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TP DE MATÉRIAUX ET PROCÉDÉS GÉNÉRAUX DE

CONSTRUCTION
Sujet : les assemblages et montages

FAIT PAR :
 BULUNGI ILUNGA Marie-Charlotte
 BUSHIRI BWANA ISSA Christian
 KASONGO KAKUDJI Elielle
 MAHUZA MWAMBA LINCE
 MBUYI DIANYAMA Rabbi
 MUGISHO MUSHAGALUSA
Christian
 MWEPU LUBAMBA Victoire
 SUMBU MILONGO Jonathan

Dirigé par : Ir KIMPAY KALEM Richard

Promotion : L3 Génie Civil

2021-2022
7.1. LA MACONNERIE

La maçonnerie est l'art de bâtir une construction par l'assemblage de matériaux élémentaires,
liés ou non par un mortier. C'est l'art du maçon par définition mais aussi le résultat de son
travail

En France, la maçonnerie traditionnelle est appelée limousinage.

Par extension, on associe aussi sous le terme « maçonnerie » les travaux d'habillage des
ensembles : pose d'enduits, de carrelages, etc., qui, en plus de leur but esthétique, participent à
la tenue de l'ensemble face aux agressions externes (humidité, gel, etc.). Un produit qui reflète
de plus en plus cette association est le stuc d'acrylique qui remplace le stuc traditionnel fait à
partir de chaux. Existe aussi le tadelakt, un enduit de finition lisse d'intérieur, qui a comme
origine l’Afrique du nord et qui est composé de chaux, de silice, de poudre de marbre.

Avantages

 L'emploi de la brique et de la pierre peut augmenter la masse thermique d'un bâtiment,


procréant un confort accru par amortissement de la chaleur de l'été et du froid de
l'hiver. Ces matériaux conviennent pour des applications solaires passives.

 En général, la brique et la pierre n'exigent pas d'être peintes et peuvent ainsi fournir
une structure dont le cycle de vie présente un coût réduit ; cependant, une peinture
convenablement exécutée réduit le risque d'apparition d'éclats sous les effets du gel.
Le bloc de béton ou « agglo » de la variété non décorative est généralement peint ou
enduit.

 L'aspect, surtout s'il est très soigné, peut conférer à la maçonnerie une impression de
solidité et de durabilité.

Inconvenients
 Les intempéries, en particulier le gel, peuvent entrainer des dégradations en surface.
Ce genre de dégradation est fréquent pour certains types de brique, mais assez rare
pour les blocs de béton et la pierre. Si de la brique (à base d'argile) doit être employée,
on prendra soin de choisir des briques convenant au climat en question.

 La maçonnerie doit reposer sur une fondation stable (béton armé, pierres de
fondations, ou roche naturelle). Sur des sols à dilatation, cette fondation devra être très
soignée et on pourra faire appel à un ingénieur en résistance des matériaux.

7.1.1. Le mur façonné directement

Mur

Edification élevée en divers matériaux, pour enclore un espace, sépares des pièces ou encore
soutenir une charge, etc. Un mur façonné directement est donc un mur monté in situ grâce à
des techniques et des matériaux divers.

Les murs portent une appellation spécifique selon son rôle structurel, les matériaux qui le
constitue, selon son utilité, etc.

Selon le rôle structurel

 Mur non porteur : mur qui ne transmet aucune charge à la fondation est qui est donc
un mur de cloisonnement
 Mur porteur : mur structurel qui assure la descente des charges d'une structure
 Mur de soutènement : à la différence des murs porteurs ordinaires, le mur de
soutènement supporte la charge d'un terrain en pente et évite les éboulements

Selon son utilité

 Mur de façade : fait partie de l’enveloppe de la construction sur lequel est positionner
les fenêtres et les portes
 Mur de refend : mur d’intérieur, utilisé pour séparer les pièces d’une construction
 Mur pignon : mur de façade spécifique ayant un sommet triangulaire sur lequel repose
une charpente de toiture à versants
 Mur mitoyen : mur qui sépare deux propriétés ou deux bâtiments différents
 Mur de clôture : est mur qui encadre un terrain dans le but de le délimiter

Selon la fonction de la composition

 Mur plein : mur comportant des éléments pleins tels que la Brique pleine
 Mur creux : est un mur comportant deux limites séparées par un espace vide qu’on
peut obtenir grâce à des parpaings ou en élevant deux murs pleins séparés par un
espace creux

Matériau utilisé

 Brique
 Parpaing
 Mortier (ciment, sable et eau)

Matériel utilisé

 Truelle
 La brouette
 Échafaudage
 Ficelle
 Niveau à bulle

7.1.2. Le mur en pise

en œuvre dans des coffrages Le pisé est un mode de construction en terre crue, comme
l'adobe ou la bauge. On le met appelés banches. La terre est idéalement graveleuse et
argileuse, mais on trouve souvent des constructions en pisé réalisées avec des terres fines.
Type de banche utilisée en Bresse au XVIIIe siècle.

