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Table des matières

1.Introduction général ............................................................................................................................ 2


8.2.3. QUELQUES TECHNIQUES DE CONSTRUCTION ASSOCIEES AUX FONDATIONS
PROFONDES.......................................................................................................................................... 3
8.2.3.1.LES MURS DE SOUTENEMENT ET LESCULEES DE PONT .............................................. 3
A. les murs de soutènement ................................................................................................................. 3
B. les culées de pont ............................................................................................................................ 5
La fonction de la culée : .................................................................................................................... 5
8.2.3.2. Piles de pont et viaduc .......................................................................................................... 8
8.2.3.2.1. Piles de pont .................................................................................................................. 8
8.2.3.3. Les digues, les épis et les jetées .......................................................................................... 10
8.2.3.4. Les palplanches et les batardeaux ..................................................................................... 11
1) Définition .................................................................................................................................. 11
2) utilité des palplanches ............................................................................................................... 11
3 ) les palplanches en acier ............................................................................................................ 11
1) Definition .................................................................................................................................. 11
2) Types de batardeaux.................................................................................................................. 12
8.2.3.5. les tunnels ............................................................................................................................ 13
CONCLUSION ..................................................................................................................................... 14

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1.Introduction général
Une fondation se définit comme la partie d’un bâtiment ou d’un ouvrage de travaux publics qui
assure la transmission dans le sol des charges (points propre, forces climatiques, sismiques et
charges d’exploitation) de celui-ci.
De ce fait bien que ne faisant pas partie des fondations proprement dites les techniques suivantes
y sont souvent associées.

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8.2.3. QUELQUES TECHNIQUES DE CONSTRUCTION ASSOCIEES AUX
FONDATIONS PROFONDES

8.2.3.1.LES MURS DE SOUTENEMENT ET LESCULEES DE PONT


A. les murs de soutènement
Les ouvrages de soutènement sont des constructions destinées à prévenir l’éboulement ou le
glissement d’un talus raide. Ils sont essentiellement employés, - soit en site montagneux pour
protéger les chaussées routières contre le risque d’éboulement ou d’avalanches ;- soit, en site
urbain pour réduire l’emprise d’un talus naturel, en vue de la construction d’une route, d'un
bâtiment ou d’un ouvrage d’art.
II existe deux grandes classes d’ouvrages de soutènement.
- Les murs : qui sont composés d’une paroi résistante et d’une semelle de fondation. C’est le
cas des murs en T renversé ou des murs-poids en béton armé ou encore en maçonnerie (briques,
pierres,) ou formés d’éléments spéciaux (murs végétalisés, gabions métalliques, …).
- Les écrans qui sont composés seulement d’une paroi résistante.
Exemples : - rideau de palplanches formé de profilés métalliques emboîtés les uns dans les
autres et fichés dans le sol ;
- paroi moulée en béton armé :
- mur en terre armée avec parement composé d’écailles en béton.
Notre travail s'intéresse aux murs de soutènement qui sont des murs destinés à soutenir des
massifs de terre afin de leur éviter la rupture par glissement ou par éboulement.
Voici quelques exemples de murs de soutènement :
a) Mur de soutènement poids
Un mur poids est par définition, un mur de soutènement dont la stabilité est assurée par
son propre poids. C’est aussi un ouvrage avec une structure apparente dont le rôle est
de former une masse afin de s’opposer à une forte poussée (poussée de terre

Figure 1. Mur de soutènement poids


b) Murs de soutènement en béton armé
Ils peuvent être en L, en T, avec bêche ou parafouille, nervuré à l'aval, nervuré en amont.
Ils sont couramment employés et ils sont caractérisés par une base élargie qui est

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encastrée dans la partie supérieure du sol de fondation afin de faire participer
le remblai à soutenir dans sa stabilité.
Un voile en béton armé est encastré dans la semelle de fondation en béton armé

Figure 2. Mur de soutènement en béton armé

Le mur de soutènement est soumis à diverses forces dont la poussée des terres ou de de
l'eau, son poids propre et les sous pressions éventuelles. Sa stabilité doit être assurée
notamment, vis-à-vis des risques de renversement, de translation sur sa base et de
poinçonnement du sol de fondation.

