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Résistance Des Matériaux

(Mécanique des Matériaux)


Prof. Gustave MUKOKO
PhD en Génie Civil

Cours destiné aux


étudiants de deuxième
Licence en Génie Civil
& Génie Electrique

2022-2023
Elasticité &Résistance des Matériaux

Cours destiné aux étudiants de 2ème LICENCE EN:


GENIE CIVIL
& GENIE ELECTRIQUE:
VOLUME HORAIRE:
CMI: 45 H ; LABO: 15 H - CREDIT:
Animateurs:
❑ Responsable Académique: Pr. Dr. Ir. Gustave MUKOKO
❑ Collaborateurs:
❑ Ass. Ir. MOAHAMED SEKOU &
❑ Ass. Ir David MWILA. (Année Académique 2022-2023)
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 2
Résistance Des Matériaux
(Mécanique des Matériaux)
Gustave MUKOKO
2022 - 2023
OBJECTIF GENERAL DE LA RDM
But et Objet de la RdM (1/2)

But : l’étude des corps déformables sous l’action des


forces sollicitantes;
quantifier les contraintes et les déformations pour
des structures faiblement déformables.
Objet: Détermination des formes et des dimensions à
donner aux éléments d’une construction ou aux
organes d’une machine pour qu’ils résistent à la
destruction sous l’action des charges extérieures, ainsi
que pour obtenir ce résultat de la manière la plus
économique possible
4
Objectifs spécifiques de la RDM
(2/2)

Etre capables de:


➢ prévoir le comportement des structures
déformables;

➢quantifier les contraintes et les déformations


pour des structures aussi bien isostatique
qu’hyperstatiques afin de les dimensionner
grâce à des lois rhéologiques (visco-élasto-
plastique).

Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 5


Plan du cours

1 - GÉNÉRALITÉS – HISTORIQUE DE LA RDM

2 - CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES DES SECTIONS

3 - ELEMENT DE L’ELASTICITE

4 - TRACTION ET COMPRESSION

5 – FLEXION

6 - CISAILLEMENT SIMPLE – CISAILLEMENT DE FLEXION : ETUDE DE


L’EFFORT TRANCHANT
7 - LA TORSION : ETUDE DU MOMENT DE TORSION

8 - SOLLICITATIONS COMPOSEES
9 - FLAMBEMENT
6
Références bibliographiques

1 – A. GIET et L. GEMINARD, Problèmes de résistance des matériaux,


Tomes 1, 2 et 3, Collection Technologie et Université, Donod, 1973
2 – E. LOUSBERG, Résistance des matériaux et stabilité des constructions,
Tomes 1 et 2, Presses Universitaires UCL, 1993, LLN Belgique
3 – S. TIMOSHENKO, Résistance des matériaux, tomes 1 et 2, librairie
Béranger, Paris
4 - S. TIMOSHENKO et D. YOUNG, Théorie des constructions, librairie
Béranger, 1961, Paris
5 – S. ZAYTZEFF, Calcul des constructions hyperstatiques par les méthodes
de relaxation, Dunod, 1957 Paris

7
PRE REQUIS

Le cours s’appuie sur:


la physique, la mécanique rationnelle et la graphostatique

les mathématiques

la Connaissance des propriétés des matériaux

Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 8


Contenu du cours de Résistance Des Matériaux

Les généralités et l’historique de la RDM


Les caractéristiques géométriques des sections
Elément d’élasticité
Traction et compression
Flexion
Cisaillement simple – cisaillement de flexion
Torsion
Sollicitations composées
Flambage 9
GENERALITES ET HISTORIQUE DE LA RdM
Plan des séances n°1 et 2
1- Définition de la RdM
1.1 - Définition
1.2 – Mécanique des Milieux Continues et des
Solides Déformables
1.3 – Historique de la RdM
2- Hypothèses de la RdM
2.1 - Définition d ’une poutre
2.2 - Hypothèse de Navier-Bernouilli
2.3 - Loi de comportement du matériau
2.4 - Géométrie des poutres 10
GENERALITES ET HISTORIQUE DE LA RdM
Plan des séances n°1 et 2
3- Sollicitation dans une section plane – Effort interne

3.0 – Rappel de la Statique


3.1 – Forces Extérieure et Extérieure
3.2 – Notion de coupure – Principe de la coupe
3.3 – Notion de Contrainte
3.4 – Type des sollicitations
3.5 – Sollicitations Courantes simples ou composées
3.6 – Diagrammes des sollicitations
4- Propriétés mécaniques des matériAUX
4.1 - Introduction
4.2 - Essai de traction (compression)
4.3 - Diagrammes contraintes-déformations
4.4 - Contraction ou dilatation latérale - Coefficient de Poisson ν
4.5 - Coefficient de sécurité
11
1 – DEFINITION ET HISTORIQUE DE LA RDM
1.1 - Définition de la RdM
RdM = Branche de la Mécaniques des Solides déformables, science
appliquée

But : l’étude des corps déformables sous l’action des forces sollicitantes;
quantifier les contraintes et les déformations pour des structures
faiblement déformables.

Objet: Détermination des formes et des dimensions à donner aux éléments


d’une construction ou aux organes d’une machine pour qu’ils résistent à la
destruction sous l’action des charges extérieures, ainsi que pour obtenir ce
résultat de la manière la plus économique possible

12
1.2 – MECANIQUE MILIEUX CONTINUS ET DES SOLIDES
DEFORMABLES

La Mécanique des solides déformables, qui


constitue avec la Mécanique des Fluides une
des deux branches de la Mécanique des
Milieux continus, a pour objet de d’écrire
l’évolution d’un solide donné soumis à des
sollicitations extérieures (charges,
déplacements imposés, champs thermiques,
etc…).

13
1.2 – MECANIQUE DES MILIEUX CONTINUS

MECANIQUE
Mécanique des corps rigides ou solides indéformables
(Points matériels)
- Cinématique
- Dynamique
- Statique

Mécanique des milieux Continus


Mécanique des fluides Mécanique des solides
(Liquides et gaz ) déformables
- Hydrodynamique - Mécanique des sols
- Aéronautique - Mécanique des roches
- Pneumatique - Plasticité
- Hydraulique - Viscoélasticité
- Ventilation - Elasticité
- Aérage - R.D.M
14
Historique: la construction par empirisme pendant des millénaires

15
la construction par empirisme pendant des millénaires

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Historique: la construction par empirisme pendant des millénaires

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la construction par empirisme pendant des millénaires

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Historique: la construction par empirisme pendant des millénaires

19
la construction par empirisme pendant des millénaires

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Historique: la construction par empirisme pendant des millénaires

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la construction par empirisme pendant des millénaires

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Historique: la construction par empirisme pendant des millénaires

23
la construction par empirisme pendant des millénaires

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Historique: la construction par empirisme pendant des millénaires

25
Bref historique de la résistance des matériaux

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Bref historique de la résistance des matériaux

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Bref historique de la résistance des matériaux

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Bref historique de la résistance des matériaux

29
Bref historique de la résistance des matériaux

30
Construire en maîtrisant les lois de la nature

31
Construire en maîtrisant les lois de la nature

32
Construire en maîtrisant les lois de la nature

33
Construire en maîtrisant les lois de la nature

34
2 - HYPOTHÈSES DE LA RDM
2.0 - Définition d ’une poutre

Dans le calcul des structures, on considérera que tous éléments la


constituant s ’appellent des « poutres ».

(A)
L : fibre moyenne

Une poutre peut-être à section


constante ou variable
35
2 - HYPOTHÈSES DE LA RDM
2.1 - Hypothèse sur les Structure

Structure de type poutre (élancement minimum, variation progressive de


la section).
Notion de poutre
On appelle poutre un solide engendré par une aire plane (S) dont le
centre de gravité G décrit une courbe (G0G1), le plan de (S) restant
perpendiculaire à cette courbe.

(S) est appelée


section droite,
(S0) section origine,
(S1) section extrémité,
(G0G1) est la fibre
moyenne de la poutre.

36
2 - HYPOTHÈSES DE LA RDM
2.1 - Hypothèse sur les Structure
Géométrie des poutres - Cas courants

Si la fibre moyenne de la poutre (G0G1) est :


- contenue dans un plan, on parle de poutre plane;
- une droite, on parle de poutre droite ;
- une courbe, on parle de poutre gauche.

Si le plan (G0G1) est un plan de symétrie géométrique et mécanique (la


section de la poutre est symétrique par rapport à ce plan et le
chargement aussi), on parle de poutre à plan moyen.

37
2 - HYPOTHÈSES DE LA RDM
2.1 - Hypothèse sur les Structure
Exemples de poutre à plan moyen.

38
2 - HYPOTHÈSES DE LA RDM
2.1 - Hypothèse sur les Structure
Géométrie des poutres

Pour que les théories de calcul sur les « poutres » soient


applicables, il faut que les dimensions de la section transversale
respectent les conditions suivantes :

L/30 < h < L/5


L
et
L/30 < b < L/5
39
2 - HYPOTHÈSES DE LA RDM
2.2 - Hypothèses fondamentales de la théorie de la poutre
2.2.1.Hypothèses sur les matériaux .
Les matériaux envisagés sont supposés :
homogènes : tous les éléments du matériau, aussi petits soient-ils, ont
une structure identique ;
isotropes : les propriétés mécaniques sont les mêmes en tous points
et dans toutes les directions ;
continus : les propriétés varient de manière continue d’un point à
l’autre ;
utilisés dans le domaine élastique : les relations entre contraintes et
déformations sont linéaires = loi de HOOKE ou loi de comportement
linéaire élastique

40
2 - HYPOTHÈSES DE LA RDM
2.2 - Hypothèses fondamentales de la théorie de la poutre
2.2.2. Hypothèses sur les déformations
Hypothèse de Navier-Bernouilli
Toute section plane et perpendiculaire à la fibre moyenne avant
déformation, reste plane et perpendiculaire à la fibre moyenne
après déformation.

