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Dans le cours IRM1, nous avons considéré le ralentissement électronique des projectiles lourds
de grande vitesse (v>>vB) sur des électrons libres et au repos. Il a été ensuite, introduit un
‘cut-off’ sur les paramètres d’impact (paramètre d’impact adiabatique b0) au dessus duquel les
interactions sont adiabatiques ; en conséquence la contribution au pouvoir d’arrêt est nulle.
Ces hypothèses ont conduit à l’équation de Bohr (2.17) du chapitre 3.
Dans ce chapitre nous tiendrons compte de façon approximative de la liaison des électrons
atomiques.
v
(Z ,m )
1 1
b
r
E2
x X
e-
E( r,t) E1
Y
Fig.1.1 Paramètres de la diffusion pour un ion peu dévié.
d2 x ( t ) dx ( t )
m0 2 = −kx ( t ) − eE − m0 Γ dt
dt
d2 x ( t ) eE dx ( t )
2 = −ω20 x ( t ) − −Γ dt
dt m0
ω0 est la pulsation propre de l'oscillateur Γ est une constante qui décrit la dissipation et que
l'on fera tendre ultérieurement vers zéro. Elle est introduite pour éviter les divergences des
amplitudes de l’oscillateur lorsque la fréquence d’excitation est égale à la fréquence propre de
l’oscillateur (phénomène de résonnance).
La solution de cette équation (régime forcé ou permanent) peut se trouver à travers la
décomposition de Fourier des fonctions x ( t ) et E ( t ) en pulsations ω.
+∞ +∞
∫ ∫
1 1
x (t) = 1/ 2
e −iωt x ( ω) dω et: E (t) = 1/ 2
e −iωt E ( ω) dω
( 2π ) −∞ ( 2π ) −∞
En vertu de l’unicité de la décomposition de Fourier, l’équation peut s'écrire aussi dans le
domaine fréquentiel:
−ω2 x ( ω) − iωΓx ( ω) + ω20 x ( ω) = − e m E ( ω) avec : ω20 = k m (1.3)
0
∫ ∫
1 1
E (t) = E * (t) = 1/ 2
eiω ' t E * ( ω ' ) dω ' = 1/ 2
e −iωt E * ( −ω) dω
( 2π ) −∞ ( 2π ) −∞
E * ( ω) = E ( −ω) et x * ( ω) = x ( −ω)
L'équation (1.3) donnera :
e E ( ω)
x ( ω) = −
m0 ω − ω2 − iωΓ
2
0
∫ ∫ ∫ ∫ ∫
dx ie
T= F .dx = -e E ( t ) . ( t ) dt T= e −iω ' t E ( ω ' ) dω ' ωx ( ω)e −iωt dωdt
dt ( 2π ) t =−∞ ω' ω
∞ ∞ ∞
∫ ∫ ∫
− i( ω+ω ' ) t
avec : e dt = 2πδ ( ω + ω' ) ; T = ie E ( −ω) ωx ( ω) dω = ie E * ( ω ) ωx ( ω ) d ω
t =−∞ ω=−∞ ω=−∞
soit avec l'expression de x ( ω) :
∞
∞ 2
(
E ( ω) ω ω20 − ω2 + iωΓ )
∫
*
2 E ( ω) E ( ω ) ω 2
∫
e e
T = −i dω = −i dω
ω20
( )
m0 2 m0 2 2
− ω − iωΓ ω20 −ω +ω Γ 2 2
ω=−∞
ω=−∞
( ))
∞ 2
E ( ω) ω ωΓ − i ω20 − ω2 (
∫
2
e 2
= dω ; avec E ( ω) = E* ( ω) E ( ω) = E ( −ω) E ( ω)
m0
ω=−∞
( ω20 − ω ) 2 2
+ ω2 Γ 2
La partie réelle de l’intégrant est une fonction paire de ω , la partie imaginaire est paire. Le
transfert d'énergie vaut donc:
∞ ∞
∫( ∫
2 2 2
e2 E ( ω) ω Γ e2 E ( ω) Γ
T= d ω = dω
)
m0 2 m0 2
ω02 − ω2 + ω2 Γ2 ⎛ ω2 − ω2 ⎞
⎜ 0 ⎟ + Γ2
ω=−∞ ω=−∞ ⎜ ω ⎟
⎝ ⎠
Avec la propriété de la fonction de Dirac δ(x).
α
δ ( x ) = limα→ 0
π α + x2
2
( )
Soit à la limite quand Γ tend vers zéro
∞
2 ⎛ ω − ω0 ⎞
2 2
e2
T=π
m0
ω=−∞
∫ E ( ω) δ ⎜
⎜
⎝
ω
⎟ dω
⎟
⎠
δ x − xj ( )
avec : δ ⎡⎣g ( x ) ⎤⎦ =
j
∑
g' xj ( )
x j sont les zéros de g ( x )
∞
e2 2 ⎛ δ ( ω − ω0 ) δ ( ω + ω0 ) ⎞
T=π
m0 ∫
ω=−∞
E ( ω) ⎜⎜
⎝ 2
+
2
⎟⎟ dω
⎠
πe2 2
T= E ( ω0 ) (1.4)
m0
Il n'y a transfert d'énergie qu'à la fréquence propre ω0 de l'électron (phénomène de
résonance des systèmes forcés non amortis).
