec le côté filtre contre le remblai et le côté + couche drainante (autour du tuyau) + couche drainante (autour du tuyau)

profilé contre le mur à protéger. + filtre + nappe drainante

+ remblai drainant (matériaux granuleux) + remblai (p.ex. sable)

source: CSTC, NIT147: Fondations de maisons

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ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Fondations
Tuyaux de drainage

Les tuyaux perforés ou poreux sont constitués d’éléments emboîtés de grande longueur.

Certains tubes perforés sont entourés, lors de leur fabrication, d’un écran filtrant afin d’éviter

leur colmatage par des particules fines.

Si on implante le drain le long des fondations, il faut respecter les conditions suivantes:

- les murs enterrés doivent recevoir un revêtement étanche à l’eau, par exemple un enduit et

deux couches de coaltar ou un cuvelage;

- la tranchée drainante ne peut pas descendre à un niveau inférieur à celui des fondations, ceci

afin d’éviter un affouillement et un tassement exagéré des murs;

- pour un drainage périphérique de bâtiment, le diamètre minimal intérieur du tuyau est de

l’ordre de 10cm. La pente du tuyau est comprise entre 3 et 10 mm par mètre;

- le tuyau est entièrement entourer par un matériau drainant;

- les eaux collectées par le tuyau de drainage doivent être évacuées sous peine de s’accumu-

ler dans le matériau drainant et de donner lieu à des infiltrations par le sol.

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ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Fondations
Matériaux granuleux protégés par un élément filtrant

La tranchée est remplie de diverses couches de graviers roulés ou concassés soit de même

granulométrie, soit de granulométrie décroissante du haut vers le bas.

Il faut, dans tous les cas, interposer entre le matériau drainant et la terre en place un filtre pour

éviter le colmatage du drain par les fines particules du sol qui seraient entraînées avec les

eaux de ruissellement. Cet élément filtrant peut être constitué par un voile mince en fibres de

verre, par un textile synthétique ou par tout autre matériau imputrescible.

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ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Fondations
Nappes drainantes synthétiques

Au lieu d’opter pour un remblai drainant protégé par un élément filtrant, on peut aussi opter

pour des nappes drainantes synthétiques. Parfois, les deux systèmes sont combinés.

Les nappes drainantes sont souvent des panneaux profilés en PEHD, qui sont pourvus d’un

filtre dès la fabrication. Ces panneaux doivent être placés avec le côté filtre contre le remblai

et le côté profilé contre le mur à protéger.

La nappe à structure alvéolée assure la fonction de drainage vertical vers le drain périphéri-
Ces nappes sont constituées d’une couche drainante et d’une surface filtrante côté terre.
que et favorise la respiration des murs de fondation. En outre, elle protège mécaniquement

la couche de cimentage et coaltar lors de la remise en place des terres. La résistance de

cette membrane est telle que lors des tassements dus aux remblayages, elle offre un risque

d’arrachement sensiblement réduit.

Les nappes sont déroulées contre les murs enterrés et recouvrent le tuyau de drainage.

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ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Fondations
Remblayage

Il est préférable de choisir pour les remblais des matériaux meubles non cohérents, faciles à

compacter et dont la consolidation est rapide.

Dans un terrain de fondation perméable (sable, graviers) et non immergé, les eaux de ruis-

sellement superficiel s’infiltrent rapidement dans le terrain, sans conséquence pour les parois

enterrées.

Si le bâtiment est établi sur un terrain peu perméable (argile, limon), les eaux de ruissellement

s’introduisent facilement entre la fouille et le bâtiment dans le remblai qui est presque toujours

plus perméable que le sol en place. Cette eau retenue par le sol en place s’accumule dans le
terrain perméable terrain peu perméable
remblai le long des murs enterrés qui sont ainsi soumis à une pression hydrostatique (saison & remblai perméable & remblai perméable

humide).

source: CSTC, NIT147: Fondations de maisons

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ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Fondations

Présence d’eau dans le sol

La quantité d’eau dans le sol dépend de la quantité de précipitations, de la perméabilité du sol et du niveau de la nappe phréatique.

Dans le cadre de ce cours, nous allons distinguer trois cas de figure

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ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Fondations
Terrain perméable

S’il n’y a pas de risque d’accumulation d’eau le long des murs enterrés, ce qui est générale-

ment le cas pour des bâtiments fondés sur des terrains perméables, les murs peuvent être ou

non revêtus d’un enduit extérieur en fonction des exigences relatives aux conditions d’utilisa-

tion des locaux.

L’enduit utilisé est un enduit traditionnel au mortier de ciment, éventuellement complété par

une ou deux couches de coaltar.

Accumulation d’eau faible ou nulle

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ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Fondations
Couche peu perméable surmontée par une couche perméable

Une accumulation d’eau peut se produire dans un terrain perméable (sable, gravier) s’il existe

une couche à faible perméabilité quelque peu en dessous du niveau d’assise des fondations.

L’écoulement des eaux s’infiltrant à travers le terrain perméable est freiné par la couche peu

perméable et il peut se former une nappe temporaire soumettant le bas des murs et le plan-

cher des caves à une pression hydrostatique (saison humide).

Il est conseillé de drainer chaque fois que le bâtiment est fondé sur une couche peu perméa-

ble surmontée par un sol perméable, c’est-à-dire lorsqu’il y a risque de formation d’une nappe

temporaire. Un bon réseau de drainage autour du bâtiment limite la durée du contact de l’eau

contre les parois verticales et horizontales enterrées.

Lorsqu’un drainage est prévu, la face extérieure des murs enterrés doit recevoir un revêtement

étanche à l’eau (enduit & coaltar).

