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1- Reconstitution de l’enrobage :
Plusieurs méthodes sont disponibles pour réparer durablement un parement en béton,
arrêter la progression des dégradations et éviter de nouveaux désordres. La reconstitution
du parement a pour objectif de restaurer l’apparence du béton, tout en arrêtant le processus
de corrosion et en rendant à la structure son intégrité.
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L’hydrodémolition permet la destruction, la découpe, le perçage ou le forage des bétons par projection d'un jet
d'eau à très forte ou ultra haute pression. L’hydro-démolition est l’activation et l’élargissement de microfissures
préexistantes au sein du béton par un jet d'eau ultra haute pression.
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Cette application doit suivre immédiatement le décapage, car l’oxydation des armatures
risque de s’amorcer et de compromettre la bonne tenue de la réparation
2- Inhibiteurs de corrosion :
Un inhibiteur de corrosion est un composé chimique qui, ajouté en faible concentration au
milieu corrosif, ralentit ou arrête le processus de corrosion d'un métal placé dans ce milieu.
Les fonctions essentielles des inhibiteurs de corrosion sont les suivantes :
• de pénétrer une couche de béton très hétérogène par nature
• d’abaisser la vitesse de corrosion du métal, sans en affecter ses propriétés, ni celles
du milieu environnant
• d’être stable dans le milieu considéré et compatible avec celui-ci, à la température
d'utilisation
• de ne pas être toxique.
Avant d’appliquer un inhibiteur, la surface du béton doit être préparée. Il s’agit d’éliminer la
peinture ou autre revêtement par sablage ou hydrosablage.
3- Revêtement de surface :
La mise en peinture des ouvrages en béton armé a pour
principaux objectifs :
• d’améliorer l’esthétique de l’ouvrage, par la
mise en couleur ou la création de motifs décoratifs, en
vue de lui donner un aspect particulier
• de contribuer à la protection du béton : la mise
en place d’un système de peinture en couche mince,
dans la mesure où il apporte une amélioration de
l’imperméabilité du support peut permettre de ralentir Application d’un revêtement de
la pénétration de l’humidité extérieure et d’améliorer surface
ainsi la durabilité du béton.
Les ouvrages concernés sont essentiellement les tunnels, les murs de soutènement, les
écrans antibruit et dans certains cas les ponts.
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II- REPARATIONS DES PATHOLOGIES DES FONDATIONS SUPERFICIELLES :
Les ouvrages de fondation constituent l’interface entre les superstructures et le sol d’assise.
Les fondations superficielles sont employées lorsque le « bon sol », sol compact et
homogène, se trouve à une faible profondeur par rapport au plancher le plus bas.
On distingue trois types de fondations superficielles :
Quand les fondations sont réalisées sur des sites alluvionnaires (alternance de sol compact
et de sol mou), des cas d’instabilité peuvent se présenter provoquant des désordres au
niveau des fondations, tels que :
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L’implantation d’un bâtiment sur un sol hétérogène ou directement sur la terre végétale de
surface, ainsi que la présence de l’argile gonflante dans le soubassement géologique
provoquent également des désordres au niveau des fondations superficielles.
d- Présence de l’eau :
Si un ouvrage a été construit en méconnaissance du niveau des
plus hautes eaux, celles-ci peuvent envahir les sous-sols, en
démolissant les dallages trop imperméables comme elles
imprègnent le sol de fondation, détériorant parfois sa force
portante et provoquent ainsi des tassements anarchiques.
Parmi les autres méfaits des eaux de ruissellement, on cite les
glissements de terrain et le déversement des murs de
soutènement. Les fuites d’eau des réseaux d’alimentation en
eau potable et d’assainissement peuvent être des causes
d’affouillement et d’imprégnation du sol provoquant la perte de la force portante et
tassements.
g- Problèmes sismiques :
Les séismes sont à l’origine, pour tous les types de
fondations, de pathologies extrêmement graves. Le
comportement des fondations sous sollicitation sismique
est abordé sous l'aspect de déformations de différentes
natures.
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2- Les pathologies des fondations superficielles :
Lorsqu’un bâtiment est concerné par des mouvements affectant le sol d’assise de son
système de fondations, il est généralement affecté de désordres de différentes natures. Ils
sont fonction de l’ampleur des déformations mais également de sa structure, plus ou moins
sensible à ces dernières.
c- Basculement de l’ouvrage :
Ces mouvements sont généralement liés à des phénomènes de tassement du sol d’assise
(compressible, sensible à des venues d’eaux parasites…) ou à une mauvaise réalisation de la
forme (matériaux impropres, insuffisance de compactage).
