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1.Introduction général
Une fondation se définit comme la partie d’un bâtiment ou d’un ouvrage de travaux publics qui
assure la transmission dans le sol des charges (points propre, forces climatiques, sismiques et
charges d’exploitation) de celui-ci.
De ce fait bien que ne faisant pas partie des fondations proprement dites les techniques suivantes
y sont souvent associées.
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8.2.3. QUELQUES TECHNIQUES DE CONSTRUCTION ASSOCIEES AUX
FONDATIONS PROFONDES
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encastrée dans la partie supérieure du sol de fondation afin de faire participer
le remblai à soutenir dans sa stabilité.
Un voile en béton armé est encastré dans la semelle de fondation en béton armé
Le mur de soutènement est soumis à diverses forces dont la poussée des terres ou de de
l'eau, son poids propre et les sous pressions éventuelles. Sa stabilité doit être assurée
notamment, vis-à-vis des risques de renversement, de translation sur sa base et de
poinçonnement du sol de fondation.
Les murs de soutènement sont classés soit d'après les matériaux constitutifs, soit d'après
leur forme, soit encore d'après leur mode de fonctionnement. On cite à titre d'exemple
les types suivants :
Le mur en maçonnerie de pierres, de millions où de briques et le mur en béton
de ciment non armé ; Ce type de mur est appelé mur poids parce que la stabilité
est assurée par son poids propre.
Le mur en béton armé ; Ce type de mur est constitué des voiles et de raidisseurs
en béton armé. Il a l'avantage de la légèreté
Le mur trapézoïdal à paroi amont vertical ou incliné
Le mur en dedans
Le mur en voûte ou le mur voute
Le mur nervuré
NB : Le mur de soutènement n'est pas à confondre avec le revêtement superficiel de
protection contre l'érosion par les eaux de ruissellement qui est appelé perré.
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B. les culées de pont
La définition de la forme et du nombre des appuis d’un ouvrage est fondamentale pour
un projet.
Le choix se fait progressivement et il résulte d’une vaste synthèse englobant la nature
et le mode de construction du tablier, les contraintes naturelles du site et les contraintes
fonctionnelles du projet.
Les appuis d’un pont sont les piles et les culées.
Assurant la liaison entre les ponts et les terrains naturels, les culées sont particulièrement
sensibles à une mauvaise conception. En cas de comportement défectueux, les remèdes
sont
rares et couteux. Pour cela, on s’oriente vers un dimensionnement raisonnablement
surabondant et des formes aussi simples que possibles.
La fonction de la culée :
Une culée bien conçue doit satisfaire à toutes les exigences de la fonction mécanique et
technique.
Les caractéristiques de la fonction mécanique sont :
- Une bonne transmission des efforts au sol de fondations en respectant une répartition
équilibrée des efforts dans les diverses parties de la culée.
- La limitation des déplacements horizontaux en tête de façon à ne pas entraver le
fonctionnement des appareils d’appuis.
- La limitation des déplacements verticaux (le tassement) surtout pour les tabliers en
béton
précontraint dont des tassements de l’ordre de 2 à 3 cm deviennent rapidement
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inadmissibles.
La fonction technique d’une culée se caractérise par :
- Accès à l’intérieur de l’ouvrage,
On peut lui associer une chambre lorsque des conduites ou des canalisations passent à
l’intérieur du tablier.
2) Les divers types de la culée :
Le type de culée à adopter dépend du mode de fondation et de la qualité des terrains sur
lesquels les remblais d’accès à l’ouvrage sont placés.
a) Culée enterrée :
La culée est constituée uniquement par un mur garde grève, un chevêtre et des poteaux
remblayés qui remplacent le mur de front.
L’utilisation de ces culées nécessite un allongement du tablier souvent compensé par
L’économie réalisée sur les appuis du fait d’une réduction considérable de la poussée des
terres.
b) Culée à mur front ou culée remblayée :
C’est le type de culée courante qui s’appuie sur le terrain par l’intermédiaire d’une semelle en
béton armé.
Les murs en retour sont fondés sur le terrain ou accrochés en encorbellement sur le mur de
front et ils participent à l’équilibre d’ensemble en stabilisant le mur de front.
Une culée remblayée assure à la fois une fonction porteuse et une fonction de soutènement
de remblai.
