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Note de cours
Par :
Dr. K. Benalia
CHAPITRE I
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Chapitre I Introduction et résolution numérique des Equation non linéaire
I.1. Introduction
Pourquoi un cours d'analyse numérique et à quoi cela sert-il ? Pour résumer, on peut dire
que l'analyse numérique est à la frontière entre les mathématiques et l'informatique. Il s'agit en
quelque sorte d'un interprète qui permettra de transposer la connaissance mathématique
théorique à la pratique d'un ordinateur et de pouvoir ainsi résoudre des problèmes concrets.
Les deux objectifs principaux de l'analyse numérique sont, d'une part, de pouvoir résoudre
numériquement des problèmes concrets dont on connait ou pas la solution analytique et
d'autre part, d'analyser le comportement des méthodes utilisées.
Chaque problème qu’un être humain rencontre ne peut être suffisamment simple pour
être compris sans avoir recours à un concept, idée ou notion. L’idée consiste à remplacer le
phénomène qu’on étudie par un modèle de structure semblable, mais un peu moins complexe.
Par conséquent les modèles sont une nécessité fondamentale de la démarche scientifique.
Cependant dans la pratique trouvée un modèle mathématique qui convienne à un problème
donné n’est pas une tâche des plus faciles. L’idéal est de pouvoir prendre en charge les
contraintes de problème réel et pouvoir les exprimer sous forme mathématique d’une manière
adéquate et simple. Dans la suite de notre travail on s'intéresse à des modèles numériques
qui expriment des problèmes concrets.
I.2.1. Problème posé : La démarche à suivre pour résoudre un problème « plus
particulièrement peut être expliqué par l’organigramme suivant :
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Chapitre I Introduction et résolution numérique des Equation non linéaire
D’après l’organigramme I.1 On peut établir une définition générale de la Méthode numérique
comme suite :
I.2.2. Définition
Plus formellement, l’analyse numérique est l’étude des algorithmes permettant de résoudre
numériquement par discrétisation les problèmes de mathématiques continues (distinguées des
mathématiques discrètes). Cela signifie qu’elle s’occupe principalement de répondre de façon
numérique à des questions à variable réelle ou complexe comme l’algèbre linéaire numérique
sur les champs réels ou complexes, la recherche de solution numérique d’équations
différentielles et d’autres problèmes liés survenant dans les sciences physiques et l’ingénierie.
Branche des mathématiques appliquées, son développement est étroitement lié à celui des
outils informatiques.
Problème 1: L’entreprise Cevital a reçu d’un fournisseur 2000 feuilles d’acier de longueur 5
m. Celle-ci doivent être découpées en feuilles de 2 m et 1.5 m désignées respectivement par
A et B. Avec ces dernières feuilles on fabrique un produit dénoté par P. chaque produit P a
besoin de 3 feuilles de A et 2 feuilles de B.
Question : Etablir une Plan numérique (Méthode numérique) découpage optimal afin de
maximiser la production, ensuite préciser la nature de ce modèle.
Problème 2: Le problème consiste en la fermeture au plus vite de tout les puits de pétrole et
de gaz abandonnés en Algérie en raison des nouvelles lois environnementales et sécuritaires
tout en minimisant le coût d’utilisation des machines « Rig» de forage en respectant le temps
de fermeture d’un puits ; nos principaux objectifs sont :
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Chapitre I Introduction et résolution numérique des Equation non linéaire
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Chapitre I Introduction et résolution numérique des Equation non linéaire
Un algorithme, pour être utile, doit satisfaire un certain nombre de conditions. Il doit être
:
➢ rapide : le nombre d’opérations de calcul pour arriver au résultat escompté doit être
aussi réduit que possible ;
➢ Précis : l’algorithme doit savoir contenir les effets des erreurs qui sont inhérentes à
tout calcul numérique (ces erreurs peuvent être dues à la modélisation, à la
représentation sur ordinateur ou encore à la troncature) ;
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Chapitre I Introduction et résolution numérique des Equation non linéaire
Parie II du ce chapitre :
Résolution numérique d'équations non linéaires
II.1. Introduction et motivation
Objectif pratique
Nous allons à présent illustrer par exemple pratique l’intérêt de la Recherche des solutions de
l’équation non linéaire. f ( x ) = 0 .
Exemple d’illustration II.1. : « Optimisation des déplacements des camions vibrateurs au
niveau d’un chantier sismique». A cet effet, l’étude portera sur l’optimisation du dispositif
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Chapitre I Introduction et résolution numérique des Equation non linéaire
d’acquisition comprenant à la fois le tracé des lignes de passage des camions vibrateurs et
celles de la pose des récepteurs, dans le but d’avoir de meilleurs résultats lors de l’application
en termes de coûts et de temps de réalisation des projets.
Le client d’une banque dépose au début d’une année v euros dans un fonds d’investissement
et en retire, à la fin de la n-ème année, un capital de M v euros. Nous voulons calculer le
taux d’intérêt annuel moyen T de cet investissement.
Le capital final M est relié aux taux d’intérêt annuel moyen T par la relation :
(1 + T ) − 1 = v 1 + T 1 + T n − 1 .
(( ) )
n
n
M = v (1 + T ) = v
k
k =1 (1 + T ) − 1 T
f (T ) = v
1+ T
T
( )
(1 + T ) − 1 − M .
n
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Chapitre I Introduction et résolution numérique des Equation non linéaire
Le premier travail consiste en une analyse mathématique minimale pour séparer les zéros,
c'est-à-dire déterminer des intervalles ai ; bi dans lesquels l'équation considérée a une
solution et une seule.
