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CONSTRUCTION
Sujet : les assemblages et montages
FAIT PAR :
BULUNGI ILUNGA Marie-Charlotte
BUSHIRI BWANA ISSA Christian
KASONGO KAKUDJI Elielle
MAHUZA MWAMBA LINCE
MBUYI DIANYAMA Rabbi
MUGISHO MUSHAGALUSA
Christian
MWEPU LUBAMBA Victoire
SUMBU MILONGO Jonathan
2021-2022
7.1. LA MACONNERIE
La maçonnerie est l'art de bâtir une construction par l'assemblage de matériaux élémentaires,
liés ou non par un mortier. C'est l'art du maçon par définition mais aussi le résultat de son
travail
Par extension, on associe aussi sous le terme « maçonnerie » les travaux d'habillage des
ensembles : pose d'enduits, de carrelages, etc., qui, en plus de leur but esthétique, participent à
la tenue de l'ensemble face aux agressions externes (humidité, gel, etc.). Un produit qui reflète
de plus en plus cette association est le stuc d'acrylique qui remplace le stuc traditionnel fait à
partir de chaux. Existe aussi le tadelakt, un enduit de finition lisse d'intérieur, qui a comme
origine l’Afrique du nord et qui est composé de chaux, de silice, de poudre de marbre.
Avantages
En général, la brique et la pierre n'exigent pas d'être peintes et peuvent ainsi fournir
une structure dont le cycle de vie présente un coût réduit ; cependant, une peinture
convenablement exécutée réduit le risque d'apparition d'éclats sous les effets du gel.
Le bloc de béton ou « agglo » de la variété non décorative est généralement peint ou
enduit.
L'aspect, surtout s'il est très soigné, peut conférer à la maçonnerie une impression de
solidité et de durabilité.
Inconvenients
Les intempéries, en particulier le gel, peuvent entrainer des dégradations en surface.
Ce genre de dégradation est fréquent pour certains types de brique, mais assez rare
pour les blocs de béton et la pierre. Si de la brique (à base d'argile) doit être employée,
on prendra soin de choisir des briques convenant au climat en question.
La maçonnerie doit reposer sur une fondation stable (béton armé, pierres de
fondations, ou roche naturelle). Sur des sols à dilatation, cette fondation devra être très
soignée et on pourra faire appel à un ingénieur en résistance des matériaux.
Mur
Edification élevée en divers matériaux, pour enclore un espace, sépares des pièces ou encore
soutenir une charge, etc. Un mur façonné directement est donc un mur monté in situ grâce à
des techniques et des matériaux divers.
Les murs portent une appellation spécifique selon son rôle structurel, les matériaux qui le
constitue, selon son utilité, etc.
Mur non porteur : mur qui ne transmet aucune charge à la fondation est qui est donc
un mur de cloisonnement
Mur porteur : mur structurel qui assure la descente des charges d'une structure
Mur de soutènement : à la différence des murs porteurs ordinaires, le mur de
soutènement supporte la charge d'un terrain en pente et évite les éboulements
Mur de façade : fait partie de l’enveloppe de la construction sur lequel est positionner
les fenêtres et les portes
Mur de refend : mur d’intérieur, utilisé pour séparer les pièces d’une construction
Mur pignon : mur de façade spécifique ayant un sommet triangulaire sur lequel repose
une charpente de toiture à versants
Mur mitoyen : mur qui sépare deux propriétés ou deux bâtiments différents
Mur de clôture : est mur qui encadre un terrain dans le but de le délimiter
Mur plein : mur comportant des éléments pleins tels que la Brique pleine
Mur creux : est un mur comportant deux limites séparées par un espace vide qu’on
peut obtenir grâce à des parpaings ou en élevant deux murs pleins séparés par un
espace creux
Matériau utilisé
Brique
Parpaing
Mortier (ciment, sable et eau)
Matériel utilisé
Truelle
La brouette
Échafaudage
Ficelle
Niveau à bulle
en œuvre dans des coffrages Le pisé est un mode de construction en terre crue, comme
l'adobe ou la bauge. On le met appelés banches. La terre est idéalement graveleuse et
argileuse, mais on trouve souvent des constructions en pisé réalisées avec des terres fines.
Type de banche utilisée en Bresse au XVIIIe siècle.