C'est le principe de construction le plus ancien qui existe à fondations dites « ancrées ». Il est
constitué de terre comprimée et parfois recouvert d'enduit à la chaux pour des raisons
principalement esthétiques.

La formation d’un sol, appelée pédogenèse, conduit, sous l’effet de processus physico-
chimiques, à sa stratification : on parle des horizons du sol. Le nombre, l’épaisseur et la
composition de ces horizons sont à l’origine de la diversité des sols présents sur notre planète.
La couche supérieure est constituée de matière organique en décomposition et n’est pas
intéressante pour la construction. Cet horizon, riche en humus, est reconnaissable à sa couleur
foncée (parfois noire).

Pour l’édification de murs en terre, il faut au préalable identifier la terre que l’on possède afin
de déterminer le système constructif que l’on retiendra : pisé, bauge ou torchis. Pour ce faire il
s’agit de déterminer la composition de la terre et donc sa granulométrie.
Les différents horizons d'un profil de sol.
O:Litière.
A:Humus, ou terre végétale.
B: Terre utilisée pour le pisé.
C: Roche-mère altérée.

Analyse de la terre

Pour connaitre les domaines possibles d'utilisation d'une terre, il est utile d'en appréhender la
composition. C'est à cet effet qu'on pourra procéder à une étude de la granulométrie sur un
échantillon représentatif de la terre à utiliser.

Pour y parvenir, il convient de creuser sous la terre végétale, et de prélever l'échantillon sur
les parois du trou, et non au fond, afin d'en assurer la provenance.

On effectue ensuite une décantation en plongeant l'échantillon dans un bocal contenant de


l'eau. Par effet de gravitation, des couches vont se former, et permettent de déterminer les
proportions des différents liants et agrégats présent dans la terre. La couche la plus haute
englobe les argiles, viennent ensuite les limons, les sables, puis les graviers et cailloux. Cette
méthode à l'avantage d'être facile à réaliser avec peu de moyens, elle reste cependant
approximative.

Une méthode plus rigoureuse mais plus contraignante nécessite l'utilisation de tamis de tailles
différentes qui permettent de séparer les grains de différentes tailles (à sec ou sous l'eau).
Après séchage on peut peser et ainsi déterminer en poids le pourcentage de chaque fraction.
Comme tout mélange de liants et d'agrégats, la terre est un béton. Le liant assure la liaison
entre les agrégats. Une certaine proportion de liant doit tout de même être respectée. Pour le
pisé, on peut donner comme ordre de grandeur que, en dessous de 5 % de liant, il y a risque
d'effritement, mais que si la proportion dépasse les 15 %, des fissures apparaitront.

Granulométrie

Rôle Appellation Taille

Argiles moins de 2 µm
Liant
Limon 2 µm à 20 µm

Sables fins 20 µm à 0,2 mm

Sables grossiers 0,2 mm à 2 mm


Agrégat
Graviers 2 mm à 20 mm

Cailloux 20 mm à 200 mm

Résistance mécanique

Résistance mécanique

Type de contrainte Résistance

Compression 2,0 MPa (20 bar)

Traction et flexion 0,5 MPa à 1,0 MPa (5 à 10 bar)

Cisaillement 0,5 MPa (5 bar)


Comme le montre ce tableau, le pisé résiste bien à la compression. Mais en rénovation, les
règles de sécurité imposent de considérer le pisé comme ayant une résistance à la compression
de seulement un à deux bars.

Caractéristiques physiques9

Chaleur spécifique C = 0,85 kJ kg−1

Conductivité thermique λ = 1,10 W m−1 K−1

Capacité thermique volumique 510 W h m−3

Perméabilité μ = 10

Coefficient de déphasage pour un mur de 40 cm 10 à 12 heures

Résistance au feu Forte

Mise en œuvre
Il existe bien sûr une multitude de mises en œuvre pour le matériau qu'est le pisé. Selon
l'endroit où on se trouve, on ne construit pas de la même façon. Ce qui suit n'est donc pas
propre à toutes les constructions

Hauteur du mur de soubassement

Région sèche 0,25 m

Pluviométrie moyenne 0,4 m

Pluviométrie élevée 0,6 m

Toit peu débordant 0,6 m

Zone inondable 1,0 m

Le mur est généralement réalisé en pierre, bâti à la chaux. On veillera à laisser les joints
creux.

Si le pisé risque d'être en contact direct avec une humidité constante, la terre peut être
amendée (ou stabilisée) à l'aide de ciment, ou de chaux, notamment en mur semi-enterré.

Grange en pisé
Maison en pisé

Maison traditionnelle en pisé

Grange en pisé
7.1.3. La maçonnerie jointoyée au mortier de boue

Le mortier de boue est un mortier fait avec de l'argile ou de la terre crue.

De par la disponibilité de la matière première, ce type de mortier est ou a été probablement


employé partout dans le monde depuis des temps immémoriaux éventuellement en
remplacement de la chaux.

