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Introduction
Ce chapitre envisage une autre sorte de transistors appelée transistors à effet de champ (TEC).
Il existe plusieurs familles de transistors à effet de champ. Nous nous limiterons à évoquer,
dans ce chapitre, les transistors à effet de champ à jonction (JFET) et les transistors à effet de
champ MOSFET seront étudiés dans le deuxième chapitre.
Un peu d’historique:
Le principe des transistors à effet de champ est connu depuis plus longtemps que celui des
transistors bipolaires, le premier brevet pour un FET a été déposé en 1925 par le physicien
Julius-Edgar Lilienfeld (accordé en 1930), mais les réalisations ne sont apparues que dans les
années 1960 [aide mémoire composants électronique].
Il y a deux sortes de transistors à effet de champ : les JFET et les MOSFET.
Appellation
L’effet de champ est l’origine de l’appellation de ce genre de transistors, on trouve :
TEC (appellation française:transistor à effet de champ)
FET (appellation américaine ou anglaise field effect transistor).
JFET: On trouve aussi l’appellation plus complète mais un peu vieillie de JFET
(junction field effect transistor ou en français transistor à effet de champ à jonction)
Ce nom vient du fait que son action dépend de ce qui se passe au niveau d'une jonction pn.
LES TRANSISTORS UNIPOLAIRES
Le transistor à effet de champ à jonction est un premier exemple de transistor unipolaire.
1 - Structure du transistor à effet de champ à jonction (à canal N):
La structure du transistor JFET (acronyme pour Junction Field Effect Transistor) est présentée
sur figure 1.
Le transistor JFET à canal N est principalement constitué [nafati-malvino]:
1-d’un substrat (P) très fortement dopé,
2-d’un barreau cylindrique semi-conducteur n diffusé sur un substrat. Les extrémités du semi-
conducteur n (la zone centrale N) sont reliées l’une au drain, l’autre à la source.
3- une zone p diffusée dans le barreau forme la grille (nommée aussi porte ou gate) forme le
canal avec la deuxième zone p le substrat,. Les deux zones P grille et source sont reliées entre
elles.
4- d’un canal n au centre du dispositif entouré par ces deux zones p.
La source est la zone d’entrée des électrons dans le dispositif et le drain est la zone de sortie
des charges.
Il existe aussi des JFET ayant un canal P qui sont complémentaires des transistors canal N
(figure 1.c). Pour ces transistors canal P, toutes les tensions et les courants sont à inverser.
D D
Grille
Source Drain G P N P G N P N
S S
P P N
N
Canal N Canal P
Canal N
P Substrat N Substrat
a
P Substrat JFET à canal N JFET à canal P
a
Figure 1 : (a) Structure 3D JFET à canal N ; (b) JFET canal n; (c) JFET canal p
Grille Grille
Source Source
Canal N Canal P
Contrairement aux transistors bipolaires dont le fonctionnement repose sur deux types de
porteurs les trous et les électrons, les transistors unipolaires (à effet de champ) fonctionnent
avec un seul type de charges, les trous ou les électrons [nafati-malvino].].
2. Principe de fonctionnement ( How a JFET Works)
Le principe de fonctionnement du transistor à effet de champ est basé sur la variation
(ou modulation) du courant dans un canal semi-conducteur par l’application d’un
champ électrique transversal. Cet effet de champ est l’origine de l’appellation de ce genre
de transistors. Cette modulation de courant est due à la variation de la largeur de la zone de
déplétion qui à son tour agit sur la section conductrice du canal d’où l'action directe sur la
résistance du canal [cours ahmed louchene].
Le transistor JFET fonctionne sur le principe que la largeur du canal conducteur (et donc la
résistance) peuvent être variées en changeant la tension inverse VGS. En d'autres termes, le
courant de drain (ID) peut être contrôlé en variant VGS [Mehta Principles of Electronics ]..