C'est le principe de construction le plus ancien qui existe à fondations dites « ancrées ». Il est
constitué de terre comprimée et parfois recouvert d'enduit à la chaux pour des raisons
principalement esthétiques.
La formation d’un sol, appelée pédogenèse, conduit, sous l’effet de processus physico-
chimiques, à sa stratification : on parle des horizons du sol. Le nombre, l’épaisseur et la
composition de ces horizons sont à l’origine de la diversité des sols présents sur notre planète.
La couche supérieure est constituée de matière organique en décomposition et n’est pas
intéressante pour la construction. Cet horizon, riche en humus, est reconnaissable à sa couleur
foncée (parfois noire).
Pour l’édification de murs en terre, il faut au préalable identifier la terre que l’on possède afin
de déterminer le système constructif que l’on retiendra : pisé, bauge ou torchis. Pour ce faire il
s’agit de déterminer la composition de la terre et donc sa granulométrie.
Les différents horizons d'un profil de sol.
O:Litière.
A:Humus, ou terre végétale.
B: Terre utilisée pour le pisé.
C: Roche-mère altérée.
Analyse de la terre
Pour connaitre les domaines possibles d'utilisation d'une terre, il est utile d'en appréhender la
composition. C'est à cet effet qu'on pourra procéder à une étude de la granulométrie sur un
échantillon représentatif de la terre à utiliser.
Pour y parvenir, il convient de creuser sous la terre végétale, et de prélever l'échantillon sur
les parois du trou, et non au fond, afin d'en assurer la provenance.
Une méthode plus rigoureuse mais plus contraignante nécessite l'utilisation de tamis de tailles
différentes qui permettent de séparer les grains de différentes tailles (à sec ou sous l'eau).
Après séchage on peut peser et ainsi déterminer en poids le pourcentage de chaque fraction.
Comme tout mélange de liants et d'agrégats, la terre est un béton. Le liant assure la liaison
entre les agrégats. Une certaine proportion de liant doit tout de même être respectée. Pour le
pisé, on peut donner comme ordre de grandeur que, en dessous de 5 % de liant, il y a risque
d'effritement, mais que si la proportion dépasse les 15 %, des fissures apparaitront.
Granulométrie
Argiles moins de 2 µm
Liant
Limon 2 µm à 20 µm
Cailloux 20 mm à 200 mm
Résistance mécanique
Résistance mécanique
Caractéristiques physiques9
Perméabilité μ = 10
Mise en œuvre
Il existe bien sûr une multitude de mises en œuvre pour le matériau qu'est le pisé. Selon
l'endroit où on se trouve, on ne construit pas de la même façon. Ce qui suit n'est donc pas
propre à toutes les constructions
Le mur est généralement réalisé en pierre, bâti à la chaux. On veillera à laisser les joints
creux.
Si le pisé risque d'être en contact direct avec une humidité constante, la terre peut être
amendée (ou stabilisée) à l'aide de ciment, ou de chaux, notamment en mur semi-enterré.
Grange en pisé
Maison en pisé
Grange en pisé
7.1.3. La maçonnerie jointoyée au mortier de boue
On faisait aussi du mortier avec une terre franche composée d'argile et d'une forte proportion
de sable ; on l'employait exclusivement à la construction des maçonneries de briques qui
devaient être soumises à l'action du feu.
Exemple :
Le pisé. C'est une technique de construction ancienne qui consiste à comprimer la terre
entre des panneaux de coffrages. Aujourd'hui, on l'utilise lorsque l'on cherche à
augmenter l'inertie thermique de la maison, grâce à la densité élevée de la terre. La
variation dans les teintes de la terre utilisée pour chaque couche permet des jeux
esthétiques remarquables.
Suivant le principe de décalage des joints de maçonnerie, les joints sont décalés verticalement
pour éviter la fissuration verticale. L’ouverture ou la largeur de joint est contrôlée :
La maçonnerie a pour principal but d’édifier des murs en superposant des lignes (des assises)
d’éléments solides manu portables solidarisés entre eux par un liant. Ainsi on réalise par cette
méthode, essentiellement des structures verticales.
La maçonnerie a pour vocation principale de permettre le positionnement et l’élévation des
murs « à la main », on entend par ces propos que l’outillage lourd n’est pas nécessaire à
l’élaboration de la maçonnerie.
