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Semestre 3 –M10-E1/E2-
Rappels
Structure des métaux et alliages
Défauts dans les cristaux
Diagrammes d’équilibre
Propriétés mécaniques
Mécanisme de la corrosion
Cinétique de la corrosion
Protection contre la corrosion
Traitements de surface
Connaissance des matériaux
3
Rappels:
Réseaux cristallins
• Il existe 7 systèmes cristallins. Bravais (1848) a montré qu’il y avait en fait 14 systèmes
• Tous les matériaux qui nous entourent sont formés d’atomes et de molécules.
• L’arrangement et la relation qui existent entre ceux-ci expliquent certaines de leurs propriétés
• La classification actuelle repose sur la structure atomique des matériaux et ne considère plus
1-
Connaissance des matériaux
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Rappels:
Sites interstitiels
2-
Connaissance des matériaux
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Rappels:
Sites interstitiels
Types de cavité pour l’empilement compact cubique à faces centré
Position des sites octaédriques
Connaissance des matériaux
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Rappels:
Sites interstitiels
Types de cavité pour l’empilement compact cubique à faces centré
Position des sites tétraédrique
Connaissance des matériaux
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Rappels:
Connaissance des matériaux
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Rappels:
Liaison métallique : Elle est assurée par la mise en commun d’électrons de la couche
périphérique; le « gaz » constitué par ces électrons libres et délocalisés assure la cohésion de
Elle apparaît entre les éléments d’un ensemble d’atomes métalliques (liaison assurée par les
Les électrons de la liaison métallique sont mobiles et disponibles pour assurer la circulation
Matériaux métalliques
Matériaux organiques
Matériaux minéraux
Matériaux composites
Connaissance des matériaux
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I. Structure des métaux et alliages
2. Définitions :
La majorité des éléments, dans leur état standard (25 °C et 1 atmosphère), se trouvent sous forme
de solides métalliques.
Ils possèdes les caractéristiques suivantes :
- Ils sont conducteurs électriques et thermiques ;
- Ils sont malléables (peuvent subir une importante déformation plastique à la compression (ex :
le fer à cheval, le fer forgé) ;
- Ils sont ductiles (peuvent se mettre sous forme de fils) ;
- Ils présentent l'eclat métallique (pouvoir réflecteur élevé).
Connaissance des matériaux
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I. Structure des métaux et alliages
2. Définitions :
Les éléments possédant ces propriétés vont de la gauche de la classification périodique à une frontière qui peut être
représentée de la manière suivante :
Les métaux représentent 2/3 des éléments du tableau périodique et environ 24% de la masse de la planète.
Ce qui distingue les métaux des non métaux est leur liaison interatomiques.
Le moment où le cristal commence à croître est appelé nucléation et le point où il se produit le point de nucléation.
A la température de solidification, les atomes du liquide, commencent à se lier entre eux aux points de nucléation et à
former des cristaux. Très souvent, la solidification est initiée par la présence d’impuretés dans le liquide. Lorsque la
température diminue, les atomes vont se déposer sur les impuretés et le cristal va commencer à se former.
Ce processus est appelé nucléation hétérogène.
Connaissance des matériaux
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I. Structure des métaux et alliages
3. Structure des métaux :
Un refroidissement rapide ou la présence d’un plus grand nombre d’impuretés (on peut en ajouter volontairement)
résultera en un plus grand nombre de points de nucléation et par conséquent, de grains de plus petites tailles (structure à
grains fins). Un refroidissement lent résultera généralement en des grains plus grands.
Connaissance des matériaux
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I. Structure des métaux et alliages
3. Structure des métaux :
ii. Dendrites
Dans les métaux, les cristaux se formant lors du refroidissement suivent généralement un schéma de solidification qui
consiste en une branche principale et de multiples ramification.
Le cristal ressemble à un pin et est appelé dendrite.
La forme dendritique apparaît parce que les cristaux croissent selon des plans définis suite au treillis qu’ils créent.
Connaissance des matériaux
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I. Structure des métaux et alliages
4. Structure des alliages :
i. Généralités
• Les métaux consistent en agrégats d’atomes régulièrement arrangés en structure cristalline.
