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Le plancher poutrelle hourdis

Également appelé « plancher corps creux», c'est un plancher en béton préfabriqué, constitué de trois
éléments : : une structure porteuse, des hourdis et une dalle de compression.

La structure porteuse

Elle est constituée de poutrelles préfabriquées en béton, disposées environ tous les 60 cm. On distingue
les poutrelles en béton armé, en béton précontraint avec aciers filants et les poutrelles avec treillis.

Les hourdis

Ces éléments sont placés entre les poutrelles. Également appelés « entrevous », il s'agit de produits
préfabriqués qui servent de coffrage à la dalle de compression qui les recouvre (coffrage perdu).

Ils peuvent être :

Pleins ou alvéolés (pour alléger les planchers de grande portée).

Plus ou moins épais (hourdis « négatif », zone de contrebalancement).

En béton de gravillons, en bois aggloméré ou en terre cuite pour les planchers intermédiaires. Les
hourdis en polystyrène sont utilisés pour l’isolation thermique d’un plancher sur vide sanitaire ou sur
local non chauffé

La dalle de compression

Il s'agit d'une dalle en béton coulée avec un treillis soudé sur l’ensemble structure porteuse-hourdis.
L'épaisseur de la dalle de compression pour un plancher poutrelle hourdis doit-être d'au moins 4 cm. La
dalle de compression assure la rigidité du plancher et permet le report des charges sur les poutrelles.

"Comment réaliser un plancher hourdis" ci-dessous vous informe sur le fonctionnement de ces
planchers corps creux, leur mise en oeuvre et les différents types d'entrevous existants.

En résumé, le plancher poutrelle hourdis est un ouvrage relativement léger, nécessitant peu de moyens
de levage. C’est la raison pour laquelle il est couramment mis en œuvre en maison individuelle, à tous
les niveaux de la construction et sur des portées jusqu’à 6 à 7 m.
Le plancher en béton alvéolé

Le plancher alvéolé se compose de dalles en béton précontraint préfabriquées. Le poids allégé et


l’épaisseur réduite de ces éléments autorisent de longues portées (jusqu’à 20 m, sans armatures
complémentaires).

Rapide à poser, ce type de plancher demande des moyens de levage puissants : il est réservé aux
constructions industrielles, aux bâtiments commerciaux et aux immeubles de bureaux, aux
établissement hospitaliers et scolaires ou aux parkings.

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Tout savoir sur les différents types de plancher

À force de vivre dessus, on a tendance à l’oublier : un plancher est un élément discret mais essentiel
d’une construction. De quoi est-il fait ? Quels sont les éléments associés à sa construction ? À quelles
catégories de bâtiments correspond chaque type de plancher ? Plancher béton, bois ou mixte,
découvrez tous les types de planchers dans ce ce conseil d’expert.

Sommaire

Le plancher en bref

Le plancher béton, polyvalent et résistant

Le plancher bois, performant et léger

Les planchers mixtes ou collaborants

Principaux documents de référence

Lexique

Le plancher : définition, composition, caractéristiques


Définition d'un plancher

Un plancher est un ouvrage plan séparant les niveaux d’une habitation. Il a pour fonction de supporter
et transmettre les charges aux éléments porteurs d’un bâtiment (murs, poteaux).

Composition d’un plancher

Un plancher comprend habituellement :

Une structure porteuse, constituée de poutres en béton, en métal, en bois ou de dalles en béton.

Un revêtement en carrelage, parquet bois, dallage ou autres revêtements synthétiques (sol stratifié,
PVC, etc.).

Un plafond en sous-face de la structure porteuse, revêtu de plâtre, de bois ou de tout autre élément
préfabriqué (faux plafond).

Selon le type d’habitation (logement individuel, collectif, bâtiment industriel ou tertiaire, ERP) et le
modèle constructif (structure en bois, en béton, en acier), un plancher peut être réalisé en béton armé,
en acier, ou en bois.