La terre argileuse s'extrait facilement à l'aide de la pioche. Pour en fabriquer le mortier, on en


étalait une certaine quantité sur une aire convenablement préparée ; dessus on jetait de l'eau
pour la détremper et on la réduisait en une pâte plus ou moins ferme en la manipulant avec la
pelle et la pioche ou mieux avec le rabot en fer, sorte de houe à la lame très inclinée
permettant d'écraser les mottes.

On faisait aussi du mortier avec une terre franche composée d'argile et d'une forte proportion
de sable ; on l'employait exclusivement à la construction des maçonneries de briques qui
devaient être soumises à l'action du feu.

Exemple :

 Le pisé. C'est une technique de construction ancienne qui consiste à comprimer la terre
entre des panneaux de coffrages. Aujourd'hui, on l'utilise lorsque l'on cherche à
augmenter l'inertie thermique de la maison, grâce à la densité élevée de la terre. La
variation dans les teintes de la terre utilisée pour chaque couche permet des jeux
esthétiques remarquables.

Figure 1: Mur en pisé au Musée Source O Rama à Chaudfontaine, Belgique.


La maçonnerie jointoyée au mortier de boue consiste à assembler, par jointement au mortier
de boue des briques pour l’élévation des murs. Les briques de ces murs sont fabriquées en
terre crue, en terre cuite ou en terre traitée aux liants hydrauliques. Tel qu’illustré sur la
Figure 2.

Figure 2: Bloc de terre crue

Suivant le principe de décalage des joints de maçonnerie, les joints sont décalés verticalement
pour éviter la fissuration verticale. L’ouverture ou la largeur de joint est contrôlée :

 Joint horizontal d’épaisseur 2 à 2,5 cm


 Joint vertical d’épaisseur 1,5 à 2,5 cm.

7.1.4. La maçonnerie au mortier de liant hydraulique

La maçonnerie a pour principal but d’édifier des murs en superposant des lignes (des assises)
d’éléments solides manu portables solidarisés entre eux par un liant. Ainsi on réalise par cette
méthode, essentiellement des structures verticales.
La maçonnerie a pour vocation principale de permettre le positionnement et l’élévation des
murs « à la main », on entend par ces propos que l’outillage lourd n’est pas nécessaire à
l’élaboration de la maçonnerie.

Le maçon a besoins de :
Un niveau, à bulle ou laser. Il lui sert à vérifier l’horizontalité de son assise. Lorsque le maçon
ajoute un nouveau matériau solide à son mur, il l’a juste, en fonction de ceux déjà positionnés
et rectilignes, afin que l’assise complète soit parfaitement horizontale.

Un fil à plomb. En plus de l’horizontalité, le maçon vérifie aussi la verticalité de ses, en


plaçant parallèlement aux blocs qu’il place ce fil lui indiquant la verticale. Il peut ainsi ajuster
l’élément de maçonnerie à l’aide de sa massette.

Lorsque le maçon place ses éléments de maçonnerie, il les pose sur le lit de mortier il les
enfonce plus ou moins dans ce dernier à l’aide de sa massette, en contrôlant la bonne
incorporation de l’élément de maçonnerie dans le mur (horizontalité, verticalité).

La truelle, outil sans doute le plus célèbre du maçon, il sert principalement à manipuler les
liants, pour faire les joints. Il en existe différents types selon le corps de métier ou l’usage.
Pour maximiser l’adhérence lors de la superposition de blocs de maçonnerie, les jointures
doivent posséder des rainures, on utilise pour cela une truelle crantée.
Pour respecter les mesures de l’édifice, il est naturel que le maçon doive effectuer des coupes
pour adapter les blocs manufacturés qui ont des mesures standards. Pour cela il utilise un
ciseau de maçon. Il s’agit en fait d’un marteau aux extrémités pointues pour qu’il puisse
découper le bloc de maçonnerie à la taille souhaitée.

Toujours pour découper les matériaux afin de s’adapter aux formes de l’édifice construit, on
peut utiliser une scie égoïne afin de tailler les blocs de béton cellulaire.

Pour effectuer des coupes sur la maçonnerie déjà posée (pour incorporer des gaines par
exemples), on peut utiliser, hormis le ciseau de maçon, un perforateur ou une grignoteuse.

Il s’agit du matériel indispensable au maçon. On peut remarquer que ce panel n’est pas très
important, c’est l’avantage principal de la maçonnerie.
Mise en œuvre

Les murs de maçonnerie se construisent selon un principe général commun, un empilement de


matériaux liés entre eux par une pâte. Intéressons à la mise en œuvre d’un mur sans ouverture
fait de parpaing. Nous nous mettons dans le cas d’un bâtiment classique à plusieurs étages, ce
principe s’applique aussi aux maisons individuelles. Nous admettrons que les fondations ont
déjà été faites.

 La première étape consiste à tracer les limites de la construction.

