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Principalement constitué
Fe de Fer Fe
Acier Fonte
[C] < [C] >
2% 2%
ETAT i
L0 DL
S1
ETAT 1
N
N
L
Su
ETAT 2
LU
Etat i :
On exerce une charge N. L’éprouvette est sous l’effet d’un effort de traction.
L : Longueur de l’éprouvette mesurée sous charge N
L = L-L0 c’est l’allongement subi par l’éprouvette.
S1 : section de l’éprouvette S1<S0
Etat 2 :
Juste avant la rupture, on observe une forte diminution de la section localement (appelé
striction) dans la partie centrale de l’éprouvette.
Su : section ultime avant rupture.
Lu longueur ultime avant rupture.
Après cet état l’éprouvette casse au niveau de cette zone
contrainte / N Force
m : contrainte maximale avant rupture
e : limite apparente d'élasticité
Fracture Ductile
Fracture Fragile
Comportement Ecrouissage
Parfaitement Plastique Progressif
s
Teneur en carbone:
Acier extra-doux : inférieure à 0,10 %. Acier doux : entre 0,10 % et 0,20 %.
Acier demi-doux : entre 0,20 % et 0,30 %. Acier demi-dur : entre 0,30 % et 0,40 %.
Acier dur : entre 0,40 % et 0,50 %. Acier extra-dur : supérieur à 0,50 %
1. Dans la partie linéaire de la courbe la contrainte est proportionnelle à l’allongement
relatif et on peut écrire σ a ε . Le coefficient de proportionnalité a est appelé
Module de Young ou module d’élasticité longitudinale et il noté E.
Donc σ E ε
On peut exprimer ce coefficient par la pente de la courbe dans sa partie linéaire
d
E .
d
Si A% >5% alors le matériau est ductile si au contraire A%<5% le matériau est fragile.
S0 Su
Striction à la rupture : Z % 100. Dans cette expression, So et Su sont
S0
respectivement les sections initiales et finales après rupture
1. Coefficient de Poisson : l’éprouvette subit un allongement selon l’axe de l’éprouvette
mais elle subit aussi un raccourcissement selon la direction perpendiculaire.
Y
L0
d0 N d
X
N
d N d0
N
L0
L L0
La déformation selon X est x définit par : x
L0
d0 d
La déformation selon Y est y définit par : y
d0
y
Le coefficient de poisson est définit par :
x
Où do et d sont respectivement le diamètre initial et le diamètre sous
charge, Lo et L la longueur initiale et la longueur sous charge.
ν est défini dans le domaine élastique.
ν est sans unité. Il est compris entre 0.1 et 0.5 (ν est de l’ordre de 0.3 pour
les métaux).
Module de coulomb
Module de Young E
Pente de la courbe contrainte - déformation
dans le domaine élastique en traction pure
ou en flexion (unité : Pa)
Module de Coulomb G
Pente de
la courbe cisaillement - glissement
dans le domaine élastique en torsion pure
(unité : Pa)
G = E/[2(1 + ν)]
ESSAIS MECANIQUES: Essai de traction
• Matériau fragile:
Limite de rupture
en traction
Limite de rupture
en compression
Cas d’un à comportement fragile :
Dans le cas d'un matériau fragile, la rupture survient en fin de domaine élastique.
L'allongement à la rupture est nul ou très faible. On ne peut déduire de la courbe que le
module de Young E, et la résistance à la traction Rm
Exercice :
On réalise un essai de traction sur une éprouvette d’acier inoxydable 304 à l’état recuit. Le
plan de cette éprouvette est donné à la figure ci-contre. Les dimensions de l’éprouvette
sont les suivantes :
Longueur initiale de référence : L0 = 150 mm
Diamètre initial : D0 = 10 mm
Dans l'ordre chronologique de leur apparition au cours de l'essai de traction, on obtient les
résultats suivants :
• Pour une force appliquée F1 = 14,00 kN, la longueur de référence est égale à
150,141 mm et l'on constate que le diamètre a diminué de 2,81 μm. Lorsque la force
F1 est supprimée, l'éprouvette retrouve ses dimensions initiales.
• Pour une force appliquée F2 = 20,42 kN, la longueur de référence est égale à 150,505
mm. Lorsque la force F2 est supprimée, la longueur de référence est égale à 150,300
mm.
• Au cours de l'essai, la force appliquée atteint une valeur maximale Fmax = 45,95
kN. La longueur de référence est alors égale à 221,8 mm.
• La rupture de l'éprouvette se produit pour une force Fu = 31,42 kN alors que
la longueur de référence a atteint la valeur de 223,5 mm.