Nappe temporaire

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ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Fondations
Nappe phréatique élevée

La nappe phréatique est une nappe d’eau que l’on rencontre à faible profondeur. Elle alimente

traditionnellement les puits et les sources en eau potable. (Wikipedia)

Lorsqu’un bâtiment doit être établi dans un terrain baigné par une nappe phréatique, il faut

déterminer le niveau maximum probable de l’eau. Si le niveau maximum de l’eau dépasse

celui du sol des caves, il faut recourir à un cuvelage étanche.

Il s’agit d’ouvrages dont la structure en béton s’oppose, par sa résistance et sa compacité, au

passage de l’eau. Le béton armé est considéré comme étanche à partir d’une épaisseur de 30

cm. Il n’est donc pas nécessaire de prévoir un enduisage extérieur.

Dans le cas d’une structure sur semelles filantes, on peut opter pour un “vide ventilé” entre le

niveau du plancher du rez-de-chaussée et le terrain (voir ci-après).

Nappe permanente

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ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Fondations

Types de fondations

Pour chaque type de fondation, nous examinons par type de sol les précautions à prendre.

On distingue trois cas:

- les constructions sur semelles filantes

- les constructions sur radier

- les constructions sur caves enterrées

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ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Fondations
Construction sur semelles filantes

Accumulation d’eau faible ou nulle:

- En cas de construction sur terre-plein, il faut empêcher l’eau de traverser par capillarité la

dalle établie sur le sol. Dans les cas courants, quelle que soit la nature du sol et son degré

d’humidité, il suffit en général de prévoir une couche anti-capillaire, c’est-à-dire une membrane

étanche placée en dessous de la dalle sur sol.

Afin d’éviter le poinçonnement, elle est posée sur un lit de stabilisé de 5cm ou sur une couche

de béton maigre de 5 cm d’épaisseur appelé “béton de propreté”. La membrane anti-capillarité

doit remonter verticalement le long des murs périphériques et être raccordée à la membrane

placée au bas des murs (continuité de l’étanchéité).

- La face extérieure des murs enterrés doit recevoir un revêtement (enduit & coaltar).

Nappe temporaire:

En plus des mesures déjà prises, un drainage est recommandé.

Nappe permanente:

Si le niveau de la nappe phréatique est très élevé. Il est alors préférable d’opter pour une

construction sur “vide ventilé”.

- Les deux faces des murs enterrés doivent recevoir un revêtement étanche à l’eau (enduit &

coaltar).

- En plus d’un drainage du côté extérieur, le fond du vide ventilé est de préférence doté d’un

revêtement de sable compacté, de graviers ou de béton maigre (béton de propreté).

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ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Fondations
Construction sur semelles

STRUCTURE p. 27
ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Fondations
Construction sur semelles

infiltration d’eau p. 28
STRUCTURE ÉTANCHÉITÉ À L’EAU ISOLATION THERMIQUE ÉTANCHÉITÉ À L’AIR

Fondation: capacité portante du sol Fondation: présence d’eau dans le sol

- Qualité du sol: bonne - Accumulation d’eau faible ou nulle

> Semelles > Cimentage + Coaltar

- Qualité du sol: moins bonne - Nappe temporaire

> Radier > Cim. + Coaltar & Drainage

- Cave souhaitée - Nappe permanente

> Radier > Cuvelage étanche & Drainage

Murs (porteurs)

- Pierre de taille

- Maçonnerie terre cuite

- Maçonnerie silico-calcaire

- Maçonnerie béton

- Éléments préfabriqué

- Pré-murs

- Voile en béton coulé in situ

Planchers

- Dalle en béton coulée in situ

- Prédalles

- Hourdis

- Poutrains & claveaux

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ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Fondations
Construction sur semelles

Accumulation d’eau faible ou nulle p. 30


STRUCTURE ÉTANCHÉITÉ À L’EAU ISOLATION THERMIQUE ÉTANCHÉITÉ À L’AIR

Fondation: capacité portante du sol Fondation: présence d’eau dans le sol

- Qualité du sol: bonne - Accumulation d’eau faible ou nulle

> Semelles > Cimentage + Coaltar

- Qualité du sol: moins bonne - Nappe temporaire

> Radier > Cimentage + Coaltar & Drainage

- Cave souhaitée - Nappe permanente

> Radier > Vide ventilé

> Cuvelage étanche & Drainage

Murs (porteurs)

- Pierre de taille

- Maçonnerie terre cuite

- Maçonnerie silico-calcaire

- Maçonnerie béton

- Éléments préfabriqué

- Pré-murs

- Voile en béton coulé in situ

Planchers

- Dalle en béton coulée in situ

- Prédalles

- Hourdis

- Poutrains & claveaux

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ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Fondations
Construction sur semelles

Nappe temporaire p. 32
STRUCTURE ÉTANCHÉITÉ À L’EAU ISOLATION THERMIQUE ÉTANCHÉITÉ À L’AIR

Fondation: capacité portante du sol Fondation: présence d’eau dans le sol

- Qualité du sol: bonne - Accumulation d’eau faible ou nulle

> Semelles > Cimentage + Coaltar

- Qualité du sol: moins bonne - Nappe temporaire

> Radier > Cimentage + Coaltar & Drainage

- Cave souhaitée - Nappe permanente

> Radier > Vide ventilé & Drainage

> Cuvelage étanche & Drainage

Murs (porteurs)

- Pierre de taille

- Maçonnerie terre cuite

- Maçonnerie silico-calcaire

- Maçonnerie béton

- Éléments préfabriqué

- Pré-murs

- Voile en béton coulé in situ

Planchers

- Dalle en béton coulée in situ

- Prédalles

- Hourdis

- Poutrains & claveaux

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ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Fondations
Construction sur semelles

Vide ventilé

Un vide ventilé est un espace libre situé sous la dalle du rez-de-chaussée. Les différents équi-

pements techniques de la construction peuvent y être intégrés. Mais le vide ventilé permet

aussi d’affranchir un ouvrage de tout désordre lié à l’humidité latente du sol, puisque la dalle

du rez-de-chaussée ne repose pas directement sur le terrain. La ventilation de ces vides est

fortement conseillée.