Caractéristiques fondamentales

Quelle que soit sa composition, un plancher remplit un rôle structurel et un rôle de protection. Il doit
pouvoir répondre à des exigences techniques particulières :

Il doit être robuste et durable. La structure porteuse d’un plancher doit être capable de supporter sans
fléchir des charges de nature différente : son propre poids, le poids des murs et de cloisons, les charges
d’exploitation et les charges mouvantes. L’estimation de ces charges relève d’un calcul complexe, sous la
compétence d’un bureau d’études.

Il doit être en liaison avec les éléments porteurs verticaux du bâtiment (murs, poteaux).

Il doit être étanche à l’air, au feu et aux effractions.

Il doit être isolant et contribuer à l’amélioration des performances thermique et acoustique du


bâtiment.
Il doit autoriser le passage de gaines techniques et de tuyauteries.

Il doit présenter un aspect esthétique en sous-face lorsqu’il est réalisé entre deux niveaux d’habitation.

À chaque niveau son plancher

Un plancher est présent à tous les niveaux d’une habitation. Toutefois, en fonction de sa destination, sa
composition et sa fonction peuvent varier :

Au rez-de-chaussée : un plancher est « haut de vide sanitaire » quand il recouvre un vide sanitaire ou «
haut de sous-sol » quand il est construit au-dessus d’une cave. Dans les deux cas, il doit protéger
suffisamment contre l’humidité et les déperditions thermiques.

Entre deux niveaux habitables : un plancher intermédiaire créant une séparation dans le volume protégé
d’une habitation, il joue un rôle particulier en matière d’isolation thermique et phonique.

Au niveau des combles, la mise en œuvre d’un plancher peut différer s’il s’agit de combles
aménageables ou de combles perdus.

En toit-terrasse. La surface d’un toit-terrasse peut être accessible (ou non) aux piétons. Dans tous les
cas, elle doit répondre à des contraintes spécifiques d’étanchéité.

À noter : un dallage sur terre-plein peut également être considéré comme un plancher.

Le plancher béton, polyvalent et résistant

Il s’agit du type de plancher le plus courant en construction individuelle ou collective. C’est également
celui qui comporte le plus de variantes.

Le plancher en béton armé

Ce mode de construction est basé sur la réalisation d’une dalle en béton, coulée sur place à l’aide de
coffrages. Le plancher en béton armé est très employé pour les raisons suivantes :

Il permet une grande variété d’applications.

Il est économique.
Sa composition homogène garantit une excellente liaison entre les différents éléments : armatures de la
dalle et armatures de chaînage, poutres, murs.

La dalle pleine, qu'est-ce que c'est ?

Le plancher en dalle pleine est constitué d’une épaisseur de béton armé de 15 à 20 cm en moyenne,
coulée sur un coffrage plat. Très utilisé dans l’habitat collectif, il comporte des armatures d’acier variant
en nombre et en diamètre selon la portée et les charges à supporter.

Le plancher en dalle pleine demande une mise en œuvre assez longue et un important matériel de
coffrage. Ses atouts sont nombreux :

Il permet de réaliser des plans de toutes tailles et de toutes formes.

Sa mise en œuvre ne demande pas un matériel de levage trop important.

Il présente une résistance au feu élevée.

Il atténue avec efficacité les bruits aériens.

les types de planchers : le plancher béton avec dalle pleine

La prédalle, une autre technique de mise en oeuvre

Cette technique repose sur l’installation d’une dalle préfabriquée de 5 à 10 cm d’épaisseur. Réalisée en
béton armé ou en béton précontraint, la prédalle constitue la partie inférieure du plancher. Elle joue le
rôle d’un coffrage sur lequel est coulé une épaisseur de béton (avec des armatures éventuelles, si la
prédalle est en béton précontraint).

Le plancher en béton sur prédalle implique de mobiliser un matériel de levage important (palonnier,
grue). Adapté aux ouvrages de portée moyenne (jusqu’à 10 m environ), il est avantageux pour :

La rapidité de sa mise en œuvre,

L’absence de coffrages en hauteur,

La variété des applications.

