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Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.

Ecole Nationale Polytechnique.


Cycle préparatoire (2ème année Classes Préparatoires)
10 Rue des Frères OUDEK, El Harrach

Résistance des matériaux 2023/2024

Introduction générale
La résistance des matériaux, appelée également mécanique des corps déformables, fait appel
aux notions d’équilibre de la mécanique statique, aux notions de déplacements étudiées en
cinématique et aux propriétés des matériaux.

On distingue essentiellement deux types d’essais mécaniques :

a. Essai destructif pendant lequel l’éprouvette est détruite


b. Essai non destructif à la suite duquel l’éprouvette n’est pas détruite.

Les travaux pratique que vous allez étudier sont les suivants :

- Essai de traction (Compression)


- Essai de flexion
- Essai de torsion

Introduction TP Traction
La traction d'une éprouvette est la force nécessaire pour étirer un matériau jusqu'à sa rupture.
Elle est mesurée lors d'un test de traction, où une éprouvette est soumise à une force croissante
jusqu'à la rupture, permettant de déterminer les propriétés mécaniques du matériau. Ce fascicule
de TP décrit le mode d’installation et d’exécution de l’essai de Traction. En effet, L’équipement
étudié montre clairement les principes théoriques acquises et donne l’appui pratique à vos
études.

1. But du TP
Le but de ce TP est de déterminer expérimentalement le comportement mécanique du matériau
testé, en particulier dans les domaines élastique et plastique. L’essai permet également de
mesurer les caractéristiques mécaniques du matériau, telles que le module d'élasticité
longitudinale E, la limite d'élasticité σe, la résistance à la rupture σm, l'allongement à la rupture
et le coefficient de striction Z (étranglement). Ces informations sont essentielles pour
comprendre le comportement du matériau sous charge et pour évaluer sa performance dans
diverses applications industrielles.

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2. Rappels théoriques

L’essai de traction consiste à exercer un effort de traction croissant sur une éprouvette (Figure
1) placé entre les mâchoires d'une machine de traction jusqu'à sa rupture, en vue de déterminer
les caractéristiques mécaniques du matériau. On enregistre simultanément l’allongement ΔL
(mm) et la force appliquée F (N), que l’on convertit ensuite en déformation et contrainte dans
le but d’obtenir la fameuse courbe de traction.

Figure 1. Eprouvette de traction (barreau cylindrique en acier)

L0 : longueur utile initiale de l'éprouvette


S0 : section initiale de l'éprouvette, soit S0 = π r02 (r est le rayon)
Lf : longueur utile finale de l’éprouvette (fonction de l’effort exercé)
ΔL : L’allongement mesuré par le comparateur
Sf : section finale (section du faciès de rupture) Sf = π rf2

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La figure 2 illustre la courbe contrainte en fonction de la déformation longitudinale σ=f(ε)


d’un barreau cylindrique en acier doux enregistré lors de l’essai de traction.

Figure 2. Courbe de traction, contrainte en fonction de déformation.


Zone OA : Zone des déformations élastiques ou réversibles (zone parfois linéaire) si l'on cesse
la charge, l'éprouvette retrouve ses dimensions initiales
Zone AB : Palier de plasticité
Zone BC : Zone de déformation plastique répartie, Les allongements croissent plus vite que les
charges. L'allongement a lieu avec une diminution régulière de la section tout au long de
l'éprouvette.
Zone CD : Zone de déformation plastique non répartie, striction de l’éprouvette jusqu’à la
rupture de l’éprouvette en D. les allongements croissent avec une diminution de la charge.
L'essai de traction donne plusieurs valeurs importantes :
> La contrainte conventionnelle σ=F/S0.
> La déformation : ε (%)= (ΔL/L0)100
> Le module de Young, E, ou module d'élasticité longitudinale, exprimé en méga pascals
(MPa) ou en giga pascals (GPa), il est déterminé par la pente de la courbe σ=f(ε) dans
le domaine élastique : E=tgα=Δσ/Δε
> La limite d'élasticité (lorsqu'elle existe), Fe, σe, qui sert à caractériser un domaine
conventionnel de réversibilité
> La résistance à la traction Fm, σm ou Fu (limite ultime), qui définit la limite à la rupture.
> La striction est la réduction de section maximale de l'éprouvette rompue c'est-à-dire dans
la section de rupture (fig-1). Le coefficient de striction traduit l'aptitude à la déformation
à froid. Z(%) = (𝑆0−𝑆𝑓) / 𝑆0.

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3. Matériels utilisés

a. Machine d’essai de traction

L’essai est réalisé sur une machine de traction, figure 3, en


appliquant lentement et progressivement un effort de traction
croisant sur une éprouvette maintenue solidement entre les
mâchoires de la machine. Des appareils adaptés à la machine
permettent de mesurer à chaque instant l’effort de traction ou la
charge et l’allongement de l’éprouvette. Fig 3. Machine de traction

b. Eprouvettes acier doux

Les éprouvettes de l’essai de traction uni axiale


ordinaires sont de forme généralement cylindrique ou
plate, elles sont soigneusement polies et calibrées
figure 4. Fig 4. Eprouvette en acier

c. Comparateur pour mesurer


l’allongement (ΔL)

Le comparateur est un appareil de mesure de longueur.


Il n'indique pas une mesure absolue mais une mesure
relative par rapport à un point de référence. (Figure 5) Fig 5. Comparateur

d. Pied à coulisse pour mesurer les diamètres

Un pied à coulisse est un instrument de mesure de longueur, il est composé essentiellement de


deux parties coulissantes l'une par rapport à l'autre. Il permet de mesurer facilement les cotes
extérieures d'une pièce (Diamètre extérieurs), les diamètres intérieurs, et les profondeurs.

Fig 6. Pied à coulisse

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4. Manipulation
1) Mesurer le diamètre initial D0 de l’éprouvette en utilisant le pied à coulisse
(prendre 3 mesures : en haut, au milieu, et en bas) ;

2) Placer l’éprouvette entre les mors de la machine. Serrer les mors (les mâchoires).

3) Mesurer la longueur initiale L0 (notre cas c’est la distance entre les mors) ;
4) Placer le comparateur dans une positon appropriée pour mesurer les
allongements
ΔL ;

Ne pas Démarrer la machine sans la permission de l’enseignant

5) Démarrer la machine en appliquant une légère charge (réglage d’une vitesse


constante) ;

6) Lire l’allongement ΔL de l’éprouvette (comparateur) en fonction de l’effort


appliqué F (machine);

7) Présenter vos résultats sous forme de tableau (page suivante);

8) Tracer la courbe F = f (ΔL) et σ = f (ε) ;


9) Déterminer le module de Young en giga pascal (GPa) ;

10) Trouver la limite d'élasticité, Fe, σe,

11) Trouver la résistance à la traction Fm, σm, qui définit la limite à la rupture ;

12) Calculer le coefficient de striction Z ; 13) Commentez vos résultats.

14) Rédigez une petite synthèse dans lequel vous exprimez les intérêts acquis de cette
manipulation.

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Nom et Prénom : ……………………………………………………………………………….


…………………………………………………………………………………………………...

Groupe : ……………………….. Date : ……………………………………………


Donnée de mesure :
Diamètres initiaux :

D1= D2= D3=


Diamètres finaux :

D1= D2= D3=


Longueur initiale/final L0 = Lf =

𝑭 (𝒌𝑵) ∆𝑳 (𝒎𝒎) 𝝈 (𝑴𝑷𝒂) 𝜺 (%)

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