S1 S2 Fibre moyenne (L)

Avant déformation

Après déformation

41
2 - HYPOTHÈSES DE LA RDM
2.2.2.Hypothèses sur les déformations
Hypothèse de Navier-Bernouilli

42
2 - HYPOTHÈSES DE LA RDM
2.2.3. Hypothèses sur les actions extérieures
Hypothèse de SAINT-VENANT

Les résultats de la résistance des matériaux ne


s’appliquent valablement qu’à une distance suffisamment
éloignée de la région où sont appliqués les efforts
concentrés (chargement statique).
Le problème est donc :
•iso-statique (pièce en équilibre cinématique),
•en petits déplacements (pas de grand déplacement),
•quasi-statique (pas d'effet dynamique),
•quasi-isotherme (pas de changement de température).

43
2 - HYPOTHÈSES DE LA RDM
2.2.4 – Hypothèse sur le comportement du matériau

Les pièces sont dimensionnées pour que le matériau reste dans le


domaine élastique (reprise des formes initiales).

Les déplacements sont très petits.

Les déformations seront proportionnelles aux efforts appliqués


(linéarité entre déformations et contraintes : loi de HOOKE)

44
2 - HYPOTHÈSES DE LA RDM
2.3 - Principe de superposition

F1

F1
f1
Cas de charge n°1 p

p fT ?

f2
fT = f1 + f2
Cas de charge n°2

45
3.Rappels de la Statique
Plan des séances n°1 et 2

1 - Notions d ’action mécanique et de force

2 - Notion de moment

3 - Principe fondamental de la statique

4 - Principe d ’action réciproque

5 - Les différents types de liaisons et d ’appuis

46
3.1 - NOTIONS D’ACTION MECANIQUE ET DE FORCE
3.1.1 Définition d ’une action mécanique (1/3)

On désigne par action mécanique toute action capable de :

- déformer un corps (fléchissement d’une poutre),

- mettre en mouvement un objet,

- modifier le mouvement d ’un objet (accélération,


freinage, arrêt).

47
3.1 NOTIONS D ’ACTION MECANIQUE ET DE FORCE
3.1.1 Définition d ’une action mécanique (2/3)

Il existe deux types d ’actions mécaniques (AM) :

Les AM de contact qui peuvent être déclinées en 3 catégories


Toc!
- les AM ponctuelles ou concentrées,
15
marbre
Bang !

- les AM réparties sur une ligne,

- les AM réparties sur une surface.

48
3.1 NOTIONS D ’ACTION MECANIQUE ET DE FORCE
3.1.1 Définition d ’une action mécanique (3/3)

Les AM à distance qui peuvent être déclinées en 3 catégories

- les AM magnétiques,

- les AM électriques,
Boum !

- les AM de GRAVITATION.

49
3.1 NOTIONS D ’ACTION MECANIQUE ET DE FORCE
3.1.2 Notion de force 1.2.1 - Définition d ’une force

C ’est une AM particulière que l ’on pourra représenter par


un vecteur. Ce vecteur sera caractérisé par :

- son point d ’application (A)


()

- sa direction ou support (),


A
x F
- son sens
F mesure algébrique
- son intensité
(norme)
50
3.1 NOTIONS D ’ACTION MECANIQUE ET DE FORCE
3.1.2 Notion de force 1.2.2 - Unité (1/3)

Unité de mesure d ’une force : Newton (symbole N)


Autres multiples utilisés (daN, kN, MN)

Exemple (calcul d ’une force de pesanteur):


Force exercée sur le crochet de la
grue par la benne à béton ?

Données complémentaires :
- Masse volumique du béton 2500 kg/m3
P = 41,7 kN
- Volume de la benne 1,5 m3
- Masse de la benne 500 kg 51
3.1 NOTIONS D ’ACTION MECANIQUE ET DE FORCE
3.1.2 Notion de force 1.2.2 - Unité (2/3)

Correction :

- point d ’application centre de gravité de la benne (G)

- direction verticale
X G
- sens descendant

- intensité P=m.g 9,81 m/s²


P
m = (2500 . 1,5 + 500 ) = 4250 kg

P = 41 692,5 N # 41,7 kN
52
3.1 NOTIONS D ’ACTION MECANIQUE ET DE FORCE
3.1.2 Notion de force 1.2.2 - Unité (3/3)

! ATTENTION

De façon courante nous simplifierons les


calculs en considérant que : g # 10 m/s² X G

Principales conséquences :
1 kg sera assimilé à 1 daN
Surcharge d ’exploitation P
Q = 250 kg/m²  2,5 kN/m²

P = m . g = 42,5 kN
53
3.1 NOTIONS D ’ACTION MECANIQUE ET DE FORCE
3.1.2 Notion de force 1.2.3 - Décomposition d ’une force

Dans un plan, en choisissant un repère orthonormé (oxy), il


est possible de décomposer une force en deux vecteurs
orthogonaux.
Y
Avec :
FY
F Norme de Fx = F . Cos ()

FY Norme de FY = F . Sin ()



FX
A

O X
FX
54
3.1 NOTIONS D ’ACTION MECANIQUE ET DE FORCE
3.1.2 Notion de force 1.2.3 - Décomposition d ’une force

55
3.1 NOTIONS D ’ACTION MECANIQUE ET DE FORCE
3.1.2 Notion de force 1.2.3 - Décomposition d ’une force

56
3.1 NOTIONS D ’ACTION MECANIQUE ET DE FORCE
3.1.2 Notion de force 1.2.4 - Notion de résultante (1/6)

Dans un premier temps, nous étudierons


uniquement le cas particulier où toutes les
! directions des forces sont concourantes en
même point sur le solide (S) .

F1
A
X
(S)
F1 + F2 F2
F3

F1 +F2 +F3
57
3.1 NOTIONS D ’ACTION MECANIQUE ET DE FORCE
3.1.2 Notion de force 1.2.4 - Notion de résultante (2/6)

La résultante R représente l ’équivalent de l ’action simultanée


de plusieurs autres efforts, elle caractérise un effort global.
Exemple : cargo en remorque

La résultante d ’un système de forces F1,F2,…,Fn, concourantes


en un seul point est égale à la somme vectorielle des n
forces considérées.

Elle peut être obtenue en utilisant deux méthodes :


1 - La méthode graphique
2 - La méthode algébrique
58
3.1 NOTIONS D ’ACTION MECANIQUE ET DE FORCE
3.1.2 Notion de force 1.2.4 - Notion de résultante (3/6)

1 - La méthode graphique :
Étape n°1 : définir une échelle graphique
Y (1 cm équivaut à x Newton)

Étape n°2 : tracé du dynamique


F1
(1)
A
X
1 F1
3 2 F2
A
F2 X
F3
R F3
O
(2)
X

(3)
59
3.1 NOTIONS D ’ACTION MECANIQUE ET DE FORCE
3.1.2 Notion de force 1.2.4 - Notion de résultante (4/6)

2 - La méthode algébrique :

Pour connaître la résultante R, il faut :

Y 1 - Déterminer sa composante Rx
n

Rx =  Fi . Cos(i)
i=1

F1
2 - Déterminer sa composante Ry
A
1 RX n

3
X
2 Ry =  Fi . Sin(i)
i=1

F3
RY F2 R 3 - Additionner Rx et Ry
O X

60
3.1 NOTIONS D ’ACTION MECANIQUE ET DE FORCE
3.1.2 Notion de force 1.2.4 - Notion de résultante (5/6)

Exemple n°1 : Remorquage d ’un cargo

T1 = 30 000 daN
5000 m
R1
T2 = 40 000 daN
T1 A
15 °
X Cargo
45 °

Questions :
Port T2
1 - Calculer l ’intensité de la force
R2 résultante qui entraîne le cargo
2 - En conservant ces conditions
de remorquage, le cargo risque t ’il
d ’arriver à bon port ? 61
3.1 NOTIONS D ’ACTION MECANIQUE ET DE FORCE
3.1.2 Notion de force 1.2.4 - Notion de résultante (6/6)

Exemple n°2 : Équilibre d ’un nœud d ’assemblage

F1 = 300 daN Hypothèses :


F2 ? F1, F2 et F3 sont uniquement des
efforts de traction ou compression

La structure est au repos

R = F1 + F2 + F3 = 0

A F3 ?

62
3.2 - NOTION DE MOMENT
3.2.1 Définition (1/4)

63
3.2 - NOTION DE MOMENT
3.2.1 Définition (1/4)

Les effets d ’une force sur un solide dépendent de la position


de la force par rapport au corps

F
1er cas GX
Mouvement rectiligne
de translation

2ème cas GX
Translation
+
Rotation
64
3.2 - NOTION DE MOMENT
3.2.1 Définition (2/4)

Le moment d ’une force F par rapport à un point O est par


définition égal à :
z MoF = OF F

MoF y

O X
 X
MoF = OF . F . Sin()
P F = F . d
x
65
3.2 - NOTION DE MOMENT
3.2.1 Définition (3/4)

Ce qu ’il faut retenir :


A chaque vecteur-moment il sera associé :
- un signe (+) ou (-) fonction du repère retenu
- une intensité MoF = d . F
(notée ultérieurement MoF = d . F)

Unité :
MoF = d . F

[N.m] [m] [N]


[kN.m],[MN.m]
66
3.2 - NOTION DE MOMENT
3.2.1 Définition (4/4)

Cas particulier :

Vecteur-moment nul

?
Bras de levier (d) = 0 GX
ou
intensité F =0
67
3.2 - NOTION DE MOMENT
3.2.1 Définition (3/4)

68
3.2 - NOTION DE MOMENT
3.2.1 Définition (3/4)

69
3.2 - NOTION DE MOMENT
3.2.2 Moment résultant d ’un système de forces (1/2)

Le moment résultant par rapport à un point O, d ’un système


de vecteurs-forces, correspond à la somme géométrique
des vecteurs-moments de chacun des vecteurs forces
par rapport à ce point.
Étape N°1:
Exemple : Définir un sens de rotation positif
(exemple : M>0 dans le sens
trigonométrique)
Étape N°2:
O X Calculer la norme du vecteur-
moment de chaque force par rapport
à O en lui affectant un signe

