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CORRIGÉ
Z1 nR
A B
C D C Z th D
Z2 R
On en déduit :
nR Z Z
Z th = + 1 2
n + 1 Z1 + Z 2
3. On est en présence d'un montage type pont de Robinson. Dans la branche ACB on a :
1 1 1
Z1 = R 1 + , Y2 = = + jC 2 ω
jC 1ω Z2 R 2
Le pont est en équilibre pour la pulsation ω = ω0 telle que Eth(ω0) = 0. Le résultat de la question 1 nous
conduit à :
R C2 1
1
n = Y 2 Z1 = + + j R 1C 2 ω 0 −
R 2 C1 R 2 C 1ω 0
En identifiant parties réelles et imaginaires on obtient respectivement :
R1 C2 2 1
n= + , ω0 =
R 2 C1 R 1 R 2 C 1C 2
Électrostatique et magnétostatique.
5. Toute rotation autour de l'axe Oz - support du fil - et toute translation parallèlement à cet axe laisse le
système invariant donc E = E(ρ) où ρ est la distance du fil au point considéré.
Par ailleurs, tout plan contenant l'axe Oz et tout plan orthogonal à Oz sont plans de symétrie pour la
distribution de charge ; E, vecteur vrai, appartient à ces plans donc le champ électrostatique est radial,
soit E = E(ρ)uρ.
Le théorème de Gauss appliqué à la surface fermée Σ, cylindre d'axe Oz, de rayon ρ et de hauteur unité,
conduit à :
λ1
2π ρ E( ρ) =
ε0
On en déduit :
AC
64 EPL - SESSION 2003
λ1 1
E(M) = uρ
2πε0 ρ
6. (
Considérons un élément du fil (2), de longueur dz, entourant le point P OP = d u y + z u z et portant )
la charge électrique dq = λ2dz. Cet élément subit, de la part du champ électrostatique créé par le fil (1),
une force :
λλ
dFe = dq E( P ) = 1 2 dz u y
2π ε 0 d
On en déduit la résultante des forces qu'exercent les charges du fil (1) sur l'unité de longueur du fil (2) :
dF λλ
fe = e = 1 2 u y
dz 2πε 0 d
7. (
Soit un élément du fil (2), de longueur dx, entourant le point M OM = d u y + x u x et portant la )
charge électrique dq = λ2dx. Cet élément subit, de la part du champ électrostatique créé par le fil (1), une
force élémentaire :
dF ' e =
λ1λ 2 dx
uρ =
(
λ1λ 2 dx sin θ u x + cos θ u y )
2π ε 0 2
x +d
2 2π ε 0 2
x +d
2
d
La symétrie du problème implique que F'e = F'euy avec, compte tenu que cosθ = :
2 2
x +d
h/2
h/2
λλ d ⌠ dx λλ ⌠ d ( x / d ) λ1λ 2 h
F 'e = 2 1 2 = 1 2 = arctan
2π ε 0 ⌡ 2
x +d 2
π ε0 ⌡ ( x / d ) + 1 π ε0
2
2d
0
0
En définitive la force exercée par le fil (1) sur le segment [AB] du fil (2) est :
λ1λ 2 h
F' e = arctan u y
πε 0 2d
h π
8. On a lim arctan = , d'où la résultante des forces exercées par le fil (1) sur le fil (2) illimité :
h →∞ 2d 2
λλ
F"e = 1 2 u y
2ε0
Dans les deux cas envisagés aux questions 6 et 7 les fils chargés se repoussent car λ1λ2 > 0.
9. Toute rotation autour de l'axe Oz – support du fil – et toute translation parallèlement à cet axe
laisse le système invariant donc B = B(ρ) où ρ est la distance du fil au point considéré. Par ailleurs, tout
plan contenant l'axe Oz est plan de symétrie pour la distribution de courant ; B, pseudo-vecteur, est
orthogonal à ces plans donc orthoradial et s'écrit B = B(ρ)uϕ. Le théorème d'Ampère appliqué à un
contour circulaire C d'axe Oz (ligne de champ), de rayon ρ, conduit à :
2π ρ B(ρ ) = µ 0 I 1
On en déduit :
µ I
B(M ) = 0 1 u ϕ
2π ρ
10. L'élément de courant I 2 dl = I 2 dz u z subit, de la part du champ magnétique créé par le fil (1), une
force élémentaire :
µ I I
dFm = I 2 dl ∧ B 1 (M ) = − 0 1 2 dz u y
2π d
d'où la force par unité de longueur du fil (2) :
AC
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dFm µ I I
df m = = − 0 1 2 uy
dz 2π d
Électronique.
