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07/11/2009 Durée 4h
4. On utilise une lentille convergente L et on place l’écran dans le plan focal image de L.
Une lentille de grande distance focale est judicieuse car le rayon des anneaux est donné par r = f 'θ
i.e. plus la focale f’ est importante, plus le rayon des anneaux est grand.
2. La contribution élémentaire à l’intensité mesurée par le détecteur, des radiations comprise dans la bande
élémentaire [σ ,σ + dσ ] (exprimée en nombre d’onde) est :
J dσ I0
dI = 0 (1 + cos( 4π σ e ) ) = (1 + cos( 4π σ e) ) dσ
2 2∆ σ
3. Le détecteur enregistre une intensité lumineuse correspondant à la somme des intensités élémentaires
précédemment calculée intégré sur tout le spectre de la lumière blanche :
(1 + cos( 4π σ e) ) dσ = ∫σ 2 I 0 dσ + ∫σ 2 I 0 cos( 4π σ e) dσ = I 0 + I 0 sin ( 4π σ 2e) − sin ( 4π σ 1e)
σ2 I σ σ
I = ∫ dI = ∫ 0
σ 1 2∆ σ 1 2∆ σ 1 2∆ σ 2 2∆ σ 4π e
spectre
forme : I =
I0
(1 + V (e) cos(2π e(σ 1 + σ 2 )) ) avec V(e) = sin ( 2π ∆ σ e)
2 2π ∆ σ e
On exprimera V(e) en fonction de e et ∆ σ = σ 2 − σ 1 .
e − ik ( PM )
2. Le principe précédent se traduit mathématiquement par ψ ( M ) = K1 ∫ ∫ t ( P )ψ ( S )e − ik ( SP ) dΣ ( P )
PM
− ik ( SP )
On pose r = PM et ψ 0 ( P ) = t ( P )ψ ( S )e l’amplitude de l’onde incidente à un point P situé sur la
surface S. L’amplitude complexe d’une onde monochromatique diffractée s’écrit alors :
e − ikr 2π
ψ ( M ) = C ∫ ∫ ψ 0 ( P) dS (1) avec C = K1 et k = est le nombre d’onde de la vibration.
S r λ
3. Dans l’expression de ψ (M ) , le terme en e − ikr traduit le déphasage associé à la propagation de l’onde
du point P au point M.
1
4. la fonction caractérise la décroissance des amplitudes des ondelettes sphériques réémise à partir du
r
front de l’onde primaire.
5. La constante C est homogène à l’inverse d’une longueur.
Figure 1
On obtient donc : PM = R 2 + x 2 + y 2 − 2( xX + yY ) = R 1 +
x2 + y2
−2
( xX + yY )
2
R R2
DS n°3 Optique - Thermodynamique MP Lycée Pissarro
On développe cette expression car la théorie de la diffraction n’est valide qu’à la condition où :
R > > x, y, X , Y et ainsi :
r = PM = R 1 +
x2 + y 2
− 2
( xX + yY ) ≈ R 1 + x 2 + y 2 − ( xX + yY ) ≈ R + x 2 + y 2 − ( xX + yY )
R2 R2 2R 2 R2 2R 2 R
x2 + y2 X Y OP 2 OM OP 2
Ainsi, on trouve que : r = PM ≈ R + − x + y = OM + − .OP ≈ OM + − e.OP
2R 2 R R OM OM OM
OM
Et PM s’exprime en fonction de R = OM, de OP et du produit scalaire e.OP où e = est le vecteur
OM
unitaire caractérisant la direction d’observation.
a2
2. Les conditions d’observation de la diffraction de Fraunhofer sont les suivantes : R > >
λ
où R est la distance d’observation, λ la longueur d’onde et a une dimension caractéristique de la fente
diffractante.
