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Enseignant : N. BOUZEGZI
FGMGP
Email: nouredine.bouzegzi@usthb.edu.dz
vous trouverez les chapitres du module (avec des
séquences vidéos) activés sur le campus virtuel de la
plateforme pédagogique de l’usthb lic 2eme année
( voir applications technologie de base)
https://campusvirtuel.usthb.dz/course/
Technologie: Définitions (Larousse)
Chapitre 3:
Procédés d’obtention des Tournage, fraisage, perçage; ajustage, etc…
pièces par enlèvement de
matière
L’HISTOIRE DES
MATERIAUX
PLAN DU CHAPITRE 1
D – LES CÉRAMIQUES
Objectifs de la séquence * Acquisition de connaissances sur les
CHAP1 : Familles de matériaux
* Reconnaître par sa désignation un matériau
* Caractéristiques des matériaux,
DÉFINITION
De manière symbolique et résumée, un matériau est une matière dont
on fait un matériel.
Toutes les familles de matériaux sont concernées par une concurrence de plus en
plus vive (qu’on pense à la concurrence entre béton, bois, verre et métal dans le
bâtiment) et une diversification croissante
(il existe à ce jour plus de 3000 nuances d’aciers, dont la moitié n’existait pas il y
a cinq ans).
* L’utilisation des différents types de matériaux dépend:
des propriétés
de la disponibilité
du coût
de la compatibilité avec l’environnement
Exemple : route, centrale nucléaire, automobile
Quels matériaux ?
- matériaux de la vie courante
- matériaux à hautes performances
- associations de divers matériaux
Domaines d’applications:
- aéronautique et aérospatiale,
- automobile, bâtiment,
- électronique et électrotechnique,
- environnement, santé
- armement...
I.2 FAMILLES DES MATERIAUX: La définition compète d’une pièce de
machine exige la détermination de sa
forme, de ses dimensions et de sa matière.
Afin de choisir un matériau pour fabriquer un organe de machine il est important de définir
plusieurs critères :
* un 4eme
- les matériaux composites
II. ESSAIS DES MATERIAUX
Les propriétés mécaniques des métaux et alliages, ont un grand intérêt puisqu’elles
conditionnent non seulement les problèmes de mise en forme des matériaux mais également
leur comportement en service dans des applications industrielles extrêmement diversifiées.
Il est donc nécessaire de mesurer ces grandeurs physiques par des essais mécaniques.
ESSAIS MÉCANIQUES
Machine d’essai de
traction utilisée
Domaine élastique → → → contrainte est proportionnelle à la déformation (loi de
Hooke) → → → constante de proportionnalité E (module d’Young)
• Ductilité : Propriété grâce à laquelle un matériau peut se déformer de façon permanente avant de se rompre
(aptitude des matériaux à la déformation plastique). C ’est un atout important pour la mise en forme des matériaux.
EXERCICE 1 : Traction
Trois éprouvettes de matériaux différents A, B et C ont subi chacune un essai de traction dont les
diagrammes sont représentés sur la figure ci-contre.
Sf = 26,1mm²
Rm = Fm/So donc, So = Fm/Rm = 1200/40 = 30mm²
Exercice: 2
Correction de l’exercice 2:
D. Essai de dureté
2. Essai de Dureté
la forme du pénétrateur
la nature de la mesure de l'empreinte (surface ou profondeur).
mais on relèvera surtout
ESSAIS Dureté
Dans le cas des essais Brinell, Rockwell et Vickers, le symbole de dureté est
respectivement HB, HR, HV.
Essai Brinell
On doit l'essai Brinell à l'ingénieur métallurgiste suédois Johan August Brinell (1849
-1925). Il s'applique aux métaux "peu durs".
L'essai consiste à appliquer dans le matériau un pénétrateur qui est une bille polie de
forme sphérique en acier trempé ou en carbure de tungstène.
Son diamètre peut être de 1, 2, 5 ou 10 mm. La Force est maintenue pendant 15 à 30 s
selon le métal. Après annulation de la charge,
elle laisse dans le métal une empreinte circulaire permanente dont le diamètre d
est mesuré.
