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TP RDM Flexion Pure ENSAM - Meknes

Département Génie Mécanique et


structure

TP N°1 : Flexion Pure


Résistance des matériaux

Réalisé par : Encadré par :


LAADNANI Imane G52-2 Mme. Hmina khadija
BOUAYAD Hajar G52-2
HUYNH NINA Aslhey G52-1
HAJJIOUI Ayoub G52-1

Année universitaire : 2020-2021

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I. Introduction

Une poutre est sollicitée en flexion si son mode de charge est tel qu'il apparaît dans les
sections droites de la poutre des moments fléchissant. La flexion est dite "pure" si le moment
fléchissant dans les sections droites est l'unique action, les efforts tranchants et les efforts
normaux n'existant pas.

Les sections dans leur ensemble ne se courbent pas pendant la flexion mais effectuent
simplement une rotation (excepté les zones d'application des charges selon le principe de
St-Venant).
Par conséquent l'apparition de déformations en flexion pure peut être considérée
comme le résultat de la rotation des sections droites planes les unes par rapport aux autres.

II. Objectifs de TP :

• Déterminer l’évolution de la déformation dans une section de la poutre en


fonction du moment fléchissant appliqué ;
• Déterminer l’évolution de la déformation dans la une section en fonction de la
position verticale « y » ;
• Identifier la position verticale de la fibre neutre (centroïde) ;
• Déterminer le niveau de déformation maximal (traction maximale) et
déformation minimale (compression maximale) ;

III. Etude théorique :

1) Les hypothèses générales de la flexion pure :

• La section droite de la poutre est constante ;


• La ligne moyenne de la poutre est rectiligne ;
• La poutre admet un plan de symétrie longitudinal
• Les forces extérieures sont appliquées perpendiculairement à la ligne moyenne
et elles sont situées dans le plan de symétrie longitudinale ou réparties
symétriquement par rapport à celui-ci ;
• L’application des hypothèses de la théorie des poutres de Bernoulli (cas de
petites déformations, loi de Hooke, les sections droites restent planes et
perpendiculaires à la ligne moyenne)

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Soit la poutre ci-dessous sollicitée à une flexion pure, en bi-appui aux points A et B. W/2
est une force appliquée aux points C et D respectivement.

𝑌
6.4 mm
𝑦 L = 835 mm

b = 135 mm
a = 350 mm a = 350 mm

38.1 mm
𝒘/𝟐 𝒘/𝟐
A 𝑧 B 𝑧
𝑥 C D
38.1 mm

2) Torseur de cohésion

On a :
{TE̅ → E } = +{Tappui A → E } + {Tappui B → E } + {TEffort 1 → E }C + {TEffort 2 → E }D
A B

Avec :
RA y

+ {Tappui A → E } = { }
A ⃗0 A
RBy
⃗ RB y
⃗ R y ⃗
+ {Tappui B → E } = { } ={ } ={ B }
B ⃗ B
0 Lx⃗ ∧ R B y
⃗ A R B . Lz A

−w −w −w

y ⃗
y ⃗
y
+ {TEffort 1 → E }C = { 2 } = { 2 2
−w } = { −a. w }

0 C a. x⃗ ∧ ( )y
⃗ z
2 A 2 A
−w −w
−w ⃗
y ⃗
y

y 2 2
+ {TEffort 2 → E }D = { 2 } = { −w } = { −(a + b). w }

0 D (a + b). x⃗ ∧ ( )y
⃗ z
2 A 2 A
En appliquant le PFS on trouve :

RA + RB − w = 0
1
{ b donc RA = RB = 𝑤
R B . L − (𝑎 + ) w = 0 2
2

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• Pour x ∈ ]0, a [
w
R y⃗ RBy ⃗ ⃗
y
{TE̅ → E− } = { A } = { 2
} = { −w.
⃗0 A −x. x⃗ ∧ R B y
⃗ G x }
z
2 G
0 0
−w 0
𝑇𝑐𝑜ℎ = { 2 | w. x
} ; x ∈ ]0 , 350 [
0 2 G

Ainsi la partie ]0 , a [ de la poutre est sollicitée à la flexion simple (Effort tranchant +


moment de flexion).

• Pour x ∈ ]a, a + b [

−w −w
R y
⃗ ⃗
y RB y
⃗ ⃗
y
{TE̅ → E+ } = { B } + { 2 } = { } +{ 2
⃗ B (2a + b − x). ⃗
x ∧ R ⃗
y −w }
0 ⃗0 D B G (a + b − x)x⃗ ∧ ( )y

2 G

0 ⃗
0
{TE̅ → E+ } = { w w } = { w }
−(a + b − x). z + (2a + b − x). z a. z
2 2 G 2 G
0 0 0 0
𝑇𝑐𝑜ℎ 0 } = { 0| 0 }
= {0| a.w ; x ∈ ]350 , 485 [
350w
0 2 G 0 2
G

Ainsi la partie ]a, a + b [ de la poutre est sollicitée à la flexion pure (seulement le moment de
flexion), c’est la partie de notre étude.

