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MATÉRIAUX ET PROCÉDÉS
GÉNÉRAUX DE CONSTRUCTION
Sujet : ” chapitre 5 : les mélanges, les alliages, les matériaux composites”
ANNEE ACADEMIQUE
2021-2022
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Dans la construction, tout comme partout dans n’importe quel domaine dans le monde y a
toujours des structures bien déterminées parmi lesquelles faudrait s’y tenir pour un meilleur
résultat escompté, dans notre cas d’espèce il s’agirait des mélanges, alliages et les matériaux
composites qui feront l’objet de notre travail. Les alliages, les mélanges et les matériaux
composites sont un mariage des produits ou un assemblage d’au moins deux phases agissant en
synergie, ce faisant cela aura aussi pour objectif d’améliorer certaines caractéristiques pour une
meilleure finalité.
Et c’est pourquoi les lignes qui vont suivre essayeront de nous expliciter les quelques mélanges,
les alliages et les matériaux composites dans les détails et certaines classifications de tout un
chacun des produits et de sa famille. Les mélanges, les alliages et les matériaux composites font
actuellement partie intégrante de l’industrie et surtout des constructions seraient impossibles sans
ces derniers.
Quelles que soient les qualités du bois, les Hommes comprennent vite que la pierre est
globalement plus durable et résistante à toutes formes d’agressions.
Après s'être d'abord contenté de la superposer selon ses formes (pierres sèches), l’homme s'est
mis à la tailler de façon de plus en plus précise. L’usage du mortier a représenté un progrès
important dans l’assemblage des pierres, c’est le début de la “maçonnerie”, telle que nous
l’entendons aujourd'hui.
Les matériaux de construction
Construction en pierres
Maçonner consiste à assembler des matériaux qui peuvent être de natures différentes, ces
matériaux devant être montés selon des règles précises, des proportions à respecter, en se
servant d’outils adaptés.
Les matériaux les plus répandus sont en premier lieu la pierre sous toutes ses formes,
dans sa diversité d’origine et de composition. Elle peut être employée brute ou taillée.
La pierre blanche et calcaire, taillée sur quatre faces, est représentative de la pierre de
construction. Plutôt tendre et facile à travailler, elle est adoptée par les sculpteurs.
Relativement poreuse à sa sortie des carrières, elle durcit au contact de l’air pour former
en surface une couche protectrice appelée « calcin ». Cette protection lui permet
d’affronter les siècles avec une certaine sérénité.
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Le mortier est le mélange à consistance de pâte ou de boue, d'un liant et d'agrégats avec de l'eau.
Il est utilisé en maçonnerie comme élément de liaison, de scellement ou comme enduit.
Techniquement parlant, c'est une colle.
Les professionnels du bâtiment qui utilisent le mortier sont le maçon, le couvreur, le carreleur et
le tailleur de pierre. Jadis, la fonction était dévolue au gâcheur de mortier, qui le gâchait, c'est-à-
dire le mélangeait.
Rôle : L'usage du mortier est donc indispensable dans des maçonneries constituées de moellons
ou de pierres irrégulières, où c'est le mortier qui par la qualité de sa mise en œuvre va assurer
cohésion et la bonne répartition des charges entre assises. Il assure également un rôle de colle, et
lorsqu'il comble chacun des espaces entre les pierres à bâtir, il permet de réaliser des ensembles
monolithiques à la résistance variable selon la nature du mortier.
Le mortier ferme le joint en retrait, à fleur ou à reflux, contribuant à l'esthétique et à l'étanchéité
de la façade. Il est aussi utilisé comme enduit.
Enfin dans le cas du pisé ou de la bauge, c'est le mortier qui devient le matériau principal et il ne
sert qu'à s'agglomérer à lui-même.
Résistance à la compression, résistance à la flexion, résistance au cisaillement, résistance
thermique (Plus ou moins déterminante dans la transmission thermique d'une paroi), gélivité,
couleur sont les caractéristiques couramment envisagées dans les mortiers modernes
Le béton de sol est un mélange de sol, de ciment et d’eau. C’est le mélange résultant des
opérations de chantier tels que le Soil Mixing et le Jet Grouting qui sont des techniques de
traitement et d’amélioration de sol. Une utilisation structurelle de ce matériau implique la
recherche d’un moyen d’étude en laboratoire qui permettra d’estimer les performances du
matériau sur chantier.