2 2 2
E ( ω0 ) = E1 ( ω0 ) + E2 ( ω0 )
+∞ iω0 t
Z1eb Z1ep
( 2π )1/2 ∫−∞
e
E1 ( t ) = − ⇒ E1 ( ω0 ) = − dt
(b ) (b )
3/2 3/2
2 2 2 2 2 2
+v t +v t
vt b
posons u = ⇒ dt = du
b v
+∞ +∞
bu bu
∫( ∫(
iω0 iω0
Z1e e v du Z1e e v du
E1 ( ω0 ) = − de même : E2 ( ω0 ) = − u
) )
1/2 3/2
( 2π ) 1/2
bv 1 + u2
3/2
( 2π ) bv 1 + u2
−∞ −∞
Les fonctions de Bessel modifiées de deuxième espèce sont définies par :
+∞ +∞
eiξudu eiξudu
∫ (1 + u ) ∫ (1 + u )
1 i
K1 ( ξ ) = et K0 (ξ) = u
2ξ 2 3/ 2 2ξ 2 3/ 2
−∞ −∞
ω0b
posant : ξ = ; on obtient :
v
1/2 1/ 2
⎛ 2 ⎞ Z1e ω 0 b ⎛ ω 0 b ⎞ ⎛2⎞ Z1e ω 0 b ⎛ ω 0 b ⎞
E1 ( ω0 ) = − ⎜ ⎟ K1 ⎜ ⎟ et E2 ( ω0 ) = −i ⎜ ⎟ K0 ⎜ ⎟
⎝π⎠ bv v ⎝ v ⎠ ⎝π⎠ bv v ⎝ v ⎠
ω b b v
avec ξ = 0 = ; b0 = est le paramètre d'impact adiabatique. Nous remarquons que
v b0 ω0
cette quantité est introduite de façon naturelle dans ce modèle et de façon différente de celle
utilisée pour obtenir la relation (2.14) (cours IRM1)
2 2
2
(
E ( ω0 ) = E1 ( ω0 ) × E1* ( ω0 ) + E2 ( ω0 ) × E*2 ( ω0 ) = E1 ( ω0 ) + E1 ( ω0 ) ) 2 2
=
2 Z1 e 2 2
π b2 v 2
(
ξ K1 ( ξ ) + K 02 ( ξ ) )
Soit avec la relation (1.4) :
2Z12 e 4 2Z12 e 4
T=
m0b2 v 2
ξ 2 2
K1 ( ξ ) + (
K 2
0 ( ξ ) =
m0b2 v 2
)
L ( ξ ) = TLL ( ξ ) (1.5)
(
L ( ξ ) = ξ2 K12 ( ξ ) + K 20 ( ξ ) )
L’énergie maximum transférée à un électron libre est :
4m1m0 1
Tmax = m v 2 ≈ 2m0 v 2
2 2 1
(1.6)
(m + m ) 1 0
Pour un paramètre d’impact b, l’énergie transférée à un électron libre vaut (voir cours IRM1,
chapitre 3, équation 2.6):
1 2m0 v 2
T = Tmax 2 2
= (1.7)
⎛ 2b ⎞ ⎛ 2b ⎞
1+ ⎜ ⎟ 1+ ⎜ ⎟
⎝ d ⎠ ⎝ d ⎠
Le diamètre de collision pour la collision entre une particule lourde chargée (charge= Z1e ) et
2Z e2
un électron libre vaut : d = 1 2
m0 v
De plus l'équation pour des paramètres d’impacts b grands devant le diamètre de
collision d donne dans le choc sur un électron (chocs lointains):
d2 2Z12 e 4
T ≈ Tmax = = TL (1.8)
4b2 m0b2 v 2
2Z12 e 4
Le terme de l'équation (1.4) représente donc l'énergie transmise à un électron libre
m0b2 v 2
pour des chocs lointains.
L(ξ) et g(ξ)
⎝ 2x ⎠
-2
10
2m0 v 2
T= 2
1 + ( 2xξ ) 10
0
2m0 v 2 2Z12 e 4
ξc
xξ >> 1 ⇒ T ≈ = = TL -2
( 2xξ )2 m0b2 v 2
10
x=12.76 (α/N)
T/TL
(électrons libres) L(ξ)
-3
x=20
les électrons élastiquement liés et libres. Un exemple est
L
présenté pour des particules α de 5 MeV interagissant avec 10
-1
X=0.1
x=0.3
X=0.2 DISTANT
des atomes N (x=12.76) et des atomes de Ca (x=4.45).
T/TL(ξ)
X=0.5 x=0.2
X=1
Sur la figure 1.3 sont représentés les rapports T/TL pour 10
-2 X=2
x=0.1
La courbe ξc = ξc ( x ) ; pour 0.1<x<20 est représentée Fig. 1.4 Energie transférée réduite
figure 1.5.