𝟐𝑭
𝑯𝑩 = 𝟎, 𝟏𝟎𝟐
𝛑𝐃 ( 𝑫 − 𝑫𝟐 − 𝒅𝟐 )
Essai Vickers
La dureté Vickers a été conçue dans les années 1920 par les ingénieurs SMITH et
SANDLAND, ingénieurs chez VICKERS Ltd GB ont besoin de tester des matériaux
trop durs pour le test BRINELL. En 1925, ils conçoivent une pyramide diamant. Cette
pyramide de diamant à base carrée a un angle au sommet de 136°. Après l’indentation,
on mesure la moyenne des diagonales d1 et d2 de l'empreinte en microscopie optique.
Elle est caractérisée par l'empreinte faite par un indenteur sous une charge donnée durant 15
secondes.
L'indenteur est formé d'une pyramide en diamant à base carrée dont les faces opposées font un
angle de 136°. La charge appliquée est comprise entre 1 et 120 kgf.
Le côté de l'empreinte est de l'ordre de 0,5 mm, la mesure s'effectuant à l'aide d'un microscope.
La dureté Vickers (HV) est calculée e à l'aide de la formule suivante :
* Le pénétrateur est appliqué sur la surface de la pièce avec une précharge F0. Il descend alors à un
niveau qui sert d’origine aux mesures de profondeur ultérieures
* Une surcharge F1 est appliquée, pour atteindre la valeur de la charge totale d’essai F; le
pénétrateur descend
*La surcharge est retirée, entraînant une légère remontée du pénétrateur en raison de la disparition
d’une partie élastique de la déformation
Le pénétrateur est une pyramide en diamant, à base carrée et d’angle au sommet entre faces
opposées égal à 136°. L’empreinte est une pyramide en creux de diagonale moyenne d (en
mm, moyenne des deux diagonales du carré de base, mesurées à l’aide d’un appareil optique
approprié).
La charge d’essai F (N) est choisie dans une gamme normalisée. La dureté est donnée par le
rapport de F (en kg-force à l’origine) à la surface latérale de l’empreinte pyramidale, exprimée
sans dimension :
Les duretés Brinell et Vickers donnent des résultats du même ordre, variant de quelques unités pour des matériaux très mous
(plomb, matières plastiques…) jusqu’à quelques milliers pour les matériaux très durs (céramiques, carbures métalliques…).
La résilience représente la résistance d’un matériau à la
E. Essai de résilience propagation brutale d’une fissure sous l’effet d’un choc.
Elle se mesure par l’énergie par unité de section
consommée pour la rupture d’une éprouvette, en J/cm2.
Le même type d’appareil permet d’effectuer l’essai Izod (NF T 51-911), utilisé autant pour les
polymères que pour les métaux, où l’éprouvette entaillée est encastrée en porte-à-faux.
L'énergie obtenue (en négligeant les frottements) est égale à :
m : masse du mouton-pendule
g : accélération de la pesanteur (environ 9.81 m. s-2)
H hauteur du mouton-pendule à sa position départ
h : hauteur du mouton-pendule à sa position d'arrivée
La graduation de la machine permet le plus souvent d'obtenir directement une valeur en joule
EXERCICE:
Soit un essai de dureté illustré par la figure ci-dessous.
Métaux
Mélange hétérogène
chimique et complexe
de métaux et de
Gangue roches stériles
oxydes de fer
carbonates
Magnétite
Hematite Fe2O3 Fe3O4 Limonite FeO(OH) Siderite Fe(CO3) pyrite FeS2
Les alliages ferreux
Les Aciers
Les Fontes Les Aciers sont des alliages de Fer
et de Carbone dont le pourcentage
de carbone est inférieur à 2,1%.
Les Fontes sont des alliages de Fer
et de Carbone dont le pourcentage de
carbone est supérieur à 2,1% est
inferieure a 6,76
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Les alliages non ferreux
Les alliages de Magnésium
Métal de base, Magnésium « Mg »
Aspect: métal solide blanc argenté,
pouvant brûler à l ’air avec une flamme
éblouissante.