+00.00 3.
2. 4. 5.
-00.80 1.

1. semelle 4. vide ventilé

2. maçonnerie de fondation 5. ventilation

3. dalle

(source NIT 147, Fondations de maisons)

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ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Fondations
Construction sur semelles

Vide ventilé

- Le plancher n’étant pas en contact avec le sol, il n’y a pas lieu de prévoir une protection

particulière contre l’humidité ascensionnelle. Seules les maçonneries en élévation doivent être

protégées des remontées capillaires par une coupure placée au dessus des murs de fonda-

tion.

- Pour la ventilation des vides sanitaires, il faut prévoir des ouvertures uniformément réparties

sur le périmètre du bâtiment, de façon à permettre une circulation d’air sur l’ensemble de la

surface du vide sanitaire.

- Un drainage est recommandé.

- En plus des mesures déjà prises, les deux faces des murs enterrés doivent recevoir un

revêtement étanche à l’eau (enduit & coaltar).

- Le fond du vide ventilé est de préférence doté d’un revêtement de sable compacté, de gravi-

ers ou de béton maigre (béton de propreté).

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ÉTANCHÉITÉ À L’EAU

STRUCTURE p. 36
ÉTANCHÉITÉ À L’EAU

infiltration d’eau p. 37
ÉTANCHÉITÉ À L’EAU

Nappe permanente p. 38
ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Fondations
Construction sur radier

Accumulation d’eau faible ou nulle:

- En cas de construction sur radier, la membrane anti-capillarité sera nécessairement placée

au-dessus de la dalle.

- La face extérieure de la bêche périphérique n’a pas besoin d’être traité.

Nappe temporaire:

En plus des mesures déjà prises, un drainage est recommandé.

Nappe permanente:

En augmentant l’épaisseur du radier à 30cm, il devient étanche à l’eau. Le béton armé est

considéré comme étanche à partir d’une épaisseur de 30 cm.

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ÉTANCHÉITÉ À L’EAU

STRUCTURE p. 40
ÉTANCHÉITÉ À L’EAU

infiltration d’eau p. 41
STRUCTURE ÉTANCHÉITÉ À L’EAU ISOLATION THERMIQUE ÉTANCHÉITÉ À L’AIR

Fondation: capacité portante du sol Fondation: présence d’eau dans le sol

- Qualité du sol: bonne - Accumulation d’eau faible ou nulle

> Semelles > (Cimentage + Coaltar)

- Qualité du sol: moins bonne - Nappe temporaire

> Radier > Cimentage + Coaltar & Drainage

- Cave souhaitée - Nappe permanente

> Radier > Vide ventilé & Drainage

> Cuvelage étanche & Drainage

Murs (porteurs)

- Pierre de taille

- Maçonnerie terre cuite

- Maçonnerie silico-calcaire

- Maçonnerie béton

- Éléments préfabriqué

- Pré-murs

- Voile en béton coulé in situ

Planchers

- Dalle en béton coulée in situ

- Prédalles

- Hourdis

- Poutrains & claveaux

p. 42
ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Fondations
Construction sur terre-plein (radier)

Accumulation d’eau faible ou nulle p. 43


STRUCTURE ÉTANCHÉITÉ À L’EAU ISOLATION THERMIQUE ÉTANCHÉITÉ À L’AIR

Fondation: capacité portante du sol Fondation: présence d’eau dans le sol

- Qualité du sol: bonne - Accumulation d’eau faible ou nulle

> Semelles > Cimentage + Coaltar

- Qualité du sol: moins bonne - Nappe temporaire

> Radier > (Cimentage + Coaltar) & Drainage

- Cave souhaitée - Nappe permanente

> Radier > Vide ventilé & Drainage

> Cuvelage étanche & Drainage

Murs (porteurs)

- Pierre de taille

- Maçonnerie terre cuite

- Maçonnerie silico-calcaire

- Maçonnerie béton

- Éléments préfabriqué

- Pré-murs

- Voile en béton coulé in situ

Planchers

- Dalle en béton coulée in situ

- Prédalles

- Hourdis

- Poutrains & claveaux

p. 44
ÉTANCHÉITÉ À L’EAU

Nappe temporaire p. 45
STRUCTURE ÉTANCHÉITÉ À L’EAU ISOLATION THERMIQUE ÉTANCHÉITÉ À L’AIR

Fondation: capacité portante du sol Fondation: présence d’eau dans le sol

- Qualité du sol: bonne - Accumulation d’eau faible ou nulle

> Semelles > Cimentage + Coaltar

- Qualité du sol: moins bonne - Nappe temporaire

> Radier > (Cimentage + Coaltar) & Drainage

- Cave souhaitée - Nappe permanente

> Radier > Vide ventilé & Drainage

> Cuvelage étanche & Drainage

Murs (porteurs)

- Pierre de taille

- Maçonnerie terre cuite

- Maçonnerie silico-calcaire

- Maçonnerie béton

- Éléments préfabriqué

- Pré-murs

- Voile en béton coulé in situ

Planchers

- Dalle en béton coulée in situ

- Prédalles

- Hourdis

- Poutrains & claveaux

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ÉTANCHÉITÉ À L’EAU

Nappe permanente p. 47
ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Fondations
Caves enterrées

Le cas le plus complexe est celui des caves, car le choix de la ou des mesures d’étanchéité

dépend de nombreux facteurs et le degré d’exigence en matière d’étanchéité est souvent plus

élevé par l’utilisation de l’espace souterrain.

