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i 2 1
V0
v
L
C
Considérons que l’interrupteur est dans la position 1 et que le condensateur est complètement chargé
1
Wemmaga sin ée = CV02
2
A l’instant t=0, on commute l’interrupteur dans la position 2
On a la relation suivante :
1 dv
i=
L ∫ vdt = −C
dt
d 2v 1
⇒ 2 + v=0
dt LC
Une solution à cette équation est de la forme
v = V cos(ω t + ϕ )
1
ω = est la pulsation propre du circuit LC
LC
A l’instant t=0, on a v (t = 0) = V0 et i (t = 0) = 0
dv
i = −C = Cω V sin(ω t + ϕ )
dt
i (t = 0) = 0 ⇒ ϕ = 0
v(t = 0) = V0 ⇒ V = V0
Ainsi, on a donc les expressions suivantes :
v = V0 cos(ω t ) et i = Cω V0 sin(ω t )
Comme dans le cas du circuit LC série, le circuit LC parallèle parfait entretient donc les oscillations sans
amortissement.
En pratique, les bobines réels contiennent une faible résistance en série et les oscillations sont amorties à cause
des pertes par effet Joules.
38
5.2 Facteur de qualité d’un circuit
5.2.1 Définition
En pratique, les bobines réels contiennent une faible résistance en série (résistance du fil bobiné)
L
r
i
Les condensateurs réels possède également une résistance parallèle de forte valeur qui caractérise les pertes
diélectriques (courants de fuites)
i
R
Le facteur de qualité est sans unité. L’énergie est emmagasinée dans les éléments réactifs (bobine ou
condensateur) et l’énergie est dissipée par effet Joule (résistance).
L
r
i
39
Nous avons vu dans le chapitre « Puissance et Energie » que la quantité maximale d’énergie que peut
emmagasiner une bobine est :
LI 02
WL =
2
L’énergie dissipée dans la résistance par effet Joules pendant une période T ( avec ω = 2π / T ) est égale à :
1 2
WD = rI 0 T
2
On a donc :
WL LI 2 2 2πL Lω
QL = 2π = 2π 0 . 2 = =
WD 2 rI 0 T rT r
Plus la résistance r est petite, plus le facteur de qualité QL de la bobine réelle est grand.
i
R
I 02
WC =
2Cω 2
I0
Comme on a V0 = , l’énergie WC peut aussi s’écrire :
Cω
CV02
WC =
2
L’énergie dissipée dans la résistance par effet Joules pendant une période T ( avec ω = 2π / T ) est égale à :
1 2 1 V02
WD = RI 0 T = T
2 2 R
On a donc :
WC CV02 2 R 2πCR
QC = 2π = 2π . 2 = = RCω
WD 2 V0 T T
40
Plus la résistance R est grande, plus le facteur de qualité QC du condensateur réel est grand.
La notion de facteur de qualité peut être étendue à tout type de circuit associant une résistance et une bobine ou
un condensateur
Rs j Xs
Xs
Q=
Rs
1 1
Soit un circuit parallèle dont l’admittance est de la forme Y = +
RP jX P
j Xp
Rp
RP
Q=
XP
On peut vérifier que les expressions obtenues précédemment se déduisent directement de ces deux formules
générales.
Xs Lω
On a : Rs = R et X s = Lω , le facteur de qualité est égal à Q = =
Rs R
41
v(t)
R L C
i(t)
vR vL vC
v 1 1
Z= = R + jLω + = R + j Lω −
i jCω Cω
2
ω ω0
Son module est égal à : Z = R 1 + Q 2
−
ω0 ω
0
ω ω0
Sa phase est la suivante : arg( Z ) = arctan Q0 −
ω
0 ω
A la pulsation de résonance ω0 , le courant est maximum et donc le module de l’impédance complexe est le
plus faible possible. Cette pulsation s’obtient pour
1 1
Lω 0 − =0 ⇒ LCω 0 = 1 ⇒ ω0 =
Cω 0 LC
On a alors, Z = R .
i et v sont donc en phase.
