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INTRODUCTION
Les fondations superficielles sont mises en œuvre lorsque la construction peut prendre appui sur une
couche de résistance acceptable à faible profondeur par rapport au niveau le plus bas de la
construction et non du terrain naturel. Les fondations superficielles sont de trois types : Semelle
isolée, placée sous un poteau, semelle filante, placée sous un mur ou plusieurs poteaux rapprochés
et les radiers (semelle en béton arme couvrant la totalité de la construction).
Pour les fondations en béton armé, un comportement élastique linéaire isotrope, caractérisé
par un module de déformation longitudinale, est généralement utilisé. La valeur
caractéristique de ce module appelé E k est souvent prise égale à 20 GPa pour la détermination
des efforts de flexion dans les semelles et les radiers.
Béton de propreté
Il est dosé au moins à 150 kg/m³ de ciment. Il évite le contact direct de la semelle de
fondation avec le sol et va éviter la souillure de la semelle par le sol lors du
bétonnage.
Semelle
Elle doit être en béton armé dosé à partir de 350 kg/m³. Cet élément de fondation
sert à repartir par sa surface d’appui les charges au sol.
Armatures
Elles se composent soit de barres, de préférence des aciers à Hautes Adhérence (HA),
soit de treillis soudés. Elles renforcent le béton qui résiste très peu à la traction.
Lié à la fondation, il assure la transmission des charges entre les voiles et la semelle.
Drain et tout-venant
Arase étanche
C’est un mortier composé de ciment hydrofuge. Elle évite les remontées d’eau par
capillarité dans les murs supérieurs.
Isolant vertical
2.2.1. Définition
Une semelle isolée est une partie discontinue des fondations qui n'est pas
(forcément) reliée à l'ensemble des fondations. ... La semelle isolée est donc
une partie ponctuelle d'un élément d’un pilier ou un poteau isolé dont la base
doit reposer au sol sur un socle de fondations.
2-2-2 principe d une semelle isollee
Une semelle isolée est une partie discontinue des fondations qui n’est pas
(forcément) reliée à l’ensemble des fondations. C’est pour cette raison qu’elle
est qualifiée d’isolée, par opposition au radier et à la semelle filante qui sont
continus dans toute la tranchée périmétrique des fondations nécessaires à
l’édification d’une construction. La semelle isolée est donc une partie
ponctuelle d’un élément de la structure comme un pilier ou un poteau isolé
dont la base doit reposer au sol sur un socle de fondations. En raison de cet
usage à recevoir des charges de construction ponctuelles (poteau, pilier…), la
semelle isolée est également appelée « semelle ponctuelle » afin de lever
l’ambiguïté quant à une éventuelle isolation thermique, phonique, etc.
Pour confectionner une semelle isolée, on commence par couler dans le fond
de fouille une « couche de propreté » de 5 à 10 cm d’épaisseur qui sera
réalisée en béton sans ferraillage de consistance moyenne (environ 150 kg de
ciment par m³ de béton). Une fois la couche de propreté durcie, on coule
ensuite la semelle isolée elle-même en béton plus dense, d’épaisseur plus
importante et ferraillée (comme une dalle ou une semelle filante) ou sans
ferraillage horizontal en fonction des contraintes à supporter. Il est à noter que
bon nombre de magasins de matériaux pour construction vendent des
armatures en acier, toutes faites pour la réalisation de semelles isolées.
Bon à savoir : lorsque ce sont des poteaux en béton qui doivent être édifiés sur
la semelle isolée, on s’assure que le ferraillage interne du poteau sera chaîné
avec un ferraillage interne (vertical) issu de la semelle isolée, que celle-ci
dispose ou non d’un ferraillage horizontal
2- 3-1 définitions
Les semelles filantes font partie des fondations dites « superficielles », selon
la définition DTU 13.11 et 13.12. Destinées à recevoir les murs porteurs, en
parpaings ou blocs à bancher, elles se réalisent en béton armé dans une
tranchée continue sur tout le périmètre de la construction.
Elle est adaptée aux terrains suffisamment porteurs, lorsque le sol de résistant est
situé à moins de 3 mètres de profondeur
Elle est peu profonde et est idéale pour reprendre des descentes de charge non
concentrées des constructions légères (fondation pour la construction d’une maison
par exemple).
Réalisée en béton armé conformément au DTU 13.1 (anciennement dtu 13.11), elle
est mise en place dans une tranchée continue sur tout le périmètre de la construction,
elle constituera l’appui des murs porteurs en parpaings ou en blocs à bancher, par
exemple.
Figure 5 : principe d’une fondation filante béton arme
Il est nécessaire que le sol d’assise de la fondation situé au niveau inférieur de
la semelle soit à une profondeur suffisante pour qu’il ne gèle pas.
Cette profondeur hors gel varie suivant les régions et la nature du sol, elle est
de l’ordre de 50 cm sous climat océanique (par exemple en Bretagne) et peut
dépasser 1 m en montagne.
Figure 6 : Profondeur minimale requise pour la mise hors gel des fondations
ETAPE 4 : FERRAILLEZ
Tracez les murs au cordeau traceur à la surface du béton de propreté.
Positionnez les armatures de semelle au fond des fouilles suivant l’axe du mur.
Utilisez des armatures spécifiques pour semelles filantes prêtes à l’emploi, à 3
voire 6 filants.
Pour assurer un enrobage convenable des armatures par le béton, surélevez
l’armature de 4 à 5 cm par rapport au béton de propreté avec des cales
spéciales en plastique.
Les armatures doivent être bien calées et bien ligaturées entre elles à l’aide de
fil de fer afin qu’elles ne bougent pas au moment de couler le béton. Les aciers
doivent se recouvrir largement.
Le coulage du béton de fondation doit être réalisé dès l’achèvement des fouilles
ou dans un délai très court.
Véritable alternative à la bétonnière, votre béton arrive tout prêt à être coulé.
ETAPE 6 : COULAGE, MISE À NIVEAU ET FINITIONS
Coulez le béton directement dans la fouille jusqu’à la hauteur requise.
Compactez le béton à l’aide d’une aiguille vibrante.
Voilà, votre semelle filante est désormais terminée. Laissez sécher le béton 24
à 48 heures avant de poursuivre vos travaux.
Conclusion
Les fondations superficielles sont encore le mode de fondations le plus utilisés dans le
monde, car le plus simple et le plus économique dans la plupart des cas.
Le passage aux Euro codes n’a pas bouleversé la géotechnique, mais il a
« dépoussiéré » nos habitudes. Il a rappelé à l’ensemble des professionnels que la
justification d’un ouvrage, aussi simple soit-il, doit passer par une phase de réflexion
sur sa construction, son usage, ses contraintes afin de vérifier qu’aucun de ces cas ne
mettra en péril l’ouvrage ou ceux qui s’en servent.
Bien entendu, toutes ces vérifications ne nécessitent pas forcément des calculs très
élaborés et le bon sens permet de résoudre bon nombre de problèmes.
De plus, pour les ouvrages et les sites plus complexes, la modélisation numérique
ouvre des voies prometteuses. Les logiciels actuels permettent d’appréhender des
problématiques en trois dimensions avec des modèles toujours plus proches des
comportements réels. Et le développement des systèmes numériques nous réserve
encore bien des évolutions.