Cette étude vise ainsi à déterminer les relations entre les résultats obtenus sur les matériaux de
chantier et les résultats obtenus lorsqu’on réalise le matériau en laboratoire. Pour cela, nous
avons étudié des colonnes de béton de sol réalisées sur un chantier de Soil Mixing. Sur ce
chantier, nous avons également prélevé du sol en place pour fabriquer des échantillons de béton
de sol. Nous avons étudié en laboratoire l’influence du dosage en ciment et du type de sol sur les
propriétés mécanique et physique des bétons de sol. Ces différents résultats permettent de
comparer les propriétés d’un matériau réalisé sur chantier avec celui réalisé en laboratoire
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Les sols armés sont des types sols auxquels on ajoute des armatures faites des fibres textiles
synthétiques, ces fibres textiles sont généralement naturelles ou végétales, ils permettent de
donner au sol une certaine résistance à la traction pour éviter les déformations et diminuer les
risques d’érosion.
Ce renforcement de sol avec fibres synthétiques est avantageux car on l’utilise pour stabiliser les
talus si on ne peut citer que.
Les fibres végétales sont aussi utilisées bien qu’avec le temps ils se dégradent petit à petit. On les
emploie pour renforcer les murs des cases traditionnelles.
Citons parmi les alliages les plus connus : la fonte (fer et carbone), l'acier (fer et carbone),
le bronze (cuivre et étain) ou encore le laiton(cuivre et zinc).
Les alliages sont produits dans le but d'améliorer les propriétés d’un métal ou même de lui
conférer des propriétés inédites. Pour fabriquer un alliage homogène, il faut que les métaux qui
le composent soient miscibles entre eux. En les chauffant, il faut en effet qu'ils puissent se
mélanger parfaitement afin que les espèces qui le composent ne soient plus distinguables. Mais
comme généralement les éléments ne sont pas parfaitement miscibles, certaines proportions
doivent être respectées pour assurer la production d'un bon alliage.
Les matériaux composites suscitent un fort intérêt dans de nombreux secteurs d’activité car ce
dernier atteint des niveaux de performance élevés
Par définition, Un matériau composite est un matériau qui est constitué d'au moins deux
matériaux de nature différente. Lorsque l'on combine deux matériaux ou plus, on obtient un
matériau plus performant car ce dernier possède les propriétés de l'ensemble des matériaux
utilisés.
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La matrice est un matériau qui permet d’assurer la tenue chimique et la cohésion du matériau
tout en donnant la forme souhaitée au produit final. La matrice entoure et protège le
renfort. Lorsque le composite est à matrice organique, cette dernière est appelée résine.
Selon la composition des matériaux composites, ces derniers peuvent avoir de nombreuses
propriétés et donc de nombreux avantages. Les matériaux composites permettent une liberté
presque infinie d’assemblage, ce qui permet de créer des matériaux ‘à la carte’ avec les
propriétés souhaitées selon le produit fabriqué.
- Leur faible volume : la masse est plus compacte et donc moins volumineuse, ce qui
entraîne un allègement parfois considérable du produit final,
- Leur durée de vie : du fait de leur résistance, le matériau est durable et ne s’abîme pas ou
peu avec le temps.
Étant donné que Les matériaux composites sont aujourd’hui largement utilisés dans les domaines
du transport et de l’énergie. Cependant, il existe un certain nombre de facteurs limitant
l’utilisation de ces matériaux pour des applications spécifiques. En particulier, l’évènement feu
est souvent critique pour le stockage de combustibles. La résistance au feu des matériaux
composites a des répercussions directes pour son utilisation comme réservoir d’hydrogène ou
dans les structures d’avions contenant du kérosène.
Risque incendie dans l’aéronautique civile : contexte et enjeux La sécurité à bord des avions
commerciaux est la préoccupation principale. Pour les passagers, les signes les plus visibles sont
les instructions faites avant le décollage concernant ceinture de sécurité, masque à oxygène et
gilets de sauvetage. En réalité, la sécurité des passagers et du personnel est présente partout et
tout le temps, de la conception de l’avion à la formation de l’équipage.
Les matériaux composites sous l'effet de transformations physico-chimique chimiques entraîne
diverses autres réaction comme par exemple : lors du traitement électromagnétique, les réactions
de réticulation de la résine avec un durcissement anime activées thermiquement sont suivies en
mesurant, en fonction du temps, les variations de la température des échantillons et des pertes
diélectriques et de conduction a l'origine de l'échauffement de ces matériaux; évolution analogue
du module d'élasticité et la constante diélectrique en fonction de la concentration en poudre
métallique
Le mortier- au liant hydrauliques sert à assembler des éléments de construction entre eux.