Concepts fondamentaux: Le principe fonctionnement comporte des concepts fondamentaux:
La circulation des porteurs dans un semi-conducteur est due à l’effet d’un champ électrique
(électrostatique) E, suite à l’application d’une tension électrique V aux bornes du semi-
conducteur (Une d.d.p : ΔV différence de potentiel).Cette d.d.p permet la création d’un champ
électrique E, qui à son tour donne naissance à une force électrique F ( qui favorise le
mouvement des porteurs et qui donne ainsi naissance à un courant électrique �. [Électronique
fondamentale 02 université de Sétif].
L'expression effet de champ concerne les zones désertées autour de chaque région p . Ces
zones viennent de la diffusion des électrons libres de la région n vers les régions p.
2.2. Polarisation inverse de la grille
Sur la figure 2, la grille de type p et la source de type n forment une diode grille source. Dans
un JFET, cette diode est toujours polarisée en inverse.
2.3. Une tension grille commande un courant drain
Le JFET est un composant à commande en tension car une tension d'entrée contrôle un
courant de sortie.
2.1 Principe du Fonctionnement de transistor JFET (en brève):
VDS 0<VDS1<VP VDS2>VP
G
G G G
pP p P p P
S D S D S D
Canal N Canal N Canal N
VGS≤-VP VGS≤0 VGS≤0 p
p p p
G G G Pincement
Régions
de déplétion du canal
(a) Blocage (b) Région ohmique (c) Région de sturation
Figure 3. Le principe de fonctionnement du transistor JFET
Les deux jonctions PN sur les côtés forment deux couches de déplétion (zone de charge
d’espace: ZCE vide de porteurs électrons ou trous ).
La présence d’une différence de potentiels négative entre la grille et la source (soit
VGS), crée un effet électrostatique (zone de déplétion) dans le canal et confère au
transistor les propriétés suivantes :
• si Vc < VGS < 0, le canal drain - source est conducteur ;
• si VGS <Vc, le canal drain - source est bloqué.
La tension Vc est une caractéristique du transistor. Il s’agit de la tension de blocage qui, pour
un transistor canal N, est de l’ordre de - 5 V (VC=-VP).
Lorsque le transistor est conducteur, il peut présenter trois types de comportement en
fonction de la tension VDS entre le drain et la source :
• si 0 < VDS < Vp, le canal se comporte comme une résistance. Le courant de drain iD
est proportionnel à la tension VDS ; la valeur de cette résistance dépend toutefois de la
valeur de VGS ; on dit que le transistor fonctionne dans sa zone ohmique ou résistive
figure 3.34(a) ;
• si VDS>Vp (VDS >VDS(sat)), le courant ID devient quasi constant et indépendant de VDS
; on dit qu’il y a pincement du canal. Le transistor fonctionne alors dans sa zone linéaire car
les variations de ID sont proportionnelles à VGS [Grandjon] .
2.2. Interprétation Fonctionnement de transistor JFET
Pour comprendre le fonctionnement détaillé d'un JFET, nous nous référons à la Figure 4.
G G G
pP p P p P
S D S D S D
Canal N Canal N Canal N
ID ID p ID
p p p
VGS=0 G VGS0 VGS=0 G
G
ID ID ID
Région
Région Changement de saturation
Ohmique de la résistance
VDS VDS VDS
VP
(a) Région ohmique (b) Région de coude (c) Région de saturation
Figure 4: Interprétation du fonctionnement; les régions de l’espace de charge et les
caractéristique courant- tension (pour une tension de grille zéro) en fonction de
l’augmentation la tension drain source
Fonctionnement . Interprétation
Région Ohmique : Figure 4 (a), la jonction PN entre la grille et le canal devient
(0 < VDS < Vp plus polarisée en inverse
et la largeur de la région de déplétion augmente,
ainsi rétrécissant le canal.