• Déformation lente d’un matériau qui se produit sous l’effet d’une contrainte
constante à température constante.
la dureté Brinell:
HB
• Hv : dureté Vickers
Photo d’une
• Hv = 1,854 F / d2
Empreinte Vickers
ESSAIS MECANIQUES: L’essai de dureté Rockwell
• Échelle C
On mesure e
e (profondeur de
l’empreinte)
Essai Rockwell B
F0 = 10 N On en déduit la
F1 = 150 N dureté Rockwell
ESSAIS MECANIQUES
Comparaison entre les méthodes
Type Utilisation
Préparation de la pièce Commentaire
d'essai principale
Soumis à des efforts répétés alternés, tout matériau peut se fissurer et se rompre,
alors que l’effort appliqué n’entraîne pas de contrainte supérieure à la limite de
rupture. On parle de « fatigue ».
par exemple :
le cas d’un fil de « fer » que l’on tord dans un sens puis dans l’autre. En répétant
l’opération un certain nombre de fois on finit par engendrer sa rupture.
Afin d’éviter ce phénomène, on définit pour les éléments et assemblages soumis à
des efforts alternés cycliques une contrainte limite à ne pas dépasser et donc les
efforts maximums que l’on peut appliquer.
Cette contrainte limite qui a été déterminée expérimentalement, est bien inférieure
à la limite d’élasticité.
Dans le cas d’une poutre qui a été conçue pour résister à un moment de flexion M,
elle ne résistera pas indéfiniment à un moment alterné dont le maximum est M. Il y
aura rupture au bout d’un certain nombre de cycles. Pour éviter cela, le moment
alterné ne devra pas dépasser un maximum de 0,4 M à 0,5 M.
La fatigue : critère dimensionnant pour des ouvrages d’art.
ESSAIS MECANIQUES
Essai de fatigue
• Déroulement de l’essai
L’éprouvette d’essai est soumise:
• à une charge moyenne donnée (qui peut être égale à
zéro)
• et à une charge alternée donnée
• et on note le nombre de cycles nécessaires pour
provoquer la défaillance (rupture par fatigue).
• Généralement, on effectue plusieurs essais avec des
charges variables différentes sur des éprouvettes
identiques.
ESSAIS MECANIQUES
Essai de fatigue
• Les résultats des essais de fatigue sont souvent présentés sous la forme
d’un diagramme σ‑N (ou de Wöhler) qui représente:
• le nombre de cycles nécessaires pour amener la défaillance de l’éprouvette
ESSAIS MECANIQUES
Essai de résilience
ESSAIS MECANIQUES
Essai de résilience
• m : masse du mouton pendule
• g : accélération de la pesanteur (environ 9.81 m.s-2)
• h : hauteur du mouton pendule à sa position de départ
• h' : hauteur du mouton pendule à sa position d'arrivée
Résilience ou KCU = Energie absorbée par la rupture(J)/
section au droit de l’entaille(cm²)
Exercice :
Soit un mouton de Charpy dont le pendule mesure OG = 0,7 m et une masse en
extrémité de 22,5 k. Sachant que le pendule est lâché d'une hauteur ho = 1,34 m et
que l'angle de remontée mesuré est θ = 74°, en déduire la valeur du KCU.
Solution
P = M.g = 22,5 x 9,81 = 219,74 N
Wo = Mg.hO = 219,74 x 1,34 = 294,45 J
Hauteur de remontée h1 = OG – OG.cos θ1 = 0,7 (1 – cos 74°) = 0,507
m
Energie de rupture (absorbée) : W = P (ho – h1) = 219,74 (1,34 – 0,507)
= 149,11 J
Section nette de l'éprouvette en U : So = 1 cm x 0,5 = 0,5 cm²
KCU = 149,11/0.5 = 298,22 J/cm² (acier extra-doux).
• Ténacité
La ténacité : capacité d’un matériau à emmagasiner de
l’énergie avant sa rupture. Elle caractérise la
résistance du matériau à la propagation brutale de
fissures
L’aire sous la courbe de traction F(L) représente l’énergie
nécessaire pour rompre l’éprouvette
F
Lf
W F( L ).d
0
Aire W L
L
Lf
Ténacité
La dilatation:
Comme tous les matériaux, l’acier se dilate sous l’effet de l’augmentation de la
température.
Ce phénomène est réversible dans les conditions usuelles.
Le coefficient de dilatation linéaire de l’acier est égal à 1,22 x 10-5 /°C à
température ambiante.
plus la température est élevée plus la limite d’élasticité et la résistance à la
traction diminuent et plus la plasticité augmente.
On distingue un seuil de 500 °C environ en dessous duquel les variations sont
faibles, et au-dessus duquel l’acier commence à perdre ses capacités de résistance
mécanique.