Ce mortier est une poudre qui durcit au contact de l'eau pour devenir solide et résistante en
séchant.
C'est un mélange de :
- Liant : ciment
- Avec une charge : le sable, par exemple.
Il se distingue du béton qui est un mélange de ciment et de gravier.
Le ciment ou (liant hydrauliques) est le principal composant du mortier au liant hydrauliques. Le
ciment est issu de morceaux de roches, le clinker, que l'on chauffe puis que l'on refroidit.
Le mélange est broyé et on ajoute d'autres constituants pour former le ciment ou liant
hydraulique.
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Résistance du ciment
La résistance du liant hydrauliques est classifié en trois classes de résistance normale à 28 jours :
- 32,5,
- 42,5,
- 52,5.
Classe à laquelle on ajoute une sous-classe R de résistance à court terme : 2 ou 7 jours.
Faire le mélange de mortier-ciment : proportions
Voici les propositions d'un mélange de mortier au liant hydrauliques :
- Ciment : 1 sac
- Sable : 2 ou 3 bourrette (selon le type de travail).
- Eau : ¾ volume.
Sachant que le mortier à liant hydraulique est un mélange utilisé en maçonnerie comme élément
de liaison. Voici donc ses quelques caractéristiques :
Résistance à la compression, résistance à la flexion, résistance au cisaillement, résistance
thermique (Plus ou moins déterminante dans la transmission thermique d'une paroi), gélivité,
couleur sont les caractéristiques couramment envisagées dans les mortiers modernes.
Parmi les liants minéraux, certains ne peuvent durcir qu’à l’air libre, tandis que d’autres peuvent
faire prise aussi bien à l’air que sous l’eau, ce sont des liants hydrauliques.
Les ciments sont des liants hydrauliques formés de constituants anhydres, cristallisés ou vitreux,
renfermant de la silice, de l’alumine et de la chaux, dont le durcissement est dû à la formation par
combinaison de ce constituant anhydre avec de l’eau, de silicates et de l’aluminates de calcium
hydraté très peu solubles dans l’eau
a. Classe de résistance
Ce mode de classement est le plus important et le plus utilisé. La classe de résistance d’un
ciment est déterminée par la résistance à la compression à 28 jours du « mortier normal »
confectionné avec le ciment. Le « mortier normal » est composé d’une (1) partie de ciment et de
trois (3) parties de sable normal.
Pour les ciments dont Rc28 ≥ 35MPa, la classe de résistance est déterminée par la valeur de
Rc28 en MPa. Ils sont répartis en quatre (4) classes : 35-45-55- HP (Haute Performance).
Pour les autres ciments moins performants, la classe de résistance est déterminée par la
valeur de Rc28 exprimée en bar.
Le rôle essentiel joué par les liants dans la construction a conduit à l’établissement d’une
normalisation très précise (découlant de la norme européenne EN-197-1) fondée sur les critères
de résistance du béton ou du mortier que l’on obtient avec tel ou tel liant. La norme NF reste en
vigueur, mais le marquage européen tend à s’imposer. Il est possible d’identifier les différents
liants hydrauliques en fonction des informations présentées sur les sacs sous forme de lettres et
de chiffres.
- Le marquage CE signifie que le produit satisfait aux réglementations en matière de santé,
de sécurité et de respect de l’environnement au plan européen.
- Les lettres concernent la nature propre à chaque liant, révélant souvent également son
mode de fabrication (exemples : CPA – ou CEM I – pour ciment Portland artificiel, CPJ
– ou CEM II – pour ciment Portland composé). Le critère de résistance mécanique à la
compression (mesuré à vingt-huit jours) est précisé par des chiffres (32,5 - 42,5 - 52,5),
qui correspondent à la résistance en newton/mm2 (l’ancienne normalisation s’exprimait
en bar/m2, soit 325 - 425- 525).
Chaque ciment a son propre comportement vis-à-vis des adjuvants. Lors de la formulation d’un
béton pour une application donnée, il convient de valider l’adéquation entre le ciment, les
adjuvants et leurs dosages respectifs (étude compatibilité ciment-adjuvant) et d’optimiser le
couple ciment-adjuvant. Une méthode basée sur le concept de Mortier de Béton Équivalent
(MBE) permet de valider efficacement et simplement les compatibilités du couple.
Dosage en adjuvants par rapport au poids du ciment
Les adjuvants, produits stratégiques pour la formulation des bétons, leur apportent une forte
valeur ajoutée pour toutes leurs applications. Ils sont au service de la rhéologie des bétons frais et
sont gage de qualité des bétons durcis et de durabilité des ouvrages.