• Les métaux ne se solidifient pas habituellement en un seul cristal, mais sont formés d’une multitude de petits
cristaux.
• Les alliages des métaux utilisés sont obtenus par cristallisation de deux ou de plus de deux métaux, parfois avec
des inclusions d’éléments non métalliques.
• Un alliage est constitué d’un nombre de phases solides distinct – une phase est définie comme une part
structurellement homogène du système qui est séparée des autres parties par une ligne de démarcation physique
définie.
• Chaque phase a sa propre structure et ses propriétés associées.
Alliage ≠ mélange
(ex. mélange de deux poudres d’or ⇒ et de cuivre – on a toujours du
cuivre et de l’or).
Connaissance des matériaux
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I. Structure des métaux et alliages
4. Structure des alliages :
ii. Définition
Alliage = solide obtenu par cristallisation d’un mélange de au moins 2 métaux liquides.
Après solidification, on obtient un solide polycristallin et dans ce réseau, on va trouver des atomes
des deux métaux (ex : AuCu).
Lorsque deux éléments sont « mélangés », le matériau résultant peut être un alliage à une phase
ou un alliage à plusieurs phases. Celui qui est formé dépend de la solubilité d’un des éléments
dans l’autre, et ceci est gouverné par la nature cristalline des éléments et par leur taille
relatives.
Connaissance des matériaux
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I. Structure des métaux et alliages
4. Structure des alliages :
ii. Définition
Il y a essentiellement trois phases différentes qui peuvent former un alliage : un métal pur, une solution solide ou un
composé intermétallique.
Que ce soit en métallurgie, ou en dentisterie ou autre, on n’utilise jamais de métal pur (Exception en dentisterie :
procéder d'aurification = dépose d'or pur dans des petites cavités – abandonné actuellement).
Une solution solide est un mélange d’éléments à l’échelle atomique, et c’est analogue à un mélange de liquides
qui sont solubles l’un dans l’autre.
Il a deux types de solutions solides : solution solide de substitution et solution solide d’insertion.
Connaissance des matériaux
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I. Structure des métaux et alliages
4. Structure des alliages :
ii. Définition
La solidification d’un mélange liquide de deux métaux purs A et B (ou d’un métal et d’un élément non métallique)
est un processus complexe, dont l’analyse peut se faire a l’aide des diagrammes de phases.
Un alliage binaire AB est généralement constitué, à l’état solide d’un agrégat, d’une ou plusieurs espèces de
cristaux ; il est alors qualifié respectivement de monophasé ou de biphasé. Les cristaux sont eux mêmes formes
de mélanges des deux espèces atomiques A et B, appelés solutions solides.
Les solutions solides d’insertion peuvent être formées d’atomes hétérointersticiels (impuretés) donc de défauts
ponctuels ou d’éléments d’addition. Les solutions solides de substitution peuvent être formées d’atomes de
remplacement non voulu (atome étranger de substitution) donc de défauts ponctuels ou d’atomes de remplacement
voulu = alliage.
Connaissance des matériaux
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I. Structure des métaux et alliages
4. Structure des alliages :
Si les atomes de l’élément d’alliage B ont un rayon atomique suffisamment faible, ils vont pouvoir s’introduire dans les
interstices de la structure de A, donnant ainsi naissance à une solution solide d’insertion (ou solution solide interstitielle).
Le solvant est représenté par des atomes de fer et le soluté par des atomes de carbone
(atomes en insertion entre les atomes de fer)
Dans ce deuxième type de solution solide, les atomes du soluté B occupent des sites normalement
occupés par des atomes de A dans le métal pur.
Ex : Ag (diamètre 288.3 pm) et Au (diamètre 287.8 pm) ont le même système CFC et ont des
diamètres voisins.
Connaissance des matériaux
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I. Structure des métaux et alliages
4. Structure des alliages :
Si tous les facteurs sont favorables, on observe le plus souvent une intersolubilité complète, c’est-
à-dire une solution solide quelle que soit la concentration (solution solide illimitée).
C’est le cas de l’or et du cuivre.
Dans le cas contraire, on a une solubilité restreinte (solution solide limitée). On aura des domaines
de concentration très étroits. (ex : on aura des solutés ne dépassera pas 3 à 7%. Dès qu’on en
mettra plus, le 2ème cristal apparaîtra).