P Étape n°3:
Sommer tous ces vecteurs 70
3.2 - NOTION DE MOMENT
3.2.2 Moment résultant d ’un système de forces (2/2)

Exemple : Courroie de transmission

T = 120 daN
Poulie
10°
Question:
Calculer le couple disponible
15° sur l ’arbre de transmission
Arbre

Rayon R d ’enroulement = 100 mm t = 40 daN

71
3.2 - NOTION DE MOMENT
3.2.3 Moment d ’un couple (1/2)

Définition d ’un couple de forces :


2 forces égales en intensité mais de sens opposées
ayant des supports parallèles.
Le moment engendré par ce
couple de forces est constant.
Et ceci quelque soit le point du
plan considéré, il est égal à :
d
F
() Mc = F . d ou (F ’. d)
F’
( ’)
P

72
3.2 - NOTION DE MOMENT
3.2.3 Moment d ’un couple (1/2)

73
3.2 - NOTION DE MOMENT
3.2.3 Moment d ’un couple (1/2)

74
3.2 - NOTION DE MOMENT
3.2.3 Moment d ’un couple (2/2)

Exemple : Actions exercées sur une clé en croix

Les forces F et F ’ schématisent les


actions exercées par l ’opérateur sur
la clé.
F ’ = 150 N
Question :
Calculer le moment résultant des
A deux forces aux points suivants :
A
F = 150 N B
B

Largeur totale de la croix = 400 mm


75
3.3 - PRINCIPE FONDAMENTAL DE LA STATIQUE
3.3.1 Définition du PFS

Un solide (S) soumis à plusieurs forces est en équilibre si et


seulement si :
1 - La résultante :
R = F1 + F2 + … + Fn = O
F1
F2 ET
2 - Le moment résultant :
O X
M/o = M/OF1 + M/OF2 + … + M/OFn = O
(S)

F3 La deuxième équation est valable


Fn ! quelque soit le point considéré

76
3.3 - PRINCIPE FONDAMENTAL DE LA STATIQUE
3.3.2 PFS dans l ’espace
 Xi = O
z n
Rx = O i=1 à n

 Yi = O
n

R= O Ry = O i=1 à n

 Zi = O
n
O Rz = O i=1 à n
y
Xi, Yi, Zi (avec i = 1 à n) sont les projections des
forces Fi sur les axes Ox, Oy, Oz.
x

 M/OXi = O
n
M/Ox = O
i=1 à n

 M/OYi = O
n

M/O = O M/Oy = O i=1 à n

 M/OZi = O
n

M/Oz = O i=1 à n

Dans le cadre de l ’étude d ’une structure tridimensionnelle, il


sera possible d ’écrire 6 équations d ’équilibre
77
3.3 - PRINCIPE FONDAMENTAL DE LA STATIQUE
3.3.3 PFS dans le plan
y

 Xi = O
n

Rx = O i=1 à n
R= O
 Yi = O
n

Ry = O i=1 à n
O
z x

 M/OZi = O
n

M/O = O M/OZ = O i=1 à n

Dans le cadre de l ’étude d ’une structure plane, l ’application


du PFS permet d ’écrire 3 équations d ’équilibre

78
3.3 - PRINCIPE FONDAMENTAL DE LA STATIQUE
3.3.4 Exemple

Étude de l ’équilibre d ’une poutre :

F = 5 kN

45°
XA

YA L/2 L/2 YB
L=6m

Déterminer les forces XA, YA et YB

79
3.3 - PRINCIPE FONDAMENTAL DE LA STATIQUE
3.3.5 Méthode de résolution

Y
M>0
1 - Définition du repère et du sens positif pour
les moments

2 - Projection des forces sur l ’axe horizontal


 Xi = O
n

i=1 à n

O 3 - Projection des forces sur l ’axe vertical


X
 Yi = O
n

i=1 à n

4 - Équation d ’équilibre en moment


 M/OZi = O
n

i=1 à n

80
3.4 - PRINCIPE D ’ACTION RÉCIPROQUE (1/3)

Soit deux solides (S1) et (S2) jointifs en A soumis


respectivement à un système de forces (F ) et (F ) :

F (S1) A
(S2) F

81
3.4 - PRINCIPE D ’ACTION RÉCIPROQUE (2/3)

Le seul point de contact entre ces deux solides étant le point


A, nous pouvons en conclure, s ’il y a équilibre du système
[(S1) + (S2)], que :

F A F 1/2 A
(S1) (S2) F
F 2/1

L ’effort F2/1 exercé par le solide (S2) sur le solide (S1) est
égal en intensité mais de sens inverse à celui F1/2 exercé
par (S1) sur (S2).
82
3.4 - PRINCIPE D ’ACTION RÉCIPROQUE (3/3)

Remarques :

- F1/2 et F2/1 sont des efforts internes (ou intérieurs) au


système [(S1) + (S2)], elles s ’annulent,

- F et F sont des efforts externes,

- F1/2 et F2/1 sont également des efforts extérieurs pour


chacun des solides pris séparément.

83
3.5 - LES DIFFÉRENTS TYPES DE LIAISONS ET D ’APPUIS
3.5.1 Généralités (1/2)

B’’

B’
A’
Dans le plan, le solide (A,B) possède
B trois degrés de liberté de mouvement :
v

A
u - deux degrés en translation u et v

- un degré en rotation 

Dans l ’espace il existe six degrés de liberté de mouvement


pour un solide quelconque (trois translations et trois rotations)

84
3.5 - LES DIFFÉRENTS TYPES DE LIAISONS ET D ’APPUIS
3.5.1 Généralités (2/2)

A chaque blocage d’un degré de liberté

Génération d ’une force de liaison (inconnue )

85
3.5 - LES DIFFÉRENTS TYPES DE LIAISONS ET D ’APPUIS
3.5.2 L ’appui simple (appui à rouleau)

La liaison appui simple bloque 1 degré de liberté

Introduction d ’une inconnue


Y Intensité de la réaction verticale Y
o
x

Modélisation :

86
3.5 - LES DIFFÉRENTS TYPES DE LIAISONS ET D ’APPUIS
3.5.3 L ’articulation

La liaison rotule bloque 2 degrés de liberté

y
X

Introduction de deux inconnues


Intensité de la réaction verticale Y
Y
o
x Intensité de la réaction horizontale X

Modélisation :
ou

87
3.5 - LES DIFFÉRENTS TYPES DE LIAISONS ET D ’APPUIS
3.5.4 L ’encastrement

La liaison encastrement bloque 3 degrés de liberté

y X

Introduction de trois inconnues


M
Intensité de la réaction verticale Y
Y
Intensité de la réaction horizontale X
o
x Intensité du moment empêchant la rotation M

Modélisation :
ou

88
Appuis et rotules

89
Appuis et rotules

90
Appuis et rotules

91
Appuis et rotules

92
Appuis et rotules

93
Appuis et rotules

94
Appuis et rotules

95
3.6 - EXEMPLES
3.6.1 Équilibre d ’une poutre soumise à un chargement ponctuel

F = 3 kN

A B
4,00 m
L = 6,00 m

Calculer les réactions aux appuis A et B

96
3.6 - EXEMPLES
3.6.2 Équilibre d ’une console soumise à un chargement ponctuel

A
F = 2 kN

L = 2,00 m

Calculer les réactions au niveau de l ’appui

97
3.6 TP A RENDRE LE SAMEDI 07/03/2020 AU PLUTARD 12H00
3.6.3 Équilibre d ’une poutre soumise à un chargement réparti

P = 5 kN/m
A B

L = 6,00 m

Calculer les réactions aux appuis A et B

98
3.6 –TP A RENDRE LE SAMEDI 07/03/2020 AU PLUTARD 12H00
3.6.4 Équilibre d ’un portique métallique

F2 F3
F4
F1
F1 = 200 kN
H2 = 8,60 m

H1 = 7,40 m

F2 = 150 kN
L = 18,80 m F3 = 200 kN
F4 = 250 kN
A B

Calculer les réactions au niveau des appuis A et B

99
4 - LES SOLLICITATIONS DANS UNE SECTION - EFFORTS
INTERNES
4.1. FORCES INTERIEURES ET EXTERIEURES : Equation de la Statique

1° Notion de coupure
 Fn F5
F1 D FT F
G F4 M FN
F2 F1 G
F3 Fn F2 F5  F
D(2) F4 F3
F1 Fig. : Forces internes et externes

G(1)
F2 F3 100
4 - LES SOLLICITATIONS DANS UNE SECTION - EFFORTS
INTERNES
4.1. FORCES INTERIEURES ET EXTERIEURES : Equation de la Statique

1° Notion de coupure

Fig. 1b: Forces internes dans une poutre droite

101
4 - LES SOLLICITATIONS DANS UNE SECTION - EFFORTS
INTERNES
4.1. FORCES INTERIEURES ET EXTERIEURES : Equation de la Statique
1° Notion de coupure Le tronçon de poutre situé
à gauche de la section S(x)
isolé, ce tronçon est en
équilibre sous l’action :
-des forces extérieures qui
lui sont appliquées Fi ,
- des actions de liaisons Ri ,
- des forces que le tronçon
Fig. 1c: Tronçon de gauche isolé (1) de droite (2) exerce sur le
tronçon de gauche (1). Ces
forces se développent à
l’intérieur du matériau.