• Pour x ∈ ]a + b , L [
w

y
RBy⃗ RBy ⃗ 2
{TE̅ → E+ } = { } ={ } = { (L − x)w }
⃗0 B (L − x). x⃗ ∧ R B y
⃗ G
z
2 G
0 0
w 0
𝑇𝑐𝑜ℎ = { 2 | } ; x ∈ ]485 , 835[
(L − x)w
0 2 G

Ainsi la partie ]0 , a [ de la poutre est sollicitée à la flexion simple (Effort tranchant +


moment de flexion).

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IV. Etude expérimentale


1) Présentation du banc expérimentale :

Le banc de flexion est constitué d’une poutre en « T » et de jauges de déformation fixées sur
la section de la poutre. Ces jauges permettent de mesurer la déformation dans la position où
ils sont situés.

Poutre en T
Jauge de
déformation

Appui ponctuel

Remise à zéro
de la force
Affichage
numérique de force

Affichage
Dynamomètre de numérique de la
mise en charge déformation

Figure 1 : Banc de flexion avec ses différents constituants.

2) Mode opératoire :

Avant de commencer la manipulation :


• On vérifie que l’affichage numérique de déformation est à la position « ON » et qu’il
est fixé à la configuration « 1 » des jauges ;
• On tourne le bouton de réglage de la cellule de charge pour fixer la lecture à la valeur
initiale zéro.

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1. On initialise la cellule de charge à zéro en utilisant le contrôle.


2. On prend les valeurs de déformation pour chaque jauge en variant la charge
de 0 à 500N.

Charge en N
Jauges 0 100 200 300 400 500
1 126 56 -40 -92 -174 -276
2 174 123 51 17 -43 -120
3 263 213 144 112 60 -11
4 149 141 123 121 110 89
5 9 2 -18 -21 -39 -55
6 1037 1051 1078 1084 1094 1105
7 187 204 224 241 263 292
8 -89 -57 -22 8 42 83
9 -106 -67 -18 20 62 -106
Tableau 1 : Valeurs de déformation lues sur l’afficheur

Moment fléchissant en N
Jauges
0 17.5 35 52.5 70 87.5
1 0 -70 -166 -218 -300 -402
2 0 -51 -123 -157 -217 -294
3 0 -50 -119 -151 -203 -274
4 0 -8 -26 -28 -39 -60
5 0 -7 -27 -30 -48 -64
6 0 14 41 47 57 68
7 0 17 37 54 76 105
8 0 32 67 97 131 172
9 0 39 88 126 168 222
Tableau 2 : Valeurs de déformation réelles

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3. Tracé de la courbe de déformation en fonction du moment fléchissant pour


toutes les jauges :

Variation de la déformation réelle pour chaque jauge


300

200
Jauges
100 1
Déformation réelle 

2
0 3
0 17.5 35 52.5 70 87.5
4
-100
5

-200 6
7
-300 8
9
-400

-500
Moment fléchissant en N.m

4. La relation entre le moment fléchissant et la déformation dans les différentes


positions :

D’après la loi de Hooke, on a :


𝜎𝑥 = 𝐸. 𝜀𝑥

Et d’après la relation de la contrainte et le moment fléchissant, on a


𝑀𝑓𝑧
𝜎𝑥 (𝑌) = − .𝑌
𝐼𝐺𝑍

A partir des deux relations, on déduit que


𝑀𝑓𝑧
𝜀𝑥 = − .𝑌
𝐸. 𝐼𝐺𝑍

Alors, on déduit que la déformation est proportionnelle au moment fléchissant, en


augmentant le moment fléchissant, la déformation augmente.

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5. Remarque à propos des valeurs de déformation indiquées par les jauges qui se
situent dans deux côtés opposés :

Les valeurs de déformation indiquées par les jauges qui se situent dans deux côtés opposés
doivent être identiques, on remarque ceci par la présence d’une certaine symétrie entre les
courbes des deux jauges présentes face à face (2 et 3), (4 et 5), (6 et 7) et (8 et 9).