2
Fig. 1.5 ξc = ξc ( x )
∞ ⎛ bc ∞ ⎞
∫ ∫ ∫
dE
=N T ( b ) dσ = 2πN ⎜ Tlibre ( b ) b db + Tlie ( b ) b db ⎟
dx b=0 ⎜ b=0 ⎟
⎝ bc ⎠
Avec : dσ = 2 πb db et N le nombre d’électrons cibles/unité de volume.
Il apparaît deux contributions ; l’une étant due aux électrons considérés libres et l’autre aux
électrons liés élastiquement.
dE dE dE
= +
dx dx libre dx lie
2bc
bc bc
2m0 v 2 d2
∫ ∫ ∫
dE d 2 2x dx
= 2πN Tlibre ( b ) b db = 2πN 2
b db = 2 πNm0 v
dx libre b=0 b=0 ⎛ 2b ⎞ 4 0 1 + x2
1+ ⎜ ⎟
⎝ d ⎠
d2 ⎛ ⎛ 2bc
2⎞
⎞ Z2 e 4 ⎛ 2bc ⎞
= 2πNm0 v 2 ln ⎜ 1 + ⎜ ⎟ ⎟ ≈ 4 πN 1 ln ⎜ ⎟
4 ⎝⎜ ⎝ d ⎠ ⎟
⎠ m0 v 2
⎝ d ⎠
∞
2Z12 e 4 2 2 2Z12 e 4 ∞ 2
dE
dx lie
= 2πN
∫ 2
bc m0b v
2
ξ K1 ( ξ ) + (
K 2
0 ( ξ ) b db = 2 π)
N
m0 v 2
ξc ∫(
K1 ( ξ ) + K 20 ( ξ ) ξ dξ )
Z2 e 4
(
=4 πN 1 2 K1 ( ξc ) K 0 ( ξc ) ξc
m0 v
)
La perte d’énergie linéique totale vaut :
dE dE
= +
dE
dx dx li bre dx lie
Z2 e 4
= 4 πN 1 2
m0 v
⎛1
⎜
⎝2
ln 1 + ( 2x ξ c (
) 2
+ K ( ξ )
1 c 0 cK ) (
( ξ ) ξ
⎞
c⎟
⎠
= 4 πN
Z12 e 4
m0 v 2
) La ( x )
(1.19)
La ( x ) est appelé nombre d’arrêt et est sans dimension.
Il apparaît que lorsque l’énergie de la particule augmente, x augmente et le paramètre ξc
tend vers zéro (figure 1.6).
⎪⎪ ( )
⎧− ln ξ − γ pour υ = 0
2
∞
K υ ( ξ )ξ→ 0 ≈ ⎨
⎪ Γ (
( )
υ ) 2
υ
pour υ ≠ 0
∫
Γ ( x ) = e −t t x −1dt et Γ (1) = 1 ; γ = 0.5772
⎩⎪ 2 ξ 0
dE dE dE Z2 e 4 2e −γ b0 Z2 e 4 ⎛ 2b ⎞ Z2 e 4 ⎛ 2e −γ b0 2bc ⎞
= + = 4 πN 1 2 ln + 4 πN 1 2 ln ⎜ c ⎟ = 4 πN 1 2 ln ⎜ ⎟
dx dx libre dx lie m0 v bc m0 v ⎝ d ⎠ m0 v ⎜ bc d ⎟⎠
⎝
Z2 e 4 Z2 e 4 ⎛ 1.1229 m0 v 3 ⎞
m0 v
( )
=4 πN 1 2 ln 4e −γ x =4 πN 1 2 ln ⎜
m0 v ⎜ Z e2 ω
⎟
⎟
⎝ 1 0 ⎠
Ceci constitue l’approximation haute énergie de la
perte d’énergie de la théorie de Bohr. 4
Z2
∑f = 1
i =1
i
Fig. 1.4 Nombre d’arrêt de Bohr
et chaque couche est caractérisée par son paramètre adiabatique b0i ou ξ0i , correspondant à
une pulsation propre ωi .
La densité d’atomes / unité de volume est n :
b dξ db
avec : ξi = ⇒ i =
b0i ξi b
Z2
Z2 Z e 4 ⎛ 1.1229m0 v 3 ⎞
On obtient :
dE
dx
= 4 πn 1 2 2
m0 v ∑
i =1
fi ln ⎜
⎜ Z e2 ω
⎝ 1 i
⎟
⎟
⎠
En définissant la moyenne logarithmique des pulsations propres pondérées par les forces
Z2
d'oscillateur : ln ωi = ∑ f ln ω
i =1
i i
dE Z2Z e 4 ⎛ 1.1229m v 3 ⎞
= 4 πn 1 2 2ln ⎜ 0 ⎟ (1.9)
dx m0 v ⎜ Z e2 ω ⎟
⎝ 1 i ⎠
Cette relation bien qu'établie de façon plus rigoureuse, et n'ayant pas utilisé
l'approximation d'électrons libres, est très voisine de l'équation (2.17 cours IRM1) ce qui justifie
les hypothèses utilisées alors.