D D D
+ VDS +
VDS
G P S G G P S
P N P N P S - P N -
VGS=0 - VGS -
D D
+ +
S S S
Premier cas VDS = VGS=0 Deuxième cas VDS >0 et VGS=0 Troisième cas VDS >0 et VGS<0
VGS1=-1V
VGS2=-2V
VGS3=-3V
VGS4=-4V
VP
VDS (V)
VGS5=VGSoff -5V
0 5 10 15
VP+ VGS1
Jonction polarisée
en directe
Claquage IG=0
Seuil VGS
Jonction polarisée
en inverse
VGS(V)
-VP -4 -3 -2 -1 0
(1)
Si avec
(2)
(3)
(4) avec
g0 :transconductance à Vgs=0 (g0 corespondt la ponte maximale)
(5)
Impédance d’entrée: Zi=∞Ω (ig=0)
Impédance de sortie:
Avec yos =admittance selon les spécifications du FET (datasheet)
Avec
Remarque:
L’équation de William Shockley peut être éxprimée comme suite:
Si avec
IDSS : le courant ID à VGS=0 et VGSoff la tension grille-source au blocage
Vp : tension de pincement.
Région de coude
(Augmentation de la résistance)
RD
B VGS =0V
C
IDSS
+
G VDD
VDS
- Région active Région de
VGS=0 (Région de saturation) Claquage
Courant constant
S
Région
Ohmique
0
VDS
A
VP (tension de pincement)
D
VGS1=-1V
+
G VDD
VDS
-
VGS VGS2=-2V
-
S
VGG
+ VGS3=-3V
VGS4=-4V
VP VGS5=VGSoff -5V
0 5 10 15 VDS (V)
VP+ VGS1
(b) Polarisation normale avec tension grille- source négative
La région active du JFET se situe entre les tensions Vp et V DS(max) ; la tension inférieure Vp
est appelée tension de pincement et la tension supérieure T'DS(max) est la tension de
claquage. Entre le pincement et le claquage, le JFET se comporte comme une source de
courant de valeur IDss lorsque VGS = 0.
3. Zone du coude :
La largeur de la zone isolante est également influencée par la tension entre le drain et la
source. Quand VDS augmente, la valeur du courant drain résulte de deux phénomènes
compétitifs : une croissance liée au caractère ohmique du canal et une diminution liée au
pincement progressif de ce canal.
4. Zone d'avalanche :
Elle résulte d'un claquage inverse de la jonction drain-grille. Ce claquage est destructeur du
dispositif si rien ne limite le courant drain.
Claquage. Lorsque la tension drain-source est augmentée au-dessus d'une tension de
claquage, VB, le courant de drain augmentera très rapidement en raison de la conduction par
avalanche, entraînant une génération de chaleur excessive et la destruction du dispositif. Il
s'agit de la région de claquage du JFET [Principles and applications of Electrical
Engineering].
La tension grille de blocage : La courbe du bas est importante, la tension VGS= - 4 V réduit
le courant à presque zéro. Cette valeur de la tension est appelée tension grille de fermeture du
canal (tension de blocage) et elle est notée VGS(off) dans les notices techniques.
4. étude statique du transistor JFET
4.1. Définitions:
1. Polarisation : Polariser un transistor revient à imposer les valeurs statiques des
coordonnées du point de fonctionnement Q(VDSQ, IDQ) suivant le mode de fonctionnement
dynamique désiré du montage à transistors.
2. La droite de charge : la droite de charge est une ligne entre ces deux points
fonctionnement de transistor, le courant drain de saturation ou à la tension de blocage fournit
la droite de charge [malvino].
3. Le point de fonctionnement: étant un point fixe sur les caractéristiques (sur la droite de
charge) en régime continu, il est également appelé quiescent point ou point de repos [robert
boylestad]. il est noté Q (quiescent point).
Le point de fonctionnement à l’entrée doit satisfaire à la fois l’équation du transistor et
l’équation du circuit d’entrée ce qui nous permet de placer ce point à l’intersection des deux
caractéristique s[naffati]. L’intersection de de la droite de charge avec la caractéristique de
sortie pour le donne le point de fonctionnement en sortie.
4.2. Types de polarisation
Un JFET peut être polarisé en zone ohmique ou en zone active. Dans le premier cas, il est
équivalent à une résistance. Dans le second, il se comporte comme une source de courant.
[malvino]. Nous allons donner, dans ce qui suit, quelques circuits de polarisation parmi les
plus rencontrés en pratique [cours louchene].