Le traçage au sol n'est réellement utile que pour l'application de la première couche de
mortier.
Tracez au moins le repère de façade, soit au crayon et à la règle, soit au cordeau traceur.
Attention, lors de la prise des mesures, tenez compte des joints entre chaque parpaing.
Au cordeau traceur, fixez l'anneau sur un clou ou faites-le tenir par un aide et tendez-le bien.
Faites "claquer" la ficelle sur le sol pour qu'elle dépose sa craie sur le matériau.

 Il faut ensuite préparer le mortier nécessaire à la jonction des parpaings.

Le mortier nécessaire pour maçonner des parpaings ne se compose que de sable et de ciment.
Comptez 3 volumes de sable pour un de ciment. Mélanger les deux à sec dans une auge ou sur
une planche et n'ajoutez l'eau graduellement que lorsque le mélange est bien homogène.
Attention de ne pas le gâcher trop liquide. Il doit être assez compact (il doit se "trancher" à la
truelle sans couler) pour ne pas s'écraser de lui-même sous le poids des blocs. Commence
ensuite la pose de la première rangée de parpaings.

La précision de la pose du premier rang conditionnera la réussite de la maçonnerie. Seul


problème, ce premier rang n'a pas encore de base pour s'appuyer et pas assez de hauteur.
Déposez un lit de mortier d'épaisseur régulière (3 cm environ) sur toute la longueur du tracé,
en prenant appui sur une taloche ou une planchette pour ne pas trop déborder. Posez
doucement les parpaings (alvéoles vers le bas) bien à plat en les alignant dès le début pour ne
pas avoir à les bouger par la suite, ce qui tasserait irrégulièrement le mortier. Si le bloc n'est
pas bien enfoncé dans son lit de mortier, appliquez de petits coups avec le manche de la
massette pour tasser le tout. Arrêtez dès que le niveau souhaité est atteint. Tous les deux ou
trois blocs, contrôler l'horizontalité au niveau à bulle long. Vérifiez également l'alignement
avec une longue règle métallique. Si nécessaire, ajustez légèrement au marteau.

Bourrez copieusement les interstices de mortier, en tassant avec la pointe de la truelle, pour
assurer la jonction entre les parpaings.
 La première assise terminée, on pose ensuite les parpaings des niveaux supérieurs,
c’est l’élévation.
Lorsque le premier rang est achevé, redémarrez de préférence dans le même sens. Ainsi, les
premiers blocs posés ont eu le temps de prendre dans le mortier. Si la maçonnerie constitue un
saillant et n'est pas incluse entre deux murs ou ne comporte pas d'angle, il faut impérativement
réaliser une extrémité droite qui implique de redémarrer le nouveau rang à l'inverse du
précédent. Mieux vaut alors laisser prendre le premier rang plusieurs dizaine de minutes pour
éviter de l'enfoncer.

Pour faciliter l'alignement des blocs et l'aplomb, une ficelle tendue entre deux parpaings
constitue un repère pratique. A chaque bout de rangée, déposez un lit de mortier et posez un
demi-parpaing. Vérifiez la verticalité au fil à plomb. Tendez un cordeau entre les deux blocs,
à l'extérieur, en lui faisant affleurer l'angle supérieur. Ne tirez pas trop pour ne pas déplacer
les blocs. Répartissez un lit de mortier régulier sur le rang inférieur. Supprimez les
surépaisseurs.

Ne couvrez pas plus de deux ou trois mètres à la fois pour que le ciment ne tire pas
prématurément.

Montez la rangée en posant les blocs avec délicatesse et en suivant scrupuleusement


l'alignement donné par le cordeau. A mesure de l'élévation, contrôlez l'aplomb et rectifiez si
nécessaire en tapotant légèrement avec un manche de marteau. N'agitez jamais le parpaing, ce
qui tasserait le mortier et gênerait l'horizontalité. A chaque angle, redémarrez en recouvrant
l'extrémité du rang précédent pour rendre chaque pan de mur solidaire de l'autre.

Avant le tirage complet du mortier, grattez tous les bourrelets et coulures de ciment avec la
tranche de la truelle. Ainsi les joints horizontaux ne dépasseront pas du mur.

Pour pouvoir poser des portes et des fenêtres, on laisse un espace lors de la montée du mur.
Une fois le linteau posé en partie haute, on peut réaliser les appuis de fenêtre.

Le jour suivant la coulée des tableaux, ouvrez les côtés, à l'aide d'un marteau, pour que les
appuis de fenêtre puissent passer aisément. Si vous laissez trop durcir le béton, vous serez
obligé d'utiliser un burineur pour effectuer cette tâche.
Contrairement au seuil, qui lui, est réglé par rapport au trait de niveau (bleu), les appuis de
fenêtre se règlent quant à eux par rapport aux linteaux. Tracez un repère au crayon de chaque
côté de l'ouverture à l'intérieur de la construction. Par exemple, pour une ouverture de 1.25m
de haut, il faut tracer les repères à : 1.25m (hauteur de l'ouverture finie) + 2cm (réservation
pour le crépi de la sous face du linteau) + épaisseur de l'appui de fenêtre préfabriqué (dans cet
exemple, l'appui de fenêtre a une épaisseur de 10cm). Donc, les repères ont été tracés à 1.37m
du linteau. Positionnez ensuite une planche de coffrage sur les deux repères. Comme indiqué
sur la photographie ci-après.

