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Le calcul par éléments finis nécessitant le maniement de nombreuses valeurs numériques, il est plus aisé d’exprimer
celles-ci sous forme matricielle.
En regroupant des termes de même nature au sein d’une seule et même variable, cette écriture plus synthétique permet
en effet une meilleure compréhension des différentes phases de construction de la méthode.
Ceci nécessite néanmoins la maîtrise des opérations de base associées à ce type de calcul : l’addition ou le produit de
plusieurs matrices, la résolution de systèmes linéaires, etc.
Le vecteur contrainte peut être projeté sur la normale et selon deux directions qui lui sont Partie 1 est isolée
orthogonales et sont contenues dans le plan de la facette, ou dans tout autre système
d’axes. Les composantes du vecteur contrainte dans le repère attaché à la section en M
sont :
Il s’agit des trois composantes du vecteur contrainte au point M, dans le plan de coupe
dont la normale est orientée selon 𝑛 .
Partie 1
Puisqu’il existe une infinité de plans passant par un point donné (point M), on y définit une infinité de vecteurs
contraintes qui forment le faisceau des contraintes en M.
Donc, la contrainte normale et les contraintes tangentielles changent avec l’orientation de la normale sortante (plan
choisi).
La connaissance au point M d’une matrice 3x3 appelée matrice des contraintes est néanmoins suffisante pour déterminer
l’état de contrainte en ce point pour une orientation quelconque de la facette.
Prenons trois axes de référence absolus, par exemple les axes Ox, Oy et Oz. On
suppose connus les vecteurs contraintes en M suivant les directions de ces trois
axes. Soit un tétraèdre infinitésimal d’origine M dont trois arêtes sont parallèles
aux axes (Figure ci-contre). Ce tétraèdre étant en équilibre, la somme des efforts
qui y sont appliqués est nulle.
Avec [𝜎] Est la matrice de contrainte au point M ou encore le tenseur des contraintes.
[𝜎] M
Dans cette notation du tenseur des contraintes, le premier indice indique la direction de la normale à la facette, le
deuxième : la direction de la contrainte
Donc, pour trouver le vecteur contrainte T, au point M et dans la direction n, il suffit d’utiliser l’équation suivante :
𝑇(𝑀, 𝑛) = 𝜎 𝑀 . 𝑛
L'une des propriétés d'un tenseur symétrique est d'être diagonalisable. Autrement dit, on peut toujours trouver un système de
coordonnées pour lequel le tenseur des contraintes est représenté par une matrice diagonale.
σ (M) σ (M)
σ1 σ2 et σ3 sont appellées contraintes principales et 1,2,3 sont les axes principaux de contrainte (repère principale).
Convention : σ1 > σ2 > σ3
Avec σ1 = σ2
Si σ1 = σ2 = σ3=-P
P est la pression hydrostatique
Avec
-
le tenseur des déformations diagonalisé
(déformations principales)
En mécanique linéaire, la quantité 2εij (distorsion angulaire)
représente la variation d’angle entre les directions i et j. C’est le
double de la déformation angulaire εij.
Le tenseur des contraintes, symétrique, est entièrement déterminé en tout point par la connaissance de six composantes sur
les neuf, que l’on représente vectoriellement
Le tenseur des déformations est lui aussi entièrement déterminé en tout point par la connaissance de six composantes sur
les neuf, que l’on représente vectoriellement
• Un matériau isotrope est caractérisé par un coefficient de Poisson dont la valeur est de l’ordre de 0,3 pour la plupart des
matériaux métalliques utilisés en construction. Pour certains matériaux, il n’y a pas de couplage, le coefficient de Poisson est
nul (liège).
• Pour d’autres, le couplage est total (matériaux incompressibles) : quand on exerce une traction sur une éprouvette
constituée d’un tel matériau, son volume ne charge pas, le coefficient de Poisson est alors égal à 0.5 (caoutchouc, silicone).
Déformation plane
Considérant un solide de section transversale constante, l’hypothèse de
déformation plane consiste à considérer un comportement plan
identique quelle que soit la profondeur.
En d’autres termes, le solide peut être décomposé en « tranches »
d’épaisseur unitaire, le calcul se limitant à l’étude d’une seule de ces
tranches.
En conséquence, toutes les déformations associées à l’axe transversal,
z en l’occurrence, seront prises égales à zéro.
On a donc :
Contrainte plane
À l’inverse de l’état de déformation plane, l’hypothèse de contrainte
plane suppose que toutes les contraintes associées à l’axe transversal, z
en l’occurrence, sont nulles.
On a donc :
3. Exercices
3. Exercices
Exercice 1: Correction
3. Exercices
Exercice 2: Tenseur des contraintes
3. Exercices
Exercice 2: correction
Donc :
3. Exercices
Exercice 2: correction
Il nous reste à déterminer les termes non-diagonaux. On va donc s'intéresser à la facette restante.
3. Exercices
Exercice 2: correction
Donc :
3. Exercices
Exercice 2: correction
3. Exercices
Exercice 3: Problème d’élasticité
Soit le massif rectangulaire de grande longueur représenté sur la figure suivante :
3. Exercices
Exercice 3: Problème d’élasticité
3. Exercices
Exercice 3: correction
1.
3. Exercices
Exercice 3: correction
2.
Avec
3. Exercices
Exercice 3: correction
3. Exercices
Exercice 3: correction