Lω 0
Nous avons vu que le facteur de qualité d’une bobine en série avec une résistance R est égal à Q0 =
R
Lω 0 1 1 L
Q0 = = =
R RCω 0 R C
1 1 1 Lω 0 ω ω 0
Z = R + j Lω − = R1 + j Lω − = R1 + j −
Cω R Cω R ω 0 LCω 02ω
ω ω0 1
Z = R1 + jQ0 − car
ω0 =
ω0 ω LCω 0
42
π
ω → 0, Z → +∞ arg(Z ) → −
2
ω = ω0 , Z =R arg( Z ) = 0
π
ω → +∞, Z → +∞ arg(Z ) → +
2
R
ω0 ω
arg(Z )
π
+ ω ω0
2 arg( Z ) = arctan Q0 −
ω0 ω
0 ω0
ω
π
−
2
L’étude d’un tel circuit est intéressante lorsque la pulsation ω est proche de la pulsation de la résonnance ω0
ω = ω 0 + δω (avec ω très petit devant ω0 )
ω ω0
−
Calculons alors le terme
ω0 ω
ω ω 0 ω 2 − ω 02 (ω + ω 0 )(ω − ω 0 ) 2ω .δω
− = = ≈
ω0 ω ω 0ω ω 0ω ω 0ω
On a donc
2δω
Z = R1 + jQ0 lorsque ω proche de ω0
ω 0
δω
est le désaccord relatif (écart de pulsation par rapport à la pulsation ω0 )
ω0
43
Lω 0
Si le facteur de qualité Q0 = est très élevé ( c’est à dire R << Lω 0 ), le circuit est équivalent à un
R
interrupteur ouvert (hors résonance) ou fermé (en résonance).
Calculons la puissance consommée dans le circuit au voisinage de la résonance lors d’une attaque en tension
v(t ) = V0 exp( jω t )
1 * * v
P= (v i + v.i ) et i (t ) =
4 Z
On a alors :
2 4δω 2
avec Z = R 2 1 + Q02
ω 02
On obtient finalement :
V02 1
P=
2R δω 2
1 + 4Q02
ω 02
V02
Pour ω = ω0 P = P0 = : puissance consommée dans la résistance
2R
P 1
=
P0 δω 2
1 + 4Q02
ω 02
P 1
Déterminons les pulsations ω1 et ω 2 pour lesquelles =
P0 2
1 1 δω 2
= ⇔ 4Q02 =1
2 δω 2 ω 02
1 + 4Q 2
0
ω 02
δω 1
⇒ =±
ω0 2Q0
44
P
ω0
⇒ ω1 = ω0 − = ω 0 − δω
2Q0 P0
ω0
⇒ ω2 = ω0 + = ω 0 + δω
2Q0
P0
ω0 2
∆ω = ω 2 − ω 1 = = 2δω
Q0
ω0 ω
ω 0 − δω ω 0 + δω
∆ω
∆ω est appelée bande passante ou largeur de bande à –3 dB. C’est l’intervalle de pulsation pour lequel la
puissance est supérieure à P0/2.
Phénomène de surtension :
Lorsque ω = ω 0 , les différences de potentiel aux bornes de la bobine et du condensateur peuvent être très
grandes :
ω = ω0 on a Z = R
v V0
et donc i (t ) = = exp( jω 0 t )
Z R
V0
v L = jLω 0 i = jLω 0 exp( jω 0 t ) = jQ0V0 exp( jω 0 t ) = jQ0 v
R
i V0
vC = = exp( jω 0 t ) = − jV0 Q0 exp( jω 0 t ) = − jQ0 v
jCω 0 jRCω 0
v R = Ri = v
On a bien : v = v R + v L + v C
Application numérique :
R = 5Ω , L=1mH et C=1nF. V0 = 10 V
1
On a ω 0 = = 10 6 rd / s
LC
ω0
f0 = = 159kHz
2π
Lω 0 1 1 L
Q0 = = = = 200
R RCω 0 R C
45
ω0
∆ω = = 5000rd / s
Q0
∆ω
∆f = = 795Hz
2π
V c = V L = Q0V0 =2000V !!
46