Pour que l’effort transmis à la fondation ne soit pas déséquilibré, on peut jouer sur la
dimension des murs en retour et celle de partie arrière de la semelle. Pour cela, il convient
d’avoir présent à l’esprit la cinématique de construction d’une culée.
Une culée remblayée ne peut se concevoir que pour une hauteur limitée à une dizaine de
mètres. Au-delà les quantités à mettre en œuvre deviennent trop importantes. Il sera plus
économique d’allonger le tablier et de passer à des culées enterrées qui s’adaptent à des
hauteurs de remblais quelconques.
c) Les culées creuses :
C’est une culée comportant un mur de front, des murs en retour et un platelage supérieur,
formant une boite renversée dans laquelle le remblai est taluté de façon à ne pas pousser sur
le mur de front.
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Généralement, une culée creuse est une culée ayant un aspect extérieur fermé dont étaient
dissociées les fonctions porteuses et de soutènement.
Il est indispensable de prévoir une ouverture pour vérifier le talus intérieur. Cette ouverture
peut être placée soit dans la dalle de couverture, soit dans le mur de front, soit dans les murs
en retour.
Parfois, des contreforts viennent épauler le mur de front. Ils sont disposés le plus souvent à
côtés des terres
d) Les culées en terre armée :
En ce qui concerne les culées de ponts, on rencontre essentiellement deux types de
conception. Le premier type correspond au cas où le tablier repose directement sur le remblai
d’accès en terre armée par l’intermédiaire d’une tête de culée.
Cette dernière réduite à sa simple expression est directement posée dur le remblai en terre
armée, et traitée en surface pour améliorer la transmission des charges.
Le deuxième type correspond au cas d’ouvrage dont le tablier repose sur une pile culée
indépendante du massif en terre armée, géométriquement reliée au remblai situé à l’arrière.
Ainsi la fondation porteuse assurée par la pile culée est dissociée de la fonction soutènement
directement assurée par le remblai en terre armée.
Stabilité des culées :
On vérifie la stabilité d’ensemble de la culée en supposant qu’elle constitue un solide
indéformable. On tient compte de différentes étapes de la construction de la culée et des
différents cas de charges en service, et dans le cas d’une culée sur berge des différents niveaux
d’eau.
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8.2.3.2. Piles de pont et viaduc
8.2.3.2.1. Piles de pont
Définition La pile d'un pont est un appui intermédiaire supportant le tablier de
l’ouvrage. Il s’agit d’un appui massif et permanent, par opposition aux palées qui
sont des appuis plus légers et temporaires.
Classification
Figure 4: Pile en maçonnerie traditionnelle
• Piles en maçonnerie
On distingue dans les piles de ponts en maçonnerie une partie résistante et une partie
remplissage :
• La périphérie des fûts sur une certaine épaisseur constitue la partie résistante, réalisée
en moellons d'appareil dans les angles et en moellons équarris ou même en moellons
bruts.
• Le remplissage, au cœur de l'appui, est constitué de moellons bruts ou de tout venant liés
ou non par du mortier, n'offrant pas de caractéristiques particulières de résistance
mécanique et pouvant même parfois être de qualité très médiocre et très hétérogène.
• Piles métalliques
Plus souvent l’acier qui est utilisé.
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• Piles en béton
La plupart des piles des ponts modernes sont en béton armé, ou en béton précontraint pour les
plus grands ouvrages. Deux types de formes sont principalement rencontrées : les colonnes ou
les voiles.
Les colonnes, étant des parements vus, font souvent l’objet d’une recherche architecturale.
Celle-ci peut se traduire par une section différente du disque classique ou par des parements
spécifiques. On parle alors de béton architecturé.
8.2.3.2.2. Viaduc
• Définition
Un viaduc est un ouvrage d'art, routier ou ferroviaire, passant au-dessus d'une rivière, un bras
de mer ou tout autre obstacle et qui présente une hauteur ou une longueur, parfois les deux, plus
grande que celle qu'exigerait la seule traversée de la rivière ou de la voie à franchir. Il est
couramment utilisé en Chine pour des voies surélevées à un ou plusieurs niveaux dans les villes,
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permettant de désengorger le trafic, ou dans les campagnes, permettant de préserver forêts ou
champs et vallées.
Ainsi, les viaducs prennent presque toujours la forme d'un pont, généralement constitué de
plusieurs travées, servant souvent à franchir des vallées. En revanche, tous les ponts ne sont pas
des viaducs, par exemple lorsqu'ils servent de support à une conduite d'eau ou de gaz.