Connaissance des matériaux
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I. Structure des métaux et alliages
4. Structure des alliages :
Connaissance des matériaux
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II. Les défauts dans les cristaux
1. Introduction
Jusqu’ici, nous avons considéré la structure atomique des matériaux cristallins comme parfaitement ordonnée.
Or, les cristaux parfaits n’existent qu’au zéro absolu. Les cristaux réels comportent un grand nombre de défauts. En
fait la présence de ces défauts n’est pas désavantageuse mais elle détermine plusieurs propriétés des matériaux.
Dans des cas, leur présence est même désirée pour modifier les caractéristiques des matériaux en y introduisant des
quantités précises de défauts.
Un défaut est une imperfection ou une irrégularité, de l’ordre du diamètre des atomes dans la structure cristalline.
Les défauts cristallins son classés selon leur géométrie et leur nombre de dimensions.
On distingue des défauts ponctuels, linéaires et de surface.
Connaissance des matériaux
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II. Les défauts dans les cristaux
1. Défauts ponctuels
i. Lacunes et atomes auto-interstitiels
Les défauts ponctuels sont des défauts qui correspondent à la position d’un ou deux atomes.
Le défaut ponctuel le plus simple est la lacune, qui correspond à l’absence d’un atome dans un site où il devrait y être. Presque
tous les solides cristallins comportent ce genre de défauts.
c d
Connaissance des matériaux
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II. Les défauts dans les cristaux
1. Défauts ponctuels
ii. Impuretés dans les solides
Il n’existe de métal pur entièrement constitué d’un seul type d’atomes. Un métal « pur » contient toujours des
éléments étrangers ou impuretés, qui peuvent prendre la forme de défauts ponctuels. Même avec des techniques
perfectionnées de raffinage, il est difficile d’atteindre un degré de pureté dépassant 99.9999 %, qui correspond à une
teneur en impuretés de l’ordre de 1022 à 1023 atomes par mètre cube. La dissolution de ces atomes étrangers dans les
métaux pourrait donner lieu à la formation des solutions solides de substitution ou d’insertion ou à des composés
intermétalliques.
Connaissance des matériaux
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III. Diagramme d’équilibre
1. Introduction
constituant ces systèmes ainsi que les équilibres et les transformations qui
2. Définitions
Système: c’est un ensemble de corps simples ou composés entre lesquels des réactions physiques ou chimiques
Phase: C’est une partie homogène du système dont les propriétés physiques sont les mêmes en tout point.
Solution: c’est un mélange de plusieurs constituants solubles entre eux formant ainsi une phase homogène.
2. Définitions
Si la solubilité des constituants entre eux est réalisée en toutes proportions, on dit qu’ils sont totalement
Si la solubilité des constituants entre eux n’est possible que dans un intervalle de composition, on dit qu’ils
Exemples:
Mélange de solides: (Totale: Au-Ag, Partielle: Fe-C (2% pds), Nulle: Cu+Ag)
Connaissance des matériaux
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III. Diagramme d’équilibre
2. Définitions
2. Définitions
Variables d’état : Ce sont des grandeurs physiques qui caractérisent l’état d’un système.
On discerne deux types:
Connaissance des matériaux
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III. Diagramme d’équilibre
2. Définitions
Variance d’un système: C’est le nombre minimum de variables intensives nécessaires pour définir le système, c’est-à-
dire pour préciser les phases en présence et leur composition. Elle est définie par la règle de Gibbs:
Connaissance des matériaux
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III. Diagramme d’équilibre
3. Diagrammes de solidification des métaux purs
Variance
T
Connaissance des matériaux
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III. Diagramme d’équilibre
Règle de l’horizontale
(1)nL.LM = ns.MS
(1)mL.LM = ms.MS
Connaissance des matériaux
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III. Diagramme d’équilibre
I
V VI
II IV III
Connaissance des matériaux
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III. Diagramme d’équilibre
5. Diagramme Fer-Carbone
Introduction : Fer, Acier et Fonte
Le fer, l’acier, la fonte, et même l’acier trempé, sont maintes fois mentionnées par les auteurs de
l’Antiquité, et notamment par des auteurs aussi anciens . Or, peu de textes anciens se réfèrent, et
de façon vague, aux techniques de production de ces métaux.