Accumulation d’eau faible ou nulle:

- La membrane anti-capillarité sera nécessairement placée au-dessus de la dalle (radier).

- Si les murs de fondation sont constitués de blocs de béton, la face extérieure des murs en-

terrés doit recevoir un revêtement (enduit & coaltar).

- Une membrane située au sommet des murs de fondation sert de coupure de capillarité
cave en maçonnerie (blocs de béton), avec enduit

Nappe temporaire:

- En plus des mesures déjà prises, un drainage est recommandé.

Nappe permanente:

- Il s’agit d’ouvrages dont la structure en béton s’oppose, par sa résistance et sa compacité,

au passage de l’eau.

- Un drainage est recommandé.

cave en béton armé (cuvelage)

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ÉTANCHÉITÉ À L’EAU

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ÉTANCHÉITÉ À L’EAU

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STRUCTURE ÉTANCHÉITÉ À L’EAU ISOLATION THERMIQUE ÉTANCHÉITÉ À L’AIR

Fondation: capacité portante du sol Fondation: présence d’eau dans le sol

- Qualité du sol: bonne - Accumulation d’eau faible ou nulle

> Semelles > Cimentage + Coaltar

- Qualité du sol: moins bonne - Nappe temporaire

> Radier > Cimentage + Coaltar & Drainage

- Cave souhaitée - Nappe permanente

> Radier > Vide ventilé & Drainage

> Cuvelage étanche & Drainage

Murs (porteurs)

- Pierre de taille

- Maçonnerie terre cuite

- Maçonnerie silico-calcaire

- Maçonnerie béton

- Éléments préfabriqué

- Pré-murs

- Voile en béton coulé in situ

Planchers

- Dalle en béton coulée in situ

- Prédalles

- Hourdis

- Poutrains & claveaux

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ÉTANCHÉITÉ À L’EAU

Accumulation d’eau faible ou nulle p. 52


STRUCTURE ÉTANCHÉITÉ À L’EAU ISOLATION THERMIQUE ÉTANCHÉITÉ À L’AIR

Fondation: capacité portante du sol Fondation: présence d’eau dans le sol

- Qualité du sol: bonne - Accumulation d’eau faible ou nulle

> Semelles > Cimentage + Coaltar

- Qualité du sol: moins bonne - Nappe temporaire

> Radier > Cimentage + Coaltar & Drainage

- Cave souhaitée - Nappe permanente

> Radier > Vide ventilé & Drainage

> Cuvelage étanche & Drainage

Murs (porteurs)

- Pierre de taille

- Maçonnerie terre cuite

- Maçonnerie silico-calcaire

- Maçonnerie béton

- Éléments préfabriqué

- Pré-murs

- Voile en béton coulé in situ

Planchers

- Dalle en béton coulée in situ

- Prédalles

- Hourdis

- Poutrains & claveaux

p. 53
ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Fondations
Caves enterrées

Nappe temporaire p. 54
STRUCTURE ÉTANCHÉITÉ À L’EAU ISOLATION THERMIQUE ÉTANCHÉITÉ À L’AIR

Fondation: capacité portante du sol Fondation: présence d’eau dans le sol

- Qualité du sol: bonne - Accumulation d’eau faible ou nulle

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- Qualité du sol: moins bonne - Nappe temporaire

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- Cave souhaitée - Nappe permanente

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Murs (porteurs)

- Pierre de taille

- Maçonnerie terre cuite

- Maçonnerie silico-calcaire

- Maçonnerie béton

- Éléments préfabriqué

- Pré-murs

- Voile en béton coulé in situ

Planchers

- Dalle en béton coulée in situ

- Prédalles

- Hourdis

- Poutrains & claveaux

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ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Fondations
Caves enterrées

Nappe permanente p. 56
ÉTANCHÉITÉ À L’EAU

MUR CREUX

p. 57
ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Mur creux
Tradition

La paroi extérieure constitue le “parement”. Son rôle est donc aussi esthétique. Cette paroi

est généralement constitué de briques en terre cuite. Le matériau détermine en grande partie

l’identité des villes de notre région.

Réaliser le côté apparent des façades en brique est ainsi respecter une certaine tradition dans

la manière de construire en Belgique.

Tournai, Grand Place (https://walloniebelgiquetourisme.be/)

p. 58
ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Mur creux
Historique

En Belgique, le principe du mur creux n’a été appliqué, à grande échelle, qu’après la deuxième

guerre mondiale, en substitution du mur d’une brique et demie. source: https://energieplus-lesite.be/

p. 59
ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Mur creux
Fonctionnement

1 2 3
Un mur creux ou double mur est un mur composé de deux couches séparées par un vide que

l’on appelle aussi « coulisse ». Ce type de mur est utilisé dans les pays du Nord de l’Europe

occidentale (Belgique, nord de la France, Pays-Bas, Nord de l’Allemagne, Angleterre, Écosse

et les régions autour de la mer Baltique).


4

La paroi extérieure joue le rôle d’écran contre les pluies battantes mais n’offre pas une

étanchéité totale. Elle absorbe l’eau, elle fait donc office de paroi-tampon et constitue une

surface de séchage (par temps sec) de l’eau accumulée dans le mur.

Le creux remplit la fonction de rupture capillaire, de chambre de décompression et de canal

d’évacuation. La largeur totale de la coulisse doit être suffisante. Elle doit être d’environ 6 cm

dans le cas d’un mur creux non isolé.

Pour assurer la stabilité du mur extérieur, celui-ci est relié au mur intérieur par des crochets

d’ancrage. Le mur intérieur peut assumer un rôle porteur.