La méthode la plus simple est d'utiliser qu'une fonction continue strictement monotone sur un
intervalle ai ; bi et telle que f ( ai ) . f ( bi ) 0 a un zéro et un seul dans l'intervalle ai ; bi .
Par exemple :
f1 ( x ) = x − 0.2sin x − 0.5, x .
f1 ( x ) = 1 − 0.2 cos x 0, x .
Donc f1 est strictement croissante sur . Comme f1 ( 0) = −0.5 0, f1 ( ) = − 0.5 0, f1 a
un unique zéro dans [0, π].
Un calcul similaire pour l'exemple II.4 conduit à une impasse si on pose f 2 ( x ) = cos x − e− x ,
puisque la dérivée f 2 ( x ) = sin x + e− x , est du même type. Cette situation est bien sûr
beaucoup plus fréquente. On peut alors :
1- choisir plus judicieusement la fonction auxiliaire f 2 . Ici, on peut par exemple poser
f 2 ( x ) = e x cos x −1, . Les zéros de f 2 sont exactement les solutions de l’exemple II.4. D'autre
part : f 2 ( x ) = e x ( cos x − sin x ) = 2e x cos x − .
4
Ainsi f 2 est strictement monotone sur les intervalles du type + k ; + ( k + 1) , k
4 2 4 2
L'étude des signes successifs de f + k permet alors de localiser les zéros éventuels.
4 2
Dans la suite, nous nous placerons le plus souvent dans le cas où f : [a, b] → R admet un
unique zéro dans l'intervalle [a, b].
Problème posé :
Reprenons l'exemple II.3. Nous avons vu que f1 est strictement croissante sur et
comme f1 ( 0) = −0.5 0, f1 ( ) = − 0.5 0, f1 a un unique zéro dans [0, π]. Si on calcule la
valeur de f1 = − 0.7 0, donc ce zéro est en fait dans 0, . On peut alors calculer
2 2 2
f1 = 0.14 0, qui montre qu'il est dans 0, .
4 4
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Chapitre I Introduction et résolution numérique des Equation non linéaire
Il est clair qu'une répétition de ce procédé donne un encadrement de plus en plus précis du
zéro cherché et fournit donc un algorithme de calcul de ce zéro.
lire a, b,
a+b
r
2
a+b
tant que faire
2
si f ( a ) . f ( b ) 0 alors
br
sinon
a r
fin si
a+b
r
2
fin tant que
afficher r.
Exemple II.5.
Soit f ( x ) = −5x3 + 39x2 − 43x − 39. On cherche à estimer x 1;5 tel que f ( x ) = 0 .
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Chapitre I Introduction et résolution numérique des Equation non linéaire
Le principe de la méthode
Soit f admettant un zéro dans l’intervalle x−1 , x0 . Pour obtenir une première approximation
de ce zéro, l'idée est de remplacer f par son interpolé linéaire sur x−1 , x0 , soit par :
f ( x0 ) − f ( x−1 )
Y ( x ) = f ( x0 ) + ( x − x0 ) ,
x0 − x−1
l'unique fonction linéaire dont les valeurs coïncident avec celles de f en x−1 et x0 .
L'approximation x1 est alors obtenue en résolvant :
Y ( x1 ) = 0,
x0 − x−1
Soit x1 = x0 − f ( x0 ) .
f ( x0 ) − f ( x−1 )
Géométriquement (cf Figure II.3), ceci revient à remplacer la courbe d'équation y
Algorithme de la méthode :
Lire r0 , r1 ,
r1 − r0
r2 r1 − f ( r1 )
f ( r1 ) − f ( r2 )
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Chapitre I Introduction et résolution numérique des Equation non linéaire
Le principe de la méthode
Son intersection avec l'axe des abscisses fournit une approximation de la solution x .
A nouveau, on renouvelle le procédé jusqu'à obtenir une approximation suffisante, d'où
l'algorithme suivant:
Algorithme de la méthode :
Lire r0 ,
f ( r0 )
r r0 −
f ( r0 )
Le principe de la méthode
On peut se demander comment exploiter cette procédure pour calculer les zéros d’une
fonction donnée.
Remarquons qu’on peut voir l comme un point fixe du cosinus, ou encore comme un zéro de
la fonction f ( x ) = x − cos x . La méthode proposée fournit donc un moyen de calculer les
zéros de f . Précisons ce principe : soit f ( x ) : → la fonction dont on cherche le zéro. Il
est toujours possible de transformer le problème “chercher x tel que f ( x ) = 0 ” en un
problème équivalent (i.e. admettant les mêmes solutions) “chercher x tel que x − ( x ) = 0 ”.
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Chapitre I Introduction et résolution numérique des Equation non linéaire
Pour que les deux problèmes soient équivalent, la fonction auxiliaire : a, b → doit être
choisie de manière à ce que ( x ) = x si et seulement si f ( x ) = 0 . Clairement, il existe une
infinité de manières pour opérer cette transformation. Par exemple, on peut poser
( x ) = x − f ( x ) ou plus généralement ( x ) = x + f ( x ) avec * quelconque. On peut
même remplacer par une fonction de x pour autant qu’elle ne s’annule pas.
Algorithme de la méthode :
Lire x0 , , : a, b
k 0
Convergence de la méthode
Naturellement toute méthode de point fixe n’est pas forcement convergente. Par contre, si
elle converge, c’est-à-dire si la suite xk a une limite que nous notons x , et si est continue,
alors cette limite est nécessairement un point fixe de puisque
k → k →
( x →
)
x = lim xk +1 = lim ( xk ) = lim xk = ( x ) .
On a le résultat suivant :
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