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Plan

I NTRODUCTION

I- DEFINITION D’UNE FONDATION SUPERFICIELLE.

1. LES TYPES DE SEMELLES

a) Les semelles isolées.

b) Les semelles filantes

c) Les fondations en radier

2- DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS SUPERFICIELLES.

3- TASSEMENT DES FONDATIONS.

4- LIAISONS DES FONDATIONS.

5- REPRISE EN SOUS-ŒUVRE.

6- REPRESENTATION GRAPHIQUE - LES FONDATIONS SUPERFICIELLES.


INTRODUCTION
Les fondations ont pour fonction de répartir sur le sol les pressions exercées par les charges de
l’ouvrage. Ainsi, lors de la construction d’un ouvrage individuel ou collectif, une étude des sols
est effectuée en amont afin de déterminer le type de fondations appropriées. On classe ces
dernières en trois catégories, en fonction de la profondeur requise pour l’obtention d’une assise
stable : les fondations profondes, les fondations semi-profondes et les fondations
superficielles. Le choix du type de fondations dépend de la charge du futur bâtiment et de la
stabilité du sol. Les fondations superficielles sont les moins profondes.

I. DEFINITION FONDATION SUPERFICIELL


Les fondations superficielles sont un type de fondation utilisé lors d'une construction sur un
terrain stable et qui, contrairement aux fondations profondes et semi-profondes, ne s'enfonce que
légèrement dans le sol. Elles prennent le plus souvent la forme de plots de fondation ou
d'une semelle.
Il s'agit du type de fondation la plus utilisée pour la construction d'habitations. La profondeur des
fondations superficielles n'excède pas 3 mètres, dans le cas opposé, on parle de puits ou de pieux.

1) LES TYPES DE SEMELLES

Les fondations superficielles sont proches du sol. Elles sont utilisées pour des ouvrages de petite
importance et sont réalisées lorsque le bon sol est à une profondeur inférieure à 3 m. On les classe
en trois types :

• Les semelles isolées situées sous un poteau ;


• les semelles filantes ou continues placées sous plusieurs poteaux ou sous un voile ;
• et les radiers (semelles en béton armé couvrant la totalité de la construction).

Le choix de l’une ou l’autre est fonction de la nature du sol. En cas de sol instable, le radier est
privilégié si la charge est admissible. En revanche, en présence de murs porteurs, la semelle
filante est appropriée, car elle assure une meilleure répartition de la charge. Dans le cadre de
structures poteaux, la semelle isolée permet de limiter le coût de la fondation.

a) LES SEMELLES ISOLEES

Une semelle isolée est une partie discontinue des fondations qui n’est pas (forcément) reliée à
l’ensemble des fondations. C’est pour cette raison qu’elle est qualifiée d’isolée, par opposition au
radier et à la semelle filante qui sont continus dans toute la tranchée périmétrique des fondations
nécessaires à l’édification d’une construction. La semelle isolée est donc une partie ponctuelle
d’un élément de la structure comme un pilier ou un poteau isolé dont la base doit reposer au sol
sur un socle de fondations. En raison de cet usage à recevoir des charges de construction
ponctuelles (poteau, pilier…), la semelle isolée est également appelée « semelle ponctuelle » afin
de lever l’ambiguïté quant à une éventuelle isolation thermique, phonique, etc.

Semelle isolée

Généralement, elle est utilisée sous les poteaux isolés, les poteaux de rive, les poteaux d’angle ou
les poteaux intérieurs. Elle se présente sous une forme géométrique proche du carré ou du rond.
Leur armatures sont assez basses afin de reprendre la flexion de la semelle par rapport à la charge
apportée par le fût.

Remarque

Les fondations doivent être à une profondeur qui est hors d’atteinte du gel : c’est la profondeur
dite hors gel. En France, elle varie en fonction des régions. En province, elle est fixée à 50 cm
environ et en montagne, elle peut atteindre les 1,50 m.

b) LES SEMELLES FILANTES


Les semelles filantes font partie des fondations dites « superficielles », selon la définition des
DTU 13.11 et 13.12. Destinées à recevoir les murs porteurs, en parpaings ou blocs à bancher,
elles se réalisent en béton armé dans une tranchée continue sur tout le périmètre de la
construction.

