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Chapitre 4

Les travaux de fondation

Module Technologies de consturuction1 – L1GC – ISET


Médenine

2019/2020 1
Plan du chapitre
I. Généralités

II. Fondations superficielles


II.1. Les fondations ponctuelles : semelles isolées
II.2. Les semelles filantes
II.3. Les radiers
II.4. Façonnage des aciers

III. Fondations profondes


III.1. Les pieux battus (avec refoulement du sol)
III.2. Les pieux forés (sans refoulement du sol)

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I. Généralités
On appelle fondation, la partie d’un ouvrage reposant sur un terrain d’assise auquel sont transmises
toutes les charges et surcharges supportées par cet ouvrage.

Fonctions Assurées par les Fondations

Elles sont essentiellement de deux ordres :


• Reprendre les charges et surcharges supportées par la structure ;
• Transmettre ces charges et surcharges au sol dans
de bonnes conditions de façon à assurer la stabilité de l’ouvrage.

La semelle sert à répartir la charge sur le sol


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Équilibre des massifs de fondation

Les massifs de fondation doivent être en équilibre sous :


- Les sollicitations dues à la superstructure,
- Les sollicitations dues au sol.

Stabilité des ouvrages

Le terrain d’assises ne doit pas tasser sous les massifs de fondations

Principales causes des tassements différentielles

 Lorsque les fondations sont de natures différentes sous un même ouvrage ;


 Lorsque il y a une différence de charge entre deux blocs d’un bâtiment ;

 Lorsque le sol support est hétérogène (cas d’un radier général) 4


Différents types de fondations

On distingue :
• Les fondations superficielles ( semelles isolées et filantes, radiers ),
• Les fondations profondes

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Contraintes admissibles du sol

• Roches saines et non fissurées : 5 < adm < 30 bars

• Terrains non cohérents à bonne compacité : 2.5 < adm < 5 bars

• Terrains non cohérents à compacité moyenne : 0.5 < adm < 2.5 bars

• Argile : 0.02 < adm < 0.5 bars

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II. Fondations superficielles
On distingue essentiellement :

•Les fondations sur semelles isolées : constituées par des semelles isolées sous poteaux ;

•Les fondations sur semelles filantes : constituées par des semelles filantes sous murs porteurs ou

sous poteaux jumelés par une seule semelle ;

•Les fondations sur radier général : constituées par des radiers sous des poteaux ou/et sous des

murs.

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II.1. Les fondations ponctuelles : Semelle isolée
 Une semelle superficielle est dite isolée si sa longueur est inférieure 5 fois sa largeur : B < 5.A ;

 La base de la semelle est soit carrée soit rectangulaire

Les semelles isolées sont généralement

 armées par une ou deux nappes d’aciers ;


 avec une épaisseur d’enrobage de 3 à 5 cm selon l’agressivité du milieu ;
 avec une couche de béton de propreté en fond de fouille qui facilite l’implantation et
l’enrobage régulier ou une couche de gros béton qui rattrape le niveau du bon sol ;

Semelle isolée sous poteau 8


Les étapes d’exécution des semelles isolées

Étape 1 : exécution de la fouille Étape 2 : coulage de gros béton après la


réception du fond de fouille
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Après la prise du gros béton on fait traçage des axes de la semelles en projetant l’alignement des cordeaux
à l’aide d’un fil à plomb et une règle sur une couche de mortier.

Étape 3 : traçage des axes de la semelle

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Étape 4 : façonnage des aciers de la semelles et des armatures d’attentes

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Coffrage
récupérable

Coffrage perdu

Étape 5 : coffrage et mise en place du cage d’armatures de la semelles et des


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armatures d’attentes du poteau
Étape 6 : coulage et vibration du béton 13
II.2. Les semelles filantes
Une semelle superficielle est dite continue ou filante si sa longueur est supérieure 5
fois sa largeur : B > 5.A

Domaines d’emploi
- Semelles isolés proches:

Lorsque des semelles isolées sont proches les unes des autres on aura intérêt à les

réunir en une seule dans un souci de simplification du coffrage. Il conviendra de

ne pas augmenter de façon inconsidérée le volume de béton à mettre en œuvre.