Jusqu'ici le ralentissement est établi à travers le transfert d'énergie entre particules bien
individualisées. Les chocs sont de type coulombien entre ion et électrons (libres ou liés). Nous
avons cependant vu qu'un ion peut interagir avec plusieurs atomes du milieu (cas des solides).
En effet, le paramètre adiabatique est beaucoup plus grand que le rayon de Bohr lorsque la
vitesse du projectile est grande devant la vitesse de Bohr. Les distances interatomiques dans
les solides étant de l’ordre de quelques Å, il s’ensuit qu’un ion peut transférer de l’énergie
simultanément à deux ou plusieurs atomes d’un solide. Ceci a amené à la conception de
théories où les effets collectifs sont pris en compte. Le milieu ralentisseur est alors caractérisé
par une constante diélectrique ε (permittivité relative du milieu) qui décrira la polarisation du
gaz électronique sous l'effet de la perturbation apportée par l'ion incident. La position de l'ion
incident ( Z1,m1 ) , de vitesse v est repéré par le vecteur r = vt .
Les équations électromagnétiques sont exprimées dans le système CGS Gaussien.
Les équations de Maxwell s’écrivent :
⎧ 1 ∂H
⎪⎪div D = 4πρ rotE = − c ∂t
⎨
⎪div B = 0 1 ∂D 4π
rotH = + j
⎩⎪ c ∂t c
Les relations constitutives d’un milieu matériel linéaire, homogène et isotrope (L.H.I.) et non
magnétique sont :
⎧⎪D = E + 4πP = εE
⎨
⎪⎩H = B
⎛ ε ⎞
La constante diélectrique ˆε est l’équivalente de la permittivité relative ⎜ εr = ⎟ dans le
⎝ ε0 ⎠
( )
système MKSA. Dans le cas du vide ε = 1 car la polarisation est nulle. Il dépend généralement
de la pulsation ω et du vecteur d’onde k dans l’espace réciproque (voir annexe II) qui est
représentée en général par un opérateur linéaire dans l’espace réel ( r, t ) . Pour une onde
monochromatique la constante diélectrique est un scalaire pour un milieu linéaire et homogène
ε = ε ( k , ω) . Pour un milieu isotrope ε ( k , ω) = ε ( k , ω) .
Les potentiels scalaire φ et vecteur A sont liés aux champs par :
⎧ 1 ∂A
⎪E = − − grad φ
⎨ c ∂t
⎪⎩H = rotA
Ces différentes relations permettent de calculer les potentiels et champs produits dans un
milieu matériel par le passage d’une charge ponctuelle.
Pour le champ magnétique :
ε ∂ 2 f
Δf − =0.
c 2 ∂t 2
L’équation 3.1’ devient :
− ε ∂ ( div A ) = −ε ⎜ Δφ − ε ∂ φ ⎟ = 4πρ
⎛ ε ∂A ⎞ ⎛ 2 ⎞
div ⎜ − − εgrad φ ⎟ = −εΔφ
⎜ c ∂t ⎟ c ∂t ⎜ c 2 ∂t 2 ⎟⎠
⎝ ⎠ ⎝
Les équations (2.1) et (2.1’) sont alors :
⎛ ε ∂ 2 φ ⎞
ε ⎜ Δφ − ⎟ = −4πρ (a)
⎜ 2
∂ 2 ⎟
⎝ c t ⎠ (2.3)
ε ∂ 2 A 4π
ΔA − =− j (b)
c 2 ∂t 2 c
où ρ est la charge excitatrice et j est la densité de courant excitatrice.
Pour le cas d'une charge ponctuelle ( Z1,v ) :
ρ ( r , t ) = Z1eδ ( r − vt ) et j ( r , t ) = v ρ ( r , t ) = Z1ev δ ( r − vt )
Il est intéressant de décomposer les potentiels φ ( r , t ) et A ( r , t ) en composantes de Fourier qui
ont des structures d’ondes planes (k , ω) et pour lesquelles les opérateurs de dérivation par
rapport aux coordonnées spatiales et temporelles sont très simples.