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3- Réparation et réhabilitation des ouvrages de fondation superficielle :
a- Le drainage :
Les dommages engendrés par l’eau peuvent résulter de sa seule présence qui peut entrainer
des pertes d’exploitation. L’eau, par son action mécanique sur le sol, peut conduire à des
mouvements du terrain mettant en cause la solidité des ouvrages qu’il supporte (glissement
de pentes, érosion interne ou externe, ...). Le but du drainage est de supprimer la présence
de l’eau pour assurer la stabilité de l’ouvrage.
Les drains peuvent être situés le long des parties enterrées ou à une certaine distance de
celles-ci. La tranchée drainante est remplie de diverses couches de graviers de
granulométrie décroissante du haut vers le bas ; un filtre est interposé entre le matériau
drainant et le sol en place pour éviter le colmatage du drain. Mais des nappes en géotextile
peuvent remplacer le matériau drainant en assurant plusieurs fonctions ; filtrage, drainage,
étanchéité. Les tuyaux de drainage sont constitués de tubes perforés ou de tubes en
matériaux poreux. Il y a lieu de prévoir des regards visitables au raccordement des drains,
afin de permettre un entretien.
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b- L’injection de résine expansive :
Cette technique consiste à l’incorporation d’un liant dans la partie
souterraine. En terrain meuble, le liant injecté se propage dans les
vides et les pores communicants du massif et les remplit. Dans le
rocher, ce sont les vides, les fissures et joints de discontinuité qui
sont remplis.
L’opération commence par la réalisation de forages de faibles
diamètres (50 à 80 mm) jusqu’à une profondeur définie par le
géotechnicien. La distribution des forages et des points d’injection
dépend du volume du traitement, global avec un maillage assez
lâche ou localisé avec un maillage très serré. Les conditions
géométriques de l’ouvrage et de son environnement, le rayon
d’action du coulis et le type de sol sont autant de paramètres qui
déterminent le maillage.
Après le forage, on procède à l’injection de coulis sous forme de
solution ou de suspension granulaire. Le matériau d’injection
adéquat est déterminé par la nature du sol et principalement par
sa porosité.
c- Reprises-en sous-œuvre :
1er cas : Augmentation de la surface de la semelle 2ème cas : Augmentation de la surface de la semelle
sans surépaisseur pour réduire la contrainte sur avec surépaisseur. Objectif : augmenter la surface pour
le sol et renforcer le ferraillage de la semelle réduire la contrainte sur le sol, augmenter la rigidité et
renforcer le ferraillage de la semelle.
3ème cas : Pas d’augmentation de la surface de la 4ème cas : Renforcement de fondation à un niveau
semelle. Objectif : Augmentation de la rigidité de la inférieur au niveau d’origine. Objectif : trouver la
semelle et de la section du poteau (la surface au sol est portance nécessaire par reprise en sous-œuvre.
suffisante vis-à-vis de la contrainte). 7
d- Pieux et micro pieux :
Les fondations des structures existantes, quelle que soit leur nature, peuvent s’avérer
insuffisantes, soit par suite d’une modification prévisible ou non des caractéristiques du sol
d’assise, soit par suite d’une modification des conditions d’exploitation entraînant une
augmentation des charges à porter.
Dans le cas d’une fondation superficielle, si le niveau de fondation est suffisamment proche
du niveau initial, la technique de la reprise en sous-œuvre est applicable. Celle-ci n’est
possible que dans la mesure où il n’y a pas de difficultés techniques majeures, telles que la
présence d’une nappe très abondante qu’il serait risqué de rabattre. L’adjonction de pieux
ou micropieux solidarisés aux structures existantes peut donc être envisagée.
Le principe des pieux ou micropieux est de reprendre les charges pour les transmettre à des
couches compactes et profondes susceptibles de les supporter dans des conditions
satisfaisantes de stabilité et de tassement.
Les travaux préparatoires consistent en la recherche de la position exacte des fondations de
l’ouvrage existant et de leur configuration. Il faut également définir les efforts globaux à
reprendre, l’état de l’ouvrage, l’état et de la position des mitoyens éventuels, la situation des
couches porteuses, …
Il est rare que les nouveaux éléments porteurs se raccordent facilement à la structure
existante laquelle se présente sous forme d’une semelle, longrine ... Dans de nombreux cas,
il y a lieu de détruire partiellement et ensuite de renforcer et élargir la partie de l’ouvrage
(semelle) se raccordant à la tête des pieux ou micropieux. Il arrive fréquemment qu’il ne soit
pas possible d’élargir aux dimensions souhaitées les semelles prévues sous les murs
porteurs existants, du fait de la mitoyenneté ou d’obstacles.
1ère phase : Forage 2ème phase : Mise en 3ème phase : Injection gravitaire
place du tube-armature du coulis de scellement