L ’Aluminium
et ses alliages
Le Cuivre
Métal de base, Aluminium « Al » et ses alliages Les alliages de Zinc
Aspect: métal blanc brillant, ductile et
malléable, s ’altérant peu à l ’air. Métal de base, Cuivre « Cu » Métal de base, Zinc « Zn »
==> produits moulés Aspect: métal de couleur rouge brun, Aspect: métal d ’un blanc bleuâtre
==> produits corroyés ( forgeage, …) malléable et ductile peu altérable
==> produits moulés
==> produits corroyés
49
III. 1. PRINCIPE D’ELABORATION DES ALLIAGES FERREUX
Les aciers et les fontes alliées sont constitués de Fe, C et d'autres éléments tels que :
silicium, manganèse, nickel, chrome, etc … qui améliorent leurs qualités.
Attention au vocabulaire :
Une pièce ne sera pas réalisée en fer, mais dans l’un de ces
alliages : Fonte ou Acier.
Le fer est un matériau peu performant et coûteux à l’affinage
Sidérurgie : consiste a la production des alliages a base de fer (fonte et Acier)
Le déroulement des
opérations est le suivant :
-- Extraction du minerai.
-- Concassage, broyage.
-- Enrichissement.
-- Agglomération pour en faire
des blocs.
-- Réduction de ce minerai
Coke
% en Fe C Si Mn S P
poids
Acier balance 0,05-1,5 0,2-1 0,3-0,8 <0,001 <0,001
1. Généralité :
La désignation des matériaux fait l’objet de normes européennes, qui se sont substituées
aux anciennes normes nationales, AFNOR pour la France. Aussi l’existence d’autres
désignations commerciales propres aux producteurs
LES POLYMERES
Désignation normalisée OU MATIERES
alliages métalliques PLASTIQUES LES CERAMIQUES LES COMPOSITES
LES ALLIAGES LES ALLIAGES thermoplastiques Les céramiques
FERREUX NON FERREUX traditionnelles
thermodurcissables
céramiques
Aciers Les élastomères ou techniques
« caoutchoucs »
Fontes
I- Désignation des aciers
S235
E295
GE305 acier non allié de construction mécanique Moulé
GS235 GE305
limite élastique Re = 305 Mpa
Désignation normalisée des aciers
suivie d’une valeur numérique Indique 100 fois le pourcentage de teneur en carbone.
Si il la désignation est précédée par la lettre G , ces aciers sont prévu pour le
moulage
tab : coefficient multiplicateur des éléments d’alliage pour les aciers faiblement alliés
Exemple :
Exemple :
3 Fontes malléables
A) fontes malléables à
cœur noir
B) fontes malléables à
cœur blanc
Désignation normalisée des fontes
Exemple:
EN-GJL 350 : fonte à graphite lamellaire
EN-GJL 250 : fonte à graphite lamellaire
Rm = 350 MPa
Rm = 250 MPa
A) fontes malléables à
cœur noir
EN-GJMB 420-20 A% allongement a la rupture
Rm en MPa
A cœur noir
graphite
Malléable
Exemple :
EN-GJMB 390-6 : fontes malléables à cœur noir
Rm = 390 MPa
A % = 6%
B) fontes malléables à
cœur blanc
fonte
A cœur blanc
graphite
Malléable
Exemple :
EN-GJMW 370-5 : fontes malléables à cœur blanc
Rm = 370 MPa
A % = 5%
4 – LES ALLIAGES NON FERREUX.
Exemple réalisation d’un matériau composite
EXERCICES
EXERCICE : Désignation
X5CrMo10- 6 :……………………………………………………………………………
GS300 :……………………………………………………………………………………..
20MnSiMo 8-6 :…………………………………………………………………………
C38 :…………………………………………………………………………………………
EN-GJMW-600-10 :……………………………………………………………………
EN-GJS-300 :………….…………………………………………………………………
Merci de votre
attention