Les murs de soutènement sont classés soit d'après les matériaux constitutifs, soit d'après
leur forme, soit encore d'après leur mode de fonctionnement. On cite à titre d'exemple
les types suivants :
 Le mur en maçonnerie de pierres, de millions où de briques et le mur en béton
de ciment non armé ; Ce type de mur est appelé mur poids parce que la stabilité
est assurée par son poids propre.
 Le mur en béton armé ; Ce type de mur est constitué des voiles et de raidisseurs
en béton armé. Il a l'avantage de la légèreté
 Le mur trapézoïdal à paroi amont vertical ou incliné
 Le mur en dedans
 Le mur en voûte ou le mur voute
 Le mur nervuré
NB : Le mur de soutènement n'est pas à confondre avec le revêtement superficiel de
protection contre l'érosion par les eaux de ruissellement qui est appelé perré.

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B. les culées de pont

Figure 3. Culée de pont

La définition de la forme et du nombre des appuis d’un ouvrage est fondamentale pour
un projet.
Le choix se fait progressivement et il résulte d’une vaste synthèse englobant la nature
et le mode de construction du tablier, les contraintes naturelles du site et les contraintes
fonctionnelles du projet.
Les appuis d’un pont sont les piles et les culées.
Assurant la liaison entre les ponts et les terrains naturels, les culées sont particulièrement
sensibles à une mauvaise conception. En cas de comportement défectueux, les remèdes
sont
rares et couteux. Pour cela, on s’oriente vers un dimensionnement raisonnablement
surabondant et des formes aussi simples que possibles.

La fonction de la culée :
Une culée bien conçue doit satisfaire à toutes les exigences de la fonction mécanique et
technique.
Les caractéristiques de la fonction mécanique sont :
- Une bonne transmission des efforts au sol de fondations en respectant une répartition
équilibrée des efforts dans les diverses parties de la culée.
- La limitation des déplacements horizontaux en tête de façon à ne pas entraver le
fonctionnement des appareils d’appuis.
- La limitation des déplacements verticaux (le tassement) surtout pour les tabliers en
béton
précontraint dont des tassements de l’ordre de 2 à 3 cm deviennent rapidement

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inadmissibles.
La fonction technique d’une culée se caractérise par :
- Accès à l’intérieur de l’ouvrage,
On peut lui associer une chambre lorsque des conduites ou des canalisations passent à
l’intérieur du tablier.
2) Les divers types de la culée :
Le type de culée à adopter dépend du mode de fondation et de la qualité des terrains sur
lesquels les remblais d’accès à l’ouvrage sont placés.
a) Culée enterrée :
La culée est constituée uniquement par un mur garde grève, un chevêtre et des poteaux
remblayés qui remplacent le mur de front.
L’utilisation de ces culées nécessite un allongement du tablier souvent compensé par
L’économie réalisée sur les appuis du fait d’une réduction considérable de la poussée des
terres.
b) Culée à mur front ou culée remblayée :
C’est le type de culée courante qui s’appuie sur le terrain par l’intermédiaire d’une semelle en
béton armé.
Les murs en retour sont fondés sur le terrain ou accrochés en encorbellement sur le mur de
front et ils participent à l’équilibre d’ensemble en stabilisant le mur de front.
Une culée remblayée assure à la fois une fonction porteuse et une fonction de soutènement
de remblai.
Pour que l’effort transmis à la fondation ne soit pas déséquilibré, on peut jouer sur la
dimension des murs en retour et celle de partie arrière de la semelle. Pour cela, il convient
d’avoir présent à l’esprit la cinématique de construction d’une culée.
Une culée remblayée ne peut se concevoir que pour une hauteur limitée à une dizaine de
mètres. Au-delà les quantités à mettre en œuvre deviennent trop importantes. Il sera plus
économique d’allonger le tablier et de passer à des culées enterrées qui s’adaptent à des
hauteurs de remblais quelconques.
c) Les culées creuses :
C’est une culée comportant un mur de front, des murs en retour et un platelage supérieur,
formant une boite renversée dans laquelle le remblai est taluté de façon à ne pas pousser sur
le mur de front.

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Généralement, une culée creuse est une culée ayant un aspect extérieur fermé dont étaient
dissociées les fonctions porteuses et de soutènement.
Il est indispensable de prévoir une ouverture pour vérifier le talus intérieur. Cette ouverture
peut être placée soit dans la dalle de couverture, soit dans le mur de front, soit dans les murs
en retour.
Parfois, des contreforts viennent épauler le mur de front. Ils sont disposés le plus souvent à
côtés des terres
d) Les culées en terre armée :
En ce qui concerne les culées de ponts, on rencontre essentiellement deux types de
conception. Le premier type correspond au cas où le tablier repose directement sur le remblai
d’accès en terre armée par l’intermédiaire d’une tête de culée.
Cette dernière réduite à sa simple expression est directement posée dur le remblai en terre
armée, et traitée en surface pour améliorer la transmission des charges.
Le deuxième type correspond au cas d’ouvrage dont le tablier repose sur une pile culée
indépendante du massif en terre armée, géométriquement reliée au remblai situé à l’arrière.
Ainsi la fondation porteuse assurée par la pile culée est dissociée de la fonction soutènement
directement assurée par le remblai en terre armée.
Stabilité des culées :
On vérifie la stabilité d’ensemble de la culée en supposant qu’elle constitue un solide
indéformable. On tient compte de différentes étapes de la construction de la culée et des
différents cas de charges en service, et dans le cas d’une culée sur berge des différents niveaux
d’eau.