(voir rappel sur les transformées de Fourier annexe I)
∫ e(
1 i kr −ωt ) i
Φ (r ,t) = Φ ( k , ω ) dk dω
( 2π ) 2
k ,ω
voir (A.1.5)
∫
1 i( kr −ωt ) i
A (r ,t) = e A ( k , ω ) dk d ω
( 2π ) 2
k ,ω
Ecrivons les égalités des composantes de Fourier de l’équation 2.3(a)
∫ e( ( −k2 ) Φi ( k , ω) dk dω ⇒ ( ΔΦ ( ) i ( k , ω)
k ) ( k , ω) = −k 2 Φ
1 i kr −ωt )
ΔΦ ( r , t ) =
( 2π ) 2
k ,ω
∂ 2Φ ( r , t )
∫
⎛ 2 ⎞
∂t 2
=
1
( 2π )2
e(
i kr −ωt )
( ) i ( k , ω) dk dω ⇒ ⎜ ∂ Φ ⎟ ( k , ω) = −ω2 Φ
−ω2 Φ
⎜ ∂t 2 ⎟
⎝ ⎠
( )
i ( k , ω)
k ,ω
⎛ ε ( k , ω) ω2 ⎞ i
ε ( k , ω) ⎜ −k 2 + ⎟ Φ ( k , ω) = −4πρ ( k , ω)
⎜ c 2 ⎟
⎝ ⎠
∫
e (
∫
−i kr −ωt )
e (
Ze Ze −i kvt −ωt )
ρ ( k , ω) = 1 δ ( r − vt ) dr dt = 1 dt
( 2π ) 2
( 2 π )2
r ,t t
Soit d'après (A.1.9)
Ze
ρ ( k , ω) = 1 δ ( ω − kv )
( 2π )
d’où : Φ i ( k , ω) = 2Z1e δ ( ω − kv ) (2.4 (a))
ε ω2
k2 − ε 2
c
de même avec l’équation 3.3(a) ; on obtient :
i ( k , ω) = 2Z e v δ ( ω − kv )
A (2.4 (b))
1
c 2 ω2
k −ε 2
c
1 ∂A ( )
r , t i ( k , ω) = + iω A
E (r , t ) = − − grad φ ( r , t ) ⇒ E i ( k , ω) − ik φ ( k , ω)
c ∂t c
En tout point de l’espace et à tout instant, le champ électrique est la superposition du champ
E v ( r , t ) créé par le projectile (et qui serait identique dans le vide) et le champ Eind ( r , t ) dû
aux dipôles induits par la présence de ce champ (ce champ est nul dans le vide).
La force qui agit sur la particule est due à l'effet de polarisation du milieu par la charge elle-
même. Dans le vide la polarisation est nulle et le champ électrique induit vaut:
E ind ( r , t ) = E ( r , t ) − E v ( r , t )
La force induite sur la charge vaut :
F ( r = v t , t ) = Z1eE ind ( r , t ) = Z1e ( E (v t , t ) − E v (v t , t ) )
où E v ( r , t ) est le champ produit par la même charge dans le vide (ε=1).
⎛⎛v ω k ⎞ ⎛v ω ⎞⎞
∫
2 2 ⎜⎜ − ⎟ ⎜ −k⎟⎟
c c ε⎠ ⎝c c
e(
i kvt −ωt )
δ ( ω − kv ) ⎜ ⎝ ⎠ ⎟ dk dω
iZ e
F ( r = vt , t ) = 2 1 −
⎜ 2 ⎟
( 2π ) 2
⎜⎜ k 2 − ε
ω 2
ω
k 2 − 2 ⎟⎟
2
k ,ω ⎝ c c ⎠
⎛ v kv k ⎞
∫
⎜ ⎛ ⎞ ⎛ v kv ⎞⎟
⎜ − ⎟ ⎜ − k ⎟
iZ2e2 ⎜⎝c c ε⎠ ⎝c c ⎠ ⎟ dk
F ( r = vt , t ) = 2 1 ⎜ −
2 ⎟
( 2π ) 2
⎜ 2 ( kv ) k 2 − ( kv ) ⎟
2
⎜k −ε ⎟
k ⎝ c2 c2 ⎠
k
⎛ v2 ⎞
Dans le cas de projectiles non relativistes ⎜ ⎟ << 1 , on a : v
⎜ c2 ⎟
⎝ ⎠
θ
x
∫
2 2
iZ e k ⎛ 1 ⎞ O kx
F ( r = vt , t ) = 2 1 ⎜ − 1⎟ dk Fig.2.1 Paramètres de la diffusion
( 2π )2 k 2 ⎜⎝ ε ( k , kv ) ⎟⎠ dans la théorie diélectrique
k
La partie réelle de cette force sera donc la force physique qui agit sur la particule pour la
freiner et elle est de sens opposé à v. Prenons l'axe Ox parallèle à v.