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Semelle filante sous mur en maçonnerie ( ou voile ) :

On utilise les semelles filantes sous des murs porteurs qui supportent des charges

verticales ou des charges verticales et horizontales à la fois.

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Les étapes d’exécution des semelles filantes

(même principe que l’exécution d’une semelles isolée)

Étape 1 : exécution de la fouille

Étape 2 : coulage du gros béton après la réception du fond de fouille

Étape 3 : traçage des axes de la semelle

Étape 4 : façonnage des aciers de la semelles et des armatures d’attentes

Étape 5 : coffrage et mise en place du cage d’armatures de la semelles et des


armatures d’attentes

Étape 6 : coulage et vibration du béton

Étape 7 : décoffrage de la semelle

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Protection des semelles

 Le niveau de fondation doit être descendu à une

profondeur suffisante pour mettre le sol d’assise à

l’abri du gel : H > 0.5 m pour éviter l’effet du gel et

du dégel.

 Les semelles doivent également être protégées

contre les risques d’affouillement, d’où la mise en

place de drain.

Principe de drainage

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Les joints

 Joint de rupture

Un joint de rupture doit être ménagé entre deux éléments d’ouvrages voisins lorsqu’ils

subissent des différences importantes de charge (différence de niveau). Il en est de même lorsque

le sol présente un changement brusque de compressibilité sous un même ouvrage.

Remarque : Le joint de rupture divise le batiment en deux blocs (joint divise tous les éléments
d’infra et de superstructure) 18
 Joint de dilatation

Les changements de température ont un impact sur le béton armé, qui subit des variations de

dimensions. Or, il est nécessaire que la cohésion et la rigidité de de la structure, en rapport de sa

masse, soit suffisante, pour éviter le phénomène de fissuration. C’est pourquoi on divise les

éléments, en masses de volume raisonnable. La fonction du joint de dilatation, placé entre ces

différents éléments, est d’absorber les variations de dimensions

L’espacement entre deux joints de dilatation et d’environ 25 m (dépend de l’emplacement du

bâtiment)

Le joint de dilatation s’arrête au dessus de la semelle. 19


Poussée des fondations

Il faut éviter que les fondations supérieures ne transmettent des poussées sur les fondations inférieures.
C’est pour cela qu’il faut limiter la dénivelée entre deux semelles voisines à une pente de 2/3.

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II.3. Les radiers
Le radier est une fondation superficielle offrant une surface continue, généralement plane, sous
la totalité de l’ouvrage.

Domaine d’emploi :

On est amené à retenir la solution du radier :

• Lorsque les contraintes de compression admissibles du sol sont faibles,

• Lorsque le bon sol est situé trop profondément,

• Lorsque les autres modes de fondations transmettent au terrain des contraintes trop élevées,

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•Lorsque l’aire totale couverte par les semelles qui seraient nécessaires à supporter l’ouvrage,

est supérieure à la moitié de l’aire totale du bâtiment.

On évite de prévoir une fondation par radier :

• Si le sol d’appui est hétérogène,

• Si les charges apportées par la structure sont inégales

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Les étapes d’exécution du radier général

Étape 1 : exécution de la fouille en pleine masse

Étape 2 : mise en place d’une couche de remblais (tout venant : épaisseur de 15 à 20 cm)

Étape 3 : mise en place d’une couche du béton de propreté d’épaisseur environ 5 cm pour
éviter les pertes de laitance et d’obtenir une surface propre

Étape 4 : mise en place des coffrages de rive et des armatures

Étape 5 : coulage et vibration du béton

Étape 6 : dressage de la surface supérieure du radier avec une règle vibrante. 23


III. Fondations profondes
Classification des pieux

Pieux

Avec refoulement du sol en place sans refoulement du sol en place

Pieux battus Pieux forés

Les Pieux préfabriqués : Simple


En bois,
A la boue
En béton armé,
En béton précontraint,
En acier. 24
Types de pieux

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Le comportement mécanique des pieux
La résistance à l’enfoncement d’un pieu dépend du terrain traversé. D’une façon générale, on
distingue :

 Les pieux résistant à l’enfoncement uniquement par frottement latéral contre le


terrain traversé : On dits alors que les pieux sont flottants ( exécutés surtout dans les terrain
argileux compacts ).