102
4 - LES SOLLICITATIONS DANS UNE SECTION - EFFORTS
INTERNES
4.1. FORCES INTERIEURES ET EXTERIEURES : Equation de la Statique

1° Notion de coupure Action du tronçon de


droite (2) sur le tronçon
de gauche (1) = torseur
des efforts internes de
cohésion :

Fig. 1c: Tronçon de gauche isolé (1)

103
4 - LES SOLLICITATIONS DANS UNE SECTION
4.2 NOTION DE CONTRAINTE

1° Notion de Contrainte Action du tronçon de


droite (2) sur le tronçon
de gauche (1) = torseur
des efforts internes de
cohésion :

Fig. 1c: Tronçon de gauche isolé (1)

104
4 - LES SOLLICITATIONS DANS UNE SECTION
4.2 NOTION DE CONTRAINTE

1° Notion de Contrainte Action du tronçon de


droite (2) sur le tronçon
de gauche (1) = torseur
des efforts internes de
cohésion :

Fig. 1c: Tronçon de gauche isolé (1)

105
4 - LES SOLLICITATIONS DANS UNE SECTION
4.2 NOTION DE CONTRAINTE

1° Notion de Contrainte Action du tronçon de


droite (2) sur le tronçon
de gauche (1) = torseur
des efforts internes de
cohésion :

Fig. 1c: Tronçon de gauche isolé (1)

106
4 - LES SOLLICITATIONS DANS UNE SECTION
4.2 NOTION DE CONTRAINTE

1° Notion de Contrainte Action du tronçon de


droite (2) sur le tronçon
de gauche (1) = torseur
des efforts internes de
cohésion :

Fig. 1c: Tronçon de gauche isolé (1)

107
4.3 – TYPES DES LES SOLLICITATIONS
a°. INTRODUCTION

Les TORSEURS peuvent – être décomposées en


composantes axiales, composantes de
cisaillement, composantes de flexion et
composantes de torsion

108
4.3 – TYPES DES LES SOLLICITATIONS
b°. DÉFINITION DES SOLLICITATIONS

On appelle sollicitations les projections sur les axes (G, x), (G,
y) et (G, z) des vecteurs

109
4.3° – TYPES DES LES SOLLICITATIONS
b°. DÉFINITION DES SOLLICITATIONS

On appelle sollicitations les projections sur les axes (G, x), (G, y) et (G, z)
des vecteurs

110
4.3° – TYPES DES LES SOLLICITATIONS
c°. SOLLICITATIONS

Le torseur des efforts internes de cohésion s’écrit alors :

111
4.3° – TYPES DES LES SOLLICITATIONS

Dans un problème plan:


- l’effort normal N(x),
- l’effort tranchant suivant y, Vy(x), que nous noterons V(x) ou
T(x),
- le moment fléchissant suivant z, Mfz(x), que nous noterons
M(x),

112
4.3° – TYPES DES LES SOLLICITATIONS
d. Conventions de signe

113
4.3° – TYPES DES LES SOLLICITATIONS
d. Conventions de signe

114
4.3° – TYPES DES LES SOLLICITATIONS
Tableau résumé des types des sollicitations

115
4.3° – TYPES DES LES SOLLICITATIONS
Tableau résumé des types des sollicitations

116
Propriétés mécaniques des matériaux

117
Plancher d’essais (200 m²)
ESSAIS ELEMENTS BOIS
Propriétés mécaniques des matériaux

119
Elasticité Linéaire: Loi de Hooke

(1635-1703)

1678: Robert Hooke développe sa


“Theorie d’ Elasticité”
F
=
“The power of any spring is in the same S0

proportion with the tension thereof.”

Loi de Hooke: s = E e
(contrainte = E x déformaiton) l
=
où E est le MODULE D’YOUNG (RIGIDITE). l0
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 120
Machines de traction:

Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 121


Machines de traction:

Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 122


Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 123
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 124
Propriétés mécaniques des matériaux

125
Propriétés mécaniques des matériaux

126
Propriétés mécaniques des matériaux

127
Propriétés mécaniques des matériaux

128
Propriétés mécaniques des matériaux

129
Propriétés mécaniques des matériaux

130
Propriétés mécaniques des matériaux

131
Propriétés mécaniques des matériaux

132
QUESTIONS ?

Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 133


BRAVO !
A bientôt pour de nouvelles aventures !
Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 134
Caractéristiques géométriques des sections (A, I,
S,…)

135
2 - CARACTÉRISTIQUES GÉOMÉTRIQUES D ’UNE SECTION
2.0 - Étude d ’un cas pratique

Vous disposez :

- de trois boites de conserves vides

- d ’une feuille de papier de format A4 (21 x 29,7)

Question :
Comment faire tenir la 3ème
boîte en équilibre au milieu
de la feuille ?

136
2 - CARACTÉRISTIQUES GÉOMÉTRIQUES D ’UNE SECTION
2.1 - Généralités

Les caractéristiques géométriques d ’une section de poutre peuvent


être obtenues :

- par calcul en fonction des dimensions de la section,

- par consultation des catalogues des fabricants (profilés standards).

Ces caractéristiques sont nécessaires pour :


- calculer les contraintes,

- calculer les déformations.

137
2 - CARACTÉRISTIQUES GÉOMÉTRIQUES D ’UNE SECTION

2.2 - Aire d ’une section (1/2)

Notée généralement A (ou S ou encore )


Unité mm², cm², dm² , m² etc ...

Rappel des valeurs courantes :

A=b.h
h

R
A =  . R²

h A=b.h/2
b
138
2 - CARACTÉRISTIQUES GÉOMÉTRIQUES D ’UNE SECTION
2.2 - Aire d ’une section (2/2)

Dans le cas d ’une section « complexe » :

1 - décomposer en sections élémentaires simples,

2 - additionner toutes ces aires élémentaires.

+
139
2 - CARACTÉRISTIQUES GÉOMÉTRIQUES D ’UNE SECTION
2.3 - Moment statique

Définition : Le moment statique (S) d ’une section, par rapport à un axe,


est égal au produit de l ’aire (A) de la section par la distance (d) entre
son centre de gravité (G) et l ’axe considéré.

(A)

G x
a
d S a ’a = A . d

Unité : [m²] [m]


a’
[m3, cm3,mm3]
La distance (d) sera positive ou négative en fonction
! de la position de (A) par rapport à l ’axe
140
2 - CARACTÉRISTIQUES GÉOMÉTRIQUES D ’UNE SECTION
2.3 - Moment statique
2°/ Moment statique dans un système d’axes orthonormés
Théorème: le moment statique
d’une surface plane par rapport à
un axe de son plan passant par le
centre de cette surface est nul.

(II. 1): moment statique par rapport à l’axe x (Wx)


et (II.2): Wy moment statique par rapport à l’axe y.

141
2 - CARACTÉRISTIQUES GÉOMÉTRIQUES D ’UNE SECTION
2.3 - Moment statique
2°/ Moment statique dans un système d’axes orthonormés

Lorsqu’on translate parallèlement les axes, le moment statique varie d’une


quantité égale au produit de l’aire S par la distance.
• un axe par rapport au quel le moment statique est nul est appelé axe central
• Il est unique dans une famille d’axes parallèles et la distance à cet axe d’un
certain axe x arbitraire est :

142
• Le point ∩ d’axes centraux s’appelle CENTRE DE GRAVITE de la section.
2 - CARACTÉRISTIQUES GÉOMÉTRIQUES D ’UNE SECTION
2.4 - Centre de gravité

Définition : Le centre de gravité (G) d ’une section est le point tel que le
moment statique de la section, par rapport à n ’importe quel axe passant
par ce point, est nul.

Remarques :
- si la section possède un axe de symétrie, le CdG est situé sur cet axe,
- si la section possède deux axes de symétrie, le CdG est à l ’intersection
de ces deux axes.

Exemples courants :

143
2 - CARACTÉRISTIQUES GÉOMÉTRIQUES D ’UNE SECTION
2.5 - Moment d ’inertie

Définition : Le moment d ’inertie d ’une section infiniment petite(a) par


rapport à un axe éloigné de la surface est égal au produit de son aire par
le carré de la distance à l ’axe.

(a)

a
d I a ’a = a . d²

[m²] [m²]
a’
[m4, cm4,mm4]

144
2 - CARACTÉRISTIQUES GÉOMÉTRIQUES D ’UNE SECTION
2.5 - Moment d ’inertie

Définition : Le moment d ’inertie


d ’une section infiniment petite(a)
par rapport à un axe éloigné de la
surface est égal au produit de son
aire par le carré de la distance à
l ’axe.

145
2 - CARACTÉRISTIQUES GÉOMÉTRIQUES D ’UNE SECTION
2.5 - Théorème d ’Huygens - Sections courantes
zG

G
Iy’GyG = (b . h3 ) / 12
h

X
y’G yG
Iz’GzG = (b3 . h ) / 12

b Théorème d ’huygens :

z’G
Iy ’y = Iy’GyG + A . d²

y’ y Avec A = b . h

146
2 - CARACTÉRISTIQUES GÉOMÉTRIQUES D ’UNE SECTION
2.6 - Rayon de giration
zG Rayon de giration :

Iy’GyG
G
iy’GyG =
A
h

X
y’G yG
Avec Iy’GyG = (b . h3 ) / 12
A= b.h
b
z’G (b . h3 ) h
iy’GyG = =
12 . (b.h) 12

En adoptant le même raisonnement par b


rapport à l ’axe (z’GzG) nous obtenons : iz’GzG =
12 147
CARACTÉRISTIQUES GÉOMÉTRIQUES D ’UNE SECTION
Points importants à retenir (nécessaire en Béton Armé et en CM)
zG zG
R
G G
y’G yG y’G yG

b
z’G z’G

A b.h  . R²
(m²)

Iy’GyG (b . h3)/12 ( . R4)/4


(m4)

Iz’GzG (b3 . h)/12 ( . R4)/4


(m4)

iy’GyG h / 12 R/2
(m)

iy’GyG b / 12 R/2
(m)
148
CARACTÉRISTIQUES GÉOMÉTRIQUES D ’UNE SECTION
Points importants à retenir (nécessaire en Béton Armé et en CM)