Il faut donc essayer de maintenir l’échauffement des éléments dans des limites
tolérables, c’est-à-dire en dessous de 500 °C, et éviter de trop brider la structure.
essai 1 essai 2
1 Re ’
Re
A A’
1essai
•essaiRésultat
: 2:
ddisloc > ddisloc initiale Re’ >
de Redoncà σ1 ,leur déplacement
déformation Re devient plus difficile,
plastique,
•il faut
plus des essais
exercer
σ augmente, plus: la densité de
une contrainte mais
plus grandeApour
< A’
dislocations
que la
augmente
déformation plastique s’effectue (Re’ > Re)
mais
densité le matériau
importante de se fragilise (A’<A)
dislocations au point σ
Les traitements thermiques des aciers
Idée : les propriétés des aciers sont liées à leurs microstructures. Les traitements
thermiques est de faire évoluer la microstructure en fonction des besoins d’utilisation
de l’acier.
Austénitisation
Trempe
Les transformations se font hors équilibre diagramme d’équilibre non respecté ici
Pour un acier donné, les deux facteurs qui vont conditionner le résultat de la trempe sont :
- La trempabilité de l’acier dans les conditions d’austénitisation adoptées
- Les conditions de refroidissement de l’austénite
Les traitements thermiques des aciers dans la masse : trempe
Trempabilité
Définition
La trempabilité de l’acier caractérise les possibilités de réalisation de la structure
martensitique, sans précipitation de carbone, par rapport aux conditions technologiques dans
lesquelles peut être réalisée la trempe
Méthode fixe tous les paramètres qui influent sur la profondeur de la trempe
(conditions de refroidissement, taille et géométrie de l’échantillon)
100 mm
L’extrémité inférieure de l’échantillon est
alors refroidit par un jet d’eau où la
température et le débit sont précisément
déterminés.
25,4 mm
Les traitements thermiques des aciers dans la masse : trempe
Essai de Jominy :
Courbe de trempabilité
Les traitements thermiques des aciers dans la masse : trempe
Trempe à l’eau
Éviter la présence d’eau dans un bain d’huile : eau qui v de refroidissement à haute T
mais v à basse T apparition de tapures
L’utilisation d’un gaz neutre évite toute altération chimique de la surface de la pièce.
Connaît un grand développement dans le cadre de l’utilisation des fours à vide. Il permet,
avec l’utilisation de gaz performant (azote, hélium, hydrogène) sous pression et le recours à
une circulation intense, d’espérer la réalisation de conditions de refroidissement similaire à
celles obtenues avec la trempe à l’huile avec l’avantage d’une circulation plus maîtrisable du
fluide de trempe
Pendant la trempe, la température n’est pas uniforme dans toute la pièce, d’où :
- la dilatation de l’acier n’est pas la même en tous points
- la transformation se produit à des instants différents dans la pièce considéré
dilatation anormale ne se manifeste donc pas au même moment en tous points
les contraintes résiduelles ne sont pas toujours nocives et que le mécanicien peut avoir
intérêt à les prendre en compte lorsqu’elles sont favorables à la tenue d’une pièce
Les traitements thermiques des aciers dans la masse : revenu
Le revenu
Objectif : Appliqué aux aciers au carbone alliés ou non alliés, après une trempe, le revenu a
pour objet de provoquer une précipitation du carbone sous une forme et dans des
conditions contrôlées afin de parvenir au durcissement optimal.
Cette opération engendre une évolution structurale depuis l’état métastable obtenu
après trempe vers un état plus proche de l’équilibre physico-chimique
Les paramètres qui définissent les conditions d’exécution d’un revenu sont :
- la température de revenu (T maximale à laquelle est porté l’acier)
- la durée du maintien de T maximale
- la loi de refroidissement à laquelle la pièce est soumise à la fin du revenu
Propriété recherchée :
Ductilité maximale
Dureté minimale
Bonnes propriétés mécaniques
• Ductilité
Propriété grâce à laquelle un matériau peut se déformer de
façon permanente avant de se rompre (aptitude des matériaux
à la déformation plastique). C ’est un atout important pour la
mise en forme des matériaux.
La galvanisation à chaud (ou au trempé) consiste à plonger mécaniquement des
pièces d’acier dans un bain de zinc liquide à 450°. Il se produit une réaction
métallurgique de diffusion entre le zinc et le fer qui lie le zinc à l’acier. Les pièces sont
entièrement protégées : à l'extérieur, à l'intérieur comme aux endroits les plus
inaccessibles (corps creux, tubulaires...). Aucun autre procédé ne peut atteindre la
protection complète que garantit la galvanisation à chaud grâce à sa technique
d'immersion dans un bain liquide. Cette technique de mise en œuvre d’une
protection durable de l’acier doit être opérée par des professionnels de la
galvanisation qui connaissent les règles et les normes à respecter.