Une fois ces deux trous percés, ôtez la planche. Prenez un serre-joint et enlevez-lui sa pâte.
Servez-vous en de bélier pour percer les parpaings de part en part. Prenez deux planches de
coffrage. Positionnez les l'une à l'intérieur sur les deux repères, l'autre à l'extérieur. Les deux
planches doivent être quasiment de niveau l'une par rapport à l'autre pour faciliter le travail.
Puis serrez-les à l'aide des deux serre-joints. Il n'est pas évident de tenir et serrer ses deux
planches seules, il est préférable d'être deux : un pour tenir les planches en place tandis que
l'autre serre les serre-joints. Avec un niveau, nivelez la planche intérieure. Réglez-la à la côte
(dans cet exemple 1.37m) que sur un côté de l'ouverture.

Descendez ou remontez la planche à l'autre extrémité, selon le besoin. Ensuite, effectuez un


contrôle pour voir si la mesure initiale n'a pas bougé (les 1.37m).

Pour niveler la planche extérieure, posez le niveau sur les deux planches, d'abord sur un côté,
puis de l'autre. Descendez ou remontez la planche extérieure à l'aide du marteau, selon le
besoin.
Une fois la mise à niveau de ces deux planches terminée, recontrôlez la côte entre le linteau et
la planche intérieure ainsi que leurs niveaux jusqu'à ce que tout soit bon.

Nous allons maintenant aborder la prose proprement dite de l’appui de fenêtre. Préparez un
béton dosé à 350kg de ciment par m3 de béton. N'oubliez pas d'humidifier parpaings et
coffrage, avant de remplir la totalité de béton. Pour le vibrer, tapotez le coffrage à l'aide de
votre marteau.

La sous face des appuis de fenêtre peut varier d'un fabricant à l'autre, elle peut être droite ou
légèrement creusée, la surface du béton doit être travaillée en conséquence.

 Si la sous face de l'appui de fenêtre est creusée (généralement, les appuis de fenêtre
en mortier) : pour combler le manque, le béton est laissé plus haut sur l'arrière
(environ 2cm du côté intérieur de la construction).
 Si la sous face de l'appui de fenêtre est droite (généralement, les appuis de fenêtre en
béton) : laissez la surface du béton légèrement plus haute au milieu. Le béton a
tendance à se tasser, cette petite bosse permettra de compenser ce phénomène.

La mise en place de l'appui de fenêtre doit se faire à deux, ils sont relativement lourds. Elle se
fait de l'intérieur de la construction. Posez le d'abord sur la planche intérieure. Puis, soulevez
légèrement l'avant de l'appui de fenêtre, avant de le faire glisser sur l'extérieur jusqu'à la
seconde planche sans toucher le béton. Puis posez-le.

Effectuez le réglage final à l'aide du niveau et d'un mètre. Equilibrez le d'abord latéralement.

Pour cela, plaquez le niveau sur l'un des tableaux et mesurez la partie pénétrant dans le mur.

Exécutez cette même manœuvre sur l'autre tableau. L'appui de fenêtre doit pénétrer à
l'identique de chaque côté dans les tableaux.

Enfin, pour régler la partie intérieure, plaquez le niveau sur les parpaings à l'intérieur de la
construction. Puis, réglez la partie arrière de l'appui de fenêtre. Cette côte peut varier selon
l'épaisseur du doublage et le type de menuiserie à installer, demandez confirmation à votre
revendeur de menuiseries.
Scellez d'abord les deux côtés de l'appui de fenêtre avec un mortier gras (fortement dosé en
ciment).

Pour refaire les tableaux, clouez des planchettes sur ces flancs à l'aide de pointes à béton. Et,
bourrez au mortier gras (tassez bien le mortier avec le bout de la truelle).

Une fois les murs élevés, il convient de faire des finitions afin de les préparer pour les autres
corps de métier. Du coté extérieur, il faut enduire les façades afin que les personnes chargées
du ravalement puissent réceptionner un mur propre, net, droit.

Pour mettre en œuvre un enduit, il faut tout d’abord brosser le mur pour enlever toutes les
poussières pouvant nuire à l’accroche de l’enduit.

Voici comment exécuter un enduit au mortier ciment.

Afin d'obtenir des arêtes parfaitement droites, placer des règles dans chaque angle et les
maintenir en place à l'aide de chevillettes enfoncées dans le mur. Les règles doivent dépasser
du mur d'une distance égale à l'épaisseur de l'enduit, soit 15 à 20 mm environ (1). Dans le cas
de surfaces importantes à enduire, placer des règles d'appui tous les 2 m environ, à l'aide de
chevillettes, sauf pour l'enduit monocouche (2). Humidifier le support avant l'application de
l'enduit, afin d'améliorer l'accrochage du matériau (3).