Fabriquer du béton est une activité de proximité, dépendante de la géologie locale pour le choix
des granulats, limitée pour le choix du ciment par le coût financier et environnemental du
transport.
C’est finalement l’adjuvant qui permettra de concilier tous ces critères physico-chimiques : dans
la formulation, il permet de réguler les qualités diverses des constituants pour obtenir un
matériau normalisé. Il n’y a pas de solution unique mais des milliers de solutions spécifiques.
La stabilisation des sols aux liants hydrauliques (L.H.), et plus particulièrement aux ciments, est
connue depuis plus de vingt ans. Les méthodes de stabilisation des sols ont fait l’objet de
plusieurs études théoriques, des essais aux laboratoires et des chantiers expérimentaux pour
arriver à une mise au point des techniques mieux adaptées aux conditions économiques et
naturelles variant d'un pays à un autre.
Les effets des liants hydrauliques dans les sols
Les services que l'on peut attendre de l’incorporation des liants hydrauliques dans les sols sont
variés :
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Le béton de ciment, couramment appelé béton, est un mélange de ciment, de granulats, d'eau et
éventuellement d'adjuvants. Le béton de ciment est apparu en architecture grâce aux bétons
moulés et aux pierres factices, imitation des pierres de taille coulées en béton ; souvent du béton
de ciment prompt naturel.
Le béton est un matériau qui permet le réemploi de certains déchets industriels ou
domestiques tels que : la fumée de silice ; le laitier de haut-fourneau ; les sulfonâtes ; les
polyphénols ; les farines animales ; les cendres ; etc.
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a. Classification
Le béton utilisé dans le bâtiment, ainsi que dans les travaux publics comprend plusieurs
catégories. En général le béton peut être classé en trois groupes (norme NF EN 206/CN articles
3.1.4.1 à 3.1.4.3), selon sa masse volumique ρ :
- béton léger : ρ entre 800 et 2 000 kg/m3;
- Béton normal : ρ entre 2000 et 2 600 kg/m3 ;
- béton lourd : ρ > 2 600 kg/m3 ;
Les bétons courants peuvent aussi être classés en fonction de la nature de leurs liants :
- Béton de ciment ;
- Béton asphalte.
Les bétons peuvent aussi être classifiés en fonction de la nature des granulats, des adjuvants, des
colorants, des traitements de surface et peut ainsi s’adapter aux exigences de chaque réalisation,
par ses performances et par son aspect.
b. Composition
Il n’existe pas de méthode de composition du béton qui soit universellement reconnue comme
étant la meilleure. La composition du béton est toujours le résultat d’un compromis entre
diverses exigences souvent contradictoires. Une étude de composition de béton doit toujours être
contrôlée expérimentalement ; une étude effectuée en laboratoire doit généralement être adaptée
ultérieurement aux conditions réelles du chantier.
Une méthode de composition du béton pourra être considérée comme satisfaisante si elle permet
de réaliser un béton répondant aux exigences suivantes : Le béton doit présenter, après
durcissement, une certaine résistance à la compression. Le béton frais doit pouvoir facilement
être mis en œuvre avec les moyens et méthodes utilisés sur le chantier. Le béton doit présenter un
faible retrait et un fluage peu important. Le coût du béton doit rester le plus bas possible.
Dans le passé, pour la composition du béton, on prescrivait des proportions théoriques de ciment,
d’agrégat fin et d’agrégat grossier. Mais l’élaboration des ciments ayant fait des progrès
considérables, de nombreux chercheurs ont exprimé des formules en rapport avec les qualités
recherchées. Sur un petit chantier où l’on fabrique artisanalement (et souvent bien) son béton, on
utilise un dosage dit « standard » qui, pour 1 m3 de béton est de :
- 350 kg de ciment
- 680 kg de sable (granulométrie de 1 à 5 mm)
- 1 175 kg de gravier (granulométrie de 6 à 15 mm).