Le maçon a besoins de :
Un niveau, à bulle ou laser. Il lui sert à vérifier l’horizontalité de son assise. Lorsque le maçon
ajoute un nouveau matériau solide à son mur, il l’a juste, en fonction de ceux déjà positionnés
et rectilignes, afin que l’assise complète soit parfaitement horizontale.
Lorsque le maçon place ses éléments de maçonnerie, il les pose sur le lit de mortier il les
enfonce plus ou moins dans ce dernier à l’aide de sa massette, en contrôlant la bonne
incorporation de l’élément de maçonnerie dans le mur (horizontalité, verticalité).
La truelle, outil sans doute le plus célèbre du maçon, il sert principalement à manipuler les
liants, pour faire les joints. Il en existe différents types selon le corps de métier ou l’usage.
Pour maximiser l’adhérence lors de la superposition de blocs de maçonnerie, les jointures
doivent posséder des rainures, on utilise pour cela une truelle crantée.
Pour respecter les mesures de l’édifice, il est naturel que le maçon doive effectuer des coupes
pour adapter les blocs manufacturés qui ont des mesures standards. Pour cela il utilise un
ciseau de maçon. Il s’agit en fait d’un marteau aux extrémités pointues pour qu’il puisse
découper le bloc de maçonnerie à la taille souhaitée.
Toujours pour découper les matériaux afin de s’adapter aux formes de l’édifice construit, on
peut utiliser une scie égoïne afin de tailler les blocs de béton cellulaire.
Pour effectuer des coupes sur la maçonnerie déjà posée (pour incorporer des gaines par
exemples), on peut utiliser, hormis le ciseau de maçon, un perforateur ou une grignoteuse.
Il s’agit du matériel indispensable au maçon. On peut remarquer que ce panel n’est pas très
important, c’est l’avantage principal de la maçonnerie.
Mise en œuvre
Le traçage au sol n'est réellement utile que pour l'application de la première couche de
mortier.
Tracez au moins le repère de façade, soit au crayon et à la règle, soit au cordeau traceur.
Attention, lors de la prise des mesures, tenez compte des joints entre chaque parpaing.
Au cordeau traceur, fixez l'anneau sur un clou ou faites-le tenir par un aide et tendez-le bien.
Faites "claquer" la ficelle sur le sol pour qu'elle dépose sa craie sur le matériau.
Le mortier nécessaire pour maçonner des parpaings ne se compose que de sable et de ciment.
Comptez 3 volumes de sable pour un de ciment. Mélanger les deux à sec dans une auge ou sur
une planche et n'ajoutez l'eau graduellement que lorsque le mélange est bien homogène.
Attention de ne pas le gâcher trop liquide. Il doit être assez compact (il doit se "trancher" à la
truelle sans couler) pour ne pas s'écraser de lui-même sous le poids des blocs. Commence
ensuite la pose de la première rangée de parpaings.
Bourrez copieusement les interstices de mortier, en tassant avec la pointe de la truelle, pour
assurer la jonction entre les parpaings.
La première assise terminée, on pose ensuite les parpaings des niveaux supérieurs,
c’est l’élévation.
Lorsque le premier rang est achevé, redémarrez de préférence dans le même sens. Ainsi, les
premiers blocs posés ont eu le temps de prendre dans le mortier. Si la maçonnerie constitue un
saillant et n'est pas incluse entre deux murs ou ne comporte pas d'angle, il faut impérativement
réaliser une extrémité droite qui implique de redémarrer le nouveau rang à l'inverse du
précédent. Mieux vaut alors laisser prendre le premier rang plusieurs dizaine de minutes pour
éviter de l'enfoncer.
Pour faciliter l'alignement des blocs et l'aplomb, une ficelle tendue entre deux parpaings
constitue un repère pratique. A chaque bout de rangée, déposez un lit de mortier et posez un
demi-parpaing. Vérifiez la verticalité au fil à plomb. Tendez un cordeau entre les deux blocs,
à l'extérieur, en lui faisant affleurer l'angle supérieur. Ne tirez pas trop pour ne pas déplacer
les blocs. Répartissez un lit de mortier régulier sur le rang inférieur. Supprimez les
surépaisseurs.
Ne couvrez pas plus de deux ou trois mètres à la fois pour que le ciment ne tire pas
prématurément.