149
CARACTÉRISTIQUES GÉOMÉTRIQUES D ’UNE SECTION
Points importants à retenir (nécessaire en Béton Armé et en CM)

150
CARACTÉRISTIQUES GÉOMÉTRIQUES D ’UNE SECTION
Points importants à retenir (nécessaire en Béton Armé et en CM)

151
CARACTÉRISTIQUES GÉOMÉTRIQUES D ’UNE SECTION
Points importants à retenir (nécessaire en Béton Armé et en CM)

152
CARACTÉRISTIQUES GÉOMÉTRIQUES D ’UNE SECTION

153
CARACTÉRISTIQUES GÉOMÉTRIQUES D ’UNE SECTION

154
CARACTÉRISTIQUES GÉOMÉTRIQUES D ’UNE SECTION

155
CARACTÉRISTIQUES GÉOMÉTRIQUES D ’UNE SECTION

156
CARACTÉRISTIQUES GÉOMÉTRIQUES D ’UNE SECTION

157
QUESTIONS ?

Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 158


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Gustave MUKOKO/Dr. en Génie Civil 159
Chapitre III: ELEMENT D’ELASTICITE
Tenseur des contraintes

160
Chapitre III: ELEMENT D’ELASTICITE
Tenseur des contraintes

161
Chapitre III: ELEMENT D’ELASTICITE
Tenseur des contraintes dans l’espace

162
Chapitre III: ELEMENT D’ELASTICITE
Tenseur des contraintes dans l’espace

163
Chapitre III: ELEMENT D’ELASTICITE
Tenseur des contraintes

164
Chapitre III: ELEMENT D’ELASTICITE
Tenseur des contraintes

165
Chapitre III: ELEMENT D’ELASTICITE
Tenseur des contraintes

166
EQUILIBRE DU PARALLELIPIPEDE

167
EQUILIBRE DU PARALLELEPIPEDE

168
EQUILIBRE DU PARALLELEPIPEDE
THEOREME DE RECIPROCITE DE CONTRAINTES TANGENTIELLE

169
170
171
172
173
EQUILIBRE DU TETRAEDRE

174
EQUILIBRE DU TETRAEDRE

175
EQUILIBRE DU TETRAEDRE

176
III. 4. ETAT PLAN DES CONTRAINTES

177
III. 4. ETAT PLAN DES CONTRAINTES

178
III. 4. ETAT PLAN DES CONTRAINTES

179
III. 4. ETAT PLAN DES CONTRAINTES

180
III. 4. ETAT PLAN DES CONTRAINTES
. DIRECTIONS ET CONTRAINTES PRINCIPALES

181
III. 4. ETAT PLAN DES CONTRAINTES
CERCLE DE MOHR DES CONTRAINTES

182
III. 4. ETAT PLAN DES CONTRAINTES
CERCLE DE MOHR DES CONTRAINTES

183
III. 4. ETAT PLAN DES CONTRAINTES
. DIRECTIONS ET CONTRAINTES PRINCIPALES

184
III. 5. DEFORMATION

185
III. 5. DEFORMATION

186
III. 5. DEFORMATION

187
III. 5. DEFORMATION

188
III. 5. DEFORMATION

189
III. 5. DEFORMATION

190
III. 5. DEFORMATION

191
III. 5. DEFORMATION

192
III. 5. DEFORMATION

193
III. 5. DEFORMATION

CERCLE DE MOHR DES DEFORMATIONS

194
III. 5. DEFORMATION

195
III. 5. DEFORMATION

196
III. 5. DEFORMATION

197
III. 5. DEFORMATION

198
III. 5. DEFORMATION

199
CHAPITRE IV : TRACTION ET COMPRESSION

200
2 Poutres prismatiques soumises à un effort normal
N N

constant
.
•Contrainte due à l’effort normal.
N N s = N (1)  l l '−l
et e = = = (2)
 l l l

σ s = E e (3)
α
N l
=
E 

N N
201
2 Poutres prismatiques soumises à un effort normal
N N

constant
.
•Contrainte due à l’effort normal.

202
3 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA TRACTION

Nu
Répartition uniforme de Mise en évidence
l ’effort sur toute la d ’une contrainte
surface uniforme :
Coupe
fictive
x s = Nu / A
Remarque :

L ’effort Nu à considérer,
Nu correspond à l ’effort normal
Pondéré
déterminé à l ’endroit de la
ELU coupure.

203
3 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA TRACTION

Équation d ’équarrissage

Le matériau devant travailler dans son domaine


élastique, le dimensionnement consistera donc à
adapter la section de la pièce de façon à ce que :
Nu

s= Nu / A  s e(traction)

Nu 204
2 Poutres prismatiques soumises à un effort normal
N N

constant
.
•Distribution des Contraintes: Hypothèse de St Venant.

205
2 Poutres prismatiques soumises à un effort normal
N N

constant
.
•Distribution des Contraintes: Hypothèse de St Venant.

206
2 Poutres prismatiques soumises à un effort normal
N N

constant
.
•Déformations dues à l’effort normal.

207
3. Travail de déformation
.
N N’

dN’
N
δ
δ’ dδ’
N’
s = E e; N = K  ; dN ' = K  d ' ; d = (N '+dN ') d '  d = N ' d '+ dN
  '
'd
inf iniment petit
N'
d = N ' d '  =  N ' d ' N ' = K  d '
0
2 
  2 N N
  = 0 K ' 'd ' = K =K N = K   K =  =
2 2  208
2
0
3. Travail de déformation
.
2 
  2
  = 0 K ' 'd ' = K =K
2 0
2
NN
et comme N = K   K =   =
 2

N  E   2 E 
On sait aussi que = N=  =
E l 2l
s l 
 E 
N  E  E s l  E  s 2 l  N 2 l E e 2  l E e 2V
= s =  =  = = = = =
 l l E 2l 2E 2 E 2 2

s 2V R 2V
=
2E
 max 
2E
avec R : contrainte admissible et σmax ≤ R
209
IV. 4. Pièces de poids non négligeable
.

γ: son poids spécifique


p = γ.Ω : poids propre ou poids mort unitaire nonnégligeable par
rapport à P
210
IV. 4. Pièces de poids non négligeable
.
•Equilibre de l’élément dx isolé
N – P – p.x = 0

N P + px N max P + p l
 N = P + px; s = = ; s max = =
   
La contrainte est maximale dans la section fixe ( au niveau de
l’encastrement) et la condition de résistance sera donc : σmax ≤ R
P + pl P pl P  ..l P  1
R + R +  R   R −  .l  
      P R −  .l
P

R −  .l 211
IV. 4. Pièces de poids non négligeable
.
N .l
= N’est plus applicable à la poutre entière
E.
N .dx P + px
d = = dx L’allongement élémentaire du
E. E tronçon dx

P + p.x
(P + p.x ).dx
l 1 l
= 
0 E.
dx =
E. 0 
l  1 
=  P + p.l 
E.  2 
212
IV.5. Extension des résultats précédents aux
pièces à section variable
.
Pièce d’égale résistance – étude du profil

σ =contrainte = R

Pour que la différence des sections soit d’égale résistance,


il faut que
N
=R=
dN
 dN = Rd (2)
 d
d 
(1) = (2)    dx = Rd  = dx
 R 213
IV.5. Extension des résultats précédents aux
pièces à section variable
.
Pièce d’égale résistance – étude du profil
N
=R=
dN
 dN = Rd (2)
 d
d 
(1) = (2)    dx = Rd  = dx
 R

Après intégration, il vient : ln  = x + C1 (3)
Pour R

En remplaçant C1 par sa valeur dans (3) :



     x
ln  − ln  o = x  ln = x log = x = Re
R o R e o R o 214
IV.5. Extension des résultats précédents aux
pièces à section variable
.
Pièce d’égale résistance – étude du profil
La section initiale se détermine par la condition :

P P
 o = R   = e
.X
P
R=s= R

o R
La variation de la longueur de la pièce vaudra :
N N R dx R .l
 = o dx or s = R =   = o
l l
=
 vaudra :
Le volume de laEpièce  E E
l
    
l l P R
.X
P l R.X P R .X 
V= o  dx = o .e dx;  V =  e dx = e R
R R o R 
  

 0
 
l  
   
V=
R P

 R
.e R
 = R  P . e R . − P ;
   R 
V=
R

1 − 0 
 R 
 0   0 
 1  215
IV.5. Extension des résultats précédents aux
pièces à section variable
.
Pièce d’égale résistance – étude du profil
En pratique, il est difficile de réaliser la forme d’égale résistance.
On la remplace parfois par une forme composée de plusieurs
portions prismatiques.
Equilibre Vertical

F 
= R (1) 
1  (1) = (2 )  R1 = P +  . 1  1  1 (R −  .  1 ) = P
F = P +  . 1  1 (2 )

P
1 =
R −  . 1 216
IV.5. Extension des résultats précédents aux
pièces à section variable
.

= R  F2 = R.  2 (3) or F2 = F +  .  2  2 = P +  . 1  1 +  .  2  2 (4)
F2
2
(3) = (4)  R .  2 = P +  ( 1.  1 +  2  2 )
F = R . 1  R .  2 = R . 1 +  .  2  2   2 (R −  .  2 ) = R . 1
R . 1 P R  P 
2 = or 1 =  2 =  
R −  . 2 R −  .1 R −  . 2  R −  .1 
P R
2 = .
R −  .1 R −  . 2
217
IV.5. Extension des résultats précédents aux
pièces à section variable
.

ainsi :
P R R P R2
3 = . . = . et
R −  .  1 R −  .  2 R −  .  3 R −  .  1 (R −  .  2 )(R −  .  3 )
P. R n−1
n =
(R −  .  1 )(R −  .  2 )(R −  .  3 ) ...( R −  .  n )

218
IV.6. LES LOQUES CYLINDRIQUES DE PRESSION A PAROI
MINCE (Voiles, Tubes ou Enveloppes).
Considérons une section d’une .loque de pression à paroi mince
contenant un fluide de poids négligeable sous une pression p.
On suppose qu’un plan radial reste radial et que l’épaisseur de la
paroi ne change pas suite à l’application de la pression.