Nous ne possédons, de même, que de rares preuves directes de l'utilisation de l’acier dans
l’antiquité, car l’état oxydé des trouvailles empêche, de façon générale, de distinguer si la
matière des objets était à l’origine du fer ou de l ’acier.
L ’art de produire l’acier était d’une importance primordiale pour la confection d’armes et
d’outils.
Connaissance des matériaux
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III. Diagramme d’équilibre
5. Diagramme Fer-Carbone
Introduction : Fer, Acier et Fonte
Le fer est un métal dont la structure, à l’état pur, est cubique centrée (fer α) au-dessous de 912 °C, cubique à faces
centrées (fer γ) entre 912 °C et 1 394 °C, température à laquelle le fer reprend la structure cubique centrée sous la
forme dite fer δ (identique au fer α), état cristallin qu’il conserve jusqu’à sa fusion à 1 538 °C.
Les alliages de fer sont des matériaux métalliques relativement peu onéreux dont les performances mécaniques
satisfont de nombreuses exigences qui peuvent atteindre des niveaux très élevés. Parmi eux on distingue :
o Les aciers qui sont des alliages de fer et de carbone, élément d’alliage dont la teneur est généralement
inférieure à 2 %. Si l’acier contient d’autres éléments d’alliage, cette limite peut changer;
o Les fontes, alliages fer et de carbone contenant de haute teneur en carbone (supérieures aux limites fixées pour
les aciers) et qui sont essentiellement mises en forme par moulage.
Connaissance des matériaux
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III. Diagramme d’équilibre
5. Diagramme Fer-Carbone
Introduction : Fer, Acier et Fonte
Le principal élément d’adition est le carbone. Il peut entrer en solution solide d’insertion dans le fer; les atomes de
carbone se glissent alors interstitiels des atomes de fer. Une telle insertion n’est possible que parce que l’atome de
carbone est petit, mais seulement lorsque l’arrangement des atomes de fer laisse les espaces nécessaires. C’est ainsi
que l’on constate une très grande différence de solubilité du carbone dans les deux formes allotropiques du fer, à
savoir le fer α (dans lequel le carbone n’est pratiquement pas soluble) et le fer γ (dans lequel le carbone peut se
dissoudre).
La solution solide de carbone dans le fer α (bien que la solubilité soit très faible) s’appelle ferrite (F), la solution
solide de carbone dans le fer γ s’appelle austénite (A).
Transformation allotropique : variation du type de structure cristalline par effet de la température et de la pression.
Connaissance des matériaux
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III. Diagramme d’équilibre
5. Diagramme Fer-Carbone
Connaissance des matériaux
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III. Diagramme d’équilibre
5. Diagramme Fer-Carbone
Connaissance des matériaux
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III. Diagramme d’équilibre
5. Diagramme Fer-Carbone
Connaissance des matériaux
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IV. Propriétés mécaniques
1. Introduction
Les propriétés des métaux caractérisent leur comportement face à différentes actions extérieures correspondant aux diverses
conditions d’emploi.
Globalement on constate que, d’un point de vue pratique ces propriétés peuvent être classées en deux catégories :
1. La limite d’élasticité
La limite d’élasticité est la limite de la charge unitaire (effort rapporté à la section initiale de l’éprouvette) au-delà de laquelle le
métal se déforme d’une manière irréversible c’est-à-dire qu’il ne conserve plus sa géométrie initiale (la pièce considérée n’est plus
à la cote). Elle est mesurée au cours du début de l’essai de traction qui est l’essai mécanique de base.
Connaissance des matériaux
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IV. Propriétés mécaniques
1. La limite d’élasticité
La section de l’éprouvette est constante, et notée S0, La longueur totale de l’éprouvette est notée 𝑙𝑐, La machine impose un
allongement croissant à l’éprouvette, et enregistre simultanément
• l’effort appliqué F
• l’allongement
L’essai est généralement poursuivi jusqu’à rupture, après quoi on mesure un allongement rémanent noté Δ𝑙𝑅.