1. Paroi extérieure
2. Coulisse (min. 6cm)
3. Paroi intérieure
source: https://energieplus-lesite.be/ 4. Crochet d’ancrage

p. 60
ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Mur creux
Maçonnerie de parement

La maçonnerie de parement joue le rôle d’écran contre les pluies battantes mais n’offre pas

une étanchéité totale. Une quantité importante d’eau de pluie s’infiltre par les joints de la

maçonnerie (20 à 25 % de la surface totale) qui présentent des défauts, notamment par :

- des joints verticaux mal remplis,

- des fissures dans le mortier,

- une perte d’adhérence du mortier aux briques

- un mortier de qualité médiocre.

D’autre part, la brique absorbe par capillarité :

- une partie de l’eau de pluie s’écoulant sur sa face extérieure,

- l’eau qui s’est infiltrée par les microfissures du parement et dans les joints de la maçonnerie,

- l’eau qui a traversé la paroi extérieure et qui ruisselle sur la face intérieure du parement.

Durant des pluies de longue durée, la brique peut atteindre la saturation. À ce moment, toute

l’eau qui s’est infiltrée ruisselle le long de la face intérieure. Le rôle du mur creux consiste alors

à empêcher le transfert de cette eau vers la paroi intérieure.

source: https://energieplus-lesite.be/

p. 61
ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Mur creux
Coulisse, drainage

La coulisse remplit la fonction de rupture capillaire, de chambre de décompression et de ca-

nal d’évacuation : elle interrompt le passage de l’eau au travers des matériaux, elle évite que

l’eau qui a pu traverser la paroi extérieure ne soit projetée par le vent sur la paroi intérieure et

permet à cette eau de s’écouler sur la face interne du parement. La coulisse devra donc être

drainée afin que l’eau soit renvoyée à l’extérieur, à hauteur de chaque interruption de coulisse

dans le mur (baies de fenêtre et de porte, pied de façade).

source: https://energieplus-lesite.be/

p. 62
ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Mur creux
Coulisse, ventilation

La maçonnerie de parement absorbe l’eau, elle fait donc office de paroi-tampon et constitue

une surface de séchage (par temps sec) de l’eau accumulée dans le mur.

Cette humidité doit être évacuée par ventilation pour l’empêcher de pénétrer dans la paroi

intérieure.

Solution: des joints verticaux ouverts tous les 1,5 mètres en haut et en bas de la façade per-

mettent une ventilation adéquate de la coulisse.

source: https://energieplus-lesite.be/

p. 63
ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Mur creux
Crochets d’ancrage

Les crochets de maçonnerie sont placés à intervalles réguliers pour liaisonner le mur de pare-

ment extérieur au mur porteur, créant un mur creux stable. Les crochets d’ancrage sont donc

une liaison mécanique entre les deux parois, ils accrochent la paroi extérieure à l’élément

porteur.

Les crochets doivent être inclinés vers l’extérieur (remplissage intégral d’isolant) ou munis

de casse-gouttes (remplissage partiel d’isolant). Ce pli ou casse-goutte doit se situer dans le

creux.

Matériau: inox ou acier galvanisé.

Nombre: minimum 5 crochets d’ancrage par m² selon une répartition uniforme.

source: Wienerberger

p. 64
ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Mur creux

raccord
Mur creux & Fondation

p. 65
ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Mur creux
Raccord à la fondation

Le parement et le mur intérieur reposent sur la maçonnerie de la fondation. Si une partie de

la maçonnerie de la façade se trouve sous le niveau du sol (invisible), elle sera réalisée en

blocs de béton.

Nous allons ensuite voir, en plusieurs étapes, comment créer un ensemble étanche.

p. 66
ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Mur creux
Barrière d’étanchéité 1: coupure de capillarité

Que la construction soit établie sur caves enterrées, sur vide ventilé ou sur terre-plein, les

maçonneries en élévation doivent être protégées de l’humidité ascensionnelle par une cou-

pure horizontale qui traverse toute la section du mur y compris les briques de façade.

p. 67
ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Mur creux
Barrière d’étanchéité 2

Les matériaux de construction en contact avec de l’eau ou un sol humide absorbent l’hu-

midité par capillarité. Tel peut être notamment le cas de la maçonnerie des murs intérieurs.

Afin d’éviter que cette humidité ne migre par capillarité dans la maçonnerie en élévation, une

membrane horizontale doit être disposée au-dessus du niveau du sol intérieur et ce, sur toute

sa largeur.

Comme cette coupure protège contre l’humidité provenant du nettoyage des sols intérieurs,

elle doit être réalisée à la fois dans les murs périphériques et dans tous les murs intérieurs.

p. 68
ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Mur creux
Barrière d’étanchéité 3: drainage de la coulisse

Quelle que soit la nature du matériau utilisé et le soin apporté à la réalisation des joints de

mortier, le parement (de par son principe de fonctionnement) laissera presque inévitablement

passer l’eau de pluie en cas de fortes pluies et de temps venteux, qui ruisselera du côté creux

de la maçonnerie de façade.

Afin d’éviter l’infiltration de cette eau courante dans les espaces intérieurs, elle doit être col-

lectée à la base du mur et évacuée vers l’extérieur. Ce drainage est assuré, d’une part, par

une membrane d’étanchéité placée en escalier vers l’extérieur, d’autre part, par des joints

verticaux laissés ouverts juste au-dessus de la membrane.

La membrane devra se situer au-dessus du niveau du remblai et/ou du dallage extérieur.

p. 69
ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Mur creux
Barrière d’étanchéité 4

La base inférieure du mur creux reste non protégée contre la pénétration latérale de l’humidité

provenant du sol.