219
IV.6. LES LOQUES CYLINDRIQUES DE PRESSION A PAROI
MINCE (Voiles, Tubes ou Enveloppes).
. dans les fibres intérieures et
Les déformations circonférentielles
extérieures sont :
R i d − ri d R −r
ec = = i i (int érieure )
ri d ri
R e d − re d R −r
ec = = e e (extérieure )
re d re
Re = Ri + t , re = ri + t avec t : épaisseur

ec
(Ri + t )− (ri + t ) = Ri − ri
ri + t ri + t
si t  ri on néglige la quantité t
Ri + t  1 
ec =  t doit être  ri 
ri  10 
Dans cette condition, les déformations extérieure et intérieure
sont les mêmes et on suppose que la déformation est uniforme à
220
travers l’épaisseur de la paroi.
IV.6. LES LOQUES CYLINDRIQUES DE PRESSION A PAROI
MINCE (Voiles, Tubes ou Enveloppes).
.

221
IV.6. LES LOQUES CYLINDRIQUES DE PRESSION A PAROI
MINCE (Voiles, Tubes ou Enveloppes).
. a) Contrainte
L’analyse de ces 2
figures ns donne :

n
 /2
 Fci = 0 : 2  s c d − − / 2 ( p. ri d L) cos = 0
i =1
 /2  /2
2s i .t.L − pri L − / 2 cos d = 0  2s c . t .L − pri L sin  − / 2
=0
p.Di
2s c .t.L − 2 pri L = 0  2s c .t.L = 2 p.ri L  s c =
2t 222
IV.6. LES LOQUES CYLINDRIQUES DE PRESSION A PAROI
MINCE (Voiles, Tubes ou Enveloppes).
b) Contrainte longitudinale .
Si la loque a ses deux extrémités fermées et contient un fluide sous
la pression p, la paroi de la loque aura une contrainte
longitudinale aussi bien que la contrainte circonférentielle.
n  dr 2   Di 2 
 FLi = 0 ; − s L d + p  = 0   s L d =
 p 
4   4 
i =1    
 Di 2 

s L .Di .t = p  sL =
p (
D 2
i /4 ) sL =
p.Di
4  Di .t 4t
 

223
IV.6. LES LOQUES CYLINDRIQUES DE PRESSION A PAROI
MINCE (Voiles, Tubes ou Enveloppes).
b) Contrainte longitudinale .
Si la loque a ses deux extrémités fermées et contient un fluide sous
la pression p, la paroi de la loque aura une contrainte
longitudinale aussi bien que la contrainte circonférentielle.
n  dr 2   Di 2 
 FLi = 0 ; − s L d + p  = 0   s L d =
 p 
4   4 
i =1    
 Di 2 

s L .Di .t = p  sL =
p (
D 2
i /4 ) sL =
p.Di
4  Di .t 4t
 

224
IV.6. LES LOQUES CYLINDRIQUES DE PRESSION A PAROI
MINCE (Voiles, Tubes ou Enveloppes).
.
CONCLUSION :
La contrainte produite dans la paroi d’une loque mince par une
pression interne p est égale à la moitié de la contrainte
circonférentielle due à la même pression.
Dans cette analyse, on voit qu’il existe un état triaxial des
contraintes dans la paroi d’une loque mince avec les extrémités
fermées sous la pression p.
NB: cette analyse suppose :
Que l’épaisseur de la loque est négligeable par rapport au Φ,
Que la pression atmosphérique qui agit sur la face externe de la
loque est aussi négligeable par rapport à la pression interne p.
Dans le cas contraire, on aura à considérer dans les expressions de
la pression effective. peff = pi –pex = p – patm 225
III. 7. TRACTION DANS 2 OU 3 DIRECTIONS

. Ces forces engendrent les 3


contraintes normales sur les
facettes où elles sont appliquées
px py pz
sx = ,s y = ,s z =
x y z
Ces 3 contraintes sont
respectivement parallèles aux 3
axes.

s y s z eT e y ez
e =− E
''
e =− E ;
'''
= = − =
x x
eL ex e x226
III. 7. TRACTION DANS 2 OU 3 DIRECTIONS

Quand les 3 contraintes agissent . simultanément, la dilatation εx


produite est la somme algébrique des dilatations partielles et l’on a
d’après le principe de la superposition des effets des forces :
1
 (
e x = s x − s y + s z
E
)

e y = s y −  (s x + s z )
1
E

1
 (
e z = s z − s y + s x
E
)
Ces 3 formules expriment la loi de Hooke généralisée valable
pour les corps isotropes.

227
III. 7. TRACTION DANS 2 OU 3 DIRECTIONS

.
La dilatation cubique (l’accroissement proportionnel du volume)
vaut :

Dans le cas particulier d’une s = s = s = pression


pression hydrostatique uniforme on x y z
p
a (contraintes sphériques):  e x = e y = e z = − (1− 2v )
E
3(1 − 2v )
et la dilatation cubique vaudra :  = − .p
E
E
Le module de compressibilité cubique vaut: K =
3(1 − 2 )
=− p 228
K
III. 7. TRACTION DANS 2 OU 3 DIRECTIONS
Relations entre contraintes et déformations déduites de
l’hypothèses d’élasticité. . e x  s x 
1°. Loi de Hooke Généralisée    
e y  s y 
s    
tg = = E  ez   sz 
e e= et s =
  xy   xy 
   
  yz   yz 
   
  zx   zx 
Relations élastiques pour un matériau anisotrope
(s ) = ( A)(e )  −1
  A =a
(e ) = (a )(s ) 
Le module de compressibilité cubique vaut:
229
Relations élastiques pour un matériau anisotrope écrites d’une
façon explicite:
e X = a11s X + a12 s Y + a13s. Z + a14  XY + a15 YZ + a16 ZX
e Y = a21s X + a22 s Y + a23s Z + a24  XY + a25 YZ + a26 ZX
e Z = a31s X + a32 s Y + a33s Z + a34  XY + a35 YZ + a36 ZX
 XY = a41s X + a42 s Y + a43s Z + a44  XY + a45 YZ + a46 ZX
 YZ = a51s X + a52 s Y + a53s Z + a54  XY + a55 YZ + a56 ZX
 ZX = a61s X + a62 s Y + a63s Z + a64  XY + a65 YZ + a66 ZX
 a11 a12 a13 ... a16 
e X  s X   
     a21 a22 a23 ... a26 
 eY  sY  a 
e   a32 a33 ... a36
  31 
 Z  = s Z • . . . 
  XY     
   XY  . . . 
  YZ   YZ  . . . 
     
  ZX   ZX   a61 a62 a63 ... a66 
  230
Relations élastiques pour un matériau anisotrope écrites d’une
façon explicite:
Ces relations contiennent 36 coefficients
. aij appelé coefficient de
déformation ou constante élastique du matériau. Quand aux
coefficient Aij , ils sont définie comme étant des modules d’élasticité.

Les relations supposent que les effets provoqués par différentes


composantes des contraintes se superposent ou s’additionnent
dans une direction donnée (lois des superpositions des effets).

En absence des déformations de nature thermique, on peut


démontrer que la matrice des constantes élastiques est
symétrique, il en est de même de la matrice de module d’élasticité
c'est-à-dire aij = aji et Aij=Aji .

231
Relations élastiques pour un matériau anisotrope écrites d’une
façon explicite:
Lorsque le matériau est isotrope. (symétrie dans toutes les
directions ou symétriquement complet), la matrice des constantes
élastiques se réduit à deux termes seulement E (module de
Young) et (coefficient de poisson).
 a11 a12 0.................0  Dans ce cas, on aura : a11= 1/E
 
 a11 a12 ..............0  a12 = - /E
 a11 ..............0 
  2(a11- a12)= 1/G = 2(1+ /E)
 2(a11 − a12 ) 0 
  où G = E/2(1+ ) : Module d’élasticité
  transversale
 2(a11 − a12 ) 
 ou module COULOMB ou encore
module de cisaillement.
Loi de HOOKE simplifiée
232
Relations élastiques pour un matériau anisotrope écrites d’une
façon explicite:
Pour les matériaux homogènes, . isotropes et parfaitement
élastiques, il est caractérisé par 2 paramètres indépendants E et :
1   
 − − 0 0 0 
E E E 
 ex   
0   s x 
1
   − 0 0
E E  s
ey   1   y
e   0 0 0  s 
 z = E
   z

  xy   2(1 +  )   xy 
0 0 
   E   yz 
 yz  
  2(1 +  )   
 
 zx   0
E   zx 
 2(1 +  ) 
 
 E  233
Relations élastiques pour un matériau anisotrope écrites d’une
façon explicite:
Pour les matériaux homogènes, . isotropes et parfaitement
élastiques, il est caractérisé par 2 paramètres indépendants E et :

 xy 2(1 +  )
1
E
 (
e x = s x − s y + s z )  xy =
G
=
E
 yz 2(1 + )
E

e y = s y − (s x + s z )
1
  yz =
G
=
E
 zx 2(1 + )
1
E
 (
e z = s z − s y + s x )  zx =
G
=
E

234
CHAPITRE V : FLEXION
V.1 INTRODUCTION

Coupure fictive

235
V .2. FLEXION PURE DES POUTRES À SECTION DROITE TRANSVERSALE

V. 2.1. Définition
Il y a flexion pure lorsque les éléments de réduction des efforts
internes de cohésion se ramènent à un seul moment fléchissant
(autour de l’axe Gz par exemple) Mz

236
V .2. FLEXION PURE DES POUTRES À SECTION DROITE TRANSVERSALE
V. 2.2. Restrictions initiales et conventions
1. Poutre droite, faite des matériaux homogènes, avec une
section droite constante possédant un plan longitudinal de
symétrie,

2.Résultante des forces appliquées se trouve dans ce plan de


symétrie pour éviter à la section droite de subir des effets de
torsion dus à cette charge de torsion,

237
V .2. FLEXION PURE DES POUTRES À SECTION DROITE TRANSVERSALE
V. 2.2. Restrictions initiales et conventions
1.Géométrie de l’ensemble de la structure impose uniquement la
flexion et non le flambement.