6. Causes de la différence des valeurs pratiques :

La différence entre les valeurs pratiques de déformation de deux jauges de côtés opposés
est dû à :

− L’erreur relatif/La précision de l’appareil de mesure


− L’ajustement/le jeu du matériel sur le support de l’expérience
− La fatigue du matériau dû à la répétition de l’expérience

Le calcul de la moyenne des mesures effectuées permet d’obtenir une estimation de la valeur
vraie

7. Calcul de la déformation moyenne de chaque pair de jauges dans le tableau


(en négligeant la valeur zéro) :

Moment fléchissant en Nm
Jauges
0 17,5 35 52,5 70 87,5
1 0 -35 -83 -109 -150 -201
2,3 0 -51 -121 -154 -210 -284
4,5 0 -8 -27 -29 -44 -62
6,7 0 16 39 51 67 87
8,9 0 36 78 112 150 197
Tableau 3 : Résultats des déformations moyennes

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8. La courbe de déformation en fonction de la position verticale nominale des


pairs de jauges dans le même graphe. Prendre la partie supérieure de la poutre
comme référence :

Variation de la déformation moyenne pour chaque pair de


jauge
300

200

Jauges
Déformation réelle 

100
1
0
2,3
0 17,5 35 52,5 70 87,5
4,5
-100
6,7

-200 8,9

-300

-400
Moment fléchissant en N.m

9. Calcul théorique du moment quadratique et de la position de la fibre neutre


centroïde de la section :

Caractérisation de la section ⃗
𝑌
6.4 mm
On a une section composée, alors on la décompose
en deux sections usuelles et l’aire est calculée comme :
S2
38.1 mm

2
𝑍
𝑆 = ∑ 𝑆𝑖 = 𝑆1 + 𝑆2 = 6.4 × 38.1 + 6.4 × (38.1 − 6.4) G
𝑖=1 𝑧
S1
𝑆 = 446.72 𝑚𝑚

Centre G de la section :
𝑍 = 19,05 𝑚𝑚
{ 𝐺
𝑌𝐺 = 11,85 𝑚𝑚

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i 𝑍𝐺𝑖 𝑌𝐺𝑖 𝐼𝐺𝑖𝑍 (𝑚𝑚4 ) 𝐼𝐺𝑖𝑌 (𝑚𝑚4 ) 𝑆𝑖 (𝑚𝑚2 )

1 19,05 3,2 38,1 × 6.43 6,4 × 38,13 243,84


12 12

2 19,05 22,25 6,4 × 31.73 31,7 × 6.43 202,88


12 12

→ Moments et produits d’inertie suivant (𝑂, 𝑌) et (𝑂, 𝑍).


Le moment d’inertie 𝐼𝑂𝑌 de la section S par rapport à l’axe (𝑂, 𝑌) en la décomposant en
deux sections est donné par l’expression suivante :
2 2
2 2
𝐼𝑂𝑌 = ∑ 𝐼𝑂𝑖𝑌 = ∑(𝐼𝐺𝑖𝑌 + 𝑆𝑖 . 𝑍𝐺𝑖 ²) = 𝐼𝐺1𝑌 + 𝐼𝐺2𝑌 + 𝑆1 . 𝑍𝐺1 + 𝑆2 . 𝑍𝐺2
𝑖=1 𝑖=1

6,4 × 38,13 31,7 × 6.43


𝐼𝑂𝑌 = + + 243,84 × 19,052 + 202,88 × 19,052
12 12
𝐼𝑂𝑌 = 192305.01 𝑚𝑚4

Le moment d’inertie 𝐼𝑂𝑍 de la section S par rapport à l’axe (𝑂, 𝑍) en la décomposant en deux
sections est donné par l’expression suivante :
2 2

𝐼𝑂𝑍 = ∑ 𝐼𝑂𝑖𝑍 = ∑(𝐼𝐺𝑖𝑍 + 𝑆𝑖 . 𝑌𝐺𝑖 ²) = 𝐼𝐺1𝑍 + 𝐼𝐺2𝑍 + 𝑆1 . 𝑌𝐺1 ² + 𝑆2 . 𝑌𝐺2 ²


𝑖=1 𝑖=1

38,1 × 6.43 6,4 × 31.73


𝐼𝑂𝑍 = + + 243,84 × 3,22 + 202,88 × 22,25²
12 12

𝐼𝑂𝑍 = 120756,8491 𝑚𝑚4

→ Moments et produits d’inertie suivant (𝐺, 𝑌) et (𝐺, 𝑍).

Le moment d’inertie 𝐼𝐺𝑌 de la section S par rapport à l’axe (𝐺, 𝑌) est donné par l’expression
suivante :
𝐼𝐺𝑌 = 𝐼𝑂𝑌 − 𝑆. 𝑍𝐺 ²
Le moment d’inertie 𝐼𝐺𝑧 de la section S par rapport à l’axe (𝐺, 𝑍) est donné par l’expression
suivante :
𝐼𝐺𝑍 = 𝐼𝑂𝑍 − 𝑆. 𝑌𝐺 ²

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Alors :

𝐼𝐺𝑌 = 192305,01 − 446,72 × 19,052  𝐼𝐺𝑌 = 30189.2123 𝑚𝑚4

𝐼𝐺𝑍 = 120756,8491 − 446,72 × 11.852  𝐼𝐺𝑍 = 58027,3099 𝑚𝑚4

Vérification de calcul par RDM6 :