1. La limite d’élasticité
Sinon, pour les matériaux dits ductiles, on observe d’abord un allongement élastique (= réversible) généralement
proportionnel à la charge ; puis le matériau entre dans le domaine de déformation plastique (= permanente), et la
courbe devient plus ou moins parabolique, avec une réduction localisée de la section de l’éprouvette (striction)
avant la rupture
Connaissance des matériaux
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IV. Propriétés mécaniques
1. La limite d’élasticité
2. La résistance à la traction
La résistance à la traction Rm est la charge maximale que peut supporter le métal soumis à une traction pure.
Au-delà de cette valeur de la charge unitaire apparaît le phénomène d’instabilité qui conduit à la rupture avec formation de la striction.
Sa valeur est déterminée au cours de l’essai de traction; elle correspond au point A de la courbe.
La résistance à la rupture est une grandeur conventionnelle puisqu’elle fait référence à la section initiale de l’éprouvette mais elle représente une
limite que les sollicitations ne doivent pas atteindre pour éviter un risque de ruine.
Au-delà du point B l’éprouvette casse. La rupture peut alors se faire selon deux modes : ductile ou fragile.
Connaissance des matériaux
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IV. Propriétés mécaniques
3. La dureté
Le carbone C : l'élément qui confère à l'acier les meilleurs caractéristiques mécaniques, mais il
faut ajuster sa concentration avec précision (trop de carbone donnera un acier très fragile).
Le phosphore P : sa concentration ne doit pas dépasser 0,08 % ; car il a un effet bénéfique sur
la coulabilité (abaisse le point de fusion), il a aussi un effet massif sur la résistance mécanique.
VI.Aciers spéciaux:
I. Introduction
V. Traitements de surface
Corrosion et traitement des surfaces
I. Introduction
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Formes de corrosion
La corrosion d’un métal peut se développer selon deux formes :
a. Sèche : Où le métal est attaqué par un environnement gazeux ambiant (air sec, oxygène, vapeur d’eau,
hydrogène, ...). La corrosion sèche est couramment associée aux hautes températures. A des températures ordinaires,
elle est généralement très lente.
b. Humide : Elle se produit à l’interface métal-solution, en effet :
La phase solide comprenant des ions métalliques Mn+, la phase aqueuse est un liquide contenant des molécules
neutres, des ions... etc.
Les ions métalliques Mn+ sont des constituants à la fois de la phase métallique et de la phase aqueuse. À l’interface
des deux phases, ils peuvent donc passer indifféremment d’une phase à l’autre. Ce transfert correspond à un transport
de charges électriques, et donc à un courant électrique passant d’une phase à l’autre.
Corrosion et traitement des surfaces
I. Introduction
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Types de corrosion
La corrosion est régie par des processus extrêmement variés caractérisant chacun un type. On peut distinguer :
• La corrosion chimique : Réactions entre le métal et son milieu environnant sans passage d’un courant
électrique.
• La corrosion électrochimique : Se manifeste par la formation d’une pile électrochimique ; un courant électrique
circule entre anodes et cathodes où les zones constituant l’anode seront attaquées.
• La corrosion biochimique : c’est l’attaque bactérienne des métaux en produisant des substances corrosives.
• La corrosion-érosion : ou frottement ; lorsque les produits de corrosion forment un dépôt à la surface du métal.
Corrosion et traitement des surfaces
I. Introduction
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Morphologie de la corrosion
• Uniforme : Elle se manifeste par la même vitesse en chaque point du matériau. Ceci se traduit par une
• Localisée : Attaque localisée ou percement du métal dû aux hétérogénéités microscopiques du matériau. Elle
peut aussi être causée par une hétérogénéité du milieu ; (le milieu doit contenir des espèces agressives spécifiques en
quantité suffisante, en plus le potentiel du métal doit être supérieure à une valeur dite critique ou d’amorçage).
Facteurs de la corrosion
physiques et biologiques. Leur connaissance tout comme celle de leur effet est
Modes de transport:
D'une manière générale, les substances qui réagissent aux électrodes peuvent être transportées de trois façons différentes:
Migration : transport des ions sous l'influence d'un champ électrique appliqué. La migration des ions est à la base de la
conduction des solutions électrolytiques.
Diffusion : mode de transport qui intéresse aussi bien les molécules neutres que les ions dû à des différences de concentrations
dans la solution.