Semelle filante

Habituellement, elle est utilisée sous un mur continu (voile) avec une armature de chaînage et une
armature la flexion de la semelle par rapport au soubassement.

c) LES FONDATIONS EN RADIER

Comme la semelle filante, le radier est une fondation qui s'étend sur toute la surface du bâtiment.
Les radiers sont généralement utilisés sur des sols avec une stabilité réduite. En effet, le radier
n'est rien d'autre qu'une énorme dalle de béton ayant une épaisseur d'environ 30 centimètres qui
va s'étaler sur toute la surface de votre ouvrage. Cela a pour but d'éviter que les semelles filantes
ne se touchent lorsque la largeur nécessaire calculée pour les semelles filantes est trop élevée.
Cependant, il ne faut pas confondre le radier à la dalle.la dalle représente en effet la base d'un
bâtiment ayant une épaisseur entre 15 et 20 centimètres, le radier à son tour représente les
fondations qui sont directement liées au mur porteur.
2) - DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS SUPERFICIELLES
Le dimensionnement des fondations superficielles est calculé en prenant en considération les
contraintes (forces exercées sur la surface). Il dépend de la capacité portante du sol, afin de
répartir de manière uniforme les charges sur celui-ci, et doit répondre aux exigences des DTU
13.12 et 13.13.
Le dimensionnement des fondations conditionne la section et le nombre des aciers constitutifs de
l’armature. Ces derniers sont placés de manière transversale pour reprendre les efforts de traction.
Des aciers sont ensuite positionnés à intervalles réguliers sur ces aciers transversaux afin de
consolider la semelle.

Étapes
La réalisation de la semelle ou du radier s’effectue par étapes : l’implantation : traçage de
l’emplacement du futur ouvrage ; le décapage : extraction de la terre végétale et stockage pour
l’aménagement futur ; le terrassement : les fondations sont coulées à une profondeur suffisante
pour éviter tout risque de gel et assurer la stabilité de l’ouvrage ;
L’utilisation d'un béton de propreté pour éviter les pollutions boueuses ; le ferraillage ;
La mise en œuvre du béton.
3. TASSEMENT DES FONDATIONS

Le tassement du sol est sa déformation verticale due à l'application des contraintes extérieures
telles que les remblais, les fondations ou son propre poids. Il ne faut pas le confondre avec
la compaction du sol (appelée aussi tassement du sol) qui peut apparaître à l’occasion de
phénomènes naturels (pluies intenses en sols battants), ou être d'origine anthropique
(surpiétinement, passages d'engins agricoles).
Les tassements peuvent être uniformes ou différents d’un point à l’autre selon la nature du sol en
place. Dans les sols non saturés les tassements sont presque instantanés mais dans les sols saturés,
ils peuvent s’étendre sur quelques secondes dans les sols sableux-graveleux, jusqu’à plusieurs
dizaines d’années dans les argiles peu perméables. Pour vérifier la conformité des structures vis-
à-vis des conditions de sécurité et de service on doit faire un calcul de tassement.
4. - LIAISONS DES FONDATIONS

Les massifs de fondations peuvent être isolés ou reliés entre eux pour rigidifier l’ensemble
d’infrastructure (ou pour des raisons mécaniques particulières - semelles excentrées). Ces
éléments de liaison sont des longrines. Ce sont des semelles filantes qui peuvent ou non supporter
des voiles porteurs.

La longrine est un élément de fondation. Ce sont des pièces préfabriquées en béton. Associée à
des plots de fondation, elle offre beaucoup d’avantages pour réaliser les fondations d’une
maison. Cet article vous explique ce qu’est une longrine béton et comment la mettre en place.

La longrine est une poutre rectangulaire.

Cette poutre en béton armé ou en béton précontraint est un élément de structure qui permet de
répartir les charges des murs et les transférer vers les appuis sur lesquels elle repose (fondations
ponctuelles de type plots ou semelles isolées, voire pieux ou micro-pieux).
5. - REPRISE EN SOUS-ŒUVRE.
Dans le cas de mitoyenneté avec un bâtiment existant, les charges reportées d’une construction à
l’autre peuvent être dommageables. Les fondations ne doivent pas se gêner mutuellement.
1 - Les fondations d’un bâtiment en construction doivent descendre au niveau de celles du
bâtiment voisin existant.
2- Les fondations du bâtiment voisin doivent être descendues au niveau du bâtiment en
construction. On parle alors de reprise en sous oeuvre.
6. REPRESENTATION GRAPHIQUE - LES FONDATIONS SUPERFICIELLES

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