On sait que et la position de la fibre neutre est caractérisé par la contrainte σ=0, on résout
l’équation :
𝑀𝑓𝑧
𝜎𝑥 (𝑌) = − .𝑌
𝐼𝐺𝑍

Et on trouve que la fibre neutre se trouve sur l’axe Y=0, alors la fibre neutre passe par le
𝑍𝐺 = 19,05 𝑚𝑚
centre de gravité de la section {
𝑌𝐺 = 11,85 𝑚𝑚

La déformation théorique sur la fibre neutre centroïde :


La fibre neutre ne subit pas de déformation donc elle représentée sur le graphe des
déformations par la courbe d’équation ε=0, C’est la courbe la plus proche d’axe des
abscisses.

10. La valeur pratique de la déformation sur le centroïde :

On remarque que la courbe la plus proche de la courbe d’équation ε=0 est celle de la paire
(4,5), c’est la plus proche de l’axe neutre centroïde. La valeur pratique trouvé est différente
de 0, à cause de différentes facteurs extérieurs perturbant la manipulation en plus du
décalage de la paire de jauge (4,5) par rapport à l’axe neutre.

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11. Calcul de la contrainte maximale de la section :

Expérimentalement :

On sait que :
𝜎𝑚𝑎𝑥 = 𝐸. 𝜀𝑚𝑎𝑥
𝜀𝑦𝑚𝑎𝑥 = − 𝜗 𝜀𝑥𝑚𝑎𝑥

D’après le tableau, pour le moment fléchissant maximal 𝑀𝑓𝑚𝑎𝑥 = 87.5 𝑁. 𝑚, on a :

𝜀𝑥𝑚𝑎𝑥 = −402 × 10−6


𝜀𝑦𝑚𝑎𝑥 = −0.3 × (−402 × 10−6 ) = 120.6 × 10−6 ( 𝜗 = 0.3 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑎𝑐𝑖𝑒𝑟)
𝜀𝑦𝑚𝑎𝑥 = 0.01206 %
Alors :
𝜎𝑚𝑎𝑥 = 𝐸. 𝜀𝑚𝑎𝑥 = 210 × 103 × 0.01206 = 25.326 𝑀𝑃𝑎

𝑌
Théoriquement : 6.4 mm

On sait que :
38.1 mm

Ymax
𝑀𝑓𝑧 𝑚𝑎𝑥
𝜎𝑥 𝑚𝑎𝑥 (𝑌) = − . 𝑌𝑚𝑎𝑥 G 𝑍
𝐼𝐺𝑍 Axe neutre

La charge maximale correspond au moment de flexion


maximal :
𝑀𝑓𝑚𝑎𝑥 = 87.5 𝑁. 𝑚 38.1 mm

𝑦𝑚𝑎𝑥 correspond aux cordonnées du point le plus loin de la fibre neutre, c’est le point qui
subit la déformation maximale, alors :
𝑦𝑚𝑎𝑥 = 38.1 − 11.85 = 26.25 𝑚𝑚
Alors :
87.5 × 103
𝜎𝑚𝑎𝑥 = − × 26.25 = 39.5826 𝑀𝑃𝑎
58027,3099

On remarque bien que les valeurs de la contrainte trouvées par les deux méthodes
présentent une marge d’erreur assez importante (36,01 %) ceci est dû essentiellement au
phénomène de fatigue car la poutre subit une charge cyclique par répétition du TP, en
addition des incertitudes des appareils de mesure.

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12. Précision de l’équation de flexion :

L’équation de la flexion ne donne pas la contrainte dans la poutre avec précision cela
est dû à la présence de certains facteurs :

En RDM, on considère les poutres comme des formes géométriques parfaites alors en
réalité elles présentent des tolérances au niveau de procédés de fabrication formage, usinage,
etc.
La RDM exige autres hypothèses, on site que La section droite de la poutre est
constante ainsi que la ligne moyenne de la poutre est supposée rectiligne ce qui diffère de la
réalité car en appliquant par exemple un effort de traction la section diminue et on remarque
l’apparition d’une striction.

Pour le calcul des moments quadratiques on suppose que les sections droites étudiées
sont parfaitement rectangulaires ou circulaires et restent constantes, alors qu’en réalité ces
formes sont plus compliquées.

On suppose aussi que le matériau consécutif de la poutre doit être Homogène et


Isotrope, c’est-à-dire que en tout point, les propriétés mécaniques sont les mêmes dans
toutes les directions et varient de manière continue d’un point à l’autre.

Pour s’approcher à la réalité on pose ces hypothèses, une fois ces hypothèses ne sont
pas vérifiées, les relations de la RDM deviennent erronées, ce qui nous mène à se projeter
vers la mécanique des milieux continues ou la mécanique des matériaux.

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