Par conséquent, une membrane d’étanchéité doit assurer la continuité entre la membrane

anticapillaire inférieure (barrière 1) et la membrane de drainage du mur creux (barrière 3).

Celle-ci doit alors recouvrir les assises inférieures de briques ou de blocs de façade jusqu’au

drainage de la coulisse du mur creux. Le soubassement est ainsi protégé par la membrane

étanche relevée verticalement sur la face arrière des briques de parement.

p. 70
ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Mur creux
Barrières d’étanchéité

Souvent, différentes membranes peuvent être combinées comme illustré ici.

1. radier ou dalle de sol

2. mur intérieur du mur creux

a. barrière d’étanchéité 1

b. barrière d’étanchéité 4
c.
c. barrière d’étanchéité 2 b.
a.

2.

1.

p. 71
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Fondation: capacité portante du sol Fondation: présence d’eau dans le sol

- Qualité du sol: bonne - Accumulation d’eau faible ou nulle

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- Qualité du sol: moins bonne - Nappe temporaire

> Radier > Cim. + Coaltar & Drainage

- Cave souhaitée - Nappe permanente

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Murs (porteurs) Mur creux:

- Pierre de taille - Parement

- Maçonnerie terre cuite > Membranes

- Maçonnerie silico-calcaire

- Maçonnerie béton

- Éléments préfabriqué

- Pré-murs

- Voile en béton coulé in situ

Planchers

- Dalle en béton coulée in situ

- Prédalles

- Hourdis

- Poutrains & claveaux

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ÉTANCHÉITÉ À L’EAU

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Fondation: capacité portante du sol Fondation: présence d’eau dans le sol

- Qualité du sol: bonne - Accumulation d’eau faible ou nulle

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- Cave souhaitée - Nappe permanente

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Murs (porteurs) Mur creux:

- Pierre de taille - Parement

- Maçonnerie terre cuite > Membranes

- Maçonnerie silico-calcaire

- Maçonnerie béton

- Éléments préfabriqué

- Pré-murs

- Voile en béton coulé in situ

Planchers

- Dalle en béton coulée in situ

- Prédalles

- Hourdis

- Poutrains & claveaux

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ÉTANCHÉITÉ À L’EAU

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Fondation: capacité portante du sol Fondation: présence d’eau dans le sol

- Qualité du sol: bonne - Accumulation d’eau faible ou nulle

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Murs (porteurs) Mur creux:

- Pierre de taille - Parement

- Maçonnerie terre cuite > Membranes

- Maçonnerie silico-calcaire

- Maçonnerie béton

- Éléments préfabriqué

- Pré-murs

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Planchers

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- Prédalles

- Hourdis

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ÉTANCHÉITÉ À L’EAU

p. 77
ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Mur creux

Maçonnerie de parement

p. 78
ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Mur creux
Briques moulées main

On distingue divers types de briques en terre cuite, en fonction de la manière dont elles sont

mises en forme :

La méthode de moulage la plus ancienne est le façonnage à la main des briques. Le mouleur

prend une certaine quantité d’argile, la jette dans un moule en bois préalablement sablé pour

éviter que la pâte n’adhère aux parois, presse convenablement la terre pour remplir le moule,

arase l’excédent et retourne l’appareil pour démouler la brique.

Dans l’industrie briquetière moderne, hautement mécanisée, les briques « moulées main» ne

le sont toutefois plus par la main de l’homme. Toutes les opérations sont restées identiques,

mais ce sont des machines qui ont pris la relève. Après avoir servi au façonnage, les moules

sont nettoyés à l’eau et réutilisés. L’eau est réutilisée en circuit fermé. L’excès d’argile arasé

lors du moulage est quant à lui, réintroduit dans la matière première.

source: Wienerberger source: Joostdevree

p. 79
ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Mur creux
Briques compressées

Les briques moulées à la presse forment une catégorie à part. On introduit dans les moules

de l’argile relativement sèche que l’on comprime vigoureusement pour lui donner la cohésion

voulue. Ces produits présentent une surface grenue et une forme géométrique bien marquée.

source: Wienerberger source: Vandersanden

p. 80
ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Mur creux
Briques étirées

Les briques sont fabriquées par extrusion. Dans une machine, la masse d’argile est extrudée

sous forme d’une carotte continue à section rectangulaire. Ce «boudin» d’argile est alors coupé

à intervalles réguliers. Chaque élément forme une brique qui présente quatre faces assez

lisses suite au coulissement dans la filière, et deux faces de sectionnement plus grossières.

source: Wienerberger source: Fédération belge de la brique

p. 81
ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Mur creux
Mortier

Les mortiers sont constitués de:

A. Sable

• Doit être propre

• Utilisez du sable de granulométrie moyenne à grosse. On utilisera souvent: du sable 0/2.

B. Ciment

• Choix du ciment en fonction de la température ambiante.

• Trop peu de ciment donnera un mortier trop poreux et pas assez cohésif. Trop de ciment

donnera un mortier fortement sujet au retrait et qui présentera une adhérence insuffisante.

C. Eau

• Utilisez de l’eau de distribution ou de l’eau de puits potable

• N’utilisez pas d’eau de mer

Le coefficient eau/ciment (coefficient E/C) est important et doit être adapté au caractère
D. Adjuvants
absorbant de la brique:
Des adjuvants seront parfois ajoutés pour limiter les efflorescences et le lessivage ou pour
- Trop d’eau: risque de briques ‘flottantes’
influencer certaines propriétés du mortier. Cependant, ils pourront aussi influencer négative-
- Trop peu d’eau: risque de ‘brûlage’ du mortier
ment d’autres propriétés du mortier.
- Trop de ciment: mortier à fort retrait et faible adhérence à la brique

- Trop peu de ciment: mortier poreux et non-lié

source: Wienerberger

p. 82
ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Mur creux
Maçonnerie traditionnelle, rejointoyée par après

En maçonnerie de parement traditionnelle, les briques sont superposées les unes sur les au-

tres selon un appareillage déterminé et liaisonnées entre elles par des joints de mortier. Les

mortiers de maçonnerie habituels et les tolérances sur les briques de parement exigent une

épaisseur minimale du joint traditionnel. Connue dans notre pays depuis la nuit des temps, la

technique de maçonnerie à joint traditionnel est synonyme de qualité et de longue durée de

vie.