238
V .2. FLEXION PURE DES POUTRES À SECTION DROITE TRANSVERSALE
Exemple d’une portion de poutre soumise à la flexion pure
1.Géométrie de l’ensemble de la structure impose uniquement la
flexion et non le flambement.

239
V .2. FLEXION PURE DES POUTRES À SECTION DROITE TRANSVERSALE

Exemple d’une portion de poutre soumise à la flexion pure


1..

240
V.3. LES EFFETS DU MOMENT FLECHISSANT :
ETUDE EXPERIMENTALE
V. 3.1. Déformation longitudinale Hypothèses:
▪ la ligne moyenne de la poutre
est rectiligne,
▪ la section droite de la poutre
est constante,
▪ la poutre admet un plan de
symétrie longitudinal

• toutes les forces appliquées à la poutre sont perpendiculaires à


la ligne moyenne et contenues dans le plan de symétrie
longitudinal,
• les hypothèses de la théorie des poutres s’appliquent,
notamment : on reste dans le domaine des petites
déformations et la loi de Hooke s’applique. 241
V.3. LES EFFETS DU MOMENT FLECHISSANT :
ETUDE EXPERIMENTALE

L’expérience montre
qu’entre les points M’ et
M, les fibres de la poutre
se déforment selon des
arcs de cercles parallèles
(on parle de flexion
circulaire) :

⇒ la ligne moyenne GG’ et le plan Gxz correspondant ne


subissent aucune déformation : on parlera donc de fibre neutre
et de plan neutre.
⇒ les fibres situées au dessus du plan neutre raccourcissent : elles
sont comprimées
⇒ les fibres situées en dessous du plan neutre s’allongent : elles
sont tendues 242
V.3. LES EFFETS DU MOMENT FLECHISSANT :
ETUDE EXPERIMENTALE

⇒ les fibres situées en dessous du plan neutre s’allongent : elles


sont tendues 243
V.3. LES EFFETS DU MOMENT FLECHISSANT :
ETUDE EXPERIMENTALE

Avant application de la charge :


AB = EF = GH = CD = dx
Après application de la charge:
A’B’ a subit une contraction
par rapport à AB,
C’D’ a subit une dilatation par
rapport à CD ;
N.B. : AB = EF = GH = CD = dx.
Comme EF = dx = E’F’ = r.dθ.
Alors G’H’= (r + y).dθ
D’où nous pouvons dire que la
dilatation εx axiale est :
244
V.3. LES EFFETS DU MOMENT FLECHISSANT :
ETUDE EXPERIMENTALE

G' H '−GH (r + y)d − rd


e x = lim = lim
GH → 0 GH GH → 0 rd
yd y y
= lim = e x =
GH → O rd r r
La déformation axiale εx est proportionnelle au déplacement y
et inversement proportionnelle au rayon de courbure de l’axe
longitudinal x.

On voit donc qu’à un y positif correspond εx > 0 et à un y


négatif correspond εx < 0
y > 0 εx > 0 : Traction ;
y < 0 εx < 0 : Compression ; 245
V.3. LES EFFETS DU MOMENT FLECHISSANT :
ETUDE EXPERIMENTALE

V.3.2. Contraintes Normales de flexion - Relations


fondamentales entre charges
Considérons une section
droite S de poutre soumise
à de la flexion composée
(N≠0, Vy≠0, Mz≠0) :
L’action des forces de
cohésion sur la section se
réduit en G au torseur ::

246
V.3. LES EFFETS DU MOMENT FLECHISSANT :
ETUDE EXPERIMENTALE

V.3.2. Contraintes Normales de flexion - Relations


fondamentales entre charges
Le principe d’équivalence exprime juste le fait que les
sollicitations sont les éléments de réduction des forces
élémentaires df qui s’exercent sur chacune des facettes dS :

247
V.3. LES EFFETS DU MOMENT FLECHISSANT :
ETUDE EXPERIMENTALE

V.3.2. Contraintes Normales de flexion


Relations fondamentales entre charges
Considérons une surface dS de la
section S, dS est centrée sur le point
P de coordonnées (y ; z) :
- le principe d’équivalence donne :

248
V.3. LES EFFETS DU MOMENT FLECHISSANT :
ETUDE EXPERIMENTALE

V.3.2. Contraintes Normales de flexion


Relations fondamentales entre charges
d’après le principe de Navier - Bernoulli,
les sections droites, planes avant leur
déformation, restent planes après leur
déformation. Donc la déformation des
fibres est proportionnelle à y :

de plus la loi de Hooke donne :


d’où :
- l’expression (1) donne alors :

249
V.3. LES EFFETS DU MOMENT FLECHISSANT :
ETUDE EXPERIMENTALE

V.3.2. Contraintes Normales de flexion


Relations fondamentales entre charges

250
V.3. LES EFFETS DU MOMENT FLECHISSANT :
ETUDE EXPERIMENTALE

V.3.2. Contraintes Normales de flexion


Relations fondamentales entre charges

251
V.3. LES EFFETS DU MOMENT FLECHISSANT :
ETUDE EXPERIMENTALE

V.3.2. Contraintes Normales de flexion


Relations fondamentales entre charges

252
V.3. LES EFFETS DU MOMENT FLECHISSANT :
ETUDE EXPERIMENTALE

253
Contraintes Normales de flexion :
Relations fondamentales entre charges

Répartition des contraintes dans uns section droite soumise à de la flexion


simple (M  0, V  0 et N = 0) :

P
Les sections droites « pivotent », la
déformation (e) varie linéairement dans
le sens de la hauteur de la poutre.
Coupure fictive

Répartition
bi-triangulaire
des contraintes

254
Contraintes Normales de flexion :
Relations fondamentales entre charges

Répartition des contraintes dans uns section droite soumise à de la flexion


simple (M  0, V  0 et N = 0) :

Par définition, la contrainte existante


pour la fibre d ’altitude z est égale à :

Mz
s(y) = .y
z ’z

y
Mz
ymax= h/2 En compression smin = . ymin < 0
z ’z
h
z’ z
Mz
ymin= - h/2 En traction smax= . ymax > 0
y’ z ’z
255
DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA FLEXION SIMPLE

Dimensionnement à la contrainte limite

Le principe de vérification est le suivant:

smax(traction)  se (traction)
(Pour les zones tendues)

smax(compression)  se (compression)
(Pour les zones comprimées)

La première étape consiste donc à connaître :

- la smax(traction)

- la smax(compression)

256
DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA FLEXION SIMPLE

Dimensionnement à la contrainte limite

Le principe de dimensionnement est le suivant:

Conséquences
•Aux points les plus éloignés de l’axe neutre, s ne doit
pas dépasser sadm
•Aux autres points on a s < sadm  le matériau n’est
pas bien utilisé
•Pour utiliser le matériau de la meilleure manière, il convient
d’enlever la matière aux environs de l’axe neutre et la concentrer
en 2 noyaux éloignés de cet axe 257
DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA FLEXION SIMPLE

Dimensionnement à la contrainte limite

Le principe de dimensionnement est le suivant:

Conséquences

258
DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA FLEXION SIMPLE

Dimensionnement à la contrainte limite

Dimensionnement pratique d’une section:


L’inéquation
peut se mettre sous la forme :
Lorsque sont définis, il reste deux groupes d’inconnues :

• la forme et les proportions de la section,


• ses dimensions.
En général, on choisit la forme et les proportions de la section et l’inéquation permet
de déterminer une dimension.

259
DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA FLEXION SIMPLE

Dimensionnement à la contrainte limite

Dimensionnement pratique d’une section:


L’inéquation
peut se mettre sous la forme :
Lorsque sont définis, il reste deux groupes d’inconnues :

Exemples : - section carrée : 1 inconnue a,


1 inconnue D
- section rectangulaire :
2 inconnues, b et h, il faut choisir un rapport entre b et h.

260
V.4. ETUDE DES DEFORMATIONS DUES AU MOMENT FLECHISSANT
V.4.1. Etude des déformations - Relations fondamentale
géométriques

la section S’ tourne par rapport à S d’un


angle dθ. L’angle de rotation en radians:

La loi de Hooke nous permet de calculer l’allongement (ou le


raccourcissement) d’une fibre:
261
V.4. ETUDE DES DEFORMATIONS DUES AU MOMENT FLECHISSANT
V.4.2. Etude de la déformée.

Cette expression qui donne la dérivée seconde de la déformée


en fonction du moment fléchissant est appelée loi moment-
courbure ou formule de la double intégration. 262
V.4. ETUDE DES DEFORMATIONS DUES AU MOMENT FLECHISSANT
V.4.2. Etude de la déformée.