 Les pieux résistant à l’enfoncement par la rencontre d’un terrain d’assise, s’opposant à
la pénétration : Effet de pointe.

 Les pieux résistant à l’enfoncement par frottement latéral et par effet de pointe : C’est
le cas le plus fréquent.

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III.1. Les pieux battus (avec refoulement du sol)

Les types de pieux battus


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Description

Ils se composent :

•D’une tête, pouvant recevoir un casque de battage permettant le fonçage.

•D’un corps, plein ou évidé, dont la section droite est polygonale ou circulaire.

•D’une pointe, elle favorise la pénétration du pieu dans le sol. Elle est en général de

forme conique, protégée ou non par un sabot. Dans certain cas, cette pointe peut être

un vis.
Tête

Corps

Pointe

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Opérations de battage

 Bardage : opération consistant à amener le pieu au pied de la sonnette de battage

et à le mettre en place pour l’enfoncer ( position, inclinaison ), cette opération

nécessite une manutention.

 Mise en place et battage : opération consistant à enfoncer le pieu après la mise

en fiche, à l’aide d’un mouton agissant sur la tête du pieu, laquelle est protégée par

un casque.

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Sonnette de battage

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Mode de battage

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Pieux en bois

 De nombreux ouvrages anciens sont fondés sur pieux en bois battus.

 Leur diamètre varie de 0,15 à 0,30 m;

 Leur longueur reste inférieure à 20 m.

 La pointe est généralement munie d’un sabot et une bande d’acier autour de la tête.

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Les pieux battus en béton armé

• Les bétons pour pieux sont généralement dosés à 400 kg/m3.

• Le type de ciment doit dépendre de la nature des terrains traversés ( agressivité des

eaux ).

• Longueur : 10 m < L < 25 m sauf si assemblage par soudure,

• Section : carrée, circulaire…

• Tête fretté,

• Pointe frettée et protégée par un sabot.

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Les pieux battus en acier
• Elles sont obtenues à partir des profilés standard.

• La longueur peut être très importante, longueur usinée : 12 à 21 m sauf si

assemblage par soudure,

• La pointe peut être en vis,

• Les pieux en acier sont de plus en plus utilisés, ils offrent de gros avantages :

- Facilité de manutention ( ne sont pas fragiles ),

- Facilité de battage,

- La charge totale par pieu peut atteindre 100 à 200 t.


Remarque :

Pour une même longueur de pieu, les pieux métalliques sont plus coûteux que les
pieux en béton mais plus grande capacité de reprise de charge ce qui peut
réduire les coûts de mise en œuvre 34
III.2. Les pieux forés (sans refoulement du sol)
III.2.1. Généralités

Ce type des pieux et exécuté en béton armé ou on béton précontraint une section
circulaire pleine

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Le forage sans blindage

 Terrains sans eau, la tenue du terrain n’est due qu’à sa cohésion

Le forage avec blindage (Terrains ébouleux ou pulvérulents avec eau)

 Blindage métallique (Tube provisoire )


 Blindage hydraulique (Boue de bentonite)

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III.2.2. Procédés d’exécution des pieux forés
A. Implantation des pieux

L’implantation du pieu se fait à l’aide d’un topographe par station totale qui nous permet
de préciser l’emplacement du pieu et le matérialiser sur site par des piquets en acier

Implantation des pieux

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B. Fonçage de la gaine

La gaine est mise en place à l’aide d’un vibrofonceur qui est lui-même dirigé par une
grue mobile sur chenilles. Cet appareil est utilisé afin de foncer et extraire la gaine, est
muni d’un casque de fixation (pince) permettant de solidariser le vibrofonceur et le tube.

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C. Forage
Après vibrofoncage de la gaine on passe au forage, cette étape peut être divisée en deux
étapes distinctes :

Le forage dans la gaine (sec)

Il est dit aussi à sec car on n’utilise pas encore de la bentonite car les parois sont
maintenues à l’aide de la gaine.