Application du mortier
Maçonnerie traditionnelle, rejointoyée par après

• Technique de maçonnerie utilisant du mortier pour maçonner la brique de parement.

• Les joints sont rejointoyés par après.

• Largeur des joints: 8 à 15 mm

Grattage des joints

source: Wienerberger Jointoiement

p. 83
ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Mur creux
Maçonnerie traditionnelle à plein-bain

Par la technique de la maçonnerie à plein-bain, les travaux de maçonnerie et de jointoiement

s’effectuent en même temps. Il s’agit d’une approche différente de la méthode classique, par

laquelle l’on commence d’abord par maçonner le mur avant de gratter les joints pour les rem-

plir ensuite de mortier de jointoiement.

Les briques sont maçonnées à plein-bain de mortier, ce qui signifie que tous les espaces

entre les briques de parement sont remplis totalement de mortier. Une fois que le mortier a

suffisamment pris, le maçon procède immédiatement à la finition pour obtenir le type de joint

souhaité. À cet effet, il pourra utiliser un fer à joints classique ou un appareil spécifique, à sa-

voir le rouleau à joints ou ‘pointmaster’.

Les joints présenteront généralement une largeur de 8 à 12mm; des joints plus larges jusqu’à

30 mm seront toutefois possibles. Cette nouvelle façon de maçonner s’avère idéale pour des

joints creux lisses et confère à la façade une allure massive.

source: Wienerberger

p. 84
ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Mur creux
Joints

Formes de finition du joint traditionnel

- En cas de jointoiement à plein-bain, le joint sera toujours un peu en retrait en raison de la

compression du joint

- Retrait par rapport à la façade de +/- 2 à 5 mm

- Un joint affleurant sera possible, mais exigera un brossage suffisant des briques à posteriori

- Un aspect rugueux du joint sera possible par brossage avec une brosse rugueuse

source: Wienerberger

p. 85
ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Mur creux
Maçonnerie à joints minces

Le collage des briques de parement ne cesse de gagner en popularité. Et à juste titre, car

cette technique offre de très nombreuses alternatives créatives et techniques. Surtout pour la

réalisation de grandes surfaces homogènes et d’appareillages audacieux.

Lors du collage, les briques sont assemblées entre elles par une fine couche de mortier-colle,

entraînant ainsi des joints très minces. Dans une façade collée, ce sont les briques et non

les joints qui ressortent. Conférant ainsi à l’ensemble un aspect un peu plus massif et plus

dynamique.

source: Wienerberger

p. 86
ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Mur creux

Appareillages de maçonnerie

p. 87
ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Mur creux
Appareillages de maçonnerie

En maçonnerie, l’appareillage constitue la manière dont le maçon superpose les briques, avec

comme résultat un motif déterminé. Il offre à nouveau pour l’architecte ou le maître d’ouvrage

une large palette de possibilités créatives pour concevoir des façades uniques. Car certains

appareillages créent des lignes marquantes dans la maçonnerie, permettant ainsi d’obtenir

certains effets optiques.

Le choix de l’appareillage de maçonnerie dépendra notamment du type de brique et de l’épais-

seur du mur. Tous les appareillages ne peuvent pas être utilisés dans toutes les situations.

En cas de briques présentant une plus faible stabilité dimensionnelle, il sera ainsi préférable

d’opter pour un appareillage sauvage.

Avec l’arrivée de mortiers au ciment résistants, l’implantation des murs creux isolés et l’utili-

sation de crochets d’ancrage, les anciens appareillages ont peu à peu disparu du paysage.

Jadis, ces appareillages avaient surtout une fonction constructive pour les murs extérieurs

pleins. Avec les murs extérieurs à demi-brique d’aujourd’hui, ils n’ont plus qu’une fonction

décorative.

Fritz Höger, Chilehaus, 1924

p. 88
ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Mur creux
Appareillages de maçonnerie

Chaque appareillage de maçonnerie connu est constitué de briques de parement ou de parties

de briques de parement. En fonction du type d’appareillage de maçonnerie, celui-ci sera con-

stitué de 2 ou 4 couches de base toujours récurrentes. Une brique de parement possède deux

panneresses, deux boutisses et deux faces de pose. En fonction du mode de production de la

brique de parement, 1 ou les 2 panneresses ou boutisses pourront être utilisées.

Lorsque l’on parle de panneresse en appareillage de maçonnerie, on entend par-là la longueur

totale d’une brique. Cela vaut aussi pour les notions de quart de brique, demi-brique ou brique

3/4, qui font chaque fois référence à la longueur de la partie de brique utilisée. Raccourcir les

briques de parement pourra s’effectuer en sciant ou en cassant la brique. Le choix de la méth-

ode dépendra du résultat final recherché.