Avant le tirage complet du mortier, grattez tous les bourrelets et coulures de ciment avec la
tranche de la truelle. Ainsi les joints horizontaux ne dépasseront pas du mur.
Pour pouvoir poser des portes et des fenêtres, on laisse un espace lors de la montée du mur.
Une fois le linteau posé en partie haute, on peut réaliser les appuis de fenêtre.
Le jour suivant la coulée des tableaux, ouvrez les côtés, à l'aide d'un marteau, pour que les
appuis de fenêtre puissent passer aisément. Si vous laissez trop durcir le béton, vous serez
obligé d'utiliser un burineur pour effectuer cette tâche.
Contrairement au seuil, qui lui, est réglé par rapport au trait de niveau (bleu), les appuis de
fenêtre se règlent quant à eux par rapport aux linteaux. Tracez un repère au crayon de chaque
côté de l'ouverture à l'intérieur de la construction. Par exemple, pour une ouverture de 1.25m
de haut, il faut tracer les repères à : 1.25m (hauteur de l'ouverture finie) + 2cm (réservation
pour le crépi de la sous face du linteau) + épaisseur de l'appui de fenêtre préfabriqué (dans cet
exemple, l'appui de fenêtre a une épaisseur de 10cm). Donc, les repères ont été tracés à 1.37m
du linteau. Positionnez ensuite une planche de coffrage sur les deux repères. Comme indiqué
sur la photographie ci-après.
Une fois ces deux trous percés, ôtez la planche. Prenez un serre-joint et enlevez-lui sa pâte.
Servez-vous en de bélier pour percer les parpaings de part en part. Prenez deux planches de
coffrage. Positionnez les l'une à l'intérieur sur les deux repères, l'autre à l'extérieur. Les deux
planches doivent être quasiment de niveau l'une par rapport à l'autre pour faciliter le travail.
Puis serrez-les à l'aide des deux serre-joints. Il n'est pas évident de tenir et serrer ses deux
planches seules, il est préférable d'être deux : un pour tenir les planches en place tandis que
l'autre serre les serre-joints. Avec un niveau, nivelez la planche intérieure. Réglez-la à la côte
(dans cet exemple 1.37m) que sur un côté de l'ouverture.
Pour niveler la planche extérieure, posez le niveau sur les deux planches, d'abord sur un côté,
puis de l'autre. Descendez ou remontez la planche extérieure à l'aide du marteau, selon le
besoin.
Une fois la mise à niveau de ces deux planches terminée, recontrôlez la côte entre le linteau et
la planche intérieure ainsi que leurs niveaux jusqu'à ce que tout soit bon.
Nous allons maintenant aborder la prose proprement dite de l’appui de fenêtre. Préparez un
béton dosé à 350kg de ciment par m3 de béton. N'oubliez pas d'humidifier parpaings et
coffrage, avant de remplir la totalité de béton. Pour le vibrer, tapotez le coffrage à l'aide de
votre marteau.
La sous face des appuis de fenêtre peut varier d'un fabricant à l'autre, elle peut être droite ou
légèrement creusée, la surface du béton doit être travaillée en conséquence.
Si la sous face de l'appui de fenêtre est creusée (généralement, les appuis de fenêtre
en mortier) : pour combler le manque, le béton est laissé plus haut sur l'arrière
(environ 2cm du côté intérieur de la construction).
Si la sous face de l'appui de fenêtre est droite (généralement, les appuis de fenêtre en
béton) : laissez la surface du béton légèrement plus haute au milieu. Le béton a
tendance à se tasser, cette petite bosse permettra de compenser ce phénomène.
La mise en place de l'appui de fenêtre doit se faire à deux, ils sont relativement lourds. Elle se
fait de l'intérieur de la construction. Posez le d'abord sur la planche intérieure. Puis, soulevez
légèrement l'avant de l'appui de fenêtre, avant de le faire glisser sur l'extérieur jusqu'à la
seconde planche sans toucher le béton. Puis posez-le.
Effectuez le réglage final à l'aide du niveau et d'un mètre. Equilibrez le d'abord latéralement.
Pour cela, plaquez le niveau sur l'un des tableaux et mesurez la partie pénétrant dans le mur.
Exécutez cette même manœuvre sur l'autre tableau. L'appui de fenêtre doit pénétrer à
l'identique de chaque côté dans les tableaux.