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8.2.3.2. Piles de pont et viaduc
8.2.3.2.1. Piles de pont
 Définition La pile d'un pont est un appui intermédiaire supportant le tablier de
l’ouvrage. Il s’agit d’un appui massif et permanent, par opposition aux palées qui
sont des appuis plus légers et temporaires.

 Classification
Figure 4: Pile en maçonnerie traditionnelle

• Piles en maçonnerie
On distingue dans les piles de ponts en maçonnerie une partie résistante et une partie
remplissage :

• La périphérie des fûts sur une certaine épaisseur constitue la partie résistante, réalisée
en moellons d'appareil dans les angles et en moellons équarris ou même en moellons
bruts.

• Le remplissage, au cœur de l'appui, est constitué de moellons bruts ou de tout venant liés
ou non par du mortier, n'offrant pas de caractéristiques particulières de résistance
mécanique et pouvant même parfois être de qualité très médiocre et très hétérogène.

• Piles métalliques
Plus souvent l’acier qui est utilisé.

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• Piles en béton
La plupart des piles des ponts modernes sont en béton armé, ou en béton précontraint pour les
plus grands ouvrages. Deux types de formes sont principalement rencontrées : les colonnes ou
les voiles.

Les colonnes, étant des parements vus, font souvent l’objet d’une recherche architecturale.
Celle-ci peut se traduire par une section différente du disque classique ou par des parements
spécifiques. On parle alors de béton architecturé.

• Pile de grande hauteur


On parle de pile de grande hauteur lorsque celle-ci est supérieure à 70 m. L'élancement, rapport
du diamètre maximal du fût à la hauteur de la pile, est en général inférieur ou égal au 1 /10°. La
compression qui s’exerce en pied de pile est accentuée tant par le poids propre de la pile que
par le poids de tablier supporté, dans la mesure où grande hauteur s'associe généralement, pour
des raisons architecturales, à grande portée.

8.2.3.2.2. Viaduc
• Définition
Un viaduc est un ouvrage d'art, routier ou ferroviaire, passant au-dessus d'une rivière, un bras
de mer ou tout autre obstacle et qui présente une hauteur ou une longueur, parfois les deux, plus
grande que celle qu'exigerait la seule traversée de la rivière ou de la voie à franchir. Il est
couramment utilisé en Chine pour des voies surélevées à un ou plusieurs niveaux dans les villes,

Figure 5 : Viaduc de Santa en Argentine

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permettant de désengorger le trafic, ou dans les campagnes, permettant de préserver forêts ou
champs et vallées.

• Différence entre Viaduc et pont


Un pont est un ouvrage permettant de franchir une dépression ou un obstacle, alors qu'un viaduc
est un ouvrage conduisant une voirie.

Ainsi, les viaducs prennent presque toujours la forme d'un pont, généralement constitué de
plusieurs travées, servant souvent à franchir des vallées. En revanche, tous les ponts ne sont pas
des viaducs, par exemple lorsqu'ils servent de support à une conduite d'eau ou de gaz.