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C'est la fameuse règle du 1-2-3 qui va de la granulométrie la plus fine (le ciment) à la plus grosse
(le gravier). La quantité d’eau de gâchage varie trop souvent au gré du savoir-faire du maçon, la
nature de ciment, l’humidité du granulat passant après la consistance du béton à obtenir. La
composition d’un béton et le dosage de ses constituants sont fortement influencés par l’emploi
auquel est destiné le béton et par les moyens de mise en œuvre utilisés.
d. Utilisations
De façon intrinsèque, le béton de ciment possède une bonne résistance à la compression, mais
une faible résistance à la traction. Aussi est-il nécessaire, lorsqu'un ouvrage en béton est prévu
pour subir des sollicitations en traction ou en flexion (par exemple un plancher, un pont, une
poutre…), d'y incorporer des armatures en acier destinées à s'opposer aux efforts de traction et à
les reprendre. Les armatures mises en œuvre peuvent être soit en acier doux, soit en acier haute-
adhérence (aciers HA anciennement dénommés TOR).
e. Classes de résistance
Les bétons de masse volumique normale et les bétons lourds sont classés selon leur résistance à
la compression, ce classement est de la forme Cx/y. x désigne la résistance caractéristique exigée
à 28 jours, mesurée sur des cylindres de 150 mm de diamètre sur 300 mm de haut ; y désigne la
résistance caractéristique exigée à 28 jours, mesurée sur des cubes de 150 mm de côté.
La résistance caractéristique est définie comme étant la valeur de résistance e au fractile de 5 %
pour le volume de béton considéré. Cette résistance caractéristique est exprimée en MPa ou en
N/mm². Les classes de résistance normalisées sont :
- C8/10, C12/15, C16/20, C20/25, C25/30, C30/37, C35/45, C40/50, C45/55, C50/60,
C55/67, C60/75, C70/85, C80/95, C90/105 et C100/115.
Ces classes sont définies par la résistance à la compression du béton et sont :
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- La classe C 16/20 : ce béton peut être utilisé pour des éléments non armés et donc peu
sollicités ;
- La classe C 20/25 : pour des bétons peu exposés et soumis à de faibles sollicitations.
Cette classe peut être utilisée pour des bétons légèrement armés, par exemple dans les
fondations et dalles sur sol.
- La classe C 25/30 : pour colonnes, poutres et dalles sans sollicitation exceptionnelle.
Cette classe satisfait aux exigences de résistance et de durabilité requises dans les
bâtiments.
Pour les bétons légers le classement est de la forme LCx/y. Les classes de résistance normalisées
sont :
- LC8/9, LC12/13, LC16/18, LC20/22, LC25/28, LC30/33, LC35/38, LC40/44, LC45/50,
LC50/55, LC55/60, LC60/66, LC70/77 et LC80/88.
f. Classes de consistance
La consistance du béton peut être mesuré par l'essai d’affaissement au cône d’Abrams. Cet essai
classe le béton en 5 classes de consistance, allant de la classe S1, décrivant un béton très peu
fluide, jusqu'à la classe S5, décrivant un béton très fluide. Cet essai est décrit par la norme NF
EN 12350-2. Cet essai peut être aussi nommé « slump test », terme venant directement de
l'anglais.
g. Classes d’exposition
Le béton est classé selon plusieurs critères décrivant son environnement et tous les type de
dégradation qu'il pourrait subir. Il existe 6 classes d'exposition (X0, XC, XD, XS, XF et XA)
décrivant toutes un type différent d'attaque, comme par exemple la corrosion induite par
carbonatation, ou l'altération par cycle gel/dégel. Ces classes d'exposition impactent la
formulation d'un béton pour qu'il réponde aux exigences de l'environnement dans lequel il sera
mis en œuvre.
Il existe cinq règles à respecter pour avoir un béton durable :
- Ciment contenu : avoir une teneur en ciment suffisante ;
- Cover : avoir un enrobage suffisant ;
- Compacité : Le facteur E/C doit être optimal → cela limitera les vides
(+compact ;Curing : Protéger le béton frais contre la dessiccation et le gel
- Contrôle : Contrôler l’application des 4 C précédents
h. Aspect
Le béton peut être teinté dans la masse en y incorporant des pigments naturels ou des oxydes
métalliques. Il peut aussi être traité à l'aide d'adjuvants pour être rendu hydrofuge (il devient
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alors étanche, empêchant les remontées capillaires). L'ajout de différents matériaux (fibres
textiles, copeaux de bois, matières plastiques…) permet de modifier ses propriétés physiques.
Son parement pouvant être lissé ou travaillé, le béton de ciment est parfois laissé apparent (« brut
de décoffrage ») pour son aspect minimaliste, brut et moderne. Le béton utilisé en revêtement de
grandes surfaces (esplanades, places publiques…) est souvent désactivé : on procède en
pulvérisant, à la surface du béton fraîchement posé, un produit désactivant qui neutralise sa prise.