4.2.1. Polarisation par une tension de grille nulle:
Les JFET sont souvent polarisés dans la région ohmique en utilisant une tension de grille
nulle [thomas floyd]. Pour polariser un JFET dans la région ohmique par une tension de grille
nulle, la droite de charge statique doit intersecté la courbe caractéristique dans la région
ohmique dans un point de fonctionnement spécial correspondante au courant de saturation
IDSS et à la tenions grille source nulle [cours louchen].
ID
ID saturation
Q(VDS0,ID0)
VGS0 =0V
VDD IDSS
RD
VGS1=-1V
ID
D
IG VGS2=-2V
VGS S VGS3=-3V
RG
VGS4=-4V
VGS(V) VDS0
VDS (V)
VGS5=VGSoff -5V
-VP -4 -3 -2 -1 VDS blocage
Figure 12 Polarisation par une tension de grille nulle; Figure 13 le point de fonctionnement
La droite de charge et le point de fonctionnement
Maille d’entrée :
VDD VDD ID
VGS0 =0V
IDSS
RD RD
ID ID VDD/RD VGS1=-1V
D D
IG IG
VGS2=-2V
S S ID0 Q(VDS0,ID0)
Q(VGS0,ID0)
RG VGS RG VGS Le point de fonctionnement
VGS3=-3V
Or
(1) Droite d’attaque (de commande)
Maille de sortie:
Cette équation correspond à la droite de charge [grandJon, cours de louchene et Boylsted] :
(2) Droite de charge
Equation de transconductance:
(3)
Puisque VGG est une alimentation en courant continu constante, la tension VGS est
d'amplitude fixe, ce qui donne la désignation configuration de polarisation fixe. Le niveau
résultant de courant de drain ID est maintenant contrôlé par l'équation de Schokeley[bolysted]
Remarque
Si on souhaite effectivement polariser le JFET dans sa zone linéaire, on choisira la résistance
de drain de sorte que ce point soit tel que VDS > Vp [grandjon]
4.2.3. Polarisation automatique
La figure 16 montre une polarisation automatique (autopolarisation) ou polarisation
économique [malvino] comme pour les transistors bipolaires. Ce montage d'autopolarisation
élimine le besoin de deux alimentations en courant continue [boyelstad]. La polarisation
automatique est une polarisation en région active. La tension de commande grille-source est
maintenant déterminée par la tension aux bornes d'une résistance RS introduite dans la
branche source du montage, comme illustré à la Figue 15.
ID
VDD VDD/(RD +RS)
VGS0 =0V
IDSS
RD
ID= (VDD –VDS)/(RD +RS)
ID
D VGS1=-1V
IG ID= -VGS /RS
Q(VDS0,ID0)
VGS3=-3V
VGS4=-4V
VGS(V) VGS5=VGSoff -5V
-VP -4 -3 -2 -1 5 10 VDD 15 VDS (V)
VDS0
Droite de charge
Nous commençons par écrire la droite de charge qui représente le lieu du point de
fonctionnement [cours louchene].
Méthode 1 :
Un courant drain traverse la résistance de source, donc une tension apparaît entre la source et
la masse, donnée par [malvinou]:
Puisque VG est nulle :
Méthode 2:
Maille 2:
Or a cause de et
Ce résultat montre que la tension grille-source est négative, produisant la polarisation inverse
requise [BOYSTAD 2013].
Remarque:
Bien que l'auto-polarisation soit satisfaisante pour de nombreuses applications, le point de
fonctionnement dépend de la courbe de transconductance comme vous l'avez vu [BOYSTAD
2013].
Influence de la résistance RS et sur le point du fonctionnement Q.
ID
RS petite IDSS
VDD
RD
ID
D
IG RS moyenne
S Q
VGS
RG RS
RS grande
VGS(off VGS(off)/2
-VGS(V) VGS(V)
18 [Malvino] :
ID
VDD/(RD +RS)
VGS0 =0V
VDD VDD IDSS
R2
VGS3=-3V
x0 VGS4=-4V
VGS(V) VGS5=VGSoff -5V
-VP -4 -3 -2 -1 y0 5 10 VDD 15
VDS0 VDS (V)
Figure 18. Polarisation par pont diviseur ; Figure 19 Droite de charge et point de
fonctionnement du Polarisation par diviseur de tension
Comme le JFET doit toujours fonctionner avec une polarisation grille-source négative, une
résistance de source plus grande est utilisée que dans une auto-polarisation normale[thomas
Floyd 2013]. La tension de la source doit être égale ou supérieure à la tension de la grille.