8.2.3.3. Les digues, les épis et les jetées


Les digues, les épis, les jetées sont des ouvrages en terre.
a) Les digues : est un ouvrage d’ingénierie hydraulique destiné à faire obstacle aux eaux.
Constituée d’un remblai longitudinal (le plus souvent composé de terre), de nature artificielle
ou d’une accumulation de sédiments (digue naturelle), elle forme un ouvrage continu sur une
certaine longueur qui empêche la submersion des basses-terres par les eaux d’un lac, d’une
rivière ou de la mer.
On peut distinguer :
• les digues de protection contre les crues fluviales. Elles sont situées dans le lit majeur
d'un cours d'eau ou le long du littoral, parallèlement à la rive et destinées à contenir les eaux de celui-ci
à l'extérieur des digues.
• les digues de canaux (d'irrigation, hydroélectriques…), les canaux sont généralement
alimentés artificiellement, les digues de canaux servent à contenir l'eau à l'intérieur du canal.
Les remblais composant des barrages sont parfois appelés digues (exemple : digue d'étang), mais pour
éviter toute confusion, il n'est pas recommandé d'employer le mot digue pour désigner un ouvrage
transversal qui barre un cours d'eau ;
• les digues portuaires, plus ou moins longues faisant office d'écran aux vagues, sont
appelés brise-lames. N'ayant qu'une fonction de protection contre les vagues et courants de marée, elles
n'ont pas vocation à être étanches ; Certaines digues sont basses et constituées de blocs de pierre ou de
béton qui atténuent les vagues sans empêcher l'eau d'y circuler.
• les ouvrages de protection contre la mer sont de plus en plus nombreux ; ils constituent
par exemple une partie du littoral des Pays-Bas, isolant et protégeant les polders de la mer ; les dunes
littorales sont des digues naturelles et doivent être respectées comme telles.
• les digues minières de résidus ou sont stocké des quantités énormes de déchets sous
forme de boues (sulfuré ...) provenant de l'extraction de différents métaux (or, aluminium, fer, argent,
plomb, zinc

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b) Épi : c’est un ouvrage relativement court qui avance dans la mer depuis la plage ou depuis une
autre digue, dont la fonction principale est d’interrompre le transit littoral de sédiments. En plus
des épis classiques, on trouve aussi les épis en Y en L ou en T.
c) Les jetées : est aussi un ouvrage qui permet de passer de la terre ferme aux eaux
profondes. Elle peut être faite d’une passerelle qui autorise l’accotage des bateaux.

8.2.3.4. Les palplanches et les batardeaux


A) les palplanches
1) Définition
Une palplanche était une planche servant à consolider une galerie de mine afin d'éviter les
éboulements. Le mot désigne généralement aujourd'hui un pieu profilé conçu pour être battu en
terre ou dans le sédiment et s'enclenchant aux pieux voisins par l'intermédiaire de nervures
latérales appelées serrures.
2) utilité des palplanches
Ils servent de retenue d'eau ou de terre, et permettent la réalisation du mur en déblais (c'est-à-
dire qu'on fonce les palplanches dans le sol avant de creuser sur l'un des côtés du rideau) ou en
remblais. L'écran ainsi formé peut-être étanche ou non.
3) les palplanches en acier
Les palplanches en acier sont des éléments structurels minces de différentes longueurs et
sections transversales, qui sont connectes à l’aide de verrouillages à chaque extrémité du
panneau pour former un mur continu.
Pour la plupart des projets d'ingénierie,les palplanches en acier sont généralement installées
pour des applications d'étaiement ou de protection d'excavation temporaire. Il s'agit notamme
nt de la construction de sous-sols et de tunnels.
AVANTAGES DES PALPLANCHES EN ACIER
Le principal avantage des palplanches en acier est leur applicabilité à une grande variété de pr
ojets d'ingénierie.
En plus de cela, les palplanches en acier nécessiteraient potentiellement moins de temps d'inst
allation par rapport au béton armé pour les applications de murs de soutènement, où le durciss
ement du béton prendrait plusieurs jours avant les prochaines activités de coulage.
Les palplanches sont également généralement plus légères que le béton armé et peuvent être tr
ansportées plus facilement.
Entermes de durabilité, les palplanchesen acier peuvent être récupérées à partir de structures de protect
ion d'excavation temporaires et peuvent être réutilisées pour de futurs projets de construction

B. Batardeau
1) Definition
Un batardeau est une enceinte fermée exécutée sur site aquatique (afin de réaliser des piles de
pont enjambant une rivière par exemple).
Les batardeaux sont des structures temporaires créées dans un plan d’eau pour permettre aux
équipes de construction d’assécher complètement une zone, leur permettant d’effectuer des