13. Le montage proposé correspond à une structure de Sallen-Key.
L'A.O. est idéal et en régime linéaire donc i+ = i− = 0 et V+ = V− avec V+ = VA et V− = Vs.
On applique le théorème de Millman en A puis en B ce qui nous donne respectivement :
VB V + (1 + jC' Rω)V s
VA = = Vs , VB = e
1 + jCω 2 + jC' Rω
De ces deux relations on déduit aisément l'expression de la transmittance :
V 1
T( jω) = s =
V e 1 + 2 jCRω − CC' R 2 ω 2
1
14. Le module de cette transmittance vaut T( jω) = et on veut
1 + 2C (2C − C')R ω + CC' R2 2
( )ω
2 2 4
1
qu'elle s'écrive T( jω) = . Pour cela il faut que :
1 + (ω ω 0 )4
1
C' = 2C et ω 0 =
2CR
15. Numériquement on obtient :
ω0 1
C' = 0,2µF , N0 = = = 1,13kHz
2π 2 2 πRC
Mécanique du point.
18. B décrit un demi-cercle, de centre I et de rayon b, à la vitesse angulaire ω. La durée du mouvement
est donc :
π
T=
ω
π
19. Dans le triangle isocèle OIB on a ωt + 2 − ϕ = π d'où :
2
AC
66 EPL - SESSION 2003
1
ϕ= ωt
2
Par ailleurs :
π ωt
ρ = 2b cos − ϕ = 2b sin
2 2
ρ ωt
20. Le triangle AOB est rectangle en O donc sin α = = sin soit :
2b 2
ωt
α=
2
Ainsi, la barre en appui sur l'axe Oz à l'instant initial se retrouve sur l'axe Oy à la fin du mouvement.
21. On a OJ = bu avec u = sin α (cos ϕ i + sin ϕ j) + cos k d'où on déduit :
ωt ωt b
X = b sin α cos ϕ = b sin cos = sin (ωt )
2 2 2
ωt b
Y = b sin α sin ϕ = b sin 2 = [1 − cos(ωt )]
2 2
ωt
Z = b cos α = b cos
2
22. ||OJ|| = b = Cte donc J appartient à la sphère de centre O et de rayon b.
La projection de J dans le plan xOy décrit le demi-cercle d'équation :
2 2
b b
X2 + Y − =
2 2
J appartient donc au cylindre de génératrice parallèle à Oz et de directrice le demi-cercle de centre I et de
rayon b/2.
2
23. On a v 2 = X 2 + Z 2 = bω 1 + sin 2 ωt d'où la valeur moyenne temporelle :
2 +Y
2 2
3
v 2 = b 2 ω2
8
bω ωt
24. On a v = 1 + sin 2 fonction croissante du temps sur l'intervalle [0,T] : le mouvement est
2 2
donc accéléré.
Optique géométrique.
25. Le système est afocal si :
L1 L2 L3
− ∞ → F'1 → F3 →+ ∞
Il faut donc que F3 soit le conjugué image de F'1 à travers la lentille L2.
La relation de conjugaison des Descartes :
1 1 1
− + =
O 2 F'1 O 2 F 3 f '2
avec O 2 F'1 = O 2 O1 + O1 F'1 = −e1 + f '1 et O 2 F 3 = O 2 O 3 + O 3 F 3 = e 3 − f ' 3 nous donne :
1 1 1
= +
f ' 2 e1 − f '1 e 3 − f ' 3
26. Si F'1 coïncide avec O2 alors O2 est son propre conjugué à travers L2 donc O2 = F3 ce qui implique :
e 3 = f '3
AC
PHYSIQUE - CORRIGÉ 67
29. On veut que F'3 soit l'image de O1 ce qui impose x = f'1 = 4 cm et x' = 0. Il faut donc que :
f ' 2 = 4cm
30. Dans les conditions de la question 28 les grandissements transversaux des trois lentilles sont tels
que :
f' 4
γ1 = 1 =
F1 A x
O2A2 f '2 x
Par ailleurs γ 2 = = − 3 − avec x ' = 9 (x − 4) ce qui nous donne :
O 2 A 1 x ' f ' 2 16
1
x
γ2 =
x−4
Enfin :
F' 3 A' x' 3
γ3 = − =− = − (x − 4)
f '3 f '3 16
AC