Enfin, pour régler la partie intérieure, plaquez le niveau sur les parpaings à l'intérieur de la
construction. Puis, réglez la partie arrière de l'appui de fenêtre. Cette côte peut varier selon
l'épaisseur du doublage et le type de menuiserie à installer, demandez confirmation à votre
revendeur de menuiseries.
Scellez d'abord les deux côtés de l'appui de fenêtre avec un mortier gras (fortement dosé en
ciment).
Pour refaire les tableaux, clouez des planchettes sur ces flancs à l'aide de pointes à béton. Et,
bourrez au mortier gras (tassez bien le mortier avec le bout de la truelle).
Une fois les murs élevés, il convient de faire des finitions afin de les préparer pour les autres
corps de métier. Du coté extérieur, il faut enduire les façades afin que les personnes chargées
du ravalement puissent réceptionner un mur propre, net, droit.
Pour mettre en œuvre un enduit, il faut tout d’abord brosser le mur pour enlever toutes les
poussières pouvant nuire à l’accroche de l’enduit.
Afin d'obtenir des arêtes parfaitement droites, placer des règles dans chaque angle et les
maintenir en place à l'aide de chevillettes enfoncées dans le mur. Les règles doivent dépasser
du mur d'une distance égale à l'épaisseur de l'enduit, soit 15 à 20 mm environ (1). Dans le cas
de surfaces importantes à enduire, placer des règles d'appui tous les 2 m environ, à l'aide de
chevillettes, sauf pour l'enduit monocouche (2). Humidifier le support avant l'application de
l'enduit, afin d'améliorer l'accrochage du matériau (3).
Ensuite intervient la pose de l’enduit proprement dite. Pour les enduits traditionnels, il faut
effectuer plusieurs couches successives. La première s’appelle le gobetis. C’est la couche
d’accroche de l’enduit.
Il faut Projeter le mortier à l'aide d'une truelle sur quelques millimètres d'épaisseur sur toute la
surface.
Intervient ensuite la projection du corps d’enduit. C’est la deuxième couche, c’est la partie
structurante de ce dernier. Il faut laisser sécher la première couche quelques jours. Ensuite il
faut appliquer une couche de mortier bâtard (résistance et plasticité) sur environ 15mm. Après
la projection, il faut, à l’aide d’une règle, « tirer » en sciant le mortier de bas en haut. En
suivant les repères déposés sur les murs.
Quand ce façonnement est terminé, il faut enlever les règles d’appui en bois et combler leur
logement de mortier à l’aide d’une truelle. Il est nécessaire ensuite d’égaliser le tout à la
taloche.
Cette couche étant assez épaisse, il faut le laisser sécher de 7 à 10 jours. Ensuite on applique
de la même façon l’enduite de finition, plus fin (sable fin et à la chaux) sur quelques
millimètres d’épaisseur. Cette dernière couche s’applique à la taloche en effectuant des
mouvements rapides et circulaires pour compacter et enlever les surplus.
Il existe aussi des enduits monocouches, ces derniers ont une composition spéciale, et se
trouve prêt à l’emploi. L’application de cet enduit prêt à l’emploi doit tenir compte des
températures extérieures : 6 à 8°C mini, 35°C maxi. Après gâchage du mortier (suivant la
notice du fabricant), réaliser à la truelle des plots d'enduit de l'épaisseur de l'enduit fini, en
guise de repère d'alignement. Utiliser un cordeau posé sur les règles d'appui pour aligner les
plots.
Il faut ensuite jeter une première couche de cet enduit, de faible épaisseur. Ensuite il faut
réaliser une deuxième couche d’environ 15mm après avoir laissé sécher 30 minutes environ.
Un liant est une substance agglomérant qui fait corps. De consistance liquide, pâteuse ou
poudreuse, c'est un ingrédient de base des bétons et mortiers, des peintures et produits
assimilés. Les liants utilisés en maçonnerie diffèrent de ceux entrant dans la composition des
peintures et vernis.
Un liant hydrocarboné est d'une manière générale un matériau adhésif contenant du bitume,
du goudron, ou les deux. Cet élément agrégé avec des granulats fournit des « matériaux
enrobés ». À défaut d'autre donnée, la masse volumique du bitume est prise égale à 1,03 g
cm⁻³ à 25 °C, soit 1 030 kg m⁻³ ou 1,03 t m⁻³.