Convection : processus de transport macroscopique dans lequel les substances dissoutes ou les ions sont entraînés par le
mouvement d'ensemble du fluide sous l’effet de différences de pression, de densité ou de température entre divers points de la
solution..
Corrosion et traitement des surfaces
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III. Protection contre la corrosion
Généralités:
La protection contre la corrosion se fait soit :
a. Par action sur le matériau:
Choix du matériau : l’utilisation d’un métal noble ou un alliage inerte chimiquement ou passif dans le milieu
considéré. Cependant le facteur économique ne peut pas être ignoré. Par conséquent, l'utilisation des matériaux
nobles constitue toujours une solution onéreuse.
Application de revêtements : le matériau est isolé du milieu corrosif par application d’une couche (métallique,
peinture, matière plastique…) insensible à ce milieu et qui forme un écran entre le métal et le milieu corrosif.
Protection électrochimique : consiste à mettre le métal sous potentiel inférieur au potentiel de protection de tel
sorte à immobiliser le transfert d’électrons (red ou ox).
b. Par action sur le milieu:
Diminution de la teneur en O2 …
Inhibition
Corrosion et traitement des surfaces
77
III. Protection contre la corrosion
Pour toute utilisation, un inhibiteur de corrosion doit présenter les caractéristiques suivantes :
Pour toute utilisation, un inhibiteur de corrosion doit présenter les caractéristiques suivantes :
Il n'existe malheureusement pas de critère unique pour classer les inhibiteurs. Parmi les classements possibles, on peut différencier les inhibiteurs comme suit:
Corrosion et traitement des surfaces
81
III. Protection contre la corrosion
• Physisorption: où les forces de liaison sont de type Van der Waals (électrostatique). Ce type d’interaction est caractérisé par une
cinétique d’adsorption rapide, une énergie d’activation faible et par sa réversibilité [33]. Elle dépend du métal et de l’électrolyte et elle
• Chimisorption: elle est à l’origine des forces beaucoup plus intenses que celles rencontrées dans la physisorption. Il y a formation
d’une liaison de coordination entre un atome polaire de la molécule et les cases quantiques vides du métal. La chimisorption dépend de la
nature du métal, de la structure moléculaire de l’inhibiteur et de la nature du centre de chimisorption. Le phénomène est souvent un
Méthodes et Applications
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La surface
Corrosion – Passivation-
Adsorption
Adhésion – collage
Surface réelle
Couche de
contamination
Couche
d’oxyde
Zone à structure
cristalline
modifiée
Cristal intact
Etat topographique d’une surface
Atome adsorbé
Lacune (adatome) Marche
(couche atomique)
Cran
Terrasse
Peau
Acier
Définition du traitement de surface
Opération physique, chimique ou électrochimique qui a pour conséquence de
modifier l'aspect ou la fonction de la surface des matériaux
Objectifs
Adapter la surface à des conditions d’utilisation données
en lui conférant de nouvelles qualités
► Résistance la corrosion
► Amélioration des propriétés mécaniques : Dureté, résistance à la fatigue….
► Amélioration de la conduction thermique (ou de l’isolation), conductivité élec
► Esthétique 86
86
Types de procédés
Types de surface
► Métallique
► Verre
► Plastique
► Céramique 87
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Traitements physiques
Mécaniques
► Grenaillage : Projection à grande vitesse de petites billes appelées
grenailles sur la pièce à traiter.
► Sablage : projection d'un jet de sable très puissant (jet d'air comprimé) sur
un objet verrier.
► Brossage manuel
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Traitements physiques
Thermiques
► Trempe : Elle est réalisée en surface. Le chauffage est effectué par
induction ou au chalumeau et le refroidissement par aspersion.
Applications : Industrie automobile (200 000 tonnes d’acier en France)
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Traitements Electrochimiques
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Traitements Chimiques
► Décapage : Attaque de la surface par des acides pour éliminer les oxydes
formés naturellement. Il n’y pas de recettes.
► Dépôt par diffusion : Le substrat à protéger est plongé dans un bain porté
à haute température contenant les ions métalliques à déposer.
Ex Galvanisation : dépôt de zinc.
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Traitements Chimiques
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