⎛ ⎞
∫
dE Z12e2 ⎜ k x ⎛ 1 ⎞ ⎟
( v ) = −Fx (vt, t ) = i 2 ⎜ 2 ⎜⎜ 1 − ⎟ dk ⎟ Cette quantité devant être réelle
dx 2π ⎜ k ⎝ ε ( k , k .v ) ⎟⎠ ⎟
⎝k ⎠
⎛ ⎞
∫
dE Z12e2 ⎜ kx ⎛ 1 ⎞ ⎟
( v ) = −Fx (vt, t ) = 2 Im ⎜ 2 ⎜⎜ − 1⎟ dk ⎟
⎜ k ⎝ ε ( k , k .v )
dx 2π ⎟
⎠ ⎟
⎝k ⎠
Posons : ω = k .v = kv cos θ avec: ( k ,v ) = θ
dω dω k
dω = −kv sin θdθ ; sin θdθ = − ; dk = 2πk 2 sin θdθdk = - 2π k 2dk = −2π dkdω
kv kv v
⎛ ∞ dk kv ⎞
∫ ∫
dE Z 2 e2 ⎛ 1 ⎞
( v ) = 1 2 Im ⎜ ⎜ 1 − ⎟ ω d ω ⎟
dx 2π ⎜ k = 0 v 2k ω=−kv ⎜⎝ ε ( k , ω) ⎟⎠ ⎟
⎝ ⎠
dE
Le module de cette force représente la perte d'énergie linéique , d'où :
dx
⎛ ∞ dk kv ⎛ ⎞
∫ ∫
dE Z12e2 1 ⎞
( v ) = 2 Im ⎜ ⎜⎜ 1 − ⎟⎟ ω dω ⎟ (2.5)
dx πv ⎜ k =0 k ω=− ⎝ ε ( k , ω) ⎠ ⎟
⎝ kv ⎠
D = ε ( ω) E0 = E0 + 4πP
2
( ε ( ω) − 1) E0 = 4πmNe
E0
0 ( ω02 − ω2 ) − iωΓ0
Pour une densité atomique n et Z2 électrons par atome, chaque état électronique est
caractérisé par une pulsation propre ωi, et une constante d’amortissement Γi ces états sont
occupés avec une probabilité fi. La constante diélectrique vaut :
ε ( ω) = 1 +
4πZ2ne2
m0 ∑( i
ωi2
fi
)
− ω2 − iωΓi
;
∑ i
fi = 1 (2.6)
Pour un gaz à faible pression, n→0 donc ε→1. On a donc (au premier ordre):
1
ε ( ω)
−1≈ −
4πZ2ne2
m0 ∑( i
ωi2 − ω2 − iωΓi
fi
)
( Γi → 0 )
⎛ ⎛ ∞ ⎞⎞
∑∫
kv
∫
dE Z12e2 4πZ2ne2 ⎜ ⎜ dk ⎟⎟
fi
= ω dω
( )
Im ⎜ ⎜ ⎟⎟
2
dx πv m0 ⎜ i ⎜ k =0
k ω=−kv ωi2 − ω2 − iωΓi ⎟ ⎟
⎝ ⎝ ⎠⎠
⎛ kv ⎞ ⎛ kv
( ωi2 − ω2 ) + iωΓi ⎟
⎞
∫ ∫
ωΓi Γi
= ω dω fi = fi ω2dω
( ωi2 − ω2 ) ( ωi2 − ω2 )
2 2
ω=−kv + ω2Γi2 ω=−kv + ω2Γi2
kv
∫
Γi ⎛1 α ⎞
= 2fi dω avec: limα→0 ⎜ ⎟ = δ (x)
ω= 0 ⎛ ω2 − ω 2 ⎞2 ⎝π α +x ⎠
2 2
⎜ i ⎟ + Γi2
⎜ ω ⎟
⎝ ⎠
kv kv
⎛ ω2 − ω2 ⎞ ⎛ ω2 − ω2 ⎞
= 2fi
∫ω= 0
dω π δ ⎜ i
⎜
⎝ ω
⎟ = 2πfi
⎟
⎠ ω= 0
dω δ ⎜
⎜
⎝ ω
i ⎟
⎟
⎠ ∫
La distribution de Dirac étant paire. Avec la propriété de la distribution de Dirac
suivante:
δ (φ ( x )) =
i ⎜
∑
δ ( x − xi )
⎛ dφ ⎞
⎟
xi sont les racines de l'équation φ(x) = 0
⎝ dx ⎠ x = x i
⎛ ⎞
⇒ Im ⎜
⎜
⎜
... ⎟ ⎧πfi
⎟=⎨0
⎟ ⎩
si ωi < kv
si ωi > kv
⎝ ⎠
d'où :
∞
dE
dx
Z2 Z e4 n
= 4π 1 2
m0 v 2 ∑∫
i
fi
k=
ωi
v
dk
k
Cette intégrale diverge à l’infini. L’utilisation d’un argument quantique permet de lever cette
indétermination en associant la quantité =k au transfert d’impulsion (échange de photons
virtuels lors de l’interaction électrique). En effet en supposant le choc ion incident sur électron
libre et au repos, le transfert d’impulsion maximale est donné par :
=2k 2max 2m0 v
Tmax = 2m0 v 2 = ; donc: k max =
2m0 =
dE
dx
Z 2 Z e 4n
= 4π 1 2
m0 v 2 ∑ i
fi ln
2m0 v 2
=ωi
en définissant le potentiel moyen d'ionisation I par (moyenne logarithmique des énergies =ωi ):
ln I =
∑i
fi ln ( =ωi ) (2.7)
dE Z2 Z e 4n 2m0 v 2
= 4π 1 2 ln (2.8)
dx m0 v 2 I
REFERENCES DU CHAPITRE
∫
1
f (t) = e−iωt f ( ω) dω
( 2π ) 1/ 2
−∞
Cette décomposition est UNIQUE : f ( t ) = g ( t ) quelque soit t ⇔ f ( ω) = g ( ω) quelque soit ω .
f(x) fonction d’espace à une dimension de transformée de Fourier f ( k ) .