C’est un mode de construction répandu dans les bâtiments collectifs.


les types de planchers : la prédalle

Le plancher poutrelle hourdis

Également appelé « plancher corps creux», c'est un plancher en béton préfabriqué, constitué de trois
éléments : : une structure porteuse, des hourdis et une dalle de compression.

La structure porteuse

Elle est constituée de poutrelles préfabriquées en béton, disposées environ tous les 60 cm. On distingue
les poutrelles en béton armé, en béton précontraint avec aciers filants et les poutrelles avec treillis.

Les hourdis

Ces éléments sont placés entre les poutrelles. Également appelés « entrevous », il s'agit de produits
préfabriqués qui servent de coffrage à la dalle de compression qui les recouvre (coffrage perdu).

Ils peuvent être :

Pleins ou alvéolés (pour alléger les planchers de grande portée).

Plus ou moins épais (hourdis « négatif », zone de contrebalancement).

En béton de gravillons, en bois aggloméré ou en terre cuite pour les planchers intermédiaires. Les
hourdis en polystyrène sont utilisés pour l’isolation thermique d’un plancher sur vide sanitaire ou sur
local non chauffé.

Bon à savoir : selon la forme et le matériau utilisés, les hourdis ont un rôle porteur ou non. Ils
permettent aussi de renforcer les performances d’un plancher.

les types de planchers : le plancher béton poutrelle hourdis

La dalle de compression
Il s'agit d'une dalle en béton coulée avec un treillis soudé sur l’ensemble structure porteuse-hourdis.
L'épaisseur de la dalle de compression pour un plancher poutrelle hourdis doit-être d'au moins 4 cm. La
dalle de compression assure la rigidité du plancher et permet le report des charges sur les poutrelles.

Notre vidéo sur "Comment réaliser un plancher hourdis" ci-dessous vous informe sur le fonctionnement
de ces planchers corps creux, leur mise en oeuvre et les différents types d'entrevous existants.

En résumé, le plancher poutrelle hourdis est un ouvrage relativement léger, nécessitant peu de moyens
de levage. C’est la raison pour laquelle il est couramment mis en œuvre en maison individuelle, à tous
les niveaux de la construction et sur des portées jusqu’à 6 à 7 m.

plancher poutrelle hourdis

Le plancher en béton alvéolé

Le plancher alvéolé se compose de dalles en béton précontraint préfabriquées. Le poids allégé et


l’épaisseur réduite de ces éléments autorisent de longues portées (jusqu’à 20 m, sans armatures
complémentaires).

Rapide à poser, ce type de plancher demande des moyens de levage puissants : il est réservé aux
constructions industrielles, aux bâtiments commerciaux et aux immeubles de bureaux, aux
établissement hospitaliers et scolaires ou aux parkings.

les types de planchers : le plancher béton alvéolé

Chape et dalle… ne pas confondre

Le vocabulaire de la construction fait parfois l’objet de confusions : c’est le cas entre « plancher » et «
parquet », mais aussi entre « dalle » et « chape ». Ces deux derniers éléments sont pourtant de nature
et d’application très différentes. Explications :
La dalle est réalisée en béton (armé ou précontraint). C’est un élément structurel de gros œuvre assez
épais, faisant partie intégrante du plancher qu’elle recouvre ou enrobe. Elle apporte rigidité et stabilité à
l’ensemble.

La chape est généralement réalisée en mortier et fait office de couche « superficielle » de quelques
centimètres. C’est un support plan et régulier, conçu pour accueillir un revêtement de sol après la mise
en œuvre d’un plancher sur dalle ou préfabriqué. De composition traditionnelle ou liquide (chape auto-
nivelante), la chape permet également de recouvrir un chauffage au sol.

Il existe différents types de chapes :

La chape incorporée, appliquée sur une dalle fraîche,

La chape rapportée, mise en œuvre sur un béton déjà pris,

La chape flottante, coulée sur une épaisseur isolante et donc indépendante du plancher.

Le plancher bois, performant et léger

Réalisé dans un matériau aux propriétés très différentes, le plancher en bois est de structure similaire au
plancher en béton. Il comporte :

Une ossature porteuse en solives ou poutrelles bois reposant sur le bâti.

