Vous êtes sur la page 1sur 24

Exposé :

Pathologies
Des
Routes: Préparé par:
Déformations
Boukthir Jamel
Ben Salem Wajdi

Chahalane Lea

Ben Amor Ghazi


Sommaire
I- Introduction
II- Développement
1. Types de déformations et leurs causes
probables
2. Traitement des déformations
III- Bonnes pratiques et conseils de prévention
IV- Conclusion
I- INTRODUCTION

Ce sont des dépressions ou ondulations


de la route qui prennent généralement
naissance dans le corps de chaussée ou
dans le sol support et qui se manifestent
sur la couche de roulement. On les
différencie suivant leur forme et leur
localisation. Dans ce type de
dégradations, on distingue : les
affaissements, les ornières et les
bourrelets.
II- DÉVELOPPEMENT
1. Types des déformations et leurs causes probables

Les déformations

Affaissements Orniérages Bourrelets


 Les affaissements
Ce sont des dépressions très prononcées et souvent assez étendues,
localisées soit en rive (Affaissements de rives) ou en pleine largeur
de la chaussée (Affaissements hors rives). Ces derniers prennent le
nom de flaches lorsqu'ils présentent une forme circulaire.
• Affaissement de rive :

DÉFINITION : Tassement de la chaussée en rive formant


parfois une cuvette accompagnée sur le bord de la chaussée d'un
bourrelet de matériaux.
CAUSES : Fatigue de la chaussée due à une épaisseur
insuffisante ou une qualité inadéquate des matériaux ou un calage en
rive insuffisant. Dégradation souvent aggravée par la présence d'eau de
rive qui reste piégée dans la cuvette.

EVOLUTION : Apparition de faïençage et de bourrelet au


droit de l'affaissement.
• Affaissement hors rive et flache :

DÉFINITION : Enfoncement ponctuel et prononcé,


localisé sur la chaussée. Ce type d’affaissement prend le
nom de « flache » lorsqu’il présente une forme circulaire.
CAUSES : Pour les chaussées souples : fatigue due à un défaut
de portance localisé du sol (poche d'argile humide). Pour les
chaussées traitées aux liants hydrauliques (ciment, laitier, etc.) :
mauvaise qualité localisée des matériaux de l'assise.

EVOLUTION : Faïençage puis départ des matériaux


formant nid de poule.
 Les orniérages
DÉFINITION : Tassement en pleine chaussée sous le
passage des roues des véhicules.
CAUSES : Fatigue de la chaussée par tassement des couches
inférieures due à un défaut de portance du sol. (orniérage grand rayon)
ou mauvaise stabilité d'un enrobé mou dans les fortes pentes ou rampes
ou dans les zones de freinage (orniérage petit rayon).

EVOLUTION : Faïençage dans les ornières et bourrelets,


(orniérage grand rayon). Augmentation de la profondeur, (orniérage petit
rayon).
 Les bourrelets
DÉFINITION : Ce sont des déplacements horizontaux du
revêtement de la chaussée, créant un renflement allongé dans la

direction du trafic. ils sont généralement accompagnés d'ornières.


CAUSES : Fatigue de la chaussée due au passage de véhicules
trop lourds pour la structure de la chaussée, tassement des couches
inférieures ou encore manque de liaison entre le revêtement bitumineux
et la couche sous-jacente.

EVOLUTION : Elle est en rapport avec celle de l'orniérage.


Ils sont fréquemment accompagnés d'extrusion de matériaux mous sous
l'effet de la déformation et d'une destruction progressive de la chaussée.
Il peut aussi en résulter une fissuration et ou arrachement de la couche de
surface. Un défaut d'uni est aussi souvent constaté.
2. Traitement des déformations :

• Les affaissements
Les principales solutions préconisées sont le déflachage (pour les
affaissements de moins de 5 cm) et la réfection localisée du corps de
chaussée (pour les affaissements de fortes hauteurs).