Ensuite intervient la pose de l’enduit proprement dite. Pour les enduits traditionnels, il faut
effectuer plusieurs couches successives. La première s’appelle le gobetis. C’est la couche
d’accroche de l’enduit.

Il faut Projeter le mortier à l'aide d'une truelle sur quelques millimètres d'épaisseur sur toute la
surface.

Intervient ensuite la projection du corps d’enduit. C’est la deuxième couche, c’est la partie
structurante de ce dernier. Il faut laisser sécher la première couche quelques jours. Ensuite il
faut appliquer une couche de mortier bâtard (résistance et plasticité) sur environ 15mm. Après
la projection, il faut, à l’aide d’une règle, « tirer » en sciant le mortier de bas en haut. En
suivant les repères déposés sur les murs.
Quand ce façonnement est terminé, il faut enlever les règles d’appui en bois et combler leur
logement de mortier à l’aide d’une truelle. Il est nécessaire ensuite d’égaliser le tout à la
taloche.

Cette couche étant assez épaisse, il faut le laisser sécher de 7 à 10 jours. Ensuite on applique
de la même façon l’enduite de finition, plus fin (sable fin et à la chaux) sur quelques
millimètres d’épaisseur. Cette dernière couche s’applique à la taloche en effectuant des
mouvements rapides et circulaires pour compacter et enlever les surplus.

Il existe aussi des enduits monocouches, ces derniers ont une composition spéciale, et se
trouve prêt à l’emploi. L’application de cet enduit prêt à l’emploi doit tenir compte des
températures extérieures : 6 à 8°C mini, 35°C maxi. Après gâchage du mortier (suivant la
notice du fabricant), réaliser à la truelle des plots d'enduit de l'épaisseur de l'enduit fini, en
guise de repère d'alignement. Utiliser un cordeau posé sur les règles d'appui pour aligner les
plots.
Il faut ensuite jeter une première couche de cet enduit, de faible épaisseur. Ensuite il faut
réaliser une deuxième couche d’environ 15mm après avoir laissé sécher 30 minutes environ.

7.1.5. La maçonnerie au mortier de liant hydrocarbonés (mortier bitumineux)

En reprenant le paragraphe précédent, le mortier hydraulique est spécialement utilisé pour la


maçonnerie, et le mortier au liant hydraulique est remplacé par le mortier au liant
hydrocarboné (asphalte). Ce mortier est recommandé là où les joints doivent être
imperméabilisés.

Qu'est-ce qu'un liant maçonnerie ?

Un liant est une substance agglomérant qui fait corps. De consistance liquide, pâteuse ou
poudreuse, c'est un ingrédient de base des bétons et mortiers, des peintures et produits
assimilés. Les liants utilisés en maçonnerie diffèrent de ceux entrant dans la composition des
peintures et vernis.

C’est quoi un liant hydrocarboné ?

Un liant hydrocarboné est d'une manière générale un matériau adhésif contenant du bitume,
du goudron, ou les deux. Cet élément agrégé avec des granulats fournit des « matériaux
enrobés ». À défaut d'autre donnée, la masse volumique du bitume est prise égale à 1,03 g
cm⁻³ à 25 °C, soit 1 030 kg m⁻³ ou 1,03 t m⁻³.
Classification de liants hydrocarbonés

BITUME ROUTIER

Les bitumes routiers répondent aux prescriptions de la NBN T 54-101.

BITUME SOUFFLE

Les bitumes soufflés répondent aux prescriptions de la NBN T 54-102.

BITUME MODIFIE

Les bitumes modifiés répondent aux prescriptions de la NBN T 54-104.

BITUME A INDICE DE PENETRATION POSITIF

Les bitumes à indice de pénétration positif répondent aux prescriptions de la NBN T 54-105.

BITUME FLUIDIFIE A EVOLUTION RAPIDE OU MOYENNE


Les bitumes fluidifiés à évolution rapide ou moyenne répondent aux prescriptions de la NBN
T 54-111.

BITUME FLUIDIFIE A BASE DE BITUME MODIFIE

Les bitumes fluidifiés à base de bitume modifié répondent aux prescriptions de la NBN T 54-
112.

EMULSION ANIONIQUE DE BITUME

Les émulsions anioniques de bitume répondent aux prescriptions de la NBN T 54-121.

EMULSION CATIONIQUE DE BITUME

Les émulsions cationiques de bitume répondent aux prescriptions de la NBN T 54-122.

EMULSION CATIONIQUE DE BITUME ELASTOMERE

Les émulsions cationiques de bitume élastomère répondent aux prescriptions de la NBN T 54-
123.

EMULSION CATIONIQUE DE BITUME PLASTOMERE

Les émulsions cationiques de bitume plastomère répondent aux prescriptions de la NBN T 54-
124.