Une plateforme en panneaux de bois ou dérivés du bois pouvant recevoir un revêtement ou rester telle
quelle dans le cas d’un platelage en lames de bois massif.

Un plafond en sous-face, recouvrant d’éventuels vides de construction qui pourront bénéficier d’une
isolation spécifique.

Le solivage d’un plancher en bois est traditionnellement réalisé en bois massif sur des portées limitées
(5 m en moyenne). Pour des portées plus étendues, il peut être réalisé en bois lamellé-collé, en lamibois
ou en poutre composites en I.

On distingue deux catégories de planchers en bois :


Le plancher bois à solivage apparent. La structure porteuse du plancher reste visible et offre un aspect
plus rustique. C’est un choix esthétique, limité par la difficulté d’ajouter une isolation acoustique en
sous-face.

Le plancher bois à solivage non apparent. Dans ce cas, la structure porteuse est doublée d’un faux
plafond. Un choix pratique permettant d’accueillir un système d’isolation et de dissimuler les gaines
techniques.

Léger, rapide à mettre en œuvre et immédiatement circulable, le plancher bois permet de combiner
esthétique et performances. Il convient aussi bien en plancher bas (haut de sous-sol ou sur vide
sanitaire), en plancher intermédiaire et même en toit-terrasse. Pour toutes ces raisons, il est surtout
adapté aux logements individuels (maisons à ossature bois et chalets notamment).

Pour en savoir plus sur la mise en œuvre d’un plancher bois, consulter notre dossier « Plancher bois : les
clés d’une pose réussie ».

Les planchers mixtes et collaborants

Les planchers mixtes ou collaborants équipent en général les bâtiments industriels, commerciaux, ou
recevant du public. Leur usage s’étend aussi à l’habitat. Qu’ils soient réalisés en bois-béton, en acier-
béton ou en bois-acier, ils ont en commun :

Une structure légère, permettant de réduire la charge du bâtiment et l’épaisseur des cloisons de
séparation.

Une résistance optimisée. L’association des matériaux permet de tirer parti de la résistance à la
compression du béton et des performances du bois ou de l’acier en matière de résistance à la traction et
à la flexion.

La possibilité de réaliser de grandes portées, sans appuis intermédiaires.

Le plancher collaborant bois-béton

Le plancher mixte bois-béton combine une structure porteuse en bois massif ou lamellé-collé et une fine
dalle de béton avec treillis soudé, « collaborant » par l’intermédiaire de connecteurs métalliques. Ce
mode de construction trouve un nombre croissant d’applications dans l’habitat individuel et collectif.
Bon à savoir : le plancher bois-béton est parfaitement adapté à la rénovation. Il permet de :

Conserver le solivage apparent en sous-face,

Renforcer la structure existante grâce au coulage d’une dalle,

Dissimuler les gaines techniques dans l’épaisseur de la dalle.

Le plancher collaborant acier-béton

Comme le plancher bois-béton, le plancher collaborant acier-béton doit sa performance à l’association


de deux matériaux : une structure en tôle nervurée (bac acier) et une dalle de béton reliées par des
connecteurs (plots). Le plancher acier-béton utilise la structure porteuse comme coffrage pour le
coulage d’une dalle renforcée par un treillis soudé.

Le plancher acier-béton est courant dans les constructions métalliques (bâtiments industriels,
commerciaux ou à l’usage du public). Complété par une isolation et un revêtement en sous-face, il est
aussi adapté à l’habitat, en neuf et en rénovation.

Le plancher mixte acier-bois

Le plancher acier-bois appartient à la catégorie des planchers « secs ». Comme le plancher acier-béton, il
utilise une tôle d’acier nervurée comme structure porteuse d’un revêtement en panneaux de bois.
L’ensemble est solidarisé par vissage.

Ce principe de construction convient pour la mise en œuvre d’un plancher rapide, facile à manipuler et
économique. Il est particulièrement adapté aux travaux de rénovation.

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