Un rinçage à haute pression permet alors, après élimination de la laitance, de faire apparaître, en
surface, les divers gravillons constitutifs.
Moulé ou « banché » (c'est-à-dire coulé dans une banche : un moule démontable mis en place sur
le chantier et démonté après la prise), le béton peut prendre toutes les formes. Cette technique a
permis aux architectes de construire des bâtiments avec des formes courbes. Elle permet aussi de
réaliser les tunnels. En technique routière, le béton extrudé, mis en œuvre à l'aide
de coffrages glissants, permet de réaliser des murets de sécurité, des bordures et des dispositifs
de retenue sur des linéaires importants.
chantier par un personnel non hautement qualifié mais ayant reçu simplement les instructions
nécessaires au cours de quelques séances de démonstration.
Appareillage
L’appareillage est décrit complètement dans la norme NF P 18-451. Il est composé de 4
éléments :
- Un moule tronconique sans fond de 30 cm de haut, de 20 cm de diamètre en sa partie
inferieur et de 10 cm de diamètre en sa partie supérieure ;
- Une plaque d’appui ;
- Une tige de piquage ;
- Un portique de mesure.
L’essai n’est pas valide pour les bétons de chaque classe de consistance, il ne convient pas pour
tester les bétons qui seraient encore plus fermes, plus secs car ils donnent un affaissement
presque nul. Il est mieux adapté aux bétons plastiques.
Il faudrait admettre que cet essai donne une bonne caractérisation de la consistance du béton.
b. Mise en œuvre
Les méthodes de mise en œuvre sont nombreuses. Certains le font traditionnellement en utilisant
des seaux et d'autres utilisent des engins spécifiés pour ça.
L'utilisation d'un ou de l'autre type d'engins ou de méthodes de mise en œuvre dépend donc de la
grandeur du chantier ou du lieu d'emplacement.
Les quelques engins de moyen de mise en œuvre ou de mise en place traditionnel ou moderne
sont :
- Les brouettes ;
- Wagonnet ;
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- Chariots auto-moteurs ;
- Bandes transporteuses ;
- La grue ;
- Blonding ;
- Pompe à béton
Le B.A. est un élément mélangé par plusieurs matériaux. Il est constitué par la réunion de deux
matériaux que nous supposons simple, c’est le béton et l’acier :
On appelle béton armé le matériau obtenu en ajoutant au béton des barres en acier. Ces barres en
acier sont généralement appelées armatures
Dans l’association béton + acier, le béton résiste aux effort de compression et l’acier resiste aux
effort de traction et éventuellement aux effort de compression si le béton ne suffit pas pour
prendre tous les efforts de compression qui existent
- Béton : Compression (Résistance à la compression = 20MPa a 40 MPa
(Résistance à la traction = 2MPa a 4 MPa)
- Acier : Traction ou compression (200 MPa a 500MPa)
Cela rend le béton armé, un matériau composite souple. Il est largement utilisé dans l'industrie de
la construction.
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La toile
La membrane composite appelée plus couramment « toile » est un matériau structurel qui
autorise toutes les audaces de lignes, de courbes élancées ou de géométrie minimaliste. Elle
permet la réalisation de grandes portées libres et des formes uniques. Esthétique de jour comme
de nuit (structure éclairée), elle permet la personnalisation par la réalisation d'impressions
numériques.
L'utilisation de la toile en intérieur comme en extérieur a de nombreux atouts qu'elle seule
propose :
- Charge faible au sol (légèreté)
- Trame de structure porteuse plus aérée
- Caractéristiques mécaniques uniques
- Matériau inaltérable (garantie jusqu'à 15 ans)
- Étanchéité parfaite
- Sécurité incendie M2 et M1 (en fonction du type)
- Facilité et rapidité de construction
Les toiles de construction sont souvent utilisées à l’extérieure, principalement comme outils des
protections pour toutes sortes d’objets, des véhicules en passant par les matériaux de construction
et l’équipement.
Type de bâche
Bâche en PVC : ce type de bâche est très durable et flexible, et constitue un choix idéal pour les
applications industrielles telles que le soudage et de revêtements de sol.
Parmi les plus courantes, il y a la bâche argentée très résistante qui est vraiment efficace pour
bloquer la lumière du soleil, et la bâche blanche qui fournit de l’ombre tout en laissant passer la
lumière naturelle.
Les bâches bleues, vertes et brunes sont normalement utilisées dans la construction générale ou
l’entretien paysager, tandis que les bâches rouges, jaunes et oranges sont utilisées dans des
applications où une haute visibilité est requise.