4 quarts + 3 joints = 1 panneresse

brique 3 quarts + 1 joint + 1 quart = 1 panneresse

2 demi-briques + 1 joint = 1 panneresse


L’appareillage de maçonnerie déterminera également la largeur du joint. Avant d’entamer la
1 panneresse maçonnerie de parement, il sera important de disposer les briques livrées selon l’appareil-

lage souhaité. Vous pourrez ainsi vérifier si la largeur de joint souhaitée sera possible. Les

ouvertures de fenêtre ou de porte seront reportées pour vérifier si elles s’intègreront dans

source: Wienerberger l’appareillage.

p. 89
ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Mur creux
Appareillage à demi-brique

L’appareillage à demi-brique est souvent appliqué, et vous le retrouverez dans de nombreuses

façades. Pour cet appareillage, les joints verticaux alternent avec la moitié de la longueur de

la brique supérieure et inférieure. Cet appareillage porte aussi le nom d’appareillage en pan-

neresses ou à la grecque.

Les avantages:

- Aspect reposant

- Pratiquement pas de pertes de matériaux

- Consommation minime de mortier

- Peu de découpes

Appareillage en demi-brique est constitué de:

· Deux couches de base toujours récurrentes

· Les panneresses sont d’une demi-brique décalées les unes par rapport aux autres

source: Wienerberger

p. 90
ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Mur creux
Appareillage incliné

L’appareillage incliné se rapproche fortement de l’appareillage à demi-brique. Il s’agit en fait

d’une variante de celui-ci. Dans le cas de l’appareillage à demi-brique, le maçon décale les

briques d’une demi-brique par couche En appareillage incliné, il décalera par contre celles-ci

d’un quart ou d’un tiers de brique Avec comme résultat optique des panneresses qui forment

des bandes inclinées entre 55 et 75°.

Si le maçon continue de respecter cet appareillage de façon cohérente, les gens pourront

avoir l’impression que la construction n’est pas stable, alors qu’elle l’est bel et bien. C’est pour-

quoi le maçon inversera généralement l’inclinaison après quelques couches. Ce qui créera

un motif de zigzag, encore et toujours très voyant. Cepen- dant, en alternant l’inclinaison à

chaque couche, ce motif de zigzag disparaîtra.

Cet appareillage de maçonnerie est fortement utilisé pour la mise en œuvre de briques plates

allongées à joints fins.

Appareillage en 1/3 de brique est constitué de:

· Deux couches de base toujours récurrentes

· Les panneresses sont décalées les unes par rapport aux autres selon un écart correspon-

dant environ à un tiers d’une brique

source: Wienerberger

p. 91
ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Mur creux
Appareillage debout

Une rangée sur deux se compose de panneresses. La rangée suivante se compose d’une

succession de boutisses. Une brique trois quarts est placée dans la rangée de panneresses.

L’appareillage debout est constitué de:

· Deux couches de base toujours récurrentes

· Alternance de couches de panneresses et de boutisses

· Les couches de panneresses débutent et se terminent toujours par une brique 3/4

· Les panneresses dans les couches de panneresses sont toujours positionnées à la verticale

les unes par rapport aux autres

· Les boutisses dans les couches de boutisses sont toujours positionnées à la verticale les

unes par rapport aux autres

source: Wienerberger

p. 92
ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Mur creux
Appareillage en croix

Le maçon alterne ici les couches de panneresses et de boutisses. Les joints verticaux de la

couche de panneresses ne seront pas superposés, mais les briques seront tout de même

posées selon un appareillage. Les couches de boutisses se termineront par une boutisse

complète. On rencontre surtout cet appareillage dans les anciennes fermes, châteaux, pres-

bytères et gares.

On pose ici successivement une couche de panneresses et une couche de boutisses. Un

quart de brique sera posé à l’extrémité de la couche de panneresses et, toutes les quatre

couches, une boutisse sera insérée à côté du quart de brique pour obtenir un chevauchement

d’une demi-brique.

L’appareillage en croix est constitué de:

· Quatre couches de base toujours récurrentes

· Alternance de couches de panneresses et de boutisses

· Les couches de panneresses débutent et se terminent toujours par une brique 3/4

· Les panneresses dans les couches de panneresses sont toujours décalées d’une demi-bri-

que

· Les boutisses dans les couches de boutisses sont toujours positionnées à la verticale les

unes par rapport aux autres

source: Wienerberger

p. 93
ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Mur creux
Appareillage français

Chaque couche de l’appareillage français se compose de l’alternance d’une panneresse et de

deux boutisses.

Appareillage français est constitué de:

· Deux couches de base toujours récurrentes

· À chaque fois une panneresse suivie de deux boutisses

· La panneresse de la couche suivante est centrée au-dessus d’une boutisse de la couche

précédente

source: Wienerberger

p. 94
ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Mur creux
Appareillage en piles ou en carrelage

Les panneresses sont ici minutieusement superposées avec des joints verticaux continus. Il

n’y a toutefois pas le moindre décalage entre les briques, ce qui nécessite une armature. Il est

évident qu’il faut utiliser à cet effet des briques d’une stabilité dimensionnelle très stricte. Cette

mise en œuvre s’applique souvent pour la technique de collage.

Appareillage en piles ou en carrelage est constitué de:

· Deux couches de base toujours récurrentes

· Les panneresses (et éventuellement les boutisses) sont toutes superposées précisément

les unes au-dessus des autres de telle sorte que les joints verticaux ne présentent aucun

décalage

source: Wienerberger

p. 95
ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Mur creux
Claustra & briques saillantes

Le claustra est constitué de:

· Briques de parement et ouvertures.

· Les ouvertures résultent du fait que seules les extrémités des briques de parement reposent

sur les briques de parement sous-jacentes.

· Il s’agira généralement de zones ponctuelles au sein d’un assemblage différent

Briques de parement saillantes

Non seulement l’appareillage caractérisera la façade, mais vous pourrez aussi recourir à des

briques de parement qui ‘ressortiront’ pour ainsi dire du plan du parement.

source: Wienerberger

p. 96
ÉTANCHÉITÉ À L’EAU
Mur creux
Référence

Peter Zumthor, Columba Museum, 1997-2007

p. 97

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