L’outil de forage utilisé est la tarière standard utilisé dans les sols composés de vase,
limons et argiles plastiques. Les différentes couches de terre rencontrées peuvent amenées
a changer d’outils lors du forage tel que la rencontre d’une couche d’argile consolidé ou
des roches. Dans ce cas, il faut utilisé la tarière à roche, cet outil (tarière) est muni à
l’extrémité d’un morceau en diamant.

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tarière 40
Le forage au dessous de la gaine (bentonite)
Le forage au dessous de la gaine est réalisé après le forage dans la gaine sur le reste de la profondeur
du pieu, parallèlement on injecte de la bentonite dans le forage à fin d’éviter tout éboulement du sol
ou pénétration de l’eau de la nappe phréatique.
L’outil de forage utilisé est le bucket qui est en faite un godet de forme cylindrique comportant à la
base un couvercle plat. Il est muni à sa base d’une ouverture muni de dents. Par pression et rotation,
les dents découpent le sol qui s’emmagasine dans le godet.

Bucket 41
Bucket

42
Injection de la boue de bentonite
La boue de bentonite

 La bentonite est livrée par sac de 50 Kg et stocké à l’abri des intempéries.


 La bentonite, dosé à 50kg par mètre cube d’eau (environ 5%) est réalisé par malaxage au niveau
du malaxeur.
 Dès que le forage au dessous de la gaine commence, on injecte la boue de bentonite par pompage,
lors du coulage de béton, on prévoit le recyclage de la bentonite dans la centrale pour
réutilisation.
 Elle est fabriquée et recyclée dans la centrale à bentonite.

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Centrale à bentonite
D. Curage
 Le curage du fond du pieu se fait avec le bucket de curage :
L’utilisation de ce godet diffère de la précédente du faite que la forme de sa base du
couvercle est pourvue d’un fond plat qui permet un curage du fond du pieu beaucoup
plus nette.
E. Façonnage et mise en place de la cage d’armatures
La cage d’armatures est constituée de barres longitudinales et d’armatures transversales (cerces et
spires), elle est préparée en une ou des parties selon la profondeur du pieu (longueur d’une barre
d’acier HA = 12m) et par la suite ces parties seront assemblées.

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Cette cage est constitué de :
• Cerce de montage : il facilite la préfabrication de la cage d’armature, il permet aussi d’améliorer sa
rigidité lors de la manutention de celle-ci.

• Spire : elle empêche la cage de prendre une forme ovale.

• Armatures de levage : ce sont des armatures destinées à la manutention des cages d’armatures, ces spires
renforcent la cage au droit des zones de levages.

• Ecarteur en béton : permet d’assurer l’enrobage des armatures. Elles sont de nombre de quatre par
niveau.
• Trois tubes d’auscultation: pour effectuer un essai pour contrôler le pieu

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Façonnage des armatures du pieu

46
cerce
spire

Tube d’oscultation

Armature longitudinale

écarteur

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Avant la mise en place du cage d’armature, il faut le brosser pour éliminer toute
doute de dépôt de matière préférables. La jonction des tubes d’auscultation se fait par soudage.
La mise en place se fait à l’aide d’un grue mobile.

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Mise en place de la cage d’armatures
En cas d’éxécution d’un pieu d’une longueur qui dépasse 12 m, il faut faire façonnage de plusieurs
cages d’armatures (deux ou plus). Ensuite, il faut les raccorder.
 En premier lieu, on introduit la première partie de la cage d’armatures dans la fouille
 En deuxième lieu, on fixe cette cage par la mise en place de deux barres d’acier prenant appuis
sur le contour de la gaine pour qu’on puisse libérer le crochet de la grue afin d’apporter la
deuxième partie de la cage d’armatures

Deux barres pour fixer


la cage d’armatures

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 Le raccordement entre les armatures longitudinales du pieu se fait par recouvrement entre eux.
 Le raccordement entre les gaines d’oscultation se fait par soudure.