Classification de liants hydrocarbonés
BITUME ROUTIER
BITUME SOUFFLE
BITUME MODIFIE
Les bitumes à indice de pénétration positif répondent aux prescriptions de la NBN T 54-105.
Les bitumes fluidifiés à base de bitume modifié répondent aux prescriptions de la NBN T 54-
112.
Les émulsions cationiques de bitume élastomère répondent aux prescriptions de la NBN T 54-
123.
Les émulsions cationiques de bitume plastomère répondent aux prescriptions de la NBN T 54-
124.
BITUME DUR
Le bitume dur est un bitume routier. La NBN T 54-101 est complétée par les spécifications
suivantes :
ADDITIF POUR LIANT
Les liants bitumineux routiers (C. 12.1) peuvent être améliorés au moyen des additifs
spécifiés ci- après. Ceux-ci sont introduits dans le mélange hydrocarboné lors de sa
fabrication en centrale.
POLYOLEFINES
DESCRIPTION
Les polyoléfines sont des fibres synthétiques obtenues à partir de polymères
hydrocarbonés.
SPECIFICATIONS
Commentaires :
Les méthodes de calcul de la stabilité des parois sont développées dans le cours
d'Analyse de structures et dans Normes et recommandations.
L'épaisseur et la hauteur du mur dépendent des facteurs suivants :
Les sollicitations ou charges ;
Les caractéristiques physiques et mécaniques des pièces à maçonner ;
Le pouvoir d'isolation thermique et acoustique du matériau utilisé ;
Le risque de rupture par flambement ou par déversement.
La maçonnerie a été réalisée par des maçons. Ses outils de travail standard sont la
truelle, la corde, le fil à plomb, le niveau à bulle ou le niveau de maçon, le mètre, le
marteau, le ciseau et la truelle.
En construction, un enduit est une couche de mortier appliquée sur un mur ou en extérieur sur
le manteau d’isolation de ce mur. Le crépi est un enduit qui se fait sur la muraille avec du
mortier ou avec du plâtre et qu’on laisse raboteux (relief, picot) au lieu de le rendre uni.
Déjà présent sous l’antiquité, dans sa dimension décorative, l’apparition de l’enduit est
intimement liée à l’évolution de l’habitat et des techniques du gros œuvre.
Directement issu des matériaux utilisés pour la maçonnerie primaire, on peut penser que
l’enduit n’a fait son apparition en intérieur qu’à partir du moment où les constructions se sont
faites en « en dur ». Sa fonction n’est alors pas tant décorative que liée au confort de
l’habitat : isolation thermique, étanchéité, aspect et dureté du revêtement.
Les enduits sont traditionnellement des enduits minéraux : des mortiers de ciment, des
mortiers de chaux, et des plâtres.
L’enduit de chaux est préférable à l’enduit de ciment pour ses qualités propres : il permet aux
murs de respirer et de travailler ce qui n’occasionne pas les fissures ; on lui reconnait aussi
des propriétés assainissant et ses textures donnent un aspect chaleureux aux surfaces qu’il
recouvre. Les couleurs obtenus sont très variées, dépendant des granulats utilisés et aussi des
pigments que l’on peut y ajouter lorsque le sable utilisé est un sable lavé.
Dans les systèmes d’enduit sur l’isolation extérieure (ETICS, pour External Thermal
Insulation Composite System), appliqués sur des murs isolés extérieurs on fait plus volontiers
usage des enduits organiques (à base de résine acrylique), d’enduit siliconés ou silicatés.
Ceux-ci sont d’application facile et ont une meilleure élasticité que les enduits minéraux.
Dans
ses
propriétés, un enduit doit être résistant mécaniquement, étanche mais perméable à vapeur
d’eau. Partie visible du mur, il a vocation esthétique.
Selon leur composition, les enduits sont constitués d’un liant (plâtre, chaux, ciment Portland
ou argile) et de charge minérales (agrégats, ou granulats, comme le sable ou la poussière de
marbre) dans un rapport d’environ 1/3 de liant pour 2/3 de charges minérales. L’adjonction de
pigment (charges colorantes) n’est pas indispensable, elle dépend de l’effet recherché.
