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Construction
bâtiment
2022-2023 SI FODIL Djamel
CHAPITRE 02 LES FONDATIONS
1. Définition générale
2. Critères de choix des fondations
3. Les fondations superficielles
4. Les fondations semi-profondes
5. Les fondations profondes
6. Le recépage des pieux
7. Pathologie des pieux
8. Conclusion
Objectifs de chapitre
Les objectifs sont:
de présenter les différentes technologies de fondations,
Connaitre le vocabulaire de base, les principes de
construction et technique relatifs aux fondations.
Connaitre les principales familles de désordre affectant ce
domaine de bâtiment.
d'insister sur l’importance des fondations dans la qualité
d’une construction et sur l’importance des reconnaissances
de sol.
1. Définition générale
• Définition
Les fondations sont l'interface entre
le sol support et la construction.
Tout mur porteur participant à la
structure d'un bâtiment est supporté
par le sol par l'intermédiaire des fondations.
On distingue :
Les fondations superficielles: de 0,80m (hors gel) minimum jusqu'à 1,50m -
2 m,
Les fondations semi-profondes: de 2 m à 12 m maximum ( limite des
profondeurs des engins pour creuser ),
Les fondations profondes : jusqu'à 30 m environ,
Les cas spécifiques : la paroi moulée et la paroi berlinoise.
2. Critères de choix des fondations
Attention ! La position des armatures dans les semelles a pour rôle de répartir les charges sur
toute la largeur de la semelle: la pression du sol s’exerce sur toute la largeur de la semelle.
Le niveau d'assise des fondations superficielles doit se trouver au minimum à la profondeur hors-
gel de la zone dans lequel est située la construction (0,60 m au minimum pour les zones les
plus tempérées). En effet, lorsqu'un sol gèle, s'il est imprégné d'eau, celle ci va provoquer un
gonflement du sol et entraîner des désordres si l'assise des fondations est dans ce sol gelé.
3.2. les différents types de fondation superficielles
il s'agit d'une pente maximale : toutefois, il est prudent dans ce cas de figure
que le bureau d'études s’entoure des compétences d'un géotechnicien.
3.5. Le drainage des fondations
3.5. le drainage périphérique
Objectif : évacuer l’eau de ruissellement infiltrée en périphérie des murs
d’infrastructure:
• parce que l'eau est ramenée naturellement au pied du bâtiment par la pente.
• parce que le remblai périphérique est plus perméable que le sol naturel
environnant et donc «attire» l'eau.
Il s'agit bien sûr d’un drainage extérieur à l'emprise du bâtiment.
L’eau se trouvant dans le sol en périphérie des fondations et des sous- sol
enterrés doit absolument être évacuée rapidement.
Elle peut provoquer des désordres de diverses natures :
• Infiltration d’eau en sous-sol au travers des murs périphériques d'infrastructure,
• modifications des caractéristiques du sol à la base des fondations, et pas toujours
de façon homogène : tassements différentiels...
• sur les terrains en pente, risque d’affouillement du sol à la base des fondations
(sols sableux) par la circulation de l’eau...
Ils sont nécessaires sur les sols argileux, les sols limoneux et les terrains en
pente quelque soit la nature du sol.
3.6. le drainage périphérique
Le drainage comprend généralement les
élément suivants :
● Une tranchée drainante réalisée dans le sol
et remplie de matériaux perméables (cailloux
et graviers).
● Un drain : tuyau en béton ou en PVC, posé
avec une légère pente et comportant des
fentes et des perforations en partie supérieure
par lesquelles pénètrent les eaux en
provenance de la tranchée filtrante.
● Un géotextile appelé aussi feutre filtrant :
matériau synthétique imputrescible non-tissé,
enveloppant complètement le remplissage en
cailloux et le drain ou recouvrant uniquement
ce dernier. Son rôle est de laisser passer l’eau
infiltrée dans le sol tout en arrêtant les fines
particules de terre susceptibles de colmater les
perforations du drain.
● Un revêtement étanche appliqué sur la face
extérieur du mur enterré et constitué d’un
enduit au mortier de ciment et de plusieurs
couches de produit bitumeux.
● Une évacuation vers l’égout.
3.8. les tassements différentiels
Les tassements différentiels sont la source la plus importante de pathologie
Les puits,
Les colonnes ballastées,
La vibroflottation.
4.1. Les fondations semi-profondes
LES PUITS : Leur technique de confection est la suivante :
• creusement à la benne preneuse d’un trou de section adaptée, mais de taille moyenne (1m. à
1,80m de diamètre), jusqu'a 8 m de profondeur environ (limite de creusement classique des
engins classiques),
• remplissage par un matériau sain (gravier, roche concassée ou béton).
Lorsque le sol traversé est « boulant » (n'est pas stable), il faut
tenir les parois du trou. C’est le cas représenté ci- contre, avec
les cerces en béton qui descendent au fur et à mesure du
creusement.
On rajoute des cerces au fur et à mesure par le dessus.
La vibroflottation.
Il s’agit d'une amélioration du sol en place pour réaliser des « colonnes
ballastées » sans apport de matériaux.
sur la périphérie.
Lorsque les pieux ne peuvent atteindre le bon
sol, ils ne travaillent que par le frottement
1ère étape : dégagement des têtes de pieux par terrassement et éventuel pompage d’eau.
2ème étape :mise à niveau des pieux. Il faut démolir le béton se trouvant au-dessus de cette
cote de niveau en dégageant les armatures qui sont conservées pour être Maisonnées avec
les armatures des longrines.
Cette démolition se fait soit au marteau piqueur, soit à la pince à béton hydraulique pour les
chantiers importants (pour des raisons de coûts). En zone urbanisée, on préférera la pince à
béton hydraulique qui ne produit pas les nuisances acoustiques des marteaux piqueurs.
3ème étape : le coulage d'un massif en tète de pieu avec mise en place d’un coffrage.
7. Pathologie des pieux
Les pathologies se rencontrent dans les cas suivants:
• La mauvaise prise en compte du frottement négatif
(qui tend à enfoncer le pieu) qui peut entraîner renfoncement
une poussée latérale sur les pieux et une rupture par flexion,
• Un groupe de pieux trop rapprochés occasionnant