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matériaux
- Introduction générale
Ils se trouvent dans la nature. Ils sont produits par les animaux ou les plantes.
EXEMPLES :
Le coton, le cuir, la laine, le bois et ses dérivés,…
Les matériaux plastiques
Ce sont des matériaux obtenus à partir de pétrole. Ils sont isolants (ne
laissent pas passer le courant électrique), très légers, quelquefois
déformables, faciles à travailler, esthétiques, étanches et inoxydables.
Leur utilisation est très vaste, d’une gaine isolant un câble électrique en
passant par un tableau de bord de voiture ou encore la gomme d’un
pneumatique.
➢ Les thermoplastiques
➢ Les thermodurcissables
➢ Les élastomères
Les thermoplastiques
Ils sont déformables à chaud et peuvent
être refondus et réutilisés
EXEMPLES :
Polychlorure de vinyle (PVC), plexiglas
(PPMA), polystyrène(PS), polycarbonate
(PC), polyéthylène téréphtalate (PET),
polyuréthane(PUR),
polytétrafluoroéthylène (PTFE ou téflon)
etc…
Les thermodurcissables
Indéformables à chaud ils sont moulés
une fois pour toute, on ne peut plus les
déformer.
EXEMPLES :
Epoxy (circuits imprimés), bakélite,
polyester, etc…
Les élastomères
Ils reprennent leur forme après avoir été
déformés.
EXEMPLES :
Le caoutchouc et élastomères équivalents
Les verres et céramiques (ou matériaux minéraux)
Le mot céramique provient du grec ancien (keramos) qui signifie « terre à
potier ».
Ils sont durs, isolants électriques, ils résistent à la chaleur mais sont
sensibles aux chocs. On les utilise pour fabriquer des bouteilles en verre,
des briques, des assiettes…
Les matériaux composites
Le composite est un assemblage d’au moins deux de matériaux des
précédentes familles, ces matériaux sont juxtaposés (à l’inverse des alliages
ces matériaux ne se mélangent pas).
Il permet d’additionner les avantages des matériaux qui le constituent. Ils
peuvent alors être à la fois plus solides que l’acier et aussi légers que les
plastiques mais ils sont très chers !
On les utilise pour fabriquer des cadres de vélo alliant légèreté et grande
rigidité (en fibre de carbone).
EXEMPLES :
➢ Carton, plastique
➢ Caoutchouc, fibre de verre,
➢ Métal et mousse polyuréthane
pour les panneaux sandwich.
Qu’ entend-on par propriétés d’un matériau?
Tous les matériaux interagissent avec des agents extérieurs
lorsqu'ils sont utilisés.
Par exemple :
•Un matériau sur lequel s’exerce une force subit une déformation
•Une surface métallique polie réfléchit la lumière…
6 grandes catégories de propriétés
•Mécaniques
- Introduction générale
Méthodes de
caractérisations des
matériaux
Plan du chapitre
1- Essais mécaniques
A. Essai de traction
B. Essai de compression
C. Essai de flexion
3- Essais de dureté
4- Autres caractéristiques
Objectifs généraux
Objectifs spécifiques
➢géométrie du pénétrateur
➢force appliquée
3- Essais de dureté
A. Essai Brinell
Consiste à essayer d’imprimer dans la pièce une bille en acier ou
en carbures de tungstène de diamètre D sous une charge F, et à
mesurer le diamètre d de l’empreinte lissée sur la surface après
enlèvement de la charge. La charge d’essai F(N) est choisie dans
une gamme normalisée adaptée à D et au matériau testé
Elaboration et désignation
des matériaux
Objectifs généraux
Objectifs spécifiques
2. Elaboration de la fonte
On traite le minerai dans une sorte de four cylindro-conique on brique
réfractaire, et en couche métallique à l’extérieure, le four lui-même appelé
(Haut-fourneau).
La fonte s'obtient dans les hauts fourneaux à partir de minerai de fer et du
coke (carbone). L'élévation de température conduit à la fusion de la
charge et à la transformation chimique, ce qui permet d’obtenir de la fonte
liquide et des résidus: laitier et gaz.
https://www.youtube.com/watch?v=m_XKFjq-74U
I. Elaboration et désignation de la fonte
2. Elaboration de la fonte
Le produit obtenue n’est pas du fer pur mais un alliage de fer et du
carbone de 2,3 à 4,5% appelé fonte .Selon la façon de traitement on
obtient soit de fonte blanche, soit de fonte grise.