3. Dans l’approximation de Fraunhofer, la simplification de r s’effectue:
1
• Avec le terme d’ordre 0 r ≈ R dans l’expression en
r
− ikr
•L’approximation du terme de phase e est plus délicate car il peut y avoir des rotations de phase de
OP 2
2π même pour de très faibles variation de position. On sait que : r = PM ≈ R + − e.OP et donc :
R
OP 2 2π 2π OP 2 a2
kr ≈ kR + k − k e.OP ≈ R+ − k e.OP . Dans les condition de Fraunhofer R > > , vu
R λ λ OM λ
2π OP 2
que OP ≈ a , on voit que l’on peut négliger le terme : < < 1 et donc ne garder le terme
λ OM
2π
développé à l’ordre 1 : kr ≈ R + − k e.OP ≈ kR − k .OP avec : k = k e et : e − ikr = e − i ( kR− k .OP ) = e − ikR e i k .OP
λ
L’intégration de l’expression (1) ne porte que sur le domaine où l’amplitudeψ 0 ( P ) est non nulle, c’est-
à-dire sur le diaphragme D et cela conduit à l’expression approchée suivante :
2π e − ikR
ψ ( M ) = K ∫ ∫ ψ 0 ( P ) ei k .OP dS où k = e et avec la constante K = C .
D λ R
4. La dimension physique de K est celle de l’inverse du carré d’une longueur.
α β
5. On introduit les fréquence spatiales u = et v = où α = e.ex et β = e.e y
λ λ
L’amplitude complexe de l’onde diffractée est :
ψ ( M ) = ψ (u , v) = K i
2π
(
e. x ex + y e y ) i
2π
( α x+ β y )
∫∫ D
ψ 0 ( P) e i k .OP dS = K ∫ ∫ ψ 0 ( x, y ) e
D
λ
dxdy = K ∫ ∫ ψ 0 ( x, y ) e
D
λ
dxdy
ψ ( M ) = ψ (u , v) = K∫∫ ψ 0 ( x, y ) ei 2π ( ux+ vy ) dxdy (3) (c’est une transformée de Fourier à 2D) !!!
D
2
K ψ (u , v) 2
6. L’intensité I (u, v) diffractée dans les directions (u,v) est I (u, v) = KK 2
= ∫∫ ψ 0 ( x, y ) ei 2π ( ux+ vy ) dxdy
2 2 D
Figure 2
Figure 3 Figure 4
1. L’amplitude de l’onde lumineuse arrivant sur la fente est uniforme : ψ 0 ( x, y ) = ψ 0
a/2 b/2
L’expression (3) devient : ψ (u , v) = Kψ 0 ∫∫ ei 2π ( ux+ vy ) dxdy = Kψ 0 ∫ ei 2π ux dx ∫ e i 2π vy dy
D − a/2 −b/2
a/2 b/2
ψ '(u, v) = K ∫ ∫ ψ 0 ( x) ei 2π ( ux+ vy ) dxdy = K ∫ ψ 0 ( x)e i 2π ux dx ∫ e i 2π vy dy
D −a/2 −b/2
soit : ψ '(u , v) = Kψ 0 ∫ − a / 2 e dx − ∫ − a / 4e dx + ∫ a / 4 e dx ∫ − b / 2 e dy
− a/4 a/4 a/2 b/2
i 2π ux i 2π ux i 2π ux i 2π vy
DS n°3 Optique - Thermodynamique MP Lycée Pissarro
ei 2π ux − a/4
ei 2π ux
a/4
ei 2π ux e i 2π vx
a/2 b/2
Soit : ψ ' (u , v ) = K ψ − +
0
i 2π u − a / 2 i 2π u − a / 4 i 2π u a / 4 i 2π v − b / 2
Kψ 0 2 − iπ ua iπ ua − iπ ua iπ ua
eiπ vb − e − iπ vb
ψ ' (u , v) = = e − e − iπ ua
− e 2
+ e 2
+ e iπ ua
− e 2
i 2π u i 2π v
π ua
sin
K abψ 0 iπ ua − iπ ua e sin ( π ua ) 2 sin ( π vb )
− iπ ua iπ ua iπ vb
−e
− iπ vb
ψ ' (u , v) = e −e
i 2π ua
( + 2 e ) 2
−e 2
i 2π vb
= K abψ 0
( π ua )
−2
( π ua ) π vb
π ua π ua π ua π ua
2 cos sin sin sin
ψ ' (u , v) = K abψ 0 2 2 −2 2 sin π vb = K abψ 2 sin ( π vb ) cos π ua − 1
( π ua ) ( π ua ) ( π vb ) 0
π ua ( π vb ) 2
2
2. Le cycle de Stirling ressemble beaucoup au cycle de Beau de Rochas et d’Otto, mais PB’ < PB et PD’ > PD, donc
l’aire du cycle de Stirling est plus grande et le travail aussi (donc peut-être aussi le rendement).