Le déflachage s'effectue avec un enrobé à froid prêt à l'emploi et


stocké au dépôt. Le traitement consiste en une délimitation et un
balayage de la zone à traiter, puis un approvisionnement de l'enrobé
à froid. On applique alors une couche d'accrochage en bitume
fluidifié à chaud ou une émulsion de bitume. On procède ensuite au
bouchage de la flache par épandage de l'enrobé puis au compactage
de ce dernier. L'opération se termine par une imperméabilisation de
la surface traitée afin d'éviter toute pénétration d'eau.
La réfection localisée du corps de chaussée par contre, est une
technique qui permet de réparer les fissures maillées, les
affaissements, les épaufrements, les nids de poules et les bourrelets.
Le traitement comprend quatre phases:
- On délimite d'abord la zone à réparer avant de procéder à son
excavation
- On approfondit le trou jusqu'à atteindre un matériau sec et
solide.
- Le rebouchage se fera à l'aide d'un matériau de même qualité
que la couche de base à réparer ou d'un enrobé à froid compacté
en une ou plusieurs couches.
- On procède enfin à une imperméabilisation de la zone réparée.
• TECHNIQUES D'ENTRETIEN COURANT
GENERALEMENT UTILISEES
• Les orniérages
Les principales techniques d'entretien sont le reprofilage dans les
ornières avec des matériaux bitumineux (orniérage inférieur à 5 cm)
et le rechargement (orniérage supérieur à 5 cm).

- Le reprofilage consiste à redonner à la chaussée un profil en


travers correct (pour évacuer l'eau) et un profil en long régulier
(pour sécuriser et améliorer le confort des usagers), généralement
par apport de matériaux. Il nécessite tout d'abord un repérage,
puis un accrochage (l'émulsion, si le béton bitumineux est chaud,
est préférable à toute autre technique). Ensuite viennent les
étapes de répandage et de compactage puis une étape de
vérification de la pente (2 à 5 % maxi) et enfin un drainage.
- Le rechargement quant à lui, consiste à ajouter à une chaussée
existante une nouvelle couche d'enrobé bitumineux
(rechargement simple) ou plusieurs couches d'enrobé bitumineux
(rechargement lourd).
• TECHNIQUES D'ENTRETIEN COURANT
GENERALEMENT UTILISEES :
• Les bourrelets
Comme pour les flaches, les solutions préconisées sont le
déflachage (pour les bourrelets de faibles hauteurs) et la réfection
localisée (pour les bourrelets de
fortes hauteurs).
III- Bonnes pratiques et conseils de
prévention :
Comment réduire les risques ?
Que l’on soit en construction neuve ou en réhabilitation de chaussées, il est
impératif de faire un état des lieux de l’existant.
Cet existant peut être :
- Le support d’une chaussée neuve. Il est alors évalué selon les critères du
catalogue des structures (SETRA – LCPC) « Détermination de la classe
de plateforme » ;
- Une chaussée ancienne : il est alors évalué selon les critères
du Catalogue des dégradations de surface des chaussées (LCPC).
Définir la technique et les matériaux adaptés:

Pour redonner à la chaussée ses qualités d’origine :


soit le support est sain, les dégradations sont superficielles et ne concernent
pas la structure. Les travaux consisteront alors à redonner un état de surface
satisfaisant pour l’adhérence des véhicules et restaurer l’étanchéité de la
surface ;
soit le support ne l’est pas, et il doit être conforté avant le rétablissement de
l’état de surface.

Soigner le support:

Pour qu’une structure de chaussée fonctionne correctement, les couches


doivent être collées entre elles. La première doit être posée sur un support
sain, nivelé et propre.

Respecter les conditions de mise en œuvre:

Le respect des conditions de mise en œuvre des matériaux est primordial


pour la durabilité des ouvrages.
Par exemple une bonne condition de températures minimales des enrobés
pour assurer un compactage efficace; les conditions météorologiques (pluie,
vent).

Faire de l’entretien préventif:

Le diagramme ci-dessous montre clairement que, plus le temps passe entre


deux entretiens, plus l’effort financier doit être important pour ramener l’état
de service d’une chaussée à son état initial.
III- CONCLUSION

Les déformations de la chaussée sont des phénomènes


inévitables et de multiples formes qui nécessitent une
attention particulière pour retarder leur apparition et
empêcher leur évolution dans le but d’assurer un
confort aux usagers de la route et éviter les accidents
routiers.
MERCI DE VOTRE
ATTENTION

Vous aimerez peut-être aussi