2. Elaboration de la fonte
Avantages des fontes
Les fontes grises lamellaires sont peu résistantes aux chocs, pour les
autres fontes le problème de résilience est résolu par la forme non
lamellaire du graphite. Les fontes FGS ne sont pas utilisées autant que les
fontes FGL parce que son coût de fabrication est bien plus élevé. Les
fontes blanches sont très peu utilisées sauf pour la réalisation de pièces
spécifiques (Rouleaux de broyeur). Elles sont dures mais très fragiles ceci
est dû à la présence de cémentite
I. Elaboration et désignation de la fonte
2. Elaboration de la fonte
2.1. Principaux fontes de 1 ère fusion
Fonte grise : le carbone se trouve à l’état libre sous forme de graphite elle
à une teneur en carbone et de silicium très élevée.
C : 3,5 à 4,5%
Si : 1,5 à 5%
Propriétés : - Résiste mal à la traction, usinable.
-Bonne résistance à la compression.
Fonte truité : Intermédiaire entre la fonte blanche et la fonte grise. Elle est
employée pour la coulée des pièces plus résistance que les pièces en fonte
grise.
I. Elaboration et désignation de la fonte
2. Elaboration de la fonte
2.2. Affinage de la fonte de 2 éme fusion
La fonte obtenue en haut-fourneau contient trop d’impuretés. Pour
l’utiliser dans la fabrication, il est nécessaire de l’affiner c.à.d. de purifier
: cette opération obtenue dans un cubilot par fusion de gueuses, le métal
obtenue est de la fonte de 2me fusion.
Différentes fontes obtenues au cubilot : suivant la construction de charge
on obtient :
➢ Fonte grise riche en carbone de 3,5 à 4% et de silicium de 2,5 à 2,7%
➢ Fonte blanche, peu de carbone 2 à 2,5% et peu de silicium
➢ Fonte à haute résistance mécanique,
en mettant dans le cubilot de la fonte
grise + quelque ruban d’acier.
I. Elaboration et désignation de la fonte
2. Elaboration de la fonte
2.3. Classification des fontes
a) Fonte grise
b) Fonte blanche
c) Fonte mécanique : à haute résistance, aux propriétés
intermédiaires entre celle des aciers et celle des fonte grises.
d) Fonte trempée : fonte durcie superficiellement par
refroidissement rapide.
e) Fonte malléable : obtenue à partir de la fonte blanche, mais
traité pour donner la malléabilité et la résilience du fonte
selon la façon de traitement on obtient soit : Fonte
malléable à cœur blanc
f) Fonte malléable à cœur noir C : 2 à 2,5% et Si : 1 à 1,2%
I. Elaboration et désignation de la fonte
Exemples de désignation
2. Désignation de l’Aluminium
Désignation numérique
Désignation symbolique
III. Elaboration et désignation des alliages
d’Aluminium
2. Désignation de l’Aluminium
Désignation symbolique
Les pourcentages des éléments minoritaires ne figurant pas forcément
dans la désignation, mais sont néanmoins précisés dans la norme de
définition de la nuance concernée.
Désignation symbolique
III. Elaboration et désignation des alliages
d’Aluminium
EN AC-
21000[AlCu4MgTi]
Acier pour construction d'usage général (S) a une valeur
minimale de limite d'élasticité de 235 Mpa et est moulé (G)
EN-GJL-100-S
DIAGRAMME DES
PHASES A L’EQUILIBRE
Objectifs généraux
Objectifs spécifiques
Avec
Cette relation, appelée règle des phases, est réduite pour des
alliages binaires où seule la température influe sur le système à
la relation :
1. Solidification
Mise en évidence
La solidification des alliages dépend en général de la
température. Entre le liquidus et le solidus, l’alliage est dans un
état biphasé (liquide + solide). Il y a une solution solide unique
lorsque les éléments d’alliage A et B sont miscibles en toutes
proportions à l’état solide, donc les deux métaux forment une
seule phase sur toute l’étendue du diagramme. On parle alors
de miscibilité totale à l’état solide. La figure 4 représente le
diagramme d’équilibre de deux composants A et B qui sont
miscible en toute proportion à l’état solide.
Etude d’un exemple
La proportion fL du liquide
se déduit alors :
Règles de miscibilité à l’état solide
Si l’une des règles énoncées n’est pas respectée, on parle de miscibilité partielle à
l’état solide entre A et B. En effet, l’addition d’atomes de B dans des atomes de A, ou
réciproquement, entraine une distorsion du réseau des atomes A et une
augmentation de l’énergie interne du système. Les lois de la thermodynamique
conduisent alors le mélange à se séparer en deux phases l’une riche en A, l’autre riche
en B ou à former des composés intermédiaires définis AxBy
3. Diagramme à miscibilité partielle à l’état solide
Mise en évidence
Dans la majorité des alliages binaires, il n’existe pas de
miscibilité des constituants en toutes proportions à l’état solide.
Le cas le plus fréquent, ils existent deux solutions solides :
- α : Solution solide primaire de B dans A (riche en A)
- β : Solution solide primaire de A dans B (riche en B)