263
CHAPITRE VI : CISAILLEMENT SIMPLE – CISAILLEMENT DE FLEXION : ETUDE
DE L’EFFORT TRANCHANT
VI.1. CISAILLEMENT SIMPLE

264
CHAPITRE VI : CISAILLEMENT SIMPLE – CISAILLEMENT DE FLEXION : ETUDE
DE L’EFFORT TRANCHANT
VI.1. CISAILLEMENT SIMPLE

265
CHAPITRE VI : CISAILLEMENT SIMPLE – CISAILLEMENT DE FLEXION : ETUDE
DE L’EFFORT TRANCHANT
VI.1. CISAILLEMENT SIMPLE

266
CHAPITRE VI : CISAILLEMENT SIMPLE – CISAILLEMENT DE FLEXION : ETUDE
DE L’EFFORT TRANCHANT
VI.1. CISAILLEMENT SIMPLE

267
CHAPITRE VI : CISAILLEMENT SIMPLE – CISAILLEMENT DE FLEXION : ETUDE
DE L’EFFORT TRANCHANT
VI.1. CISAILLEMENT SIMPLE

3. Contrainte de cisaillement simple

• dS subit une force df due à l’action du tronçon de droite sur


celui de gauche
268
• Les forces df sont tg à S
CHAPITRE VI : CISAILLEMENT SIMPLE – CISAILLEMENT DE FLEXION : ETUDE
DE L’EFFORT TRANCHANT
VI.1. CISAILLEMENT SIMPLE

• Chaque force qui s’applique sur une surface dS


permet de définir une contrainte tangentielle ou
contrainte de cisaillement:

• Répartition de la contrainte de cisaillement simple

269
CHAPITRE VI : CISAILLEMENT SIMPLE – CISAILLEMENT DE FLEXION : ETUDE
DE L’EFFORT TRANCHANT
VI.1. CISAILLEMENT DE FLEXION (FLEXION SIMPLE)

270
CHAPITRE VI : CISAILLEMENT SIMPLE – CISAILLEMENT DE FLEXION : ETUDE
DE L’EFFORT TRANCHANT
VI.1. CISAILLEMENT DE FLEXION (FLEXION SIMPLE)
Expression et répartition des contraintes de cisaillement de flexion
Calcul de la contrainte tangentielle 
On détermine l’expression de la contrainte tangentielle longitudinale x:

271
CHAPITRE VI : CISAILLEMENT SIMPLE – CISAILLEMENT DE FLEXION : ETUDE
DE L’EFFORT TRANCHANT
VI.1. CISAILLEMENT DE FLEXION (FLEXION SIMPLE)
Expression et répartition des contraintes de cisaillement de flexion
Calcul de la contrainte tangentielle 
On détermine l’expression de la contrainte
tangentielle longitudinale x:

272
CHAPITRE VI : CISAILLEMENT SIMPLE – CISAILLEMENT DE FLEXION : ETUDE
DE L’EFFORT TRANCHANT
VI.1. CISAILLEMENT DE FLEXION (FLEXION SIMPLE)
Expression et répartition des contraintes de cisaillement de flexion
Calcul de la contrainte tangentielle 
On détermine l’expression de la contrainte tangentielle longitudinale x:
A l’équilibre, la somme des
forces exercées sur cet
élément = 0. En projetant sur
l’axe des x, on a:

273
CHAPITRE VI : CISAILLEMENT SIMPLE – CISAILLEMENT DE FLEXION : ETUDE
DE L’EFFORT TRANCHANT
VI.1. CISAILLEMENT DE FLEXION (FLEXION SIMPLE)
Expression et répartition des contraintes de cisaillement de flexion
Calcul de la contrainte tangentielle x:

L’expression de contraintes normales de flexion:

274
CHAPITRE VI : CISAILLEMENT SIMPLE – CISAILLEMENT DE FLEXION : ETUDE
DE L’EFFORT TRANCHANT
VI.1. CISAILLEMENT DE FLEXION (FLEXION SIMPLE)
Expression et répartition des contraintes de cisaillement de flexion
Calcul de la contrainte tangentielle x:

275
CHAPITRE VI : CISAILLEMENT SIMPLE – CISAILLEMENT DE FLEXION : ETUDE
DE L’EFFORT TRANCHANT
VI.1. CISAILLEMENT DE FLEXION (FLEXION SIMPLE)

Section réduite:

276
CHAPITRE VI : CISAILLEMENT SIMPLE – CISAILLEMENT DE FLEXION : ETUDE
DE L’EFFORT TRANCHANT
VI.1. CISAILLEMENT DE FLEXION (FLEXION SIMPLE)

Condition de résistance:

277
CHAPITRE VI : CISAILLEMENT SIMPLE – CISAILLEMENT DE FLEXION : ETUDE
DE L’EFFORT TRANCHANT
VI.1. CISAILLEMENT DE FLEXION (FLEXION SIMPLE)

EFFETS COMBINÉS DE L’EFFORT TRANCHANT ET DU MOMENT FLÉCHISSANT


Relations fondamentales entre la charge - L’effort tranchant et le moment :

q étant fonction de x : q = q(x) alors T = f(x) et et M = f (x). La situation que


nous avons sur la partie isolée traduit l’équilibre d’une partie élémentaire
dx.:
278
CHAPITRE VI : CISAILLEMENT SIMPLE – CISAILLEMENT DE FLEXION : ETUDE
DE L’EFFORT TRANCHANT
VI.1. CISAILLEMENT DE FLEXION (FLEXION SIMPLE)

EFFETS COMBINÉS DE L’EFFORT TRANCHANT ET DU MOMENT FLÉCHISSANT


Relations fondamentales entre la charge - L’effort tranchant et le moment :
Equilibre de rotation

279
CHAPITRE VII : LA TORSION : ETUDE DU MOMENT DE TORSION

VII.1. RELATIONS FORCES-CONTRAINTES

280
CHAPITRE VII : LA TORSION : ETUDE DU MOMENT DE TORSION

VII.1. RELATIONS FORCES-CONTRAINTES

281
CHAPITRE VII : LA TORSION : ETUDE DU MOMENT DE TORSION

VII.2. RELATION ENTRE GLISSEMENT ET TENSION DE CISAILLEMENT

282
CHAPITRE VII : LA TORSION : ETUDE DU MOMENT DE TORSION

VII.2. RELATION ENTRE GLISSEMENT ET TENSION DE CISAILLEMENT

283
CHAPITRE VII : LA TORSION : ETUDE DU MOMENT DE TORSION

VII.2. RELATION ENTRE GLISSEMENT ET TENSION DE CISAILLEMENT

284
CHAPITRE VII : LA TORSION : ETUDE DU MOMENT DE TORSION

VII.3. DEFORMATION ANGULAIRE OU ANGLE DE TORSION

285
CHAPITRE VII : LA TORSION : ETUDE DU MOMENT DE TORSION

VII.4. TRAVAIL ET CONTRAINTE MAXIMALE DE GLISSEMENT

286
CHAPITRE VII : LA TORSION : ETUDE DU MOMENT DE TORSION

VII.5. MOMENT D’INERTIE POLAIRE

287
CHAPITRE VII : LA TORSION : ETUDE DU MOMENT DE TORSION

VII.5. MOMENT D’INERTIE POLAIRE

288
CHAPITRE VIII: SOLLICITATIONS COMPOSEES
VIII. 1 FLEXION COMPOSÉE

289
CHAPITRE VIII: SOLLICITATIONS COMPOSEES
VIII. 1 FLEXION COMPOSÉE

Flexion composée L ’élément est soumis à :


- un moment fléchissant (flexion),
- un effort normal (compression).

z
z pZ

pz

N N x N y

Coupe verticale
de la poutre
290
CHAPITRE VIII: SOLLICITATIONS COMPOSEES
VIII. 1 FLEXION COMPOSÉE

Composition des diagrammes de contraintes :

pz
z smax = My / Wy

Compression
N My
Traction y smax (compression) = +
A Wy

Diagramme des Diagramme des


déformations e contraintes s
z

N My
smax (traction) = -
Compression A Wy
N y

smax = N / A 291
CHAPITRE VIII: SOLLICITATIONS COMPOSEES
VIII. 1 FLEXION COMPOSÉE

292
CHAPITRE VIII: SOLLICITATIONS COMPOSEES
VIII. 1 FLEXION COMPOSÉE

293
CHAPITRE VIII: SOLLICITATIONS COMPOSEES
VIII. 1 FLEXION COMPOSÉE

294
8 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA FLEXION COMPOSÉE

8.4 - Méthode de vérification

La vérification de ce type d ’élément de structure peut être obtenu


directement par lecture directe sur abaques (résultats d ’essais).

Méthode :

1 - Calcul de sN (contrainte générée par l ’effort normal Nu),

2 - Calcul de sF (contrainte générée par Mu),

3 - Calcul de l ’élancement mécanique ,

4 - Vérification sur l ’abaque par lecture directe.

Cette vérification revient également à résoudre l ’inéquation suivante :

K1 . s N + K2 . sF < se
295
8 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA FLEXION COMPOSÉE

8.5 - Exemple d ’application

Un premier dimensionnement du poteau


B
B-C (sous l ’effet unique d ’un effort v
normal Numax = 0,2 MN) nous a conduit à A
retenir un HE 100 B. h = 4,00 m
C

Ce profilé est-il toujours correctement dimensionné, si l ’on considère qu ’il


reprend également une charge horizontale de vent ?

v = 5,25 kN/m
296
8 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA FLEXION COMPOSÉE

8.6 – Force excentrée équivalente (1/3)

- un effort normal N
Soit une section droite soumise à :
- un moment fléchissant M

M N

e (excentricité)
X G N

Avec (e) tel que :

e=M/N
Ce schéma peut
être remplacé par
297
8 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA FLEXION COMPOSÉE

8.6 – Force excentrée équivalente (2/3)

298
8 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA FLEXION COMPOSÉE

8.7 - Noyau central d ’une section (1/3)

Le noyau central d ’un section correspond à la zone dans laquelle l ’effort N


(excentré par rapport au centre de gravité) ne génère pas de contrainte de traction.

N N .e
smax (compression) = +
A Wy

e (excentricité) Diagramme de
X G contraintes

Axe neutre

N N.e
smax (traction) = - = 0
A Wy
299
8 - DIMENSIONNEMENT D ’UNE BARRE SOUMISE À DE LA FLEXION COMPOSÉE

8.6 - Noyau central d ’une section (3/3)

Exemple : Cas d ’un fondation rectangulaire soumise à un effort vertical excentré

e
Nu

h X G

G
Coupe verticale
b dans le sens de
la largeur b

A partir de quelle valeur (e), le sol n ’est-il plus


entièrement comprimé sous l ’assise de la fondation ?
300
301
FLEXION ET TORSION

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Equilibre et principe de superposition

304
Equilibre et principe de superposition

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Equilibre et principe de superposition

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Equilibre et principe de superposition

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Equilibre et principe de superposition

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Equilibre et principe de superposition

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Efforts internes dans les poutres et structures
isostatiques

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Efforts internes dans les poutres et structures
isostatiques

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Efforts internes dans les poutres et structures
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Efforts internes dans les poutres et structures
isostatiques

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Efforts internes dans les poutres et structures
isostatiques

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Efforts internes dans les poutres et structures
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isostatiques

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Efforts internes dans les poutres et structures
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