BITUME DUR

Le bitume dur est un bitume routier. La NBN T 54-101 est complétée par les spécifications
suivantes :
ADDITIF POUR LIANT

Les liants bitumineux routiers (C. 12.1) peuvent être améliorés au moyen des additifs
spécifiés ci- après. Ceux-ci sont introduits dans le mélange hydrocarboné lors de sa
fabrication en centrale.

Les documents d'adjudication fixent le type de bitume de base, l’additif utilisé et sa


proportion dans le liant.

POLYOLEFINES

 DESCRIPTION
Les polyoléfines sont des fibres synthétiques obtenues à partir de polymères
hydrocarbonés.
 SPECIFICATIONS

Commentaires :

 Les méthodes de calcul de la stabilité des parois sont développées dans le cours
d'Analyse de structures et dans Normes et recommandations.
 L'épaisseur et la hauteur du mur dépendent des facteurs suivants :
 Les sollicitations ou charges ;
 Les caractéristiques physiques et mécaniques des pièces à maçonner ;
 Le pouvoir d'isolation thermique et acoustique du matériau utilisé ;
 Le risque de rupture par flambement ou par déversement.
 La maçonnerie a été réalisée par des maçons. Ses outils de travail standard sont la
truelle, la corde, le fil à plomb, le niveau à bulle ou le niveau de maçon, le mètre, le
marteau, le ciseau et la truelle.

7.1.6. Le crépissage, l’enduisage et la peinture

En construction, un enduit est une couche de mortier appliquée sur un mur ou en extérieur sur
le manteau d’isolation de ce mur. Le crépi est un enduit qui se fait sur la muraille avec du
mortier ou avec du plâtre et qu’on laisse raboteux (relief, picot) au lieu de le rendre uni.

Déjà présent sous l’antiquité, dans sa dimension décorative, l’apparition de l’enduit est
intimement liée à l’évolution de l’habitat et des techniques du gros œuvre.

Directement issu des matériaux utilisés pour la maçonnerie primaire, on peut penser que
l’enduit n’a fait son apparition en intérieur qu’à partir du moment où les constructions se sont
faites en « en dur ». Sa fonction n’est alors pas tant décorative que liée au confort de
l’habitat : isolation thermique, étanchéité, aspect et dureté du revêtement.

Les enduits sont traditionnellement des enduits minéraux : des mortiers de ciment, des
mortiers de chaux, et des plâtres.

L’enduit de chaux est préférable à l’enduit de ciment pour ses qualités propres : il permet aux
murs de respirer et de travailler ce qui n’occasionne pas les fissures ; on lui reconnait aussi
des propriétés assainissant et ses textures donnent un aspect chaleureux aux surfaces qu’il
recouvre. Les couleurs obtenus sont très variées, dépendant des granulats utilisés et aussi des
pigments que l’on peut y ajouter lorsque le sable utilisé est un sable lavé.

Dans les systèmes d’enduit sur l’isolation extérieure (ETICS, pour External Thermal
Insulation Composite System), appliqués sur des murs isolés extérieurs on fait plus volontiers
usage des enduits organiques (à base de résine acrylique), d’enduit siliconés ou silicatés.
Ceux-ci sont d’application facile et ont une meilleure élasticité que les enduits minéraux.
Dans
ses

propriétés, un enduit doit être résistant mécaniquement, étanche mais perméable à vapeur
d’eau. Partie visible du mur, il a vocation esthétique.

Selon leur composition, les enduits sont constitués d’un liant (plâtre, chaux, ciment Portland
ou argile) et de charge minérales (agrégats, ou granulats, comme le sable ou la poussière de
marbre) dans un rapport d’environ 1/3 de liant pour 2/3 de charges minérales. L’adjonction de
pigment (charges colorantes) n’est pas indispensable, elle dépend de l’effet recherché.

Types d’enduits
Les enduits RME : Le Revêtement Minéral Epais ou Enduit Traditionnels

Le revêtement minéral épais, appelé « enduit traditionnel », est contrairement au RPE, un


enduit minéral.

Le liant est en effet minéral et peut être à base de ciment, chaux, sable, ou plâtre, posés soit en
trois couches, naturellement ou à l’aide d’une machine.

L’enduit RME est incontournable pour la restauration et la réhabilitation des bâtiments, les
enduits naturels reviennent au gout du jour et ne sont pas réservés qu’aux maisons anciennes,

Contrairement aux idées reçues. Ils s’adaptent à la plus party des supports, comme les
briques, les parpaings… et font des merveilles sur les constructions neuves et modernes.
Contrairement aux enduits synthétiques, trop imperméables, les enduits naturels sont
perméables à l’air et favorisent les échanges : ils laissent « respirer » les murs, les protègent
de l’humidité et ont des vertus isolantes. Ils sont sains car ils ne contiennent aucun additif
chimique.