Types d’enduits
Les enduits RME : Le Revêtement Minéral Epais ou Enduit Traditionnels
Le liant est en effet minéral et peut être à base de ciment, chaux, sable, ou plâtre, posés soit en
trois couches, naturellement ou à l’aide d’une machine.
L’enduit RME est incontournable pour la restauration et la réhabilitation des bâtiments, les
enduits naturels reviennent au gout du jour et ne sont pas réservés qu’aux maisons anciennes,
Contrairement aux idées reçues. Ils s’adaptent à la plus party des supports, comme les
briques, les parpaings… et font des merveilles sur les constructions neuves et modernes.
Contrairement aux enduits synthétiques, trop imperméables, les enduits naturels sont
perméables à l’air et favorisent les échanges : ils laissent « respirer » les murs, les protègent
de l’humidité et ont des vertus isolantes. Ils sont sains car ils ne contiennent aucun additif
chimique.
Il est généralement composé d’une résine acrylique, vinylique ou siloxane en phase aqueuse
et de granulats fins. Il peut être appliqué sur une façade neuve ou sur une façade à rénover.
L’enduit RPE présente un véritable inconvénient, dans certains cas où il ne laisse pas respirer
les murs, emprisonne l’humidité et augmente les phénomènes de condensation intérieure. Ce
qui provoque à long terme des dégradations de l’enduit (effritement, fissuration…)
Cependant, il permet d’imperméaliser complètement votre mur. Conçu en plastique, il
empêche la dégradation suite à des fuites d’eau par exemple, il peut donc être intéressant dans
des pièces exposées régulièrement à l’eau.
Les enduits RSE sont aussi appelés rénovateurs de façades ou systèmes d’imperméabilité. Il
se présente sous forme de peinture souvent acrylique ou siloxane, plus souple que le RPE, qui
permet de rendre une façade imperméable à l’eau et à la vapeur.
Ce type d’enduit est adapté aux bâtiments récents et possède une résistance à l’encrassement,
aux micro organismes et
intempéries.
La peinture
La peinture est une forme artistique dont les diverses techniques consistent à appliquer
manuellement ou mécaniquement, sur une surface, des couleurs sous forme de pigments
mélangés à un liant ou un diluant. Les artistes peintres s'expriment sur des supports tels que la
toile, le papier, le bois, etc.
La peinture a le plus souvent une fonction de protection des matériaux. Elle protège les
métaux contre la corrosion, les bois contre les atteintes biologiques (pourriture). Elle forme
une couche mince, qu'on peut retirer par décapage et remplacer, en perturbant peu le matériau
qu'elle recouvre.
En plus de son rôle protecteur, la peinture a un rôle décoratif. Son aspect et ses couleurs sont
un élément de l'architecture extérieure, en alternative aux enduits et aux matériaux bruts — ou
intérieure, et du design.
Les domaines d’application de la peinture sont vastes, mais nous nous appesantirons sur
quelques secteurs tels que : la décoration, les bâtiments, les automobiles, les marines, les
industries...
Types de peinture
Afin de souligner certains aspects importants, quelques termes spécifiques sont utilisés pour
décrire la composition d’une peinture : on parle de peintures synthétiques, de peintures
naturels, de peinture en phase de solvant, de peinture aqueuse, de peintures acryliques, de
peintures alkydes...
Liant Résine alkyde Résine acrylique/ Résine naturelle, huile (ex. huile de lin,
Résine vinyle huile de bois), liants minéraux (ex. Chaux,
chaux-caséine, argile)
Addition
supplémentaire
de conservateurs
toxiques
CONCLUSION
La maçonnerie est utilisée pour la construction des bâtiments depuis les anciens
temps ; les connaissances techniques sur son comportement sous les conditions sismiques
restaient insuffisantes. Jusqu'à présent, la maçonnerie n'est pas considérée comme un matériau
convenable pour la construction des bâtiments en zone sismique, ceci est dû principalement
aux conséquences des séismes passés, à savoir les pertes en vies humaines dues à
l'effondrement de ces bâtiments. Cependant, l'analyse du dommage subi après chaque séisme,
aussi bien que les recherches entamées dans plusieurs pays, ont montré clairement le déficit
des bâtiments endommagés, ainsi que les mesures techniques appropriées à prendre afin
d'améliorer le comportement des bâtiments en maçonnerie vis à vis du séisme.