+∞
∫
1
f (x) = eikx f ( k ) dk (A.1.1)
( 2π ) 1/ 2
−∞
+∞
∫
1
et: f ( k ) = e−ikx f ( x ) dx (A.1.2)
( 2π ) 1/ 2
−∞
f(r) fonction à trois dimensions de transformée de Fourier f ( k ) :
∫
1
f (r ) = eikr f ( k ) dk (A.1.3)
3
( 2π ) 2 k
∫
1
et f ( k ) = e −ikr f ( r ) dr (A.1.4)
3
( 2π ) 2 r
∫ e(
1 i kr −ωt )
f (r , t) = f ( k , ω ) d k dω (A.1.5)
( 2π ) 2
k ,ω
) ∫
e (
1 −i kr −ωt )
et f ( k , ω) = f ( r , t ) dr dt (A.1.6)
( 2π 2
r ,t
Cette décomposition étant unique ; on a :
f ( r , t ) = g ( r , t ) ⇔ f ( k , ω) = g ( k, ω)
La fonction de Dirac à une dimension δ(x) définie à une dimension par :
+∞
f ( x0 ) =
∫ −∞
f ( x ) δ ( x − x 0 ) dx se développe:
+∞
∫
1
δ (x) = eikx f ( k ) dk (A.1.7)
( 2π ) 1/ 2
−∞
+∞
∫
1 1
f (k ) = e−ikx δ ( x ) dx = (A.1.8)
( 2π ) 1/ 2
−∞ ( 2π )1 / 2
+∞
∫
1
δ (x) = eikx dk (A.1.9)
( 2π ) −∞
La fonction de Dirac à trois dimensions δ(r) se développe de façon similaire:
∫
1
δ (r ) = eikr dk (A.1.10)
( 2π ) 3
k
⎛ +∞ ⎞
∫ ( ε ( ω) − 1) e−iωτdω ⎟⎟
1
En posant ⎜ G ( τ ) = (A.2.2)
⎜ 2π ω=−∞
⎝ ⎠
on a :
+∞
D (t) = E (t) +
∫ τ=−∞
E ( t − τ ) G ( τ )dτ (A.2.2’)
( )
Il apparaît que lorsque le milieu est linéaire et dispersif ε = ε ( ω) , alors il existe une relation de
proportionnalité entre D et E dans le domaine fréquentiel et non temporel. Cette expression exprime
une ‘non localité dans le temps’ dans la mesure où la polarisation du milieu à l’instant t dépend du
champ électrique à différents instants différents de t.
+∞
∫
1
La polarisation du milieu s’écrit en effet : P ( t ) = E ( t − τ ) G ( τ )dτ ;
4 π τ=−∞
Apparaît comme un produit de convolution du champ électrique par une fonction ’retard’ G ( τ ) . Mais la
polarisation ne peut dépendre des instants postérieurs à t on a donc G ( τ ) = 0 pour τ<0 ; ceci est
souvent désigné par ‘principe de causalité’, qui énonce qu’un effet ne peut précéder une cause.
L’effet est ici représenté par la polarisation P ( t ) et la cause par le champ électrique E ( t ) . On a alors :
⎛ +∞ ⎞
d’après les propriétés des transformées de Fourier : ⎜ ε ( ω) = 1 +
⎜
⎝
∫
τ= 0
G ( τ ) eiωτ dτ ⎟ ;
⎟
⎠
+∞
∫
1
en outre : P ( t ) = E ( t − τ ) G ( τ ) dτ (A.2.3)
4π τ= 0
il est possible de définir de façon formelle un opérateur ε̂ défini par son action sur une fonction
(scalaire ou vectorielle) dépendant du temps de la manière suivante:
+∞
D (t) = E (t) +
∫ τ= 0
E ( t − τ ) G ( τ ) dτ = ˆεE ( t ) (A.2.3’)
Il s’ensuit :
+∞
∂D ( t ) ∂E ( t ) ∂E ( t − τ ) ∂E ( t )
∂t
=
∂t
+
∫
τ= 0
∂t
G ( τ ) dτ = ˆε
∂t
C'est-à-dire que formellement ε̂ se dérive par rapport au temps comme une constante.
En outre, cet opérateur n’agit que sur la variable temps, donc commute avec l’opérateur nabla.
Cette relation de dérivation est utilisée dans l’écriture des équations de Maxwell.
Il s’ensuit que : D ( t ) = ˆεE ( t ) ⇔ D
i ( ω) = ε ( ω) E
i ( ω)
Si le champ est une impulsion très brève que l’on peut représenter par une fonction de Dirac :
+∞
G (t)
∫
1
E ( t ) = E0 δ ( t ) ⇒ P ( t ) = E0 δ ( t − τ ) G ( τ ) d τ = E0 ;
4π τ= 0 4π
La fonction G ( t ) apparaît alors comme la réponse impulsionnelle du milieu (au facteur multiplicatif
près).
( )
Dans le cas d’un milieu non dispersif ε ( ω) = ε ; la constante diélectrique est indépendante de la
pulsation, l’équation (A.2.2) donne :
( G ( τ ) = ( ε − 1) δ ( τ ) ) , dans ce cas il n’existe pas de retard à la polarisation et on retrouve la relation qui
prévaut dans le cas statique : D ( t ) = εE ( t ) .
