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UNIVERSITÉ DE MOHAMMED V RABAT

École Nationale Supérieure d’Arts et Métiers RABAT


DEPARTEMENT : Génie Énergétique et Environnement
FILIERE : Génie des Matériaux, Qualité et Environnement

Compte rendu Sous le thème de :

ESSAI MECANIQUE
Caractérisation du comportement d’un acier
en traction

Réalisé par : HADMI Aymane

Sous la supervision de : P.M. MALHA

Année Universitaire 2023/2024


Objectif de la manipulation

L'objectif principal de ces travaux pratiques sur les matériaux consiste à examiner comment
un matériau ductile réagit à une force de traction, permettant ainsi la caractérisation de ses
comportements et l'obtention des propriétés mécaniques. Notre étude se concentre exclusivement
sur les aspects macroscopiques et phénoménologiques de l'analyse des propriétés mécaniques lors
de la traction, sans aborder les aspects à l'échelle microscopique.

Principe
Le principe sous-jacent à notre travaux pratiques est simple : nous cherchons à comprendre
les propriétés mécaniques d'un matériau ductile. Notre approche repose sur l'analyse de la courbe de
traction obtenue au cours de notre expérience, où nous soumettons notre éprouvette à une force de
traction à l'aide d'une machine dédiée. Les résultats enregistrés par notre appareil, notamment la
force (F) en fonction de l'allongement (ΔL), seront utilisés pour construire la courbe représentant la
contrainte (σ) en fonction de la déformation (ϵ). À partir de cette courbe, nous pourrons déduire les
caractéristiques de notre matériau, nous permettant ainsi de connaître ses propriétés mécaniques.
Partie de théorique

- Machine de traction

Une machine de traction, également appelée machine d'essais mécaniques ou machine


d'essais universelle, est un équipement de laboratoire conçu pour effectuer une gamme variée
d'essais mécaniques, souvent conformes à des normes spécifiques, sur des échantillons de
matériaux, parfois soumis à un processus de vieillissement.

- Caractéristiques de traction

L'essai de traction, largement employé pour évaluer le comportement mécanique des


matériaux, se distingue par sa simplicité d'exécution et par la profusion d'informations qu'il offre.
On applique une force de traction sur un barreau de dimensions standardisées jusqu'à sa
rupture, en suivant un processus de chargement à une vitesse de déformation constante.
L'échantillon d'essai est extrait du matériau à caractériser et usiné selon des dimensions normalisées
pour garantir une comparaison précise des essais entre différents laboratoires. Chaque type de
matériau possède son propre type d'échantillon. L'application de la force initie une déformation
élastique de l'échantillon, visible sur le diagramme sous forme d'une ligne droite en raison de la
proportionnalité entre déformation et contrainte pour les métaux (loi de Hooke). Cette déformation
élastique est réversible; lorsque la contrainte est relâchée, l'échantillon retrouve instantanément sa
forme initiale. Cette phase est suivie d'une déformation plastique irréversible, représentée sur le
diagramme par une courbe se terminant au point de rupture de l'échantillon. Certains paramètres
clés incluent le module d'élasticité E (ou module de Young), déterminé par la pente de la partie
élastique du diagramme contrainte-déformation. La limite d'élasticité Re correspond à la contrainte
à partir de laquelle le matériau commence à se déformer plastiquement, bien que cette transition
soit progressive et difficile à mesurer directement. Pour surmonter cette difficulté, on utilise une
limite conventionnelle d'élasticité à 0,2% (Re 0,2%), représentant la contrainte à laquelle une
déformation plastique de 0,2% est observée. La résistance à la traction Rm est définie comme la
contrainte maximale atteinte pendant l'essai de traction, tandis que l'allongement à la rupture εr se
lit sur le diagramme ou sur l'échantillon rompu. La relation σx = E.εx = E ΔL/L0= E (L- L0)/ L0
exprime la contrainte en fonction de la déformation, où E est le module d'élasticité ou module de
Young. En général, les éléments de machines sont conçus pour maintenir les contraintes en
dessous de la limite élastique, faisant ainsi dépendre le comportement mécanique uniquement du
module d'élasticité E.
Partie expérimentale

- Préparation de la machine

- Monter les mâchoires appropriées sur les mors.

- Monter l’éprouvette.

- Estimer la charge à rupture de l’éprouvette.

- Mettre en place le papier millimétré sur le tambour + Stylo

Exécution de l’essai

- Démarrez le moto-pompe.
- Ouvrez la vanne de charge et fermez la vanne de décharge.
- Ajustez le régulateur du débit entre 1 et 2.
- Poursuivez l'essai jusqu'à la rupture finale de l'éprouvette.
- Ouvrez la vanne de décharge et fermez la vanne de charge.
- Enregistrez la valeur de la charge à la rupture indiquée par l'aiguille.

Résultats obtenues

- Courbe de traction
- Caractéristiques

Le diamètre de l’éprouvette est de 10mm è S0 = 134mm2


L0 = 160mm

L = 179mm è ΔL = 19mm
Fr = 77000 N è σ = 574,62 MPa
ESSAI DE RESILIENCE

But :
- Mettre en évidence l’essai de résilience

- Déterminer la valeur de la résilience d’un matériau

- Qualifier le comportement d’un matériau à partir de sa valeur de résilience

Généralité sur la résilience :


Pendant l'essai, une force de poids P chute depuis une hauteur H. À ce moment, nous enregistrons
le travail effectué sur l'éprouvette (e). Lorsque l'éprouvette se rompt, nous obtenons un travail résiduel
Wr, qui nous permet de calculer le travail nécessaire pour briser l'éprouvette (Wn). C'est de cette
manière que nous déduisons la résilience.

Principe de l’essai :

L'essai de résilience, également connu sous le nom d'essai de flexion par chocs, implique de
rompre d'un seul coup de mouton pendule une éprouvette préalablement entaillée au milieu pour faciliter
sa rupture. L'éprouvette repose sur des appuis. Lorsque le couteau frappe l'éprouvette, nous mesurons
l'énergie absorbée, exprimée en joules. Cette énergie caractérise la résistance aux chocs des matériaux.

Eprouvette
Principe d’exécution de l’essai :

- Positionnez le contenu à sa hauteur initiale ho, où il détient une énergie potentielle Wo = mgho.
- Placez l'éprouvette entaillée entre ses deux appuis.
- Libérez le couteau pour rompre l'éprouvette.
- Freinez la rotation du pendule.
- Mesurez la remontée h1 du pendule, équivalant à la valeur non absorbée W1 = mgh1.
- Déterminez l'énergie absorbée par la rupture :

W = mg(ho-h1)

W1 è Wr = 27 joules.

W = mg(ho-h1) è W absorbée par la rupture è est de 25 joules.

Conclusion

On peut tout d'abord souligner un inconvénient de l'essai de résilience : il est destructif, signifiant
que la pièce est altérée, et plus les matériaux sont fragiles, moins ils démontrent de résilience. Malgré
cette nature destructive, l'essai revêt une grande importance. Il est impératif de considérer la résistance
aux chocs d'un matériau avant de l'utiliser, notamment dans des applications telles que la construction.

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