Le béton précontraint est un matériau de construction composite dans lequel ont été
préalablement introduites des tensions opposées à celles qu'il devra subir une fois mis en œuvre.
Cette technique vise à améliorer la résistance du béton face à diverses sollicitations, lorsqu'il sera
notamment soumis à des charges et des tractions dangereuses pour son intégrité, comme la
charge d'exploitation ou la charge climatique. Regardons cette technique en détails.
Le principe du béton précontraint
Le béton résistant mieux en compression qu'en traction, le but de la précontrainte est d'obtenir
des pièces qui ne travailleront qu'à la compression. Les forces de traction engendrées par les
charges appliquées à l'ouvrage viendront en déduction des forces de compression créées par la
mise en tension des câbles des précontrainte. Soit par exemple une poutre en béton armé reposant
sur deux appuis simples. Si on la soumet à une charge, elle se déforme.
Supprimons dans cette poutre l'armature de traction classique pour la remplacer par une gaine
courbe suivant la déformée de la poutre et contenant des câbles de précontrainte.
En tirant sur les câbles, on comprime la poutre. Dans la section transversale, la fibre supérieure
se trouve tendue et la fibre inférieure comprimée. Si l'on applique une charge au centre de la
poutre, la fibre inférieure va se tendre et la fibre supérieure se comprimer.
Il est possible de déterminer l'effort de précontrainte nécessaire pour que la poutre soit toujours
comprimée quelles que soient les charges appliquées. Lors d'un chargement les efforts de traction
viennent alors en déduction des efforts de compression créés par la précontrainte mais toutes les
fibres restent comprimées.
En réalité, dans les grosses poutres, il y a de nombreuses gaines. La disposition exacte de ces
câbles et leur nombre dépend de nombreux paramètres (dimensions et forme de la poutre,
charges à supporter, etc.). Leur position relevée vers les extrémités est destinée à améliorer la
résistance à l'effort tranchant.
On entend ci-dessous par « voile mince en béton armé » des structures spatiales dont l’épaisseur
est très faible par rapport aux deux autres dimensions (le rapport épaisseur/portée est
typiquement moins, voire beaucoup moins, que 1/100) et dans lequel l’état de contrainte est
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essentiellement membranaire. Même si l’on peut trouver quelques constructions d’avant les
années 1920 qui pourraient peut-être entrer dans cette définition, il est généralement admis que
l’aventure constructive des voiles minces en béton armé commence au début des années 1920 en
s’accompagnant de développements de modèles mathématiques spécifiques d’analyse du
comportement structural pour permettre un dimensionnement rationnel.
La résistance des voiles minces est obtenue en donnant aux matériaux une forme adaptée aux
charges qu’ils doivent supporter. Ce sont donc des structures, à résistance de forme,
suffisamment minces pour ne pas développer des contraintes de flexion appréciables et assez
épaisses pour transmettre les charges par compression, traction et cisaillement. C’est ce
comportement qui va permettre d’atteindre de grandes portées de couverture avec une économie
de matière et de poids considérable par rapport aux solutions constructives antérieures.
Quelques types de voiles minces
- Dômes et planétariums
- Conoïdes et paraboloïdes hyperboliques
- Voûtes en berceau
- Les coques
Le béton avec sa maniabilité et sa résistance permettent d'être moulé dans une grande variété de
formes, il a été largement utilisé pour créer des enveloppes basées sur des formes courbes appelé
‘ coques ‘. Le fait que ce soient des formes structurelles plus efficaces que les structures à
poteaux et poutres, soient parce qu'elles sont des approximations proches de la forme active pour
les charges qui leur sont appliquées, soit parce qu'elles permettent la proportion de sous-
contrainte le matériau qui doit être réduit d'une autre manière signifie que de grandes portées
peuvent être obtenues avec de très petits volumes de matériau structurel.
Les coques sont des structures tridimensionnelles à parois mince, comportant une surface
moyenne courbe. La plupart des ouvrages architecturaux en forme de coques sont actuellement
conçus en béton armé et précontraint. Une coque en béton ayant une forme spatiale favorable
peut avoir un élancement (rapport portée/épaisseur) de l’ordre de 500, ce qui représente des
valeurs 10 fois plus élevée que pour d’autres types de structures (à l’exception des structures
tendues).
Ce sont des voiles polygonaux constitués d’un ensemble de plaques rectangulaires accolasse
coupant suivant des droites parallèles formant les arrêtes de la structure des voiles raidisseurs
(tympans) transversaux, ajoutés généralement au droit des appuis afin de transmettre les
réactions aux différentes plaques.