La relation entre D ( t ) et E ( t ) dans un milieu LHI s’écrit :
D ( t ) = ε E ( t ) (A.2.4)
Mais la propriété suivante est importante : la transformée de Fourier d’un produit de convolution est le
produit de transformées de Fourier.
Ainsi dans les équations temporelles, la constante diélectrique peut être considérée comme une
constante lorsqu’il s’agit de passer dans l’espace des pulsations.
ωp2
ε ( ω) = 1 + ω0 est la pulsation propre de l’oscillateur et ωp la pulsation plasmon
( ω02 − ω2 ) − iωΓ
du gaz électronique. Les pôles de ε ( ω) sont dans le plan complexe et valent :
Γ Γ2
ω1,2 = −i ± ω ' 02 avec ω ' 02 = ω20 − . Ceci permet de calculer G ( τ ) par le théorème des résidus.
2 4
⎛ 2 −
Γτ sin ω' τ
0 θ τ ⎞ θ τ = fonction de Heaviside ⎪ ⎧θ ( τ ) = 0 pour τ < 0
⎜ G ( τ ) = ωp e 2 ( )⎟ ( ) ⎨
⎝ ω' 0 ⎠ ⎪⎩ θ ( τ ) = 1 pour τ > 0
D’après cette relation en temps, la réponse du système est confinée dans un intervalle de temps de
l’ordre de Γ −1 (généralement de l’ordre de 10-8s).
Il est à noter, dans ce qui précède, que la ‘non localité dans l’espace’ n’a pas été traitée ε = ε ( ω) .
Cette approximation est valable dans le cas des isolants pour lesquels les dipôles élémentaires induits
sont de dimensions très faibles devant les longueurs d’onde des champs (domaine visible par exemple).
Cette approximation ne peut être valable dans le cas des porteurs de charges libres (métaux) pour
lesquels les longueurs d’écran peuvent être bien plus grande (exemple profondeur de peau peut être de
l’ordre du micromètre). Dans ce cas la constante diélectrique doit dépendre explicitement de k (vecteur
d’onde) et aussi de ω. Ceci sera étudié dans les phénomènes d’écran de charge ponctuelle dans un gaz
électronique (chapitre 4).
Cas général
Pour un milieu isotrope : ε ( k , ω) = ε ( k , ω) . La linéarité s’écrit dans l’espace de Fourier ( k , ω) :
i ( k , ω) = E
D i ( k , ω) + 4πP
i ( k , ω) = ε ( k , ω) E
i ( k , ω)
∫∫ i ( k , ω) e (
1 i k ⋅r −ωt )
D (r ,t ) = ε ( k , ω) E dk d ω
( 2π ) 2
k ,ω
⎛ ⎞ i k ⋅r −ωt
) ∫∫ ∫∫
E ( r' , t ' ) e (
−i k ⋅r ' −ωt ' )
dr'dt ' ⎟ e ( ) dk d ω
1
= ε ( k , ω) ⎜
( 2π 4 ⎜ ⎟
k ,ω ⎝ r' ,t ' ⎠
On pose: X = r - r' et τ=t-t'
⎛ ⎞
∫∫ ∫∫ E ( r − X , t − τ) e (
1 i k ⋅ X −ωτ )
D (r ,t ) = ε ( k , ω) ⎜ dXd τ ⎟ dk d ω
( 2π ) 4 ⎜ ⎟
k ,ω ⎝ X ,τ ⎠
⎛ ⎞
) ∫∫ ∫∫ ε ( k , ω) e (
1 i k ⋅ X −ωτ )
= E ( r − X , t − τ ) dX d τ ⎜ dk d ω ⎟
( 2π 4 ⎜ ⎟
X ,τ ⎝ k ,ω ⎠
D (r ,t) =
∫∫ X ,τ
E ( r − X , t − τ ) G ( X , τ ) dXdτ
⎛ ⎞
∫∫ ∫∫ e(
1 i k ⋅ X −ωτ )
+ E ( r − X , t − τ ) dX d τ ⎜ dk d ω ⎟
( 2π ) 4 ⎜ ⎟
X ,τ ⎝ k ,ω ⎠
=
∫∫ X ,τ
E ( r − X , t − τ ) G ( X , τ ) d Xdτ +
∫∫ X ,τ
E ( r − X , t − τ ) δ ( X ) δ ( τ ) dXdτ
D (r ,t) = E (r ,t ) +
∫∫ X ,τ
E ( r − X , t − τ ) G ( X , τ ) dXdτ
∫∫ ∫ ∫
1
P (r ,t ) = E ( r − X , t − τ ) G ( X , τ ) dX d τ = E ( r − X , t − τ ) G ( X , τ ) dXdτ
4π X ,τ τ= 0 X
En outre, l’expression du vecteur déplacement peut s’écrire, en définissant l’opérateur ε :
D ( r , t ) = ε E ( r , t )
∂D ( r , t ) ∂E ( r , t )
On a : et ∇D ( r , t ) = ε ∇E ( r , t )
= ε
∂t ∂t
Ce qui permet de considérer ε comme une constante vis-à-vis de la dérivation par rapport aux
coordonnées r et t .