La droite de charge :
Maille 2:
Deux points
Remarque : Le circuit est conçu de manière à ce que ID*RS soit supérieur à VR2 afin que VGS
soit négatif. Cela fournit une tension de polarisation correcte [mahta rohit].
VDD
RD
ID
D
IG
VGS S
RG I0
Le point fonctionnement :
ID = IO fixe VGS = VGSO à partir de l’équation parabolique (1):
La droite de charge:
L’équation E = Rd Id + VDS - VGS permet ici d’avoir une relation directe entre VGS et VDS
[latorre].
VDD ID
RD IDSS
ID
D
Droite de charge en sortie
C
IG Droite d’entrée
G
ID0 constante Q(VDS0,ID0)
VS Q(VGS0,ID0) ID0
VGS S
eg I0
~ RG
CS
RD
ID
D
IG G
S
IC
RG C
B
IE E
RS
Puisque
4.2.6. Polarisation à deux sources de tension
La figure Il .17 montre une polarisation à deux sources de tension [Malvino].
+VDD
RD
ID
D
IG
VGS S
RG RS
-VSS
Figure 23 Polarisation à deux sources de tension
La valeur du courant drain est donnée par :
5. étude dynamique du transistor JFET
(En régime dynamique)
1. Grandeurs caractéristiques du transistor JFET:
Dans la zone de pincement (saturation) d’un transistor à effet de champ, on définit la
transconductance ou pente gm et La résistance drain - source rds :
1. la transconductance ou la pente gm:
Par définition, la pente est [naffati] :
2. La résistance drain-source rds (résistance dynamique de sortie):
Par définition, cette résistance est donnée par [naffati]:
C’est l’inverse de la pente des caractéristiques ID = f (VDS)|VGS constant.
C’est donc une résistance dynamique, autrement dit la résistance du canal pincé à une
composante alternative, id du courant du drain.
La conductance drain-source est définit par
3. facteur d’Amplification ( μ ): C'est le rapport entre la variation de la tension drain-source
(ΔVDS) et la variation de la tension grille-source (ΔVGS) à courant de drain constant, c'est-à-
dire[]:
ID ID
IDSS VGS1=0V
Point Q
∆IDS
∆VGS
VGS3=-2V
S
VDS (V)
VDSQ ∆VDS
RD
Rg D C2
C1 G
S RL
RG
eg
~ RS C3
S
Maille 2:
RG
Pour avoir à la sortie la plus grande dynamique possible (pas de distorsion) le point de
fonctionnement Q doit être choisi au milieu de la droite de charge statique.
4. le tracé de la droite de charge statique :
ID
IDSsat =VDD/(RD+ RS)
IDQ=VDD/2(RD+ RS)
VDS (V)
0 VDSQ=VDD/2 VDSQ blocage=VDD
Figure 29. Droite de charge statique
Etude dynamique:
Après l'étude du circuit équivalent en continu, l'étape suivante est la détermination du circuit
équivalent en alternatif (AC). C'est le circuit qui reste après avoir mentalement court-circuité
toutes les capacités et les sources de tension DC. Le transistor est alors remplacé, par le
modèle équivalent [malvino].
Pour faire l’étude dynamique ou en l’alternatif. Pour cela on va utiliser le même schéma que
celui de la figure 27. Dans ce montage à source commune, La tension Ve est la tension
d’entrée à la grille et la tension Vs est la tension de sortie du drain. Quand une tension
sinusoïdale est appliquée sur la base d'un transistor, il y a apparition d'une tension sinusoïdale
sur la jonction émetteur-base, qui se traduit par une variation sinusoïdale de la tension VBE.