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constructions sous-marines telles que la pose de fondations, le coulage de béton, le soudage et
la construction de plates-formes pétrolières. Les batardeaux peuvent être entièrement
personnalisés pour un projet donné et peuvent être construits dans de nombreux types et
configurations différents pour répondre aux besoins du projet. Souvent, la zone doit être
draguée avec des pompes de dragage submersibles pour enlever le sol et les limons fins afin de
niveler le sol avant que la construction du batardeau puisse commencer. Des projets comme
celui-ci sont parmi les plus exigeants de l’industrie de la construction.
2) Types de batardeaux
a) Batardeau contreventé
Les batardeaux contreventés sont formés à partir d’une seule feuille de pilotis. Cette feuille est
ensuite enfoncée dans le sol par sections autour du site d’excavation prévu, créant une boîte.
Cette boîte est ensuite renforcée avec des entretoises et/ou des poutres à l’intérieur pour
empêcher l’eau de pénétrer à l’intérieur. Une fois la boîte renforcée, les équipes de construction
commenceront à assécher la zone à l’intérieur de la boîte, permettant la construction sur le fond
marin. Les batardeaux contreventés sont principalement utilisés dans les environnements d’eau
peu profonde pour des projets tels que la construction de jetées.
b) Batardeau en palplanches à simple/double paroi
La palplanche est une technique de rétention de terre et de support d’excavation qui retient le
sol, en utilisant des sections de tôle d’acier avec des bords imbriqués. Ils peuvent être à simple
ou double paroi selon les exigences du projet. Ces palplanches sont alors souvent solidement
contreventées pour supporter le poids de l’eau que la palplanche retiendra, permettant ainsi à
l’assèchement et à la construction de commencer.
c) Batardeau du remblai en terre
Il s’agit du type le plus simple de méthodes de construction de batardeaux, bien adapté à des
profondeurs d’eau allant jusqu’à 3 m. Des remblais de terre sont construits autour de la zone à
assécher. Les batardeaux en terre sont construits avec des sols locaux, de préférence du sable
fin. Ceux-ci ont généralement un noyau d’argile ou un palplanche conduit verticalement au
milieu.
d) Batardeau en enrochement
Des batardeaux en enrochement constitués d’enrochement sont parfois utilisés pour clôturer le
site à assécher. L’enrochement peut être décrit comme un remblai de sable et de roches
compactés et à drainage libre. Les batardeaux en enrochement sont perméables et sont
généralement munis d’une membrane de sol imperméable pour réduire le taux d’infiltration qui
doit être pompé pour garder la zone sèche.

e) Batardeau cellulaire
Les batardeaux cellulaires sont généralement construits en enfonçant des palplanches de formes
particulières pour former une série de cellules. Ces cellules sont conçues pour être
interconnectées pour former une paroi étanche suffisamment rigide pour retenir l’eau. Ces
cellules sont ensuite remplies de terre pour aider à fournir une force de stabilisation
supplémentaire contre la pression latérale de l’eau. Les batardeaux cellulaires sont souvent

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construits de type circulaire ou de type diaphragme, selon les spécifications et l’emplacement
du projet.

8.2.3.5. les tunnels


1.definition
Un tunnel est une galerie souterraine livrant passage à une voie de communication (chemin de
fer, canal, route, chemin piétonnier). Sont apparentés aux tunnels par leur mode de construction
les grands ouvrages hydrauliques souterrains, tels que les aqueducs, collecteurs et émissaires
destinés soit à l'amenée, soit à l'évacuation des eaux des grands centres et certaines conduites
établies en liaison avec les barrages et usines hydro-électriques.
2. le rôle d'un tunnel
Un tunnel peut être utilisé pour permettre le passage de personnes : piétons, cyclistes, trafic
routier, trafic ferroviaire, péniches (canal en tunnel) ou navires de plaisance et de trafic
maritime.
Avantages et Inconvénients :
Le tunnel peut devenir très coûteux lorsque qu'il est long et percé dans une roche dure ou au
contraire dans une roche friable. De plus, quelques accidents graves (ex : tunnel du Mont
blanc, incendie d'un camion) ont donné une image dangereuse des tunnels. Cependant, dans
un contexte difficile, (fortes pentes, risque d'éboulement ou de glissement de terrain, ...) le
tunnel peut être une solution moins chère et plus sécurisante qu'une longue route en lacets
Les tunnels longs sont très souvent affectés au chemin de fer, car le risque d'accident est
moindre et les longs trajets souterrains seraient fastidieux pour les transports individuels en
voiture. Cela évite l'émission de gaz polluants en milieu fermé et simplifie le problème de la
ventilation. Pour traverser une rivière ou un bras de mer, un tunnel est généralement plus
coûteux à construire qu'un pont. Il existe cependant de nombreuses raisons de choisir un
tunnel.

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CONCLUSION

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Bibliographique références

[1] https://www.techno-science.net/glossaire-definition/Pile-pont.html

[2] https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Viaduc
[3] https://fr.m.wikipedia.org/wiki/tunnels
[4] https://conseils.hellopro.fr
[5] https://www.mementodumaire.net

[6] https://www.memoireonline.com

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