Raccordement des gaines Recouvrement des barres


d’oscultation par soudure longitudinales par ligature
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Soudure de la gaine d’oscultation

51
F. Les travaux de bétonnage des pieux
Après la mise en place des cages d’armatures, on passe à l’étape de bétonnage en utilisant le béton
près à l’emploi (BPE).

Matériels utilisés :
― Camion toupie pour le transport de béton ;
― Grue mobile pour la manutention du tube plongeur ;
― Tube plongeur : composé de tronçon robuste et facilement démontable, Les éléments, en
métal, sont montés au fur et à mesure par les ouvriers et à l’aide d’une grue mobile, ils sont
maintenus entre eux par filetage étanche. Le tube plongeur fera à peu prés la même longueur
que celle du pieu.

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Tube plongeur décomposé
Conduite amenant la boue de bentonite

53
Mise en place du tube plongeur
Dès la mise en place du tube plongeur on passe au coulage du pieu. Une descente trop rapide du
premier béton dans le tube plongeur provoque sa dispersion et sa ségrégation. Afin d’éviter ce
phénomène on réalise l’amorçage.

Bétonnage des pieux 54


L’amorcage est une opération délicate qui comprend , d’une part le remplissage homogène du tube

plongeur et d’autre part la chasse en fond du forage. Pour cela, il est indispensable de placer au

préalable en tète du tube plongeur un bouchon pour freiner la descente du premier béton et de

favoriser la constitution d’une colonne homogène et continue qui chasse la boue qui sera aspiré

vers la centrale à bentonite afin de la recycler.

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G. Les essais effectués sur le béton
Chaque camion toupie provenant de la centrale à béton est soumis à l’essai d’affaissement de béton

au moyen de la cône d’Abrams.

Un prélèvement de 9 éprouvettes est aussi effectué pour l’essai d’écrasement

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Essai d’affaissement Remplissage des éprouvettes
J. Recépage des pieux
Il consiste à éliminer la partie supérieure du béton détérioré par la boue de bentonite.
Cette opération n’est effectuée qu’après l’auscultation sonique et après une période d’attente
suffisamment importante afin d’éviter toute microfissuration qui serait due à un recépage réalisé trop
tôt.
Le recépage est effectué à l’aide d’un marteau piqueur.

Recépage des pieux Mise en place d’une couche de béton


de propreté après recépage des pieux 57
H. Arrachage de la gaine
Cette étape concerne les pieux à gaines récupérables. L’extraction de la gaine est effectuée à l’aide
de vibrofonceur.
On bétonne les pieux à une côte supérieure à celle de reprise. Il faut alors recéper le pieu.

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I. Les essais de contrôle
Auscultation sonique
- Coupe des têtes des pieux
- Descente des sondes dans les tubes sur toute la longueur du pieu (2 à 2 dia opposés)
- Émission des ondes électromagnétiques dans un tube et réception dans l’autre.
- Lorsqu’on remonte les sondes on mesure :
 temps de propagation
 variation d’amplitude
- Détection d’anomalies (diminution d’amplitude, augmentation du temps de propagation).

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Auscultation sonique
Schéma de principe de l’auscultation sonique

60
Différents types d’anomalies

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Auscultation par impédance mécanique

 Génération d’un choc à l’aide d’un marteau.


 Acquisition de la vitesse en tête de pieu.

62
Avantages et inconvénients des pieux battus

avantages inconvénients

 Économiques (rapidité de mise en œuvre :  Nuisances sonores


jusqu’à 200 m/jour)

 Battage difficile pour un terrain très


 Inclinaison possible (jusqu’à 30 ° voire compacte
même 45 °)

 Risque d’endommagement lors de la mise


en place (destruction de la tête ou du pied)
 La qualité du béton peut être contrôlée
avant la mise en place dans le sable.
 Manutention difficile

 Longueur et section limitées

 Capacité portante limitée


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Avantages et inconvénients des pieux forés

avantages inconvénients

 Forage dans n’importe quel type de terrain  Nuisances sonores

 Capacité portante élevée  Chantier pollué a cause de la bentonite

 continuité garantie du pieu par un contrôle  Possibilité de présence d’anomalies

permanent.

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