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Les voiles plissés sont employés comme structures, mais leur application comme plancher peut
devenir intéressante lorsque les hauteurs sont susceptibles d’être utilisées pour les installations
mécaniques. Ils peuvent être employés comme murs verticaux.
(b) Dôme sphérique avec un soutènement continu (anneau). Les conditions aux
limites pour l’effet membranaire sont appliquées. Instabilité de forme ‘Voilement
instantané’, ce mode de rupture a été évité en ajoutant des nervures de
redressement ou coque épaisse.
(c) Dôme modifié avec des supports étroitement espacés. En raison des ouvertures,
l'état de la membrane est un peu perturbé aux limites. La coque doit être épaissie
ou des poutres de rive fournies · aux ouvertures.
Pour cette coque paraboloïde hyperbolique, des éléments de bord sont nécessaires
pour fournir la réaction aux contraintes membranaires.
(d) Dôme avec des supports largement espacés. Les efforts membranaires ne peuvent
pas se développer aux frontières. Des poutres latérales et un renforcement de la
coque sont nécessaires autour du périmètre.
(e) Dôme avec un anneau de compression en haut et un anneau de tension en bas. Ces
anneaux fournissent des réactions aux contraintes membranaires. Les colonnes
doivent supporter uniquement une charge verticale.
Coques paraboloïdes hyperboliques (P.H) : elles résultent de la translation d’une parabole à
courbure vers le bas sur une parabole à courbure vers le haut. La section horizontale d’un P.H.
est une hyperbole et sa section verticale est une parabole.
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CONCLUSION
Les alliages, mélanges et matériaux composites sont tous les trois des produits du mélange
(réunion) d’au moins deux entités (matériaux ou substance) en fonction des cas ils peuvent être
miscible ou non, homogène ou non. L’objectif de ces différentes opérations est d'améliorer les
caractéristiques et donc la qualité du produit finale.
Les matériaux composites sont pour la plupart l’union des matériaux non miscible et trouvent
leurs principales applications dans le transport aérien (civil et militaire), maritime et ferroviaire,
le bâtiment, l'aérospatial ainsi que les sports et loisirs, notamment grâce à leur bonne tenue
mécanique comparable aux matériaux homogènes comme l'acier et leur faible masse volumique.
Les fibres de verre sont utilisées notamment dans la fabrication de pièces industrielles, de
piscines, de pièces pour bateaux, d'éléments automobiles, de transports, et agricoles, de supports
publicitaires, ou pour quelques pièces ou objets de décoration et d'ameublement.
Les fibres de carbone sont utilisées principalement dans les secteurs de l'aviation et du nautisme.
Cependant, nombre de secteurs d'activités demeurent à explorer quant à l'usage des matériaux
composites et leurs valeurs intrinsèques.
Les alliages quant à eux sont majoritairement composé des métaux et il faut que les métaux qui
le composent soient miscibles entre eux. Mais comme généralement les éléments ne sont pas
parfaitement miscibles, certaines proportions doivent être respectées pour assurer la production
d'un bon alliage. Les propriétés (résistance aux impacts, résistance aux attaques chimiques, etc.)
de l'alliage dépendent bien sûr de la nature de ses composants mais aussi beaucoup de
la morphologie des dispersions. Le recours à un agent d'interface -- qui se place entre les deux
composants de l'alliage -- permet de diminuer l'énergie de surface et d'obtenir des dispersions
fines. Les plus intéressantes d'un point de vue industriel.
NB/ Il ne faut pas confondre les alliages et les matériaux composites. Les alliages sont des
mélanges homogènes comprenant au moins un métal, tandis que les matériaux composites sont
de mélange hétérogène
Lorsqu’on développe un objet technique, on doit choisir des matériaux ayant des propriétés bien
précises. C’est la raison pour laquelle il est souvent intéressant de mélange plusieurs substance
ou matériaux entre eux. En effet, effectuer un mélange de substances permet de combiner leurs
propriétés ; en quelque sorte, on personnalise le produit final afin d’obtenir un résultat dont les
propriétés répondent à nos besoins. On peut, par exemple, augmenter la dureté d’un métal et
ainsi accroitre sa résistance à l’usure tout en conservant une bonne malléabilité.
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REFERENCES
[1] M. BELKACEM les structures des coques et voiles minces en béton armé courbés ou plissés
[2] https://sites.google.com/site/lenidarchilmd/ betonprecontraint
[3] Mr BARAKA Béton Armé I