Les enduits RPE : Le Revêtement Plastique Epais

L’enduit RPE signifie « Revêtement Plastique Epais », c’est un enduit organique.

Il est généralement composé d’une résine acrylique, vinylique ou siloxane en phase aqueuse
et de granulats fins. Il peut être appliqué sur une façade neuve ou sur une façade à rénover.

L’enduit RPE présente un véritable inconvénient, dans certains cas où il ne laisse pas respirer
les murs, emprisonne l’humidité et augmente les phénomènes de condensation intérieure. Ce
qui provoque à long terme des dégradations de l’enduit (effritement, fissuration…)
Cependant, il permet d’imperméaliser complètement votre mur. Conçu en plastique, il
empêche la dégradation suite à des fuites d’eau par exemple, il peut donc être intéressant dans
des pièces exposées régulièrement à l’eau.

Les enduits RSE : Le Revêtement Souple Epais

Les enduits RSE sont aussi appelés rénovateurs de façades ou systèmes d’imperméabilité. Il
se présente sous forme de peinture souvent acrylique ou siloxane, plus souple que le RPE, qui
permet de rendre une façade imperméable à l’eau et à la vapeur.

Ce type d’enduit est adapté aux bâtiments récents et possède une résistance à l’encrassement,
aux micro organismes et
intempéries.

Cet enduit est sensible aux


anciens fonds farinant, des
cloques apparaitront
rapidement s’il y a des infiltrations dans le mur ou si la pose de l’enduit est faites sur un non
sec à cœur.

La peinture
La peinture est une forme artistique dont les diverses techniques consistent à appliquer
manuellement ou mécaniquement, sur une surface, des couleurs sous forme de pigments
mélangés à un liant ou un diluant. Les artistes peintres s'expriment sur des supports tels que la
toile, le papier, le bois, etc.

La peinture a le plus souvent une fonction de protection des matériaux. Elle protège les
métaux contre la corrosion, les bois contre les atteintes biologiques (pourriture). Elle forme
une couche mince, qu'on peut retirer par décapage et remplacer, en perturbant peu le matériau
qu'elle recouvre.

En plus de son rôle protecteur, la peinture a un rôle décoratif. Son aspect et ses couleurs sont
un élément de l'architecture extérieure, en alternative aux enduits et aux matériaux bruts — ou
intérieure, et du design.

Les domaines d’application de la peinture sont vastes, mais nous nous appesantirons sur
quelques secteurs tels que : la décoration, les bâtiments, les automobiles, les marines, les
industries...

Types de peinture

Afin de souligner certains aspects importants, quelques termes spécifiques sont utilisés pour
décrire la composition d’une peinture : on parle de peintures synthétiques, de peintures
naturels, de peinture en phase de solvant, de peinture aqueuse, de peintures acryliques, de
peintures alkydes...

Le tableau ci-dessous indique les principales catégories de peintures et détaille leur


composant.

Peinture naturelle (peinture minérale,


peinture à la chaux, peinture à la caséine,
Peinture synthétique
peinture chaux/caséine, badigeon suédois,
…)
En phase En phase En phase solvant En phase aqueuse
solvant aqueuse
(peinture (peinture
alkyde, acrylique/peintur
Peinture e vinyles,
alkyde “High peinture latex).
soils”)

Liant Résine alkyde Résine acrylique/ Résine naturelle, huile (ex. huile de lin,
Résine vinyle huile de bois), liants minéraux (ex. Chaux,
chaux-caséine, argile)

Solvant Solvant Eau et 5-10% Essence de Eau


organique solvant thérébenthine où
(MVS) organique huile de citrus
(souvent white (MVS)
spirit)

Pigments D’origine D’origine organique (végétal ou animal) ou


organique minéral.
minérale
(pétrochimique
) ou minérale

Additif Souvent des Souvent des Si possible à base de matières premières


produits produits toxiques renouvelables. Ex. Huile étherique comme
toxiques pour pour traiter conservateur.
traiter rouille, rouille,
Pas d’addition de fongicide ou anti rouille
moisissures, moisissures,
pourriture etc. pourriture etc.
Siccatifs Siccatifs

Addition
supplémentaire
de conservateurs
toxiques

CONCLUSION

La maçonnerie est utilisée pour la construction des bâtiments depuis les anciens
temps ; les connaissances techniques sur son comportement sous les conditions sismiques
restaient insuffisantes. Jusqu'à présent, la maçonnerie n'est pas considérée comme un matériau
convenable pour la construction des bâtiments en zone sismique, ceci est dû principalement
aux conséquences des séismes passés, à savoir les pertes en vies humaines dues à
l'effondrement de ces bâtiments. Cependant, l'analyse du dommage subi après chaque séisme,
aussi bien que les recherches entamées dans plusieurs pays, ont montré clairement le déficit
des bâtiments endommagés, ainsi que les mesures techniques appropriées à prendre afin
d'améliorer le comportement des bâtiments en maçonnerie vis à vis du séisme.

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