VDD
RD
Rg D C2
C1 G
S RL
RG
eg
~ RS C3
D
ie G
Rg S vs
RD RL
RG
eg ve
~
Figure 27. Montage source commune en alternatif avec les capacité court-circuitées et VDD
mise à la masse
Pour tracer la droite de charge dynamique(ou en alternatif); d’abord il faut faire un petit
changement de variable très important puisque la tension totale (et le courant totale) possède
une composante DC et une composante AC (la superposition de la statique et de la
dynamique).
On va supposer que le courant instantané ID(t) et la tension instantanée VDS(t) varient au cours
du temps par rapport aux points de repos choisis IDQ et VDSQ d’une certaines quantités ∆ID=id
et ∆VDS=vds,
Donc le courant total et la tension la tension totale sont :
1.15
On peut déduire les variations de courant te de tension en dynamique :
De la même manière que précédemment (étude statique) on applique la des mailes à l’entrée
(maille1) et a la maille de sortie (maille II) dans la figure 27.
On pose:
Maille 1:
(1.18)
Maille 1I:
Or on voit dans la figure 27 que Vs est prise entre le drain et la source, donc:
(1.19)
Donc de (1.18) et (1.19) on obtient :
(1.20)
Maintenant on remplace id et vds par leurs expressions de l’équation (16), on obtient:
Pour tracer la droite de charge dynamique on a besoin de deux points comme illustre la figure
28:Le calcul des deux points de saturation et de blocage en dynamique est comme suit :
ID
IDQ +VDSQ/rdL
IDSsat =VDD/(RD+ RS) Droite de charge dynamique
Q(VDS0,ID0)
VDSQ blocage=VDD
0 VDS (V)
VDSQ=VDD/2 VDSQ +rdLIDQ
Rg i1 i2 i3
gm.VGS
vs
~ eg ve RG rd RD RL
S
Le schéma équivalent dynamique est représenté dans la figure (Fig.I.23)
7. Paramètres de l’amplificateur à source commune :
a. Calcul du gain en tension Gv:[cours de louchene boylstad 7]
(Très grand)
Relation de phase : Le signe négatif dans l'équation résultante pour Av révèle clairement un
déphasage de 180° entre les tensions d'entrée et de sortie.
b. impedance d’entrée Ze :
Puisque donc
et ;
avec
If the resistance rd is sufficiently large (at least 10_1) compared to RD, the approximation
can often be applied [bolystad
(3) et (4)
II.2.2 Source commune avec RS non découplée (voir exercice n3 td ):
Le schéma de la figure ci-dessus représente un montage amplificateur à source commune avec RS non
découplée.
.Etude dynamique:
1). Donner le modèle équivalent du montage en dynamique.
2)-Déterminer les expressions du gain en tension, de l’impédance d’entrée et de l’impédance de sortie
de ce montage.
VDD
RD
Rg D C2
C1 G
S RL
RG
eg
~ RS
ie G D id is
Rg i1 i2 i3
ve gm.VGS rd
RG vs
S RD
~ eg RL
RS
(1)
(2)
(3)
(3) dans (2)
(2)
(4)
en remplaçant VS par son expression de (1) :
(4)
(5)
Si
Sans la résistance de charge :[boylstad]
b. impédance d’entrée Ze :
Puisque avec
c. impédance de sortie Zs :
avec
2. Amplificateur à Drain commun (ou source suiveur)
Rg D
C1 G
eg e(t) C2
~ RG
RS RL
s(t)
Rg i1 i2 i3
ve gm.VGS
RG vs
rd RS
~ eg RL
D id
c. impédance de sortie Zs :
Avec
3. Amplificateurs à grille commune:
RD
D C2
C3
G
S s(t) RL
RG
Rg C1
RS
~ eg
e(t)
gm.VGS
ie S id id D is
Rg i1 i3
rd vs
~ eg ve RS VGS RD RL
Mais et
Pour rd ≥ 10(RD// RL), le facteur RD// RL /rd peut être négligée comme une approximation
boylsted].
(3)
On remplace la valeur de VS dans l’équation (2):
Puisque
On remplace la valeur de id dans l’équation (1)
Si rd ≥ 10(RD// RL), l’équation (4) permet l'approximation suivante puisque RD// RL /rd
<<1 et 1/rd<<1 :.