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b) Épi : c’est un ouvrage relativement court qui avance dans la mer depuis la plage ou depuis une
autre digue, dont la fonction principale est d’interrompre le transit littoral de sédiments. En plus
des épis classiques, on trouve aussi les épis en Y en L ou en T.
c) Les jetées : est aussi un ouvrage qui permet de passer de la terre ferme aux eaux
profondes. Elle peut être faite d’une passerelle qui autorise l’accotage des bateaux.
B. Batardeau
1) Definition
Un batardeau est une enceinte fermée exécutée sur site aquatique (afin de réaliser des piles de
pont enjambant une rivière par exemple).
Les batardeaux sont des structures temporaires créées dans un plan d’eau pour permettre aux
équipes de construction d’assécher complètement une zone, leur permettant d’effectuer des
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constructions sous-marines telles que la pose de fondations, le coulage de béton, le soudage et
la construction de plates-formes pétrolières. Les batardeaux peuvent être entièrement
personnalisés pour un projet donné et peuvent être construits dans de nombreux types et
configurations différents pour répondre aux besoins du projet. Souvent, la zone doit être
draguée avec des pompes de dragage submersibles pour enlever le sol et les limons fins afin de
niveler le sol avant que la construction du batardeau puisse commencer. Des projets comme
celui-ci sont parmi les plus exigeants de l’industrie de la construction.
2) Types de batardeaux
a) Batardeau contreventé
Les batardeaux contreventés sont formés à partir d’une seule feuille de pilotis. Cette feuille est
ensuite enfoncée dans le sol par sections autour du site d’excavation prévu, créant une boîte.
Cette boîte est ensuite renforcée avec des entretoises et/ou des poutres à l’intérieur pour
empêcher l’eau de pénétrer à l’intérieur. Une fois la boîte renforcée, les équipes de construction
commenceront à assécher la zone à l’intérieur de la boîte, permettant la construction sur le fond
marin. Les batardeaux contreventés sont principalement utilisés dans les environnements d’eau
peu profonde pour des projets tels que la construction de jetées.
b) Batardeau en palplanches à simple/double paroi
La palplanche est une technique de rétention de terre et de support d’excavation qui retient le
sol, en utilisant des sections de tôle d’acier avec des bords imbriqués. Ils peuvent être à simple
ou double paroi selon les exigences du projet. Ces palplanches sont alors souvent solidement
contreventées pour supporter le poids de l’eau que la palplanche retiendra, permettant ainsi à
l’assèchement et à la construction de commencer.
c) Batardeau du remblai en terre
Il s’agit du type le plus simple de méthodes de construction de batardeaux, bien adapté à des
profondeurs d’eau allant jusqu’à 3 m. Des remblais de terre sont construits autour de la zone à
assécher. Les batardeaux en terre sont construits avec des sols locaux, de préférence du sable
fin. Ceux-ci ont généralement un noyau d’argile ou un palplanche conduit verticalement au
milieu.
d) Batardeau en enrochement
Des batardeaux en enrochement constitués d’enrochement sont parfois utilisés pour clôturer le
site à assécher. L’enrochement peut être décrit comme un remblai de sable et de roches
compactés et à drainage libre. Les batardeaux en enrochement sont perméables et sont
généralement munis d’une membrane de sol imperméable pour réduire le taux d’infiltration qui
doit être pompé pour garder la zone sèche.
e) Batardeau cellulaire
Les batardeaux cellulaires sont généralement construits en enfonçant des palplanches de formes
particulières pour former une série de cellules. Ces cellules sont conçues pour être
interconnectées pour former une paroi étanche suffisamment rigide pour retenir l’eau. Ces
cellules sont ensuite remplies de terre pour aider à fournir une force de stabilisation
supplémentaire contre la pression latérale de l’eau. Les batardeaux cellulaires sont souvent
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construits de type circulaire ou de type diaphragme, selon les spécifications et l’emplacement
du projet.
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CONCLUSION
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Bibliographique références
[1] https://www.techno-science.net/glossaire-definition/Pile-pont.html
[2] https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Viaduc
[3] https://fr.m.wikipedia.org/wiki/tunnels
[4] https://conseils.hellopro.fr
[5] https://www.mementodumaire.net
[6] https://www.memoireonline.com
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